WAYIA 2023 - Module 1 French

Autonomisation des femmes et des jeunes dans
le secteur agricole dans le cadre de la zone de

libre-échange continentale africaine (ZLECAf)
Module 1
Agriculture, entrepreneuriat agricole,
compétences commerciales et accès
au financement
African Institute for Economic Development and Planning

Institut Africain de Développement Economique et de Planification 1
[www.unidep.org]
Autonomisation des femmes et des jeunes dans le secteur agricole dans le cadre de la ZLECAF
Ce module vise à renforcer les compétences entrepreneuriales et agricoles

des femmes et des jeunes dans le secteur de l’agriculture, afin d’améliorer la
productivité et la génération de revenus. Il aborde le rôle de l’agriculture
dans le développement économique et la création de richesses. Il met en
évidence l’agripreneuriat et les motivations de l’entrepreneuriat. Le module
examine ensuite la planification d’entreprise, ainsi que la gestion financière
et la culture financière pour faciliter l’accès au financement. L’analyse du
marché et le développement de la chaîne de valeur pour l’agriculture, ainsi
que les stratégies d’investissement dans les entreprises agricoles et les
activités à valeur ajoutée sont également examinés. À la fin de ce module, le
participant devrait avoir acquis des compétences entrepreneuriales
essentielles qui lui permettront de créer et de gérer des entreprises agricoles
prospères, de comprendre les demandes du marché et d’identifier des
opportunités rentables.
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1. Introduction : Le rôle de l’agriculture

• L’Afrique est la région du monde qui connaît la croissance démographique la
plus rapide.
• Selon le World Economic Forum, l’Afrique demeure au cœur de l’avenir du
développement économique du monde moderne.
• Avec 2,2 milliards d’habitants attendus d’ici 2050 et plus de 4 milliards d’ici
2100, l’Afrique est la seule région où la taille maximale de la population ne sera
pas atteinte au cours de ce siècle : elle s’étendra même au-delà.
– L’Afrique subsaharienne (ASS) pourrait représenter plus de la moitié de la
croissance démographique mondiale entre 2019 et 2050, avec une
augmentation prévue de 1,05 milliard de personnes.
– En fait, la population de l’Afrique subsaharienne augmente de 2,8 % par an,
soit deux fois plus que celle de l’Asie du Sud, quatre fois plus que celle de
l’Asie de l’Est et du Pacifique, et environ 50 % de plus que celle de la
région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

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Introduction
• Cette croissance rapide de la population, alimentée par des taux de fécondité
élevés, entraîne une augmentation de la demande alimentaire. L’augmentation de
la demande de denrées alimentaires entraînera une augmentation de leur offre.
– Il importe donc de réfléchir à l’avenir de l’agriculture et à sa capacité à
satisfaire la demande alimentaire croissante, en particulier en Afrique
subsaharienne, où 60 % de la population est constituée de petits exploitants
agricoles.
• La conséquence la plus directe de cette croissance démographique exponentielle
est que le continent a davantage de bouches à nourrir, et qu’il continuera à en
avoir dans un avenir prévisible !
– Il s’agit là d’un potentiel commercial important !

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Introduction
• En Afrique, la croissance agricole est généralement obtenue en cultivant

davantage de terres et en mobilisant une main-d’œuvre agricole plus
importante, ce qui entraîne une très faible amélioration des rendements.
– L’agriculture est essentielle à la croissance économique. En 2019,
l’agriculture représentait 4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial
et dans certains pays africains, elle représente plus de 25 % du PIB.
• Les mauvaises performances du secteur agricole en Afrique retardent non
seulement la transformation économique, mais contribuent également à
l’augmentation du taux de pauvreté.
• La gestion de la croissance économique nécessite une augmentation de la
productivité dans l’agriculture et dans l’économie rurale, tout en se
diversifiant dans des biens de plus grande valeur en dehors de
l’agriculture.

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Introduction
• Bien que l’agriculture en Afrique ait une empreinte sociale et économique
massive, tout son potentiel reste inexploité.
• La croissance du secteur agricole est à la traîne par rapport à la croissance
économique générale en Afrique.
– Étant donné que la plupart des populations démunies dépendent de
l’agriculture, cette faible croissance est un obstacle à la réduction de la
pauvreté dans la région.
• En moyenne, les rendements céréaliers sont inférieurs de moitié à ceux
obtenus en Asie.
• Avec davantage de ressources foncières, de l’eau provenant de systèmes
hydrauliques naturels et un climat tropical, il est possible de pousser
l’agriculture vers de nouveaux succès.

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Introduction
• Pendant plusieurs décennies, l’Afrique subsaharienne s’est distinguée par les
défis majeurs qui l’assaillent.
– Cependant, ces défis, bien qu’inquiétants, peuvent être transformés en
opportunités pour renforcer l’agriculture africaine et en faire un vecteur de
croissance économique inclusive et de création de richesses.
• Selon le cabinet McKinsey,
– «La réalisation du plein potentiel agricole de l’Afrique nécessitera des
investissements importants. L’Afrique subsaharienne aura besoin de huit fois
plus d’engrais, de six fois plus de semences améliorées, d’au moins 8
milliards de dollars d’investissements de base et de pas moins de 65 milliards
de dollars pour l’irrigation afin de tenir ses promesses agricoles... »
– « De nombreux investissements seront également indispensables dans les
infrastructures de base, telles que les routes, les ports et l’électricité, ainsi que
des améliorations dans les politiques et les flux commerciaux régionaux.»

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Introduction
• En 2013, les chefs d’État africains ont signé l’Agenda 2063
(L’Afrique que nous voulons), qui constitue le plan directeur de
l’Afrique pour en faire la puissance mondiale de demain.
– Il s’agit du cadre stratégique du continent qui vise à atteindre
son objectif de développement inclusif et durable et constitue
une manifestation concrète de la volonté panafricaine d’unité,
d’autodétermination, de liberté, de progrès et de prospérité
collective poursuivie dans le cadre du panafricanisme et de la
renaissance africaine.
– Les progrès et le développement de l’agriculture constituent un
pilier majeur de la transition et du développement du continent.
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Agenda 2063 et vision agricole de l’Afrique

Les aspirations de l’Agenda 2063 (L’Afrique que nous voulons) sont les
suivantes :
• Aspiration 1: Une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un
développement durable
• Aspiration 2: Un continent intégré, politiquement uni et fondé sur les idéaux
du panafricanisme et la vision de la renaissance de l’Afrique
• Aspiration 3: Une Afrique où règnent la bonne gouvernance, la démocratie,
le respect des droits de l’homme, la justice et l’État de droit
• Aspiration 4: Une Afrique pacifique et sûre
• Aspiration 5: Une Afrique dotée d’une forte identité culturelle, d’un
patrimoine commun, de valeurs et d’une éthique partagées
• Aspiration 6: Une Afrique dont le développement est piloté par les
populations, qui s’appuie sur le potentiel des Africains, en particulier des
femmes et des jeunes, et qui se préoccupe des enfants.
• Aspiration 7: Une Afrique forte, unie, résiliente et influente en tant qu’acteur
et partenaire mondial. African Institute for Economic Development and Planning
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Agenda 2063 & Vision agricole

