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UNIVERSITE de TLEMCEN
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de
l’Univers
Département de biologie
MEMOIRE
Présenté par
BEHAR AMMARIA
En vue de l’obtention du
Diplôme de MASTER
Thème
En préambule à ce mémoire, on souhaite adresser nos remerciements les plus sincères aux
personnes qui nous ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire.
Au Pr Bouanane Samira
Pour avoir pris de votre temps afin de participer à ce jury
Sommaire
Sommaire ...........................................................................................................................................4
Introduction ......................................................................................................................................10
1-Definition ...................................................................................................................................3
2-Origine de la vitamine D .............................................................................................................3
3-Métabolisme de la vitamine D .....................................................................................................4
4-Catabolisme de la vitamine D .....................................................................................................5
5-Effets de la vitamine D ...............................................................................................................6
5.1-L’effets « classiques » de la vitamine D ................................................................................6
5-2-Effets « non classiques » de la vitamine D ............................................................................6
6-Source de la vitamine D ..............................................................................................................8
6-1-Exposition solaire ................................................................................................................8
6-2-L’alimentation .....................................................................................................................8
6-3-Besoin en vitamine D et apports nutritionnels conseillés .......................................................9
6-4- Evaluation du statut en vitamine D .................................................................................... 10
II- Les lipides.................................................................................................................................... 11
Annexes ............................................................................................................................................ 41
Résumé ............................................................................................................................................. 43
LISTE DES ABREVIATIONS
1,25(OH)D La 1,25 dihydroxyvitamine D Calcitriol.
25(OH)D Calcidiol.
AG Acide Gras.
Apo Apolipoprotéine.
Apo-A Apolipoprotéine A.
Apo-B Apolipoprotéine B.
Apo-E Apolipoprotéine.
CE Cholestérol estérase.
CM Chylomicron.
CO Cholestéroloxydase.
CT Cholestérol total.
DC Cellules dendritiques.
IC Intervalle de confiance
LDL Lowdensitylipoprotéin.
LDL-C Cholestérol véhiculé par les LDL.
TG Les triglycérides.
UI Unité Internationale.
VLDL Verylowdensitylipoprotéin
Liste des figures
-La vitamine D
1-Definition
La vitamine D a été isolée puis synthétisée en 1931 (Duchadeau, 2001). C’est une
substance indispensable qui se comporte comme une hormone et possède de multiples effets
physiologiques (Tissandié et coll., 2006 ; Souccar., 2007).
2-Origine de la vitamine D
Alor 90% environ de la vitamine D total sont synthétisée dans la peau sous l’effet des
rayons du soleil, 10% des vitamines D2 et D3 sont absorbés avec la nourriture (Souberbielle et
al, 2008 ; Lautenschlager, 2010)
3
Synthèse bibliographique
Vitamine D2 Vitamine D3
3-Métabolisme de la vitamine D
Une fois l’une ou l’autre des deux formes de la vitamine D (D2 OU D3) présentes dans
l’organisme, quelles soit apportées par l’alimentation, la supplémentation ou synthétisée par la
peau, elles sont ensuite soit stockées dans les cellules graisseuses, soit relarguées dans la
circulation sanguine, liées à une protéine appelée vitamin D-BindingProtein (VDBP)
(Tissandié et al, 2006 ; Souberbielle et al, 2008 ; Berthie-Pagliano, 2009). La vitamine D
(D2 ou D3) est ensuite transportée jusqu’au foie.
Une fois synthétisée, la vitamine D active diffuse dans l’organisme, et agit sur ces
organes cibles tels que l’intestin, l’os, les reins et les parathyroïdes, d’autres sites d’action ont
été identifiés (Tissandié et al, 2006).
4
Synthèse bibliographique
A : sous l’effet des rayons UVB, le 7-DHC s’isomérise spontanément en pré-vitamine D3. B :
transport de la vitamine D3 jusqu’au foie par l’intermédiaire des DBP où elle est hydroxylée
en position 25 par la 25 hydroxylase pour donner la 25(OH)D3. C : une seconde
hydroxylation a ensuite lieu au niveau du rein en position 1 par la 1 hydroxylase, pour donner
la forme active de la vitamine D ; 1,25(OH)D3.
