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Remerciements

Avant tous, il apparait opportun de commencer ce Mémoire par des


remerciements à Allah puis à ceux qui nous ont beaucoup appris au cours de
ce travail

Avant d’entamer ce rapport, nous profitons de l’occasion pour remercier


tout d’abord notre professeur M. Rachid EL BACHTIRI qui n’a pas cessé
de nous encourager pendant la durée du projet, ainsi pour sa générosité en
matière de formation et d’encadrement.

Nous le remercions également pour l’aide et les conseils concernant les


missions évoquées dans ce rapport, qu’il nous a apporté lors des différents
suivis, et la confiance qu’il nous a témoigné.

Nous tenons à remercier nos professeurs de nous avoir incités à travailler en


mettant à notre disposition leurs expériences et leurs compétences.

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Dédicace

A nos chers parents

A ceux qui n’ont jamais cessé de nous encourager

Et nous conseiller.

A ceux qui n’ont jamais été avares ni de leur temps ni

De leurs connaissances pour satisfaire nos interrogations.

A ces éducateurs bien veillant, nous dédions le fruit de

Notre travail.

A nos frères et sœurs.

En témoignage de l’amour et de l’affectation qui nous lient,

A tous nos amis.*

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Introduction générale
Une énergie renouvelable est une source d'énergie qui se renouvelle assez rapidement pour être
considérée comme inépuisable à l'échelle de l'homme, comme le cas de l'énergie du soleil, du vent,
des cours d'eau, de la terre et de la biomasse, ces sources permettant de la production
décentralisée de l’électricité, peuvent contribuer à résoudre le problème de l’électrification des
sites isolés où un grand nombre d’individus est dépourvu de tout apport énergétique [1].

Parmi toutes les énergies renouvelables l’éolien représente la plus utilisée, elle est l’une des plus
prometteuses, l’utilisation du moulin à vent c’est la technologie des capteurs éoliens n'a cessé
d'évoluer. Au début des années quarante que de vrais prototypes d'éoliennes à pales profilées ont
été utilisées avec succès pour générer de l’électricité [2].

Actuellement des plusieurs technologies sont utilisées pour capter l'énergie du vent (capteur à axe
vertical ou à axe horizontal) et pour le rôle de conversion d’énergie cinétique de vent à énergie
électrique.

Généralement une éolienne doit comporter :

- Une partie électrique qui permet de la contrôler électriquement ; machine électrique associée à
la commande, par exemple ils utilisent des machines synchrones ou asynchrones avec des stratégies
de commande de ces machines.
- Une partie mécanique permet de la contrôler mécaniquement (orientation des paliers de
l’éolienne, orientation de la nacelle).

L’objectif de notre étude s’intéresse à expérimenter et simuler la génératrice asynchrone par des
capacités à rotor bobiné intégrée dans un système éolien.

Ce travail est structuré en quatre chapitres, ces derniers sont énoncés de la manière suivante :

Le premier chapitre est consacré à des généralités sur l’énergie éolienne. Nous y décrirons les
principaux constituants d’un aérogénérateur et nous passerons en revue les différents types
d’éoliennes existants. Nous présenterons ensuite les systèmes de conversion de l’énergie éolienne

Le deuxième chapitre mentionne une généralité sur les machines asynchrones et ces différents
types et nous mettrons l’accent sur la machine asynchrone à rotor bobiné.

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Le troisième chapitre représente un travail pratique contient des essais expérimentaux pour
déterminer les paramètres de la machine asynchrone en mode génératrice puis connecter cette
dernière au réseau avec des capacités ……………..

Le quatrième et dernier chapitre traite la simulation sous Matlab/Simulink de la génératrice


asynchrone à rotor bobiné raccordée à l’éolienne.

Nous terminerons ce travail par une conclusion générale et quelques perspectives de recherche
envisagées.

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Chapitre : I
Généralités sur les systèmes éoliens

13
Introduction
Dans ce chapitre nous présentons un état de l’art sur les systèmes éoliens débutant par la définition de
ces systèmes et les différents types utilisés essentiellement le type à axe horizontal avec leurs
constitutions, ainsi l’étude théorique de la conversion de l’énergie cinétique de vent.

I. Description d’un système éolien


 Définitions de l’énergie éolienne

L’énergie éolienne est l’énergie cinétique du vent, on la convertie en énergie mécanique avec un moyen
aérogénérateur comme éolienne disponible sur un arbre qui transmise le mouvement puis en énergie
électrique par l’intermédiaire d’une génératrice

L’énergie éolienne est une forme indirecte de l’énergie solaire. Les rayons solaires absorbés
dans l’atmosphère entraînent des différences de température et de pression. De ce fait les masses d’air
se mettent en mouvement et accumulent de l’énergie cinétique.

Figure I 1: Conversion de l’énergie cinétique du vent

Modes d’exploitation de l’énergie éolienne :


Les éoliennes terrestres dites « Onshore » sont installées sur la terre
Figure I 2 : Parc éolien « Onshore »

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Les éoliennes marines dites « Offshore » sont installées en mer.

Figure I3: Parc éolien «Offshore »


2. Différent type d’éolienne

Il existe deux principaux types d'éoliennes qui diffèrent essentiellement dans leur organe capteur d’énergie
à savoir l’aéro-turbine. En effet, selon la disposition de la turbine par rapport au sol on obtient une
éolienne à axe vertical ou à axe horizontal.

a. Eoliennes à axe vertical :

Figure I 4: Différentes formes d’éoliennes à axe vertical

Historique

Elles ont été les premières structures développées pour produire de l’électricité. De nombreuses
technologies ont été testées dont seulement deux structures sont parvenues au stade de
l’industrialisation ; le rotor de Savonius et le rotor de Darrieus. De nos jours, ce type d’éoliennes est plutôt
marginal et son utilisation est beaucoup moins répandue [3].