Domaines prioritaires de l’Agenda 2063
• Hôtellerie et tourisme
• Revenus, emplois et travail décent • Productivité et production agricole
• Pauvreté, inégalités et faim • Ressources marines et énergie
• Sécurité et protection sociale, y • Opérations portuaires et transport
compris pour les personnes maritime
handicapées
• Habitats modernes et habitables et • Gestion durable des ressources
services de base de qualité naturelles et conservation de la
biodiversité
• Éducation et révolution axée sur les • Modes de consommation et de
compétences en matière de STI production durables
• Santé et nutrition • Sécurité de l’eau
• Croissance économique durable et • Résilience climatique et préparation
inclusive et prévention des catastrophes
• Fabrication/industrialisation et création naturelles
de valeur ajoutée basées sur la STI • Énergies renouvelables
• Diversification économique et
résilience African Institute for Economic Development and Planning
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Agenda 2063 & Vision agricole

Domaines prioritaires de l’Agenda 2063 • Piliers de l’APSA pleinement
opérationnels et fonctionnels
• Cadre et institutions pour une Afrique unie • Valeurs et idéaux du panafricanisme
• Institutions financières et monétaires • Valeurs culturelles et Renaissance
• Communications et connectivité des africaine
infrastructures • Patrimoine culturel, arts créatifs et
• Démocratie et bonne gouvernance entreprises
• Droits de l’homme, justice et État de droit • Autonomisation des femmes et des filles
• Institutions et leadership • Violence et discrimination à l’encontre
des femmes et des filles
• Développement participatif et gouvernance
locale • Autonomisation des jeunes et des enfants
• Maintien et préservation de la paix et de la • La place de l’Afrique dans les affaires
sécurité mondiales.
• Structure institutionnelle pour les • Partenariat
instruments de l’UA sur la paix et la • Marché des capitaux africain
sécurité • Système fiscal et recettes du secteur
public
• Aide au développement
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CAF

• L’un des projets phares de l’Agenda 2063 du cadre de
développement de l’Afrique est l’Accord de libre-échange
continental africain (ZLECAf)
• La ZLECAf, signée en 2018 par la majorité des membres de
l’Union Africaine, vise à accélérer le commerce intra-africain et à
stimuler la position commerciale de l’Afrique sur le marché
mondial en renforçant la voix commune et l’espace politique de
l’Afrique dans les négociations commerciales mondiales.
• La ZLECAf créera la plus grande zone de libre-échange au monde
si l’on considère le nombre de pays participants. Le pacte relie 1,3
milliard de personnes dans 55 pays avec un produit intérieur brut
(PIB) combiné évalué à 3,4 trillions de dollars américains.
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• L’Agenda 2063 ne se limite donc pas aux aspirations de l’Afrique
pour l’avenir, il identifie également des programmes phares
susceptibles de stimuler la croissance économique et le
développement de l’Afrique en vue d’une transformation rapide du
continent.
• Pour que l’Afrique réalise l’aspiration de l’Agenda 2063 « Une
Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un
développement durable », le continent doit investir dans
l’agriculture moderne afin d’accroître la productivité et la
production et d’exploiter le vaste potentiel de l’économie bleue ou
océanique de l’Afrique.

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2. L’entrepreneuriat : Motivations de
l’agripreneuriat et création de richesse
• L’esprit d’entreprise est la capacité et la volonté de développer, d’organiser et de
gérer une entreprise commerciale, avec toutes ses incertitudes, afin de réaliser des
bénéfices.
– L’exemple le plus marquant de l’esprit d’entreprise est la création de
nouvelles entreprises.
– La vision entrepreneuriale se définit par la découverte et la prise de risque et
constitue un élément indispensable de la capacité d’une nation à réussir sur
un marché mondial en constante évolution et de plus en plus compétitif.
• L’entrepreneur est celui qui a la capacité et le désir de créer, d’administrer et de
réussir une entreprise en phase de démarrage, avec les risques que cela implique,
dans le but de générer du profit.
– Les entrepreneurs sont souvent considérés comme une source d’idées
nouvelles ou comme des innovateurs, et ils apportent de nouvelles idées sur
le marché en remplaçant les anciennes par de nouvelles inventions.
• L’entrepreneuriat en rapport avec la terre, la main-d’œuvre, les ressources
naturelles et le capital peut générer du profit.
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L’esprit d’entreprise
Caractéristiques d’un entrepreneur
L’esprit d’entreprise combine plusieurs compétences différentes qui doivent
être développées avec soin pour que l’idée d’entreprise soit couronnée de
succès. Par exemple, un entrepreneur doit être capable d’équilibrer sa
compréhension du fonctionnement d’une entreprise - y compris d’un point
de vue financier et opérationnel - et sa volonté d’innovation.
– Un entrepreneur prospère possède de nombreuses capacités et caractéristiques,
notamment :
• Curieux • comprend les principes • Caractère persévérant
• Flexible et polyvalent de base de la finance • Innovateur
• Persévérant • Est ambitieux et orienté • Mener de front
• Passionné vers les objectifs • A de l’éthique
• Désireux d’apprendre • Faire preuve d’initiative • Qualité de visionnaire
• Motivé (e) • Sait résoudre les et de leader
• Fait prevue de créativité problèmes • Ouverture d’esprit
• Apprécie la liberté et la • Passion
flexibilité • Capacité à prendre des
risques
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Importance de l’esprit d’entreprise :
• Création d’emplois :
– L’esprit d’entreprise génère des emplois.
• Innovation-
– L’esprit d’entreprise est le moteur de l’innovation. C’est le pôle d’innovation
qui fournit de nouveaux produits, marchés, technologies, garantit la qualité
des biens, etc. et augmente le niveau de vie des gens.
• Impact sur la société et le développement communautaire :
– Une société s’enrichit si la base d’emploi est importante et diversifiée.
• Augmentation du niveau de vie:
– L’esprit d’entreprise contribue à augmenter la consommation de divers biens
et services par un ménage pendant une période donnée, en augmentant les
revenus.
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• Soutien à la recherche et au développement :
– Les nouveaux produits et services doivent être étudiés et testés avant d’être lancés sur
le marché.
• Les entrepreneurs créent le changement :
– Les entrepreneurs rêvent grand - beaucoup d’entre eux visent à améliorer le monde
avec leurs produits, leurs idées ou leurs entreprises. Ils peuvent créer un nouveau
produit qui résout un problème épineux.
• Les entrepreneurs contribuent à la société :
– Ils gagnent plus d’argent et paient donc plus d’impôts, ce qui contribue à financer les
services sociaux.
• Les entrepreneurs contribuent au revenu national :
– L’entrepreneuriat génère de nouvelles richesses dans une économie. Les nouvelles
idées et les produits ou services améliorés des entrepreneurs permettent la croissance
de nouveaux marchés et de nouvelles richesses.

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L’agripreneuriat
• L’agripreneuriat est fondé sur l’agriculture et l’esprit d’entreprise
• Le terme « agripreneur » est défini comme un entrepreneur dont
l’activité principale est l’agriculture ou liée à l’agriculture.
• L’agripreneuriat est une nouvelle façon de transformer l’agriculture
en entreprise dans les pratiques commerciales actuelles.
– En agriculture, l’esprit d’entreprise est la création d’organisations
économiques innovantes dans un but de croissance ou de profit dans des
conditions de risque et d’incertitude.
• L’agripreneuriat est généralement durable et axé sur les personnes.
• L’esprit d’entreprise en agriculture est nécessaire pour stimuler sa
rentabilité et sa productivité.
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L’agripreneuriat
• L’agripreneuriat se définit comme la capacité et la volonté d’un individu à
identifier des opportunités d’affaires agricoles viables, à rassembler des
ressources, à créer et à gérer avec succès l’entreprise agricole qui en résulte.
• Les agripreneurs jouent le rôle de catalyseurs dans la transformation de
l’agriculture traditionnelle en un secteur moderne. Ils persuadent également les
jeunes ruraux de continuer à s’engager dans des activités agricoles au lieu de
migrer vers d’autres emplois. Cela se traduit par des résultats agricoles plus
productifs.
• Le programme de développement de l’agripreneuriat est nécessaire pour
promouvoir l’esprit d’entreprise dans le secteur
– L’agripreneuriat est défini comme le processus consistant à fournir aux
personnes les connaissances, les aptitudes et les compétences agricoles
nécessaires pour lancer et gérer avec succès une entreprise agricole.

