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Les espaces productifs agricoles et agroalimentaires dans le monde

La ……………………. des espaces selon leurs avantages comparatifs à l’échelle du


monde permet d’améliorer leur ……………………..

L’agriculture se structure en grandes régions ……………………. et …………………….


(« greniers du monde »). La Nouvelle division internationale du travail (NDIT) favorise la
spécialisation des ………………………………………. (extraction de matières premières,
industrie manufacturière, hautes technologies…).
La ……………………………… de l’économie répond à une demande croissante de
services. Elle recompose les espaces productifs autour d’activités de services, notamment les
services ……………………., les services à la personne et le ……………………..

Un fonctionnement en réseaux des acteurs et des entreprises optimise les


……………………. des espaces productifs. Ils forment alors des systèmes productifs,
appelés clusters lorsqu’ils sont tournés vers l’……………………..

La métropolisation répond à l’…………………….. du rôle des services dans les systèmes


productifs. Les métropoles concentrent les fonctions de ………………………. économique
(bourses, banques, sièges sociaux d’entreprises…), ………………………. (ministères,
organisations internationales…) et …………………………. (musée, monuments…). Elles
pilotent les activités productives à l’échelle mondiale.

La Littoralisation se traduit par une ……………………. des hommes et des activités sur
les …………………….. Ces derniers ont une place prépondérante en raison de la
………………………. de l’économie : les complexes industrialo-portuaires (comme ceux de
Singapour ou de TangerMed) deviennent les localisations privilégiées des industries qui
recherchent une bonne ………………………. avec le reste du monde. Ils sont de plus en plus
urbanisés. Les littoraux sont aussi la première ………………………. ………………………
(tourisme balnéaire).

A l’échelle mondiale, la concurrence est liée aux coûts des ………………………………..


et ……………………………….. Les industries manufacturières se localisent dans les pays à
………………….. de main-d’œuvre (pays en développement, pays émergents : Chine…). Les
industries lourdes se localisent soit à proximité des sites d’extraction de ……………………

……………………………… (industrie « sur la mine »), soit près ………………………….


où elles transitent (industrie « sur l’eau »).
A l’échelle régionale, la concurrence est liée à l’…………………………….. des espaces.

Les métropoles attirent LES FONCTIONS TERTIAIRES SUPÉRIEURES (sièges sociaux,


finance…). Elles se font concurrence entre elles. Les littoraux ensoleillés offrent un cadre
attractif pour les entreprises à haute valeur ajoutée (Sun Belt aux Etats-Unis par exemple).
Des synergies se créent alors dans des clusters entre les entreprises d’un même secteur
d’activité. D’autres espaces sont en retrait face à la concurrence des espaces agricoles
productivistes, comme les espaces agricoles extensifs.
3. Le Brésil, leader de l’éthanol de canne

« L’industrie de la canne semble être bénéfique au secteur de l’emploi au Brésil. Mettre en


œuvre une économie de la canne à sucre intéresse de nombreux pays du Sud, dont les pays
africains. De plus, le Brésil insiste sur le fait que l’économie de l’éthanol nécessite une main-
d’œuvre peu qualifiée, ce qui correspond à la situation de nombreux pays en développement.
De fait, la culture de l’éthanol de canne apparaît attractive pour de nombreux pays du Sud et
illustre son potentiel de développement.

Si la production de biocarburants se développe en


Afrique, encouragée par le Brésil, elle pose
d’importants problèmes. La canne nécessite de très
grandes parcelles alors qu’en Afrique, beaucoup de
paysans exploitent de petites surfaces. Le problème de
la mécanisation est ici aussi central. » Anne-Sophie Alsif, «
L’éthanol de canne au Brésil et dans le monde ». Outre-Terre, n°42,
janvier 2015.
4. Le Brésil dans l’exportation de produits agricoles

5. L’entreprise sucrière Tereos

Lire et comprendre les documents

1. Quels sont les différents espaces productifs agricoles et leurs productions ? où sont-ils
localisés au Brésil ?

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2. Quelle est la place du Brésil dans la production de jus d’orange ? Qui sont les acteurs de
cette production ?

