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Comptabilité
analytique
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H. Davasse

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FOUCHER
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Collection PLEIN POT MÉMO

Comptabilité
analytique

H. Davasse
Ancien élève de l'École Normale Supérieure de Cachan

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

• BTS comptabilité et gestion


• BTS tertiaires
• IUT
• DECF
• examens professionnels
• formation continue

it TOUCHER
_INTRODUCTION_
Monsieur Jourdain faisait de la prose.
Toute entreprise fait de la comptabilité analytique.
Souvent sans le savoir :
combien cela va-t-il coûter?
est-ce bien rentable?
mais quel est donc le niveau des stocks ?
le mois de congé supprime-t-il toute dépense?
faut-il accepter une commande supplémentaire?
où prendre en compte le salaire du concierge et la note de l'E.D.F. ?
etc.
Il serait évidemment souhaitable que toute entreprise fasse consciemment de la compta¬
bilité analytique.
Et qu'un candidat au B.T.S., au D.E.C.F.,... en maîtrise les mécanismes fondamentaux,
aussi bien dans l'optique de l'examen que pour une mise en pratique ultérieure.
C'est à ce désir que tente de répondre cet ouvrage, avec un double objectif :
• le calcul des coûts par la maîtrise des charges;
• l'analyse des charges et des coûts avec en point de mire la gestion prévisioimelle.

SOMMAIRE
Avant-propos : Les charges et les coûts . 3

CALCUL DES COÛTS ET DES RÉSULTATS


1. Le schéma technique. 7
2. L'inventaire permanent. 14
3. Les charges indirectes : les centres d'analyse . 20
4. Le coût de production et le coût hors production . 28
5. Les déchets, les sous-produits, les en-cours . 40
6. Le coût de revient et les résultats analytiques . 48
7. Les différences de traitement comptable. 58
8. La concordance des résultats . 66
9. Les écritures en comptabilité analytique. 72
10. Quelques problèmes particuliers :
- les emballages. 80
- les cessions internes . 85
- la production immobilisée . 90

ANALYSE DES CHARGES ET DES COÛTS


11. La variabilité des charges . 94
12. Le coût variable; le seuil de rentabilité; le compte de résultat différentiel 102
13. Le coût spécifique; les marges et apports par produits. 116
14. L'imputation rationnelle des charges fixes . 122
15. Le coût marginal . 133
Index alphabétique . 143

ISBN 2-216-03148-8
Toute représentation, traduction, adaptation ou reproduction, même
partielle, par tous procédés, en tous pays, faite sans autorisation préa¬
lable, est illicite et exposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires.
(Réf. Loi du 11 mars 1957.)
© Les Éditions FOUCHER, Paris 1995.
Avant-propos
LES CHARGES ET LES COÛTS
* Plan Comptable ; «l'accumulation de charges sur un produit détermine le coût de
ce produit».
On a par exemple :
- le coût d'achat (cf. chapitre 2) : prix d'achat + frais d'achat.
- le coût de production (cf. chapitre 4) : voir ci-dessous.
- le coût hors production (cf. chapitre 4) : charges d'administration générale +
charges de distribution.
- le coût de revient (cf. chapitre 6) : coût de production des ventes + coût hors
production : stade final du produit distribué.

Un coût de production comprend généralement :


- des matières
- de la main-d'œuvre charges directes ou indirectes (cf. chapitre 3)
- d'autres charges i 1
affectées imputées
directement aux coûts après
à un coût traitement dans
les centres d'analyse
QUELQUES RAPPELS DE VQCABULAIRE

• matières : directes.
• main-d'œuvre : directe ou indirecte.
• autres : indirectes.

!
d'où la «trilogie» classique ;
matières.
main-d'œuvre directe,
charges indirectes.
Le Plan Comptable propose le schéma suivant :

Charges
incorporées
aux coûts

* Il existe par ailleurs des différences de traitement comptable (cf. cha¬


pitre 7), c'est-à-dire des différences entre les charges et les produits de la
comptabilité générale et ceux pris en compte en comptabilité analytique,
en particulier ; charges non incorporées et charges supplétives, produits
exceptionnels, charges exceptionnelles.

( 1 ) Dans le cas où ces charges peuvent être prises en compte par les centres d analyse sans répartition
préalable, on emploie le mot «affectation» au lieu de «répartition».
3
Principaux types de coûts :
- constatés (ou : réels) : calculés a postériori.
Comparaison —> écarts.
- préétablis (ou : standards) : calculés a priori.
- complets :
• traditionnels : incorporant toutes les charges de la comptabilité
générale, et elles seules.
• économiques : tiennent compte des différences de traitement
comptable.
- partiels : exemples : coût variable (cf. chapitre 12).
coût spécifique (cf. chapitre 13).
(différence entre un chiffre d'affaires et un coût partiel : marge)
(différence entre un chiffre d'affaires et un coût complet : résultat.)

4
CALCUL DES COÛTS
ET DES RÉSULTATS
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6
LE SCHEMA TECHNIQUE

Le

COMPTABILITÉ PROCESSUS
suit pas à pas le —.
est le reflet du —*
ANALYTIQUE DE
^ est suivi fidèlement par la...
<— est en osmose totale avec la...
D'EXPLOITATION FABRICATION

D’où nécessité ~
pour une comptabilité analytique
parfaitement tenue
-► (mécanismes comptables)

d'une connaissance absolue du


processus de fabrication •«—
-»• (mécanismes techniques)
i i
* t
le plus souvent
sous forme de schéma
c'est le
ï
SCHÉMA
TECHNIQUE

ATTlNTI(:?N !
î Un seul conseil ici : bien lire l'énoncé et vérifier, une fois le schéma tracé, qu'il correspond
5 bien au processus de fabrication.
7
APPLICATIONS

ED Thème proposé ;

Le Laboratoire TINALEV fabrique et vend deux spécialités pharmaceutiques : le TINA-K et


le TINABLEU.
Le TINA-K se présente sous forme de comprimés en un seul conditionnement : boîtes de
20 comprimés destinées aux pharmacies.
Les comprimés sont obtenus dans un atelier A par association d'un principe actif K et d'un
excipient. Ils sont ensuite directement mis en boîtes dans l'atelier C chargé du conditionne¬
ment.
Le TINABLEU est également vendu en un seul conditionnement ; boîte de 30 gélules.
Celles-ci sont fabriquées dans I atelier B à partir d'un principe actif BL et du même excipient.
La mise en boîtes des gélules est également assurée par l'atelier C.
Par mesure de simplification, on considérera qu'un modèle unique de boîte sert au condi¬
tionnement du TINA-K 20 comprimés et du TINABLEU.

* Thème résolu :

8
0 Thème proposé

Une entreprise fabrique un seul produit fini PF à partir de deux matières premières MP 1 et
MP 2. Le processus de transformation conduit .à l'obtention d'un soüs-produit SP vendable
après traitement et d'un déchet D, sans valeur, qu'il convient d'épurer avant évacuation
pour éviter la pollution de l'environnement.
Quatre ateliers assurent cette production :
- Atelier Al : utilisation de la matière première MP 1 pour obtenir le produit inter¬
médiaire PI livré en continu (sans stockage) à l'atelier A2 ;
- Atelier A2 : adjonction de matière première MP 2 au produit intermédiaire PI pour
obtenir le produit fini PF; cette opération donne naissance au sous-
produit SP et au déchet D ;
- Atelier A3 : traitement du sous-produit SP pour le rendre commercialisable ;
- Atelier A4 : épuration chimique du déchet D avant évacuation par épandage cana¬
lisé, au fur et à mesure de la production, donc sans stockage.

* Thème résolu :

9
iïïï] Thème proposé :

La Société de Construction Mécanique (S.C.M.) est une société en nom collectif dont le
capital est détenu par différents constructeurs automobiles européens.
L'activité de la S.C.M. est de fabriquer et de fournir à ses associés des moteurs de
moyenne cylindrée pour être montés sur leurs propres véhicules et dont l'assemblage
s'effectue soit en Europe, soit dans d'autres continents.
L'avantage de l'association à travers la S.C.M. est de pouvoir bénéficier d'économies
d'échelle grâce à la standardisation des moteurs et aux quantités produites.
Quatre modèles de moteurs sont fabriqués et livrés aux différents associés :
- le moteur 1 300 cc pour l'Europe : symbole M 7 E
- le moteur 1 300 cc pour les autres continents : symbole M 7 AC
- le moteur 1 600 cc pour l'Europe : symbole M 9 E
- le moteur 1 600 cc pour les autres continents : symbole M 9 AC
La composition d'un moteur comprend :
- un bloc cylindre,
- un vilebrequin,
- un arbre à cames,
- quatre bielles,
- quatre pistons.
Pour faire fonctionner ce moteur, il faut :
- une culasse avec soupapes et bougies,
- un système d'allumage et de distribution,
- un carburateur,
- un carter d'huile,
- une pompe à eau.
Dans le cadre de son activité, la S.C.M. achète à des fournisseurs des pièces brutes (blocs,
cylindres, vilebrequins et arbres à cames) qui sont usinées dans ses ateliers de fabrication,
et des pièces finies (achats à d'autres fournisseurs) qui sont assemblées dans ses ateliers
de montage avec les pièces usinées dans ses propres ateliers de fabrication.

Le secteur production de la S.C.M. est organisé en trois départements.

A) Département Usinage
Ce département comprend les chaînes transferts qui permettent l'usinage des pièces brutes
livrées par les fournisseurs de blocs cylindres, de vilebrequins et d'arbres à cames.
Quatre ateliers constituent le département Usinage :
— Atelier U.1 pour les blocs cylindres 1 300 cc ;
— Atelier U.2 pour les blocs cylindres 1 600 cc;
— Atelier U.3 pour les vilebrequins;
— Atelier U.4 pour les arbres à cames.

B) Département Montage
Ce département comprend les chaînes de montage où sont assemblées les pièces usinées
par la S.C.M. et les pièces achetées finies à d'autres fournisseurs pour obtenir un moteur en
état de fonctionnement.
Deux ateliers composent le département Montage :
Atelier M. 10 pour les moteurs 1300 cc;
Atelier M. 20 pour les moteurs 1 600 cc.

10
C) Département Contrôle, Mise au point
Ce département comprend les bancs d’essai des moteurs où sont effectués le rodage, le
contrôle anti-pollution et la mise au point de la carburation.
Quatre ateliers forment le département Contrôle et Mise au point (C.M.P.) ;
- Atelier CMP 100 pour les moteurs M 7 E;
- Atelier CMP 200 pour les moteurs M 7 AC,
- Atelier CMP 300 pour les moteurs M 9 E;
- Atelier CMP 400 pour les moteurs M 9 AC.

* Thème résolu :

Département Département Département


USINAGE MONTAGE CONTRÔLE

4 ateliers : 2 ateliers : 4 ateliers :


( CMP 100 : M 7 E
10 : moteurs 1300
( CMP 200 : M 7 AC
i CMP 300 : M 9 E
20 : moteurs 1600
< CMP 400 : M 9 AC

pièces pièces
achetées achetées
brutes finies
Thème proposé : '

La société SONOFI est une entreprise de taille moyenne spécialisée dans la fabrication
d'enceintes acoustiques.

Activité et production
Elle fabrique et commercialise deux types de produits :
- des enceintes classiques à deux voies référencées C2,
- et des enceintes haute fidélité à trois voies référencées H3.
Les deux enceintes C2 et H3 ont le même aspect extérieur : boîtier, ébénisterie et tissu
acoustique spécial sont identiques.
Par contre :
- les enceintes H3 sont composées :
de trois haut-parleurs : aigu, grave et médium,
et d'un filtre N 17,
- les enceintes C2 ne sont composées que :
de deux haut-parleurs : aigu et grave identiques au modèle H3,
et d'un filtre «électra» moins performant que le filtre N 17.
La société achète toutes les matières et composants mais fabrique elle-même le haut-
parleur médium.

Organisation de la production
La production est réalisée dans six services ou ateliers :
1. Le service approvisionnements est responsable des achats et de la gestion des
stocks.
2. Le service «tris et tests» assure le contrôle électronique des filtres et teste aussi les
autres composants.
3. L'atelier de préparation-fabrication réalise deux types de travaux :
d'une part, il produit des haut-parleurs médium à partir d'une carcasse bobinée et
d'un cône verni,
d autre part, il assure le traitement spécial que nécessitent les haut-parleurs grave et
aigu avant leur montage définitif.
Ce traitement est effectué dès réception des haut-parleurs.
Le stockage ne se fait donc qu'après traitement.
4. L'atelier de menuiserie fabrique des ébénisteries à partir de plaques d'agglomérés et
de tissu acoustique spécial.
Il utilise pour cela des matières consommables : colles, vernis et petite quincaillerie.
Tout boîtier terminé est immédiatement envoyé en montage-finition.
5. L atelier de montage-finition assemble les différents éléments de chaque enceinte et
réalise le câblage.
6. Le laboratoire d'essais contrôle les produits fabriqués mais aussi effectue des
recherches en électro-acoustique.

12
Thème résolu :

l'extérieur

13
L'INVENTAIRE PERMANENT

Le cœur^
Il s'agit de VALORISER les sorties de stock...

(sorties du magasin de matières premières pour les entrées en fabrication, sorties du magasin
de produits intermédiaires pour entrer en atelier finition, etc.)

Le Plan Comptable préconise deux méthodes

Premier entré, premier sorti (en abrégé : P.E.P.S.)


ancienne appellation ; F.I.F.O. ifirst in first ont)

Coût unitaire moyen pondéré (en abrégé : C.U.M.P.)


avec deux variantes :
• calcul en fin de période sur (S.I. + entrées)
(cas le plus fréquent)
• calcul après chaque entrée.

mais décide que l'une de ces deux méthodes doit « en principe » être utilisée ; d'où trois autres
méthodes possibles :

Dernier entré, premier sorti (en abrégé : D.E.P.S.)


ancienne appelation : L.I.F.O. (last in first out)

Coût de remplacement
ancienne appellation : N.LF.O. (next in first out)

Coût approché

... et aussi de tenir les COMPTES DE STOCK

14
Tracé classique :
STOCK de
Quantités P.U. Montant Quantités P.U. Montant

S.I. Sorties
Entrées S.F.

I 1 I 1

® MÉTHODE P.E.P.S. © MÉTHODE D.E.P.S.


Exemple, Énoncé :
Exemple. Énoncé :
Stock au mai : 20 unités de matières mêmes données que pour ©.
premières à 350 F l'une.
Entrées du mois : le 10 : 15 unités à 364 F Valoriser les sorties.
le 15 : 30 unités à 343 F
le 28 : 10 unités à 371 F Solution : _
Sorties du mois : le 05 : 10 unités
Sortie du 05 :
10 unités à 350
le 12 : 15 unités
Sortie du 12 :
15 unités à 364
le 16 : 20 unités
Sortie du 16 ;
20 unités à 343
le 29 : 25 unités
Sortie du 29 :
10 unités à 371, 10 à 343
Valoriser les sorties. et 5 à 350
Solution : _ Stock fîn mai : 5 unités à 350

Sortie du 05 : 10 unités à 350


Sortie du 12 : 10 unités à 350 et 5 à 364
Sortie du 16 : 10 unités à 364 et 10 à 343
Sortie du 29 : 20 unités à 343 et 5 à 371
Stock fîn mai : 5 unités à 371

© MÉTHODE DU C.U.M.P.
a) Cas le plus fréquent : calcul en fin de période sur
(S.I. + entrées) («coût moyen de période»)
Exemple. Énoncé : mêmes données que pour © et ®.