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L’agripreneuriat
Obstacles à la réussite de l’entrepreneuriat/agripreneuriat
De nombreux défis sont susceptibles d’entraver la réussite du développement de
l’agripreneuriat. En voici quelques-uns :
• Le manque ou l’insuffisance de financement peut entraver le développement de
l’agripreneuriat.
• Des fonds insuffisants pour démarrer une entreprise agricole de leur choix.
• L’attitude des gens à l’égard de l’agriculture et de l’agro-industrie.
– De nombreuses personnes, en particulier les jeunes, ne voient pas ou ne
veulent pas choisir la profession d’agro-entrepreneur. De nombreux diplômés
ont quitté l’agriculture pour des emplois de bureau. Certains pensent à tort
que l’agriculture est réservée aux habitants des zones rurales.

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L’agripreneuriat
• L’absence ou la médiocrité des infrastructures agricoles peut entraver le bon
développement de l’agripreneuriat.
– Les infrastructures agricoles comprennent : les machines agricoles, les
installations de stockage, les semences améliorées et les produits
agrochimiques, les systèmes d’irrigation, l’énergie, le transport et les
infrastructures de commercialisation.
• L’absence de politiques et de lois agricoles peut entraver le développement de
l’agripreneuriat.
• Dans de nombreux pays, il n’existe pas de politiques et de lois liées à
l’agriculture qui encouragent les gens à s’impliquer dans l’agriculture et l’agro-
industrie.
• Le manque d’experts agricoles dotés de connaissances, d’aptitudes et de
compétences modernes en matière d’agripreneuriat peut entraver le
développement de l’agripreneuriat.
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3. Plannification d’entreprise
Processus de planification d’entreprise
• La planification d’entreprise est le processus par lequel les dirigeants d’une organisation
définissent la meilleure feuille de route pour la croissance et documentent leur plan de
réussite.
– On considère que le processus de planification d’entreprise se compose de deux
parties principales : l’articulation et le développement d’un modèle d’entreprise
viable, la gestion de la croissance et de l’expansion de l’entreprise.
• Le processus de planification d’entreprise comprend le diagnostic des forces et
faiblesses internes de l’entreprise, l’amélioration de son efficacité, l’élaboration
de la manière dont elle rivalisera avec les entreprises concurrentes à l’avenir, et la
fixation d’étapes pour les progrès afin qu’ils puissent être mesurés.

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Plannification d’entreprise
Processus de planification d’entreprise
• Le processus comprend la rédaction d’un nouveau plan
d’entreprise. Qu’est-ce qu’un plan d’entreprise ?
o Il s’agit d’un document écrit qui présente les grandes lignes et
les ressources nécessaires à la réussite de l’entreprise.
Que vous rédigiez votre plan à partir de rien, à partir d’un
modèle de plan d’affaires simple ou que vous travailliez avec
un consultant ou un rédacteur de plan d’affaires expérimenté,
la planification d’un plan d’affaires pour les start-ups, les
petites entreprises et les entreprises existantes est la même.

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Plannification d’entreprise
Le processus d’élaboration d’un plan d'affaires comprend les six étapes suivantes : Recherche stratégique, prévisions
financières, ébauche du plan, révision et relecture du plan et présentation du plan d’affaires.
1. Recherche : Le processus commence par une recherche détaillée sur le secteur d’activité, le marché cible, la
clientèle existante, les concurrents et les coûts de l’entreprise. Vous pouvez vous poser les questions suivantes :
Quels sont les objectifs de votre entreprise ? Quelle est la situation actuelle de votre entreprise ? Quelles sont les
tendances actuelles du secteur ? Que font vos concurrents ? Vous pouvez également effectuer une analyse SWOT
pour votre propre entreprise afin d'identifier vos forces, vos faiblesses, vos opportunités et vos risques potentiels, ce
qui vous aidera à développer vos stratégies pour mettre en évidence votre avantage concurrentiel. Les informations
recueillies au cours de ce processus doivent être consignées et organisées avec soin.
2. Élaboration de la stratégie : déterminez la meilleure stratégie pour votre entreprise. Vous pouvez choisir d’élaborer
de nouvelles stratégies ou d’affiner des stratégies existantes qui ont fait leurs preuves dans le secteur. Cette étape du
processus de planification peut inclure la formulation d’une vision pour l’avenir de l’entreprise, ce qui peut être fait
en menant des entretiens structurés avec les clients et en comprenant leurs motivations à acheter les biens et services
qui les intéressent. Approfondissez les décisions relatives à un plan de marketing approprié, aux processus
opérationnels permettant d’exécuter votre plan et aux ressources humaine.

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Planification d’entreprise
3. Prévisions financières : Toutes les activités de la stratégie ont un coût et génèrent des recettes. Faites le point sur la
situation financière en examinant si vous pouvez vous attendre à ce que les recettes couvrent tous les coûts et
laissent une marge de profit à long terme. Établissez les coûts de démarrage pour produire un tableau des flux de
trésorerie de la première année afin de connaître les liquidités dont vous aurez besoin pour financer vos premières
opérations. Un jeu complet d’états financiers fournit des détails sur les opérations et les performances de
l’entreprise, y compris ses dépenses et ses bénéfices par période comptable (trimestrielle ou annuelle). Les états
financiers donnent également un aperçu de la situation financière actuelle de l’entreprise, y compris de son actif et
de son passif.
4. Établir un projet de plan : Rédigez le texte de chaque composante du plan d’affaires. Grâce au travail de fond que
vous avez effectué, la rédaction proprement dite devrait être un processus relativement aisé. Utilisez un modèle de
plan d’affaires pour rationaliser la création de votre plan. Vous pouvez également demander l’aide d’un rédacteur
de plan d’affaires expérimenté qui pourra élaborer le plan à partir de ce point.

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5. Réviser et relire attentivement : Corriger soigneusement l’orthographe, la grammaire et la mise en forme, en
demandant l’aide d’autres personnes pour qu’elles fassent preuve d’une vigilance accrue. Relire l’ensemble du plan
pour repérer les idées ou les formulations qui pourraient prêter à confusion, être redondantes ou ne pas être
pertinentes par rapport aux points que vous soulevez dans le plan. Vous pouvez collaborer avec d’autres membres
de l’équipe de direction de votre entreprise qui connaissent bien les opérations ou le plan de marketing de
l’entreprise afin d'affiner le plan.
• Réussir la présentation du plan d’entreprise : le plan d’entreprise doit souligner succinctement les points clés décrits
ci-dessus et inclure des documents supplémentaires qui pourraient être utiles à des investisseurs potentiels, tels que
des informations financières, les CV des employés clés ou des échantillons de matériel de marketing. Il peut
également être utile de fournir un rapport sur les ventes ou les performances financières passées et sur les mesures
prises par l’entreprise pour retrouver une situation positive.