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3. A quoi sert la canne à sucre ? Quel est l’acteur majeur de ce système productif ? Comment
peut-on le qualifier ?

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4. Pourquoi le système productif agricole de l’éthanol brésilien est-il difficile à transposer en
Afrique ?

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Analyser à différentes échelles

Remplissez le tableau suivant en relevant les conséquences spatiales de la mondialisation de


l’agriculture brésilienne à toutes les échelles.
La …………………………… se traduits par des échanges croissants de marchandises.
Les ……….. relient les pays producteurs de ………………………………………
(hydrocarbures, minerais, matières première agricoles…) aux pays
………………………………. qui les transforment. Ils relient aussi les pays manufacturiers
aux pays développés, qui importent une grande partie des biens qu’ils consomment ainsi que
des produits semi-finis destinés à leurs propres industries. Les flux de produits manufacturés
représentent ……… des flux de marchandises.

Des …………………………………. relient également les pays entre eux. Il s’agit de flux
………………………. comme les IDE (investissements directs à l’étranger) qui transitent
pour l’essentiel entre les pays développés (Etats-Unis, premier pays d’accueil). Les pays
……………………… sont de plus en plus récepteurs et émetteurs d’IDE à destination des
pays ……………………………….. (par exemple, la Chine, deuxième région d’accueil,
investit en Afrique). Ces flux immatériels comprennent aussi les flux ………………………
et ……………………………. essentiels au fonctionnement de l’économie mondiale.

Les échanges de biens et de services s’organisent en ……………... Ces réseaux reposent


sur ………………………. . qui correspondent aux ……….. ……………… de la
mondialisation, et sur des axes, qui correspondent aux grandes routes empruntées par les
marchandises. C’est une organisation en hubs and spokes.

Les nœuds majeurs du réseau sont les centres de ……………………………….. de


l’économie mondiale. On y retrouve les grandes …………………. et …………………….
……………….. (New-York, Londres, Tokyo…) qui se situent dans les trois grandes
………………... On y retrouve également les principaux ports mondiaux, par lesquels
transitent les marchandises.

Les flux empruntent de ………… ……………… à l’échelle mondiale. Il s’agit, pour 90%
du trafic de marchandises, des routes maritimes mondiales qui traduisent la maritimisation de
l’économie grâce à la révolution des transports maritimes, depuis la conteneurisation qui a
permis de standardiser le transport.

Les ……………………………………… occupent une place croissante dans les systèmes


productifs sous l’impulsion de la littoralisation.

Les ……………………………………….. se concentrent aussi dans les métropoles sous


l’impulsion de la tertiarisation de l’économie. Les réseaux immatériels, les flux de
communication et les activités financières et de recherche incitent les entreprises à s’y
concentrer pour bénéficier de l’ensemble des services et des interactions.
A. Comment évoluent les mises en
valeur de ces espaces ?

1. Diversité
des espaces
ruraux
toscans

2. Les
mutations de l’agriculture toscane
3. Un espace rural à vocation environnementale

Créé en 1979 à coté d’un littoral urbanisé, le parc est le plus grand d’Italie et abrite la plus
grande diversité d’écosystèmes naturels. A la différence de la plupart des côtes italiennes et
méditerranéennes, on trouve encore ici des dizaines de km de côtes avec des dunes sans

infrastructure, des forêts et zones humides ouvertes abritant une grande variété de faune et de
flore aquatique.

