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SUJET 26 : Peut-on dire avec HOLDERLINQUE : « Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que l’homme a

voulu en faire un paradis ?»

INTRODUCTION :

Le concept de l’État se définit comme étant l’ensemble des individus soumis à une même
législation. C’est ainsi une société organisée ayant une administration politique et juridique. Il a pour
mission essentielle ou fondamentale de garantir la paix et la sécurité d’assurer le bonheur de ce
membre. Pour le poète HOLDERLIN : « Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que l’homme a voulu en
faire un paradis ». Alors on se demande est ce réellement Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que
l’homme a voulu en faire un paradis ? Et qu’est ce qui justifie le point de vue de ce poète ?

DEVELOPPEMENT :

Nous disons que l’État a une mission très essentielle vis-à-vis de son peuple. C’est celle qui consiste
à assurer leur bonheur. C’est aussi et surtout d’assurer la paix et la sécurité. Le faisant, dans un pays
comme nous l’avons dit l’État doit protéger les citoyens contre toutes menaces venant de n’importe
quel horizon. Il doit protéger les biens de ses citoyens. Il doit instruire son peuple. En cas des
maladies épidémiques et endémiques, l’État doit soigner son peuple. Il doit assurer le logement
descend pour son peuple. Il doit nourrir son peuple en cas de la famine. Cela le but de la création de
l’État. C’est pourquoi le philosophe LEFOUR affirme : « L’État est constitué par la réunion sur un
territoire déterminé d’un groupe d’hommes obéissant à une autorité indépendante chargée de
réaliser le bien commun du groupe ».

Cependant, il faut reconnaitre que l’État a une lourde mission face à son peuple. Aussi nous disons
que compte tenu des réalités, l’État ne pourrait pas assurer correctement son rôle. Or certains
citoyens attendent tout de l’État et donc ne fournissant aucun effort. Pour eux, c’est l’État qui doit
faire à leur place, autrement dit assurer leur bonheur terrestre. Certes, l’État est crée à cet effet
mais disons aussi que l’État ne peut pas tout faire. Il arrive des moments où l’État se trouve dans
l’impossibilité de satisfaire tout le monde et par conséquent il devient un mal pour la population
d’où le concept de ‘’l’enfer’’. En fait, nous ne devons pas croire et penser que c’est l’État à nous
aider en assumant nos devoirs. Disons aussi que dans un pays, l’État ne peut pas répondre à toutes
nos aspirations individuelles et collectives, il devient de plus en plus un enfer pour les citoyens d’où
le constat d’HOLDERLIN.

CONCLUSION :

De ce qui précède, nous disons avec le poète HOLDERLIN que ce que fait de l’État un enfer, c’est
que l’homme a voulu en faire un paradis. L’État compte tenu de son but ou de sa mission, ce dernier
doit rendre certes son peuple heureux. Aussi disons-nous que l’État n’assure pas son rôle telle que
l’a voulu son peuple. C’est ce qui fait dire certains citoyens que le mal du peuple c’est l’État. N’est-ce
pas là, les difficultés de l’État ?

MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: LE NOUVEAU PRODIGE / NIVEAU: TA


SUJET 27 : « Si l’État est fort, il nous écrase. S’il est faible nous périssons ». Commentez cette
pensée de PAUL VALERY.

INTRODUCTION :

L’État est un ensemble d’individu vivant sur un territoire bien définit soumis à une même
législation et une même autorité politique. Il est aussi une société organisée ayant une
administration politique et juridique. Mais en quoi si l’État est fort, il nous écrase ? S’il est faible
nous périssons ?

DEVELOPPEMENT :

L’État est assigné de double rôle : garantir la liberté et assurer la sécurité des citoyens. L’État fort
n’est rien d’autre celui dictatorial ou encore illégitime. Dans cet État, en effet les droits de l’homme
sont bafoués. Le souverain est le maitre suprême. L’État fort abuse de pouvoir à travers ses forces
comme l’armée, la police, la gendarmerie et la justice. Ainsi, à travers ses forces, si le peuple veut
revendiquer ses droits, les bastonnades, les arrestations arbitraires, les assassinats se multiplient
pour faire taire le peuple. Dans un État fort, toutes les décisions prises quelles que soient bonnes ou
mauvaises les citoyens n’ont pas d’autres choix que d’exécuter à l’ordre du chef. Il faut noter qu’en
parlant de l’État fort, le pouvoir reste transcendant au peuple. Le souverain dans cet État terrorise,
intimide au maximum. Dès lors, il devient omniprésent. Il devient en fait le représentant direct si
non lui-même ‘’dieu’’. Par conséquent, il n’a de compte à ne rendre à personne. C’est ce qui fait que
le peuple craint à tout moment.