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Les étapes d’un processus de planification d’entreprise réussi
• Création d’idées : Les sources de nouvelles idées comprennent les études de marché et le développement, les
employés, les clients, les concurrents, les vendeurs et les détaillants. Ces sources peuvent fournir une mine
d’informations à analyser et à utiliser pour développer des étapes du plan d’entreprise, de nouvelles idées ou des
solutions à des problèmes existants. Les méthodes permettant de générer de nouvelles idées sont les suivantes: les
données obtenues par le biais d’enquêtes et de questionnaires, les études de marché, les discussions de groupe et les
activités de brainstorming, les recherches sur les médias sociaux, le Mind Mapping et l’ajout de valeur aux produits
et services existants.
• Analyse de l’environnement : Plusieurs facteurs influencent la réussite de tout processus de planification
d’entreprise. Une analyse des facteurs internes (facteurs qui existent au sein de l’entreprise, par exemple les matières
premières, la production/l’exploitation, les finances, le marché, les ressources humaines) et externes (par exemple
les concurrents, les clients, les fournisseurs, la démographie, les situations sociopolitiques ou les conditions
économiques) aide à comprendre les facteurs qui affectent directement ou indirectement l’entreprise.

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• L’analyse de faisabilité : L’analyse de faisabilité consiste à analyser les différentes alternatives permettant de mener à bien le processus
de planification de l’entreprise. Une analyse de faisabilité identifie les meilleurs et les pires scénarios possibles pour l’entreprise. Les
différentes variables incluses dans une analyse de faisabilité sont les suivantes : Analyse de marché, analyse technique/opérationnelle,
faisabilité financière.
• Préparation du rapport de projet : Ce rapport fait office de plan d’action décrivant les buts et les objectifs de l’entreprise. Les rapports
de projet permettent à l’idée d’entreprise de prendre forme et de devenir une entreprise productive avec une stratégie de planification
d'entreprise bien définie. Il permet de suivre l’évolution du processus de planification de l’entreprise et de le comparer au plan initial. Il
identifie également les risques ou les défis éventuels et permet de prendre des mesures correctives si nécessaire.
• Planifiez votre stratégie de marketing : Une stratégie de marketing et un plan de développement de l’entreprise bien planifiés aideront
l’entreprise à atteindre son public cible.
• Évaluation, contrôle et révision : Toutes les stratégies préparées pour une entreprise sont susceptibles d’être modifiées en raison de
facteurs internes et externes. Les activités essentielles d’évaluation, de contrôle et de révision consistent à mesurer les performances sur
la base de la stratégie actuelle et à prendre des mesures correctives pour renforcer ou améliorer l’objectif de l’entreprise.

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4. Gestion et culture financière

Gestion financière
• Il s’agit d’appliquer des principes de gestion efficaces à la structure financière de l’entreprise, en fournissant des données qui soutiennent la création
d’une vision à long terme, éclairent les décisions sur les domaines d’investissement et donnent des indications sur la manière de financer ces
investissements, la liquidité, la rentabilité, la trésorerie, etc.
– Une gestion financière rigoureuse constitue le fondement des piliers d’une bonne gouvernance fiscale.
– Grâce à une gestion financière efficace, tous les employés savent où va l’entreprise et ont une visibilité sur les progrès réalisés
• La maîtrise de la gestion financière est une compétence indispensable dans le monde actuel.
– Au-delà de la santé financière, elle renforce l’autonomie des individus, réduit le stress et favorise un sentiment de sécurité. Elle implique
l’établissement d’un budget, l’épargne, les investissements, la planification de la retraite, la gestion des dettes et des risques, ainsi que la
compréhension des produits et des concepts financiers. Vous pouvez améliorer vos connaissances financières par l’auto-apprentissage,
l’éducation formelle, la recherche de conseils professionnels et le réseautage avec vos pairs.
• Les objectifs de la gestion financière
– Maximiser les profits : Fournir des informations sur, par exemple, l’augmentation du coût des matières premières qui pourrait entraîner une
augmentation du coût des marchandises vendues.
– Suivre les liquidités et les flux de trésorerie : Veiller à ce que l’entreprise dispose de suffisamment d’argent pour faire face à ses obligations.
– Assurer la conformité avec les réglementations gouvernementales et sectorielles.
– Élaborer des scénarios financiers basés sur la situation actuelle de l’entreprise et des prévisions qui supposent un large éventail de résultats
basés sur les conditions possibles du marché.
– Gérer les relations avec les investisseurs et les conseils d’administration.

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Gestion financière
Importance de la gestion financière

• Élaborer des stratégies : identifier ce qui doit se passer sur le plan
financier pour que l’entreprise atteigne ses objectifs à court et à
long terme. Les dirigeants ont besoin d’informations sur les
performances actuelles pour planifier des scénarios, par exemple.
• Prise de décision : aider les chefs d’entreprise à décider de la
meilleure façon d’exécuter les plans en fournissant des rapports
financiers actualisés et des données pertinentes.
• Contrôle : Veiller à ce que chaque département contribue à la vision
et fonctionne dans le respect du budget et de la stratégie.
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Gestion financière
Champ d’application de la gestion financière
La gestion financière englobe quatre domaines principaux :
• La planification:
– Il s’agit de prévoir le montant dont l’entreprise aura besoin pour
maintenir un flux de trésorerie positif, allouer des fonds pour se
développer ou ajouter de nouveaux produits ou services et faire
face à des événements inattendus, et partager ces informations
avec les collègues de l’entreprise. La planification peut être
divisée en plusieurs catégories, notamment les dépenses
d’investissement et les dépenses indirectes et opérationnelles.
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Gestion financière
• La budgétisation :
– Il s’agit d’allouer les fonds disponibles pour faire face aux coûts, tels que les hypothèques ou les
loyers, les salaires, les matières premières, les frais de déplacement et de représentation des
employés et d’autres obligations. Une partie doit être mise de côté pour les urgences et pour
financer de nouvelles opportunités commerciales.
• Les entreprises disposent généralement d’un budget principal et peuvent avoir des sous-
documents distincts couvrant, par exemple, les flux de trésorerie et les opérations ; les
budgets peuvent être statiques ou flexibles.
• Procédures:
– Le directeur financier établit des procédures concernant la manière dont l’équipe financière
traitera et distribuera les données financières, telles que les factures, les paiements et les
rapports, avec sécurité et précision.
• Ces procédures écrites précisent également qui est chargé de prendre les décisions
financières au sein de l’entreprise et qui les approuve.

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Gestion financière
• Gérer et évaluer les risques : Les dirigeants des secteurs d’activité attendent de leurs
gestionnaires financiers qu’ils évaluent et mettent en place des contrôles compensatoires
pour une variété de risques, notamment :
– Le risque de marché : Il affecte les investissements de l’entreprise ainsi que, pour les
sociétés cotées en bourse, les rapports et la performance des actions.
• Il peut également refléter un risque financier propre au secteur, comme une
pandémie affectant les restaurants ou le passage du commerce de détail à un
modèle de vente directe au consommateur.
– Risque de crédit : Les effets, par exemple, des clients qui ne paient pas leurs factures à
temps et donc de l’entreprise qui ne dispose pas des fonds nécessaires pour faire face
à ses obligations, ce qui peut avoir un effet négatif sur la solvabilité et l’évaluation,
qui dicte la capacité d’emprunter à des taux favorables.

