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Département d'Hydraulique
Thème :
ANALYSE DU COMPORTEMENT DYNAMIQUE DU BARRAGE DE KOUDIET EL
M’DOUAR SOUS SOLLICITATIONS SISMIQUES
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Remerciements
Je remercie en second mes parents , qui ont sacrifiés leur vie pour
notre bien.
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Dédicaces
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Résumé
L’ analyse a été effectuée en utilisant la méthode de calcul numérique en éléments finis, avec
une approche en contraintes effectives et une analyse couplée(en traitant le sol comme un
milieu biphasique (eau-sol)). Le comportement du sol est décrit selon le critère de Mohr-
Coulomb.
Une méthode numérique ainsi qu’une procédure d’analyse sont présentées dans cette étude. La
réponse sismique d’un barrage en terre à noyau d’argile a été évaluée. Un accent particulier est
mis sur le calcul des contraintes, les déplacements et les déformations ainsi que surpressions
interstitielles enregistrées durant la sollicitation sismique.
Il a été montré que la simulation numérique est en mesure de mettre en évidence les aspects
fondamentaux des processus de déplacements et de déformations subis par la structure du
barrage et de produire des résultats préliminaires pour l’évaluation du comportement sismique
de l’ouvrage.
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ABSTRACT
This thesis focuses on the analysis of seismic behavior of earth dams. This analysis was
performed using the numerical method of finites elements, with an approach and an
effective stress coupled analysis (treating the soil as a biphasic medium (water-soil)).
The soil behavior is described by the Mohr-Coulomb criterion.
A numerical method and a procedure of analysis are presented in this study. The seismic
response of an earth dam with clay core was evaluated. Particular emphasis is placed on
the calculation of stresses, displacements and deformations and pore pressures recorded
during the seismic shaking.
It was shown that numerical simulation is even able to highlight the fundamental
aspects of the processes of displacement and strain experienced by the dam structure
and produce preliminary results for the evaluation of seismic behavior of structure.
The analysis is performed using the software industrial PLAXIS.
Keywords: Pore pressure - stress-strain-displacement - Earthen Dam - Seismic analysis
- Mohr-Coulomb criterion - Calculation method in finite elements.
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Table des matière
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Liste des figures
Chapitre I
I -1 . Barrage homogène……………………………………………. 17
I -2.a. Barrage à noyau central ……………………… ……………… … .18
I -2.b .Barrage à zones et à noyau…………………………………… … 18
I -3 Barrage à masque amont …………………………… ………… … 18
I -4 Shéma de répartition des tranches dans la retenue …………… … 19
I -5 .Granulométrie d’un filtre………………………………………… ….22
I -6.Drain tapis filtrant………………………… ……… ……………… 22
I -7.Drain vertical ………………… ………….………………………… 23
I -8.Localisation du barrage de Koudiat Médaour ……………………… .24
I -9.Coupe type du barrage principal…………………………………… … 26
Chapitre II
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II -14. Shéma de principe de l’oedomètre…………………………………… …40
II -15. Le compotrement des matériaux sous charges axiales ……………… 41
II -16. Courbe intrinsèque de Caquot………………………………………… … 43
II -17. Courbe illustrant le critère de Mohr-Coulomb……………………… …44
II -18. Surface limite qui décrit le critère de plasticité……………… … … ….45
II -19. Critère de Mohr-Coulomb………………………………………… ….46
Chapitre III
III -1. Moments moteurs et moments mobilisables dans un talus………… 48
III -2. Contraintes principales et le cercle de Mohr………………….… 49
III -3. Efforts appliqués sur chaque tranches ………… ……………… … … 51
III -4. Allure d’un accélérogramme…………… ………………………… … … 55
Chapitre IV
IV -1. Coordonnées locales des 6 nœuds des éléments finis ayant une forme
triangulaire …………… …… ………… 64
IV -2. Fonction de réduction du coéfficient de perméabilité ......... ... ........ ... ..69
Chapitre V
V -1 Géométrie et nœuds signifiants ……………………… … … …… . 79
V -2.Numérotation des couches ………… ……… ……………………… 80
V -3. Maillage à 6 noeuds…………………………… ………… … 82
V -4. Déplacements sous l’effet du poids propre des matériaux et le coefficient de
sécurité……………… ………………………………………… 84
V - 5 Ligne de saturation……… ……………………………………… … 84
V -6. Déplacements sous l’effet du poids propre des matériaux et sous les efforts
hydrostatiques et le coefficient de sécurité ………… … 85
V -7-déplacements dus aux consolidations 85
V -8 Pressions interstitielles actives………………………………… 85
V -9- Contraintes effectives ………………………………… 86
V -10- Caractérisation de la secousse sismique (accélérogramme de calcul) 87
V -11a.Déplacements totaux ………………………………………… ………… 87
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V -11b.Diagramme des déplacements selon une section verticale …………… … 88
V -11C.Diagramme des déplacements selon une section horizontale …… …… … 88
V -12.Intensité des accélérations instantanées au point A ……… 89
V -13.Intensité des accélérations horizontales instantanées au point A 89
V -14.Intensité des accélérations verticales instantanées au point A 90
V -15.Intensité des accélérations -déplacements au point A 90
V -16.Déplacements horizontaux – accélérations horizontales au point A 91
V -17.Déplacements verticaux – accélérations horizontales au point A 91
V -18.Déplacements verticaux – accélérations verticales au point A 92
V -19.Déplacements horizontaux – accélérations verticales au point A 92
V -20. Accélérations maximales dans les différentes zonnes du barrage 93
V -21. Accélérations verticales dans les différentes zonnes du barrage 93
V -22. Accélérations horizontales dans les différentes zonnes du barrage 94
V -23. Contraintes effectives ……………………………… 94
V -24. Contraintes effectives horizontales………………………… …………… 95
V -25. Contraintes effectives verticales ………………………… …………… 95
V -26. Contraintes effectives de cisaillement…… …… ………………… … 96
V -27. Diagramme des contraintes effectives de cisaillement selon une section
verticale……………… ………………………………………… 96
V -28- Zones à l’état plastique et les zones dans un état qui ne dépasse pas les
frontières décrites à travers le modèle de Mohr-Coulomb 97
V -29. Diagramme des contraintes effectives normales selon une section verticale 97
V -30. Pressions interstitielles actives-temps… …………………… 98
V -31. Accélérations horizontales ……… 98
V -32. Intensité des accélérations -Pressions interstitielles actives……… 99
V -33. Accélérations verticales -Pressions interstitielles actives… …… 99
V -34. Déplacements horizontaux – Pressions interstitielles actives …… 100
V -35 Déplacements verticaux – Pressions interstitielles actives …… 100
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Table des tableaux
Chapitre I
Chapitre IV
Tableau IV-1 positions des points du sommets du triangle et les coefficients poids associés 66
Chapitre V
Tableau IV.1Unités 79
Tableau IV.2Dimensions du modèle 79
Tableau IV.3 Modèle 79
Tableau IV.4Désignations des couches et les paramètres associés 80
IV.4 Nombre et type d’éléments et type d’intégration 82
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Liste des abréviations
Lettres latines
Symboles Description
a Accélération
km Kilomètre
m mètre
F Fetch
R Revanche
g pesanteur
L Largeur du barrage
Dimensions des grains du sable qui correspondent au point d’ordonnée % sur la courbe
granulométrique
NN Niveau normal
Q Débits
w Teneur en eau
N Effort normal
S Surface de la section
q déviateur
p pression
C Degré de compacité
kN Kilo Newton
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Cohésion
c célérité
Coefficient de sécurité
y Profondeur
i Gradient hydraulique
k Coefficient de perméabilité
Fréquence dominante
V Vitesse de déplacement
G Module de cisaillement
Module œdométrique
Réponse temporaire
t Force de traction
N Fonction de forme
d déplacement
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Lettres grecques
Symboles Description
ࢿ déformation
ૅ Coefficient de poisson
Φ Charge hydraulique
ߪ Contrainte totale
ߪ’ Contrainte effective
τ Contrainte de cisaillement
τ Temps d’incrémentation
L’incrément de déformation
࣒ Angle de dilatance
β Angle du talus
Contrainte normale
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Introduction Générale
Les séismes, sont des phénomènes complexes et dangereux. Au cours de ce dernier siècle,
leurs nombres se sont multipliés, et leurs conséquences se sont avérées dramatiques. L’Algérie
étant l'un des pays qui se trouve être potentiellement concerné par ce problème, cherche à
améliorer la conception de ces ouvrages pour réduire autant que possible des impacts de ces
séismes.