4. La périurbanisation dans la compagne toscane, à Montepulciano

1 Noyau villageois ancien 2 Vignoble 3 Champ d’oliviers 4 Lotissement en construction sur


d’anciennes parcelles agricoles

5. Développement de l’agrotourisme

« L’expansion de l’agrotourisme, complémentaire et alternatif à l’agriculture, est un indicateur


de la transformation du secteur agricole, soucieux d’améliorer les revenus et les conditions
socio-économiques des entrepreneurs agricoles, tout en exploitant les ressources des
exploitations agricoles et des zones rurales environnantes. En Toscane, deuxième région
italienne d’agrotourisme, les agriculteurs sont des plus en plus engagés dans différentes
activités : agriculture mais aussi protection du territoire et de l’environnement, sauvegarde des
valeurs rurales et culturelles, ainsi que la satisfaction d’une demande touristique en constante
évolution. Les activités typiques réalisées dans une ferme sont : - l’hébergement dans des
chambres, des studios ou des espaces aménagés pour le camping ; - l’administration de repas
et de boissons composés au moins en partie de produits d’origine locale ; - l’organisation
d’activités récréatives, sportives, culturelles et éducatives. » D’après V.Bartoli, « L’agriturismo per lo
sviluppo rurale multi-fonzionale : un’ analisi a livello regionale », EyesReg, n°4, 2015, D.R

B. Quels sont les conflits d’usage dans ces espaces ruraux ?

1. Les périurbains contre l’urbanisation des espaces agricoles

« A partir de 1995, une loi régionale introduit la notion de développement durable et énonce
un principe d’économie du sol. Des conflits émergent au sujet de la préservation du cadre de
vie, à travers lesquels les nouveaux résidents dénoncent l’urbanisation des espaces agricoles.
A San Casciano Val di Pesa, trois implantations industrielles programmées dans des espaces
agricoles ont suscité l’opposition des résidents et plusieurs actions judiciaires contre la
municipalité : un centre de compostage des déchets en 1997, un incinérateur en 2001 et une
usine de construction de campin-cars en 2002. Un vaste mouvement inter-associatif dénonce,
à l’échelle de la région, « le saccage du territoire agricole et la bétonisation des sols ». »

C. Perrin, « le foncier agricole dans les plans d’urbanisme : le rôle des configurations d’acteurs dans la
production locale du droit », Géocarrefour, 2013

2. Les carrières de marbre de Carrare

Au nord-ouest de la Toscane, plus de 4


millions de tonnes de marbre de Carrre
sont extraites chaque année, représentant
13% du PIB et occupant 10% de la
population active de Toscane. Elle
suscite de plus en plus de conflits en
raison de son impact sur
l’environnement : dégradation du
paysage, déforestation, surexploitation de l’eau, déversement des rebuts dans les cours d’eau
qui favorise les inondations.

3. Conflits d’usage autour du Parc régional

« Entre 1976 et 1999, la charte du Parc était assez stricte et créait de nombreux conflits avec
les agriculteurs. Par exemple, l’interdiction de la chasse a permis aux oiseaux de se multiplier,
mais ceux-ci ont causé de nombreux dégâts aux agriculteurs. Pour pallier cette charte rigide,
le Parc a établi en 1999 un plan pour gérer les différentes problématiques de la zone. Les
zones de plages connaissent une forte pression liée au tourisme. Les stations balnéaires de la
côte attirent de nombreux touristes et notamment des jeunes. Plusieurs discothèques voisines
du Parc génèrent une pollution lumineuse et sonore qui perturbe la faune. Sur ce sujet, le Parc
est en conflit avec les communes qui ne veulent pas entendre ces arguments naturalistes. Elles
leur opposent des arguments économiques liés au tourisme qui participe au développement de
la région.

D’après « Les démarches territoriales en Toscane : le patrimoine, terreau d’innovation en espace rural. Fiches
expériences », www.parcs-naturels-régionaux.fr, p.7-8, janvier 2012

Lire et comprendre les documents

1. Faites une recherche pour définir le « syndrome NIMBY ». Montrez en quoi les conflits
décrits dans ce document relèvent de ce syndrome. Pourquoi les résidents des campagnes
périurbaines toscanes sont-ils particulièrement soucieux de préserver leur cadre de vie ?

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2. Décrivez la photographie. Montrez que l’exploitation du marbre de Carrare n’est pas


compatible avec le développement durable promu par la loi de 1995.

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3. Quels sont les conflits d’usage dans ce parc ? Quels en sont les acteurs ?
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