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Figure I 5 : : Eoliennes à axe vertical

Avantages et inconvenant de la structure a axe vertical.

 Avantages

o La conception verticale offre l’avantage de mettre le multiplicateur, la génératrice et les appareils de


commande directement au sol.
o Son axe vertical possède une symétrie de révolution ce qui permet de fonctionner quel que soit la
direction du vent sans avoir à orienter le rotor.
o Sa conception est simple, robuste et nécessite peu d’entretien.

 Inconvénients :

o Elles sont moins performantes que celles à axe horizontal.


o La conception verticale de ce type d’éolienne impose qu’elle fonctionne avec un vent proche du sol,
donc moins fort car freiné par le relief.
o Leur implantation au sol exige l’utilisation des tirants qui doivent passer au-dessus des pales, donc
occupe une surface plus importante que l’éolienne à tour [4].

b. Eoliennes à axe horizontal

Les éoliennes à axe horizontal sont basées sur le principe des moulins à vent. Elles comportent
généralement des hélices à deux ou trois pales, les tripales constituent un bon compromis entre le
coefficient de puissance, le coût et la vitesse de rotation du capteur éolien ainsi que l'aspect esthétique
par rapport aux bipales [5].

Les éoliennes à axe horizontal sont les plus employées car leur rendement aérodynamique est supérieur à
celui des éoliennes à axe vertical, elles sont moins exposées aux contraintes mécaniques et ont un coût
moins important. Il existe deux catégories d'éoliennes à axe horizontal :
 Structure en Amont :

Le vent souffle sur le devant des pales en direction de la nacelle. Les pales sont rigides, et le rotor est
orienté selon la direction du vent par un dispositif.

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 Structure en Aval :

Le vent souffle sur l'arrière des pales en partant de la nacelle. Le rotor est flexible, autoorientable

Structure en amont Structure en aval

Figure I 6 : Différentes structures d’éoliennes à axe horizontal

Figure
I 1 : Eoliennes à axe horizontal

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II. Les composantes d’un système éolien :

On peut observer trois éléments essentiels dans une éolienne : un rotor, une nacelle et une tour

Figure I 8 : Constitution d’une éolienne à axe horizontal

La tour ou le mât :

La tour est la plupart du temps en métal, c'est elle qui supporte l'ensemble des éléments, soit la nacelle et
le rotor. Aussi appelée mât, elle est fixée sur une fondation implantée dans le sol, assurant la stabilité de
l'éolienne. La tour doit être suffisamment solide pour résister aux fortes rafales du vent. A l’intérieur d’un
mat elle existe une armoire de commande et un transformateur.
La nacelle :

La nacelle comporte les différents éléments permettant de convertir l’énergie mécanique en énergie
électrique. On y retrouve donc un frein, pour stopper l’éolienne en cas de vents trop violents qui
endommageraient le système, mais également un multiplicateur de vitesse, permettant d’augmenter la
vitesse de rotation de l’arbre primaire à l’arbre secondaire, relié à une génératrice. Cette dernière va
permettre de convertir l’énergie mécanique fournie en électricité grâce à un phénomène d’inductance
développé plus loin sur ce site.
On trouve aussi fréquemment un contrôleur de vitesse, permettant de commander l’arrêt de l’éolienne et
l’inclinaison des pales du rotor si l’éolienne est automatisée, via un système d’orientation. On peut
également remarquer la présence de systèmes de refroidissement divers, optimisant le fonctionnement de
l’éolienne

L’arbre primaire (arbre lent) :

Arbre du rotor de la turbine éolienne, vitesse de rotation : 20-40 tr/min relié à l’arbre secondaire par
l’intermédiaire du multiplicateur.

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Le multiplicateur (boite de vitesse) :
Il permet de faire passer la fréquence rotation de 20-40 tr/min à 1500 tr/min à l’aide d’engrenages

Figure I 9 : Composantes principaux de l’éolienne

L’arbre rapide :

Relie le multiplicateur à la génératrice. Equipé d’un frein à disque (arrête la rotation en cas de grand
vent).
La génératrice :

Transforme l’énergie mécanique en énergie électrique, pour les machines asynchrone on utilise un
multiplicateur.
Le contrôleur électronique (cerveau de l’éolienne) :

Contrôle le fonctionnement général de l’éolienne : démarrage, freinage, orientation des pales et de la


nacelle, refroidissement de la génératrice. En lien permanant avec le système de mesure
(anémomètre, girouette).
Les outils de mesure :

En lien permanant avec le système de contrôle commande


 Anémomètre : mesure la vitesse du vent
 Paratonnerre : protège l’éolienne contre la foudre
 Girouette : indique la direction du vent

Refroidissement (ventilateurs, radiateurs)

Refroidit la génératrice et le multiplicateur.


Système d’orientation :

Des moteurs électriques font pivoter la nacelle, le rotor est placé face au vent.

