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(CCTP)
INDICATIONS GENERALES
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) est relatif à la réalisation d’un
(01) digue pastorale de 35 000 m 3 dans la province du Yatenga, région du Nord. Il précise le
type d’ouvrage qui sera exécuté et les moyens à mettre en œuvre, mais laisse à l’Entrepreneur,
sous sa responsabilité, le choix de la méthode d’exécution, et la conception du matériel.
Ces travaux, réalisés pour le compte du projet « Appui à la Gestion Pacifique des Conflits
locaux dans les régions du Nord et du Sahel-Burkina Faso », sont financés par le Programme
des Nations Unies pour le Développement.
La présente opération a pour objet de contribuer à la réduction des conflits liés à la
transhumance et à la compétition pour les ressources naturelles (eau, terre et pâturages).
• Travaux préliminaires :
L’Attributaire organisera l’exécution des travaux de façon à ne pas perturber la vie publique
dans la localité. Il devra accepter les terrains dans l’état où ils se trouvent. Après l’achèvement
des travaux, l’Attributaire est tenu d’enlever les décombres et de remettre les terrains dans leur
état initial.
Les spécifications du présent Cahier des Prescriptions Techniques Particulières sont à lire
ensemble avec les plans et les dossiers d’étude. L’ensemble décrit les travaux à exécuter. Le
terme travaux inclut la fourniture, le stockage, la fabrication, la mise en œuvre, comme spécifiés
dans le présent CPTP et le devis estimatif.
L’origine des matériels et matériaux, nécessaires pour la réalisation des travaux, sera soumise à
l’approbation de L’Ingénieur conseil, chargé de la surveillance à pied d’œuvre et au contrôle des
travaux. Ils doivent satisfaire aux conditions stipulées dans les chapitres 2.1 et 2.2 du présent
CPTP.
L’Entrepreneur ne recevra pas d'autres plans que les plans constituant le Dossier d'Appel
d'Offres complétés en cours de travaux par les plans de principe d'exécution notifiés par le
contrôle tels que:
- Plans généraux
- Ouvrages particuliers
- Ouvrages types.
Les dimensions principales des fournitures sont données à titre indicatif. Elles ne sont pas
impératives. Elles peuvent être adaptées aux modes et conceptions du constructeur sous réserve
de l'approbation du contrôle.
Un ensemble de repères fixes pourra être remis à l’Entrepreneur / Attributaire. Les niveaux de
ces repères seront notifiés à l'Entrepreneur par L’Ingénieur conseil au début des travaux.
Le Représentant de L’Ingénieur conseil dressera un procès-verbal après remise des repères et
vérifications par l'Entrepreneur.
a) Piquetage général
L'Entrepreneur reportera sur le terrain la position des travaux au moyen de piquets
matérialisant les axes des ouvrages et dont les têtes seront raccordées en plan et en altitude
aux repères fixes mentionnés ci-dessus. Ces piquets seront protégés et reportés sur un plan au
même titre que les repères fixes. Le piquetage général comprendra au minimum :
- Pour les ouvrages ponctuels, deux axes de référence et un piquet de nivellement,
- Pour les ouvrages linéaires, un piquet ou groupe de piquets, placés en dehors de la
zone de travail, aux extrémités, au droit des changements de direction et au plus tous
les 100 m,
- L’Ingénieur conseil pourra demander un complément de lever régulier à une échelle
convenable pour préciser le piquetage d'un axe.
c) Piquetage complémentaire
Lors de l'exécution des travaux, l'Entrepreneur complétera le piquetage général par autant de
piquets, chaises et gabarits qu'il est nécessaire. Pour les terrassements, il placera, tous les 50 m
des gabarits matérialisant les pentes à exécuter.
