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Dédicace
Et nous conseiller.
Notre travail.
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Introduction générale
Une énergie renouvelable est une source d'énergie qui se renouvelle assez rapidement pour être
considérée comme inépuisable à l'échelle de l'homme, comme le cas de l'énergie du soleil, du vent,
des cours d'eau, de la terre et de la biomasse, ces sources permettant de la production
décentralisée de l’électricité, peuvent contribuer à résoudre le problème de l’électrification des
sites isolés où un grand nombre d’individus est dépourvu de tout apport énergétique [1].
Parmi toutes les énergies renouvelables l’éolien représente la plus utilisée, elle est l’une des plus
prometteuses, l’utilisation du moulin à vent c’est la technologie des capteurs éoliens n'a cessé
d'évoluer. Au début des années quarante que de vrais prototypes d'éoliennes à pales profilées ont
été utilisées avec succès pour générer de l’électricité [2].
Actuellement des plusieurs technologies sont utilisées pour capter l'énergie du vent (capteur à axe
vertical ou à axe horizontal) et pour le rôle de conversion d’énergie cinétique de vent à énergie
électrique.
- Une partie électrique qui permet de la contrôler électriquement ; machine électrique associée à
la commande, par exemple ils utilisent des machines synchrones ou asynchrones avec des stratégies
de commande de ces machines.
- Une partie mécanique permet de la contrôler mécaniquement (orientation des paliers de
l’éolienne, orientation de la nacelle).
L’objectif de notre étude s’intéresse à expérimenter et simuler la génératrice asynchrone par des
capacités à rotor bobiné intégrée dans un système éolien.
Ce travail est structuré en quatre chapitres, ces derniers sont énoncés de la manière suivante :
Le premier chapitre est consacré à des généralités sur l’énergie éolienne. Nous y décrirons les
principaux constituants d’un aérogénérateur et nous passerons en revue les différents types
d’éoliennes existants. Nous présenterons ensuite les systèmes de conversion de l’énergie éolienne
Le deuxième chapitre mentionne une généralité sur les machines asynchrones et ces différents
types et nous mettrons l’accent sur la machine asynchrone à rotor bobiné.
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Le troisième chapitre représente un travail pratique contient des essais expérimentaux pour
déterminer les paramètres de la machine asynchrone en mode génératrice puis connecter cette
dernière au réseau avec des capacités ……………..
Nous terminerons ce travail par une conclusion générale et quelques perspectives de recherche
envisagées.
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Chapitre : I
Généralités sur les systèmes éoliens
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Introduction
Dans ce chapitre nous présentons un état de l’art sur les systèmes éoliens débutant par la définition de
ces systèmes et les différents types utilisés essentiellement le type à axe horizontal avec leurs
constitutions, ainsi l’étude théorique de la conversion de l’énergie cinétique de vent.
L’énergie éolienne est l’énergie cinétique du vent, on la convertie en énergie mécanique avec un moyen
aérogénérateur comme éolienne disponible sur un arbre qui transmise le mouvement puis en énergie
électrique par l’intermédiaire d’une génératrice
L’énergie éolienne est une forme indirecte de l’énergie solaire. Les rayons solaires absorbés
dans l’atmosphère entraînent des différences de température et de pression. De ce fait les masses d’air
se mettent en mouvement et accumulent de l’énergie cinétique.
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Les éoliennes marines dites « Offshore » sont installées en mer.
Il existe deux principaux types d'éoliennes qui diffèrent essentiellement dans leur organe capteur d’énergie
à savoir l’aéro-turbine. En effet, selon la disposition de la turbine par rapport au sol on obtient une
éolienne à axe vertical ou à axe horizontal.
Historique
Elles ont été les premières structures développées pour produire de l’électricité. De nombreuses
technologies ont été testées dont seulement deux structures sont parvenues au stade de
l’industrialisation ; le rotor de Savonius et le rotor de Darrieus. De nos jours, ce type d’éoliennes est plutôt
marginal et son utilisation est beaucoup moins répandue [3].