Les barrages exigent toujours une grande fiabilité en matière de sécurité, tant en régime
statique, qu’en régime dynamique. De nombreux chercheurs se sont particulièrement penché
sur l’étude du comportement dynamique des structures en remblai en générale, et les barrages
en terre en particulier parce que plus des trois-quarts des barrages du monde sont en remblai,
dans le but de dégager des méthodes de calcul dynamique plus appropriées.
L’analyse dynamique des barrages en terre, est en pratique synonyme de l’analyse de leur
comportement sismique. D’importants progrès, impliquant à la fois une meilleure évaluation
du risque sismique, et une détermination expérimentale des propriétés dynamiques des
matériaux de l’ouvrage et de sa fondation, ont été réalisés dans le domaine des études
sismiques des barrages À l’origine, le développement de la sécurité des barrages soumis à des
tremblements de terre a été fortement influencé par l’approche parasismique et les méthodes
d’analyse dynamique développée notamment pour l’industrie nucléaire à la fin des années 60
et 70.
Jusqu’à une date récente, les barrages étaient conçus pour résister aux tremblements de terre à
travers l’utilisation d’une approche pseudo-statique dont l’origine remonte aux années 30.
Pour les barrages en remblai, les calculs classiques de stabilité des talus étaient effectués, en
tenant en compte des forces d’inertie statiques équivalentes de la masse glissante. Cependant,
cette méthode s’est avérée insuffisante, car elle ne peut quantifier les effets induits par des
séismes sur les barrages.
Plus tard, lorsqu’un nombre important de barrages fut sérieusement endommagé sous l’action
des séismes, des développements importants relatifs à la définition du comportement cyclique
des sols et la réponse de l’ouvrage ont pu voir le jour.
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réponse des matériaux soumis à une sollicitation sismique qui sont plus applicables à l’heure
actuelle on cite à juste titre, la méthode de Newmark dont la résolution peut etre obtenue par
l'utilisation de la méthode numérique des differences finis.
En général, pour les barrages en terre un calcul bidimensionnel par éléments finis est suffisant
comme ce fut le cas pour le barrage de Koudiat Medouar.
Les sollicitations peuvent être admises parallèles aux axes principaux de l’ouvrage. Les calculs
par éléments finis sont basés sur une division de la structure étudiée en plusieurs éléments lies
entre eux par des nœuds. Les déplacements sont introduits comme inconnues aux différents
nœuds. Ils sont calculés à l’aide des conditions d’équilibres et des lois de comportement des
matériaux en chaque nœud. Les contraintes et les déformations des éléments résultent des
déplacements dans les nœuds.
Lors d’une secousse sismique, les pressions interstitielles qui se développent dans le corps du
barrage n’ont généralement pas le temps de se dissiper conduisant ainsi à des ruptures
partielles ou totales. En effet pendant le séisme, l’état des contraintes sismiques vient se
superposer à l’état des contraintes statiques générant en conséquence une augmentation de la
pression interstitielle qui tendrait à réduire, voire à annihiler la résistance au cisaillement des
matériaux constituant le barrage.
Dans cette perspective, le but de notre travail est l’analyse dynamique du comportement du
barrage de Koudiat Medouar sous sollicitations sismiques .
En premier chapitre de l’étude, nous avons à traiter de la conception des barrages en terre, de
leurs caractéristiques générales ainsi que des différentes dispositions de protection contre les
effets de l'eau.
Dans le second chapitre, on fera le rappel de quelques notions générales sur les lois de
comportement des sols compte tenu du critère de Mohr-Coulomb.
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Le quatrième chapitre, a pour objet le traitement des méthodes de résolution des équations de
base par les schémas aux différences finies et aux éléments finis compatibles avec le code de
calcul qui sera utilisé en l'occurrence PLAXIS.
Dans le cinquième chapitre, pour mieux décrire le comportement sismique d’un barrage en
terre, nous produirons un exemple simple d’un barrage en terre dont les propriétés dynamiques
des matériaux utilisées seront définies en fonction des données disponibles.
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
Mis à part les organes annexes des barrages ; ce chapitre est consacré essentiellement aux
caractéristiques principales des barrages en terre notamment les différentes dispositions
constructives et spécifiquement le cas étudié qui est le barrage en terre de koudiat-medaour.
a-Barrage homogène :
Est constitué d’un massif en terre compactée imperméable, muni d’un dispositif de
drains dans sa partie aval et d’une protection mécanique contre l’effet du batillage dans sa
partie amont (voir figure I-1).
Protection amont
Butée de pied drainante
Ce barrage est un massif qui est constitué de plusieurs zones, dont chacune est
constituée d’un matériau différent , selon le rôle que doit jouer chaque zone .
La fonction d’étanchéité est assuré par un noyau étanche réalisé en matériaux argileux qui
pourra être placé en amont du barrage (voir figure I-2-a) ou au centre de celui-ci (figure I-2-b).
Le noyau étanche est maintenu par des recharges en amont et en aval du noyaux qui sont
constituées par des matériaux plus grossiers et relativement perméables, qui assureront la
stabilité mécanique du barrage d’un coté et de protéger le noyau contre les agressions
extérieures.
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
Recharge perméable
Recharge
perméable
Drain filtre Protection amont
Figure I-2 b Barrage à noyau central Figure I-2a Barrage à zones et à noyau amont
L’étanchéité de ce genre des barrages doit être éventuellement prolongée dans leurs
fondations soit par ancrage du noyau, soit en réalisant au dessous du noyau une coupure
étanche telle qu’une paroi moulée, un rideau d’injection, etc. (figure I-2-a & I-2b).
Quand il s’agit de la discontinuité importante de la granularité des matériaux
constituants les différentes zones adjacentes, il ya lieu d’interposer une couche filtrante de
transition entre zones.
S’il existe des difficultés à réaliser un barrage à noyau étanche, on peut choisir le barrage à
masque amont étanche ; ce masque repose en général sur une couche d’éléments fins drainants
protégée par une couche constituée par des matériaux plus grossiers (figure I-3)
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
Le masque amont est une paroi étanche en béton de ciment ou bitumineux, chapes
préfabriquées, membranes souples etc., plaquée sur le talus amont du barrage et prolongée par
une coupure étanche dans les fondations du barrage.
Le masque amont présente l’avantage de pouvoir être réparé aisément, mais par contre il est
plus exposé aux agressions extérieures et il est par conséquent plus fragile que le noyau
interne .
a-Hauteur du barrage :
La hauteur totale du barrage est égale à la hauteur normale de retenue des eaux
majorée de la charge maximale au dessus du seuil du déversoir de crues et de la revanche
(figure I-4).
Revanche :
Est une tranche comprise entre la cote des plus hautes eaux et la crête du barrage
Pour la déterminer on doit tenir compte de la hauteur des vagues qui se forment sur le plan
d’eau, de la projection des eaux vers le haut du barrage due à la vitesse de propagation des
vagues lorsque celle-ci rencontrent le barrage .
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
Il existe des formules empiriques qui permettent d’évaluer la hauteur des vagues en fonction de
la longueur du plan d’eau ou (fetch) et de la vitesse du vent. On peut écrire la formule de
Stevenson :
H : est la hauteur des vagues en m
V : vitesse du vent en Km/h
F :fetch en Km
La revanche R est calculée soit par :
Une formule approximative :
Sachant que :
V : est la vitesse de propagation des ondes évaluée approximativement par la formule de
Gaillard :
la largeur en crête d’un barrage en terre doit être suffisante pour qu’il n’y ait pas de
circulation d’eau importante dans le barrage près de son couronnement lorsque la retenue est
pleine. Elle doit également permettre la circulation des engins pour la finition de l’ouvrage et
ultérieurement pour son entretien.
Pratiquement la largeur en crête d’un barrage en terre n’est jamais inferieure à 3m. Pour les
ouvrages de hauteur supérieure à 9 m, on adopte souvent une largeur égale à 1/3 de la hauteur.
Parfois on calcule également la largeur en crête L par les formules :
Ou
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
La pente des talus des barrages en terre est fixée par les conditions de stabilité mécanique du
massif et de ses fondations .
I-3-1.Drains et filtres :
Un drain est un organe destiné à évacuer les eaux provenant d’une filtration à
travers un massif ou d’un ressuyage
Un filtre est un organe destiné à bloquer la migration des particules fines
éventuellement entrainées par la circulation de l’eau dans un massif.
Filtres et drains sont le plus souvent associés, le filtre peut jouer lui-même le rôle
de drain surtout dans les petits ouvrages.