Valoriser les sorties.


Compte de stock.

Solution : _
(20 X 350) + (15 X 364) + (30 X 343) + (10 X 371)
“ 20 + 15 + 30 + 10 "

20 350 7 000 10 352,80 3 528


15 364 5 460 15 352,80 . 5 292
30 343 10 290 20 352,80 7 056
10 371 3710 25 352,80 8 820
5 352,80 1 764

75 352,80 - 26 460 75 26460

A stock = + 5 236

15
b) Cas le moins fréquent : calcul après chaque entrée
Exemple. Énoncé : mêmes données.

Valoriser les sorties.


Compte de stock.

Solution :---

* Sortie du 05 valorisée à 350


reste 10 unités à 350
* Sortie du 12 valorisée au C.U.M.P. après entrée du 10 :
(10 X 350) + (15 X 364) ^ 35340
10+15

Reste (10 + 15) - 15 = 10 unités à 358,40.


* Sortie du 16 valorisée au C.U.M.P. après entrée du 15 :
(10 X 358,40) + (30 x 343) ^ gg
10 + 30

Reste (10 + 30) - 20 unités à 346,85.


* Sortie du 29 valorisée au C.U.M.P. après entrée du 28 :
(20 X 346,85) + (10 X 371) ^ 35499
20+10

Re§te, soit S.F. : (20 + 10) - 25 = 5 unités à 354,90.

10 350 3 500
15 358,40 5 376
inchangé 20 346,85 6 937
25 354,90 8 872,50
5 354,90 1 774,50

75 26460

A stock = + 5 225,50

® MÉTHODE DU COÛT DE REMPLACEMENT


Exemple. Énoncé : mêmes données, mais toutes les sorties de mai sont chiffrées 400 F
l'unité, coût probable d'achat en juin.

Écriture d'ajustement.

Solution : _

Le compte de stock est tenu de façon normale en coût réel ; mais dans les calculs du coût
des produits, les sorties de matières premières sont valorisées à 400 F l'unité; d'où une
«différence d'incorporation sur matières» se comptabilisant ainsi :

93.. Coût du produit. 28 000 (coût de remplacement)


(70 X 400)
94.. Stock M.P. 24 696 (sorties au
(70 X 352,80) coût réel)
970 Diff. d'inc./matières 3 304

16
(D MÉTHODE DU COÛT APPROCHÉ
Exemple. Énoncé :
S.I. de matières premières : 16 kg à 28,07 F le kg
Entrées : 29 kg' à 31,14 F le kg
Sorties : 40 kg

Compte de stock.
. Solution : _
eu MP = (^6 X 28,07) + (29 X 31,14) ^ 30,048...
16 + 29
par souci de simplification, les sorties seront valorisées à 30 F/kg.

16 28,07 449,12 40 30 1 200


29 31,14 903,06 5 valant 152,18 (par /)

45 1 352,18 45 1 352,18

A stock = + 296,94
(sorties légèrement minorées, S.F. légèrement majoré)

I
i 1.
donc également donc également
coûts S.I. et coûts période suivante

- La méthode la plus courante est celle du C.U.M.P. calculé sur (S.I. + entrées) ; mais bien lire
l'énoncé jusqu'à la fin : la méthode est parfois indiquée en remarque finale.
- Ne pas oublier que les entrées en stock se font au coût d'achat : prix d'achat + frais
d'achat.
- Même si l'énoncé ne l'impose pas, il est très utile de présenter les comptes de stocks qui
donnent :
le coût des sorties,
la valeur du S.F.,
la A de stock.
- Un compte de stock doit obhgatoirement être équilibré (voir exemples qui précédent).
- Il y a souvent des différences d'inventaire (voir application II).
- Si l'énoncé ne précise rien,
ou s'il précise, sans autre détail, d'utüiser le C.U.M.P., adopter la méthode du C.U.M.P. de
période.
— Bien voir que, selon la méthode utihsée, le S.F. varie, donc la A stock, et donc le résultat.
Noter enfin :
• Qu'aucune méthode de valorisation des stocks n'est parfaite;
• Que tout changement de méthode doit être signalé (le Plan Comptable l'exige) à toutes
personnes intéressées (actionnaires par exemple).
17
APPLICATIONS
-....

rn Thème proposé :
Stock de matières premières au 01/09 : 3 000 unités à 12 F l'une.
Entrée du mois : le 15 : 5 000 unités à 13 F
Sortie du mois : le 16 : 6000 unités

Valoriser la sortie du 16 selon les méthodes P.E.P.S., D.E.P.S., C.U.M.P.


(méthode classique), du coût approché (retenir ici 13 comme coût de sortie);
présenter les comptes de stock correspondants.

* Thème résolu :
1. Méthode P.E.P.S.
Sortie : 3 000 unités à 12 et 3 000 à 13.

3000 12 36000 3 000 12 36 000


5 000 13 65000 3 000 13 39 000
2000 13 26000

8 000 101000 8000 101000

A stock = + 10000

2. Méthode D.E.P.S.
Sortie : 5 000 unités à 13 et 1 000 à 12.

5000 13 65000
inchangé 1 000 12 12 000

2000 12 24000

8000 101 000

A stock = + 12000

3. Méthode du C.U.M.P.

C U M P = ^ 12) + (5000 X 13) _ .|2 025

8000

6000 12,625 75 750


inchangé 2000 12,625 25 250

8 000 101000
A stock = + 10 750

4. Méthode du coût approché

6 000 13 78000
inchangé 2000 valant 23000

8000 101 000

A = + 13000

18
0 Thème proposé
S.l. de matières premières : 3 500 kg valant 91 300 F
Entrées : 3 200 kg à 28 F le kg
Sorties ; 6000 kg

Présenter le compte de stock dans les deux hypothèses suivantes :


— S. F. réel = 690 kg
- S. F. réel= 705 kg

* Thème résolu :
V® hypothèse ;

S.l. 3 500 91 300 6000 27 162000 Sorties


Entrées 3 200 28 89 600 690 27 18 630 S.F.
10 27 270 + inv.
6 700 4^^ 180900 6 700 27 180 900
A stock = + 72 670

2® hypothèse :

S.l. 3 500 91 300 6 000 27 162000 Sorties


Entrées 3 200 28 89 600 705 27 19035 S.F.
6 705 Tl 180 900 6 700 Tl 180900
/ inv. 5 27 135
6 705 181 035

A stock = + 72265

19
3 l.ES CHARGES INDIRECTES :
1.ES CENTRES D'ANALYSE

Le gggj/r
Le Plan Comptable propose un ensemble complexe de définitions résumées ci-dessous de la
façon la plus succincte possible.
Les centres d'analyse ont pour objet
la répartition des charges indirectes.

Un centre d'analyse correspond à une division :


- réelle de l'entreprise; ex. : atelier finition;
- ou fictive; ex. : gestion du personnel.

Les centres d'analyse sont :


- opérationnels : liés à l'activité de l'entreprise; ex. : approvisionnement;
- de structure : peu ou pas liés à cette activité ; ex. : financement.

CENTRES OPÉRA-nONNELS
activité mesurée par unité d'œuvre physique; ex. : kg acheté, h.m.o.d., unité de
produit fini.
coût centre
Coût unité d'œuvre =
nombre unités d'œuvre
(unité physique)

Les centres opérationnels sont :


- auxiliaires : charges non imputables directement aux coûts, et donc transférées
aux centres principaux;
- principaux : coût des centres imputable aux divers coûts (d'achat, de produc¬
tion, de distribution), soit globalement, soit grâce aux unités d'œuvre.

CENTRES DE STRUCTURE
Impossibilité de définir une unité d'œuvre physique, d'où taux de frais calculé à
partir d'une assiette de frais, exprimé en francs ;
coût centre
Taux de frais =
assiette de frais
(unité monétaire)

En général, coût des centres de structure


imputé
--► coût de revient,
directement
en proportion du coût de production des produits vendus.

Cas particulier du centre administration :


- si «administration générale» :
—* centre de structure;
- si «administration d'exploitation» :
—> centre opérationnel auxiliaire.

20
CENTRES DE TRAVAIL
La plupart des centres d’analyse opérationnels correspondent à des centres
de travail :
ex. : un bureau, un atelier, un magasin.

SECTIONS

Si un centre de^^ravaü °® activité homogène


qui permettrait le choix d'une unité d'œuvre, il peut être divisé en sections ayant
chacune son unité d'œuvre propre.

CENTRES DE RESPONSABILITÉ
Si pour un centre de travail, on peut ajouter à ses charges indirectes les charges
directes le concernant, on obtient un centre de coût dont le responsable assume...
la responsabilité.

CENTRES DE PROFIT
Si l'on connaît également les produits relatifs à im centre de responsabilité, on peut
dégager un résultat élémentaire et on parle de centre de profit.

NOMENCLATURE
(classement fonctionnel)
des centres d'analyse
selon le Plan Comptable

Pour ce qui est des


fonctions communes à l'entreprise dans son ensemble
Administration générale'” : imputés
direction, service juridique, comptabilité, directement
centres
informatique, etc. aux coûts de
de
Financement'^’ : revient
structure III I (2)
trésorerie, gestion des emprunts et des titres,
etc. (si certaines charges - de personnel par donc coût
ex. - font déjà partie du centre non inclus
administration, ce centre s’appellera «Frais dans les
financiers»). stocks
(1) Base répartition : coût prod. des produits vendus.
(2) Idem ou bien chiffre d’affaires.

Pour ce qui est des


fonctions communes à plusieurs activités :
Gestion du personnel ;
embauche, formation, service médical, etc.
centres répartis dans
Gestion des bâtiments ;
opérationnels les centres
chauffage, éclairage, sécurité, etc. , .
principaux
(3)
auxiliaires
Gestion du matériel :
entretien, sécurité, etc.
Prestations connexes :
prestation de services au profit d'autres
centres ;
ex. : transport, manutention, etc.
_^ parfois imputable directement à un coût
et donc centre principal.
(3) Grâce à des clés de répartition.

21
Pour ce qui est d'uiie
activité propre :
Approvisionnement :- imputés aux
coûts
transports, commissions, magasinage, contrôle, d'achat'"*'
etc.
Étude technique et recherche :
bureaux d'études, laboratoires, etc.
Exception : les frais de recherche et de imputés aux
centres développement inscrits au compte coûts de
opérationnels 203 de la comptabilité générale production
principaux —> directement coût de revient.
Production :
bureaux d'études, des méthodes,
d'ordonnancement; ateliers de fabrication;
contrôle et essais, etc. imputé aux
Distribution :-► coûts de
analyse des marchés, promotion des ventes; revient '®'
prise de commandes, factimation, livraison;
stockage le cas échéant, service après-vente,
etc.
(4) Le^plus souvent en fonction des quantités achetées.
(5) Suivre l'énoncé.
(6) Le plus souvent, en % des ventes ou du coût de production des ventes.

Pour ce qui est des


charges échappant aux 10 centres ci-dessus :

centre de Autres frais à couvrir :-► imputé aux


structure coûts de
revient'” (et
- charges de faible valeur n'ayant encore pas été prises en donc distinct
compte. des
- dotations, ainsi que charges d'usage et charges étalées (cf. différences
chapitre 7) que l'on ne désire comptabihser : d'incorpora¬
• ni au niveau des coûts de production, tion qui
• ni au niveau du résultat, ^ 98
mais directement dans le coût de revient. résultat)
- les frais résiduels de section dus aux arrondis (mais ces frais
sont le plus souvent considérés comme des différences de
traitement comptable : compte 975).

(7) Même base de répartition que «administration générale».

22
TYPES ET CHOIX D'UNITÉS D'ŒUVRE

heure de main-d'œuvre
lorsque le pointage des temps de travail est possible,

heure-machine
lorsqu'il est possible de pointer la production réalisée par chaque machine (le nombre
d'heures-machine étant sans rapport avec les temps de main-d'œuvre).

unité de fourniture travaillée


[ex. : tonnage traité)
lorsque ces unités font l'objet d'un pointage (et difficulté de pointer les temps-main-
d'œuvre et les temps-machine).

unité de produit
si la production porte sur un seul produit, ou sur plusieurs pouvant être ramenés par
équivalence à un produit-type.

CALCULS
sans grande difficulté :
répartition primaire : charges indirectes —> centres, puis :
répartition secondaire ; centres auxiliaires —* principaux,
grâce à des clés de répartition.
Calcul des coûts d'unités d'œuvre et des taux de frais.

ATTLhJTi<^N !
Prestations réciproques entre centres : pour bien poser le système, bien voir le
centre «qui donne» et celui «qui reçoit» (cf. Application).
Arrondis : suivre l'énoncé; s'il ne précise rien, arrondir au centime le plus proche
(ou par défaut); on a alors des frais résiduels considérés le plus souvent comme des
différences de traitement comptable (compte 975).
Goût d'unités d'œuvre et taux de frais : même s'ils sont calculés, ils ne sont pas
toujours nécessaires aux calculs ultérieurs : cas où le total d'un centre rentre
globalement dans un coût.
Il faut souvent retrouver les nombres d'unités d'œuvre (cf. Application).
Dans les énoncés, il est fréquent de trouver des désignations de centres dérivées de
celles du Plan Comptable; ex. :
Gestion des bâtiments chauffage
Gestion du matériel — entretien
Prestations connexes — transport
Production- atelier 1
atelier 2
Base de répartition des trois centres de ou :
structure (administration générale, fusion
financement, autres frais...). fabrication
Deux possibilités ; montage
• coût production ventes, finition
• chiffre d'affaires,
donc suivre (et bien lire) l'énoncé.
23
APPLIC/VTION

Thème proposé :
La S.A. «CAMON» s'est lancée dans la fabrication de micro-ordinateurs afin de
diversifier sa production. Pour assurer au mieux sa gestion, elle a mis en place une
comptabilité analytique.
Parmi la gamme de micro-ordinateurs, figure le SDD 7.0 de type standard composé
d'une unité centrale de 512 K octets, d'un clavier, d'un moniteur vidéo monochrome
et de deux unités de disques souples de 5' 1/4, le tout monté dans une coque.
L'entreprise fait réaliser par deux de ses filiales la fabrication des claviers, des moni¬
teurs vidéo et des unités de disques souples. Les coques sont achetées à un sous-
traitant.
La réalisation complète d'un micro-ordinateur comprend les phases suivantes :
- la fabrication dans un premier atelier de l'unité centrale (à partir de composants
électroniques) et le câblage;
- le montage dans un deuxième atelier de l'unité centrale, du clavier, du moniteur
vidéo et de deux unités de disquettes dans la coque.