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Figure I 5 : : Eoliennes à axe vertical
Avantages
Inconvénients :
Les éoliennes à axe horizontal sont basées sur le principe des moulins à vent. Elles comportent
généralement des hélices à deux ou trois pales, les tripales constituent un bon compromis entre le
coefficient de puissance, le coût et la vitesse de rotation du capteur éolien ainsi que l'aspect esthétique
par rapport aux bipales [5].
Les éoliennes à axe horizontal sont les plus employées car leur rendement aérodynamique est supérieur à
celui des éoliennes à axe vertical, elles sont moins exposées aux contraintes mécaniques et ont un coût
moins important. Il existe deux catégories d'éoliennes à axe horizontal :
Structure en Amont :
Le vent souffle sur le devant des pales en direction de la nacelle. Les pales sont rigides, et le rotor est
orienté selon la direction du vent par un dispositif.
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Structure en Aval :
Le vent souffle sur l'arrière des pales en partant de la nacelle. Le rotor est flexible, autoorientable
Figure
I 1 : Eoliennes à axe horizontal
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II. Les composantes d’un système éolien :
On peut observer trois éléments essentiels dans une éolienne : un rotor, une nacelle et une tour
La tour ou le mât :
La tour est la plupart du temps en métal, c'est elle qui supporte l'ensemble des éléments, soit la nacelle et
le rotor. Aussi appelée mât, elle est fixée sur une fondation implantée dans le sol, assurant la stabilité de
l'éolienne. La tour doit être suffisamment solide pour résister aux fortes rafales du vent. A l’intérieur d’un
mat elle existe une armoire de commande et un transformateur.
La nacelle :
La nacelle comporte les différents éléments permettant de convertir l’énergie mécanique en énergie
électrique. On y retrouve donc un frein, pour stopper l’éolienne en cas de vents trop violents qui
endommageraient le système, mais également un multiplicateur de vitesse, permettant d’augmenter la
vitesse de rotation de l’arbre primaire à l’arbre secondaire, relié à une génératrice. Cette dernière va
permettre de convertir l’énergie mécanique fournie en électricité grâce à un phénomène d’inductance
développé plus loin sur ce site.
On trouve aussi fréquemment un contrôleur de vitesse, permettant de commander l’arrêt de l’éolienne et
l’inclinaison des pales du rotor si l’éolienne est automatisée, via un système d’orientation. On peut
également remarquer la présence de systèmes de refroidissement divers, optimisant le fonctionnement de
l’éolienne
Arbre du rotor de la turbine éolienne, vitesse de rotation : 20-40 tr/min relié à l’arbre secondaire par
l’intermédiaire du multiplicateur.
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Le multiplicateur (boite de vitesse) :
Il permet de faire passer la fréquence rotation de 20-40 tr/min à 1500 tr/min à l’aide d’engrenages
L’arbre rapide :
Relie le multiplicateur à la génératrice. Equipé d’un frein à disque (arrête la rotation en cas de grand
vent).
La génératrice :
Transforme l’énergie mécanique en énergie électrique, pour les machines asynchrone on utilise un
multiplicateur.
Le contrôleur électronique (cerveau de l’éolienne) :
Des moteurs électriques font pivoter la nacelle, le rotor est placé face au vent.
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III. Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne
1. Les avantages :
L’énergie éolienne est une énergie renouvelable propre, écologique, fiable, économique, et inépuisable,
c’est une énergie qui respecte l'environnement.
La production d’énergie éolienne ne produit pas d’émission de CO2.
L'énergie éolienne ne produit pas des déchets toxiques ou radioactifs comme l'énergie nucléaire.
La durée de vie des éoliennes modernes de 20 à 25 ans, ce qui est comparable à des nombreuses autres
technologies de production d'énergie conventionnelles.
