LA COLLECTION OFFICIELLE

50 ANS DE CARRIÈRE - 50 ALBUMS DE LÉGENDE

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rr:J. CD COLLECTOR
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JOHNNY HALLYDAY - LA COLLECTION OFFICIELLE 50 ANS DE CARRIÈRE - 50 ALBUMS DE LÉGENDE

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 LA COLLCCTION OFFICIELLE JOHNNY HALLYDAY pst l1<1Ih'< p,11 1'olyGr11111 Colh'ëll011s, llllll dlvlslo11

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JOHNNV HALLYDAY
COMITE: DE DIRECTION : F\1sr,ll N~t!"'• 1'1ë~Idon1 D11,•rtt'lll G1\116rdl Mlcllol Pnrt•nl, Dlreclollr
\i- • 1 A o t 1.ao-L1.11.; L 1v netlt. 0111."'l.lClll GlnCr,11 l\tljolnt
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DIRECTEUR DEPARTEMENT KIOSKS : Fr,m<-1, Dt•coudun DIRECTEUR MARKETING : Pntrlcl1

' m CHEF DE PROJET; N~t1cl1!1 Dam,011 BUSINESS AFFAIRS: Hélèno Vogllorl, Sopl11u Best
COORDIN'ITEUR ÉDITORl'll: Joan-)v,•s OIIIU AUTEURS DES TEXTES: Joan François Briou,
' n Fr llÇOIS ~~unul MASTERING : Jon 1, Îllrbe1u, FABRICATION : Anno Corlier, Claudo Cha

L'IDOLE DES
b n C~r st e ll0\10 DESIGN: 2Pop PHOTOGRAVURE: Paris Flash lmprlm'

REMERCIEMENTS: P•ernc Le Purdnel. Ohv1<•r Nusse Ale,nndra BaIlallnskl, Alexandre Leclerc,

G t J Podroche, Carole Leruo, Pa11hne Paient, Mar tlnc Brtinel, St6phanle Bailly, Emeline Perrin,
Ph ppe Po ner tCL&S1

IMPRIME PAR : G. Canale & C. S.p.A. (Italie)

DEPOT LEGAL ,\1 1 2012

JEUNES
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES : Poche lie album original : © Jacques Aubert - Couverture, pages
1962
4 t: 12. 21: O Jacques Aubert Page 9 ; François Gragnon 'Pansmatch/Scoop - Pages 10-11
'-le =an L801 ard p~olography LLC - Page 15 · Stan Wleznial1 - Page 16 : Keystone-France -
P es 18--19. ,ean-Mane Pcrer Photo 12 Page 24: © Gilbert Moreau/FLO - Page 25:@ André
F..: • FLO.

L éd ·eu, se 'êserve le dro,t d' nterroMpre la publication de la collection en cas de mévente,

SOMMAIRE
C" q e vo "le est co~stltué d'un CD et d'un livret indissociables ne pouvant être vendus
séparement
Edito p.5

L'histoire de l'album p.7

e et 0 2012 PotyGram Collect,ons.
A 1 ~ ~ie uto~saton de Mercury France, un label UnIversal Music France. Retour sur scène
p.17

p22
Les temps forts / .
Discographie select1ve
p 24
Galerie de portraits
p.26
Dans votre CD
~
UNIVERSAL
~
 EDITO
LE METIER D'IDOl.f En enregistrant L'idole des Jeunes en 1962
Johnny Hallyday procède à son sacre en posant sur sa tete s~
propre couronne. Pendant des années, on ne l'appellera plus ue
comme ça. C'était juste l'adaptation en français de la chanson Teenage /dol, ma,s ça a ~ns
en France une dimension hors de l'ordinaire.

Là où les Américains en étaient restés à la politique (une science humaine) en faisant d'Etv,s
leur King, les Français s'en allaient carrément chercher leur référence du côté du mystique.
Le terme • idole • renvoie à toute la doctrine catholique pour laquelle il convient de convertir
les populations païennes coupables de se prosterner devant des représentations factices
de faux Dieux lors de cérémonies impies. C'est à peu de choses prés ce que la presse dit
des spectacles de rock'n'roll, présentés comme des messes décadentes flattant ce qu 11 y
a de plus bas au plus profond de l'Homme.

Johnny est donc l'idole. Dans les salles, quand il chante, les fans déroulent des banderoles:
• Johnny notre Dieu, le rock notre religion,. Le terme est si génant qu·en Amérique du Sud,
un disque de 1963 prend pour titre : El /dola De La Juventud. En précisant • idole •.. Cie la
jeunesse•, ces pays, qui ont subi jadis la rigueur de la colonisation espagnole, neutralisent
le terme et le protègent de la colère divine.

Du coup, on est comme déçus lorsqu'on remet les pieds sur terre et qu'on écoute tout bOn-
nement les paroles de la chanson. Elles parlent d'un jeune homme, un artiste plutôt seul.
rd
plutôt triste, très en retrait, certainement timide, pas forcément très heureu,. h se ga e
bien de s·autoproclamer idole et préfère s·en remettre à l'opinion publique • Les gens m'ap-
pellent. •. •), comme s'il voulait nous rappeler que tout ça, c'est du jeu, de l'artifice Cie scène.

Cette idole dont tout le monde parle et qui partage toutes les familles en deu,. ~amps irré-
conciliables, se décrit comme un de ces mioches qui quitte l'école pour s:en aller en
apprentissage, apprenant son boulot de star comme jadis Louis Xl\i se préparart a son métier
de roi. Le fossé entre la réalité et la légende est assez considérable. Les parents le savent.
1 h stalle Johnny pour tous.
es enfants l'admettent. et pourtant. malgré tout. le myt e s ,n · ' xt1es
, 1dole • 1a France des si
n est pas un garçon comme les autres. En réactivant le terme ' . Clans un
ad t ances contemporaines
me qu'elle a besoin de symboles. Résumant ces croy - uelques
fracassant • Les Beatles sont plus célèbres que Jesus-ChnS t •, John Lennon, a q
temps de là, devait se faire pas mal d'ennemis. Et pourtant ... •