L’Attributaire est responsable de toute faute, erreur ou omission dans les documents qu’il a
soumis, que ces plans aient été approuvés ou non par l’Ingénieur, sauf si ladite faute, erreur ou
omission est due à des informations erronées que l’Attributaire aurait reçues par écrit du Maître
d’Ouvrage ou de L’Ingénieur conseil chargé de diriger l’exécution des travaux, en réponse à une
question qu’il leur aurait posée par écrit.
Les frais résultants d’une erreur ou d’une omission dans les plans et informations ou d’un retard
dans la livraison de ces plans, devront être supportés par l’Attributaire.
Si cela s’avère nécessaire, l’Attributaire établira des routes d’accès au chantier et/ou à ses
carrières. L’Attributaire construira et entretiendra toutes les routes et ponts temporaires pour
assurer l’accès à tous les endroits du chantier selon les exigences des travaux. L’Attributaire
démolira ces constructions après les travaux si le Maître d’Ouvrage donne des instructions dans
ce sens.
L’Attributaire ne dérangera pas la circulation sur les routes publiques et les sentiers pendant
toute la durée du contrat. L’Attributaire sera tenu responsable pour tout dommage ou
dérangement à des services publics comme le téléphone, l’électricité, l’approvisionnement en
eau, etc. causé par ses activités. Toutes les charges de réparation seront à ses frais.
Pendant la durée des travaux, L’Ingénieur conseil ou son représentant organisera des réunions
périodiques ou exceptionnelles sur le chantier ou en tout autre lieu approprié. L'Entrepreneur, ou
son représentant qualifié et dûment délégué, assistera à toutes ces réunions.
Le Maître d'Ouvrage ou son représentant pourra y assister. L'ordre du jour comprendra
l'approbation du compte-rendu de la réunion précédente, l'avancement des travaux en référence
aux programmes et l'analyse des difficultés rencontrées dans l'exécution du marché. Le compte-
rendu rédigé par L’Ingénieur conseil ou son représentant sera considéré, après approbation par
les autres parties, comme confirmation écrite des déclarations faites, instructions données et
décisions prises au cours de la réunion.
1.11.Le programme d’exécution des travaux
L’ingénieur dispose de sept (7) jours pour présenter ses observations sur les programmes qui lui
sont soumis par l’Entrepreneur.
Les études exécutées par les sous-traitants éventuels portent le visa de l’attributaire et sont
présentés également à l’Ingénieur par l’Entrepreneur et sous sa seule responsabilité.
L’Ingénieur conseil dispose de deux (2) jours pour viser chaque plan ou faire connaître les
modifications à y apporter. L’Entrepreneur remet alors à l’Ingénieur, dans un délai de deux (2)
jours, un (1) exemplaire des documents corrigés établis en tenant compte des observations de ce
dernier.
- Une collection complète de tous les plans établis par lui, mis à jour et rendus conformes
à l’exécution (plans de recollement)
- Un fichier numérique de tous les plans de recollement
- Un fichier numérique de tous les rapports élaborés en cours d’exécution y compris les
fichiers scannés des pv de réunions, des ordres de services reçus, ainsi que des
documents de chantier ci-dessous énumérés.
Les fichiers numériques pourront être sur support CD/DVD ou clé USB.
a) Journal de chantier
L’Attributaire tiendra à jour un journal de chantier. Ce dernier relatera au quotidien, l’état du
personnel et du matériel affectés au chantier, l’avancement des travaux, toutes les opérations
effectuées, tous les incidents et accidents survenus, les essais effectués et de manière générale
toutes les indications sur les observations et mesures réalisées.
L’Attributaire sera tenu de présenter ce cahier chaque fois que L’Ingénieur conseil lui en fera la
demande. Il y a lieu de conserver ce cahier dans le bureau de chantier. Il sera remis au Maître
b) Cahier de chantier
L’Attributaire ouvrira un cahier de chantier sur lequel seront consignés à chaque visite ou
réunion de chantier et tout au moins chaque semaine :
Le cahier de chantier dont l’ouverture est obligatoire, devra compter une page originale et deux
copies dont une détachable (triplicata). Il sera présenté chaque fois que le Maître d’Ouvrage en
fera la demande. En fin de travaux, ce cahier sera remis au Maître d’Ouvrage par les soins de
l’Ingénieur.