Lorsque de grands parcs d’éoliennes sont installés sur des terres agricoles, seulement 2 % du sol
environ est requis pour les éoliennes. La surface restante est disponible pour l’exploitation agricole,
l’élevage et d’autres utilisations.
En fonctionnement, les éoliennes peuvent facilement être arrêtées, contrairement aux procédés continus
de la plus part des centrales thermiques et des centrales nucléaires.
L'énergie éolienne se révèle une excellente ressource d'appoint d'autres énergies notamment durant les
pics de consommation, en hiver par exemple.
Le coût d'investissement nécessaire est faible par rapport à des énergies plus traditionnelles, ce type
d'énergie est facilement intégré dans un système électrique déjà existant.
2. Les inconvénients :
Les bruits mécaniques, Ils ont un impact visuel nuisible, et peuvent être bruyantes lorsqu’il y a
beaucoup de vent.
La puissance électrique produite par les aérogénérateurs n’est pas constante. La qualité de la puissance
produite n’est donc pas toujours très bonne.
Les systèmes éoliens coûtent généralement plus cher à l’achat que les systèmes utilisant des sources
d’énergie classiques.
Les éoliennes peuvent nuire à la migration des oiseaux
IV. Chaine de conversion de l’énergie éolienne
1. Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement de l’énergie éolienne est relativement simple : le vent fait tourner des
pales qui sont-elles même tourner l’arbre principal d’une génératrice qui produit de l’électricité.
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Plus les pales seront grandes, moins elles tourneront rapidement. Il faut donc d’abord que l’énergie
mécanique des pales passe par un multiplicateur qui a le rôle d’accélérer le mouvement lent des pales.
La figure ci-dessous présente les éléments principaux qui composent la machine. L'énergie du vent captée
sur les pales entraîne le rotor, couplé à la génératrice, qui convertit l'énergie mécanique en énergie
électrique. L’électricité éolienne est dirigée vers des batteries de stockage ou le réseau électrique, via un
transformateur
1 3
PVent = ρ. S . V
2
L’éolienne ne peut récupérer qu’une partie de l’énergie cinétique du vent, la relation entre la puissance
extraite du vent et la puissance totale, théoriquement disponible, est appelé coefficient de puissance Cp.
Péolienne=CP.Pvent
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Le coefficient de puissance Cp diffère pour chaque éolienne, il dépend de l’angle d’inclinaison des pales
β et de la vitesse relative λ représentant le rapport entre la vitesse de l’extrémité des pales de l’éolienne et la
vitesse du vent [8] :
R.Ω
λ=
V
Compte tenu du rapport du multiplicateur de vitesse K, la puissance mécanique Pm disponible sur l’arbre
du générateur électrique s’exprime par :
1 RΩ 2 3
P m= C p ( )π ρ R V
2 K .V
Cette relation permet d’établir un ensemble des caractéristiques donnant la puissance disponible en
fonction de la vitesse de rotation d’une génératrice pour différentes vitesses du vent.
Conclusion
Ce chapitre a présenté une synthèse bibliographie sur les systèmes éoliens, les diffèrent types et les
composants ainsi leur principe de fonctionnement, après une étude théorique de la conversion de l’énergie
cinétique du vent et la production d’énergie mécanique.
Dans le chapitre suivant on va présenter les types des machine électrique utilisé avec des applications
d’adaptation dans les systèmes éoliens surtout la machine asynchrone à cage d’écureuil.
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Chapitre : II
Etude théorique de la Machine Asynchrone
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INTRODUCTION GENERALE
Le moteur asynchrone est, de beaucoup, le moteur le plus utilisé dans l’ensemble des applications
industrielles, du fait de son faible cout, de son faible encombrement, de son bon rendement et de son
excellente fiabilité.
Son seul point noir est l’énergie réactive, toujours consommée pour magnétiser l’entrefer. Les machines
triphasées, alimentées directement sur le réseau, représentent la grande majorité des applications ;
supplantant les machines monophasées aux performances bien moindres et au couple de démarrage nul
sans artifice.