Par contre, si l’État est faible nous périssons. Nous l’avons déjà dit que l’État a pour mission de
garantir la liberté et la sécurité des citoyens. Mais si un État n’arrive pas à assurer les rôles
convenablement. Il sera donc annexé à l’intérieur comme à l’extérieur, c’est-à-dire le terrorisme et
la rébellion vont envahir les paisibles citoyens pour semer le désordre et la désolation dans le pays.
C’est ce qui explique le fait que si l’État est faible nous périssons. C’est le cas actuel du Nigeria où
l’État est faible face aux sectes BOKO-HARAM qui a fait des milliers de morts parmi les citoyens
n’eut été l’intervention des pays voisins notamment le Tchad et les autres pour sauver la vie des
citoyens.

CONCLUSION :

En somme, on ne peut pas imaginer qu’un pays sans État. L’État doit se constituer comme guide
pour que son peuple puisse s’épanouir et non se faire craindre. Sa force doit être exprimée à sa juste
mesure pour garantir la sécurité du peuple. Il doit faire en sorte que ce qui est juste soit fort, et ce
qui est fort soit juste. C’est donc l’État démocratique.

MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: LE NOUVEAU PRODIGE / NIVEAU: TA


SUJET 28 : L’homme de l’État doit-il gouverner avec la masse ou les élites ?

INTRODUCTION :

Nous entendons par l’homme d’État, celui qui a la charge de diriger la cité. Dans le cas précis, c’est
le président de la république. La masse c’est la population ou le peuple. Enfin, une élite, c’est la
classe des intellectuels, des hommes éclairés dans le domaine politique. Autrement dit, ceux qui
détiennent une haute connaissance en matière politique. Ainsi dans un régime démocratique,
l’homme d’État doit-il gouverner avec la masse ou les élites ? Telle est la question principale à
répondre ultérieurement.

DEVELOPPEMENT :

Il faut dire que le rôle des élites est inévitable dans le gouvernement des sociétés contemporaines.
Le chef de l’État, il faut le préciser n’est pas omniscient, il ne peut pas tout connaitre. Pourtant, il est
appelé à prendre des décisions judicieuses et pertinentes dans tous les domaines de la vie nationale.
Il est nécessaire pour lui de faire appel à des cadres compétents dans différents domaines pour
éclairer sa décision. Cela suppose déjà que seule une élite éclairée peut être en mesure d’aider le
chef de l’État à assurer un bon gouvernement du pays, car la masse ne maitrisa pas la complexité
des problèmes politiques, économiques et sociaux ne peut pas lui être utile.

Cependant, le véritable est de savoir si l’homme d’État qui se confie à l’élite ne court pas le risque
de se couper de son peuple. En fait, il est illusoire de penser que seules les minorités détentrices
d’un savoir et d’une formation académique sont en mesure de conduire au bonheur, le destin du
peuple. La masse ou encore le peuple n’est pas complètement ignorante. L’ensemble de ces savoirs
mis en commun débouchent sur le savoir de groupe qui est susceptible d’aider à la construction de
la nation. C’est dans cette perspective d’ailleurs que GASTON BACHELARD a pu montrer que la
science est le fruit de la coopération entre les savants. De même et comme le soutient si bien le
philosophe Camerounais EBENEZER NJOH MOUELLE : « On ne peut pas faire de bonheur des gens à
leur place ». Pour se faire, il faut donner la parole à la masse, au peuple, les entendre, les écoutés et
définir avec eux les politiques susceptibles de satisfaire les aspirations populaires.

CONCLUSION :

Le problème posé était de savoir si l’homme d’État doit gouverner avec la masse ou les élites.
Soulignons que le rôle des élites est incontournable en politique vue la complexité des problèmes à
résoudre. Aussi, une véritable politique démocratique est celle qui sent tomber dans la démagogie,
se fonde sur la volonté et les intérêts des masses populaires. Ces sont les masses qui fondent
l’histoire à condition d’être éclairés par les élites compétentes et soucieuses de l’intérêt générale et
du bien collective.

MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: LE NOUVEAU PRODIGE / NIVEAU: TA


SUJET 29 : Est-il légitime de recourir à la violence pour défendre ses droits ?