En fin de chantier, tous les terrains ayant été mis à la disposition de l’Attributaire seront remis
en état de propreté. Aucun matériel même inutilisable ne devra y subsister.
L'Entrepreneur sera responsable de tout dommage causé à la fondation, aux ouvrages ou à toute
autre partie des travaux et occasionné par les crues, par les eaux de nappe, de ruissellement ou
par la rupture d'une partie quelconque des ouvrages de dérivation ou de protection exécutés par
lui ; les réparations éventuelles seront à sa charge.
- Des pluies
- Des eaux de ruissellement
- Des crues des canaux et rivières
- De la nappe
- Des tempêtes
- Des vents et adaptera son programme de travail de manière à minimiser les
risques. Les travaux de protection entrepris par l'Entrepreneur pourront incorporer des
dispositifs d'écoulement existants, mais ne devront pas mettre en cause l'efficacité de ces
systèmes ni en amont ni en aval du chantier.
L'Entrepreneur construira et entretiendra tous les batardeaux, canaux de dérivation et autres
ouvrages provisoires de dissipation et de protection. Dès qu'ils n'auront plus de justification, ces
ouvrages seront démolis de manière à ne pas gêner la mise en service des ouvrages ou
l'écoulement naturel des eaux.
Tous les matériaux, matières et produits intervenant dans la composition des ouvrages seront de
première qualité et proviendront de carrières ou d’usines agréées par le Maître d’Ouvrage et/ou
son Représentant. Tous les matériaux et fournitures utilisés pour les travaux seront neufs sans
traces d’usures, de premières qualités et de la meilleure fabrication.
Ceux dont l’origine et la marque ne sont pas définies seront proposés au Maître d’Ouvrage ou à
son Représentant qui pourra, avant de se prononcer, exiger outre la production d’une
documentation et des références, la fourniture d’échantillons et l’exécution d’essais de contrôle
et de qualité.
L’Attributaire ne pourra, en aucun cas, se prévaloir d’une éviction par le Maître d’Ouvrage ou
son Représentant, de fournisseurs ou sous-traitant, pour demander une majoration quelconque,
sur le prix des ouvrages.
D’une façon générale, les matériaux doivent satisfaire aux normes AFNOR ou d’autres normes
internationales agréées par le Maître d’Ouvrages ou son Représentant.
L’Attributaire sera tenu d’avoir reconnu les lieux et d’avoir procédé à toutes les analyses
nécessaires à la détermination des caractéristiques des matériaux employés pour la réalisation
des travaux.
Le Maître d’Ouvrage ou son Représentant se réserve le droit d’exercer son contrôle dans les
carrières, magasins et chantiers de l’Attributaire et ceux de ses sous-traitants tant sur la
préparation que sur la mise en œuvre des matériaux, matières et produits entrant dans la
composition des ouvrages.
Les contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de l’Attributaire quant à la bonne qualité des
matériaux, matières et produits mis en œuvre.
Des échantillons de toutes natures, en quantités suffisantes pour les essais, devront être remis
gratuitement par l’Attributaire sur demande. Les essais de contrôle ou de réception des matières
et matériaux par l’Ingénieur, ou sur sa demande, seront à la charge de l’Attributaire.
a) Provenance
Les matériaux de remblais seront de l’argile non gonflante et dépourvue de matériaux végétaux.
Des recherches de zone d’emprunt devront être faites par l’Attributaire et validées par
l’Ingénieur. Ces zones d’emprunts devront être le plus proche possible des zones de mise en
œuvre pour réduire les distances de transport ; excepté si ces terres ne sont pas aptes à la
réalisation de remblais compactés.
a) Ciment
L’Attributaire soumettra à l’agrément de l’Ingénieur conseil les fiches d’identification des
ciments qu’il compte utiliser en conformité avec la normalisation en vigueur.