Les drains sont constitués, soit de graviers perméables, soit de tuyaux en béton
poreux ou en plastique perforé également entourés d’une couche de gravier.
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
faciles à poser et inaltérables ; par contre, un usage sans discernement peut conduire à un
mauvais fonctionnement des drains par suite d’un colmatage de la membrane.
Fuseau du matériau constituant les filtres
Drain tapis :
Pour intercepter les infiltrations dans le massif d’un barrage en terre on dispose
habituellement dans la partie aval du massif et au contact de celui-ci avec les fondations, un
drain tapis filtrant destiné à rabattre la ligne phréatique à l’intérieur du massif et au contact de
celui-ci avec les fondations, (figure I-6a).
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
Le drain tapis filtrant est efficace dans la mesure où la perméabilité du massif est isotrope. Très
souvent, du fait de la technique d’exécution des barrages en terre qui consiste à compacter la
terre par couches horizontales, il existe une anisotropie assez forte du barrage. de ce fait le
drain tapis est souvent inefficace.
Drain vertical :
Le drain vertical placé au centre de la digue constitue une solution plus efficace pour
intercepter les eaux d’infiltration. Un tel drain est constitué d’un rideau d’une largeur minimale
de 1m en matériau grossier dont la granularité est choisie de manière à ce que les conditions de
filtre sont respectées (figure I-7).
Puits filtrants :
Des puits filtrants de décompression peuvent être nécessaires pour assurer le drainage des
fondations et éliminer les sous pressions dans la zone du talus aval du barrage, lorsque les
fondations sont relativement perméables mais hétérogènes. Ce cas est fréquent, les dépôts
alluvionnaires étant souvent formés de lentilles ou de couches alternées d’argile, de limons, de
sables, de graviers.
Les puits remblavés en matériau filtrant analogue à ceux d’un drain vertical débouchent dans
un drain tapis sous le talus aval du barrage et à l’aval de celui-ci.
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
I-4.Cas d’étude :
L'accès au barrage se fait par la route entre Timgad et Chemmora. Cette route est une
ramification de la route entre Batna et Khenchela et accompagne I'oued Réboa vers
Chemmora, Batna se trouve à 340 km à vol d'oiseau du port d 'Alger, à 125 km de Sétif et à
100 km de Constantine.(voir figure 1-8). L'altitude de la vallée au site du barrage est d'environ
de 955 m.
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
a-Un évacuateur des crues libres, avec déversoir frontal, situé en rive droite. Les
caractéristiques de l'évacuateur sont:
-cote de la crête du déversoir 992,50m
-largeur du front déversant 2,0 m
- longueur totale 14,00 m
- débits de calcul :
Q entrant 1/10.000= 2 256 ( Q sortant= 867 )
Q entrant 1/1000= 1480 ( Q sortant =520 /s);
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
b-Une vidange de fond située à la base de la rive droite, constituée d'une large galerie
en béton armé qui traverse le barrage et la chambre des vannes. La galerie fonctionne pendant
l'exécution des travaux comme galerie de dérivation. Les caractéristiques de la
vidange de fond sont :
- Longueur totale 324,50 m
- Longueur de la galerie 222,00 m
Figure I -9
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
- Dimensions de la galerie :
- Hauteur 8,80 m
- Largeur 9,80 m
- Pente longitudinale 0,9%
- Capacité d’évacuation 2 x 80
c-Une chambre des vannes en tete amont de la galerie de dérivation et vidange de fond,
équipée avec des vannes type Wagon.
d- Une tour de prise est située en rive droite, à la cote de la chambre des vannes de la
vidange ,vers l’évacuateur des crues.
1-4-3. Etude hydrologique du site :
a-Bassin versant :
b-Apports liquides:
b-1. Hydrométrie :
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
Tableau I-1
P% Années Q( ) H( )
5 20 2,10 66,22
10 10 1,73 54,55
20 5 1,33 41,94
30 3 1,09 34,37
50 2 0,76 23,97
70 3 0,49 15,45
80 5 0,37 11,67
90 10 0 ,24 7,57
95 20 0,16 5,04
97 30 0,12 3,78
b-2. Pluviométrie :
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
Tableau I-2
Mois S O N D J F M A M J J A
P% 12,5 10,1 9,5 7,5 7,1 9,2 11,7 12,4 9,8 5,5 1,3 3
c-Apports solides:
Les transports solides en suspension sont environ de 340. tonnes /an, auxquels il
faut ajouter les tranports solides par charriage de fond qui représentent 10% des solides en
suspension, soit au total un apport solide de ,
soit un volume des solides , pour une densité moyenne des solides de
1,5 t /
Les valeurs suivantes (tableau1-3) des débits maximums dans la section KOUDIAT
MEDAOUR sont:
Tableau I-3
P%= 0,01 0, 1 1 5 10
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Chapitre I
Aspects bibliographiques
Tableau I-4
Noyau en argile
Désignation des Etat du sol étanche Recharge amont Recharge avalen
caractéristiques en argile sol alluvionnaire
Le site du barrage de KOUDIAT MEDAOUR et sa cuvette sont situés au sud d’une dépression
essentiellement composée par des terrains miocènes autochtones. Cette dépression miocène est
située au nord du massif des Aurès et entre AIN YAGOUT à l’ouest et AIN BEIDA à l’est.
Du point de vue tectonique générale, cette dépression synérogénique se trouve dans l’avant
pays formée par le massif des Aurès. La dépression au sud et sud-ouest du barrage est
postorogénique.
Page 31
CHAPITRE II
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CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-
Coulomb
On appelle loi de comportement d’un matériau, la relation entre le tenseur des contraintes ,
celui des déformations, et éventuellement d’autres éléments tels que les vitesses des
contraintes et des déformations.
La connaissance de la loi de comportement est nécessaire à la résolution des problèmes dans
lesquels les déformations ou les déplacements sont les résultats recherchés.
Les relations données par les lois de comportement, ajoutées aux équations d’équilibre ,
permettant en général d’obtenir assez d’équations pour déterminer les fonctions des :
contraintes, déformations, et déplacements.
deux essais de laboratoire sont tout à fait intéressants à cet égard : il s’agit de l’essai
triaxial et de l’essai oedométrique.
Celui-ci se réalise sur des éprouvettes cylindriques de sol, dont l’élancement est de
l’ordre 2 . Ces éprouvettes, enveloppées par une fine membrane de caoutchouc, sont placées
dans une cellule triaxiale (figure II-1) .
Figure II-1
Page 33
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
On exerce sur les éprouvettes :
-Une pression appliquée par l’intermédiaire du fluide (en général de l’eau) noté p est
mesurée au sommet de la cellule.
-Un effort N, transmis par le piston dans l’axe de l’éprouvette ; cet effort créé à la
surface supérieure de l’éprouvette d’air S .
Si on note par :
: L’augmentation des contraintes axiales totales
: L’augmentation des contraintes latérales totales
On aura :
(II-1)
(II-2)
D’où l’on tire le déviateur q comme :
(II-3)
Essai consolidé- drainé (C.D) : dans ce cas on a dans tous les cas
figure II-2
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CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
(figure II-3)
Essai consolidé –non drainé (C.U) : dans ce cas la phase de consolidation est identique à
celle de l’essai précédent, mais après la fin de consolidation les pressions interstitielles ont un
effet sur l’état de contrainte à l’intérieure de l’éprouvette et la comparaison de ces deux essais
(C.D et C.U) est illustrée par la figure II-4 :
figure II-4
Page 35
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
Essai non consolidé –non drainé (U.U) :cet essai concerne les sols cohérents , saturés ou non
saturés , et les pressions interstitielles ont un effet sur l’état de contrainte à l’intérieure de
l’éprouvette durant toutes les phases de l’essai .
II-1-3-1. Essais monotones sur matériaux secs ou essais drainés sur matériaux saturés :
figure II-5
Sans oublier que la pression du fluide dans la cellule est un paramètre influant aussi sur la
valeur (voir figure II-6).
figure II-6
Page 36
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
figure II-7
Ces essais sont plus rares et beaucoup plus difficiles à réaliser que les précédents .
Les résultats précédents ont toutefois un intérêt théorique . Mais sur le plan pratique, les essais
non drainés sont intéressants lorsque l’on réalise des cycles , et que l’on se préoccupe des
problèmes de la liquéfaction .