IIIJ!!cli L...E
a
fOHM/'IH,ll.,.VIJAVI> tiLE
 · L'IDOLE DES 1962 EST UNE ANNÉE PLUS QUE PRODUCTIVE DANS LA CAR-
RIÈRE DE JOHNNY HALLYDAY. CINQ SUPER 45 TOURS, DEUX
33 TOURS 25 CM, DEUX ALBUMS 30 CM. LE JEUNE HOMME
JEUNES MORD À PLEINES DENTS DANS SA GLOIRE TOUTE NOUVELLE,
L'HISTOIRE POUR LA PLUS GRANDE SATISFACTION DE SES FANS.
DE L'ALBUM Ladiscographie commerciale de Johnny Hallyday qui nous Intéresse aujourd'hui s'établit
comme suit. Le super 45 tours Serre la main d'un fou est dans les bacs le 16 mal 1962
Le 27 juin, aux premiers jours de l'été, paraît le EP Pas cette chanson. Au même moment,
sort le 25 cm N°3 qui regroupe le contenu de ces deux 45 tours. Enfin, le 20 octobre, le EP
L'idole des jeunes est disponible, moins d'une semaine avant la première du rocker à l'Olym•
pia. Comme on le voit, le rythme infernal des sixties n'est pas une légende. Trois tubes en
cinq mois, de façon à occuper en permanence le Top 5 du hit-parade et la bagatelle, certains
jours, de trois représentations boulevard des Capucines parce que tout ça, Il faut que ça
marche, il faut que ça fonce .

SERRE LA MAIN D'UN FOU

Serre la main d 'un fou est un hit un peu oublié du chanteur, mais au printemps 1962, c'est
un succès, alors que la conclusion de la Guerre d'Algérie approche, libérant la jeunesse de
l'hypothèse de l'éloignement et de la mort. La chanson est une sorte de gospel signé par
la sœur du producteur américain Shelby Singleton. Margle parle d'un fou d'amour, les paro
liers JII et Jan conservent l'image et taillent sur mesure un texte qui garde son swing original
sans forcer, en souplesse. Ce nouveau hit provient des séances mises en boite à Nashvllle
en février, puis en avril. C'est une production internationale avant l'heure . La bande orchestre
vient d'Amérique, la voix est capturée à Paris, au Studio Blanqui.

UN JOHNNY JUVÉNILE
Serre la main d'un fou est servi par une des plus belles pochettes qui puisse être Imaginée.

•
st
Elle montre un Johnny juvénile, charmeur, posant • en diagonale •, façon udio Harcourt.
Ce disque " made in USA " est francisé par sa couverture qui joue habilement sur les cou
1 Dans un Jardin d'amour, une
leurs hexagonales : bleu, blanc, rouge . Le EP propose auss .
. - s tout ce qu'on aime. Lori

~.,-~ ...,,
Célèbre photo dite « tenue de soirée » que Jes Journaux s'arrachent
.
jolie bluette, très romantique , pleine d'images fleuries et naive •

JOHNNY HALLYDAY LA COLLECTION OFFICIELU L IDOLE DE JE l> 1

•
 ------------------l- ------------ ---------
L IDOLE DES JEUNES L HISTOIRE DE L ALBUM

Of lo~-e C est une chanson de Gene P1tney, l'un de ces nombreux
ust s Que le "-howtuz amértcaIn a in\lenté pour relancer l'intérêt des ados, après
lad p r ton phys Que ou profess onnelle des grands rockers : Eddie Cochran, Buddy Holly
leur version. Johnny puisera à nouveau dans le répertoire de cet autre King à qui empru~
t
tera Je suis seul (What ls Soul) et l'immortel Stand By Me.
LA FOLIE DU TWIST
Le 45 tours propose en face B un titre de force comparable qui, auiourd hui est CIJIT'e de

COUP DE REVOLVER son texte trop marqué par l'époque (Madison Twist) pour pouvoir être inclus dans un Med ey

La face B se consacre au m1st par le bIa1s de la \lersIon française du Twistin' The Night scénique. Dommage. Johnny invite Sylvie à la danse avec l'appétit d'un loup. 1e tout sw ngue

Aw-ay du• sou man• Sam Cooke (une Jeune star en sursis qu1 sera abattue d'un coup de re-
\'Ol\ler en 1964 Devenu Laissez-nous tv.1ster, le titre aura l'honneur d'ou\lrir le spectacle
de I Olympta dans Quelques mois, en octobre. Enfin, Une fille comme toi est à l'origine une
chanson à succès de I EIVls Presley britannique, Cliff Richard. Ce sixième EP Philips de
John y ne Mera pas de standard mmémonal mais on est frappé par sa belle tenue
mus ca e, la 'lu d1té de ses textes et sa pochette qu·on a tant vu traîner dans les surprises-
parties no:.amment entre les mains des filles.
à mort. Là encore, on a affaire à un titre pilier des surboums, dont la \ers1on ong na'e Meet
Me At The Twistin' Place, est une nouvelle œuvre de Sam Cooke en hommage à la danse
qui affole les jeunes Américain(e)s en ces années 1961 62. Difficile auJourd'hu1 d :nagmer
les trésors de ruse dont ont fait preuve les auteurs de l'époque pour tenter leur chance en
haut du hit-parade avec ce déhanchement suggestif du bassin : The Tw,sc. The Peoperm n•
Twist, Ya Ya Twist, Twistin' ln The Old Town Tonight, Twist,n ln The Kitcheo IVit/J Dnah
Twistin"nTwangin'. Let's Twist Again, Twistin Off A Cliff, Miss Twist. Sugarùme fo st

PAS CETTE CHANSON

Avec Pas œtte chanson, é~idemment, on monte d'un cran sur l'échelle des classiques.
Cette • septième séne •, comme on dIsa1t alors présente, sur sa pochette, un Johnny dont
on peut penser qu'il est dans une loge. On 1'1mag1ne poser avec son costume de scène. Au
mur sont puna sés quelques documents, notamment une fameuse photo de Brigitte Bardot
que les collégiens acquièrent par paquets de
Difficile d'imaginer aujourd'hui cinq chez les marchands de journaux qui les
,que Pas cette chanson, soit 1
écoulent sous forme de cartes postales. Le titre
l'œuvre d'un gamin qui n'a pas maJeur est, bien entendu, Pas cette chanson.
19 ans. D1ffic1le d'imaginer auJourd'hui que cette créa-
tion soit l'œuvre d'un gamin qui n'a pas 19 ans.