Le ciment sera de la classe CP 45. L’incorporation aux bétons d’adjuvants tels que retardateur
de prise, accélérateur de durcissement, hydrofuge, plastifiant, devra recevoir au préalable
l’agrément de l’Ingénieur.
Le ciment sera livré en sacs de 50 kg. Les magasins utilisés par l’Attributaire pour la
conservation des liants devront pouvoir contenir au moins la quantité de ciment correspondant à
la consommation de 3 semaines de travail en période de pointe.
L’Attributaire emploiera des magasiniers compétents qui tiendront un cahier des arrivées et des
sorties du ciment.
Les granulats utilisés pour la confection des bétons et mortiers seront fournis par l’Attributaire.
La recherche des zones d’emprunt reste à la charge de l’Attributaire. Celui-ci proposera à
l’Ingénieur, la nature et la provenance des granulats qu’il souhaite utiliser. Les granulats seront
roulés ou concassés.
Si cela est nécessaire, l’Ingénieur conseil peut prescrire que les granulats soient nettoyés par
lavage ou dépoussiérage avant emploi.
Les granulats refusés par l’Ingénieur conseil doivent être enlevés des lieux de stockage par les
soins et aux frais de l’Attributaire dans un délai de cinq (05) jours à partir de la notification de la
décision de refus.
Les fers plats, tôles et profilés utilisés pour l’exécution des batardeaux seront au moins de la
nuance E24 (norme AFNOR A 35 501).
Afin d’assurer leur protection contre la corrosion toutes les pièces métalliques qui devront rester
à l’air libre ou sous l’eau devront, après brossage :
2.6. Moellons
Les moellons utilisés dans la protection des diguettes et pour la butée de pied doivent avoir des
dimensions minimales de 50 cm d’épaisseur et de diamètre.
Les matériaux autres que ceux mentionnés ci-dessus, qui sont susceptibles de figurer dans les
dessins d’exécution, feront l’objet de propositions de la part de l’Attributaire qui fournira à leur
sujet tout échantillon, listes de références et certificats d’essais de laboratoires compétents.
- La cuvette ;
- Seuils anti-ensablement ;
- Une rampe d’accès pour le bétail ;
- Digues de protection contre les eaux sauvages.
➢ La cuvette
Le volume de stockage obtenu est d’environ 35 000 m3 . La profondeur adoptée est de trois (03)
mètres pour la digue.
Le rôle du bassin central est de retenir l’eau en vue d’assurer :
- L’abreuvement des animaux surtout pendant la saison chaude et sèche
Pour assurer l’étanchéité de la cuvette creusée, éventuellement les berges et le fond seraient
recouverts avec du matériau argileux compacté, issu du déblai, sur une épaisseur de 0,30 m.
➢ Seuils anti-ensablement
Pour protéger la digue contre l’ensablement, un seuil filtrant sera réalisé juste à l’entrée de la
digue.
La digue filtrante, placée en amont de l’ouvrage sera constituée essentiellement en gabions de
dimension 2mx1mx0, 5m sur une longueur de 200 suivant les indications et les réalités du
terrain. Son rôle est surtout de protéger le bassin central contre l’ensablement qui provient en
amont de l’ouvrage.
➢ La rampe d’accès
En vue de faciliter l’accès de l’eau stockée aux populations bénéficiaires, il est prévu
l’aménagement de deux (2) rampes d’accès à la digue sur les deux côtés de l’ouvrage. Ces rampes
seront de pentes encore plus douces adoptées à 1V/6 H. Elles auront une largeur de 20 m chacune
et seront protégées par un tapis de perrés secs en moellons latéritiques. Ces rampes ont été placées
aux deux côtés de la cuvette comme indiqué sur les plans pour permettre un accès plus facile de
l’eau par les populations bénéficiaires et le cheptel. Elles seront protégées par un tapis de gabion.