Les éléments suivants vous sont communiqués pour le mois de mars :


• Approvisionnements du mois
• Composants électroniques 487 900 F
• Câblage 188 250 F
• Coques 1 100 unités à 600 F
• Moniteurs vidéo. 1 000 unités à 500 F l'un
• Claviers 1 000 unités à 1 250 F l'un
• Unités de disque 2 000 unités à 450 F l'une

• Stocks au V' mars


• Composants électroniques 82000 F
• Câblage 16 500 F
• Coques 50 unités à 515 F
• Unités centrales 100 unités à 786 F
• Micro-ordinateurs 50 unités à 5096 F
(Il n'y a pas de stock de claviers, ni de moniteurs vidéo ni d'unités de disque
souple; un camion se rend quotidiennement chez les filiales pour chercher les
pièces nécessaires à la fabrication.)

• Stocks au 31 mars
• Composants électroniques 61 295 F
• Câblage 19162,50 F
• Coques 150 unités
• Unités centrales 400 unités
• Micro-ordinateurs 100 unités

Nota. - Aucune différence d'inventaire n'a été enregistrée à la fin du mois.

24
• Charges indirectes

Centres Centre de
Centres principaux
auxiliaires structure

Appro- ' Atelier


Force Atelier Distri¬ Adminis¬
Entretien vision- Fabri¬
motrice montage bution tration
nement cation

Répartition
111000 72000 167807,5 120900 799000 364500 111516
primaire

Force
- 15% 15% 30% 20% 5% 15%
motrice
Entretien 10% - 15% 25% 30% - 20%
Unité d'oeuvre ou 100 F heure de le micro 100 F 100 F de
assiette de frais d'achat M.O.D. monté de C.A. coût de
production
des micro¬
ordinateurs
vendus

• Charges directes
• Atelier fabrication ; main-d'œuvre soit 2 600 heures à 65 F l'heure.
• Atelier de montage : main-d'œuvre soit 1 500 heures à 65 F l'heure.
• Distribution : commission des représentants soit 15 % du chiffre d'affaires
réalisé.

• Production du mois
• 1 300 unités centrales.
• 1 000 micro-ordinateurs.

• Ventes du mois
950 micro-ordinateurs à 7 800 F pièce.

Répartition secondaire.

* Thème résolu :

1. Prestations réciproques ;
(X = 111 000 + 0,10 K H- ' 90000
W= 72000 + 0,15 X K = 120000

2. Nombre d'unités d'œuvre :


• approvisionnement :
total des achats : 3 986150 ^ 39 681,50 unités d'œuvre
• fabrication :
cf. charges directes : 2 600 heures —► 2 600 unités d'œuvre
• montage :
cf. production du mois : 1 000 micros ^ 1 000 unités d'œuvre
• distribution :
montant des ventes : 7410000 F —• 74100 unités d'œuvre
• administration :
Il faut attendre ici de connaître le coût de production des ventes et donc faire tous les
calculs jusqu'à connaître ce montant ; le tableau sera établi en deux temps.

25
3. Tableau :

Centres Force motrice Entretien Approvis. Fabrication Montage Distribution Administration


Répartition
111000 72000 167807,5 120900 799000 364500 111516
primaire
Répartition
-120000 18000 18000 36000 24000 6000 18000
force motrice
Répartition
9000 -90000 13500 22500 27000 - 18000
entretien

Répartition
0 0 199307,5 179400 850000 370500 147516
secondaire

100 F Heure de Micro 100 F 100 F de


Unités d'œuvre ou assiette de frais
d'achat M.O.D, monté deC.A. C.P.P.V.

Nombre d'unités d'œuvre ou valeur de l'assiette 39861,5 2600 1000 74100 49172

Coût de l'unité d'œuvre ou taux de frais 5 69 850 5 3

4. Calculs :
(On aboutira à 4 917 200 F de coût de production des micros vendus —*49172 unités
d'oeuvre pour l'administration, on doit donc conduire les calculs jusqu'à ce stade.)

• Coûts d'achat des éléments achetés :

Composants Moniteurs Unités de


Éléments Câblage Coques Claviers
électroniques vidéo disque
Prix d'achat
^ 487900 188250 660000 500000 1 250000 900000
(cf. ci-dessus)
Centre approvi¬
24395 9412,5 33000 25000 62500 45000
sionnement (5 %)

Coût d'achat 512295 197662,5 693000 525000 1312500 945000

• Comptes de stock des éléments achetés (ne concerne que les trois premiers éléments) :

Stock de composants électroniques


Stock initial 82000 Sorties (*) 533000
Entrées 512295 Stock final 61 295
594295 594295
(*) Pas de différence d’inventaire, donc : sorties = S.l. -r entrées - S.F.

A stock = + 20 705

Stock de câblage
Stock initial 16 500 Sorties (*) 195000
Entrées 197 662,5 Stock final 19162,5
214162,5 214162,5
(*) Même calcul.

A stock = --2 662,50

26
Stock de coques
S.l. 50 515 25 750 Sorties 1 000(*) 625 625000
Entrées 1 100 630 693000 S.F. 150 625 93 750
1 150 ^625 718750 1 1 150 718750
(*) Même calcul, ou bien : 1 000 micros montés, donc 1 000 coques utilisées.

A stock = + 68 000

• Coût de production des unités centrales dans l'atelier « Fabrication » :

Éléments pour 1300 UC Montants


• Charges directes : Composants utilisés 533000
Câblages utilisés 195000
MOD: (2 600x65) 169000
• Charges indirectes : Centre « Fabrication »
179400
(2 600 X 69)
Coût de production des UC réalisés (1 300) 1076400

<• Compte de stock d'upités centrales :

Stock d'unités centrales


S.l. 100 786 78 600 Sorties 1 000(*) 825 825000
Entrées 1 300 828 1076400 S.F. 400 825 330000
1 400 825 1155000 1 400 1 155000
(*) Même calcul, ou bien : 1 000 micros montés, donc 1 000 U.C. utilisées.

A stock = + 251 400

• Coût de production des 1000 micro-ordinateurs montés :

Éléments pour 1 000 micro-ordinateurs montés Montants


• Charges directes : Coques utilisées (1 000 x 625) 625000
Unités centrales utilisées (1 000 x 825) 825000
Moniteurs vidéo . cf. coût d'achat 525 000
1312500
P "T'!. ( (pas de stock) 945 000
Unités de disque '
MOD : (1 500 x 65) 97 500
• Charges indirectes : Centre « Montage» (1 000 x 850) 850000
Coût de production des 1 000 micro-ordinateurs 5180000

• Compte de stock de micro-ordinateurs :

Stock de micro-ordinateurs
S.l. 50 5096 254 800 Sorties 950(*) 5176 4917 200
Entrées 1 100 5180 5 180000 S.F. 100 5176 517600
1 050 5176 5434 800 1050 5434800
(*) Même calcul, ou bien : ventes = 950 produits.

A stock = + 262 800

27
4 1 LE COÛT DE PRODUCTION ET LE COÛT
!;10RS PRODUCTION

Le
1. LE COÛT DE PRODUCTION
Il faut déterminer le coût de la
production terminée (achevée)
en fin de période
et non le coût de la production réelle
de la période
(cf. chapitre 5, (D).

- SCHÉMA GÉNÉRAL -
en-cours début
charges ( + matières —* à détailler
directes | + main-d'œuvre directe —> à détailler
+ charges indirectes —* à détailler
- en-cours fin

= COÛT DE PRODUCTION

Souvent, plusieurs étapes correspondant aux phases de fabrication, avec :


- produit(s) intermédiaire(s), souvent stocké(s) en attendant le stade suivant de
fabrication ;
- en-cours, déchets, sous-produits : cf. chapitre 5.

Exemple 1 : Énoncé :

Une entreprise fabrique :


- dans l'atelier 1, à partir d'une matière unique M, un produit semi-fini ;
SIGMA, qui ne fait pas l'objet de stockage;
- dans l'atelier 2, à partir du produit semi-fini et d'une matière N, le produit
fini DELTA.
Données du mois de décembre :
- Stocks au I®'' décembre :
• 6 000 kg de M à 28 F le kg
• 10000 kg de N à 32 F le kg
• 2 000 unités de DELTA en-cours valant 275 000 F
(les sorties de stocks sont valorisées selon la méthode P.E.P.S.);
- achats de décembre :
• le 1^ : M : 15000 kg à 24 F;
• le 10 : N : 30000 kg à 30 F;
• le 15 : M : 15000 kg à 24,50 F;
- charges directes de production :
SIGMA : 27000 kg de M et 5200 h.m.o.d. à 65 Fj
DELTA : 35000 kg de N et 4 800 h.m.o.d. à 70 F;

28
- charges indirectes :
• centre approvisionnement : coût : 210000 F ; unité d'œuvre : 1 kg acheté;
• centre atelier 1 : 234000 F;
• centre atelier 2 : 256000 F;
- production du mois :
• achevée: 20000 unités de SIGMA et 19000 de DELTA;
m en-cours: 3000 unités de DELTA valant 438100F.

Coût de production des 19000 unités de DELTA.

^ Solution :

Coût unité d'œuvre approvisionnement

210000
= 3,50
15000 + 30000 + 15000

* Sorties de M : 6 000 à 28 (stock initial) = 168 000


15 000 à 27,50 (24 -t- 3,50) = 412 500
6 000 à 28 (24,50 -(- 3,50) = 168 000
27 000 748500

* Sorties de N : 10 000 à 32 (stock initial) = 320000


25 000 à 33,50 (30 H- 3,50) = 837 500
35 000 1 157500

Coût de production
M 748 500
(5 200 X 65) m.o.d. 338 000 atelier 1
charges indirectes 234 000
en-cours initial 275000
N 1 157 500
(4 800 X 70) m.o.d. 336 000 atelier 2
charges indirectes 256 000
en-cours final -438 100
2 906900
Remarque en-cours DELTA en quantité :
2 000 en-cours début
20 000 traités (SIGMA : pas de stockage)
22 000
19 000 terminés
3 000 en-cours fin (donné par l'énoncé).

Exemple 2 : Énoncé :

Une entreprise fabrique deux types de cheminées : La Chaleureuse, L'Économe.


Des plaques de tôles sont d'abord découpées dans l'atelier «Préparation». (Les chutes de
coupes de tôles constituent des déchets vendus par la société à un récupérateur de
matériaux.) Les plaques découpées passent dans l'atelier «Soudure», puis sont acheminées
vers l'atelier «Finition-emballage» où les ouvriers posent :
- diverses fournitures,
- une chaînette,
- un emballage protecteur en bois.
A l'aide des renseignements fournis en annexe pour le mois de décembre : présenter
le calcul du coût de production de la période de chacun des deux types de chemi¬
nées.

29
ANNEXE :

1. Stocks au décembre (ils sont tenus au coût unitaire moyen pondéré) ;


• tôles : 1000 m^ à 65 F/m^;
• bois : 1 500 kg représentant 680 F de valeur totale;
• fournitures diverses : 8 000 F ;
• chaînette : 400 mètres (m) à 2,60 F/m;
• Chaleureuse : 100 u à 920 F l'une ;
• Économe ; 20 u à 960 F l'une.

2. Consommations de décembre :
• tôles ; Chaleureuse : 1 755 m^ et Économe : 1 575 m^;
• bois : 8 kg par cheminée;
• fournitures diverses : 205 F par cheminée;
• chaînette : Chaleureuse : 0,40 m l'une et Économe : 0,50 m l'une.

3. Achats de décembre :
• tôles : 2 500 m^ à 80 /m^ ;
• bois ; 8 500 kg à 0,50 F/kg;
• fournitures diverses : 27 625 F.

4. Chutes de tôles vendues :


• 423 F provenant de Chaleureuse;
• ^08 F provenant d'Économe.

5. Charges directes de main-d'œuvre de décembre :


• Préparation : - Chaleureuse : 1200 h à 60F/h;
- Économe : 525 h à 60 F/h.
• Soudure : - Chaleureuse : 750 h à 70 F/h;
- Économe : 525 h à 70 F/h.
• Finition-emb. : - Chaleureuse : 700 h à 56 F/h;
- Économe : 787,50 h à 56 F/h.

6. Production de décembre :
• 400 unités de Chaleureuse;
• 350 unités de Économe.

7. Ventes de décembre :
• 430 unités de Chaleureuse à 1 450 F l'unité ;
• 330 unités de Économe à 1 100 F l'unité.

8. Répartition des charges indirectes :

Adminis¬ Prépa¬ Distribu¬ Approvi¬


Totaux Soudure Finition
tration ration tion sionne¬
ments

Répartition primaire. 78427 28 500 16185 18675 6450 3617 5000


Répartition « Administ. ». - 28500 7125 4275 8550 4275 4275

Répartition secondaire. 78427 0 23310 22950 15000 7 892 9275

Unités d'œuvres. m H.M.O.D. 1 cheminée 100 F de F


découpé finie ventes d'achat
Nombre d'unités d'œuvre 3330 1275 750 9865 231 875

Coût de l'unité d'œuvre. 7 18' 20 0,8 0,04

30
^ Solution

* Coût des achats et C.U.M.P. :

Tôles . Bois Fournitures


Prix d'achat. 200000 4250 27625
Centre «Approv.». 200000 X 0,04 = 8000 4250 X 0,04 = 170 27625 x 0,04 = 1 105

Coût d'acquisition. 208000 4420 28730

Calcul des coûts unitaires moyens pondérés :

. (1000 X 65) + 208 000


78 F le
1000 + 2 500
680 + 4420
Bois : = 0,51 le kg.
1500 + 8 500

* Coûts de production :

Éléments «Chaleureuse» (400) « Économe » (350)

Charges directes :
• Matières utilisées :
- Tôles. 1755 X 78 = 136890 1 575 X 78 = 122 850
- Bois. 8x400x0,51 = 1 632 8 X 350 X 0,51 = 1428
- Fournitures. 205 X 400 = 82 000 205 X 350 71 750
- Chaînettes. 0,4 X 400 X 2,6 = 416 0,5 X 350 X 2,6 = 455

220 938 196 483

• M.O.D. :
- Préparation. 1 200 X 60 = 72 000 525 X 60 31 500
- Soudure. 750 X 70 = 52 500 525 X 70 36 750
- Finition. 700 X 56 = 39 200 787,5 X 56 = 44100

163 700 112350

Charges indirectes :
Charges des centres :
- Préparation. 1 755 X 7 = 12285 1 575 X 7 11 025
- Soudure. 750 X 18 = 13 500 525 X 18 = 9 450
- Finition. 400 X 20 = 8 000 350 X 20 7 000

33 785 27 475

Moins : Déchets
récupérés et vendus.... - 423 - 308
Coût de production. 418 000 336 000

«Chaleureuse» : (100 x 920) + 418 000


1 020 F l'unité.
100 + 400
C.U.M.P.
«Économe» : (20 X 960) + 336 000
960 F l'unité.
20 + 350

31
2. LE COÛT HORS PRODUCTION

Ensemble de charges
imputées directement
aux coûts de revient des ventes

ÉLÉMENTS

Coût de distribution
peut comporter des charges directes [ex. : emballages; publicité poim 1 seul produit)
et indirectes transitant par le centre Distribution (cf. chapitre 3) :
imputation au prorata du coût de production des ventes (le plus souvent), ou parfois
au prorata des ventes elles-mêmes.