Ce chapitre présente une description de cette machine, ça constitution et ses mode de fonctionnement.
Autrefois, sa mise en œuvre (démarrage et variation de vitesse) se révélait compliqué mais tout cela s'est
résolu grâce aux progrès de l'électronique de puissance. La conséquence de ce développement de
l'électronique de commande fait que le moteur asynchrone est maintenant utilisée dans des domaines
très variés :
Ces machines asynchrones ne possèdent pas comme les alternateurs un circuit d'excitation. II faut
néanmoins fournir la puissance de magnétisation, il ne s'agit pas d'une puissance utilisable, appelée
puissance active, mais d'une puissance réactive fournie par le réseau ou par des capacités
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I. Généralités sur la machine asynchrone
Une alimentation triphasée est constituée de 3 tensions identiques décalées d'un angle 2π/3.
e1 = E sin(wt), e2 = E sin(wt-2π/3), e3 = E sin(wt+2π/3)
Pour délivrer cette énergie, on a besoin de 3 câbles correspondants à chacune des tensions (appelées
phases) et éventuellement d'un autre câble (le neutre) permettant le retour du courant lorsque les
courants ne sont 0)pas équilibrés. (i1+i2+i3)
Figure II 1 :
Dans un réseau équilibré, la relation en valeurs efficaces entre les deux types de tension est : U=√3. V En
France, le réseau triphasé distribué par EDF est un réseau 230/400 V.
En régime sinusoïdal équilibré, on peut calculer les puissances électriques par les formules suivantes :
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2. Constitution
La machine asynchrone est constituée de deux éléments principaux :
Le stator : constitué de trois enroulements (bobines) parcourus par des courants alternatifs triphasés et
possède p paires de pôles ("nombre de bobinage triphasé au sein dans le stator")
Le rotor : Partie tournante du moteur. Le rotor peut être constitué par un bobinage triphasé, mais, le plus
souvent, Il est constitué d’une masse métallique dont de l’aluminium pour l’alléger. On parle alors de rotor
à cage d’écureuil.
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II. Différents types des machines asynchrones
Les machines asynchrones à cage d’écureuil sont les plus simples à fabriquer et les moins coûteuses. Il
présente de nombreux avantages tels que, sa robustesse, sa facilité de mise en œuvre et machine
asynchrone à un fonctionnement en moteur mais cette machine est tout à fait réversible.
La connexion directe au réseau de ce type de machine est bien plus douce grâce à la variation du
glissement se produisant entre le flux du stator et la vitesse de rotation du rotor. Ceci explique pourquoi
pratiquement toutes les éoliennes à vitesse fixe utilisent des machines à induction.
Le rotor est constitué de barreaux de cuivre ou d’aluminium reliés aux deux extrémités par deux
couronnes conductrices. Ce modèle (en forme de cage d’écureuil) peu coûteux et très robuste
est le plus répandu.
Figure II 4 : Machine asynchrone à cage d’écureuil Figure II 5 : Symbole de MAS a cage d’écureuil
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Figure II 7 : Machine asynchrone a rotor bobiné Figure II 8 : Symbole de MAS a rotor bobiné
Le stator peut être alimenté selon deux couplages : étoile ou triangle. La tension aux bornes des
enroulements (bobinages) ne sera pas la même suivant le couplage.
Couplage étoile :
Le schéma de raccordement est donné ci-contre :
Dans ces conditions, l'enroulement voit à ses bornes la tension simple du réseau.
Exemple : sur le réseau EDF classique 230/400, un moteur couplé en étoile aurait une tension sur chaque
bobinage du stator de 230V.
Couplage triangle :
Le schéma de raccordement est donné ci-contre :
Dans ces conditions, l'enroulement voit à ses bornes la tension composée du réseau.