La rangée préconisée sera placée à l’endroit indiqué sur les plans de masse. Le type de gabions à
poser sera de dimensions 2.00 m x 1.00 m x 0.50 m. Il est prévu un seul lit avec un ancrage de 20
cm. La largeur considérée étant estimée à 20 m, il faudra 10 gabions ayant les mêmes
caractéristiques indiquées ci-dessus pour chaque rampe. Les dimensions des rampes sont les
suivantes :
- Longueur : 20 m
- Largeur : 20 m
- Pente des talus : 1V/6H
- Hauteur : 0,5 m
➢ La digue de protection
La digue de protection est constituée par les terres provenant des déblais du digue. Ses
caractéristiques sont les suivantes :
- Largeur en crête : 3 m ;
- Hauteur : 1,50 à ;
- Pente : 2H/1V ;
- Largeur à la base : 9 m
- Longueur : 350 m
3.1.Installation et repli du chantier
L’Attributaire soumettra à l’Ingénieur conseil dans un délai de sept (07) jours à partir de l’entrée
en vigueur du contrat, son projet d’installation de chantier.
Les installations générales : bureaux, dépôts et stocks, alimentation en eau, carburant, etc.
Les installations fixes de traitement des matériaux si nécessaires
Le matériel affecté aux différents travaux et leur période d’intervention , les ouvrages de
protection du chantier et le plan de circulation.
L’Attributaire mettra à la disposition de l’Ingénieur conseil pendant toute la durée des travaux,
les bureaux de chantier, équipé de table et de chaises pour les réunions de chantier.
Les installations seront considérées comme destinées exclusivement aux travaux, objet du
présent appel d’offres. L’Attributaire ne pourra les utiliser à d’autres fins sans l’avis préalable de
l’Ingénieur.
Une fois les travaux achevés, l’Attributaire doit procéder au nettoyage et au démantèlement du
chantier, en somme à part les travaux exécutés conformément au Cahier des Prescriptions
Techniques Particulières (CPTP), le terrain doit être remis à son état initial.
Les travaux préliminaires précèdent les travaux de terrassements et de bétonnage. Ils doivent
être exécutés conformément aux prescriptions afin de permettre la mise en œuvre des
ouvrages dans les meilleures conditions possibles.
Les troncs d’arbres et les racines seront extraits convenablement afin d’éviter d’éventuelles
repousses. Les excavations ou dépôts de terres provoqués par cette opération seront éliminés
de manière à ce que le relief ne soit pas perturbé et n’entraîne pas de contraintes pour
l’aménagement.
Les cotes de niveaux sur les plans ne sont données qu’à titre indicatif. L’Entrepreneur devra
procéder à toutes les vérifications qu’il jugera utiles et ne pourra formuler aucune réclamation
fondée sur l’inexactitude éventuelle des limites de terrain et de son nivellement. L’Entreprise
prendra le terrain dans l’état où il se trouve à la date de la soumission.
Avant tout commencement d’exécution, l’entrepreneur devra donc procéder aux différentes
implantations, vérifier les limites et le nivellement du terrain et informer le contrôle
d’inexactitudes éventuelles constatées, avant de procéder aux implantations définitives dont il a
la charge.
Si l’entrepreneur négligeait les prestations ci-dessus prescrites, il serait tenu pour seul
responsable des erreurs qui pourrait se produire et en supporterait seul les conséquences.
a) Classification
Les terrains seront classés de la manière suivante :
Terrain meuble : exécution possible des déblais avec des engins courants (pelles
mécaniques, bulldozers, scrapers, niveleuses) ;
Terrain mi-dur : tous les terrains qui, pour être excavés, n’exigent pas l’emploi
systématique d’explosifs mais exigent l’emploi de rippers, herses, brise-béton, marteau
piqueur ou matériel similaire (nécessitent au moins l’utilisation d’un tracteur à chenille à
240 kW équipé d’une dent de ripage).