Administration générale charges indirectes


réparties
Financement comme celles de
Autres frais à couvrir distribution

aTTlNti^^nI ! V
- En cours :
• ne pas les inverser ;
• penser à leur A de stock ;
• ne pas confondre production réelle et production terminée : cf. chap. 5,
- Sorties de stocks (de matières, de produits intermédiaires,...)
• bien voir (énoncé) la méthode à appliquer ;
• s'il ne s'agit pas de P.E.P.S., calculer les C.U.M.P. à chaque étape.
- Déchets et sous-produits ; cf. chap. 5, ©.
- Matières premières : on n'utilise pas forcément le total (S.I. + achats) ; il reste un S.F. (cf. comptes
de stocks).

- Produits intermédiaires et finis : même remarque :


1 i
la totalité n'est pas forcément
i i
utilisée vendue

32
APPLICATIONS

CD Thème proposé

Une entreprise industrielle est spécialisée dans la fabrication de bennes de télécabines


destinées aux stations de sports d'hiver; ces bennes sont de deux types : les bennes 4
(4 places) et les bennes 8 (8 places).
L’activité est divisée en 5 centres d'analyse :
- le service des approvisionnements ;
- l'atelier tubes chargé de la fabrication du bâti métallique;
- l'atelier moulage chargé de la fabrication de la coque polyester sur ce bâti;
- le centre distribution ;
- le centre administration-financement.
On possède les renseignements suivants concernant l’activité du mois de janvier :

• Stocks au V' janvier :


- tubes ; 280 mètrqs à 115 F le mètre ;
- résine ; 1 200 litres à 10,20 F le litre ;
- bennes 4:10 unités à 8449,20 F l'une;
- bennes 8 : 7 unités à 10692,50 F l'une.
(on utilise la méthode du C.U.M.P. de période).

• Achats du mois :
- tubes : 400 mètres à 120 F le mètre ;
- résine : 2 600 litres à 11 F le litre.

• Production du mois : 32 bennes 4 et 35 bennes 8.

• Ventes du mois : 34 bennes 4 et 40 bennes 8.

• Consommations du mois par unité de produit fabriqué :

Bennes 4 Bennes 8
Tubes 5.10 mètres 8,20 mètres
Résine 29,50 litres 61,00 litres
M.O.D. fabrication bâti 3.10 h. à 60 F 3,90 h. à 60 F
M.O.D. moulage 5,00 h. à 65 F 5,80 h. à 65 F
Centre atelier Tubes 1,00 h. - machine 1,50 h. - machine
Centre atelier Moulage 5,00 h. - ouvrier 5,80 h. - ouvrier

• Charges indirectes :

ApproV Tubes Moulage Distrib. Adm.-fin.


Totaux définitifs 7 660 236 600 283140 64 845 108075
Nature U.O. 1 F matière 1 heure - 1 heure - Coût de production
ou assiette frais achetée machine ouvrier des benn 3S vendues

Calculer le coût de production et le coût hors production des bennes vendues


en janvier.

33
Thème résolu :
1. Charges indirectes :

/Approv' Tubes Moulage Distrib. Adm.-fin.


7 660 236 600 283140 64845 108075
1 F achat 1 h.-m. 1 h.-O. c.p.p.v. c.p.p.v.
Nb U.O. ou valeur assiette 76600 (1) 84,5 (2) 363 (3) 720500 (4) 720500 (4)
Coût U.O. ou taux de frais 0,10 2 800 780 0,09 0,15

(1) 400 X 120 (tubes) + 2600 x 11 (résine) = 76600.


(2) 32 (bennes 4^ x 1 h. m. + 35 (bennes 8) x 1,5 h. m. = 84,50.
(3) (32 X 5) + (35 X 5,80) = 363.
(4) On trouvera plus tard : 280 500 + 440000 = 720500.

2. Coût des achats et C.U.M.P. :

• Tubes: prix d'achat: 400 x 120 = 48000


frais d'achat : 48000 x 0,10 = 4800
Coût d'achat de 400 m :■ 52800 (132 le m)

C.U.M.P. = (280 X 115)^.52800 ^ ,,25.


280 + 400

• Résine : prix d'achat : 2 600 x 11 = 28 600


frais d'achat ; 28 600 x 0,10 = 2 860
Coût d'achat de 2600 1: 31 460 (12,10 le i)

C.UJVI.P. = g 200 X ’0.20),^.31.460 . „ 5^


1200 + 2600

3. Coûts de production des bennes et C.U.M.P. :

* L'énoncé indiquant les consommations unitaires, il paraît simple de calculer les coûts à
l'unité :

Éléments 1 benne 4 1 benne 8

Tubes 5,10 X 125 = 637,50 8,20 X 125 = 1 025


Résine 29,50 X 11,50 = 339,25 61,00 X 11,50 = 701,50
M.O.D. bâti 3,10 X 60 = 186 3,90 X 60 = 234
M.O.D. moulage 5,00 X 65 = 325 5,80 X 65 = 377
Atelier Tubes 1,00 X 2 800 = 2800 1,50 X 2 800 = 4 200
Atelier Moulage 5,00 X 780 = 3 900 5,80 X 780 = 4 524
8187,75 11 061,50

Ce qui donne globalement :


Coût production 32 bennes 4 ; 32 x 8187,75 = 262008.
Coût production 35 bennes 8 : 35 x 11061,50 = 387152,50.

, (10 X 8449,20) + 262 008 ____


C.U.M.P. bennes 4 = ^-;—!- = 8250.
10 + 32

(7 X 10692,50) + 387 152,50


C.U.M.P. bennes 8 = = 11 000.
7 + 35
D'où le coût de production des bennes vendues ;
bennes 4 : 34 x 8 250 = 280 500 1 ensemble ; 720500 = valeur assiette de
bennes 8 : 40 x 11 000 = 440 000 j frais des centres de structure.

4. Coûts hors production des bennes vendues :

bennes 4 bennes 8

Centre Distribution ; 280500 x 0,09 = 25 245 440000 x 0,09 = 39 600


Centre Adm.-fin. ; 280500 x 0,15 = 42075 440000 x 0,15 = 66000
67320 105600

On peut donc calculer les coûts de revient des ventes :

bennes 4 bennes 8

Coût de production : 280 500 440000


Coût hors production : 67 320 105 600
347 820 545 600

Thème proposé :

Une entreprise industrielle fabrique deux produits finis : PF 1 et PF 2. Elle utilise pour cela
deux matières premières : M 1 et M 2, qui font l'objet d'un stockage et qui sont usinées
dans l'atelier A pour donner deux produits intermédiaires : SF 1 et SF 2. Ces derniers,
après stockage, passent à l'atelier B d'où sortent les produits finis. L'atelier A produit des
déchets qui sont vendus, et le montant de ces ventes vient diminuer le coût de sortie de cet
atelier. Il faut enfin noter qu'une unité de PF 1 est obtenue par assemblage de deux produits
SF 1 et d'un produit SF 2, alors qu'un produit PF 2 ne comporte qu'une unité de SF 1 et une
unité de SF 2.
On possède les renseignements suivants concernant l'activité du mois de mai :

• État des stocks :

Stocks initiaux Stocks finales

M 1 8000 kg pour 38328 F 4000 kg


M 2 2000 kg pour 8812 F 6 950 kg
SF 1 1001 U pour 4 274 F 11 050 U
SF 2 1 601 U pour 14171 F 890 U
PF 1 1 000 U pour 29 045 F 2000 U
PF 2 500 U pour 8 515 F 1 500 U

• Achats :

M 1 2000 kg pour 85 360 F


M 2 30000 kg pour 116920 F

35
• Produits intermédiaires :

SF 1 SF 2

Consommation de M 1 24000 kg 1
Consommation de M 2 / 25 000 kg
M.o.d. à 104 F l'heure 225 h 150 h
Fleures-machine atelier A 725,5 600

Ventes de déchets 6 250 F 960 F

Quantités produites 35549 U 16789 U

• Produits finis :

PF 1 PF 2

M.o.d. à 90 F l'heure 900 h 500 h


En-cours atelier B : initial 17560 F 13260 F
final 10410 F 9 760 F

Quantités produites 8000 U 9 500 U

• Ventes : 7000 PF 1 à 65 F et 8500 PF 2 à 59 F.

• Charges indirectes :

ApproV Atelier A Atelier B Distrib. Adm.-fin.


Totaux définitifs 53380 66275 32 550 131750 102375
U.Q. ou 1 kg matière 1 heure - 1 heure de 1 unité Coût prod.
assiette frais achetée machine m.o.d. vendue prod. vendus

Calculer le coût de production et le coût hors production des produits vendus.


En déduire les coûts de revient et les résultats analytiques.

* Thème résolu :
Vu le clair-obscur du premier paragraphe de l'énoncé, il n'est pas inutile de dresser le
schéma technique :

stockées stockage stockés puis vendus


intermédiaire

(ce n'est qu'au niveau du troisième tableau de l'énoncé que i'on sait que M 1 ne sert qu'à
SF 1, et M 2 à SF 2).

36
1. Charges indirectes :

Approv' Atelier A Atelier B Distrib. Adm.-fin.


53380 66 275 32 550 131750 102375
1 kg acheté 1 h.-m. 1 h. m.o.d. 1 unité c.p.p.v.
vendue
Nb U.O. ou valeur assiette 50000 1325,5 1400 15500 409500
Coût U.O. ou taux de frais 1,0676 50 23,25 8,50 0,25

2. Coût des achats et comptes de stocks :

M 1 : 85 360 + (20000 x 1,0676) = 85 360 + 21352 = 106 712 pour 20000 kg.
M2 : 116 920 + (30000 x 1,0676) = 116 920 + 32028 = 148 948 pour 30000 kg.

M 1
S.l. 8000 38328 Sorties 24000 5,18 124320
Entrées 20000 106712 S.F. 4000 5,18 20720
28000 -.5,18 ^ 145040 28000 145040

A stock = + 17 608

M 2
S.l. 2000 8812 Sorties 25000 4,93 123 250
Entrées 30000 148 948 S.F. 6 950 4,93 34 263,5
32000 ^ 4,93 ^ 157 760 5^ inv. 50 4,93 246,5
32000 157760

A stock = - 25451,50

3. Coûts de production et comptes de stocks :

• Produits intermédiaires :

SF 1 SF 2

M 1 (sortie stock) 124320


M 2 (sortie stock) 123 250
M.o.d. 225 X 104 = 23400 150 X 104 = 15 600
H. m. atelier A 725,5 X 50 = 36275 600 X 50 = 30000
Ventes déchets - 6 250 - 960
Coût production de 35 549 u : 177745 de 16 789 u : 167 890

SF 1
S.l. 1 001 4274 Sorties 25 500 (1) 4,98 126990
Entrées 35 549 177 745 S.F. 11 050 4,98 55029
36 550 4,98 182019 36 550 182019

A stock = + 50 755

37
SF 2

S.l. 1 601 14171 Sorties 17 500 (1) 9,90 173 250


Entrées 16 789 167890 S.F. 890 9,90 8811

18 390 -, 9,90 182061 18390 182061

A stock = — 5360

(1) production de produits finis ; 8000 PF 1 et 9 500 PF 2; d'où :


consommation de SP 1 : 16000 pour PF 1
9 500 pour PF 2
25 500
consommation de SP 2 : 8 000 pour PF 1
9 500 pour PF 2
17 500

• Produits finis :

PF 1 PF 2

En-cours initial 17 560 13 260


SF 1 16000 X 4,98 = 79 680 9 500 X 4,98 = 47 310
SF 2 8000 X 9,90 = 79 200 9 500 X 9,90 = 94050
\ M.o.d. 900 X 90 = 81000 500 X 90 = 45 000
Atelier B 900 X 23,25 = 20925 500 X 23,25 = 11625
En-cours final - 10410 - 9 760
Coût production de 8000 U : 267 955 de 9500 U.• 201485

\ PF 1
S.l. 1000 29045 Sorties 7 000 33 (1) 231 000
Entrées 8000 267 955 S.F. 2000 33 66000
9000 - 33 ^ 297000 9000 297000

A stock = + 36955

PF 2
S.l. 500 8515 Sorties 8 500 21 (1) 178 500
Entrées 9 500 201 485 S.F. 1 500 21 31 500
10000 - 21 210000 10000 210000

A stock = -f 22985

(1) Coût production produits vendus = 231 000 + 178 500 = 400 500 : on peut maintenant
calculer le taux de frais du centre Adm.-Fin.

38
4. Coûts hors production :

PF 1 PF 2

Distribution : 7 000 X 8,50 = ' 59 500 8 500 X 8,50 = 72 250


Adm.-fin. 231000 x 0,25 = 57 750 178 500 X 0,25 = 44 625
117250 116875

5. Coûts de revient et résultats :

PF 1 PF 2

Coût production : 231 000 178 500


Coût hors production 117250 116875
Coûts de revient : 348 250 pour 7000 u 295 375 pour 8500 u
vendues vendues
(49,75/u) (34,75/u)

Résultat sur PF 1 = (7 000 x 65) - 348 250 = 455 000 - 348 250 = 106 750
ou bien : 7 000 (65 - 49,75) = 7 000 x 15,25 = 106 750.

Résultat sur PF 2 = (8 500 x 59) - 295 375 = 501 500 - 295 375 = 206125.
ou bien : 8 500 (59 - 34,75) = 8 500 x 24,25 = 206125.

39
1 DÉCHETS. SOUS-P^DUITS,
EN-COURS

Le cœar<siy^9s^^s&!!t&,
1. DÉCHETS ET SOÜS-PRODÜITS
_ l”cas _

Ne sont pas vendables


Ne coûtent rien quant à leur élimination
—» Aucune influence sur les coûts
mais : peuvent provoquer ime diminution | d° pour les
du tonnage produit (cf. ex. 1) ( deux autres cas

_ 2“ cas _

« S
w ^ sont vendus
H —> Leur prix de vente est généralement considéré
a

II
M U
^ W
comme venant diminuer le coût de production
(cf. ex. 2) (cas le + fréquent)

W _ 3' cas _
£ «
P
V3
Doivent être détruits,
d'où charges supplémentaires :
—. Le coût de leur élimination
vient augmenter le coût du
produit principal (cf. ex. 3)

Exemple 1 : Énoncé :

• Une entreprise fabrique un produit P à partir de deux matières premières A et B, et obtient


en même temps un sous-produit S sans valeur.
• La matière A est traitée dans l'atelier 1 où elle perd 3 % de son poids par élimination de
déchets sans valeur.
• La matière A traitée est ensuite associée dans l'atelier 2 à la matière B pour donner :
- le produit fini P;
- le sous-produit S qui représente le 1 /9" du tonnage de P.

• En mai 1990, il a été utilisé :


- 36 000 kg de A ;
- 25 000 kg de B.
•i

Calculer les tonnages respectifs obtenus.