4-Catabolisme de la vitamine D
5
Synthèse bibliographique
5-Effets de la vitamine D
Selon de nombreux auteurs, la 1,25(OH)2D doit être considérée comme une hormone
stéroïde, au même titre que le cortisol, l’aldostérone et les hormones sexuelle (œstradiol,
progestérone et testostérone). Tout d’abord d’un point de vue moléculaire, sa structure est
comparable, issue du noyau cyclopentanoperhydrophénanthrène(Berthie-Pagliano, 2009).
La 1,25(OH)2D peut exercer des effets endocrine ou des effets qu’on peut qualifier
d’autocrine (Cavalier et al, 2009).
Il existe une relation entre les taux sériques de la 25-OH-D et la densité osseuse,
surtout au niveau du col fémoral et ceci aussi bien chez les femmes que chez les hommes
(Burck Hardt, 2006).
6
Synthèse bibliographique
Les effets musculaires de la vitamine D sont liés à la présence de VDR dans les
cellules musculaires, sur lesquelles la 1,25(OH)2D peut avoir un effet direct d’une part sur
l’augmentation de la surface des fibres musculaire de type II, et d’autre part a une activation
de la protéine Kinase C qui favorise l’augmentation du pool calcique intracellulaire nécessaire
à la contraction musculaire (Cavalier et al, 2009 ; Briot, 2010).
Les actions de la vitamine D sur les cellules immunitaires sont sous-tendues par deux
faits biologiques d’une part, la présence du récepteur VDR dans les cellules immunitaires en
particulier les lymphocytes, les macrophages et les cellules dendritiques (DC) et d’autre part
la présence également d’une 1-alphahydroxylase dans ces cellules, leur permettant de
produire localement la forme active de la vitamine D pour exercer un effet paracrine (Guillot
et al, 2010; Bouvard et al, 2010).
Le fait de vivre à une latitude haute est associée à un sur risque de développer une
hypertension artérielle (HTA) et plus généralement de développer une maladie
cardiovasculaire (Berthie-Pagliano, 2009 ; Briot et al, 2009). Il existe un lien significatif
entre une concentration basse de vitamine D et une élévation de la tension artérielle et le
risque de la maladie cardiovasculaire (Briot et al, 2009 ; Cavalier et al, 2009 ; Briot, 2010).
Des dizaines d’études et surtout l’étude NHANES constatent une association entre une
insuffisance en vitamine D (surtout de taux de 25-OH-D au-dessous de 20ng/ml) et d’un
risque accru de chaque élément constitutif du syndrome X (obésité, HTA, hyperglycémie à
jeun ou diabète sucré, et hypertriglycéridémie) (Bouillon, 2009).
7
Synthèse bibliographique
prolifération cellulaire, et stimule d’autre gène qui eux inhibent l’angiogenèse et induisent
l’apoptose des cellules tumorales (Souberbielle et al, 2008). Des dizaines d’équipes de
chercheurs dans le monde ont toutes constaté que la 1.25(OH) 2D inhibe le cycle cellulaire au
niveau de la transition du stade G1 au stade S et ceci aussi bien dans des cellules normales que
dans la plupart des cellules cancéreuses (Bouillon, 2009).
Une étude de (Chabas et al, 2013) a montré que la vitamine D induit l’expression de
gènes impliqués dans l’axogenèse et la myélinisation.
6-Source de la vitamine D
6-1-Exposition solaire
Cette exposition deux fois par semaine entre 10 et 15h est suffisante pour maintenir
une concentration sanguine adéquate de vitamine D (Souberbielle et al, 2008 ; Berthie-
Pagliano, 2009).
L’exposition aux UVB artificiels est un mode d’apport de la vitamine D qui peut être
recommandé chez les patients atteints de malabsorption digestive, chez lesquels un apport oral
ne peut être efficace (Souberbielle et al, 2008; Berthie-Pagliano, 2009).
6-2-L’alimentation
8
Synthèse bibliographique
Il n’y a certainement pas d’unanimité à cet égard mais tous les experts sont convaincus
que la concentration sanguine de 25-OH-D doit dépasser 20 ng /ml chez l’adulte et surtout
chez les personnes âgées (Bouillon, 2009).