Si les échantillons sont saturés, l’essai est donc réalisé à volume constant (en raison de
l’incompressibilité de l’eau et des grains ). Par conséquent , les tendances aux variations de
volume se traduisent par des variations de la pression interstitielle u . Ainsi, à une phase de
contractance correspond une augmentation de cette pression, et à une phase de dilatance
correspond une diminution de celle-ci .Il faut bien voir que dans ce cas la contrainte effective
est variable au cours d’essai . De plus, pour un sable lâche saturé , l’angle de frottement
mobilisé au pic est bien inferieure à l’angle de frottement de palier.
Lorsqu’on atteint l’écoulement du squelette solide, son indice des vides est en valeur critique.
Comme l’indice des vides reste constant , la variation des contraintes effectives est le résultat
de la variation de la pression interstitielle u . Ainsi pour un matériau dilatant , l’indice des
vides e est inférieur à l’indice des vides critique correspondant à la contrainte isotrope totale
. Autrement dit , e n’atteint la valeur critique que pour une contrainte effective moyenne
’ beaucoup plus élevée. L’écoulement ne se produit que dans ces conditions, rendues
possibles par la diminution de la pression interstitielle . On pourrait faire un raisonnement
inverse pour les matériaux contractants .(figure II-8).
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CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
Liquéfaction statique : est un phénomène qui peut se produire avec les sables lâches saturés
et qui est la cause d’un certain nombre de désastre notamment sur des remblais . Il correspond
à une perte de résistance du squelette sous l’effet d’un cisaillement , par développement de très
importantes surpression interstitielles
a) Essai drainé :
II-1-3-3.Essais cyclique :
Si l’on effectue des cycles de part et d’autre de la droite q=0 les déformations volumiques
irréversibles deviennent très vite importantes .
figure II-8
Page 38
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
Lorsque , on franchit les lignes caractéristiques on voit apparaitre la dilatance . Les courbes
représentatives de q = en fonction de la déformation volumique présentent des
boucles dites de dilatance (figure II-10) :
( figure II-9
figure II-10
b- Essai non drainé :
Page 39
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
Figure II-11
Figure II-12
Le domaine des essais cycliques est moins bien exploré pour les argiles que pour les sables .
Quelques tendances ont été présentées telle que celle de Seed qui a noté tout à bord que , pour
un même nombre de cycles , la déformation augmente avec la valeur de , il a ensuite étudié
au bout de plusieurs de cycles , une combinaison des grandeurs et pouvant conduire à la
rupture . On constate ainsi que pour un petit nombre de cycles , la rupture est atteinte moins
facilement qu’avec un essai statique.
Page 40
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
figure II-13
L’oedomètre est un moule cylindrique indéformable qui peut contenir un échantillon de sol
avec faible épaisseur (figure II-14).
figure II-14
Les essais à l’oedomètre s’effectuent toujours à drainage ouvert
II-2-1.Définitions :
Page 41
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
C
B
A A B
O O
(a)Ecrouissable (b)Parfait
(c)Rigide plastique
Figure II-15
Les paramètres peuvent etre considérés comme des coordonnées dans un espace. L’état de
contrainte et représenté par un point , on admet qui’il éxiste un domaine ouvert
d’élasticité limité par une surface de frontière dite surface limite qui a pour équation
, qui est une équation déterminante du critère de plasticité.
Page 42
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
Page 43
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
Le point représentatif de la contrainte dans le plan de Mohr (voir Figure II-16) se déplace le
long de OE pour atteindre le point M qui correspond au franchissement du domaine d’élasticité
et au début de l’écoulement plastique Si on exerce sur la même facette une contrainte
d’obliquité différente, on observe une nouvelle valeur critique de l’intensité
Dans ces conditions la courbe R apparait aussi comme l’enveloppe des cercles de Mohr qui
sont définis par l’abscisse de leur centre , et par le rayon ,
Ces cercles doivent vérifier une équation de la forme
D’où :
On précise que Caquot a proposé également une expression pour l’équation de la courbe
intrinsèque elle-même dans le système ; soit :
E
α
ߪ
Figure II-16
II-4.Loi de Coulomb :
La courbe intrinsèque (R) est indépendante de la facette sur laquelle s’exercent les
contraintes si le milieu est isotrope
Page 44
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
On a vu que la courbe intrinsèque de la plus part des matériaux correspond à l’équation ( -9) .
Dans le cas particulier on utilise plus simplement la relation :
Coulomb est le premier qui a proposé cette formule dont l’écriture présente est de forme :
Tel que : c- est la cohésion du matériau qui a la même dimension que la contrainte.
:est l’angle de frottement interne.
D’où il vient la courbe intrinsèque du modèle de Mohr-coulomb (voir Figure 2-4)
C’est une simple loi de frottement ; tan disque l’obliquité des contraintes est inferieure à ,
l’équilibre est surabondant.
C ߪ
H
Figure II-17
Si la cohésion c est nulle le matériau est devenu pulvérulent les droites de coulomb
passe par l’origine
Page 45
CHAPITRE II
Les lois décrivant le comportement des sols et le critère de Mohr-Coulomb
La surface limite associée est une pyramide d’axe dont le sommet a pour coordonnés (-H,-
H,-H), voir figure II-18 (a)
Avec
( )
(
En plus des fonctions citées ci dessus, six fonctions du potentiel plastique sont définies dans le
modèle de Mohr-coulomb comme suit :
Le paramètre est l’angle de dilatance qui définit l’écoulement et qui peut être déterminé à
partir de la pente de dilatance extraite à partir des essais triaxiaux dont l’allure des courbes est
indiquée dans la figure II-19.
E
1
Figure II-19.
Page 47
CHAPITRE III
Modélisation du problème
Page 48
Chapitre III
Modélisation du problème
Le comportement dynamique d’un barrage impose la connaissance de son comportement
initial avant, pendant et après l’application des charges accidentelles dues aux sollicitations
sismiques, ce qui nous amène à analyser en premier lieu le comportement de l’ouvrage lorsque
le barrage est vide, les variations des niveaux d’eau jusqu’au niveau optimal, sans oublier
évidemment les effets accidentels dus au tremblement de terre .
Au terme de cette énumération, il est intéressant de rappeler les différentes causes de rupture
que l’on rencontre, celles-ci sont inhérentes aux glissements des talus sur une surface de forme
dépendante du mode de déplacement de la structure et dans certains cas de la vitesse de
déplacement .
On expose dans ce chapitre les équations qui nous permettent d’analyser la stabilité et la
résistance du barrage sur la base du :
- coefficient de sécurité des talus
- des contraintes et des déformations de la structures à base de la loi de comportement des
matériaux constituants le barrage à partir des équations d’équilibre statique
-Les déplacements , les vitesses des déformations et la distribution des contraintes d’après le
spectre de réponse dynamique des matériaux sous sollicitations sismiques
III-1-1.Définitions :
A B
W L
ds
M
C
Figure III-1
Page 49
Chapitre III Modélisation du problème
Le moment moteur est le moment qui tend à faire pivoter la masse ABCMA le long de la
surface de glissement dans le sens de A vers C
Les efforts mobilisables donnés par :
(III-1)
Comme il existe aussi d’autres définitions plus simples qui consistent à introduire le cercle de
Mohr et les contraintes principales au point M (Figure III-2)
C’
M ߪ
H
Figure III-2
Le rayon maximale du cercle du Mohr pour une rupture qui apparait lorsque
Le coefficient de sécurité local est :
Page 50
Chapitre III Modélisation du problème
La dernière solution consiste à considérer que l’état de rupture ne dépend que de la position du
centre de gravité du cercle de Mohr d’où :
Remarque :il n’ya pas une différence sensible entre les valeurs du coefficient de sécurité
local calculées par des équations ci-dessus.
On expose dans ce paragraphe la méthode des tranches qui est une méthode
suedoise (1916) , développée pour les ruptures circulaires par Fellenius en 1927, perfectionnée
plus récemment par Bishop en 1954, étendue en fin aux ruptures non circulaires dans des
massifs hétérogènes par Nonveiller en 1965 , on expose cette dernière méthode comme suit :
Soit un massif de forme quelconque (figure III- 3) soumis à des forces extérieures ; on divise la
masse du massif sujette au glissement en une série de tranches verticales relativement minces
: représente la surpression qui règne en M par rapport à la pression qui s’établirait si la nappe
phréatique était au repos et en équilibre avec le niveau d’eau en amont DC
La contrainte totale en M a pour composantes :
Page 51
Chapitre III Modélisation du problème
A x
Q
1 2 y e
0.00
D a C
D’ 3
W
P d
M B
T 13
N
l
(figure III- 3) .