Cette classification est applicable à l’ensemble des fouilles.
b) Déblais
Profils et talus
L’Entrepreneur doit exécuter le profil et les talus des excavations conformément aux
dessins d’exécution aux tolérances près et compte tenu du compactage de surface
lorsque celui-ci est prescrits et des protections qui doivent être éventuellement établies.
L’Entrepreneur est tenu de prendre toutes précautions nécessaires pour assurer la
stabilité des fouilles.
Il est responsable de cette stabilité et de toutes les conséquences d’éboulements
éventuels.
Les déblais seront mis en dépôts provisoire en vue d’un réemploi en remblais ou
transportés aux décharges en dehors de l’emprise du chantier.
Les dépôts provisoires sont proposés par l’Entrepreneur, sous sa responsabilité, à
l’agrément de l’Ingénieur.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’il n’y aura pas de plus-value de
transport pour les déblais.
c) Déblais manuels
Il s’agit de déblais réalisés à la main en terrain meuble et non rocheux (sols limoneux, sableux,
argileux, quelle que soit la granulométrie). L’opération devra se faire à l’aide de pioches et de
pelles pour le canal d’amenée au besoin. L’entrepreneur pourra l’exécuter avec la machine pour
autant qu’il prenne en charge le supplément de largeur occasionné par la machine.
L’Attributaire doit exécuter le profil et les talus des excavations conformément aux dessins
d’exécution, aux tolérances et compte tenu du compactage de surface lorsque celui-ci est
prescrit, et des protections qui doivent être éventuellement établies.
L’Attributaire est tenu de prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la stabilité des
fouilles. Il est responsable de cette stabilité et de toutes les conséquences d’éboulements
éventuels.
Les lieux d’emprunt étant la cuvette devront subir une préparation préalable sur une profondeur
telle qu’ils soient débarrassés de toute végétation, racines et terre végétale.
Les excavations correspondantes devront subir un mouvement méthodique de terre afin
d’éviter tout accumulation non désirée dans l’emprise des ouvrages.
e) Matériels utilisés
La mise en œuvre des remblais compactés devra se faire au moyen d’engins mécaniques, sauf
dérogation accordée par l’Ingénieur conseil pour certaines parties d’ouvrages. Les types, les
poids et le nombre des engins de compactage et d’humidification que l’Attributaire se propose
d’utiliser devront, en tout cas, être soumis à l’agrément préalable de l’Ingénieur conseil.
Pour les parties inaccessibles ou difficilement accessibles aux premiers destinés, des
propositions devront être faites par l’Attributaire à l’Ingénieur conseil pour le compactage des
parties de remblai s’y trouvant. Pour les parties traitées par cette méthode, l’épaisseur des
couches sera réduite pour assurer aux matériaux les mêmes qualités mécaniques que dans les
parties courantes.
f) Mise en œuvre
Le matériel et les conditions de travail devront être prévus de façon à permettre la réalisation de
couches homogènes de 30 cm d’épaisseur maximale régalée, humidifiées, compactées sur toute
la largeur du terrassement de manière à obtenir en tout point une compacité suffisante.
L’Attributaire prendra toute mesure nécessaire pour éviter la ségrégation des matériaux, qui ne
sera en aucun cas tolérée.
Les passages successifs des engins de compactage se recouvriront sur une largeur au moins
égale à une fois et demie l’épaisseur des couches mises en place. Avant déversement des
matériaux de constitution d’une couche, la couche précédente devra avoir été soigneusement
scarifiée (humidifiée en cas de besoin) afin d’assurer une bonne liaison entre les différentes
couches.
Les mottes dont la dimension dépassera 10 cm devront être brisées. En fin de compactage, la
plate-forme sera dressée soigneusement suivant le profil en travers définitif.