9
Synthèse bibliographique
Le métabolite qui doit être quantifié pour évaluer le stock de vitamine D est la 25-OH-
D (Berthie-Pagliano, 2009 ; khennaf, 2010).
Quand on la dose, il faut s’assurer que le dosage reconnaisse les deux formes
circulantes, 25-OH-D2 et 25-OH-D3. Les valeurs de 25-OH-D diminuent en hiver et les taux
sont plus hauts en été (Audran, 2010). Le statut en vitamine D permet d’estimer un état de
carence ou d’intoxication (tableau 3).
-Les enfants nourris au sein (le lait maternel contient en effet très peu de vitamine D par
apport au lait artificielle. (Khennaf, 2010).
-les personnes ayant un indice de masse corporelle (IMC) élevé. (Briot et al, 2009 ; Franzini
et al, 2009; Berthie-Pagliano, 2009).
6-4-b. Hypervitaminose D
10
Synthèse bibliographique
Les cas d’hypervitaminose endogène sont rares sauf dans certaines maladies telles que
les granulomateuses qui se caractérisent par une production non contrôlée de
1.25(OH)2D3(Tissandié et al, 2006).
Les lipides également appelés graisses, sont des substances organiques hétérogènes
définies par leur solubilité dans l’eau et leur solubilité dans les solvants organiques.
Les lipides sont formés d’acides gras (élément structural commun) unis à d’autres
molécules telles que glycérol, cholestérol, et certains alcools particuliers (Guimont, 1998).
1-Le cholestérol
De nos jours, le cholestérol est sans nul doute, le lipide le plus médiatisé. Bien que sa
réputation soit ternie par son implication dans les maladies cardiovasculaire, il n’en demeure
pas moins qu’il reste essentiel pour le bon fonctionnement de notre organisme.
Les valeurs usuelles de la cholestérolémie sont comprises entre 4.40 et 5.20 mmol/l
(1.70-2.00g/l) (Guimont, 1998). A la naissance, le taux de cholestérol sériques sont stables
pour toutes les populations, qui est d’environ de 80 mg/dl (2 mmol/l) (Bansal et al, 2005).
11
Synthèse bibliographique
En général le cholestérol LDL est calculé et non mesuré. Ce calcul n’est plus fiable
lorsque les mesures de triglycérides dépassent 4,5 mmol/L. La formule utilisée est :
Cholestérol LDL = cholestérol total - (HDL +Triglycérides). (Gilles Côté, M.D, 2011).
5
Pour des raisons d’hydrophobicité, le cholestérol ne peux circuler dans le sang sous
forme libre, il doit complexer à des lipoprotéines (capable de migrer entre les tissus), formant
ainsi un complexe macromoléculaire composés de protéines, les apolipoprotéines (apo) et de
lipides (phospholipides, cholestérol, ester de cholestérol et triglycérides). Les principales
lipoprotéines sont les chylomicrons, les VLDL, LDL et HDL. (Toussaint, 2003).
Les chylomicrons sont synthétisés dans les cellules épithéliales qui bordent l’intestin
grêle. Ce sont des lipoprotéines de grandes tailles, riches en triglycérides et cholestérol. Les
triglycérides sont les principaux composés lipidiques de l’alimentation.
Le cholestérol alimentaire absorbé par les entérocytes, il est rapidement estérifié par
l’enzyme ACAT (Acyl coenzyme A-cholestérol acétyl-transférase) puis complexé aux
triglycérides pour former le cœur du chylomicron. Dans la circulation sanguine, les
chylomicrons rentrent en contact avec de LPL (lipoprotéine lipase) grâce à l’apoC-II. Ces
enzymes synthétisées par le tissu périphérique, restent fixées aux cellules endothéliales.
Les acides gras libérés lors de l’hydrolyse des triglycérides pénètrent dans les tissus
sous-jacents où ils sont utilisés comme substrats énergétiques. Les chylomicrons rémanents,
c’est-à-dire débarrassés de leurs triglycérides peuvent être soit internalisés par les tissus
périphérique ou alors, dégradés par le foie qui les captent grâce aux LDLR (LDL receptor) et
LRP (LDL-likereceptor) dont le ligand est l’apo E qui portent ces molécules rémanents. En
marge de ce processus, les apo-A-1 des chylomicrons peuvent se dissocier et rejoindre les
prés -HDL précurseurs des cholestérol-HDL.