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Gestion financière
– Le risque de liquidité : Les équipes financières doivent suivre les flux
de trésorerie actuels, estimer les besoins de trésorerie futurs et être
prêtes à libérer le fonds de roulement en cas de besoin.
– Risque opérationnel : Il s’agit d’une catégorie fourre-tout, nouvelle
pour certaines équipes financières.
• It Il peut s’agir, par exemple, du risque de cyberattaque et de
l’opportunité de souscrire une assurance contre la cybersécurité,
des plans de reprise après sinistre et de continuité des activités mis
en place et des pratiques de gestion de crise déclenchées si un
cadre supérieur est accusé de fraude ou de mauvaise conduite.

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Culture financière
• La culture financière est la capacité de comprendre et d’utiliser
efficacement diverses compétences financières, y compris la gestion des
finances personnelles, d’établissement d’un budget et l’investissement.
• Il s’agit également de comprendre certains principes et concepts
financiers, tels que la valeur temporelle de l’argent, les intérêts composés,
la gestion des dettes et la planification financière.
– Lorsque vous avez acquis une culture financière, vous avez établi les
bases d’une relation avec l’argent, et c’est un parcours d’apprentissage
qui dure toute la vie.
o Plus tôt vous commencerez, mieux vous vous porterez, car
l’éducation est la clé du succès en matière d’argent.
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Culture financière
Les éléments clés de la culture financière
1) Budgétisation et gestion des dépenses : Pour établir un budget efficace, il faut comprendre
clairement vos entrées et sorties financières, fixer des objectifs réalistes et surveiller vos
habitudes de dépenses.
2) Épargne et investissement : Épargner consiste à mettre de côté une partie de vos revenus
pour une utilisation future, tandis qu’investir consiste à placer l’argent épargné dans des
actifs ou des entreprises susceptibles de produire des rendements. Alors que l’épargne
constitue un coussin de sécurité, l’investissement permet de faire fructifier l’argent.
3) Gestion des dettes : se familiariser avec les termes des dettes et élaborer une stratégie pour
les rembourser efficacement. Il s’agit également de faire la différence entre les bonnes
dettes (investissement dans votre avenir) et les mauvaises (telles que les factures de carte
de crédit pour le dernier iPhone, un bien de luxe).

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Culture financière
Les éléments clés de la culture financière
4) Planification de la retraite : Un plan de retraite complet tient compte de votre espérance de vie,
du style de vie que vous souhaitez avoir à la retraite et des coûts potentiels des soins de santé.
5) Assurance et gestion des risques : Différents produits, tels que l’assurance maladie, l’assurance
vie, l’assurance automobile et l’assurance des biens, offrent une protection contre divers
risques. Assurez-vous d’une couverture adéquate en fonction de votre situation. D’autres
stratégies de gestion des risques comprennent la création d’un fonds d’urgence.
6) Comprendre les produits et concepts financiers : Renforcez votre connaissance des différents
produits financiers, des simples comptes d’épargne aux produits dérivés complexes. Vous devez
également vous familiariser avec les concepts de base, tels que les intérêts composés, l’inflation
et la fiscalité. Ces connaissances vous permettront de naviguer dans le paysage financier et de
prendre des décisions éclairées en fonction de vos objectifs et de votre tolérance au risque.

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Culture financière
Stratégies pour une meilleure culture financière
• Auto-apprentissage et ressources en ligne : De nombreuses plateformes, sites web et applications en ligne proposent
des cours, des articles, des tutoriels et des outils liés à l’éducation financière.
• Accès à des programmes formels d’éducation et de sensibilisation : La base de l’éducation financière commence
souvent par une éducation structurée. Les écoles, les collèges et les universités proposent des cours de base sur la
gestion de l’argent, l’économie et les finances personnelles. Au-delà de l’éducation formelle, les gouvernements ou
les institutions financières lancent des programmes de sensibilisation ciblant des groupes démographiques
spécifiques, tels que les familles à faibles revenus ou les personnes âgées.
• Rechercher des conseils professionnels : Les conseillers financiers, les planificateurs et les conseillers apportent leur
expertise et leur expérience. Ils peuvent offrir des conseils personnalisés en tenant compte de votre situation
financière, de vos objectifs et de votre tolérance au risque.
• Travailler en réseau et apprendre de ses pairs : Les expériences partagées ont une valeur immense. Le réseautage
avec des pairs, que ce soit de manière informelle ou dans le cadre de groupes structurés, peut offrir de nouvelles
perspectives en matière de gestion financière. Le fait d’entendre parler des succès et des défis financiers des autres
peut apporter des idées et des leçons pratiques. En outre, les discussions entre pairs peuvent vous faire découvrir de
nouveaux outils, produits ou stratégies financiers que vous ignorez peut-être. Dans un monde où les tendances et les
produits financiers évoluent rapidement, le fait de rester en contact avec un réseau peut vous permettre de rester
informé et à jour.
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Culture financière
Trois types de gestion financière
• Budgétisation du capital:
– Il s’agit d’identifier ce qui est nécessaire sur le plan financier pour que
l’entreprise atteigne ses objectifs à court et à long terme. Où les fonds de
capital doivent-ils être dépensés pour soutenir la croissance ?
• Structure du capital
– Déterminer comment payer les opérations ou la croissance. Si les taux
d’intérêt sont bas, s’endetter peut être la meilleure solution. Une entreprise
peut également rechercher un financement auprès d’une société de capital-
investissement, envisager de vendre des actifs tels que des biens immobiliers
ou, le cas échéant, vendre des actions.
• Gestion du fonds de roulement
– S’assurer qu’il y a suffisamment de liquidités pour les opérations
quotidiennes, comme le paiement des employés et l’achat de matières
premières pour la production.
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5. Faciliter l’accès au financement

• L’accès au financement est la capacité des individus ou des entreprises à obtenir
des services financiers, notamment des services de crédit, de dépôt, de paiement,
d’assurance et d’autres services de gestion des risques.
– Un accès limité au financement reste un obstacle majeur pour de nombreux
entrepreneurs en herbe, en particulier dans les pays en développement.
Comme le confirment des études récentes, le déficit global de financement
des micro, petites et moyennes entreprises reste énorme. Tous les
entrepreneurs ont besoin d’une variété de services financiers, y compris des
facilités pour effectuer des dépôts et des paiements ainsi que pour accéder au
crédit, aux fonds propres et aux garanties.