Afin d’obtenir la compacité sur l’ensemble du profil en travers des digues, et notamment le long
du talus, l’Entrepreneur devra remblayer en surlargeur de manière à ce que les engins de
compactage passent sur la ligne des talus.
g) Contrôle du compactage
L’Attributaire sera tenu d’assurer au matériau mis en œuvre la teneur en eau et la densité sèche
correspondant à 90 % de l’Optimum Proctor Normal.
La qualité des remblais sera contrôlée au fur et à mesure de leur exécution. Pour cela, les essais
systématiques de compacité seront réalisés sur le remblai compacté.
Ces essais ne sont pas limitatifs et l’Ingénieur conseil se réserve le droit d’en prescrire un
nombre plus important ou de faire exécuter d’autres essais, chaque fois que la nécessité s’en fera
sentir.
Tous les essais resteront à la charge de l’Attributaire et seront exécutés avec l’équipement agréé
par l’Ingénieur conseil.
Si les essais de contrôle donnent des résultats inférieurs aux normes imposées, l’Attributaire sera
tenu de reprendre à ses frais le compactage jusqu’à obtenir les valeurs minimales, l’Attributaire
aura également à sa charge la démolition et la reconstitution de la section défectueuse au cas où
ces valeurs ne pourraient être obtenues par simple compactage supplémentaire.
a) Perrés
Il s’agit d’une couche de moellons de 50 cm d’épaisseur, dont les éléments disposent également
d’un diamètre de 50 cm. Le rangement des éléments se fait soigneusement à la main. Les vides à
la base sont remplis avec des éléments de moellons. Les perrés sont posés sur du polypropylène.
Perrés maçonnés
Cette tâche consiste en la réalisation de perrés en pierres hourdées au mortier de ciment pour
protection des talus de déblais, de remblais d'accès aux ouvrages de tout type, de têtes
d'ouvrages et de raccordement aux descentes d'eau. L'épaisseur minimale des perrés est de
cinquante (50) centimètres.
Il comprend :
Les fournitures et transports de tous les matériaux nécessaires quelle que soit la distance ;
Les terrassements, y compris le dressage des talus, les fouilles en tranchée en terrain de toute
nature,
Toutes sujétions d'assainissement de la surface de travail,
Le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement et le régalage des terres en
excès ou des gravois,
Tous travaux de reprise utiles sur ouvrages existants tels que piquage à vif, lavage, ragréage
ou autres,
La taille des pierres, le hourdage au mortier dosé à 450 kg de ciment, le jointoiement et
toutes finitions,
Le remblaiement, le damage ou compactage, la remise en état des abords et toutes sujétions,
Le nettoyage énergique pour mettre en évidence l’esthétique de la mosaïque formée par les
pierres et toutes sujétions d’exécution selon les règles de l’art
b) Béton
L’Attributaire doit, préalablement avant tout commencement d’exécution, faire connaître à
l’Ingénieur conseil, le programme qu’il se propose d’adopter pour la mise en place du béton. Il
sera établi avec le souci de réduire le plus possible les interruptions du bétonnage et de disposer
les reprises de manière satisfaisante tant au point de vue de la correction mécanique qu’à celui
de l’aspect.
Le béton est fabriqué mécaniquement dans une bétonnière par mélange simultané de tous ses
constituants. Les constituants sont introduits dans le malaxeur dans l’ordre suivant : granulats
gros et moyens, ciment, sable, puis eau. Les dispositifs de mise en œuvre doivent donner toutes
les garanties quant à la précision et la fidélité du dosage, l’homogénéité du mélange après
malaxage. Il ne devra pas se produire de ségrégation pendant le transport, le coulage et la
vibration.
Le calcul et l’exécution des ouvrages et des constructions en béton armé doit satisfaire aux
prescriptions des règlements en vigueur.
c) Coffrage
Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pendant les opérations de mise en place et
de vibration du béton. Ils doivent être étanches pour éviter toute perte de la laitance ou de
mortier.
La mauvaise tenue d’un coffrage entraîne la démolition et la reconstruction de la partie
d’ouvrage concernée, aux frais de l’Attributaire.