C'est la prem ère fo s que Johnny Hallyday négocie ainsi au sommet un incunable soul tout
dro,t sorti de l'atelier de la ma son Atlantic, la firme historique de Ray Charles qui va bientôt
sauter à la gorge du monde, avec son rhythm'n'biues capiteux et sensuel. La chanson s'est
imposée aux Ëtats Uns peu de temps auparavant, dans la version de Ben E. King, l'ancien
sollS t e du groupe The Dnfters. Tous les grands artistes soul, un jour ou l'autre, en graveront

■
bl qij'.on retrouve sw le 45 toun
 Ce n'est pas juste après tout est un titre mineur fourni part atelier Garvarentz / Aznavour.
La chanson n'a guère accroché à l'époque et n'a guère roulé sous les saphirs ces Teppaz
(les électrophones portables des teenagers, NDR). Quant à Hey / Baby J, c'est encore une
merveille due à un jeune artiste américain nommé Bruce Channel. Un énorme Mau~ Etats-
Unis que Johnny inclut à son répertoire de scène, avec sa fameuse partie d'harmonica et
son appel fraternel à l'amitié.

LE 25 CM
Le 25 cm qui rassemble ces huit titres, bénéficie d'une pochette assez extravagante, genre
photo ostensiblement posée, délibérément mise en scène. Le copain Johnny y apparait
escaladant sa malle de voyage (estampillée Statue de la Liberté), pull jeté sur les épaules
et on le plaint, vu la position contre nature de son pied droit : une posture pareille, ça doit
faire assez mal aux chevilles. Cela dit, si vous voulez en savoir plus sur la mode copains de
l'été 1962, attardez-vous sur ce cliché. Tout est d'époque : les boots, le Jean • tuyau de
poêle •. la chemise bleue, la gourmette. On le voit bien sur la photo. Johnny s'amuse à faire
le clown, genre • ça chaaaauffe ... • pour faire rigoler les amis. Peut-être. hors champ, une
somptueuse créature remplit-€lle des flûtes de champagne pour a1outer à la fëte?

travaillent et ramènent un léger pécule (en liquide

et dans une enveloppe) à la fin du mois. Il est pro- Le EP L'idole des jeunes, sorti
posé très exactement à 18.50 nouveaux Francs
en.octobre 1962, est un monu-
T.T.C. • Mille huit cent cinquante francs pour ton
ment ·élans 'la discographie dè
Johnny, s 'afflige grand-mère, tu ferais mieux de
les mettre sur ton livret à la Caisse d' Epargne •. l'artiste.
Trop tard. bonne maman, le forfait est accompli.

L'IDOLE DES JEUNES

Le EP l'idole des jeunes, sorti en octobre 1962, est un monument dans la discographi~ de
l'artiste. La photo présente le rocker quelque part sur une route de tournée, sur la cote.
Formidable cliché d'ailleurs, où l'on retrouve l'indispensable Jean. la ceinture large au cow-

l'enfiint se ma nentlon, Ill guiure est ëlecti1que

DG Il
~L'~ID~O~LE.::...:..DE_S~J~EU_N_E_S_·_L_'H_IS_T_O_IR_E_D_E_L_'A_L_B_UM
_____________________________________
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boy et un nouvel élément de l'attirail du rocker élégant : le polo. Le cliché servira aussi LA COUVERTURE DE SLC
d'affiche et annoncera aux populations des provinces la venue prochaine du chanteur dans On le voit, l'été 1962 appartient tout entier à Johnny Hallyday. La meilleure preuve: il est
la salle des fêtes du chef-lieu de canton. en couverture du premier numéro d'une nouvelle revue qui va, à elle seule, symboliser la
fièvre des sixties, Salut les Copains. Le premier article jamais consacré à Johnny par SLC
L'idole des jeunes est un classique absolu qui ouvrira carrément le premier Parc des Princes
est assez amusant puisqu 'i l s'agit de demander à la jeune idole de présenter ses disques
du rocker plus de trente ans après sa première parution. Teenage /dol est une création du
préférés. L'interview se passe amicalement autour de l'électrophone. Johnny parle de Cliff
jeune Ricky Nelson, qui remporta un beau succès avec ce titre, outre-Atlantique. Johnny en
Richard et des Shadows dont l'autorité est immense à l'époque. Il donne un coup de pouce
fait une chronique de sa vie de chanteur et accentue encore le côté un peu dépressif de
à un • jazzman •, Les McCann, à son copain Long Chris à travers son groupe, Les Daltons,
l'original en insistant sur le déracinement des artistes, la solitude comme tribut à payer à
aux Pingouins, à Bobby Darin, au grand Duke Ellington et... à lui-même pour finir en beauté,
la gloire. Le succès est Immédiat même si le propos général du titre leader tranche avec le
à travers son 33 tours Sings America 's Rockin · H1ts. • Bien sûr, j'écoute aussi mes disques.
sourire espiègle de la pochette.
Celui-ci me rappelle les bons souvenirs de mon voyage en Amérique. Je l'ai fait en trois jours
aux studios de Nashville [ ... ]J'aime bien Shake The Hand Of A Fool que je viens d'enregis-
PURÉE DE POMMES DE TERRE
trer en français sous le titre Serre la main d'un fou. À ce propos, je vous la serre bien ami-
C'est le Mashed Potatoes ne renouvellera pas le succès fulgurant de Viens danser le twist.
calement •. Bon sang, l'i dole en personne vient de nous serrer la paluche. Jour de fête.
La mélodie, il est vrai, est moins convaincante et, il faut bien le dire, la danse est limite
ridicule. Little Bitty Pretty One est un succès récurrent aux États-Unis où il a été créé en Quand je vais raconter ça aux copains, ils vont être sur le cul. ■

1957. Dans les années soixante, il tape dans l'œil de formations britanniques comme Fred-
die And The Dreamers, avant de se retrou-
ver à nouveau dans la mère patrie, durant
L'idole des jeunes est un classique
les seventies, où les Jackson 5 en don-
absolu qui ouvrira carrément le
nent leur version. Pourquoi Jil et jan ont-ils
premier Parc des Princes du rocker
l'idée faramineuse d'en faire un petit
plus de trente ans après sa précis d'initiation au pressage de purée de
première parution. pommes de terre ? Mystère. En tout cas,
le texte original n'y fait pas allusion.