La majorité des VLDL rémanentes est dégradée par le foie. Cependant, la perte
partielle des triglycérides forme des lipoprotéines à densité moyenne (IDL ou -VLDL), qui
12
Synthèse bibliographique
peuvent à leur tour, soit être redistribuées dans les organes périphériques, soit être dégradées
par le foie à l’aide des mêmes récepteurs utilisés par les chylomicrons. Enfin une perte plus
importante des triglycérides engendre la formation de lipoprotéines de faible densité
(cholestérol-LDL). Les cholestérol-LDL sont de petite taille, riche en ester de cholestérol et
capables de pénétrer dans les microvisseaux pour la distribution du cholestérol au sein même
des organes (exception faite du système nerveux centrale. Elles reconnaissent les LDLR
(tissus périphériques) ou les LDLR et LRP (du foie) grâce à l’apoB100. Les cholestérol-LDL
se fixent à leur récepteur situé dans les puits recouverts de clarithine puis internalisés dans les
vésicules d’endocytose. Les vésicules riches en cholestérol-LDL sont fusionnées avec les
lysosomes pour leur dégradation enzymatique (Brown et al, 1999).
3-les Triglycérides
Définition
Les triglycérides sont des molécules faisant partie de la catégorie des lipides.
L'organisme les synthétise à partir des matières grasses absorbées au niveau intestinal. Par
ailleurs le foie peut également les synthétiser à partir du glucose. Ils constituent une des
principales sources d'énergie de réserve pour le corps. Ils sont principalement stockés au
niveau du tissu adipeux c'est-à-dire au niveau de la graisse. Ces molécules circulent via le
sang de manière naturelle, mais ils peuvent être à l'origine, en cas de quantité trop importante,
de pathologies cardiovasculaires dues à leurs possibles dépôts sur les parois des artères.( Site
sante-medecine.journaldesfemmes, 2016).
13
Synthèse bibliographique
Les triglycérides, stockés dans les adipocytes des tissus adipeux, constituent une
réserve énergétique essentielle pour l’organisme. Leurs catabolisme et régulé par des signaux
hormono-dépendants. Les triglycérides sont dégradés en glycérol et acides gras libres, ces
derniers libérés dans le sang et transporté aux tissus, ils peuvent êtres capté par le foie et les
muscles, ou ils seront oxydés en acétyl-CoA(Brown et al, 1981).
Les triglycérides, comme le cholestérol, font partie de la classe des lipides. Ils
constituent une réserve énergétique très importante. Ils sont composés de glycérol et d'acides
provenant essentiellement de la métabolisation du sucre, de l'alcool et des corps gras. Les
triglycérides proviennent des graisses apportées par notre alimentation, la consommation de
sucres et d'alcool mais également de la synthèse hépatique.
14
Synthèse bibliographique
Chez l'homme, le taux normal de triglycérides est compris entre 0.5 et 2 mmol/L soit
entre 0.45 et 1.75 g/L. Chez la femme, il varie entre 0.40 et 1.60 mmol/L soit entre 0.35 et
1.40 g/L. (Site sante-medecine.journaldesfemmes, 2016).
Le taux des triglycérides est influencé de façon très marquée par les facteurs
exogènes, en particulier l’obésité, une alimentation riche en sucres simples ou hypercalorique,
l’alcool ainsi que certains médicaments. (Gilles Côté, M.D, 2011)
15
Matériel et méthodes
Matériel et méthodes
1-Population étudiée
2-Etude épidémiologique
*Questionnaire individuel
3-Prélèvement sanguins
Les prélèvements du sang veineux, obtenus chez les patients ont été réalisée au service
du laboratoire du centre sanitaire de Remchi durant le mois de mars 2016. Le sang avait
prélevé par ponction de la veine du pli du coude et a été mis dans des tubes héparinate de
léthium, les plasmas ont été récupérés suite à une centrifugation à 3000 tours/min pendant
10min.
Les sérums sont conservés dans des tubes secs dans le congélateur jusqu’au moment
du dosage de la vitamine D.