C'est-à-dire :
Avec :
On désigne par :
On remarque que les deux expressions (III-14)et (III-15) sont identiques c'est-à-dire on a
toujours :
Page 52
Chapitre III Modélisation du problème
Avec :
Ce qui fait que la résolution de (III-18) se fait par approximations successives. Avant d’en
arriver là, il convient de faire le point et d’examiner des conditions d’équilibre dont on ne s’est
pas encore servi et qui doivent être vérifiées néanmoins, si on ne veut pas commettre de
grossières erreurs .
En ce qui concerne l’équilibre de chaque tranche, pour les forces verticales, celui-ci nous a
donné l’expression (III-19) et pour les forces horizontales il nous donne :
Pour terminer l’étude de l’équilibre de la tranche n ,il faut écrire que le moment résultant des
forces est nul, toutefois on négligera cette condition , c’est le seul point faible de cette
méthode ;
Le coefficient de sécurité de Bishop obtenu en 1954 a comme expression :
C’est une expression simplifiée de l’expression (III-18) traitant les cas spéciaux la où on
suppose que la ligne de glissement est de forme circulaire ce qui suppose que les hypothèses
, et sont vérifiées; la figure (III-4) représente l’équilibre
d’une tranche en gardant ces hypothèses.
En 1965 Nonveiller avait généralisé l’expression (III-21) de Bishop après qu’il avait recherché
l’influence de ces simplifications sur la valeur de F. Il avait cité le cas d’un barrage en terre et
en enrochements de 80m de hauteur soumis à une vidange rapide sur la paroi amont (baisse de
17m du plan d’eau) et il avait trouvé que ces simplifications sont justifiées .
Page 53
Chapitre III Modélisation du problème
Par application de cette équation sur le cas d’un sol qui a une pente (le cas d’une digue d’un
barrage en terre) et en choisissant un système bidimensionnel on trouve :
Sachant que : est la profondeur selon la direction de la pesanteur de la facette du sol par
rapport à la surface libre de ce sol .
Page 54
Chapitre III Modélisation du problème
Page 55
Chapitre III Modélisation du problème
La fréquence dominante d’un signale sismique qui peut être approchée par la formule :
Page 56
Chapitre III Modélisation du problème
Posant :
; et
Le comportement d’un sol peut être drainé et non drainé. Dans le dernier cas, la rigidité
en bloc des eaux souterraines est ajoutée à la matrice K de rigidité.
La matrice de masse est mise en application comme matrice (sol +eaux)
C : Matrice d’amortissement qui représente l'atténuation matérielle des matériaux. En réalité,
l'atténuation des matériaux est provoquée par frottement ou par des déformations irréversibles
(plasticité ou viscosité). Avec plus de viscosité ou plus de plasticité, plus d'énergie de vibration
peut être absorbée. Si l'élasticité est assumée, l'atténuation peut encore être prise en
considération
En utilisant la matrice C pour déterminer la matrice de l’atténuation, des paramètres
supplémentaires sont exigés, dont la determination ne peut se faire qu'à partir des essais. Dans
des formulations d'éléments finis, la matrice d’amortissement C est souvent formulée comme
combinaison linéaire des matrices de la masse et de rigidité (Rayleigh) comme :
Page 57
Chapitre III Modélisation du problème
III –4.Calcul des contraintes dues aux effets des ondes sismiques
une description générale est donnée pour un calcul des contraintes dues aux ondes de Rayleigh,
qui apparaissent dans les problèmes de propagation des ondes dans un demi espace, et qui sont
principalement responsables des dommages provoqués par des tremblements de terre. Ce
calcul est gouverné par les équations de base de Navier formulées comme suit :
La solution particulière de l’équation de base de la propagation des ondes dans des milieux
élastiques peut être obtenue par le différentiel de l’équation par rapport aux deux
variables respectivement x et y avec additionnement des résultats, ce qui nous donne :
L’équation précédente est une équation classique qui a une solution de forme :
Sachant que :
r : est la direction d’onde
:est la vitesse de l’onde de compression donnée par :
: module de cisaillement
: module de Young
Page 58
Chapitre III Modélisation du problème
: coefficient de poisson
: module œdométrique
Une autre solution particulière de l’équation de base de la propagation des ondes dans des
milieux élastiques peut être obtenue par le différentiel de l’équation par rapport aux
deux variables respectivement y et x avec soustraction des résultats ce qui nous donne :
Ou bien :
Avec :
Les contraintes normales pour un matériel isotrope peuvent être exprimées en fonction des
déplacements par la forme généralisée de la loi de Hooke dont les expressions :
Comme on peut utiliser ces contraintes en utilisant les dérivées partielles par rapport au temps
comme suit :
Sachant que :
Page 59
Chapitre III Modélisation du problème
et sont des coefficients de relaxation qui définissent l’effet de l’absorption des ondes par
le milieu. Ces coefficients dépendent de l’orientation des ondes.
Les ondes qui produisent des déplacements horizontaux sur l'extrados de la roche basse, sont la
cause de l’apparition des contraintes tangentielles notées qui sont liées évidemment au
déplacement latéral de la surface de la roche, ce déplacement est caractérisé par une fonction
dont ses paramètres définissent les vibrations de cette surface qui sont définies par leur
amplitude , la fréquence dominante de l’onde , et sa vitesse de propagation
d’où on peut définir d’autres paramètres de la vibrations tel que le nombre d’onde , la période
T et la longueur d’onde qui sont liées entre eux par:
La première équation de base est l'équation du mouvement d'un élément de la colonne, sous
l’effet des vibrations horizontales est :
L'équation ( 44) est connue comme équation d’onde . Il est noté qu'habituellement
on doit tenir compte de la composition biphasique du sol tant qu’il est composé de particules
solides et d’eau, mais pour des déformations de cisaillement ceci n'a aucun effet.
L'effet de l'atténuation sur les vibrations extérieures des couches de sol produites par
un tremblement de terre dans la roche fondamentale a été étudié par Idriss et Seed (1968), pour
Page 60
Chapitre III Modélisation du problème
une classe des couches non homogènes, avec un module de cisaillement augmentant avec la
profondeur. L'atténuation a été introduite par une force de frottement sur chaque élément cette
force est proportionnelle à la vitesse du déplacement de l’élément , voir également Das (1993)
et Kramer (1996). L'atténuation sera introduite par hystérésis en relation de contrainte-tension
du sol, simulant des déformations (en plastique) irréversibles dans chaque cycle complet.
Sachant que
Pour des vibrations harmoniques la solution de l’équation ( 65) est comme suit :
Page 61
CHAPITRE IV
base
Page 62
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
IV-1.Elasticité plane isotrope :
pour les deux états plans qui sont l’état plan des contraintes et l’état plan des
déformations , il s’agit de déterminer en fonction de x et y et éventuellement du temps :
*les déplacements u et v
En satisfaisant aux équations( statiques et cinématiques) linéairisées suivantes :
(IV-1)
……………… (IV -2)
les déplacements
Page 63
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
(IV -5)
C'est-à-dire :
(IV -6)
Les principes des déplacements virtuels et des forces virtuels nous amènent à écrire le
premier terme de l’intégrale (IV -5) sous la forme:
Sachant que t représente la traction de surface qui dépend des cosinus directeurs de n
et de ߪ c'est-à-dire :
, (IV -9)
Par introduction de l’incrémentation (IV -8) dans l’équation (IV -6) on trouve :
N :est appelé fonction de forme qui consiste à faire passer une fonction à travers un ensemble
de points ; Ilya plusieurs schémas pour interpoler des fonctions ; ici nous utiliserons
l’interpolation de Lagrange des fonction bidimensionnelles pour les éléments triangulaires à 6
nœuds en coordonnées local ( présentées sur la figure IV -1 ;
Page 64
Chapitre IV
Résolution numérique des equations de base
=0 =1/2
=0 3 =1
3
=1
=1/2 5
=1 /2
66
=1
=0
1 4 2
Figure IV-1
C'est-à-dire :
Maintenant la difficulté réside dans le fait que les fonctions de forme sont des fonctions de
( au lieu de x et y .pour cela on fera appel à la règle de différentiation en chaine.