40
^ Solution :

* Aucune influence des sous-produits et des déchets sur les coûts de production.
* Tonnages respectifs obtenus :
A traitée : 97 % de 36 000 kg = 34 920 kg .
B = 25 000 kg
59 920 kg

soit 9/10 pour P : 53 928 kg


et 1/10 pour S : 5 992 kg
59 920 kg

Exemple 2 : Énoncé :

• Une entreprise fabrique un produit unique A à partir d'une seule matière première Z.
• En mai, il a été consommé :
- 3 400 kg de Z à 25,08 F le kg ;
- 250 h.m.o.d. à 62,38 F l'heure;
- 2560 unités d'œuvYe à 24,99 F l'une.
• Pour ce même mois, il a été vendu 605,175 kg de déchets à 8 F le kg; cette somme est
considérée comme venant diminuer le coût de production de A.

Calculer le coût de production de A.

Solution

Coût de production de A :
Z: 3400x 25,08 85 272 F
m.o.d. : 250 x 62,38 15595 F
U.O. : 2 560 x 24,99 63 974,40 F
164 841,40 F

À déduire vente déchets :


605,175 X 8 4841,40 F
160000,00 F

Exemple 3 : Énoncé :

• Pour le mois de mai, les éléments du coût de production du produit unique fabriqué par une
entreprise ont été les suivants :
matières : 1984871,12 F
m.o.d. : 3999803,01 F
charges indirectes : 594 852,19 F
• La fabrication de ce produit entraîne l'obtention d'un déchet qu'il convient d'éliminer;
pour la période considérée, cette élimination a nécessité la consommation de :
- 0,425 tonne de produit chimique coûtant 14,08 F le kg
- 25 heures de m.o. à 60 F l'heure;
- 12 989,67 F de charges indirectes.

Coût de production.

41
^ Solution :

* Coût de production ;
matières : 1 984 871,12 F
m.o.d. : 3 999 803,01 F
charges indirectes : 594 852,19 F
6 579 526,32 F

• A clouter coût élimination déchet :


produit chimique : 425 x 14,08 : 5 984 F
m.o. : 25 X 60 : 1 500 F
charges indirectes : 12 989,67 F
6 599 999,99 F

2. EN-COÜRS
• Les coûts de production étant déterminés par périodes, il faut faire la distinction entre ;
la production TERMINÉE
de la période.
la production^RÉELLE

PÉRIODE

en-cours production commencée ET terminée en-cours


Jdébu^période pendant la période fin période

production TERMINÉE (produits finis)


production RÉELLE
(cf. applications)

• Et donc faire très attention aux signes + et - relatifs aux en-cours :

Coût production TERMINÉE


(coût des produits finis)
PRODUCTION
TERMINÉE
coût production période
+ en-cours début
- en-cours fin

coût production RÉELLE


PRODUCTION
RÉELLE
coût production TERMINÉE
- en-cours début
+ en-cours fin

• Il faut par ailleurs calculer la valeur des en-cours selon leur degré d'achèvement (et parfois
calculer aussi la quantité des produits en cours).

42
Exemple 1 : Énoncé :
• Une entreprise fabrique un produit intermédiaire I dans l'atelier 1 et un produit fini F dans
l'atelier 2.
• Le produit I est fabriqué à partir de la matièr^e première PI.
• Dans l'atelier 2, une unité de 1, associée à de la matière première P2, donne un produit F.
• Le coût de production d'un produit I comprend :
- 50,40 kg de PI à 7,20 F le kg,
- 1 hde m.o.d. à 60 F,
- des charges indirectes pour 579,60 F.
• Le coût de production d'un produit F comprend :
- 1 produit I,
- 18,90 kg de P2 à 10,80 F le kg,
- 0,50 h de m.o.d. à 60 F,
- des charges indirectes pour 621,96 F.
• Début mai, 50 produits F étaient en cours dans l'atelier 2.
• Courant mai :
- 4 500 unités de I ont été produites dans l'atelier 1 et livrées à l'atelier 2,
- 4 400 unités de F ont été terminées.
• Pour l'évaluation des en-cours à l'atelier 2, on considère que chaque produit F a reçu la
totalité de la matière P2 et 50 % de la m.o.d. et des charges indirectes.

Valeur des en-cours. '

Solution : _

* Coût d'un produit I :


P; : 50,40 X 7,20 = 362,88 F
m.o.d. : 1 X 60 = 60 F
charges = 579,60 F
1 002,48 F

• Coût d'un produit F :


1 unité de I = 1 002,48 F /
Pj : 18,90 X 10,80 = 204,12 F
m.o.d. : 0,50 x 60 = 30 F
charges = 621,96 F
1 858,56 F

• Valeur estimée d'un produit F en-cours :


I = 1 002,48 F
100 % Pj = 204,12 F
50 % m.o.d. = 15,00 F
50 % charges = 310,98 F
1 532,58 F

* Nombre de produits F en-cours fin mai :


début mai : 50
I reçus : 4 500
4 550
F finis : 4400
150

• Valeur des en-cours fin mai : 150 x 1 532,58 = 229887 F

* Début mai : 50 x 1 532,58 = 76 629 F

43
Exemple 2 : Énoncé :
En-cours 1 : 80 produits achevés à 50 %.
En-cours 2 : 170 produits achevés à 60 %.
Production terminée période : 430 produits.
Production réelle période (équivalence).

C Solution :-
430 - (50 % de 80) + (60 % de 170) = 492 produits.

Exemple 3 : Énoncé :
• Composantes du coût de production :
- deux matières premières X et Y;
- m.o.d. ;
- charges indirectes.
• Pour la période :
- en-cours 1 : 10 unités;
- en-cours 2 : 20 unités;
- production terminée : 320 unités.
• Degré d'achèvement des en-cours :
- 100 % pour X et Y ;
- 50 % pour la m.o.d. et les charges indirectes.

Tableau d'équivalence donnant la production réelle.

^ Solution :

Production
+ En-cours fin - En-cours début Équivalence
terminée

I
X 320 20 10 330
Y \ 320 20 10 330
m.o.d. 320 10 (50 %| 5 (50 %1 325
charges 320 10(50 %) 5 (50 %) 325

atTlNti^7N !
* Déchets et sous-produits :
Bien voir si :
- ils sont sans valeur —. aucune influence sur les coûts et les résultats (voir ex. i) ;
- ils sont vendus, auquel cas :
• leur P.V. diminue généralement le coût des produits finis (voir ex. 2) ;
• ne pas oublier cette vente dans le compte résultat ;
- ils sont éliminés, le coût de cette destruction venant ici augmenter le coût des produits
finis (voir ex. 3) ;
- ils n'entraînent pas une diminution du tonnage produit (voir ex. 1).
• En-cours :
Bien dominer les notions de : ) voir exemples
- production réelle de la période > et applications
- production terminée de la période )
- si nécessaire, faire un schéma (voir ® en-cours).
Et par ailleurs (oubli très fréquent qui fausse la concordance des résultats) :
- penser à la variation de stock des en-cours.

44
APPI-ICATICNS
CD Thème proposé :
L'entreprise ALPHA fabrique un produit unique OMEGA à partir de deux matières premières
Ml et M 2. Les autres composantes du produit fini sont la main-d'œuvre directe et les
charges indirectes.
On a les données suivantes pour le mois de mai :

• En-cours de début de mois :


190 unités de OMEGA, dont le degré d'achèvement est le suivant ;

M, M2 m.o.d. ch. ind.

100 % 90 % 50 % 50 %

• Production du mois :
- achevée : 6080 unités.
- non terminée : 380'unités dont le degré d'achèvement est le suivant ;

M, M2 m.o.d. ch. ind.

80 % 60 % 30 % 20 %

Déterminer, en équivalence, la production réelle de mai.

* Thème résolu :
V® solution :
M, M2 m.o.d. charges

production terminée : 6080 6080 6080 6080


- en-cours début (190) : - 190 (100 %) -171 (90%) - 95 (50 %) - 95 (50 %)
+ en-cours fin (380) : + 304 (80%) + 228 (60 %) + 114 (30%) + 76 (20 %)
6194 6137 6099 6061

2“ solution :
M, M2 m.o.d. charges

production commencée :
et terminée
(6080 - 190) ; 5890 5890 5890 5890
production commencée
et non terminée (380) : 304 (80 %) 228 (60 %) 114 (30 %) 76 (20 %)
achèvement des
en-cours début (190) : (1) 0 (0%) (2) 19 (10%) (3) 95 (50 %) (4) 95 (50 %)
6194 6137 6099 6061
(1) M, : terminé à 100 % -» reste 0 %
(2) Mj : terminé à 90 % -> reste 10 %
(3) m.o.d. : terminé à 50 % -» reste 50 %
(4) charges : terminé à 50 % -» reste 50 %

45
QD Thème proposé :
L'entreprise EPAE fabrique :
- dans son atelier d'usinage, deux produits intermédiaires PI et P2 à partir de deux
matières premières X et Y (communes aux 2 produits);
- dans son atelier de montage, deux produits finis A et Z à partir des produits P, et P2
et de la matière première B.

On relève les données suivantes pour le mois de juin :


- produits terminés : 320 P,
430 P2
230 A
120 Z

- produits en-cours : 10 et 20 P, (début juin et fin juin)


20 et 10 Pj (début juin et fin juin)
30 et 20 A (début juin et fin juin)
20 et 10 Z (début juin et fin juin)

- l'évaluation des en-cours est la suivante :


• les matières X, Y et B, ainsi que les éléments P, et P2 sont mis en œuvre dès le
début de la fabrication dans les ateliers d'usinage et de montage;
• l'ensemble des en-cours est à un stade de demi-finition en ce qui concerne la
main-d'œuvre et les frais de fabrication.

Présenter sous forme de tableau, pour chaque atelier, en quantité d'unités de


production, la production réelle de la période; tenir compte de l'équivalent de
production découlant du degré d'achèvement des en-cours.
\
* Thème résolu ;
USINAGE
Pi
en-cours en-cours production
terminée
^ fin début réelle

X 320 20 10 330
Y 320 20 10 330
m.o.d. 320 10 (50%) 5 (50%) 325
charges 320 10 (50%) 5 (50%) 325

P2
en-cours en-cours production
terminée _
fin début réelle

X 430 , 10 20 420
Y 430 10 20 420
m.o.d. 430 5 (50%) 10J50 %) 425
charges 430 5 (50%) 10 (50%) 425

46
MONTAGE
A
en-cours en-cours production
terminée
^ fin , début réelle

B 230 20 30 220
P, 230 20 30 220
P2 230 20 30 220
m.o.d. 230 10 (50%) 15 (50%) 225
charges 230 10 (50%) 15 (50%) 225

Z
en-cours en-cours production
terminée
* fin début réelle

B 120 10 20 110
P, 120 10 20 110
P2 120 10 20 110
m.o.d. 120 5 (50%) 10 (50%) 115
charges 120 5 (50%) 10 (50%) 115

[ml Thème proposé

Au cours du mois de mai 19(n), l'entreprise EPSILON a fabriqué 1 000 unités d'un produit P,
dont 100 ne sont pas terminées.
Cette production (900 P terminés + 100 P en-cours) a absorbé les consommations
suivantes ; matières : 350000 F,
m.o.d. : 244440 F,
frais : 120 000 F.
Les 100 produits en-cours sont aux stades d'élaboration suivants :
100 % pour les matières,
70 % pour la m.o.d.,
60 % pour les frais.

► Déterminer la valeur de l'en-cours final.

* Thème résolu :

Matières : 900 P terminés + 100 P à 100 % —> équivalence : 1 000 P


350000
montant incorporé dans l'en-cours : X 100 = 35 000.
1 000
M.o.d. : 900 P terminés + 100 P à 70 % — • équivalence : 970 P
244440
montant incorporé dans l'en-cours : X 70 = 17 640.
970
Frais : 900 P terminés + 100 P à 60 % -> équivalence : 960 P
■>20000
montant incorporé dans I en-cours : - x bü : 7 500.
960
Valeur de l'en-cours : 35 000 + 17 640 + 7 500 = 60140
(et valeur 900 P terminés : 350000 + 244440 + 120000 - 60140 = 654300).

47
1 LE COÛT DE REVIENT
ET LES RÉSULTATS ANALYTIQUES

COÛT DE REVIENT =
coût de production des produits vendus

cf. chapitre 4, @ on ne vend généralement pas tous les produits finis, il


reste un S. F. ; les sorties sont chiffrées dans le compte de
stock.

+ coût hors production :


administration générale le
„ , ÆN ) distribution plus
cf. chapitre 4, ® < .. souvent
^ ' financement
autres frais à couvrir

RÉSULTAT = prix de vente - coût de revient


H
<
J
ou plutôt RESULTATS, le but étant de déterminer des résultats analy¬
H
1-3 tiques, c'est-à-dire ;
& par produit
c/3
'W
» par service
par commande
etc.

Récapitulation
de l'enchaînement classique des calculs
conduisant aux résultats :

1. Répartition des charges indirectes. N

2. Calcul des coûts d'achat et comptes de stocks -<8

(si P.E.P.S., pas de CUMP, mais compte de stock tout de même). <
3. Calcul du (des) coût(s) de production et comptes de stock «
Q
(même remarque).
4. Calcul du coût hors production.
5. Calcul du (des) coût(s) de revient et du (des) résultat(s) analytique(s).

atTlNti^?N !
; Rien de particulier ici : reprendre tous les conseils des 5 chapitres précédents.
! Un rappel cependant : lire l'énoncé jusqu'à la fin, de manière à éviter des «surprises» telles
I que, par exemple, dernière ligne de l'énoncé ; c
’ «utiliser P.E.P.S. et non C.U.M.P.»

48
APPLICATIONS
(Il s’agit d’applications très simples, ayant uniqueinent pour but de montrer l’enchaînement
des calculs.)

m Thème proposé :
L'entreprise JACQUARD fabrique, de façon artisanale, des pulls à partir de deux éléments ;
- des fils de laine;
- des petites fournitures.

Les renseignements relatifs au mois de décembre sont les suivants :


• Achats de la période :
- fil : 48000 kg à 33 F le kg

- petites fournitures : 42000 F.


• Stocks au 1-12 :
- fil ; 12000 kg pour 420120 F
- petites fournitures : 4000 F
- pulls : 5 000 pour 765 575,40 F.
• Production du mois : 30000 pulls. Tous les pulls ont été commencés et terminés
pendant le mois.
• Ventes du mois: 32 000 pulls à 174F l'unité.
• Charges indirectes : elles ont fait l'objet d’une répartition primaire et secondaire. Les
totaux définitifs sont les suivants ;

Approvi¬
Tricotage Coupe Montage Distribution
sionnement
Totaux 221280 973 434 162 000 1 770000 531 200
Unités 1 kg de fil 1 kg de fil 1 h de main- 1 h de main- 100 F de
d'œuvre acheté utilisé d'œuvre d’œuvre ventes

La fabrication d'un pull jacquard a nécessité :


- 1,078 kg de fil,
- 1,50 F de petites fournitures,
- 5 minutes de main-d'œuvre directe dans l'atelier tricotage à 64 F l'heure,
- 1,5 minute de main-d'œuvre directe dans l'atelier coupe à 64 F l'heure,
- 7,5 minutes de main-d'œuvre directe dans l'atelier montage à 72 F l'heure.

Déterminer le résultat analytique.