Exemple : sur le réseau EDF classique 230/400, un moteur couplé en étoile aurait une tension sur chaque
bobinage du stator de 400V.
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Les plaques signalétiques des Moteurs asynchrone indiquent quel couplage réaliser en fonction de la
tension composée du réseau, puis les grandeurs nominales du moteur pour le couplage considéré.
1. Conclusion
Si la tension composée du réseau = tension triangle du moteur alors celui-ci sera couplé en triangle
Si la tension composée du réseau = tension étoile (Y) du moteur alors celui-ci sera couplé en étoile ;
Si la tension composée du réseau tension étoile (Y) du moteur alors aucun couplage n’est possible
car le moteur sera suralimenté ;
Si la tension composée du réseau tension triangle du moteur alors aucun couplage n’est possible
car le moteur sera sous-alimenté
2. La plaque signalétique :
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III. Principe pour ( les MAS a rotor bobiné)
Les courants alternatifs dans les bobinages du stator vont créer dans l'entrefer (espace entre rotor et
stator) un champ magnétique tournant à la vitesse :
ΩS = 2 *ns (rad.s-1 )
De la relation précédente, on peut aussi tirer l'expression : Ω = (1 − g) × ΩS = (1 − g) × w
1. Bilane de puissances
Les pertes dans la machine asynchrone sont dues aux :
- pertes joules stator : PJS=3.R1.J1² ( voir ce que vaut J en fonction du couplage) 3
- pertes fer : (hystérésis et courant de Foucault): Pf 𝑉1 2 𝑅𝑝𝑓
- pertes joules rotor : PJS=3.R2.I2² Rq : on a également la relation PJR=g.PTr avec PTr puissance
transmise au rotor PTr = 3 𝑅2 𝑔 × 𝐼′1²
- pertes mécaniques Pm
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Figure II 7 :
On obtenir directement C et en traçant sur le même graphe la caractéristique. Cu=f() et Cr= f().
Souvent, on néglige le couple de perte (pertes mécaniques), on a alors Cu=Cem. Exemple :
Pour une application de pompage le couple est proportionnel à la vitesse Cr=k×N. On obtient alors le
tracé suivant :
Le point de fonctionnement est alors obtenu par l'intersection des deux courbes. On lit donc
graphiquement la valeur de la vitesse et du couple.
Figure II 8 :
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IV. Excitation de la génératrice asynchrone
Introduction
L’auto-excitation de la génératrice asynchrone est un sujet qui revêt un regain d’intérêt avec l’utilisation de
plus en plus fréquente de la machine asynchrone dans les systèmes de production d’énergie électrique. Le
domaine des énergies renouvelables, en général, et celui des éoliennes, en particulier, a largement
contribué au développement de la machine asynchrone en tant que génératrice.
La machine asynchrone, dans son fonctionnement en mode génératrice, pose un problème particulier :
elle ne peut pas s’amorcer seule en génératrice et a besoin d’une source extérieure pour réaliser cette
opération qui porte le nom d’auto-excitation. Nous avons rappelé les concepts de base pour la
compréhension de l’auto-excitation d’une génératrice asynchrone le phénomène proprement dit d’auto
excitation de la génératrice asynchrone est abordé ainsi que le choix des éléments des batteries de
condensateurs qui constituent les éléments clés du processus d’autoamorçage de la génératrice
asynchrone.
3. Le processus d’auto-excitation
La droite de la valeur efficace de la tension statorique en fonction de la valeur efficace du courant
magnétisant. Le point d’intersection de cette droite avec la courbe de magnétisation correspond au point
de fonctionnement de la génératrice
Figure II 10 : Phénomène d’autoamorçage
33
Chapitre : III
Excitation de la génératrice asynchrone a rotor bobine.
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Introduction
Dans ce chapitre, tout d’abord on doit essayer de faire l’étude de la génératrice asynchrone à rotor bobiné
connectée au réseau puis dans un deuxième temps couplé à la charge après cette étude on doit trouver les
paramètres de cette génératrice.