Page 65
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
Où :
Avec :
Et l’intégrale nécessaire pour former la matrice de rigidité k doit etre faite par rapport aux
cordonnées qui varient entre -1et +1 , d’où la matrice de rigidité d’un élément ayant une
épaisseur constante h est donnée par :
Page 66
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
En général , il n’est pas commode d’évaluer la matrice de rigidité explicitement meme pour
les cas les plus simples, c’est pour quoi on a recours à l’intégration numérique qui est régi par
une règle d’intégration à k points de forme :
Sachant que :
Plaxis suit l’approche de Gauss pour ce type d’éléments à 6 nœuds , et l’intégration basée sur 3
points qui sont les sommets du triangle dont leurs positions et les coefficients (poids)associés ;
sont donnés dans le tableau ci-dessous :
Tableau
points
1, 2 et 3 1 /6 1 /6 1/3
L'équation ci-dessus nous conduit à dire que l’incrémentation des efforts internes est la
différence entre la somme des efforts extérieurs de l'étape courante et les efforts de réaction
interne de l'étape précédente
La relation entre les incréments d'effort et les incréments de contrainte est habituellement non
linéaire. En conséquence, des incréments de contraintes ne peuvent pas généralement être
calculés directement, et des procédures itératives globales sont exigées pour satisfaire la
condition d'équilibre ( 23) pour tous les points matériels.
Page 67
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
: L’incrément de déformation plastique que l’on calcule par la formule donnée par
Vermeer (1979) ci-dessous :
L'indice supérieur i se rapporte à l'étape. Cependant, la relation entre les incréments d'effort et
les incréments de contrainte est généralement non linéaire. Par conséquent, un procédé itératif
global est exigé pour satisfaire la condition d'équilibre. Le procédé global d'itération peut être
écrit comme :
Page 68
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
Pour les modèles qui ont un comportement linéaire dans le domaine élastique,
tel que le modèle standard de Mohr-coulomb, l'utilisation d'une matrice de rigidité élastique est
particulièrement favorable, car la matrice de rigidité doit seulement être formée et décomposée
avant la première étape de calcul.
L’équation de Darcy est l’équation régissant l'écoulement des eaux souterraines dans un
milieu homogène et isotrope rapporté à un plan vertical x-y, cette équation est exprimée par :
Page 69
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
Selon l’équation( 34) , la décharge spécifique est liée au gradient du niveaux des eaux
souterraines. Ce gradient peut être déterminé au moyen de la matrice B, qui contient les
dérivés spatiales des fonctions d'interpolation. Afin de décrire l'écoulement pour le sol saturé
(sous la ligne phréatique) , aussi bien que le sol non saturé (au-dessus de la ligne phréatique),
une fonction de réduction est présentée dans la loi de Darcy [Desai, 1976 ; Li et Desai,
1983 ;Bakker, 1989] selon une fonction présentée par la figure ci-dessous :
Figure IV-2
La fonction de réduction égale à 1 pour les zones au-dessous de la ligne phréatique (pressions
interstitielle compressive) et a des valeurs plus basses que 1quand il s’agit de zones au-dessus
de la ligne phréatique (pression interstitielle de tension). Dans la zone de transition au-dessus
de la ligne phréatique, la valeur minimale de la fonction de réduction est de .
Dans la zone de transition la fonction est décrite en utilisant une relation linéaire .
Page 70
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
Ou :
Avec :
avec ( )
Au niveau global, tous les éléments sont ajoutées et des états de frontière (sur la ligne des
niveaux des eaux souterraines ou sur la décharge) sont imposés. Ceci a comme conséquence un
ensemble de n équations avec n inconnues :
Dans le cas ou la ligne phréatique est inconnue, un arrangement de Picard est employé pour
résoudre le système d’équations itérativement. L'ensemble linéaire est résolu par accroissement
et le procédé d'itération peut être formulé comme :
( )
Page 71
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
IV -6 . théorie de consolidation
IV -6 -1. Equations de base de consolidation :
( )
: contrainte totale
: contrainte effective
: La pression interstitielle excessive
: est égale à l’unité dans le cas des contraintes de compression ou de traction ,compté nul
pour les contraintes de cisaillement
La solution d'état d'équilibre à la fin du processus de consolidation est dénotée . Dans
PLAXIS est défini comme :
( )
Où :
est la pression interstitielle produite par les lignes phréatiques dans le programme
d'entrée. Notons que dans PLAXIS les contraintes de compression sont considérées comme
négatives, bien qu'elles soient positive pour la tension.
: représente la propagation de gravité liée à g et à β qui s’applique à une colonne de sol.
En général, la valeur de 1.00 pour peut etre acceptée, ce qui implique que le poids du
sol s’applique totalement. Pour permettre de réinitialiser les contraintes initiales à zéro
devra être remis à zéro et les contraintes initiales regénérées.
L'équation constitutive est mise en forme par accroissement. Dénotant un incrément des
contraintes effectives comme et un incrément de déformation comme , l'équation
constitutive est :
( )
Page 72
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
Avec :
(( ))
M : matrice du modèle
Utilisant les notations standards utilisées par la méthode des éléments finis :
(( ))
( )
Avec :
( )
Avec :
est une force volumique due au poid propre et t représente les efforts surfaciques extérieurs
de traction. En général le vecteur résiduel de force sera égal à zéro, mais les solutions des
étapes précédentes de charge ont été imprécises. En ajoutant la force résiduelle pour mettre et
diriger le procédé informatique, ce dernier devient auto correcteur.
Par décomposition de la contrainte totale en contrainte effective et pression interstitielle puis
en introduisant l’équation d’équilibre nodale on trouve :
( )
( )
( )
La formule qui traite le problème est déduite de la fonction de continuité dont la forme est :
Page 73
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
Tel que :
et q est un vecteur dû à la sortie prescrite. Cependant dans la version 8 de PLAXIS, il n'est pas
possible d’avoir au nivau de la frontières une valeur de q différente de zéro. La frontière est
clôturée ou s'ouvre en réalité sous une pression interstitielle excessive nulle. Ainsi le module
de compressibilité de l’eau et du bloc est très élevé par contre la compressibilité de l'eau peut
être négligée par rapport à la compressibilité du squelette du sol.
Par défaut prend la valeur de 0.495 qui peut etre modifiée à l’entrée du programme selon le
parametre de Skempton. Le module de compressibilité de l’eau du bloc drainé est négligeable.
Les équations d'équilibre et de continuité peuvent être comprimées dans une équation de
matrice globale :
Page 74
Chapitre IV
Résolution numérique des equations de base
Un procédé d'intégration simple en étape-par-étape est employé pour résoudre cette équation.
En utilisant le symbole pour dénoter des incréments finis, l'intégration donne :
et :
L’équation (3) est une expression du second ordre. Pour résoudre cette équation on
doit imposer des conditions initiales pour on a connues :
Page 75
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
….
………………
Ou :
……
…..
……
Méthode de Newmark
…… Lorsque
; une condition de stabilité peut s’écrire
Lorsque c , la méthode est explicite. Les valeurs les plus utilisées sont
Page 76
Après résolution de ( 67), il faut calculer en utilisant ( 65)
et ( 66)
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
Toutes les solutions analytiques ont des défauts tant que les hypothèses des
calculs soumises à des considérations parfaites du système (élastique linéaire, avec
l'atténuation par hystérésis peut-être linéaire), et que les propriétés des sol doivent être
homogènes. ce qui ne reflète pas la réalité tant que les sols réels se composent souvent de
plusieurs couches de propriétés variables, et souvent ils présentent des propriétés non linéaires.
Par conséquent une solution numérique peut être l’approche la plus significative. Dans cette
section une méthode numérique simple de solution est présentée.
Pour cette classe il y a peu de différence entre les diverses techniques numériques
existantes, telles que la méthode des éléments finis et les différences finies. Par conséquent la
plus simple de ces méthodes est le schéma explicite aux différences finies éxposé ci-dessous.
Le modèle numérique est fondé sur une description des équations de base en termes de
déplacement latéral , vitesse latérale , et effort de cisaillements . On subdivise le massif
en un certain nombre d'éléments, et soit la vitesse d'un élément typique dénotée .