* Thème résolu :
1. Charges indirectes :
• Nombre d'unités d'œuvre :
approvisionnement : 48000
tricotage : 30000 x 1,078 = 32340
coupe ; 30000 x 1,5 x 1/60 = 750
montage : 30000 x 7,5 x 3/60 = 3 750
distribution : 32000 x 174/100 = 55 680

49
• Tableau :

Approvi¬ Distri¬
Centres Tricotage Coupe Montage
sionnement bution
Totaux 221280 973434 162000 1 770000 531200
Nature de 1 kg de fil 1 kg de fil 1 h de 1 h de 100 F de
l'unité d'œuvre acheté utilisé main-d'œuvre main-d’œuvre ventes
Nombre d'U.O. 48000 32340 750 3750 55680
Coût de rU.O. 4,61 30,1 216 472 9,54

2. Coût d'achat du fil et comptes de stock :

Prix d'achat du fil : 48000 x 33 1 584000


Centre approvisionnement : 48 000 x 4,61 221280
Coût d'achat du fil (48 000 kg) 1 805 280

Stock fil

S.l. 12000 420120 Sorties 32 340 37,09 1 199490,6


(1)
Entrées 48000 1 805 280 S.F. 27 660 37,09 1 025 909,4
60000 - - 37,09 ^ '2225400 60000 2 225400

A stock = - 605 789,40


(1) 30000 X 1,078 kg.

Stock petites fournitures

S.l. S 4000 F Sorties 45 000 F


(1)

Entrées 42 000 F S.F. 1 000 F


46000 F 46000 F

- A stock = + 3000
(1) 30000 X 1,50 F.

3. Coût de production des pulls et compte de stock :

• Charges directes :
Coût du fil consommé 1 voir comptes 1 199490,6
Coût des petites fournitures consommées ) stocks 45 000
MOD Tricotage : 2 500''* x 64 160000
MOD Coupe : 750'^’ x 64 48000
MOD Montage : 3 750’^' x 72 270000
• Charges indirectes :
Centre Tricotage 973 434
Centre Coupe 162000
Centre Montage 1 770000
Coût de production des 3p00 pulls fabriqués 4 627 924,6

(1) 30000 X 5/60 = 2 500 heures.


(2) 30000 X 1,5/60 = 750 heures.
(3) 30000 X 7,5/60 = 3 750 heures.

50
Stocks pulls

S.l. 5000 765575,4 Sorties 32000 154,1 4931200


Entrées 30000 4627924,6 S.F. 3000 154,1 462300

35000 - 154,1 - 5393500 35000 5393500

A stock = - 303 275,40


4. Coût hors production :

Centre distribution = 531 200

5. Coût de revient et résultat :

CHIFFRE D'AFFAIRES : 32 000 x 174 5 568000


COÛT DE REVIENT :
• Coût de production des 32 000 pulls vendus
(voir compte stock).i. 4 931 200
• Coût hors production. 531 200
Coût de revient des pulls vendus 5462400
RÉSULTAT ANALYTIQUE : ■ 105600

Thème proposé :

L'entreprise UBAC est spécialisée dans la fabrication de vêtements. Sa filiale ADRET


fabrique des marinières. Pour pouvoir tenir sa comptabilité analytique de septembre, vous
avez réuni les renseignements suivants ;

1. Ventes de septembre : 6 000 marinières au prix hors taxes de 170 F l'unité.

2. Stocks au 01.09 :
- 2 800 mètres de tissu à 28,60 F le mètre,
- 900 marinières valant globalement 107 162 F.

3. Achat de 12 000 mètres de tissu à 27,68 F le mètre hors T.V.A.

4. Fabrication du mois :
5 700 marinières entièrement achevées ayant nécessité 10260 mètres de tissu et
4000 heures de main-d'œuvre directe à 66 F l'heure.

5. Les charges indirectes sont résumées dans le tableau de répartition présenté en


annexe.

Le centre «Entretien» est un centre auxiliaire qui doit être réparti ainsi :
- 10 % au centre « Approvisionnement »,
- 30 % au centre « Montage »,
- 10% au centre «Finition»,
- 10 % au centre « Distribution »,
- 40 % au centre «Administration et Financement».

► Déterminer le résultat analytique.

51
ANNEXE : TABLEAU DE RÉPARTITION DES CHARGES INDIRECTES

Centres de production Centre


Centre Centre Centre Administr.
Libellés Total Distribution et
Entretien Approvision. Montage Finition
Financement

Fournitures consommées 44000 10% 5% 15% 10% 50% 10%


Autres charges externes 38000 10% 10% 30% 10% 10% 30%
Transport 63500 100%
Charges de personnel 172800 12200 16200 28600 27300 35700 52800
Charges financières 37898 37898
Dotation aux
amortissements 78800 9600 3600 37200 4250 9700 14450

Total 434998
Nature de l'unité 100 1 heure 1 100 F de 100 F de
mètres de de marinière ventes coût de
tissu main- finie produc-
achetés d'œuvre tion des
directe marinières
vendues

* Thènje résolu :
1. Charges indirectes :

Centres de production Centre


Centre Centre Centre Administr.
Libellés Total
Entretien Approvision. Montage Finition Distribution et
Financement
K

Fournitures 44000 4400 2200 6600 4400 22000 4400


Autres charges externes 38000 3800 11400 3800 3800 11400
Transport 63500 63500
Charges de personnel 172800 12200 16200 28600 27300 35700 52800
Charges financières 37898 37898
Dotation aux
amortissements 78800 9600 3600 37200 4250 9700 14450

Total répartition
primaire 434998 30000 25800 83800 39750 134700 120948
Répartition Centre Entretien -30000 3000 9000 3000 3000 12000
Répartition secondaire 0 28800 92800 42750 137700 132948
Nature de l'unité d'œuvre 100 mètres 1 heure 1 marinière 100 F de 100 F de
tissu main- finie ventes coût de
achetés d'œuvre production
directe des
marinières
vendues
Nombre d'unités d'œuvre 120 4000 5700 10200 7386
Coût de l'unité d'œuvre 240 23,20 7,50 13,50 18

(1) Il faut attendre de connaître le coût de production des marinières vendues.

52
2. Coût d'achat et compte de stock :

Quantité PU Total
Matière (tissu acheté) 12000 27,68 332160
Charges indirectes
d'approvisionnement 120 240 28 800
Coût d'achat ; 360960

Stock tissu

Q PU Total û PU Total
Stock initial 2800 28,6 80080 Sorties 10260 29,80 305748
Achats 12000 30,08 360960 Stock final 4540 29,80 135292
14800 -. 29,80 . - 441040 14800 441040

A stock = — 55212

3. Coût de production et compte de stock :


tissu (cf. compte de stock) : 305 748
m.o.d. : 4000 x 66 • : 264000
charges atelier montage 92 800
charges atelier finition : 42 750
705 298

Stock marinières

0 PU Total Û PU Total

Stock initial 900 107162 Sorties 6000 123,10 738600


Entrées 5700 705298 Stock final 600 123,10 73860
6600 -. 123,1 . - 812460 6600 812460

A stock = — 33302

4. Coût hors production :


distribution 137 700
administration-financement 132948
270648

5. Coût de revient et résultat :

* Coût de revient :
coût production ventes (cf. stock) 738 600
coût hors production 270648
1 009 248

* Résultat :
P. V. : 6000x 170 : 1020000
C. de R. : : 1 009 248
10 752

53
Thème proposé :

La société anonyme CHOCODOR assure la fabrication d'une gamme complète de biscuits


fourrés et de chocolats. Au mois de décembre, le comptable s'intéresse au résultat
analytique d'un des produits : le paquet de galettes fourrées au chocolat.

Le produit fini est constitué d'un paquet contenant 16 galettes. Il est distribué aux gros¬
sistes et détaillants en cartons de 20 paquets; il n'y a généralement en stock aucun carton
plein prêt pour l'expédition.

Données relatives au mois de décembre pour les galettes fourrées :

1. Stocks en début de période :


— Emballages en carton, non récupérables : 2 000 cartons vides valant globalement
3 586,40 F;
- Paquets de galettes : 10000 paquets prêts pour la vente valant globalement
26 800 F.

2. Achats de la période :
- 10000 emballages en carton, non récupérables pour un prix de 18 800 F.

3. Charges directes de production et de distribution :


-ingrédients consommés (farine de froment, sucre, graisse végétale, sirop de glucose,
cacao, poudre à lever, sel, etc.) : 115200 F;
- Main-d'œuvre directe de l'atelier de préparations : 800 heures à 60 F l'heure;
- Paquets vides : 80000 paquets à 0,16 F le paquet ;
- Emballages en carton : 3 900 unités.

■ 4. Charges indirectes de production (cf. annexe) :


- 800 unités d'œüvre du centre de préparations;
- 75 unités d'œuvre du centre de cuisson;
- 200 unités d'œuvre du centre d'empaquetage.

5. Production et vente de la période :


- Production : 80000 paquets de galettes;
- Ventes : 3 900 cartons pleins à 70 F le carton.

6. Stocks au 31 décembre :
- Cartons vides : 8000 unités;
- Paquets de galettes : 11 850 unités.

54
ANNEXE

TABLEAU DE RÉPARTITION DES CHARGES INDIRECTES


relatives à l'ensemble des productions de la S.A. CHOCODOR

Centres auxiliaires Centres d'analyses pnncipaux


Gestion Gestion Presta- Approvi- Centres de production Adminis-
Distri-
Montant du des bons sionne- nation
Prépara¬ Cuisson Empa¬ bution
personnel moyens connexei ment générale
tion quetage
Répârtition pnmaire 540000 27000 55500 38000 17740 159720 170100 14500 49036 8404
Clés de répartition des centres auxiliaires :
- Gestion du personnel. 15% 10% 45% 5% 5% 10% 10%
- Gestion des moyens. 5% 10% 30% 15% 15% 10% 15%
- Prestations connexes. 5% 30% 30% 10% 5% 20%
Répartition secondaire
- Gestion du personnel.

- Gestion des moyens.


- Prestations connexes. -38000

Totaux définitifs.
Nature de Tunité d'œuvre ou du taux de frais.. 100F Heure de Heure/four Heure/ 100 F de 100 F de
d'achat main- machine vente coût de
d'œuvre production
directe les produit!
vendus
Nombre total d'unités d'œuvre ou assiette de frais. 12800 8800 1500 1800 28300 27000
Coût de Tunité d'œuvre ou du taux de frais.... arrondi arrondi arrondi arrondi
à"' à'" à™ a”'
(1) Arrondi au décime inférieur.

55
*
Thème résolu :

1. Charges indirectes :

( X = 27 000 + 5 % y .. . x = 30000
) d ou
I K = 55 500 + 15 % X y = 60000

Centres auxiliaires Centres d'analyses pnncipaux

Gestion Gestion Presta¬ Approvi- Centres de production Adminis¬


Distri-
Montant du des tions sionne- tration
Prépara¬ Cuisson Empa¬ bution
personnel moyens connexei ment générale
tion quetage

Répartition primaire 540000 27000 55500 38000 17740 159720 170100 14500 49036 8404

Répartition secondaire
- Gestion du personnel. - 30000 + 4500 3000 13500 1500 1500 3000 3000
- Gestion des moyens. + 3000 - 60000 6000 18000 9000 9000 6000- 9000
- Prestations connexes. -38000 1900 11400 11400 3800 1900 7600

Totaux définitifs. 540000 0 0 0 28640 202620 192000 28800 59936 28004

Totaux définitifs.
Nature de Tunité d'œuvre ou du taux de frais.. 100F Heure de Heure/four Heure/ 100 F de 100 F de
d'achat main- machine vente coût de
d'œuvre production
directe tes produit!
vendus

Nombre total d'unités d'œuvre ou assiette de frais. 12800 8800 1500 1800 28300 27000

Coût de Tunité d'œuvre ou du taux de frais... 2,2375 23,025 128 16 2,1178 1,0371
arrondi arrondi arrondi arrondi
à à à à
2,2 23 128 16 2,1 1

2. Coût d'achat des emballages et compte de stock :

Prix achat : = 18 800


Centre approvisionnement : 188 x 2,20 = 413,60
19 213,60

Stock emballages

S.l. 2000 3586,40 Sorties 3900 1,90 7410


Entrées 10000 19213,60 S,F, 8000 1,90 15200
12000 1,90 - 22800 # inv. 100 1,90 190
12000 22800
A stock = — 11 613,6.

56
3. Coût de production et compte de stock :
• Charges directes
Ingrédients consommés 115 200
Main-d'œuvre directe (800 x 60) 48000
Paquets vides (80000 x 0,16) ' 12 800
• Charges indirectes
Centre Préparation (800 x 23) 18 400
Centre Cuisson (75 x 128) 9 600
Centre Empaquetage (200 x 16) 3 200

Coût de production des paquets 207 200

Stock paquets

S.l. 10000 26800 Sorties 78000'" 2,60 202800


Entrées 80000 207200 S.F. 11850 2,60 30810
90000 . 2,60 . - 234000 / inv. 150 2,60 390
90000 234000
(1) 3 900 cartons de 20 paquets.

A stock = + 4010.

4. Coût hors production :


- direct : emballages (cf. compte stock) : 7 410
- indirect ; distribution : 2 730X 2,10 : 5 733
administration : 2 028 ® x 1 : 2028
15171

5. Coût de revient et résultat :


* Coût de revient :
Coût production (cf. compte stock) 202 800
Coût hors production 15 171
217971

* Résultat :
P. V.: 3 900x70 : 273000
Coût de revient : -217971
55029

( 1 ) Montant ventes /100.


(2) Sorties paquets /100.

57
LES DIFFÉRENCES DE TRAITEMENT
COMPTABLE

«kl
•W
différences d'incorporation *o.«
c'est-à-dire de différences entre charges et produits ; JS
U
- de la comptabilité générale U
- et de la comptabilité analytique ‘o -
> CO
(comptes 970 - 971 - 972 - 973 - 977)

O CS
»-3 >
et de Çk •=
s
y
- différences d'inventaire (compte 974)
Q
- différences sur coûts et taux de cession (compte 975) Q
- différences sur niveau d'activité (compte 976) O
S

Nota. - Le lecteur non familiarisé avec les écritures en comptabilité analytique pourra se
reporter utilement au chapitre 9.

® DIFFÉRENCES D'INCORPORATION SUR MATIÈRES


(compte 970) (cf. chapitre 2)

Sorties de stock NON valorisées


selon PEPS, DEPS, CUMP
mais
à une valeur conventionnelle
(coût de remplacement par exemple)

58
Exemple : Énoncé :

L'atelier A a consommé, en janvier, pour la fabrication du produit Z, 1.000 kg d'une


matière dont le CUMP est 28,50 F le kg.

Enregistrement sous forme d'écritures, dans les deux hypothèses suivantes :


coût conventionnel de sortie : 30 F le kg
coût conventionnel de sortie : 28 F le kg.