Tout bas, tout bas, tout bas (Apron Strings) est un hit pour Cliff Richard au tout début des
sixties. L'original est l'œuvre d'un tandem nommé George Weiss et Aaron Schroeder. Au
moment où il enregistre ce titre, Johnny a déjà adapté leur travail puisqu'il a gravé J'suis
mordu sur son deuxième 45 tours Vogue, cover d'un des rocks les plus secs du King: / Got
Stung. Enfin, Comme l'été dernier est la transposition en français de Dancin' Party, un
succès US très convenable pour • Mr Twist • en personne, Chubby Checker.

m JOHNNV HALLYDAY LA COLLECTION OFF1CIELLE L'IDOLE DES JEUNES 1962

UNE « BAGARRE », UNE KYRIELLE DE TUBES, UN COUR s
, ,
ACCÉLERE DE MASHED POTATOES ET, POUR FINIR, UNE
VERSION GIGANTESQUE D'UN CLASSIQUE DE RAY
CHARLES · ON PEUT DIRE QUE JOHNNY SOIGNE SES FANS
POUR SON PREMIER VÉRITABLE OLYMPIA.
lis sont trois à faire la pluie et le beau temps, au début des sixties, dans le monde du show-
biz. Le premier s'appelle Lucien Morisse : il a la haute main sur la radio ado. via Europe
N°1. Le deuxième se nomme Eddie Barclay : il dirige la grande firme de disques hexagonale
qui porte son nom. Le troisième est Bruno Coquatrix : en cinq ans, Il a fait de l'Olympla LE
, temple " du music-hall. Pour des raisons diverses, ces trois-là ont juré la perte de Johnny
Hallyday (à défaut de prendre le contrôle de sa fulgurante carrière). C'était en 1960 / 61,
autant dire dans un autre espace-temps.

EN HAUT DE L'AFFICHE
Car lorsque le rocker investit le Théâtre du boulevard des Capucines, à la rentrée 1962, ça
fait déjà un an que le " métier" a déposé les armes, même si chacun, dans son for Intérieur,
est persuadé que " ça " ne durera pas. C'est donc un gamin de 19 ans, un mineur, qui s'ins-
talle en haut de l'affiche, du jeudi 25 octobre au mardi 13 novembre, proposant un spectacle
qui est le premier vrai show parisien de sa carrière, malgré quelques répétitions générales
durant les deux années précédentes.

Ce jeune homme venu d'on ne sait oü, et qui révolutionne la jeunesse en France, a déjà à
son actif un nombre de hits si important qu'il peut se permettre de faire l'impasse sur ses
premiers enregistrements. Avec des tubes aussi énormes que Retiens la nwt, Pas ~ette
11
chanson, Let's Twist Again ou le tout récent L'idole des jeunes. que voulez-vous qu lui
arrive?

,
VITES SE DE L'ECLAIR .. Ies ctacle et enverra
Dans deux jours le samedi 27 octobre, la maison Ph1lips enreglS!rera pe s les titres
1 · ' ,là é ré la pochette. san ·
e disque en fabrication à la vitesse de l'éclair. On a dé; pr pa bacs le 2 novem
c • • L 33 tours est dans es I
ar on ne sait pas encore ceux qu'on va cho1s1r. e remier. trente•,
b dant dix ans Ieur P
re. En un temps oü les artistes attendent parfois pen ythmes mals aussi par
Johnny Hallyday imprime le nouveau tempo, non seulement par sels r t surtout 5 ·emballe.
1 • e se dlvers1 1e e , ·
a manière dont l'économie de ses productions exp 1os • il partir en vacances en
Johnny, c'est Orly, c'est Spoutnik, quand les autres en sont encore
Vélo.

LOOIE Ull ' Il

IOI-INNY ~ALLVOAV LA COllfCTION OFFltlf
Le sho" rend parfaitement cette ambiance de révolution à la fois tranquille et surexcitée.
On attaque sur un titre de Sam Cooke. Laissez-nous n1 ister, qui place la prestation sous le
signe de la danse. Première gifle avec Elle est terrible. Puis séquence tubes en or avec
!. 'idole des Jeunes bientôt suivi de Pas cette chanson.
UN COMBAT CHORÉu 0 IQUE
Deu,1ème grosse baffe. le couplage de la bagarre avec l'instrumentai Statics. Toute
l'histoire de Johnn} H. est contenue dans la séquence. Son adolescence où il valait mieux
sa\oir se défendre en cas de frictions entre bandes. Son amour du cinéma (le western. les
1
fi ms a\ec Elvis et. plus encore. \\'est Side Stoq, le grand succès de la saison, sort, en
mars). Et son passé de jeune attraction de music-hall, habituée au, numéros chorégraphiés
par son cousin Lee.
Durant La bagarre. Johnn~ se bat, effectivement. Les combats. dans la chanson. c'est vieux
comme le monde . .\vant la Première Guerre mondiale. on a mème monté une version
scénique de Ben Hur. à Paris. sur les planches. avec glaives. chars et chevaux ! Plus
récemment. le chanteur/ acteur Eddie Constantine. connu au cinéma pour son interprétation
fulminante du détective Lemmy Caution. avait créé le belliqueu, Ça bardait. sur cette mème
scène de !'Olympia. au milieu des fif-
ties. Mais ça n'était qu'une parodie.
Là, le combat est âpre, la chemise est
déchirée. la mort rôde au bout du cran
d'arrèt. On est en pleine période
• blousons noirs • et ce combat ne fera
pas plaisir à la préfecture de Police.
· ... r-'::LES ET MOUVEMENTS
L'Olympia 1962, c'est un des coups d'emo1 du , rock'n'twist F
. • . . • en rance. Ce 11 est pas ré
Yé du tout. c e_ st dangereux.
c est romantique, ça fait des dégàts t d
d F · • e ça efinit un uni\-ers
commun à la Jeunesse e rance qui alimentera, d'année en année, la machine à rupt~re
avec le vieux monde. Tout cela, évidemment. ne passe pas inaperçu au, reu, de la presse
adulte qui se défend comme. eUe peut et prend le parti de la méfiance. Ainsi la cntique
Claude Sarraute. dans te quot1d1en le /\lande: • Je vous parlais rautre Jour de la grande ca-
rence du théâtre pour enfants. C'était sans compter !'Olympia: Jeudi dernier, en niatinee,
on se serait cru à Guignol [ ... ) Quand parut• l'idole des jeunes,, ce ne fut qu un Ion• cri
Entre Johnny Hallyday et son public. l'échange est complet. lis se ressemblent. Tout miscle
et tout mouvement. pleins d'une violence à grande peine contenue. Leurs modèles . les
héros de 1\'est Side Storj avec tout ce que ça peut comparter de désarroi. d'energ1e mal
employée et - finalement - de pureté. À leurs yeu,. ce grand garçon blond qu on dIra1t sort,
d'une bande-dessinée. c'est un peu le grand frère qui a reussi •.
Légèrement condescendante dans l'attaque de son • papier•. Sarraute pose finalement sur
le rocker et son public un regard on ne peut plus juste. Le peuple d'adorateurs de 1'1do e
est la génération montante. Bon gré, mal gré. il va falloir faire a1ec. ■

POMMES DE TER ë
Le sho" se detend avec la séquence •mashed potatoes• où le professeur Johnny s'escrime
à enseigner aux teenagers comment écraser la purée de pommes de terre du bout de la
semelle (pour plus d'explications. se référer au verso de la pochette du 45 tours L'idole des
Jeunes où le cousin Lee s'> colle avec abnégation).