Avec :
Rs : La résistance statorique
Ls : L’inductance statorique
Ve : Tension d’entrée
Lµ : L’inductance magnétique
Rµ : Résistance magnétique
Lr : L’inductance rotorique
Rr : La résistance rotorique
g : Le glissement
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II. Matériel utilisés
C’est un poste de manipulations électriques, simple, entièrement équipé, conforme aux normes actuelles
et prêtes à être raccordé au réseau. Les organes de mise en marche et les bornes de raccordement sont
installés sur un pupitre de type électrotechnique. Plusieurs configurations existent en standard et peuvent
être modifiées très facilement sur simple demande. Tous les bancs sont équipés d'un bouton "ARRET
D'URGENCE" à clé pour une sécurité positive autonome et d’un bouton poussoir de mise en Marche/Arrêt
à voyant avec fonction «mémoire»
Pack-Hyper
Figure III 3 : Ensemble de 2 machines asynchrones montées sur le même axe de rotation
C’est un ensemble de deux moteurs asynchrones montés sur le même axe de rotation avec les accessoires,
dans notre cas le premier MCC se comporte comme une éolienne et le deuxième MAS comme génératrice.
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Charges capacitives
Les CH sont des charges capacitives réglables de 0 à la puissance nominale. Quatre cavaliers, enfichables
sur bornes de sécurité, couplent la batterie de condensateurs en triphasé étoile 400V.
Six commutateurs 5%, 10%, 15%, 20%, 25% et 25% règlent la charge de 0 à la puissance nominale sans
rupture de charge.
Avec : 5% 2,2µF
Charges résistives
Des charges résistives réglables de 200 à 2000W quatre cavaliers, enfichables sur bornes de sécurité,
couplent la charge en triphasé étoile 380V.
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Figure III 6 : les files
stroboscope
Un stroboscope est une source de lumière intermittente. Par un dispositif mécanique ou électronique, on
produit une alternance de phases lumineuses (flashs) et de phases obscures.
La stroboscopie permet d'observer des phénomènes périodiques dont la fréquence est trop élevée pour
l'œil qui ne perçoit pas . Il faut régler la fréquence des flashs sur celle du phénomène qui apparaît alors
comme fixe, ou ralenti (en avant ou en arrière) et devient observable. C'est l'« effet stroboscopique »
Langlois
ANALYSEUR DE RÉSEAU
L’analyseur est bien adapté aux mesures dans l’habitat et le tertiaire. Il
convient aussi à l’industrie par ses calibres élevés, à l’analyse de réseaux
mono et triphasés déséquilibrés, 3 et 4 fils, à la détection des
transitoires, et à une analyse complète en courant/tension et déphasage
des harmoniques.
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III. Essais expérimentaux
Le but en effectuant les essais est de déterminer les paramètres concrets de la machine pour les utiliser dans
la simulation. (Les essais sont réalisés dans laboratoire d’électrotechnique).
1. Essai volt-ampérmétrique
a. Mesure Rs
schéma de montage :
Figure III 9 : Montage Essai volt-ampérmétrique alimenté par une tension continue
Cet essai sert à trouver la valeur de la résistance statorique , on donne une tension continu aux bornes de
la phase a et de la phase b on prend n’importe qu’elle tension et on mesure le courant qui les parcourt.
U1= 1,6V et I1=1,6A
b. Mesure L et Rr
schéma de montage :
Figure III 10 : Montage Essai volt-ampérmétrique alimenté par une tension sinusoïdale
39
L’objectif de cet essai est de déterminer la valeur de l’inductance L qui est équivalent de Lµ // Lr dans ce cas
on donne une tension alternative aux bornes de la phase a et de la phase b et on mesure le courant et la
tension dans un point.