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L’accès au financement
• Malgré l’expansion rapide des services financiers, une proportion
importante de particuliers et de petites entreprises reste mal
desservie sur le plan financier. Ce groupe comprend les femmes, les
petites et moyennes entreprises (PME) et les jeunes.
• Il existe un moyen de « démocratiser l’accès aux services
financiers », que le concept d’inclusion financière résume le mieux.
– Selon la Banque mondiale, l’inclusion financière signifie « que
les individus et les entreprises ont accès à des produits et
services financiers utiles et abordables qui répondent à leurs
besoins - transactions, paiements, épargne, crédit et assurance -
et qui sont fournis de manière responsable et durable ».
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Les défis du financement agricole
Dans le système financier mondial actuel, un certain nombre de facteurs entravent le
développement de services financiers fiables dans les zones rurales dans le but de
promouvoir l’agro-industrie.
a)Tout d’abord, les coûts de transaction dans les zones rurales sont plus élevés que
dans les zones urbaines en raison d’une population plus dispersée et d’infrastructures
insuffisantes
b)Deuxièmement, et surtout, les facteurs de risque inhérents à l’agriculture
empêchent souvent les institutions financières de faire des prêts.
o Il s’agit notamment des risques de production liés aux aléas naturels (tels que
les sécheresses, les inondations et les parasites), de la faible capacité des
agriculteurs à fournir des garanties (soit parce que l’agriculteur n’a pas de
titre de propriété à offrir comme garantie de prêt, soit parce que la valeur de
la terre est trop faible) et de la volatilité des prix.
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Les défis du financement agricole
c) Troisièmement, le secteur financier n’est peut-être pas assez modernisé dans certains
pays en développement.
o Bien que des services financiers soient disponibles, ils peuvent ne pas être adaptés à
tous les types d’activités agricoles, selon leurs besoins en ce qui concerne le
calendrier des décaissements, les montants et les risques, entre autres.
o Par exemple, dans l’agriculture saisonnière, le financement est nécessaire à
certaines étapes du processus de production. Dans le même temps, l’offre de
produits financiers peut n’être accessible qu’à des exploitations agricoles de
grande envergure ayant de solides antécédents, et peut donc ne pas répondre aux
besoins spécifiques du client.
d) Enfin, l’absence de registres et de statistiques dans le secteur agricole dans les pays en
développement rend l’évaluation de l’adéquation du crédit difficile pour les prestataires de
services financiers.
o Cela modifie les conditions d’accès aux produits financiers et réduit les possibilités
d’investissements rentables.

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Qui a besoin de financement dans le secteur agricole ?
• L’agriculture englobe un large éventail d’activités allant de l’exploitation agricole à petite
échelle aux projets d’infrastructure en passant par la recherche et le développement.
• Les opérateurs ruraux comprennent non seulement les agriculteurs, mais aussi d’autres
acteurs, tels que les fournisseurs d’intrants, les transformateurs, les négociants et les
exportateurs. Tous ont besoin de financement pour acheminer les denrées alimentaires de
la ferme au consommateur.
• En ce qui concerne le financement de l’agriculture, le marché le regroupe en quatre
groupes ou approches pour répondre aux besoins des secteurs:
– (1) les besoins des agriculteurs et des entrepreneurs,
– (2) les transactions entre les acteurs de la chaîne de valeur,
– (3) les besoins en infrastructures, et
– (4) la production de connaissances pour soutenir le secteur.

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Instruments financiers du secteur rural
Les instruments financiers suivants sont disponibles :
1. L’épargne.
– Le financement peut provenir des acteurs eux-mêmes. Dans de nombreux pays, il
prend la forme d’une épargne communautaire et de mécanismes de financement de
groupes non formalisés. Par exemple, la tontine (Cameroun, Sénégal, etc.) ou les
groupes susu (Ghana) utilisent un système rotatif d’épargne et de crédit de petits
montants organisé par de petits groupes de personnes.
2. Micro-finance ou finance inclusive
3. Finance traditionnelle.
– Les prêts, le crédit-bail et le financement participatif (vente d’une partie de ce que
vous possédez pour lever des fonds), qui peuvent provenir de banques commerciales,
de banques de développement agricole, d’organisations non gouvernementales
(ONG), de coopératives ou d’investisseurs, dans le cas du financement participatif.
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Les instruments financiers …
4. Le crédit-bail et l’affacturage.
– Le crédit-bail est utilisé pour financer des machines, des automobiles et des
équipements dans l’agriculture.
– Il s’agit d’une option alternative pour les emprunteurs dont les garanties et les
antécédents de crédit sont limités, afin de pouvoir louer des machines, des
équipements et d’autres actifs liés à la production.
5. L’assurance basée sur les conditions météorologiques.
– L’assurance basée sur les conditions météorologiques réagit à des
paramètres objectifs tels que les précipitations ou les températures.
– Les agriculteurs qui peuvent obtenir une assurance basée sur les conditions
météorologiques ont également un meilleur accès à d’autres formes de
financement. African Institute for Economic Development and Planning
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6. Les systèmes de garantie de crédit : Cet instrument améliore
également les chances d’accès au financement. Ils fournissent des
garanties aux groupes qui n’ont pas accès au crédit en couvrant une
partie du risque de défaillance du prêt. En cas de défaillance, le prêteur
récupère la valeur de la garantie.

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7. Financement des chaînes de valeur
– Le financement des chaînes de valeur agricoles peut être plus indirect et se
développe dans le cadre des relations interconnectées entre les fournisseurs,
les acheteurs, les producteurs et les banques.
• Le financement se concentre sur la transaction commerciale entre deux ou plusieurs
participants de la chaîne, plutôt que sur le financement direct de l’agriculteur ou de
l’entrepreneur.
– Ces transactions sont financées pour réduire les coûts et les risques, accroître
l’efficacité et améliorer le profil de crédit des acteurs de la chaîne en réduisant les
risques de prêt.

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Les instruments financiers…
Il existe deux grands types de financement de la chaîne de valeur :
1. Le financement interne de la chaîne de valeur.
– Il s’effectue entre les participants de la chaîne de valeur sur la base de leurs
relations, par exemple lorsqu’une entreprise d’engrais fournit des engrais et
que l’agriculteur ne paie l’entreprise qu’après avoir vendu sa récolte. Cette
approche comprend le financement des produits, les crédits commerciaux, les
crédits des fournisseurs d’intrants, les crédits des sociétés de
commercialisation et les crédits des entreprises chefs de file.

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Les instruments financiers…
– Crédits commerciaux : le commerçant paie les marchandises à l’avance à l’agriculteur,
qui accepte de les rembourser au moment de la récolte ou à un autre moment convenu.
– Crédits aux fournisseurs d’intrants : le producteur reçoit des intrants du fournisseur et
les rembourse après la récolte ou à un autre moment convenu.
– Crédit d’une société de commercialisation : une société de commercialisation, un
transformateur ou un autre acheteur en amont finance l’agriculteur ou le négociant
local en espèces ou en nature. L’acheteur bloque alors le prix de ses achats.
L’agriculteur ou le commerçant a accès au crédit, aux approvisionnements et à des
ventes sécurisées.
– Crédit à une entreprise leader : une grande entreprise finance ses clients, par exemple,
pour augmenter leur production.

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2. Financement externe de la chaîne de valeur.
– Ce financement provient de l’extérieur de la chaîne de valeur - par exemple, une banque de
microcrédit couvrira les coûts d’achat de l’engrais pour l’agriculteur. Il s’agit d’une série
d’instruments différents, tels que le financement des créances :
– Financement de créances commerciales : une institution financière achète des créances
commerciales ou des commandes confirmées à une entreprise pour avancer son fonds de
roulement.
– L’affacturage : une institution financière (factor) achète les factures d’une entreprise en
escomptant les commissions et les frais, avançant ainsi la plupart des paiements à la personne ou
à l’entreprise.
– Forfaitage : utilisé pour l’exportation de marchandises, une institution financière (forfaiter)
achète le montant que les importateurs doivent à l’exportateur en instruments librement
négociables, en escomptant les commissions et les frais et en payant en espèces.
– L’importateur est obligé de payer sa dette au forfaitaire.

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Les différents types de relations et de liens financiers à

l’intérieur et à l’extérieur de la chaîne de valeur.