INTRODUCTION :

La violence renvoie de façon fierai au refus de respect de la personne humaine. Elle suppose la
violence d’inofficieux un dommage physique ou moral à la personne. Tandis que la notion du droit se
définie comme l’ensemble des principes qui régissent les rapports entre les hommes eux-mêmes
servent à établir des règles juridiques. Car à fonction du droit est de substituer à la violence.
Cependant, la question est de savoir si l’homme a le droit de recourir à la violence pour défendre ses
droits ?

DEVELOPPEMENT :

Le droit comme nous avons évoqué, renferme en lui l’idée de la justice ayant pour but de régler de
différent conflit entre les individus vivants dans un État doué. De ce fait, personne dans le droit de se
faire justice, lui en utilisant la violence pour défendre ses droits. Puis que la violence elle-même en
répulsive dans la philosophie du droit déclare que : « Les lois sont faites pour gouverner tous les
peuples de la terre ».

En revanche, nous constatons le plus souvent qu’il y a des individus dus qui font appel à la violence
pour défendre leurs droits en négligeant la loi où le principe de la justice. A ce niveau, c’est la
raisonnable plus fort qui bonheur de ses citoyens ? Mais force est de constater que l’État fait le
malheur des individus. Par son pouvoir, il domine la masse. L’État écrase et aliène les individus. C’est
à juste titre que KARL MARX disait : « L’État est un instrument de domination au service de classe
dominante ». Selon MARX, la présence de l’État fait naitre trois classes : la classe bourgeoise,
moyenne et prolétariat. De ce fait, l’État représente la Bourgeoisie et la masse dominée est le
prolétariat. Alors il y a aliénation ou exploitation des un par les autres. Ainsi, l’État est la liberté des
individus, d’où il faut la mort de l’État. Abordant dans le même sens pour NIETZSCHE : « L’État est
un monstre froid ». Donc à sa simple présence, l’État empêche les individus de se réaliser et de
promener librement. Il apparait ici comme source de malheur d’autre part.

CONCLUSION :

En définitive, il est ressorti le rôle de l’État. L’État a pour fonction de créer des conditions
nécessaires en vue de la réalisation et de l’épanouissement des citoyens. Cependant, il s’avère que
contrairement à cette fonction l’État fait le malheur en opprimant, en aliénant la liberté des
individus. Malgré tout, il convient aux hommes la présence de l’État pour l’harmonisation de la
société. Pour cela il serait nécessaire que l’État ne soit ni fort ni faible si non démocratique.

MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: LE NOUVEAU PRODIGE / NIVEAU: TA


SUJET 30 : Selon EMMANUEL MOUNIER : « Tout travail, travaille à faire un homme en même
temps qu’une chose ». Qu’en pensez-vous ?

INTRODUCTION :

Le travail est une activité transformatrice, réalisation de l’homme tout comme de l’objet. C’est
pourquoi Selon EMMANUEL MOUNIER : « Tout travail, travaille à faire un homme en même temps
qu’une chose ». Autrement dit, par le travail l’homme se réalise et réalise les objets. Mais tout
travail permet-il toujours de réaliser l’homme et à la fois les choses ?

DEVELOPPEMENT :

Le travail a d’abord pour but la réalisation. L’humanisation de l’homme est de faire exister les
choses. En effet, par le travail l’homme donne sens à sa vie. Le travail permet à l’homme de
répondre à ses besoins vitaux. C’est dans le même ordre d’idée que pour J.J.ROUMAIN : « L’homme
est le boulanger de sa vie ». Ce qui veut dire que le travail permet à l’homme de trouver son pain
quotidien et par son conséquent de jouir du sens de l’existence. Par le travail l’homme perfectionne
ces potentialités et ces qualités. Le travail donne l’opportunité à l’homme de devenir de plus en plus
intelligent. L’homme devient véritablement homme lorsqu’il travaille. Par le travail l’homme occupe
un rang social, d’où la nécessité est la possibilité de se réaliser. Par ailleurs par ce même travail,
selon MOUNIER, on réalise les objets. Pour MOUNIER, c’est par le travail qu’on fait exister les
matériels tels que les bâtiments, la banque, le Bic, etc. ne sont que les produits du travail. Donc par
le travail on fabrique les choses pour s’en servir.

Mais il y a des travaux irréalistes. Remarquons cependant que ceux ne sont pas toutes les activités
qui réalisent l’homme et en même temps qu’une chose. En effet il y a des activités insensées qui ne
contribuent à rien. Le travail inhumain au contraire détruit au lieu qu’il réalise l’homme. Il y a des
activités inutiles telles que remplir un fut troué d’eau. On peut se rouler sur la montagne en
répétant la même chose pendant plusieurs fois. Alors cette activité est effectivement un travail, mais
un travail imbécile, inutile qui ne sert à rien. Donc il n’y a pas des activités qui aliènent l’homme sans
un but salutaire, sans but utilitaire.