U2=64,5V et I2=0,6A
2. Essai à vide :
Tableau 1: Mesure d'essai a vide
Pv =487w cos𝛒=0.17
40
3. Essai en synchronisme
41
Tableau 2 : Mesure d'essai en synchronisme
2. Essai en synchronisme
D’après cet essai on peut calculer la résistance magnétique Rµ et L’inductance magnétique Lµ
Vmoy=216,26v Imoy=4,73A Pmoy=487w Q=3,037 kvar
43
2
3V
Et pour Lµ on a : Lµ = Lµ=46 ,19 mH
Qv
3. Essai à vide
On peut calculer à l’aide de l’essai à vide et l’essai en synchronisme les pertes mécaniques
Sachant que : P=Pj+Pfs
et Pv=Pjs+Pfs+Pm
On trouve : Pm=Pv-Psy Pjs=53 ,69w
Pm=487-233
Pm=254w
On sait que la puissance réactive est lié e à l’inductance (ici, c’est Ls+Lr, on néglige Ls devant Lr)
2
Q=3(Ls+Lr) w Icc2 Q=3 Lr w I CC
Qcc
Lr = 2 Lr =0 , 0145 H
3∗w∗I CC
V. Montage de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée à la charge et connectée au
réseau
On a réalisé deux fois le montage au laboratoire de l’électrotechnique, dans la première nous avons connecté
les bornes de la génératrice au réseau avec des capacité et dans la deuxième à la charge .
1. Montage de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée au réseau
44
Figure III 14 : Montage essai en synchronisme avec les capacité
Figure III 15 : Eolienne à base d’une MAS connectée au réseau avec les Batteries de condensateurs
45
a. Schéma du montage :
Figure III 5 : Schéma complet de la génératrice asynchrone à rotor bobine connectée au réseau
46
b. Les mesures d’essai à vide
Q (kvar) 4 4 4 4
On fixe la tension à U=380V et on varie la fréquence jusqu’à le courant est presque égale au courant
nominal de la machine.
o Tableau 5 : U constant
Dans cet essai la génératrice n’a pas besoin des condensateurs pour crée l’énergie réactive car le réseau lui-
même crée cette énergie, on peut conclure d’après le tableau ci-dessus que l’augmentation de la vitesse de
rotation du rotor provoque l’augmentation du courant et la tension
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2. Montage de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée à la charge
Figure III 19 : Eolienne à base d’une MAS connectée a la charge avec les Batteries de condensateurs
Mais pour le schéma ci-dessus fonctionne, La génératrice a besoin d’énergie réactive pour créer son champ
magnétique glissant, on peut donc espérer amorcer une machine asynchrone dont les enroulements
statorique sont isolés du réseau ou bien la charge en connectant une batterie de condensateurs à ses bornes.
a. Schéma du montage :
Figure III 20 : Schéma complet de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée à la charge
48
Figure III 21 : Schéma complet de la génératrice asynchrone a rotor bobiné connectée à la charge
C(uF) 0,74 0,78 0,74 0,812 0,812 0,78 0,812 0,870 0,87 0,84
N 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500
(tr/min)
U(V) 380 380 380 380 380 380 380 380 380 380
IP(A) 0,3 0,6 0,9 1,23 1,55 1,8 2,15 2,5 2,5 3
IQ(A) 5,2 5,4 5,2 5,6 5,6 5,4 5,61 6 6 5,8
P(w) 200 400 1000 1400 1600 1600 1600 1600 1800 2000
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b. But
En diminuant la valeur de la charge, nous remarquons que la tension reste constant et la valeur de
fréquence augmente
Nous avons gardé la fréquence constante par réduction de la valeur de la vitesse .
Conclusion :
Dans ce chapitre, on a réalisé des différentes manipulation de la GAS a rotor bobiné en les exploitant
théoriquement, ainsi cet étude nous a permis de déduire tous les paramètres de la MAS qui vont nous aider à
réaliser notre simulation facilement
Dans le chapitre suivant on va simuler cette génératrice à l’aide du logiciel Matlab/Simulink
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