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III. Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne
1. Les avantages :
 L’énergie éolienne est une énergie renouvelable propre, écologique, fiable, économique, et inépuisable,
c’est une énergie qui respecte l'environnement.
 La production d’énergie éolienne ne produit pas d’émission de CO2.
 L'énergie éolienne ne produit pas des déchets toxiques ou radioactifs comme l'énergie nucléaire.
 La durée de vie des éoliennes modernes de 20 à 25 ans, ce qui est comparable à des nombreuses autres
technologies de production d'énergie conventionnelles.
 Lorsque de grands parcs d’éoliennes sont installés sur des terres agricoles, seulement 2 % du sol
environ est requis pour les éoliennes. La surface restante est disponible pour l’exploitation agricole,
l’élevage et d’autres utilisations.
 En fonctionnement, les éoliennes peuvent facilement être arrêtées, contrairement aux procédés continus
de la plus part des centrales thermiques et des centrales nucléaires.
 L'énergie éolienne se révèle une excellente ressource d'appoint d'autres énergies notamment durant les
pics de consommation, en hiver par exemple.
 Le coût d'investissement nécessaire est faible par rapport à des énergies plus traditionnelles, ce type
d'énergie est facilement intégré dans un système électrique déjà existant.

2. Les inconvénients :
 Les bruits mécaniques, Ils ont un impact visuel nuisible, et peuvent être bruyantes lorsqu’il y a
beaucoup de vent.
 La puissance électrique produite par les aérogénérateurs n’est pas constante. La qualité de la puissance
produite n’est donc pas toujours très bonne.
 Les systèmes éoliens coûtent généralement plus cher à l’achat que les systèmes utilisant des sources
d’énergie classiques.
Les éoliennes peuvent nuire à la migration des oiseaux
IV. Chaine de conversion de l’énergie éolienne
1. Principe de fonctionnement

Le principe de fonctionnement de l’énergie éolienne est relativement simple : le vent fait tourner des
pales qui sont-elles même tourner l’arbre principal d’une génératrice qui produit de l’électricité.

Figure I 2 : Principe de fonctionnement de l’énergie éolienne

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Plus les pales seront grandes, moins elles tourneront rapidement. Il faut donc d’abord que l’énergie
mécanique des pales passe par un multiplicateur qui a le rôle d’accélérer le mouvement lent des pales.
La figure ci-dessous présente les éléments principaux qui composent la machine. L'énergie du vent captée
sur les pales entraîne le rotor, couplé à la génératrice, qui convertit l'énergie mécanique en énergie
électrique. L’électricité éolienne est dirigée vers des batteries de stockage ou le réseau électrique, via un
transformateur

Figure I 11 : Les éléments principaux de l’éolienne et la distribution sur le réseau

2. La conversion de l’énergie éolienne


Limite de Betz

On peut schématiser une éolienne comme un dispositif de surface S perpendiculaire à la direction du


vent. D’après la théorie de Betz, la puissance du vent s’écrit comme suit :

1 3
PVent = ρ. S . V
2

Figure I 3 : Schéma simplifié d’une éolienne

L’éolienne ne peut récupérer qu’une partie de l’énergie cinétique du vent, la relation entre la puissance
extraite du vent et la puissance totale, théoriquement disponible, est appelé coefficient de puissance Cp.

Péolienne=CP.Pvent

Cette relation a été démontrée par Albert BETZ dès 1919.

21
Le coefficient de puissance Cp diffère pour chaque éolienne, il dépend de l’angle d’inclinaison des pales
β et de la vitesse relative λ représentant le rapport entre la vitesse de l’extrémité des pales de l’éolienne et la
vitesse du vent [8] :

R.Ω
λ=
V

Dans notre cas on a négligé l’angle d’inclinaison des pales.

Production de l’énergie mécanique

Compte tenu du rapport du multiplicateur de vitesse K, la puissance mécanique Pm disponible sur l’arbre
du générateur électrique s’exprime par :

1 RΩ 2 3
P m= C p ( )π ρ R V
2 K .V

Avec, Ω est la vitesse de rotation de la turbine après le multiplicateur.

Cette relation permet d’établir un ensemble des caractéristiques donnant la puissance disponible en
fonction de la vitesse de rotation d’une génératrice pour différentes vitesses du vent.

Conclusion
Ce chapitre a présenté une synthèse bibliographie sur les systèmes éoliens, les diffèrent types et les
composants ainsi leur principe de fonctionnement, après une étude théorique de la conversion de l’énergie
cinétique du vent et la production d’énergie mécanique.
Dans le chapitre suivant on va présenter les types des machine électrique utilisé avec des applications
d’adaptation dans les systèmes éoliens surtout la machine asynchrone à cage d’écureuil.

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Chapitre : II
Etude théorique de la Machine Asynchrone

23
INTRODUCTION GENERALE

Le moteur asynchrone est, de beaucoup, le moteur le plus utilisé dans l’ensemble des applications
industrielles, du fait de son faible cout, de son faible encombrement, de son bon rendement et de son
excellente fiabilité.

Son seul point noir est l’énergie réactive, toujours consommée pour magnétiser l’entrefer. Les machines
triphasées, alimentées directement sur le réseau, représentent la grande majorité des applications ;
supplantant les machines monophasées aux performances bien moindres et au couple de démarrage nul
sans artifice.

Ce chapitre présente une description de cette machine, ça constitution et ses mode de fonctionnement.