_ Solution :
Hypothèse 1 Hypothèse 2
93.. Coût prod. Z 30 000 93.. Coût prod. Z 28 000
1 000 X 30 1000 X 28
94.. Stock mat. 28 500 970 Différence.. . . 500
1 000 X 28,50
94.. Stock mat. 28 500
970 Différence. . . 1 500 1000 X 28,50
OU bien nii hîpn
93.. Coût prod. Z 30 000 93.. Coût prod. Z 28 000
970 Différence. . . 30000 970 Différence. . . . . 28 000

970 Différence. . 28 500 970 Différence. 28 500


94.. Stock mat. 28 500 94.. Stock mat. 28 500

® DIFFÉRENCES D'INCORPORATION SUR AMORTISSEMENTS


ET PROVISIONS (compte 971)
a) sur amortissements (compte 9711)

Il est possible de substituer aux amortissements de la comptabilité générale


des «charges d'usage»
qui en diffèrent sur trois points :

la charge d'usage d'une immobilisation est calculée


non sur sa valeur d'origine
mais sur sa valeur actualisée ou valeur d'usage
_2 _
la durée d'usage est conventionnelle; elle diffère donc de la durée
d'amortissement et s'apprécie au moment du calcul
_ 3 _

la charge d'usage est incorporée aux coûts tant que l'immobilisation est
en service, même si elle est amortie en totalité tant sur le plan comptable
que sur le plan fiscal

valeur d'usage
charge d'usage =
durée d'usage

59
Exemple : Énoncé :
Charges indirectes d'amortissement incorporables : 50000
Charges d'usage substituées: J" hypothèse: 52000
T hypothèse : 45 000
Écritures.

Solution : _

Hypothèse 1 Hypothèse 2
92.. Centre. 52 000 92.. Centre. 45 000
906 Dot. réfléchies 50 000 9711 Différence. 5 000
9711 Différence. 2 000 906 Dot. réfléchies 50 000
(possible en deux écritures comme pour 970)

b) sur provisions (compte 9712)

Il est possible de substituer aux provisions de la comptabilité générale


des «charges étalées»
relatives à trois éléments :

_ 1 _
dépréciation de stocks
due essentiellement à l'obsolescence
_ 2 _
dépréciation d'autres éléments d'actif
ne faisant pas l'objet de charges d'usage
(fonds de commerce par ex.)
_ 3_

risques (grosses réparations par ex.)


non couverts par des assurances

Comptabilisation analogue à celle des charges d'usage.

® DIFFÉRENCES D'INCORPORATION POUR ÉLÉMENTS


SUPPLÉTIFS (compte 972)
- charges non inscrites en comptabilité générale, _
incorporées en comptabilité analytique,
et concernant :

la rémunération du travail de l'exploitant individuel


non salarié

la rémunération des capitaux propres de l'entreprise individuelle

60
Exemple : Énoncé :
Dans l'entreprise individuelle LECASTEL, il y a lieu de tenir compte chaque mois, pour le
calcul des coûts, et en tant que charges indirectes :
- de la rémunération du travail de M. CASTEL: 15000 F
- de la rémunération des capitaux propres : 10000 F.

Écritures.

Solution : __

92.. Centres. 25 000


9721 Diff. d'inc. sur rémunération exploitant 15 000
9722 Diff. d'inc. sur rémunération cap, propres_10 000
(Nota. - Le compte 972 ne peut qu'être crédité.)

® DIFFÉRENCES D'INCORPORATION SUR AUTRES CHARGES


DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE (compte 973)

cas

charges enregistrées en comptabilité générale


mais
non incorporées aux coûts
(ex. ; charge exceptionnelle, ristourne de fin d'exercice)

Schéma d'écriture :_
9731 Différence d'incorporation sur autres charges comptabilité générale
905 Charges réfléchies

(Nota. - Le compte 9731 ne peut qu'être débité.)

2® cas

«Abonnement» de certaines charges


c'est-à-dire
étalement mois par mois
(période par période)
de charges enregistrées en comptabilité générale :
- soit annuellement (ex. ; assurances)
- soit sur quelques mois (ex. .' chauffage)

61
Exemple : Énoncé :
Une prime d'assurance (charge indirecte) est abonnée mensuellement, sur 12 mois, à
raison de 5000 F/mois; le montant réel de la prime s'est élevé:
hypothèse ; à 64500 F
2* hypothèse : à 58000 F.

"► Écritures.

Solution :

Hypothèses 1 et 2
92.. Centres. 5 000 ]
9732 Diff. inc./autres charges r chaque mois
de la comptabilité générale 5 000 ( (12 fois)

Hypothèse 1 Hypothèse 2
97 32 Différences. 64 500 97 32 Différences. 58 000
905 Dot. réfléchies 64 500 905 Dot. réfléchies 58 000
Solde débiteur du compte 9732 Solde créditeur du compte 9732
soit 4 500 soit 2 000
à virer au débit de 97 à virer au crédit de 97

(D DIFFÉRENCES D'INCORPORATION SUR PRODUITS


DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE (compte 977)

Produits enregistrés en comptabilité générale


mais
non pris en compte en comptabilité analytique
{ex. : produit exceptionnel)

Schéma d’écriture :

907 Produits réfléchis


977 Diff. d’inc./produits comptabilité générale
{Nota. - Le compte 977 ne peut qu'être crédité.)

® DIFFÉRENCES D'INVENTAIRE CONSTATÉES (compte 974)

S.F. réel / S.F. théorique (comptable)


(cf. chapitre 2 : l'inventaire permanent)

^ d'où nécessité d’un


justement
pour que la comptabilité analytique enregistre
le stock réel

62
Exemple : Énoncé :
S.F. théorique : 1 200 unités à 25 F
S.F. réel : hypothèse : 1205 unités
2^ hypothèse : 1160 unités.

Écritures d'ajustement.

Solution

Hypothèse 1 Hypothèse 2

94.. Stcx:k de. 125 974 # inv. 1 000


974 # inv. 125 94.. Stock de. 1 000
(1 200^- 1 200) 25 (1 200 - 1 160) 25

ou : 9741 : boni d'inventaire ou : 9742 : mali d'inventaire

@ DIFFÉRENCES SUR COÛTS ET TAUX DE CESSION


(compte 975)

Coûts d'unités d'œuvre


taux de frais
utilisés dans les calculs
à un coût différent du coût réel

d'où nécessité d'un


égustement
pour solder les centres concernés

Exemple : Énoncé :
Le total du centre distribution est égal à 85412 F.
L'assiette de frais est 100 F de ventes.
Le chiffre d'affaires s'est élevé à 2 700000 F.
Le taux de frais retenu pour le calcul du coût de distribution
est : i" hypothèse : 3 %
2f hypothèse : 3,20 %.

Enregistrer :
- l'apport du centre distribution dans le coût de revient;
- le solde du centre distribution.

63
^ Solution :

Coût réel taux de frais : qqq == 3,16. ( -^ 3 % et 3,20 %).

Hypothèse 1 Hypothèse 2
95.. Coût de ... 95.. Coût de ...
94.. Stock de... 94.. Stock de...
928 Centre dist. 81000 928 Centre dist. 86 400
27 000 X 3 27 000 X 3,20
975 Différences. . 4412 928 Centre dist. 988
928 Centre dist. 4412 pour solde : 86 400 - 85 412
pour solde : 85 412 - 81 000 975 Différences.... .988

® DIFFÉRENCES SUR NIVEAU D'ACTIVITÉ (compte 976)

Cas le plus courant :


imputation rationnelle des charges fîxes
(cf. chapitre 14)

Schémas d'écritures :

cas
sur-activité : charges F. imputées > charges F. réelles.

92.. Centres. Coût imputé


905 Charges réfléchies coût réel
976 Différence. T^^d’I.R.

2® cas
sous-activité : charges F. imputées < charges F. réelles.

92.. Centres. Coût imputé


976 Différence. d'I.R.
905 Charges réfléchies coût réel

64
ATlLhJTI^^Nl !
- Bien lire l'énoncé jusqu'au bout : les données relatives aux différences de traitement
comptable sont souvent indiquées en fin d'énoncé (par exemple : la valeur du stock
final).
- 970 : assez rare... dans les problèmes.
; - 971 ; très fréquent; le plus souvent, fraction d'amortissement ou de provision non
incorporable.
;! - 972 : très fréquent; attention à la période de calcul; exemple : capital : tant de F.,
rémunération : tant %; mais si par exemple la période est le mois —. diviser par 12.
; - 973 : courant, surtout en ce qui concerne le premier cas (le plus souvent : charge
!; exceptionnelle).
!; - 977 : courant (le plus souvent : produit exceptionnel).
- 974 : très fréquent; bien voir si l'énoncé donne, ou non, les S.F.; si oui, procéder aux
; ajustements nécessaires ; si non, supposer que S.F. réel = S.F. théorique (pour éviter cette
! supposition, les énoncés indiquent souvent... ou devraient indiquer : «il n'y a pas de
> différences d'inventaire»).
- 975 : courant (le plus souvent : coûts arrondis).
- 976 : très fréquent (avec graphe faisant apparaître la différence d'I.R. : cf. chapitre 14).
!; - Regrouper, en fin de période, tous les comptes de différences de traitement comptable dans
/ le compte 97 qui sera ensuite viré à 98.

APPLICATION
Cf. applications des chapitres 8 et 9.
LA CONCORDANCE DES RÉSULTATS

Il s'agit ici de vérifier la


concordance entre le résultat global de la comptabilité analytique ga
(Z résultats par produits, services, commandes, etc.) O
P«^
et celui donné par le compte RÉSULTAT
de la comptabilité générale. «
U
•w
H
En effet, le résultat analytique calculé
comme indiqué au chapitre 6
n'est pas définitif :
il doit être corrigé des
différences de traitement comptable. SS
O
ü
H
Suite enchaînement des calculs <
H
(voir 1-2-3-4 et 5 au chapitre 6) :
6 : Concordance des résultats : &
cio ce
• résultat analytique corrigé; K ti
* compte RÉSULTAT.

atTlNti^^N !
- Bien noter les différences de traitement comptable :
i; «au fur et à mesure de la lecture de l'énoncé ;
i charges supplétives
i; charges non incorporées
!; charges exceptionnelles
'I produits exceptionnels
;I différences d'incorporation sur matières;
;I «au fur et à mesure des calculs :
> frais résiduels de centres d'analyse
/ différences d'inventaire;
!; de manière à pouvoir les récapituler facilement lors de la correction du résultat analytique
!: (voir applications).

66
- Dans le compte RÉSULTAT :
• ne figurent évidemment pas les charges supplétives (erreur fréquente);
• les achats figurent au prix d'achat (et non au coût d'achat), les frais d'achat étant notés
aux autres comptes de la classe 6.
- Charges supplétives et charges non incorporées :
si on calcule
les charges réelles : le résultat réel :
supplétives : à soustraire des à ajouter au
non incorporées ; à ajouter aux à soustraire du
1 i
charges du tableau résultat non corrigé

(Ne pas apprendre par cœur, savoir raisonner.)


(Voir application ci-dessous et celle du chapitre 9.)

APPLICATiONS
Cf. application du chapitre 9.

QE Thème proposé :

L’entreprise FLORILÈGE fabrique des infusions à base de mélanges de plantes ; elle en propose
deux variétés vendues par boîtes de 20 sachets ;
• l'infusion SYLPHIDE, à but amincissant, préparée à partir de plantes amincissantes appe¬
lées P 1 ;
• l'infusion MORPHÉE, à but sédatif, préparée à partir de plantes sédatives appelées P 2.
Les plantes fraîches achetées sont aussitôt triées puis séchées dans l'atelier tri-séchage : il
n'y a donc pas de stock de plantes fraîches.
L'opération de séchage entraîne une perte de poids de 25 %.
Après stockage, les plantes séchées passent à l'atelier conditionnement où elles sont ensa¬
chées dans de petits sachets de papier contenant chacun 2 grammes de produit. Les sachets
sont ensuite conditionnés, toujours dans cet atelier, par boîtes de 20 unités.
Les renseignements suivants concernent l'activité du mois de juin :

1. Stocks au juin :
- P 1 séchées : 40 kg à 59,30 F le kg.
- P 2 séchées ; 50 kg à 52 F le kg.
- boîtes SYLPHIDE : 4000 à 6,34 F l'une.
- boîtes MORPHÉE : 5 000 à 5,20 F l'une.
- boîtes vides : 50000 à 0,50 F l'une.
- sachets vides : 1 000000 à 0,05 F l'un.
(boîtes et sachets servent indifféremment pour les deux produits).

2. Achats du mois :
- P 1 fraîches : 1 200 kg à 38 F le kg.
- P 2 fraîches : 1 000 kg à 23 F le kg.

3. Production du mois :
- 20000 boîtes SYLPHIDE.
- 15 000 boîtes MORPHÉE.

67
4. Main-d'œuvre directe utilisée :
- atelier tri-séchage : pour P 1 : 24 heures à 100 F.
pour P 2 ; 20 heures à 100 F.
- atelier conditionnement : pour P 1 : 200 heures à 100 F.
pour P 2 : 150 heures à 100 F.
5. Ventes du mois :
- 22 000 boîtes SYLPHIDE à 10 F l'une.
- 14000 boîtes MORPHÉE à 9 Fl'une.

6. Stocks au 30 juin :
- P 1 séchées : 140 kg.
- P 2 séchées : 200 kg.
- boîtes SYLPHIDE : 2000 unités.
- boîtes MORPHÉE : 5 900 unités.
- boîtes vides : 15 000.
- sachets vides : 300000.

7. Charges indirectes :

Approv' Tri-séchage Cond' Distrib. Adm.


Totaux définitifs 4400 13 200 35 000 17 400 20 784
90 784
Kg plantes Kg plantes Nombre de 100 F coût prod.
fraîches fraîches sachets de produits
assiette frais
achetées traitées fabriqués ventes vendus

Le total de 90784 F comprend 7560 F de charges supplétives; par contre, il n'inclut pas
8 500 F de dotations.
. Le taux de frais du centre distribution sera arrondi au F le plus voisin.
Enfin, la comptabilité générale a enregistré une charge exceptionnelle de 2 350 F et un produit
exceptionnel de 2 840 F : ces deux sommes ne font pas partie des charges de la comptabilité
analytique.

Calculer le résultat analytique et établir la concordance avec celui de la


comptabilité générale.

* Thème résolu :

1. Charges indirectes :

Approv' Tri-séchage Cond' Distrib. Adm.


4400 13200 35 000 17 400 20 784
U.O. ou assiette Kg acheté Kg traité Nb sachets 100 F ventes c.p.p.v.
Nombre ou valeur 2200(1) 2200(2) 700000(3) 3460(4) 207640(5)
Coût U.O. ou taux 0,05 5,029 0,10
1 2 1 1 6 1
arrondi à
1 5 1

(1) 1200+1000 = 2200 kg.


(2) toutes les plantes fraîches sont immédiatement traitées.
(3) 20000+ 15 000 = 35 000 boîtes produites, et : 35000 x 20 = 700000 sachets.
(4) ventes = (22000 x 10) + (14000 x 9) = 346000.
(5) on trouvera : 134 200 + 73 640 = 207 840.

68
2. Coût des achats :

P 7 fraîches P 2 fraîches

prix d'achat : 1 200 x 38 '= 45 600 1000x23 = 23000


frais approvisionnement : 1 200 x 2 = 2 400 lOOOx 2= 2000
48400 25000
—> les plantes fraîches ne sont pas stockées.