SIX MINUTES DE DÉSIR

Le troisième temps le plus marquant reste la séquence finale où Johnny s'en prend à I Got
.4 Woman. le classique de Ray Charles qu'il a immortalisé sur le EP Johnnj à NeI1 )'ork.
À sa\0Ir, une I111pro de six minutes sur ce thème très sensuel. où le garçon hurle son désir
à une époque où les gamins de son âge en sont encore à passer leur libido en briquant la
jante de leur mobylette.

m NNV HAl.ll't\l, lA ,lr l C' O'< Off OE,LE , 100lf ~Es Ec~ES 1961
 f'lj~iJ'\:
g ~ [;(filfuki TI~ IJémission télévisée Âge tendre et tête de bois est d.iff é .

ft 1\1\Î
Le nouveau 45 tours arrive dans les bacs
avec pour titres phares Serre la ma.in d'un
fou et Dans un Jardin d'amour. Ce EP fait
f't M~Î;
À l'occasion du Festival de Cannes,
un reportage sur Johnny est diffusé
-
Drouot où Johnny reçoit ses amis.

Publication d'un nouveau livre :

us e en direct du Golf

ff jMÎ,\ - fj,\ AOM't ;

dans l'émission de François Chalais
le lien entre les enregistrements américains
Reflets de Cannes.
de Nashville et les nouvelles chansons en-
registrées en France.
2f M~Î:
Retour à. Nashville pour l'enregis-
Tournée d'été en France et en Belgique
JohnDY Hallyday par Jean Macabies.
cette tournée déclenche des bagarres, 1~
chanteur est interdit dans plusieurs villes.
Au cours de cette tournée et d'une sévère
explication à. Pau entre des paras et le chan-
teur, Johnny rencontre Gill Paquet. Une
longue amitié vient de naître.

ZO ~:
Rencontre à. Orly avec
Ray Charles.
trement de quelques chansons.

Tournée promotionnelle aux États-
Unis mise sur pied par Johnny Stark.
'1~i" :
Les éditions Rock & Twist publient
un livre de 145 pages Johnny une
fulgurante carrière signé Georges
et Léonard Hémeret.
2m• Olympia avec les Golden Stars. Le soir de la première le rocker
est applaudi par la sublime Marlène Dietrich.

Dix-neuvième anniversaire de l'idole naissante, fêté au Moulin Rouge en compagnie

fi" J.~~:
de Lee et Desta Hallyday, Catherine Deneuve, Sacha Distel, Jacques Charrier, Jean- ournée en France, le chante Johnny chante pour l'arbre de
Jacques Debout. Le même jour, le mois suivant, il fait la une d'un nouveau mensuel : e de nombreux magazines, se Noël de l'Elysée en présence
Salut les copains. rtent un peu partout en Europ du Général de Gaulle.