Schéma réactionnel
Cholestérol-estérase
Cholestérol-oxydase
17
Matériel et méthodes
Peroxydase
L’hydrolyse rapide et complète des triglycérides en glycérol et acides gras, par une
lipoprotéine lipase de micro-organismes. Le glycérol formé est ensuite transformé en
glycérol-3-phosphoate, puis oxydé en dihydroxyacétone-phosphate avec formation d’eau
oxygénée. En présence de peroxydase, l’eau oxygénée formée réagit, dans une réaction avec
l’amino-4 phénazone et le chloro-4 phénol pour former un dérivé coloré rouge.
Schéma réactionnel
Lipase
Glycérol kinase
Peroxydase
Au cours de la première phase, seules les lipoprotéines non-LDL sont solubilisées par
le détergent 1. Le cholestérol ainsi généré, soumis à l’action du cholestérol Oxydase (CO) et
du cholestérol Estérase (CE), produit un composé incolore.
18
Matériel et méthodes
Le calcul est effectué par la formule de Friedewald à condition que les TG soient
inferieures à 3.5 g/l.
19
Matériel et méthodes
Extraction de la vitamine D
0,5 mL de sérum des échantillons étudiés ont été placés dans des tubes à essai en
verre, après incubation pendant 10 min à température ambiante, 500 µL de méthanol et
d'isopropanol (90:10 , v / v) ont été ajouté et les tubes ont été mélangés au vortex pendant 15
s. 1,5 mL d’aliquote de n-hexane ont été ajoutés et les tubes mélangés au vortex pendant 60 s
ont été centrifugés à 1000 t/min pendant 3 min. La phase n-hexane a été soigneusement
transférée dans des micro-tubes coniques et évaporée à sec avec un courant de N2.
Lorsque d'autres volumes de sérum ont été utilisés pour l'extraction, le volume de méthanol-
isopropanol et de l'hexane ont été réglées pour donner les mêmes proportions que celles
décrites ci-dessus.
Mesures chromatographique
Les extraits des échantillons obtenus ont été redissous dans 125 µL de méthanol, puis
injectés à l’aide d’un injecteur automatique (SIL-20A/20AC Autosampler, Shimadzu, Japan)
dans une colonne C-18 (Supelcosil LC-18, 5µm: 25cm x 4,6mm). Une unité de gradient passe
pression HPLC (LC-20AD UFLC, Shimadzu, Japan) à un débit de 2,3 mL/ min a été utilisé.
Pour la détermination de la 25-OHD, la séparation a été effectuée selon la procédure suivante:
0-7 min, méthanol-eau (85:15, v/v) (solution A) ; 7-25 min, un gradient linéaire de 100% de
solution A à un mélange méthanol-isopropanol-eau 100% (87,5:10:2,5, v/v) (solution B).
Entre chaque injection, la colonne a été rincée pendant 10 min avec du méthanol, suivie d’un
équilibre avec la solution A pendant 5 min. L’analyte à la sortie de la colonne a été contrôlé à
265 nm par un détecteur UV-Visible (SPD-M20A, Shimadzu, Japan.
6-Traitement statistique.
Toutes les analyses statistiques ont été réalisées grâce au logiciel MINITAB/version 16.
-Les variables quantitatives sont exprimées en moyennes et écart types, leur comparaison a
été réalisée à l’aide du test « t » de student.
-Les comparaisons entre les variables qualitatives ont été réalisées à l’aide du l’ANOVA et les
résultats sont présentés en valeur et en pourcentage. Les résultats sont rapportés dans des
tableaux.
-Le degré d’association entre deux variables a été évalué par le test paramétrique de Pearson ;
une valeur p < 0.05 a été considérée comme statistiquement significative.
-Utilisation d’un modèle de régression logistique pour rechercher les facteurs influençant.
20
Résultats
et
interprétations
Résultats et interprétations
Résultats et interprétations
22
Résultats et interprétations
14
12
10
8
Nombre d'homme
6
Nombre de femmes
4
0
Carence en vit Insuffisance Insuffisance Taux
D <10 sévère10<vit légère 20<vit normal>30
D<20 D<30
A l’exception d’un seul cas qui prend des suppléments en vitamine D, toute la population
possède un taux de 25 (OH) vitamine D < à 30 ng/mL.