L'effort de cisaillement sur l'intrados dénoté , et l'effort de cisaillement sur l'extrados dénoté
,
Tel que :
Page 77
Chapitre IV
Résolution numérique des équations de base
Un modèle numérique peut être maintenant développé comme suit. Si le problème est encore
celui de la propagation d'onde de cisaillement d'une certaine profondeur sur la surface du sol,
la condition aux limites de la frontière inférieure de la couche peut être considérée comme
Ce processus peut alors être répété pour autant d'étapes comme désiré
Pour que la solution par différences finies soit stable on doit respecter la condition :
Page 78
CHAPITRE V
Page 79
Chapitre V
Analyse du comportement dynamique du barrage en terre
Type Unités
Eléments 6-Nœuds
9 8
41 46 64
22 65
36 45 63
49 37
34 44 60
53 35
32 43 62
48 33
68 69
42 61
71
47
70 76
31
40
21 10 72 59
52 30
26 11
28 29 5851 27
73 74 25 57
50 24
18 3 56 16 420 538
23 2
19
55 66 54
13 67 12
y
15 17 14
0 x 1
Page 80
V-3. Matériaux des différentes couches
5 6
4
3
2
1
Table
au [V-4] Désignations des couches avec les paramètres associés
Mohr- 1 2 3
Coulomb
fondation inferieure <milieu de la <fondation de base>
fondation>
Page 81
Eref [kN/m²] 400000.000 900000.000 300000.000
Mohr-Coulomb 4 5 6 7
Page 82
Eref [kN/m²] 400000.000 450000.000 800000.000 600000.000
EA EI W ν Mp Np
V-4. Maillage
Page 83
Désignations Type des éléments Type d’intégration Total
Page 84
Figure V-4. Différents déplacements sous l’effet du poids propre .
Coefficient de sécurité; Fs=1,937
Page 85
V-6-3.Stabilité du barrage sous les charges hydrostatique et sous l’effet du poids propre
des matériaux constituants la structure du barrage (barrage plein d’eau ) : Les calculs
numériques par PLAXIS en phase de chargement du barrage par les eaux jusqu’au niveau
optimal donnent un coefficient de sécurité minimal Fs=2,273(Voir figure V-6 ).
Figure V-7
Déplacements dus aux consolidation. Déplacement maximale = 59,66 cm contraintes de
consolidation maximale =1.64KN/m²
Page 86
Figure V-8. pressions interstitielles actives
pression interstitielle actives maximale =-960 KN/m²
Page 87
Figure V-10
Page 88
Figure V-11b. Diagramme des déplacements selon la section verticale
Déplacement maximal :32.72E(-3) m
Page 89
V-6-5-2-2 Accélérations temporaires en un point de la structure :
Page 90
Figure V-14. Accélérations verticales instantanées au point C(101,80 ;69.07) .
aymax=0,392m /s²
Page 91
Figure V-16. -Accélérations horizontales- Déplacements horizotaux au point A
Page 92
Figure V-18. -Accélérations verticales- Déplacements verticaux au point A
Page 93
V-6-5-2-4 .distributions des accélérations dans les différentes zones du barrage:
Page 94
Figure V-22 Accélérations horizontales
V-6-5-2-5 .Contraintes :
On sait que les déformations sont liées aux variations des valeurs de différentes contraintes, ce
qui nous amène d’exposer le résumé de ceci à travers les figures suivantes:
Page 95
Figure V-24. Contraintes effectives horizontales
Valeur maximale :-1190KN/m²
Page 96
Figure V-26. Contraintes de cisaillement
Valeur maximale 403.64KN/m²
Page 97
Figure V-28.Zones à l’état plastique et les zones dans un état qui ne dépasse pas les
frontières décrites à travers le modèle de Mohr-Coulomb.
Figure V-29 Diagramme des contraintes effectives normales selon la section verticale
Valeur maximale -1650 KN/m² , force équivalente -52340KN/m
Position du centre de poussé est (165.28 ,32.68
Page 98
Figure V-30 Pressions interstitielles actives en fonction du temps au
point F(170.70,92.63)
Page 99
Figure V-32. Intensités des accélérations -Pressions interstitielles actives au point
F(170.70,92.63)
Page 100
V-6-5-2-7 . Déplacements. en fonction des Pressions interstitielles actives :
Page 101
Conclusion Générale
Le présent travail traitant de l’analyse du comportement d’un barrage en terre sous
sollicitations sismiques se veut une contribution sur la réponse sismique des ouvrages en terre
et des différentes réactions internes inhérentes.
Une étude assez exhaustive sur le phénomène sismique, sa complexité et les conséquences
préjudiciables pouvant être induites par celui-ci sur les barrages tous types confondus a été
produite en préambule. Ensuite, en enchaînant dans un ordre parfaitement logique, les
méthodes de modélisation de la réponse des matériaux sous charge sismique utilisées de nos
jours ont été présentées. S’agissant du barrage de Koudiat Mdouar qui est un barrage en terre
sur lequel l’étude a porté on a considéré qu’un calcul par éléments finis est amplement
suffisant. Les sollicitations sismiques sont supposées parallèles aux axes principaux de
l’ouvrage en question. Les calculs ont été réalisés en divisant la structure étudiée en plusieurs
éléments liés entre eux par plusieurs nœuds (six au total). Les déplacements et rotations sont
introduits comme inconnus aux différents nœuds. Leurs calculs sont effectués à l’aide des
conditions d’équilibre et des lois de comportement cinématique des matériaux en chaque nœud
compte tenu du critère de Mohr-coulomb. Il convient de noter que les sollicitations sismiques
ont été prise en compte après 100 jours de consolidation de ces recharges amont et aval
L’analyse des résultats montre que le séisme induit de grands déplacements latéraux, ces
derniers augmentent en s’éloignant de la fondation et allant vers la crête du barrage. En plus on
a une amplification des accélérations et des vitesses
La densité des recharges amont et avale influe d’une façon considérable sur la distribution des
contraintes dans le barrage, et la diminution de leur rigidité à tendance d’augmenter les
contraintes dans le barrage
Le chargement sismique induit les déformations plastiques dans la grande partie du parement
aval, la variation des déplacements en fonction de la distance horizontale montre une
augmentation aux extrémités, ce qui indique un risque d’instabilité dans cette partie du barrage
La diminution de la profondeur conduit à une augmentation considérable de la déformation
plastique dans le barrage. Pour le déplacement, la variation est presque négligeable , mais pour
l’accélération et la vitesse, on constate une variation considérable surtout à la crête du barrage.
Et une diminution des contraintes en allant de la base vers la crête de barrage
Quand la fondation est flexible, une atténuation considérable des vitesses et accélérations.
L’influence de rigidité de la fondation sur les contraintes horizontales et verticales est
négligeable, et a tendance d’augmenter les contraintes de cisaillement
La comparaison entre la réponse de l’analyse élastique et élastoplastique montre que la
présence des déformations plastiques conduit à l’atténuation des accélérations dans le barrages
en particulier à la crête de barrage, ce résultat est attribué à la dissipation d’énergie par la
déformation plastique
L’étude s'est poursuivit en traitant des sujets aussi importants les uns que les autres, tous liés à
l’analyse de la stabilité sismique des barrages en terre. Les techniques de l’analyse de la
stabilité sismique des barrages y sont décrites, telle que celle développée par Seed- Lee-
Idriss basée sur les travaux de Newmark qui est une méthode fiable et rigoureuse car elle
intègre tous les éléments qui contrôle la stabilité d’un barrage.
Page 102
Enfin, Après traitement des méthodes de calcul, un logiciel industriel PLAXIS a été utilisé
pour l’évaluation des contraintes statiques et dynamiques ainsi que l’influence des pressions
interstitielles sur la stabilité du barrage de Koudiat Mdouar. Des résultats très concluants ont
été obtenus pouvant servir comme base de données pour d'éventuels travaux d'investigation
dans le domaine de l'analyse des comportements dynamiques des barrages en terre.
Dans les travaux futurs nous suggérons, la prise en compte de l’effet de l’interaction réservoir-
barrage-fondation.
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Organigramme de résolution du problème
1-Données technique
2-Entrées
Forces de volume ;
Maillage Conditions aux limites :en déplacement , en contrainte forces concentrées
3-Préparation du calcul
Calcul des paramètres fixes ( tables de connexion, intégration numérique , taille des tableaux , matrices
Boucle sur les étapes de chargement (n) éventuellement (re)calcul de la matrice de rigidité
Calcul de
non convergence ?