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6. Analyse de marché et développement de

la chaîne de valeur en agriculture
Analyse de marché
• Il s’agit d’une évaluation approfondie d’un marché au sein d’un secteur
spécifique. S’il est question d’agro-industrie, il est question du secteur
agricole.
• Les analyses de marché présentent de nombreux avantages, tels que la
réduction des risques commerciaux et une meilleure information des
décisions prises par les entrepreneurs.
• Dans une analyse de marché, vous étudierez la dynamique de votre marché, comme le
volume et la valeur, les segments de clientèle potentiels, les habitudes d’achat, la
concurrence et d’autres facteurs importants.

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Analyse de marché et développement de la

chaîne de valeur en agriculture
Analyse de marché
• Une analyse de marché doit poser les questions suivantes et y répondre :
– Que comprend une analyse de marché ?
– Qui sont mes clients potentiels?
– Quelles sont les habitudes d’achat de mes clients?
– Quelle est la taille de mon marché cible?
– Combien les clients sont-ils prêts à payer pour mon produit?
– Qui sont mes principaux concurrents?
– Quelles sont les forces et les faiblesses de mes concurrents?
• Une analyse de marché détaillée fait généralement partie d’un plan d’entreprise,
car elle permet de mieux comprendre le public cible et la concurrence.
L’entrepreneur pourra ainsi élaborer une stratégie de marketing plus ciblée.

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Analyse de marché
Les principaux avantages d’une analyse de marché:
• La réduction des risques:
– La connaissance de votre marché peut réduire les risques de votre entreprise, car vous comprendrez les
principales tendances du marché, les principaux acteurs de votre secteur d’activité et ce qu’il faut pour réussir,
autant d’éléments qui éclaireront vos décisions commerciales.
• Pour mieux protéger votre entreprise, vous pouvez également effectuer une analyse SWOT, qui identifie
les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de votre entreprise.
• Produits ou services ciblés:
– Vous êtes en bien meilleure position pour servir vos clients lorsque vous savez exactement ce qu’ils attendent
de vous.
• Lorsque vous savez qui sont vos clients, vous pouvez utiliser cette information pour adapter l’offre de
votre entreprise aux besoins de vos clients.
• Tendances émergentes:
– Rester en tête dans le monde des affaires consiste souvent à être le premier à repérer une nouvelle opportunité
ou une nouvelle tendance, et l’utilisation d’une analyse marketing pour rester au fait des tendances du secteur
est un excellent moyen de se positionner pour tirer parti de ces informations.

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Analyse de marché
Autres avantages majeurs d’une analyse de marché:
• Prévisions de recettes:
– Une prévision de marché est un élément clé de la plupart des analyses de marketing,
car elle projette les chiffres, les caractéristiques et les tendances futurs de votre
marché cible. Elle vous donne une idée des bénéfices que vous pouvez escompter, ce
qui vous permet d’adapter votre plan d’entreprise et votre budget en conséquence.
• Points de référence pour l’évaluation:
– Une analyse de marché fournit des points de référence ou des indicateurs clés de
performance (ICP) par rapport auxquels vous pouvez juger votre entreprise et sa
performance par rapport à d’autres entreprises de votre secteur.
• Optimisation du marketing :
– Une étude régulière peut contribuer à vos efforts de marketing en cours et vous
montrer quels aspects de votre marketing ont besoin d’être améliorés et lesquels sont
performants par rapport aux autres entreprises de votre secteur d’activité.
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Analyse de marché et développement de la chaîne de valeur en

agriculture
Analyse de marché
L’analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités et menaces) et l’analyse PESTEL (facteurs
politiques, économiques, sociaux, technologiques, environnementaux et juridiques) sont deux
outils utiles pour analyser l’environnement du marché et la manière dont il influe sur vos
opportunités et vos défis.
• L’analyse SWOT
– Une analyse SWOT vous permet d’identifier les facteurs internes et externes qui
influencent les performances de votre entreprise agroalimentaire. Les forces et les
faiblesses sont des facteurs internes que vous pouvez contrôler ou améliorer, tels que
vos ressources, vos compétences, vos produits ou vos processus. Les opportunités et
les menaces sont des facteurs externes que vous ne pouvez pas contrôler mais
auxquels vous pouvez répondre, tels que les tendances du marché, les besoins des
clients, les concurrents ou les réglementations. Pour réaliser une analyse SWOT, vous
devez énumérer et évaluer ces facteurs pour votre entreprise agroalimentaire et les
comparer à vos objectifs et à votre vision.
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agriculture
Analyse de marché
L’analyse PESTEL
• Une analyse PESTEL vous aide à examiner les facteurs macro-environnementaux qui affectent votre
agro-industrie et ses parties prenantes.
– Les facteurs politiques comprennent les politiques, les lois et les réglementations qui régissent
votre secteur et votre commerce.
– Les facteurs économiques comprennent les conditions du marché, la demande, l’offre, les prix et
les niveaux de revenus qui affectent votre rentabilité et votre croissance.
– Les facteurs sociaux comprennent les valeurs, les croyances, les préférences et les
comportements de vos clients et de la société.
– Les facteurs technologiques comprennent les innovations, les développements et les
perturbations qui ont un impact sur votre production et votre distribution.
– Les facteurs environnementaux comprennent les ressources naturelles, le climat et les questions
de durabilité qui affectent vos activités et votre réputation.
– Les facteurs juridiques comprennent les obligations légales, les risques et les opportunités
auxquels vous êtes confronté dans votre secteur d’activité et dans votre région.
• Pour réaliser une analyse PESTEL, vous devez rechercher et analyser ces facteurs pour
votre agro-industrie et identifier leurs implications et opportunités.

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agriculture
Analyse de marché: SWOT et PESTEL
• Une fois que vous avez terminé vos analyses SWOT et PESTEL, vous pouvez les
utiliser pour éclairer votre stratégie agroalimentaire et votre prise de décision.
• Vous pouvez utiliser votre analyse SWOT pour tirer parti de vos forces,
surmonter vos faiblesses, exploiter vos opportunités et atténuer vos menaces.
• Vous pouvez utiliser votre analyse PESTEL pour anticiper et vous adapter aux
changements et aux défis de votre macro-environnement et pour aligner votre
agro-industrie sur les attentes et les besoins de vos parties prenantes.
• Vous pouvez également combiner vos analyses SWOT et PESTEL pour identifier
la meilleure adéquation entre vos capacités internes et les conditions externes et
créer un avantage concurrentiel pour votre agro-industrie.

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agriculture
Développement des chaînes de valeur agricoles
• Une « chaîne de valeur » en agriculture identifie l’ensemble des acteurs et
des activités qui amènent un produit agricole de base de la production sur
le terrain à la consommation finale, où à chaque étape une valeur est
ajoutée au produit.
• Une chaîne de valeur peut être un lien vertical ou un réseau entre diverses
organisations commerciales indépendantes et peut impliquer la
transformation, l’emballage, le stockage, le transport et la distribution.
• Les chaînes de valeur agricoles traditionnelles sont généralement régies
par des transactions au comptant impliquant un grand nombre de petits
détaillants et producteurs.