Autrefois, sa mise en œuvre (démarrage et variation de vitesse) se révélait compliqué mais tout cela s'est
résolu grâce aux progrès de l'électronique de puissance. La conséquence de ce développement de
l'électronique de commande fait que le moteur asynchrone est maintenant utilisée dans des domaines
très variés :

- Industrie - Production d'énergie (éolienne)

- Transport (TGV, tramways)

Ces machines asynchrones ne possèdent pas comme les alternateurs un circuit d'excitation. II faut
néanmoins fournir la puissance de magnétisation, il ne s'agit pas d'une puissance utilisable, appelée
puissance active, mais d'une puissance réactive fournie par le réseau ou par des capacités

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I. Généralités sur la machine asynchrone

1 . Des notions de triphasé

Une alimentation triphasée est constituée de 3 tensions identiques décalées d'un angle 2π/3.
e1 = E sin(wt), e2 = E sin(wt-2π/3), e3 = E sin(wt+2π/3)

Pour délivrer cette énergie, on a besoin de 3 câbles correspondants à chacune des tensions (appelées
phases) et éventuellement d'un autre câble (le neutre) permettant le retour du courant lorsque les
courants ne sont 0)pas équilibrés. (i1+i2+i3)

Figure II 1 :

On peut alors trouver deux types de tension :


- tension simple : tension entre phase et neutre, notée généralement V : ex V1
- tension composée : tension entre 2 phases, notée U : ex U13=V1-V3

Dans un réseau équilibré, la relation en valeurs efficaces entre les deux types de tension est : U=√3. V En
France, le réseau triphasé distribué par EDF est un réseau 230/400 V.

En régime sinusoïdal équilibré, on peut calculer les puissances électriques par les formules suivantes :

Puissance active en W : P=3.V.I.cos   = √3.U.I.cos 


Puissance réactive en Var : Q=3.V.I.sin = √3.U.I.sin 
Puissance apparente en VA : S=3.V.I=√3.U.I

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2. Constitution
La machine asynchrone est constituée de deux éléments principaux :
Le stator : constitué de trois enroulements (bobines) parcourus par des courants alternatifs triphasés et
possède p paires de pôles ("nombre de bobinage triphasé au sein dans le stator")

Figure II 2 : Stator d’une machine asynchrone

Le rotor : Partie tournante du moteur. Le rotor peut être constitué par un bobinage triphasé, mais, le plus
souvent, Il est constitué d’une masse métallique dont de l’aluminium pour l’alléger. On parle alors de rotor
à cage d’écureuil.

Figure II 3: Rotor d’une machine asynchrone

26
II. Différents types des machines asynchrones

I. Machine asynchrone à cage d’écureuil

Les machines asynchrones à cage d’écureuil sont les plus simples à fabriquer et les moins coûteuses. Il
présente de nombreux avantages tels que, sa robustesse, sa facilité de mise en œuvre et machine
asynchrone à un fonctionnement en moteur mais cette machine est tout à fait réversible.

La connexion directe au réseau de ce type de machine est bien plus douce grâce à la variation du
glissement se produisant entre le flux du stator et la vitesse de rotation du rotor. Ceci explique pourquoi
pratiquement toutes les éoliennes à vitesse fixe utilisent des machines à induction.

Le rotor est constitué de barreaux de cuivre ou d’aluminium reliés aux deux extrémités par deux
couronnes conductrices. Ce modèle (en forme de cage d’écureuil) peu coûteux et très robuste
est le plus répandu.

Figure II 4 : Machine asynchrone à cage d’écureuil Figure II 5 : Symbole de MAS a cage d’écureuil

II. Machine asynchrone à rotor bobiné:


Le rotor est formé d'enroulements polyphasés répartis sur un cylindre magnétique. Ces enroulements
constituent une succession de 2p pôles comme ceux du stator. La machine utilisé dans notre projet de
fin d’étude est à rotor bobiné, il existe d'autres rotors dits à "cage d'écureuil". Dans tous les cas, les
enroulements ainsi constitués sont fermés sur eux-mêmes. (Rotor en court-circuit).
Admettons que le rotor tourne. La vitesse angulaire W du rotor est nécessairement différente de la
vitesse du champ tournant qu'il voit donc défiler. En effet : s'il y a rotation c'est qu'il s'est développé un
couple, ce dernier résulte de l'interaction des champs statorique et champ rotorique. Or le champ
rotorique est induit, c'est à dire qu'il résulte de la génération de courants polyphasés induits par le
stator dans le rotor. Cela signifie que chaque enroulement rotorique est le siège d'une fém induite
donc d'une variation de flux, ceci n'est possible que dans la mesure où la vitesse du champ tournant
("inducteur") se déplace à une autre vitesse que celle de l'enroulement ("induit") rotorique.

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Figure II 7 : Machine asynchrone a rotor bobiné Figure II 8 : Symbole de MAS a rotor bobiné

III. Couplage de stator

Le stator peut être alimenté selon deux couplages : étoile ou triangle. La tension aux bornes des
enroulements (bobinages) ne sera pas la même suivant le couplage.

Couplage étoile :
Le schéma de raccordement est donné ci-contre :
Dans ces conditions, l'enroulement voit à ses bornes la tension simple du réseau.
Exemple : sur le réseau EDF classique 230/400, un moteur couplé en étoile aurait une tension sur chaque
bobinage du stator de 230V.

Figure II 4 : Couplage étoile

Couplage triangle :
Le schéma de raccordement est donné ci-contre :
Dans ces conditions, l'enroulement voit à ses bornes la tension composée du réseau.
Exemple : sur le réseau EDF classique 230/400, un moteur couplé en étoile aurait une tension sur chaque
bobinage du stator de 400V.