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Madison Twl:t; ~~: toul . Hoy I Baby 1
Madison Twist slltd potalttS
Senwll-~=··lNftltconwnotoi les Golden Stars de nes-C'estttma el'ètedemler
~ Co n'est pas Just p e 30 semaines L'idole des)::•. toul bas ._comm
o.. ~~op. classé 36 semai,,.. 12 · au Top. class Johnny Hallyday Tout bas, ~ou~ ,, To ci,,<:c,:· 11
GALERIE DE PORTRAITS
TOUR D'HORIZON DES RENCONTRES QUI ONT MARQUÉ L'ARTISTE
ET DES PERSONNALITÉS QUI ONT INFLUENCÉ SON ŒUVRE
VINCE TAYLOR
Rocker. De son \r,11
110111 Br1.1n 1\1,iurlce HoldC'll, ne lo 14 Juillet 1939 ~ 1950 160
1\cton l'll Anglt'tcrrc A 1.1 tin des (lnt1l'es t9-l0, s,1 trnnille décide de
qu1ltt'r l't\ngil•terr<' pour tes Etùts Unis. EIIC' s'inSt(lllO d,1ns le New Jer
.:;ey. puis l'n 1955 ,) HOll\'WOod. Lui, rève /1 cette époque de devenir
,1\ratN1r mais 11 ne peut~ p,1nenir. Il se 1.-ince alors dans la cl1anson,
très influencé p,u Elvis Presley. Vince T,11 lor se produit sur scène vêtu
d'un costume de cuir noir. copié sur celui de Gene Vincent, qui lui donne
une allure de rnaw;:i1s garçon. Il porte aussi une grosse chaine en or autour du cou. Il est fré-
quemment accompagné par Brian Bennett et Tony Sheridan. Après quelques apparitions à la télé-
\tSton, 11 enregistre son premier disque en 1958 chez Parlophone : / Uke Love Rig/Jt Behind \bu
8.'lO). li est accompagné par le groupe The Playboys, leur nom n'apparaît que sur le deuxième
..\5 tours en 1959: Ptedgin' 1\1) L01e avec en face B la seule composition de Vince, qui le rendra
erifin célèbre : le mythique Brand Ne11 Cadillac. En 1960, il tourne en Angleterre avec Eddie Coch-
ran. Gene Vincent, Tommy Steele et Billy Fury. Puis, Il remplace Gene Vincent lors d'un concer t à
Calais Il fera dès lors l'essentiel de sa carrière en France. Eddie Barclay le découvre lors d'un
concert de rock anglais à !'Olympia et l'engage aussitôt, pour faire concurrence à Johnny qui a fi-
nalement préféré signer chez Philips. En 1965 il enregistre Vince ... I Ce sera quasiment son der-
nier enregistrement En 1983, il se retire avec sa famille à Lutry en Suisse, où il meurt à 52 ans.
RICKY NELSON
Chanteur et acteur. De son vrai nom Eric Hilliard Nelson, né le 8 mai 1940 à Teaneck dans le
New Jersey (États-Unis) et décédé le 31 décembre 1985, dans un accident d'avion au Texas . Ses
parents Owe et Harriet ont commencé par monter un spectacle diffusé à la radio The Adventures
of Owe and Hamet. Dans les années 1940, Ils ont introduit leurs deux enfants David et Ricky
dans le spectacle. L'audience de l'émission a culminé à près de 20 millions d'auditeurs. Rlcky
Nelson a commencé à voler de ses propres ailes dès 1957 avec une reprise de Fats Domino : /'m
Walfim. Il s'est posé en concurrent d'EIVis Presley. Il a également joué au cinéma en apparaissant
dans quelques films dont le célébre Rio Bravo de Howard Hawks aux côtés de John Wayne et
Dean Martin. Disques et compilations continuent à être réédités régulièrement, tels, en 2002,
''album Teenage /dol, homonyme de sa chanson fétiche, que Johnny adapta sous le titre L 'idole
des;eunes; en 1987, il est élu au Rockabilly Hall of Fame. deux ans après son accident d'avion.
BI
AIMÉE MORTIMER
Chanteuse lyrique. Née /\lmôo lràno Strnsburgcr Mort1n1cr le 19 octobro 190 1 l'i P~rts ot lll'.-céu~e
le 13 ,wrll 1978 ,) Pmls. Eilo étc11t une chc1ntcuse lyriquo de l'opl'racomlqlte des ,mnèes
1920130
Plus tmd, oile tut productrice et présent,1tnce li la tolévls1on française dans les unnêes
Elle nnl111ë1 notommonl l'érnlssion L 'cco/e des ~edettcs où un(e) artiste prn raina,\ un Jeune chanteur.
C'est dons cette émission quo Jol1nny Ht1llyday, alors .igé de 17 ans, e-;t apparu pour la premièw
fois li lél télévision en 1960, parrainé par Une Renaud Cette émission de télév1s1on fut un choc et
contribua c) lancer la carrière de l'idole. Réputée pour sa culture musicale, sa be<1utê stricte, son
style élégant et sa ressemblance avec Marlène Dietrich, Aimoe Mortimer a également Jou~ un petit
rôle dans le film Le Baron de l'écluse en 1960, avec Jean Gabin.
GEORGES BRASSENS
Chanteur. Né à Sète, dans l'Hérault, le 22 octobre 1921. En 1936. 11
s'ouvre à la poésie grâce à son professeur de français. À la poésie et
à la chanson populaire s'ajoute sa passion pour les rythmes nou\eau,
venus d'Amérique qu 'il écouteà la TSF dont le jazz. En 1951, Brassens
rencontre Jacques Grello, chansonnier et piller du Caveau de la Répu-
blique qui, après l'avoir écouté, lui offre sa propre guitare. Aidé par
Roger Thérond et Victor Laville il obtient lme audition dans le cabaret
de Patachou . Cell~i est conquise et en parle à Jacques Canetti, directeur des Trois Baudets mais
aussi directeur artistique chez Philips. Le 19 mars, l'enregistrement du Gonfle et du Mau1:i s su:ct
repenti s'effectue au Studio de La Salie Pleyel . D'avril à novembre, 9 chansons sortiront sur
disques 78 tours. L'une d'elles, Le Parapluie, chanson que Johnn} a repnse pour le d sque La
chanson de mon enfance, est distinguée par l'Académie Charles-Cros l'année sutvante en obtenant
le Grand Prix du Disque 1954. Le 6 avril, Brassens fait sa première éniis 5 ion télé~ sée à l:i RTF.
Il chante La Mauvaise Réputation devant le public de !'Alhambra. Du 28 Juillet Sll 3o eoùt. 11 fait
sa première tournée en France, en Suisse et en Belgique. Son immense carnt\re e5t sur les r.iJs:
11 chantera dans sa salle fétiche Bobina pour la première fois en 1953. Le filni d'Yies Rob~rt, Le~
e une ctian<;ot1 Le;; l-OPJ ns
Copains, sort en 1965 et pour le générique, Brassens a compos • RTL
d• ,. . . . d 1,iaga•ine Rock ,t Fo k et de ·
abord, énorme succès. Le 6 Janvier 1969, à I initiative u • , ,:i
. . à déb ttre autour d'une table. Le 1- oc
Georges Brassens, Léo Ferré et Jacques Brel sont invités a ha ·on, de
. . Il re,ente les nvu\eiles c ns •
tobre 1976, Brassens s'installe à Bobino pour cinq rnois. YP • - eu c!e a
/)<='"ll}{'Jvr! Le 20 111ars l-4 7 · J
son dernier album. L'une d'entre elles est intitulée : Trom ' · . t, 1de préd •ectt0r
d .
ernière, personne ne se doute qu'il ne foulera plus les Pan
1· ches de son mu~ c- a
■
JOIN"-l\'iAlr..YM" il.
DANS VOTRE CD
LES CHANSONS DE L'ALBUM
25 CM: JOHNNY HALLYDAY N°3
O SERRE lA MAIN D'UN FOU C'est par une adaptation signée du duo Jil & Jan que ce volume dé-
marre, emmenée par les musiciens de Nashville sous la surveillance du maître des lieux Shelby
Singleton, le chanteur que l'amour a rendu aveugle se perd dans un amour fou et se retrouve seul.
O DANS UN JARDIN D'AMOUR Encore_ une adaptation du duo Jil & Jan,_ le ~ropos est nettement
plus gai que le titre précédent, l'artiste évoluant dans une sorte de Jardin idyllique où baigne
le parfum de l'amour.
O LAISSEZ-NOUS TWISTER Quand la mode du twist s'infiltre dans un excellent rhythm'n 'blues
de Sam Cooke. Le chanteur revendique le droit d'une génération à s'éclater avec le twist 1
O UNE t-, 'COMME TOI Un succès de Cliff Richard que Johnny adapte avec talent, et dans
lequel il semble avoir trouvé la fille de ses rêves.
O MADISON TWIST Un autre titre du brillant Sam Cooke sur lequel George Aber _écrit un texte
destiné à populariser une nouvelle danse, le mad1son, et à rassembler les copains.
O HEV ! BABY I Gros succès _de Bruce C~annel, le_chanteur entreprend non sans mal de séduire
une fille, avec qui Il veut simplement etre ... ami.
œCOMME L'ÉTÉ DERNIER Dancin' Party, adapté par de nombreux artistes, est l'occasion pour
Johnny de pr~longer en dansant, les dernières vacances, la recette : se retrouver en bande,
avec les copains , autour du Teppaz et danser comme l'éte dernier.
LES TITRES BONUS
(E) REBEL ROUSER Instrumental de Duane Eddy, joué par les musiciens de Johnny. Le chanteur
invité à la séance participe à l'enregistrement.
œversion
LAST NIGHT 2•m• instrumental des Golden Stars, ils Invitent le boss à tenir la guitare pour cette
du célèbre Indicatif de Sa/ut Les Copains.
G) J'AI TROP DE PEINE Crééà Nashville en 1962, ce titre ne sera révélé au public qu'au début
des années 1990. Le chanteur exprime sa grande solitude loin de son amour.
œpas
LE CRI Version française du célèbre Shout des lsley Brothers, le texte français ,
d rehausse
Je titre que Johnny délivre en live , en version originale, dans une furieuse version à l'Olympia
en 1964.
Œ) OUI JE VEUX Étrange histoire _que celle de cette belle déclaration d'am~ur créditée en américain
Yes / Want, juste pour faire bien et qui ne sera proposée au public qu en 1990 dans le CD des
Nashvil/e Session.