Le taux sérique moyen de vitamine D chez les hommes est de 16.29 ± 3.72 ng/mL. Chez les
femmes il est de 19.19 ± 5 ng/mL. La différence est non significative entre les 02 groupes (p=
0,07 > 0,05).
23
Résultats et interprétations
On appliquant l’ANOVA ; on note que l’ IMC est significativement plus élevé chez
les femmes par apport aux hommes (p=0.02<0.05).
8
7
6
5
4
3 nombre d'hommes
nombre de femmes
2
1
0
Tranches d'IMC
Figure 6: Répartition de l'échantillon par sexe selon l'IMC
67.64 % de notre échantillon ont un IMC supérieur à la normale parmi lesquels 39.13%
sont obèses. L’IMC moyen est de 27.2 ± 5.5.
On ne note aucune différence significative entre les individus qui présentent des troubles
lipidiques et les individus normaux (p>0.05).
Mais on voit que le trouble dans l’ensemble lipidique a un effet négatif sur la
concentration de la vitamine D.
25
Résultats et interprétations
Le test de corrélation bi variée entre l’âge et l’IMC chez l’ensemble des sujets, a montré une
corrélation positive (r = 0,445) avec un degré de significativité p = 0,008 < 0, 05.
35
30
imc
25
20
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
age/ans
Une corrélation inverse entre la vitamine D et l’indice de masse corporelle a été retrouvée
chez l’ensemble des sujets (avec r = - 0,191), mais non significative (p= 0,28).
26
Résultats et interprétations
35
30
imc
25
20
10 15 20 25 30
vitamine d
Une corrélation inverse (r = -0,208) mais non significative (p= 0,238) a été retrouvée entre
l’âge et le taux de 25 OH D chez l’ensemble des sujets.
Une corrélation inverse (r = -0,070) mais non significative (p= 0.693) a été retrouvée entre le
cholestérol et le taux de 25 OH D chez l’ensemble des sujets.
Une corrélation positive entre la vitamine D et le bon cholestérol (HDL) a été retrouvée chez
l’ensemble des sujets (avec r = 0.070), mais non significative (p=0.695).
27
Résultats et interprétations
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
HDL
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
10 15 20 25 30
vitamine d
Une corrélation inverse (r = -0,047) mais non significative (p= 0.792) a été retrouvée entre le
cholestérol-LDL et le taux de 25 OH D chez l’ensemble des sujets.
Une corrélation inverse (r = -0.012) mais non significative (p= 0.944) a été retrouvée entre les
triglycérides et le taux de 25 OH D chez l’ensemble des sujets.
28
Résultats et interprétations
3. Discussion :
Concernant le taux optimal de vitamine D, aucun consensus n’a encore pu être trouvé.
Une concentration de 25 (OH)D supérieure à 20 ng/mL est considérée comme
suffisante en terme de « santé osseuse » (Souberbielle J-C. 2014). Mais le seuil au-dessus
duquel la personne ne risque pas de développer des complications extra-osseuses n’a pas été
établi.
Dès lors, les niveaux de vitamine D suffisants pour améliorer la fonction de régulation
immunitaire et permettre une réponse immunitaire efficace restent inconnus.
Dans notre étude, les prélèvements de sang se sont déroulés principalement durant la
période hivernale, période de l’année où le taux d’ensoleillement est faible, par conséquent les
taux de vitamine D le sont aussi.
En effet, la synthèse cutanée faisant suite à l’exposition solaire est la principale source
de vitamine D et les taux sériques de cette dernière diffèrent tout au long de l’année.
Ainsi, une insuffisance vitaminique ( 25(OH) D< 20 ng/mL) a été observée chez
70.58 % des patients, et si l’on se réfère au seuil de 30 ng/mL, presque la totalité de notre
échantillon est en hypovitaminose, ce qui peut être inquiétant, considérant d’une part, le rôle
crucial que joue la vitamine D dans le maintien du métabolisme phosphocalcique, et d’autre
part, sa possible implication dans l’apparition de plusieurs maladies.