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Les plaques signalétiques des Moteurs asynchrone indiquent quel couplage réaliser en fonction de la
tension composée du réseau, puis les grandeurs nominales du moteur pour le couplage considéré.

Figure II 5 : Couplage triangle

1. Conclusion

Si la tension composée du réseau = tension triangle du moteur alors celui-ci sera couplé en triangle
Si la tension composée du réseau = tension étoile (Y) du moteur alors celui-ci sera couplé en étoile ;
Si la tension composée du réseau tension étoile (Y) du moteur alors aucun couplage n’est possible
car le moteur sera suralimenté ;
Si la tension composée du réseau tension triangle du moteur alors aucun couplage n’est possible
car le moteur sera sous-alimenté

2. La plaque signalétique :

Figure II 6 : Plaque signalétique d’une MAS

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III. Principe pour ( les MAS a rotor bobiné)
Les courants alternatifs dans les bobinages du stator vont créer dans l'entrefer (espace entre rotor et
stator) un champ magnétique tournant à la vitesse :

s= W/P ΩS : pulsation de synchronisme du champ tournant en rad.s-1 .

w : pulsation des courants alternatifs en rad.s-1 =2*f


p : nombre de paires de pôles.
Le champ tournant balaie les bobinages rotorique et va créer des courants induits dans le rotor en
court-circuit (loi de Lenz).
Ces courants (de pulsation g.w) vont eux même entrainer un champ magnétique qui va s'opposer aux
causes qui lui ont donné naissance. L'interaction de ces deux champs magnétiques va alors créer un
couple qui va entrainer le rotor en rotation.
Le rotor tourne à la vitesse n plus petite que la vitesse de synchronisme ns . On dit que le rotor « glisse »
par rapport au champ tournant. On introduit alors une variable caractérisant la vitesse de rotation du
rotor.
Ce glissement g va dépendre de la charge.

g = ns-n/ns = s- /s


avec :
Ns : vitesse de rotation de synchronisme du champ tournant (tr.s-1 ).
N : vitesse de rotation du rotor (tr.s-1 ).

ΩS = 2 *ns (rad.s-1 )
De la relation précédente, on peut aussi tirer l'expression : Ω = (1 − g) × ΩS = (1 − g) × w

1. Bilane de puissances
Les pertes dans la machine asynchrone sont dues aux :
- pertes joules stator : PJS=3.R1.J1² ( voir ce que vaut J en fonction du couplage) 3
- pertes fer : (hystérésis et courant de Foucault): Pf 𝑉1 2 𝑅𝑝𝑓
- pertes joules rotor : PJS=3.R2.I2² Rq : on a également la relation PJR=g.PTr avec PTr puissance
transmise au rotor PTr = 3 𝑅2 𝑔 × 𝐼′1²
- pertes mécaniques Pm

30
Figure II 7 :

2. Pont de fonctionnement du moteur


On va ici étudier comment trouver le point de fonctionnement du moteur (c'est à dire le couple fourni
et la vitesse de rotation) lorsque l'on accouple le moteur à une charge mécanique.
Deux méthodes de détermination sont possibles :
a) par le calcul
Le couple de la charge mécanique peut s'exprimer en fonction de la vitesse de rotation.
Ex : Si le moteur est destiné à entrainer un ventilateur, le couple de charge du ventilateur est
proportionnel au carré de la vitesse.
On a Cr=k.N² Pour obtenir la vitesse de fonctionnement, il suffit alors d'écrire l'égalité entre le couple
fourni par le moteur et le couple de charge, puis on résout l'équation :
Cu= Cr , qui devient Cem=Cr si le couple de perte est négligé (pertes mécaniques).
Rq : le couple moteur est souvent exprimé en fonction du glissement, pour pouvoir résoudre l'équation,
il faut donc exprimer la vitesse de rotation en fonction de g : N= 1500tr/min
L'égalité en régime permanent du couple moteur et du couple de charge donne la relation :
3.𝑉²/ Ωs × (𝑅2 / g)/( (𝑋 ) ²+( 𝑅 𝑔 )² = 𝑘. (1500) ² .
 On obtient g, puis C et Ω
b) graphiquement

On obtenir directement C et  en traçant sur le même graphe la caractéristique. Cu=f() et Cr= f().
Souvent, on néglige le couple de perte (pertes mécaniques), on a alors Cu=Cem. Exemple :
Pour une application de pompage le couple est proportionnel à la vitesse Cr=k×N. On obtient alors le
tracé suivant :
Le point de fonctionnement est alors obtenu par l'intersection des deux courbes. On lit donc
graphiquement la valeur de la vitesse et du couple.

Figure II 8 :

31
IV. Excitation de la génératrice asynchrone
Introduction

L’auto-excitation de la génératrice asynchrone est un sujet qui revêt un regain d’intérêt avec l’utilisation de
plus en plus fréquente de la machine asynchrone dans les systèmes de production d’énergie électrique. Le
domaine des énergies renouvelables, en général, et celui des éoliennes, en particulier, a largement
contribué au développement de la machine asynchrone en tant que génératrice.
La machine asynchrone, dans son fonctionnement en mode génératrice, pose un problème particulier :
elle ne peut pas s’amorcer seule en génératrice et a besoin d’une source extérieure pour réaliser cette
opération qui porte le nom d’auto-excitation. Nous avons rappelé les concepts de base pour la
compréhension de l’auto-excitation d’une génératrice asynchrone le phénomène proprement dit d’auto
excitation de la génératrice asynchrone est abordé ainsi que le choix des éléments des batteries de
condensateurs qui constituent les éléments clés du processus d’autoamorçage de la génératrice
asynchrone.