O PAS CETTE CHANSON Formidable blues com posé par Ahmet Ertegün! chant~ par _Ben E. King œJ C'EST UNE FILLE COMME TOI Titre rythmé, le chanteur déploie une belle énergie pour déclarer
et qui dès 1962 montre les grandes qualités vocales du rocker français. Ce titre tres scénique sa flamme à la fille idéale .
fera partie de la sélection retenue pour les 50 ans du chanteur au Parc des Princes en 1993.

O CE N'EST PAS JUSTE APRÈS TOUT Retour du tandem Garvaren_tz / Aznavour. ~iolons et g~itares
œQUI AURAIT DIT ÇA Adaptation d'un titre de Ray Charles, inédit pendant 28 ans, peut-être pour
ne pas faire d'ombre à la version de Sylvie .
s'entremêlent dans ce titre de variété ou le chanteur se plaint de ne pas etre apprécié à la
hauteur des efforts qu'il déploie. œ, MÊME HEURE, MÊME PLACE Encore un excellent titre resté inédit de nombreuses années.
Il faut vraiment posséder un répertoire hors du commun pour garder au placard une chanson
de cette qualité.
EP
Extraits live Olympia 1962
O L'IDOLE DES JEUNES Quelques-uns des premiers mots de cette adap-
tation par Ralph Bernet du Teenage idol de Ricky Nelson, vont entrer à
jamais dans la légende et dans la vie du rocker. L' impact est énorme, G> ELLE EST TERRIBLE œ
L'IDOLE DES JEUNES DANS UN JARDIN œ
le tube de toute une génération, titre d'ouverture des concerts des 50
ans, les gens l'appellent toujours l'idole des jeunes.
D'AMOUR œ
PAS CETTE CHANSON LA BAGARRE œSERRE LA MAIN œ
œtitre
TOUT BAS, TOUT BAS, TOUT BAS Adaptation de George Garvarentz, un
D'UN FOU œ
HEY ! BABY ! œ
TOUT BAS, TOUT BAS, TOUT BAS
enlevé, à la fraîcheur et la naïveté séduisante pour des amours
cachés de teenagers.
œI GOT A WOMAN
• glstrement live filmé, d'un
2•m• Olympia du chant~ur, et premi_er e~r~hansons sont déjà souvent
4J> C'EST LE MASHED POTATOES Encore une chanson prétexte à populariser de ses shows. Les versions en pu~ilc de cas d' Elle est terrible qui fera
une danse à la mode, dont le succès sera de courte durée. Le chanteur supérieures aux versions st~d10, c eSt l_e La scène c'est la maison de
dialogue avec une admiratrice pour introduire son explication de texte. un carton dans cette captation en pubil~ l'âge de 19 ans, li livre une
l'artiste, son salon, son talent exp~~f: duislaisse loin derrière tous les
performance tant physique qte v~ et piur longtemps
m autres artistes. L'ouragan eS t anc UNES 1962
JOHNNY HALLYDAY LA COLLECTION OFFICIELLE· l OOlE DES JE
œ
 L'IDOLE DES JEUNES
25 CM : JOHNNY HALLYDAY N°3

1
SERRE LA MAIN D'UN FOU 2'44 1 S. J'AI TROP DE PEINE 1·23
"' •• ~ IS.J.ml[d Po.ot:rtua lui ft (M, SlnglOlon J. Kt:!nn~) Ed, O.R

2. DANS UN JARDIN D'AMOUR 2·07 16. LE CRI 2·01

,ar
I\Î.. l"tnft 4.: & 1nl Ef.l Cht1ppell (R. lslcy-0. lsloy Adopt. J. Plnnte} Cd, Plante

3. LAISSEZ-NOUS TWISTER 2·22

s C,ol.e Aa~pt. A. P~II Ed we,
4. UNE FILLE COMME TOI 2'38
~_., Aa.;101
1 7. OUI JE VEUX 2'41
(P. Sakolok1s Adapt J,P. Bourtoyro) Ed lnodlt r .
l B. C'EST UNE FILLE COMME TOI 1'53
R M<lfTIOUd'I Ed. DR (N. Rou.-; G. GarvarenlZ C. Nfcolas) Ed. Aznovour / Tulsa

S. MADISON TWIST 2·2s 19. QUI AURAIT DIT ÇA 2·43

S CQ06,;e "4,,Klt G -'berlEd.EMI (R. Cha1los / Adapt. G. Vesta} Ed. Pigtillc Salvet

6. HEY ! BABY 1 2·21 20. MÊME HEURE, MÊME PLACE 2'30

~ 0-... ~ \t Tezt:!Ed. \loYwl.li.slt \\yre~M~ffrœ (Hampton Senego. Adapt. JII & Jan) Ed. Tulsa

7. PAS CETTE CHANSON 2·45 Extraits live Olympia 1962

A. E r ~ B ~ so, Adaot R. Bemetl Ed Pigalle/ Sal\1!t
21. ELLE EST TERRIBLE 1·s2
B. CE N'EST PAS JUSTE APRÈS TOUT 2·2s (S. Slleeley E. Cochran Adspt. JII & Jan) Ed. Tulsa / Unsrt Muslc
-'l r.-out (lG.at\,~nUlEd Cl'\ ~,M)UI'
22. L'IDOLE DES JEUNES 2'41
EP fJ, Lewis Adapt. . R. Bemel) Ed. EMI Pub1ishlng France