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agriculture
• Les chaînes de valeur modernes se caractérisent par une coordination verticale,
une consolidation de la base d’approvisionnement, une transformation agro-
industrielle et l’utilisation de normes tout au long de la chaîne.
• Les chaînes de valeur comprennent un large éventail d’activités, et une chaîne de
valeur agricole peut inclure : le développement et la diffusion de matériel
génétique végétal et animal, la fourniture d’intrants, l’organisation des
agriculteurs, la production agricole, la manipulation post-récolte, la
transformation, la fourniture de technologies de production et de manipulation,
les critères et installations de classement, les technologies de refroidissement et
d’emballage, la transformation locale post-récolte, la transformation industrielle,
le stockage, le transport, le financement, et le retour d’information des marchés.

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agriculture
• La chaîne de valeur englobe les flux de produits, de connaissances et
d’informations, les finances, les paiements et le capital social nécessaire à
l’organisation des producteurs et des communautés.
– Bien que les termes « chaîne de valeur » et « chaîne d’approvisionnement »
soient souvent utilisés de manière interchangeable, les chaînes de valeur
diffèrent des chaînes d’approvisionnement, qui se réfèrent à la logistique : le
transport, le stockage et les étapes procédurales pour acheminer un produit de
son site de production jusqu’au consommateur.
• Dans une chaîne de valeur, les transformateurs et les agents de commercialisation
peuvent fournir aux producteurs des financements, des intrants et une formation
aux technologies de production.

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agriculture
• L’information est particulièrement importante pour tous les acteurs de la
chaîne de valeur et circule dans les deux sens : les marchés informent les
producteurs des besoins en termes de prix, de quantité et de qualité, de la
manipulation des produits et des options technologiques, tandis que les
producteurs informent les transformateurs et les marchés des quantités
produites, des lieux, du calendrier et des problèmes de production.
– Les chaînes de valeur fonctionnent mieux lorsque leurs acteurs coopèrent pour
produire des produits de meilleure qualité et générer plus de revenus pour tous les
participants tout au long de la chaîne, contrairement aux chaînes de valeur les plus
simples, dans lesquelles les producteurs et les acheteurs n’échangent que des
informations sur les prix, souvent dans un esprit de confrontation.

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agriculture
• Dans les chaînes de valeur,
– Le producteur est lié à l’agrégateur, qui est lié au transformateur, qui est lié au
distributeur, qui vend au consommateur final.
– La valeur ajoutée correspond à la différence entre le coût non salarial de la production
de denrées alimentaires et la volonté des consommateurs de payer ces denrées,
corrigée des externalités.
• Cela signifie que la valeur ajoutée est mieux comprise si l’on examine la manière
dont elle est captée par les différentes parties prenantes - sous forme de bénéfices,
de salaires, d’impôts, de surplus des consommateurs et d’externalités.
– Les externalités peuvent être positives ou négatives.
• Par exemple, une entreprise de transformation alimentaire peut polluer une
rivière, ce qui affecte les revenus des pêcheurs, ou construire une route vers son
usine, ce qui profite aux communautés rurales vivant à proximité.

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agriculture
Inégalités de genre dans les chaînes de valeur agricoles modernes
• Dans les chaînes de valeur modernes, les hommes sont concentrés dans l’agriculture contractuelle, plus
rémunératrice et au statut plus élevé, car ils contrôlent généralement les terres et la main-d’œuvre du
ménage, tandis que les femmes sont principalement salariées dans les agro-industries.
• Les femmes sont généralement cantonnées à certains maillons de la chaîne (par exemple, la
transformation et l’emballage) qui requièrent une main-d’œuvre relativement peu qualifiée, ce qui
reflète les stéréotypes culturels sur les rôles et les capacités des hommes et des femmes.
– Cette ségrégation fondée sur le sexe est souvent utilisée pour légitimer le paiement de salaires
inférieurs aux femmes.
• La ségrégation et la nature occasionnelle ou temporaire des contrats limitent les possibilités pour les
femmes d’acquérir de nouvelles compétences techniques et entrepreneuriales, augmentant le risque de
licenciement si leurs emplois sont automatisés ou si les hommes sont favorisés dans la formation
technique.
• Les lois et règlements contre la discrimination fondée sur le sexe et le harcèlement sexuel sont souvent
inadéquats ou ne sont pas appliqués de manière efficace.
• Les travailleuses, en particulier dans le secteur informel, n’appartiennent souvent pas à des syndicats et
n’ont donc guère la possibilité de défendre leurs droits en matière de travail.

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7. Investir dans les entreprises agricoles et

les activités à valeur ajoutée
• L’investissement dans l’agriculture, bien que risqué, peut être lucratif.
• Les investisseurs dans l’agriculture peuvent être classés comme publics ou privés,
étrangers ou nationaux.
– La majorité des investisseurs privés nationaux sont des agriculteurs et ils constituent
de loin la principale source d’investissement en agriculture dans les pays à revenu
faible ou intermédiaire.
– Les investisseurs publics nationaux, principalement les gouvernements nationaux,
sont la deuxième source d’investissement dans l’agriculture, suivis de loin par les
investisseurs publics étrangers, tels que les partenaires de développement, et par les
investisseurs privés étrangers, tels que les entreprises.
• Ces investisseurs - publics et privés, nationaux et étrangers - investissent dans des
domaines différents et pour des raisons différentes.

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Investir dans les entreprises agricoles et

• L’investissement public dans l’agriculture par les gouvernements et les
partenaires au développement se justifie par trois avantages interdépendants pour
la société qui peuvent découler de l’amélioration de la productivité agricole : (i)
la croissance économique et la réduction de la pauvreté, (ii) la sécurité
alimentaire et nutritionnelle, et (iii) la durabilité environnementale.
• Pour les gouvernements et les donateurs, investir en agriculture signifie allouer
des ressources publiques limitées à des activités qui augmentent la productivité
du secteur.
• La recherche agricole et les infrastructures de marché comptent parmi les
principaux types d’investissements publics en agriculture.

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POINTS ESSENTIELS À PRENDRE EN COMPTE POUR CHOISIR LES ENTREPRISES QUI CONVIENNENT À
VOTRE PETITE EXPLOITATION
Le tableau « considérations » montre les dépenses associées à la création et à la gestion de diverses entreprises, ainsi que les
risques et les revenus potentiels de chacune d’entre elles. Ces informations devraient aider les agriculteurs à identifier les
points clés à prendre en compte lors de l’évaluation initiale d’une entreprise alternative.
Agricultural Policy Analysis in 71

Africa [www.unidep.org]
Investir dans les entreprises agricoles et

• L’investissement public dans l’agriculture par les gouvernements et les
partenaires au développement se justifie par trois avantages interdépendants pour
la société qui peuvent découler de l’amélioration de la productivité agricole :
(i) la croissance économique et la réduction de la pauvreté,
(ii) la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et
(iii) la durabilité environnementale.
Pour les gouvernements et les donateurs, investir dans l’agriculture signifie allouer
des ressources publiques limitées à des activités qui augmentent la productivité du
secteur. La recherche agricole et les infrastructures de marché comptent parmi les
principaux types d’investissements publics dans l’agriculture.

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Cas pratique
• Rédigez un essai, en 500 mots maximum,

sur une entreprise agricole lucrative, en
identifiant clairement la stratégie et
les méthodes que vous utiliserez pour
développer l’entreprise !
African Institute for Economic Development and Planning End73

Institut Africain de Développement Economique et de Planification
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WAYIA 2023 - Module 1 French

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Autonomisation des femmes et des jeunes dans

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4. Gestion et culture financière

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Importance de la gestion financière

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5. Faciliter l’accès au financement

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Les différents types de relations et de liens financiers à

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6. Analyse de marché et développement de

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Analyse de marché et développement de la

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