Oui
Oui
Première analyse des résultats Examen des paramètres de convergence (de qualité) du calcul
Visualisation des champs instantanés : déplacements, contraintes, pression interstitielles Evolution, au cours du
chargement de paramètres de contrôle :un déplacement, une contrainte, un coefficient de sécurité , charge limite
Page 104
Références bibliographiques
Page 105
CivilEngineering,KaradenizTechnicalUniversity,61080Trabzon,Turkey b Department
ofCivilEngineering,GaziUniversity,Ankara,Turkey c Department of Civil
Engineering,Ondokuz MayısUniversity,55139Trabzon,Turkey
Article history: Received 3November2007 Received in revised form 24 April2008 Accepted
6May2008 Keywords: Spatially varying earthquake ground motion Stochastic analysis
Lagrangian approach Dam–reservoir–foundation interaction Fluid finite element
[13]Evaluation of the seismic response ofa homogeneous earth dam S. Rampello a, E.Cascone
b, , N.Grosso b,1 a Dipartimento diIngegneria Strutturale e Geotecnica,Universita` di Roma
LaSapienza,Italy b Dipartimento di Ingegneria Civile,Facolta` di Ingegneria,Contradadi
Dio,Universita` di Messina,98166Messina,Italy
Article history: Received8April2008 Receivedinrevisedform 30 July2008
Accepted19August2008 Keywords: Earth dam Seismic response Effectivestressanalysis
Displacement methods Decoupled approach
[14]Pratique éclairé des élements finis en géotechnique paris 17-19 novembre 2004 plaxis BV
.Laboratoire 3S sols solides structures
Page 106
V-4. Maillage
Page 107
20ième phase qui est le cas ou le barrage est plein (le niveau optimal des eaux de remplissage du
barrage).
-la 21ième phase : des calculs pour l’analyse de la stabilité du barrage en état plein par les eaux .
- La 22ième phase : des calculs pour l’analyse du comportement du barrage en état plein par les
eaux tenant compte de la consolidations des sols constituants la structure du barrage.
- La 23ième phase : des calculs pour l’analyse dynamique du comportement du barrage en état
plein soumis aux sollicitations sismiques dont la prescription des déplacements des ondes
sismiques horizontales est supposée dirigées de l’amont du barrage vers son aval .
Page 108
Figure V-5 . Ligne de saturation
V-6-3.Stabilité du barrage sous les charges hydrostatique et sous l’effet du poids propre
des matériaux constituants la structure du barrage (barrage plein d’eau ) : Les calculs
numériques par PLAXIS en phase de chargement du barrage par les eaux jusqu’au niveau
optimal donnent un coefficient de sécurité minimal Fs=2,762(Voir figure V-6 ).
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Figure V-6. déplacements sous l’effet du poids propre et sous les
efforts hydrostatiques. Déplacement maximal du(max)=8,5cm ;
Fs=2,762
Page 110
Figure V-7
Pressions interstitielles actives .Pression interstitielle maximale =-875.45 KN/m²
Figure V-8
Contraintes effectives
Contraintes effective maximale = -1010 KN/m²
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V-6-5. Analyse du comportement dynamique du barrage sous sollicitation sismique :
V-6-5-1.Caractéristiques de la secousse sismique supposée:
la figure ci-dessous montre les caractéristiques du séisme dont lequel on suppose que
le barrage est sous sa sollicitation, tel que :moment magnitude , distance d’épicentre ,
l’accélération de pic et la fréquence dominante, ainsi que l’allure de l’accélérogramme prise
dans les calculs :
Temps (seconde)
Moment de magnitude :6,00 ; Accélération maximale -2,57cm /s² Distance de l’épicentre : 118, 30 Km ;
Fréquence dominante : 200 HZ
Figure V-9
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V-6-5-2. Résultats des calculs sous l’effet de la sollicitation sismique :
V- 6-5-2-1 . Déplacements :Figures : V-10a, V-10b et V-10c
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Figure V-10b. Diagramme des déplacements selon la section verticale
Déplacement maximal :136,84 E(-9) m
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V-6-5-2-2 Accélérations temporaires en un point de la structure :
Temps (s)
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Figure V-13. Accélérations verticales instantanées au point A .
V-6-5-2-3. Effet des accélération sur les déplacements sur la structure du barrage :
Page 116
Figure V-15. Déplacements horizontaux-Accélérations horizontales au point A
Page 117
Figure V-17. Déplacements verticaux-Accélérations verticales au point A
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V-6-5-2-2 . Accélérations totales maximales des différentes zones du barrage:FigureV-19
V-6-5-2-2 .Contraintes :
On sait que les déformations sont liées aux variations des valeurs de différentes contraintes, ce
qui nous amène d’exposer le résumé de ceci à travers les figures suivantes:
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Figure V-21.Zones à l’état plastique et les zones dans un état qui ne dépasse
pas les frontières décrites à travers le modèle de Mohr-Coulomb.
Temps (s)
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Sum-mdisp
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Figure V-25. Accélérations horizontales -Pressions interstitielles actives
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V-6-5-2-4 .Pression interstitielle en fonction des déplacements
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Figure V-29. Déplacements totaux -Pressions interstitielles actives
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Figure V-31. Contraintes effectives horizontales
Valeur maximale :-851,17KN/m²
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Conclusion Générale
Le présent travail relatif à l’analyse du comportement d’un barrage en terre sous sollicitations
sismiques se veut une contribution sur la réponse sismique des ouvrages en terre et des
différentes réactions internes inhérentes.
Une étude assez exhaustive sur le phénomène sismique, sa complexité et les conséquences
préjudiciables pouvant être induites par celui-ci sur les barrages tous types confondus a été
produite en préambule. Ensuite, en enchaînant dans un ordre parfaitement logique, les
méthodes de modélisation de la réponse des matériaux sous charge sismique utilisées de nos
jours ont été présentées. S’agissant du barrage de Koudiat Mdouar qui est un barrage en
terre sur lequel l’étude a porté on a considéré qu’un calcul par éléments finis est amplement
suffisant. Les sollicitations sismiques sont supposées parallèles aux axes principaux de
l’ouvrage en question. Les calculs ont été réalisés en divisant la structure étudiée en
plusieurs éléments liés entre eux par plusieurs nœuds (six au total). Les déplacements et
rotations sont introduits comme inconnus aux différents nœuds. Leurs calculs sont effectués
à l’aide des conditions d’équilibre et des lois de comportement cinématique des matériaux en
chaque nœud compte tenu du critere de Mohr-coulomb. L’étude s'est poursuivit en traitant
des sujets aussi importants les uns que les autres, tous liés à l’analyse de la stabilité sismique
des barrages en terre. Les techniques de l’analyse de la stabilité sismique des barrages y sont
décrites, telle que celle développée par Seed- Lee- Idriss basée sur les travaux de Newmark
qui est une méthode fiable et rigoureuse car elle intègre tous les éléments qui contrôle la
stabilité d’un barrage.
Enfin, Après traitement des méthodes de calcul, un logiciel industriel PLAXIS a été utilisé
pour l’évaluation des contraintes statiques et dynamiques ainsi que l’influence des pressions
interstitielles sur la stabilité du barrage de Koudiat Mdouar. Des résultats très concluants ont
été obtenus pouvant servir comme base de données pour d'éventuels travaux d'investigation
dans le domaine de l'analyse des comportements dynamiques des barrages en terre.
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Organigramme de résolution du problème
1-Données technique
2-Entrées
Forces de volume ;
Maillage Conditions aux limites :en déplacement , en contrainte forces concentrées
3-Préparation du calcul
Calcul des paramètres fixes ( tables de connexion, intégration numérique , taille des tableaux , matrices
Boucle sur les étapes de chargement (n) éventuellement (re)calcul de la matrice de rigidité
Calcul de
non convergence ?
Oui
Oui
Première analyse des résultats Examen des paramètres de convergence (de qualité) du calcul
Visualisation des champs instantanés : déplacements, contraintes, pression interstitielles Evolution, au cours du
chargement de paramètres de contrôle :un déplacement, une contrainte, un coefficient de sécurité , charge limite
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Références bibliographiques
[5]design guidance : geotechnical earthquake engeneering for highways volume1 may 1997 v]
[10]Influence of seismic input mechanisms and radiation damping on arch dam response Zhang
Chuhan _, PanJianwen,Wang Jinting State KeyLaboratory Hydroscience and Engineering,Tsinghua
University,Beijing,People’s Republic of China
Article history: Received 3November2007 Received in revised form 24 April2008 Accepted 6May2008
Keywords: Spatially varying earthquake ground motion Stochastic analysis Lagrangian approach Dam–
reservoir–foundation interaction Fluid finite element
Page 128
[13]Evaluation of the seismic response ofa homogeneous earth dam S. Rampello a, E.Cascone b, ,
N.Grosso b,1 Dipartimento diIngegneria Strutturale e Geotecnica,Universita` di Roma LaSapienza,Italy b
a
[14]Pratique éclairé des élements finis en géotechnique paris 17-19 novembre 2004 plaxis BV .Laboratoire 3S
sols solides structures
[18]Newmark N.M (1965) ( Effects of earthquakes on dam and embankments Géotechnique. Vol.15,
N°2
Page 129