9. L"IDOLE DES JEUNES 2'28 23. DANS UN JARDIN D'AMOUR 2·oa

J L_,s Aaapl. R Berne:) Ed. EMI Publlshing Ffance (G. Pitney / Adspt. ; JII & Jan) Ed. Warner Chappcll Music France

l O. TOUT BAS, TOUT BAS, TOUT BAS 2'40 24. PAS CETTE CHANSON 2'30
1.$,.~ G.Glnt"C\allll.Ellil..iœt.'1.kff E)Jll.l.îi ~Ofr (A. Ertegûn B. Nelson Adepl. . R. Bernet) Ed. Plgalle / Sal11et
11 C'EST LE MASHED POTATOES z-as 25. LA BAGARRE 1·33
•R 8'rd ~t J & JMI [Cl. Bcatcile (M. Stotler J. Leiber Adept. V. Buggy) Ed. Dreyfus

12 COMME L'ÉTÉ DERNIER 1'58 26. SERRE LA MAIN D'UN FOU 3'26
G. \lesta) Ed lntetsong Pans S. A./ ROSSlta (M. Singleton/ Adept : JU & Jan) Ed. Ponderosa luise

TITRES BONUS 27. HEY ! BABY ! 2•03

18.Clwlnel-Cobb 'Ad.]111.. M T~JEd.MctldlaMusic rwamer~tMuslCFfllnœ
1 3. REBEL ROUSER 2·so 28. TOUT BAS, TOUT BAS, TOUT BAS 2'49
t L l ' i ~ O.EdC)JEd P,aalle
1,Sdrotœ,.11t,ss, .\àl..G.Grmrtz ~&1~'4JS.tlrc. ·0t1ita, fm:iS0,,-
14. LAST NIGHT 3·02 29. 1GOT A WOMAN 6'43
Sm:th A.,•on ~ Momari, Cal)le) Ed. Rondor Music
(R.Charies)Ed. Dreyfus
"ms 11.:e1962. -:-ca 18,l9.25.2Se191i2, r,.:es t6.11.20e1990;Tl'.rn ise1993. Till'ei22.23.24.29œl2003Merwryfta'œ, unedi\,sloolkll'.esalf.\Jslc France

Enrtel~trts d'.,. •qs2 .. ...-t.lJOf'i 1962 a..i Stud•o Blanqui OMS ,!j Pans et <Men BrMley Stt.ldl(l a Nash\lllle. Titres hllt' enregistres A l'Ol)'mplo en octobre 1962

Tltrts(l -1 S· 6-9 11·12·1 3·1 ◄). On:hostra: The Golden Stars • Guitare : Claude Robblns • Basse : Antonio Rublo . Batterie : Louis Bellon! • Plnno
& o,zue: M:wi: Hi • Saxophone: Jean Tosan • ln&f nleur du .on : Roger Roche • R6nllsat/on : Lee Hallyday
"i'ït,,,...(1 Z 10} R1!or«c."11r'1'i-lltbaseon:hHueNnsh\1II~
-,t,, 9·1S 16-17 18-19·2ùJ. Orchutre: Jerry Kennedy Orefleslm • Guitares : Jerry Kennedy, Graddy Martin, Harold Bradley • Basse : Bob Moore
• Bffl•M: Sua.!), H.vm..; • Claviers: Ray Steyens • Harmonica: Chart1e McCoy • Sa1ophoM1 : BooLs Randolph • Chœurs : M llestone Slngers, The
'·u Gorœn Stoch N.: i Vain.~ H~ Ho-,,,~1ns. Hugh Jarren • ln&llinleur du son • Shelby Slngreton • Réallsatlon : Lee Hallyday
~1tre, t.i ·-.?9) Orchutre. T! · Gc,-,en St~ 1.ttror,• '"trede 'Ol)'f1'1plftd1ngê parOanlet Janin • Guitare solo : Cleude Robblns • Buse : Antonio Rublo
• Batterh! • Lou11. Be~ • Piano '-1.wc He~r • Siu:ophone: Jean Tosan • lnc6nleurs du son : Paul Houbedine & André Chapelle • Rénllsntlon :
lce-H ; ~

Remasterisation Haute Définition

 1. SERRE LA MAIN D'UN FOU 2•44 1 S. J'AI TROP DE PEINE 1·23

2. DANS UN JARDIN D'AMOUR 2·01 16. LE CRI 2·0 1

3. LAISSEZ-NOUS TWISTER 2·22 1 7. OUI JE VEUX 2·41
4. UNE FILLE COMME TOI 2•30 18. C'EST UNE FILLE COMME TOI 1·53

S. MADISON TWIST 2•25 19. QUI AURAIT DIT ÇA 2•43

6. HEY ! BABY! 2·21 20. MÊME HEURE, MÊME PLACE 2•30

7. PAS CETTE CHANSON 2•45

B. CE N'EST PAS JUSTE APRÈS TOUT 2•25
21. ELLE EST TERRIBLE 1•52

22. L'IDOLE DES JEUNES 2•41

9. L'IDOLE DES JEUNES 2·20 23. DANS UN JARDIN D'AMOUR 2·oe
1 O. TOUT BAS, TOUT BAS, TOUT BAS 2•40 24. PAS CETTE CHANSON 2•30
11. C'EST LE MASHED POTATOES 2•05 2 S. LA BAGARRE 1•33
12. COMME L'ÉTÉ DERNIER 1•50 26. SERRE LA MAIN D'UN FOU 3·26

27. HEY ! BABY! 2•03

28. TOUT BAS, TOUT BAS, TOUT BAS 2•49
13. REBEL ROUSER 2•50
29. 1 GOT A WOMAN 6'43
14. LAST NIGHT 3·02

fP> & C 2012 Pol)'Gr,lm Collecuon:. A-.«: l'almi'lhlc fltllOf1,d10n dt.:

J\ VJ rl c lllJIHH >' ur Mercury FMnce, un l,1bel Un1versal Music rrarn e
Tou~ droll.s du procluc!f!lJ/ cte phonogramme et du l)fopl'i· taire do rœu
\ltO omeg1s1rée rèil!l'\lés. Seul llUtor1s..1uon, la dupl 1uan la lo ~uc
le prt,I 01J ru111lsa\Jo1, de ce1 emci&islremonl pa,.1r eiècv11on pJblqu1
ou r,1'l!odlllus1on sont mler.Jll5.. L11Jr1f)Lnhl,,ns. L Union F.urop,·e m,
1 Il
0 602527 643427
111