CONCLUSION :

En somme, le travail selon MOUNIER est très utile parce qu’il permet à l’homme de s’accomplir, de
se construire et de faire exister les choses. Mais à notre avis, ceux ne sont pas toutes les activités
qui sont utiles, car il y a des travaux improductifs. Dans ce cas, l’homme doit faire de son mieux pour
que son activité soit utile pour son humanisation.

MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: LE NOUVEAU PRODIGE / NIVEAU: TA


SUJET 31 : L’État est-il l’ennemi de la liberté ?

INTRODUCTION :

L’État se définit comme une organisation politique chargée de la gestion des hommes et de leurs
biens. Le rôle principal de l’État c’est de garantir la liberté de ses citoyens. L’État s’identifie donc à
un pouvoir détenu par certains hommes et certaines institutions sur la communauté. Dans ce cas
échéant, il peut exercer sa force sur elle et la contraindre à lui obéir. Dés lors, l’État est-il l’ennemi de
la liberté ? Les citoyens peuvent –ils être libres ? L’État est l’ennemi de la liberté ou garant des
libertés ?

DEVELOPPEMENT :

Prime abord, l’essence de l’État comme garant de la liberté. L’État est la condition indispensable de
la liberté. Telle est en tout cas l’idée de tous les philosophes, pour qui la finalité première était
d’assurer la liberté des citoyens en même temps que leur sécurité. La formulation du contrat social
chez ROUSSEAU correspond au problème de concilier l’État et la liberté. ROUSSEAU cherche les
fondements de l’État dans lequel les individus seront aussi libres, ils ne le seront pas de la même
manière. Selon ROUSSEAU : « L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ». ROUSSEAU
réconcilie donc l’État et la liberté. Pour ROUSSEAU, l’État désigne le pouvoir souverain du peuple
délibérant sur lui-même et votant des lois. Le pouvoir souverain de l’État s’exprime au plus haut
point dans le pouvoir législatif. C’est donc pas en obéissant aux gouvernants que les hommes sont
libres dans l’État. SPINOZA a montré également dans son œuvre ‘’La Traité théologico-politique’’
l’essence de l’État comme garant de la liberté.

Par contre, le pouvoir de l’État en général est-il légitime ?

Il nous faut d’abord élucider le concept d’État. L’État se manifeste donc sous la forme d’une autorité.
D’un pouvoir qui s’exerce sur les citoyens. L’État comme un obstacle à la liberté, pour cela il dispose
du droit d’avoir recours à la force, il impose l’obéissance. Selon MAX WEBER, l’État moderne est
l’entité qui détient le monopole de l’emploi légitime de la violence. C’est dans ce sens que WEBER
déclare : « La violence est potentiellement présente dans tout État ». Selon les anarchistes, l’État
est synonyme de domination. C’est pourquoi BAKOUININE écrit : « État veut dire domination, et
toute domination suppose l’assujettissement des masses et par conséquent leur exploitation au
profit d’une minorité gouvernante quelconque ». Les anarchistes mènent donc une critique radicale
de l’État. Ils dénoncent le fait même qu’un pouvoir s’exerce sur les gens en haut. L’État est
incompatible avec la liberté.

MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: LE NOUVEAU PRODIGE / NIVEAU: TA


A quelle condition l’État peut être garant de la liberté ?

Dans la démocratie, l’État est garant de la liberté. La démocratie se distingue très nettement des
autres régimes politiques. ROUSSEAU relève dans ‘’ le contrat social’’ que la démocratie serait la
meilleur forme de gouvernement des hommes. Mais dans l’absolutisme, l’État est le destructeur de
la liberté, le pouvoir appartient à l’état et l’individu doit purement et simplement obéir. C’est ainsi
que selon BOSSUET tout pouvoir vient du Dieu et non des hommes. Selon SPINOZA Seul l’État est le
garant de la liberté, c’est pourquoi SPINOZA dit : « La fin de l’État est donc en réalité la liberté ».

CONCLUSION :

En somme, l’État constitue le cadre politique dans le quel l’idée de liberté n’est pas une simple
idée de l’esprit. Certes, il a le monopole de l’usage de la violence légitime, instituer une liberté civile
ou politique, la souveraineté du peuple, la démocratie authentique et la liberté humaine. L’État a les
droits de garantir les libertés d’opinion.

MAHAMAT ALI ABAKAR / LYCEE: LE NOUVEAU PRODIGE / NIVEAU: TA

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