Avant tout commencement d’exécution, les dispositions projetées doivent être communiquées à
l’Ingénieur conseil.
Immédiatement avant la mise en œuvre du béton, les coffrages devant être employés sont
nettoyés avec soins de façon à être débarrassés des poussières et des débris de toute nature.
Pour faciliter le coffrage, des huiles de marque approuvées pourront être utilisées. Les huiles
lubrifiantes ne seront pas admises.
Il n’est procédé au décoffrage que lorsque le béton a atteint une résistance suffisante, de façon
qu’il n’en résulte aucun dommage pour les ouvrages.
Pendant le bétonnage, l’Attributaire doit disposer de matériel de secours afin de pallier toute
panne du matériel de vibration.
Les irrégularités de coffrage et les défauts de bétonnage doivent être repris selon un procédé
agréé par l’Ingénieur.
Durant l’exécution des ouvrages, toutes les mesures doivent être prises pour assurer la cure du
béton et éviter sa fissuration superficielle. Les parties d’ouvrages récemment bétonnées seront
recouvertes de paillassons, sacs de jute, ou tout autre moyen adapté et régulièrement maintenues
en état d’humidité pendant au moins trois jours.
Le béton sera mis en place aussitôt que possible après sa fabrication. Tout béton desséché ou
ayant commencé sa prise sera rebuté et transporté en dehors de limites du chantier. Tous les frais
correspondants seront à la charge de l’Attributaire.
Le béton sera mis en place par couches successives coulées et vibrées de façon uniforme. Toute
panne de vibrateur entraînera l’arrêt immédiat du bétonnage qui sera ultérieurement traité
comme une reprise de bétonnage.
Les surfaces de reprises seront traitées par piquetage puis nettoyage. Une couche de mortier gras
dosé à 400 kg de ciment de 2 cm d’épaisseur sera appliquée sur la surface de reprise.
L’emploi d’un produit d’accrochage pourra être proposé par l’Attributaire et soumis à
l’agrément de l’Ingénieur.
g) Cure du béton
Il est interdit de faire supporter des charges au béton frais. Tous les déplacements de coffrages,
etc. devront faire l’objet d’un accord préalable de l’Ingénieur.
La cure du béton se fera, par arrosage permanent pendant les 15 premiers jours suivant sa mise
en place.
Aussitôt après le décoffrage, les parements des ouvrages seront nettoyés et les bavures de
mortier enlevées.
Tous les agrégats seront soumis à l’accord préalable de L’Ingénieur conseil et se feront avec les
matériaux préconisés.
C’est le gabionnage pour aménagements divers tels qu'extrémités d'ouvrage de tout type,
protections de berge, culées, dalots, murs de soutènement, quelles que soient les dimensions de
la cage métallique utilisée comprenant :
- Les fournitures et leurs transports sur toutes distances,
- Tous les terrassements (déblais et remblais) nécessaires à la pose, y compris les fouilles
et préparation de l'assise, les blindages, les batardeaux,
4.2. Restauration
c) L’Entrepreneur devra prendre les mesures nécessaires afin de minimiser ou éviter les
effets négatifs possibles sur l’environnement en portant attention aux points suivants :
- Les risques d’érosion du sol et de la perte du couvert végétal, de coupure des circulations
hydrauliques, de modifications des écoulements et de pollution des milieux aquatiques ;
- Les spécifications techniques des mesures de protection seront précisées dans un rapport
final à la réception de l’ouvrage et remis au Maître d’Ouvrage.
Le devis descriptif a pour objet de décrire l’ensemble des ouvrages et des prestations des travaux
nécessaires à une parfaite exécution du projet de construction.
Il forme un ensemble indissociable avec le Cahier des Clauses Techniques Particulières pour
compléter et expliquer les pièces graphiques afin de définir les choix retenus et le niveau de
qualité recherché. Son contenu n’est pas limitatif.