1. Définition d’auto excitation de la génératrice asynchrone


En l’absence de réseau pilote, il est possible d’auto-exciter la génératrice asynchrone au moyen de
condensateurs, mais l’amorçage et la protection contre les surtensions de résonance nécessitent une
étude très soignée de l’installation .
Seul un dispositif basé sur une machine asynchrone auto-excitée par des capacités directement connectées
sur une charge permet d'obtenir un fonctionnement purement autonome. Le phénomène d'auto-
excitation est en revanche difficile à maîtriser car les variations de charge influent directement sur les
valeurs de la tension et la fréquence délivrées. De plus, un dispositif d'orientation des pales de l'éolienne
est nécessaire afin de maintenir une vitesse de rotation et par conséquent une fréquence délivrée fixes
2. Conditions d’auto-excitation
Relations de base Le début du processus d’auto-excitation de la génératrice asynchrone est conditionné
par la valeur du courant capacitif. Cette dernière doit être suffisante pour provoquer l’amorçage de la
génératrice.

La Figure II 9 présente le schéma équivalent d’une machine asynchrone auto-excitée. L’amorçage de


l’auto-excitation de la génératrice asynchrone, illustré par Figure II 9, se réalise suivant le processus
décrit dans les lignes qui suivent

Figure II 9 : Schéma équivalent d’une machine asynchrone auto-excitée


32
La présence d’une force électromotrice rémanente E qui induit une tension U aux bornes du stator permet
le début de l’amorçage en produisant un courant qui circule vers le condensateur
En d’autres mots, le courant capacitif produit par la tension statorique U sert de courant magnétisant pour
l’excitation de la génératrice.

3. Le processus d’auto-excitation
La droite de la valeur efficace de la tension statorique en fonction de la valeur efficace du courant

magnétisant. Le point d’intersection de cette droite avec la courbe de magnétisation correspond au point
de fonctionnement de la génératrice
Figure II 10 : Phénomène d’autoamorçage

Le processus d’auto-excitation se stabilise au point d’intersection de la courbe de magnétisation avec la


courbe de la tension statorique en fonction du courant magnétisant. Dans le cas contraire, la tension
augmenterait de manière indéfinie. Ce point de fonctionnement se situe sur la partie saturée de la courbe
de magnétisation. L’amorçage ne peut pas avoir lieu dans la zone linéaire de la courbe. Par conséquent,
l’étude correcte du phénomène d’auto-excitation de la génératrice asynchrone doit être réalisée avec un
modèle de la machine qui prend en compte la saturation du circuit magnétique

33
Chapitre : III
Excitation de la génératrice asynchrone a rotor bobine.

34
Introduction
Dans ce chapitre, tout d’abord on doit essayer de faire l’étude de la génératrice asynchrone à rotor bobiné
connectée au réseau puis dans un deuxième temps couplé à la charge après cette étude on doit trouver les
paramètres de cette génératrice.

I. Schéma monophasé équivalent et les équations

- Le modèle retenu par phase de la machine est :

Figure III 1 : Schéma équivalent monophasé de la MAS

Avec :
Rs : La résistance statorique
Ls : L’inductance statorique
Ve : Tension d’entrée
Lµ : L’inductance magnétique
Rµ : Résistance magnétique
Lr : L’inductance rotorique
Rr : La résistance rotorique
g : Le glissement

- Ce schéma équivalent traduit les deux relations suivantes :

Au stator  Ve = (Rs + jLs ω) Is + Vs


Au rotor  Vs = (Rr/g + jLr) Ir

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II. Matériel utilisés

Au cours des essais qu’on a effectué on a utilisé plusieurs matériels.


 Poste Polyvalent pour alimenter le matériel :

 Figure III 2 : Poste Polyvalent

C’est un poste de manipulations électriques, simple, entièrement équipé, conforme aux normes actuelles
et prêtes à être raccordé au réseau. Les organes de mise en marche et les bornes de raccordement sont
installés sur un pupitre de type électrotechnique. Plusieurs configurations existent en standard et peuvent
être modifiées très facilement sur simple demande. Tous les bancs sont équipés d'un bouton "ARRET
D'URGENCE" à clé pour une sécurité positive autonome et d’un bouton poussoir de mise en Marche/Arrêt
à voyant avec fonction «mémoire»

 Pack-Hyper

Figure III 3 : Ensemble de 2 machines asynchrones montées sur le même axe de rotation

C’est un ensemble de deux moteurs asynchrones montés sur le même axe de rotation avec les accessoires,
dans notre cas le premier MCC se comporte comme une éolienne et le deuxième MAS comme génératrice.

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 Charges capacitives

Figure III 4 : Batterie de condensateur

Les CH sont des charges capacitives réglables de 0 à la puissance nominale. Quatre cavaliers, enfichables
sur bornes de sécurité, couplent la batterie de condensateurs en triphasé étoile 400V.
Six commutateurs 5%, 10%, 15%, 20%, 25% et 25% règlent la charge de 0 à la puissance nominale sans
rupture de charge.
Avec : 5% 2,2µF

 Charges résistives

Figure III 5 : Charge résistive de 4KW

Des charges résistives réglables de 200 à 2000W quatre cavaliers, enfichables sur bornes de sécurité,
couplent la charge en triphasé étoile 380V.