29
Résultats et interprétations
Cent pour cent de celles-ci étaient en hypovitaminose ; avec des taux inférieurs à 30
ng/mL, et une moyenne de 19,23 ng/mL ± 4,58 [Meghelli S et al, 2015].
Cela est évidemment insuffisant pour décrire et pouvoir extrapoler cet état
d’insuffisance à toute la population, néanmoins ça peut donner un aperçu, dans notre région,
de l’insuffisance vitaminique D devenue actuellement un réel problème de santé publique.
Chez nos voisins du Maghreb, notamment au Maroc, sur 415 femmes âgées de 24 à 77
ans, 91 % avaient des niveaux de 25 hydroxy-vitamine D inférieurs à 30 ng/mL(Allali F et al,
2009).
Dans une autre étude menée en Tunisie, 48 % de l’échantillon avait des taux sériques
de 25 (OH) D inférieurs à 15ng/mL(Meddeb N et al, 2005).
Dans notre étude nous nous sommes intéressés d’évaluer l’impact de la vitamine sur le
profil lipidique.
Dans notre échantillon on a noté que l’age, la surface couverte, la présence des
maladies, le tabac, et la cansanguinité n’influe pas sur la concentration de vitamine D
(résultats du tableau 8). Donc ne sont pas des facteurs de risque de cette insuffissance
vitaminique.
Dans notre échantillon, l’âge est l’IMC sont positivement corrélés (r = 0,445) et de
manière significative (p = 0,008< 0,05) ; cette corrélation pourrait être expliquée par le mode
de vie de la population qui tend à devenir de plus en plus sédentaire avec l’âge.
30
Résultats et interprétations
31
CONCLUSION
Conclusion
Perspectives et conclusion
Notre étude a pour but d’évaluer le taux de la vitamine D chez une population
générale de Tlemcen et d’étudier l’impact de la vitamine D sur le profil lipidique.
Il est difficile d’établir une relation claire entre l’apport en vitamine D et le profil
lipidique. Une étude de plus grande ampleur serait souhaitable afin de confirmer ces résultats.
Il est souhaitable aussi de faire des études de dosage sur toute les formes de vitamine
D qui existe, parce que peut être que seulement la forme qu’on a dosé est présent en faible
taux.
On sait combien la vitamine D est précieuse pour la bonne santé de nos os. Mais de
nombreuses études récentes nous apprennent qu'une carence en vitamine D peut avoir bien
d'autres conséquences sur notre santé. Une carence augmente le risque de dépression, le
risque d'hypertension, des risques majeurs de maladie cardiovasculaire, et augmente aussi le
risque de cancer du sein.
Il faut dire que la compréhension de la vitamine D et de ses différents rôles est en
évolution.
Nous sommes en droit de parler des sciences de la vitamine D, puisque la très grande majorité
des cellules de notre corps comportent des récepteurs à la vitamine.
De plus en plus d’études s’accordent à dire que la vitamine D n’est pas seulement
impliquée dans la santé de l’os mais également dans d’autres domaines de la santé. Les taux
optimaux de vitamine D sont toujours sujets à controverse et de nouvelles appréciations sur
les effets de la vitamine D permettraient peut-être de trouver un consensus national.
33
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39
ANNEXES
ANNEXES
ANNEXES
Questionnaire
Code……………………… Date………………………
Nom et Prénon…………….
Localité…………………….
Age ………………ans.
Paramètres de la santé
IMC ……………………………………..
41
ANNEXES
Bilan lipidique
Cholestérol …………………….
Triglycéride ……………………
HDL-C …………………………...
LDL-C …………………………
42
Résumé
Dans ce travail nous avons évalué, les niveaux de 25 (OH) vitamine D3 chez 34
personnes de la population générale de la wilaya de Tlemcen (présentent des différences entre
plusieurs facteurs anthropométriques et biochimiques).
Les résultats ont montré des taux faibles de 25 (OH) D chez les individus atteints
d’une hypercholestérolémie surtout ceux qui présentent des taux du HDL-cholestérol faible,
mais avec une différence non significative. Donc l’insuffisance en vitamine D reste sans
imputabilité certaine dans le métabolisme lipidique.
Abstract
) 34 ()
.(
()
) . HDL
.
- - ) - - ) -25
. - HDL
43