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Figure III 6 : les files

 stroboscope

Figure III 7 : stroboscop

Un stroboscope est une source de lumière intermittente. Par un dispositif mécanique ou électronique, on
produit une alternance de phases lumineuses (flashs) et de phases obscures.
La stroboscopie permet d'observer des phénomènes périodiques dont la fréquence est trop élevée pour
l'œil qui ne perçoit pas . Il faut régler la fréquence des flashs sur celle du phénomène qui apparaît alors
comme fixe, ou ralenti (en avant ou en arrière) et devient observable. C'est l'« effet stroboscopique »

 Langlois

ANALYSEUR DE RÉSEAU
L’analyseur est bien adapté aux mesures dans l’habitat et le tertiaire. Il
convient aussi à l’industrie par ses calibres élevés, à l’analyse de réseaux
mono et triphasés déséquilibrés, 3 et 4 fils, à la détection des
transitoires, et à une analyse complète en courant/tension et déphasage
des harmoniques.

Figure III 8 : Langlois

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III. Essais expérimentaux
Le but en effectuant les essais est de déterminer les paramètres concrets de la machine pour les utiliser dans
la simulation. (Les essais sont réalisés dans laboratoire d’électrotechnique).

1. Essai volt-ampérmétrique
a. Mesure Rs

 schéma de montage :

Figure III 9 : Montage Essai volt-ampérmétrique alimenté par une tension continue

Cet essai sert à trouver la valeur de la résistance statorique , on donne une tension continu aux bornes de
la phase a et de la phase b on prend n’importe qu’elle tension et on mesure le courant qui les parcourt.
U1= 1,6V et I1=1,6A
b. Mesure L et Rr

 schéma de montage :

Figure III 10 : Montage Essai volt-ampérmétrique alimenté par une tension sinusoïdale

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L’objectif de cet essai est de déterminer la valeur de l’inductance L qui est équivalent de Lµ // Lr dans ce cas
on donne une tension alternative aux bornes de la phase a et de la phase b et on mesure le courant et la
tension dans un point.
U2=64,5V et I2=0,6A

2. Essai à vide :
Tableau 1: Mesure d'essai a vide

U(V) V(V) I(A)


U12 372,3 V1 215,9 I1 4,824
Pt (KW) Qt (KVAR) St (KVA)
U23 374,5 V2 218,6 I2 4,377
0.487 -3.037 3.075
U31 376,5 V3 214,3 I3 4,997
Le but de cet essai est de déterminer les pertes constantes dans le régime permanent, c’est à dire les
pertes mécaniques et les pertes fer.
Dans la plupart des cas, la résistance R est très grande par rapport Rs, nous pouvons négliger la
résistance Rs. Le but de cet essai est de déterminer les pertes constantes dans le régime
permanent, c’est à dire les pertes mécaniques et les pertes fer. On peut aussi trouver la valeur de R
et X .

Pv =487w cos𝛒=0.17

Figure III 11 : Montage essai à vide

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3. Essai en synchronisme

Figure III 12 : Montage essai en synchronisme

Lorsque le moteur fonctionne au synchronisme, sa vitesse de rotation N est égale à la vitesse de


synchronisme Ns. Donc g=0 et N =Ns. On a Rr/g tend vers l’infinie et de par cette raison, on peut considérer
que la branche rotorique est en circuit-ouvert donc on peut déterminer la valeur de Rµ et Lµ, On peut aussi
trouver les pertes joules et les pertes fer.

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Tableau 2 : Mesure d'essai en synchronisme

U(V) V(V) I(A)


U12 382.1 V1 220.1 I1 5.081 Pt (KW) Qt (KVAR) St (KVA)

0.233 -3.322 3.330


U23 382.5 V2 223.9 I2 4.798
4.
U31 385.0 V3 219.9 I3 5.199

Essai à rotor bloqué :

Figure III 4 : Montage d’essai a rotor bloqué


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Tableau 3: Mesure d'essai a rotor bloqué

U(V) V(V) I(A)


U12 94.5 V1 53.3 I1 10.96

U23 95.6 V2 58.5 I2 10.88


Pt (KW) Qt (KVAR) St (KVA)

U31 95.0 V3 53.1 I3 11.02 0.743 -1.64 1.801


L’intérêt de cet essai est de garder la vitesse rotorique
(mécanique) égale à 0.C’est à dire que le glissement g de la machine vaut toujours 1. On prend une
hypothèse : le courant I est très petite devant Ir et Is, donc on néglige la branche X et Rfer.
Le but de cet essai est de déterminer la résistance rotorique et la somme de deux l’inductances cycliques.
On couple la machine asynchrone en étoile et on alimente la machine par la tension triphasée équilibrée.
On augmente progressivement la valeur de tension. On s’arrête quand le rotor commence à tourner et on
le bloquant avec une pince pour garder la vitesse rotorique nulle.

IV. Exploitation des résultats


1. Essai volt-ampérmétrique :
 Le fait d’appliquer une tension continue entre deux phases, nous permet d’obtenir la relation suivante :
U1
R s=
2I1
La résistance statorique donne : Rs=0,8Ω

 Au niveau de l’impédance statorique on alimente le schéma avec une tension alternative.


U2
On a donc : Z s= On obtient Zs=53,75Ω
2I2
Sachant que : Zs¿Rs+jLw  Zs2¿Rs2+(Lw) 2
 L= √
Zs 2−Rs2
W

 L= √ 53 ,57 2−(0 ,8)2


2 π∗50
 L=0,1710 mH

2. Essai en synchronisme
D’après cet essai on peut calculer la résistance magnétique Rµ et L’inductance magnétique Lµ
Vmoy=216,26v Imoy=4,73A Pmoy=487w Q=3,037 kvar

 Pour Rµ on a : Pfer=Pt -Pjs  Pjs=3Rs*Iv2=53,69 W


 Pfer=433,31W
2
3V
 R µ=
P fer
 R µ=323 ,79 Ω

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2
3V
 Et pour Lµ on a : Lµ =  Lµ=46 ,19 mH
Qv

3. Essai à vide

On peut calculer à l’aide de l’essai à vide et l’essai en synchronisme les pertes mécaniques
Sachant que : P=Pj+Pfs
et Pv=Pjs+Pfs+Pm
On trouve : Pm=Pv-Psy Pjs=53 ,69w
Pm=487-233
Pm=254w

4. Essai à rotor bloqué

On calcule d’abord la valeur moyenne de tous les paramètres


Urmoy=95,03v Imoy=10,95A COS 𝛒moy =0,41 Pmoy=247w
Pour la résistance rotorique Rr on’a accès le rotor pour mesurer directement Rr l’aide d’un
multimètre :
Rr =0 , 33 Ω

On sait que la puissance réactive est lié e à l’inductance (ici, c’est Ls+Lr, on néglige Ls devant Lr)
2
 Q=3(Ls+Lr) w Icc2 Q=3 Lr w I CC
Qcc
Lr = 2 Lr =0 , 0145 H
3∗w∗I CC
V. Montage de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée à la charge et connectée au
réseau
On a réalisé deux fois le montage au laboratoire de l’électrotechnique, dans la première nous avons connecté
les bornes de la génératrice au réseau avec des capacité et dans la deuxième à la charge .
1. Montage de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée au réseau

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Figure III 14 : Montage essai en synchronisme avec les capacité

Figure III 15 : Eolienne à base d’une MAS connectée au réseau avec les Batteries de condensateurs

45
a. Schéma du montage :

Figure III 5 : Schéma complet de la génératrice asynchrone à rotor bobine connectée au réseau

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b. Les mesures d’essai à vide

o Tableau 3 : Valeur de capacité est constant :

Q (kvar) 4 4 4 4

U12 (V) 270 310 520 380

N (tr/min) 1290 1335 1395 1455

o Tableau 4 : Vitesses constant

U12(V) 408 400 370 345 290 280

Q (kvar) 4000 3800 3400 3200 3000 2800

C (F) 0,0254 0,0251 0,0263 0,0285 0,0378 0,0380

On fixe la tension à U=380V et on varie la fréquence jusqu’à le courant est presque égale au courant
nominal de la machine.
o Tableau 5 : U constant

Q (kvar) 4000 3800 3600 3400 3200 3000

N(tr /min) 1445 1472 1490 1510 1558 1600

C(uF) 0,876 0,833 0,789 0,745 0,701 0,657

c. Interprétation des résultats

Dans cet essai la génératrice n’a pas besoin des condensateurs pour crée l’énergie réactive car le réseau lui-
même crée cette énergie, on peut conclure d’après le tableau ci-dessus que l’augmentation de la vitesse de
rotation du rotor provoque l’augmentation du courant et la tension

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2. Montage de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée à la charge

Figure III 19 : Eolienne à base d’une MAS connectée a la charge avec les Batteries de condensateurs

Mais pour le schéma ci-dessus fonctionne, La génératrice a besoin d’énergie réactive pour créer son champ
magnétique glissant, on peut donc espérer amorcer une machine asynchrone dont les enroulements
statorique sont isolés du réseau ou bien la charge en connectant une batterie de condensateurs à ses bornes.
a. Schéma du montage :

Figure III 20 : Schéma complet de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée à la charge

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Figure III 21 : Schéma complet de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée à la charge

 Mesure d’essai en charge

Tableau 5 : essai en charge

C(uF) 0,74 0,78 0,74 0,812 0,812 0,78 0,812 0,870 0,87 0,84
N 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500
(tr/min)
U(V) 380 380 380 380 380 380 380 380 380 380
IP(A) 0,3 0,6 0,9 1,23 1,55 1,8 2,15 2,5 2,5 3
IQ(A) 5,2 5,4 5,2 5,6 5,6 5,4 5,61 6 6 5,8
P(w) 200 400 1000 1400 1600 1600 1600 1600 1800 2000

Tableau 6 : la tension U=380V fixe et la fréquence f=50 Hz fixe


IQ (A) 5 5,4 5,4 5,4 5,4 5,6

Ip(A) 1,6 1,25 0,9 0,3 0,1 0

N(tr/min) 1522 1518 1523 1518 1513 1508

Charge R 1000 800 600 400 200 0

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b. But

Le but de cette manipulation et de vérifier que la fréquence et la tension reste constantes.

c. Interprétation des résultats

 En diminuant la valeur de la charge, nous remarquons que la tension reste constant et la valeur de
fréquence augmente
 Nous avons gardé la fréquence constante par réduction de la valeur de la vitesse .

Conclusion :
Dans ce chapitre, on a réalisé des différentes manipulation de la GAS a rotor bobiné en les exploitant
théoriquement, ainsi cet étude nous a permis de déduire tous les paramètres de la MAS qui vont nous aider à
réaliser notre simulation facilement
Dans le chapitre suivant on va simuler cette génératrice à l’aide du logiciel Matlab/Simulink

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