3. Coûts de production et comptes de stocks :

a / plantes séchées
P 1 P2

plantes fraîches ; (1200 kg) 48000 (1000 kg) 25000


m.o.d. 24x 100= 2400 20x 100= 2000
atelier tri-séchage : 1 200 x 6 = 7 200 1 000 X 6 = 6000
(900 kg'") 57 600 (750 kg'") 33000

(1) perte de 25 %.

P 7 séchées

S.l. 40 59,30 2372 Sorties 800 (•) 63,80 51 040


Entrées 900 64 57 600 S.F. 140 63,80 8 932
940 ^63,80^ 59 972 940 59972

A stock = + 6560
(*) 20 000 boîtes SYLPHIDE produites -♦ 20 000 x 20 = 400 000 sachets 400 000 x 2 = 800 000 g soit
800 kg utilisés.

P 2 séchées

S.l. 50 52 2 600 Sorties 600 (•) 44,50 26 700


Entrées 750 44 33000 S.F. 200 44,50 8 900
800 _ 44,50 ^ 35 600 800 35 600

A stock = + 6 300
(*) 15 000 boîtes MORPHÉE produites 15 000 x 20 = 300 000 sachets -» 300 000 x 2 = 600 000 g soit
600 kg utilisés.

69
b / Boîtes :
SYLPHIDE MORPHÉE

plantes séchées : 51 040 26 700


sachets : 400000x0,05 = 20000 300000x0,05 = 15000
boîtes ; 20000x0,50 = 10000 15 000x0,50 = 7 500
m.o.d. 200 X 100 = 20000 150 X 100 = 15 000
atelier conditionnement : 400000x0,05 = 20000 300000x0,05 = 15000
(20 000 boîtes} 121 040 (15000 boîtes) 79 200

Boîtes SYLPHIDE

S.l. 4000 6,34 25 360 Sorties 22 000 6,10 134200(1)


Entrées 20000 6,052 121 040 S.F. 2000 6,10 12 200
24000 -.6,10^ 146400 24000 146400

A Stock = — 13160

Boîtes MORPHÉE

S.l. 5000 5,20 26000 Sorties 14000 5,26 73 640(1)


Entrées 15 000 5,28 79 200 S.F. 5 900 5,26 31 034
mali 100 5,26 526
20000 ^ 5,26 ^ 105200 20000 105 200

A stock = + 5 034
(1) 134200 + 73 640 = 207 840 = valeur assiette frais centre administration.

Boîtes vides

50000 0,50 25 000 Sorties 35000 0,50 17 500


S.F. 15000 0,50 7 500
50000 0,50 ^ 25 000 50000 25 000

A stock = + 17 500

Sachets vides

1 000000 0,05 50000 Sorties 700000 0,05 35 000


S.F. 300000 0,05 15 000
1 000000 ^ 0,05 - 50000 1 000000 50000

A stock = + 35 000

4. Coût hors production :

Sylphide Morphée

distribution ; 2 200 X 5= 11 000 1 260 X 5 = 6 300


administration : 134200x0,10 = 13420 73640x0,10= 7 364
24420 13 664
* Centre distribution : coût réel : 17 400
coût imputé : 17 300(11000 + 6 300)
Charge non prise en compte : 100

5. Coûts de revient et résultats ; '

SYLPHIDE MORPHÉE

coût de production ; 134200 73 640


coût hors production : 24420 13 664
C. deR. : 158 620 87 304

Résultat sur SYLPHIDE : (22 000 x 10) - 158 620 = 220000 - 158 620 = 61 380
Résultat sur MORPHÉE : (14000 x 9)- 87 304 = 126 000-87 304 = 38 696
ensemble : 100 076

6. Concordance des résultats :


* Résultat analytique corrigé :

100076
charges supplétives : + 7 560 (incorporées en trop)
charges non incorporées : -8 500 (incorporées en moins)
différences d'inventaire : - 526 (boîtes MORPHÉE manquantes)
différences sur taux de cession : - 100 (distribution)
charge exceptionnelle : -2 350
produit exceptionnel : + 2 840
99000

* Compte résultat :

120

Achats (1) 68 600 Ventes (5) 346000


A stocks (2) + 52 500 Prod”" stockée (6) + 4 734
M.o.d. (3) 39400 Produit E' 2 840
Ch. indirectes (4) 91 724
Ch. except. 2 350
RÉSULTAT 99 000
353 574 353 574

(1) 45 600 + 23000 = 68600 : prix d'achat, et non (5) 222 000 + 126 000 = 346000 ‘
coût d'achat car les frais d'achat sont inclus dans (6) A stocks :
les charges indirectes (ne pas les compter deux P 1 séchées : + 6 560
fois). P 2 séchées : + 6 300
(2) A stock boîtes = + 17 500 1 boîtes SYLPHIDE : - 13 160
A stock sachets : + 35 000 J ^ boîtes MORPHÉE : + 5 034
(3) 2400 + 2000 + 20000+15000=39400 + 4 734
(4) tableau : 90 784 i
supplétives: -7 560 i 91724
non inc. : + 8 500 [

71
LES ÉCRITURES EN C.A.E.

Reprise intégrale
sous forme d'écritures
de l'activité de la période

Donc calculs préalables nécessaires :


ce sont les calculs habituels

Le journal de la C.A.E.
est une autre forme
de la détermination des résultats

Les étapes classiques sont les suivantes :

1. Reprise des stocks de début de période (ici, pas de calculs).


2. Répartition des charges indirectes.
3. Coût des achats et entrées en stock.
4. Coût des produits et entrées en stock.
5. Coût de revient des produits vendus.
6. Résultats analytiques.
7. Résultat corrigé des différences de traitement comptable.
_ et «en prime» : _
8. Présentation du compte RÉSULTAT pour concordance.
9. Balance analytique.

atTlNtI(:7N !
- Procéder étape par étape : calculs puis écritures à chaque stade ; c'est plus aisé que de faire
> d'abord tous les calculs et de passer ensuite toutes les écritures (voir application).
- Longueur des écritures : en procédant comme indiqué ci-dessus, cela paraîtra moins
!; fastidieux.
i; - Balance analytique : de nombreux comptes ont une «vie éphémère» et se trouvent
11 rapidement soldés ; retenir que les seuls comptes non soldés sont les comptes ;
\ 90 : réfléchis
! 94 : stocks
‘ 98 : résultat (voir application).

72
APPLICATION

Thème proposé :
Une entreprise industrielle fabrique un produit fini Z œuvré successivement dans l'atelier 1
puis dans l'atelier 2.
L'atelier 1 utilise deux matières premières M et N, et livre, sans stockage intermédiaire, un
produit semi-ouvré à l'atelier 2 où est incorporée une matière P lors de la finition.
Une unité de produit semi-ouvré passée à l'atelier 2 donne une unité de produit fini.
On a les renseignements suivants relatifs au mois de mai :
1. Stocks au 1^ mai :
- matières consommables 42000 F
- M. ; 79000 F
- N. : 127000 F
- P (100000 kg). ; 204000 F
- Z (26000 unités). : 528 900 F
- en-cours atelier 1 ..._: 189000 F
- en-cours atelier 2.. : néant

2. Achats du mois :
- matières consommables : 127000 F
- M. : 497000 F
- N. ; 630000 F
- P (470000 kg). ; 930350 F

3. Consommations du mois :
- matières consommables ; 130000 F, montant inclus dans les charges indirectes.
- M ; 505000 F, dont 84000 F pour les produits semi-ouvrés en-cours au 31 mai.
- N : 650000 F, dont 68000 F pour les produits semi-ouvrés en-cours au 31 mai.
- P ; 517 500 kg, dont 17 500 kg pour les produits finis en-cours au 31 mai.

4. Main-d'œuvre directe concernant la fabrication :


- des produits semi-ouvrés terminés : 1 748000 F
- des produits semi-ouvrés en-cours ; 92 000 F
- des produits finis terminés.: 1426000 F
- des produits finis en-cours. 32 750 F

5. Production du mois :
- 392 800 unités terminées à l'atelier 1 et passées à l'atelier 2.
- 344000 unités terminées à l'atelier 2.

6. Ventes du mois :
- en gros : 250000 unités pour 7 500000 F
- au détail : 100 000 unités pour 3 500 000 F
Les charges indirectes de distribution relatives aux ventes au détail sont le double de
celles concernant les ventes en gros.

7. Stocks au 31 mai :
- matières consommables : 101650 F
- M. : 133050 F
- N. : 169650 F
- P. : 52000 kg
- Z. ; 20000 unités
- des produits en-cours

73
8. Charges indirectes :

Total Approv' Atelier 1 Atelier 2 Disf"

Totaux définitifs 3 259 600 250600 1 038000 1 119000 852000

Les charges d'approvisionnement se répartissent par fractions égales entre les quatre
matières achetées.
Les charges des ateliers sont imputées aux coûts après avoir été arrondies au multiple le
plus proche de 10000 F.
Le total de 3 259 600 F comprend 4000 F d'éléments supplétifs, ainsi que 100000 F de
dotations aux amortissements ; par contre, il ne comprend pas 350 F de dotations aux
provisions.
Dans les charges (arrondies) de l'atelier 1, 52000 F sont relatifs à l'en-cours final de cet
atelier. De même, 28000 F faisant partie des charges (arrondies) de l'atelier 2 sont impu¬
tables à l'en-cours final de cet atelier;

9. La comptabilité générale a enregistré un produit financier de 1 500 F.

Déterminer, sous forme d'écritures, le résultat analytique.


Vérifier la concordance avec le résultat de la comptabilité générale.

* [Thème résolu
s.
1. Reprise des stocks de début de période :

9411 Stock matière première M 79000


9412 Stock matière première N 127 000
9413 Stock matière première P 204000
942 Stock matières consommables 42000
943 Stock en-cours atelier 1 189000
945 Stock produit fini Z 528 900
903 Stocks réfléchis 1 169 900

74
2. Charges indirectes :
Le tableau étant fourni, il reste à passer l'écriture :

925 Centre approvisionnement O


O r250600
9271 Centre atelier 1 ' (O
1038000
9272 Centre atelier 2 in 1 119000
CNJ
928 Centre distribution CO -852000
(1) 971 Différences d'inc. sur amortis, et provisions 350
(5) 905 Charges réfléchies 3025 600
(2) 906 Dotations réfléchies 100350
(3) 942 Stock matières consommables 130000
(4) 972 Différences d'inc. pour éléments supplétifs 4000

(1) Dotation non incorporée : ne rentre pas dans les centres.


(2) Total des dotations de la comptabilité générale.
(3) Consommation incluse dans les charges indirectes.
(4) Charge fictive prise en compte en comptabilité analytique.
(5) 3259600 + 350 - (100350 + 130000 + 4000) = 3025600.

3. Coût des achats et comptes de stocks :


* 250 600
Centre approvisionnement : - = 62 650 chacune des 4 matières.
4
Coûts d'achat : C“°® 127 000 + 62 650 = 189 650.
M 497 000 + 62 650 = 559 650.
N 630000 + 62 650 = 692 650.
P 930350 + 62 650 = 993000.
2184350

Matières consommables

S.l. 42000 Sorties 130000


Entrées 189650 S.F. 101650

231 650 231 650

A stock = — 59 650

S.l. 79000 Sorties 505000


Entrées 559 650 S.F. 133 050
mali 600

638 650 638 650

A stock = - 54050

S.l. 127 000 Sorties 650000


Entrées 692 650 S.F. 169650

819650 819 650

A stock = - 42 650

75
P

S.l. 100000 204000 Sorties 517 500 2,10 1086750


Entrées 470000 993 000 S.F. 52000 2,10 109200
570000 2,10 1 197 000 mali 500 2,10 1050
570000 1197000

A stock = + 94800

9311 Coût achat matière M 559 650


9312 Coût achat matière N 692 650
9313 Coût achat matière P 993 000
932 Coût achat mat. consommables 189 650
904 Achats réfléchis 2184350
925 Centre approvisionnement 250600

9411 Stock matière première M 559 650


9412 Stock matière première N 692 650
9413 Stock matière première P 993000
942 Stock mat. consommables 189 650
9311 Coût achat matière M 559 650
9312 Coût achat matière N 692 650
9313 Coût achat matière P 993 000
932 Coût achat mat. consommables 189650

4. Coût des produits et comptes de stocks

a/ Produit semi-ouvré :

Terminé En-cours TOTAUX


En-cours atelier 1 189000
M 421 000 84000 505 000
N 582000 68000 650000
m.o.d. 1 748000 92000 1 840000
Charges atelier 1 988000 52000 1 040000 (arrondi)
Coût de 392 800 unités 3928000 (10/u) 296 000

• Pas de stockage intermédiaire : passage direct à l’atelier 2.

933 Coût produit semi-ouvré 3 928000


943 Stock en-cours atelier 1 296 000
943 Stock en-cours atelier 1 189 000
9411 Stock matière première M 505000
9412 Stock matière première N 650000
905 Charges réfléchies 1 840000
9271 Centre atelier 1 1 038000
975 Diff. sur coût et taux de cession 2000

b/ Produit fini :
V

• l'atelier 1 a livré 392 800 unités à l'atelier 2 : 3 928000 F


l'atelier 2 a terminé 344 000 unités : consommation : 3440000 F
non consommées ; 48 800 u (en-cours atelier 2) : 488 000 F
76
P consommée pour les produits finis ; (517 500 - 17 500) 2,10 = 1 050 000 F
P consommée pour les produits en-cours : 17 500 x2,10 = 36750 F

Terminé En-cours TOTAUX

Produit semi-ouvré : 3 440000 488 000 3 928 000


P: 1 050000 36 750 1086 750
m.o.d. : 1 426000 32 750 1458 750
Charges atelier 2 : 1 092000 28000 1 120000 (arrondi)
Coût de 344 000 unités : 7 008000 585500

Z
S.l. 26000 528 900 Sorties 350000 20,37 7 129 500
Entrées 344000 7 008000 S.F. 20000 20,37 407400
370000 20,37 7 536900 370000 7 536 900

A stock = -121 500

935 Coût produits Z terminés 7 008000


936 Coût produits Z en-cours 585 500
933 Coût produit semi-ouvré 3 928000
9413 Stock matière première P 1086750
905 Charges réfléchies 1458 750
9272 Centre atelier 2 1 119000
975 Diff. sur coût et taux de cession 7 000

945 Stock produit fini Z 7 008000


946 Stock en-cours produit fini 585 500
935 Coût produits Z terminés 7 008000
936 Coût produits Z en-cours 585500

5. Coût de revient des produits vendus :


Ventes gros Ventes détail
(250000 U) (lOOOOOu)

Coût production : 5092 500 2037 000 (20,37/u)


Coût distribution : 284000 (le 1 /3) 568000 (les 2/3)
C. deR. : 5376 500 2 605000

9551 Coût de revient ventes gros Z 5 376 500


9552 Coût de revient ventes détail Z 2 605 000
945 Stock produit fini Z 7129500
928 Centre distribution 852000

6. Résultats :
Gros Détail

Prix de vente : 7 500000 3 500000


Coût de revient : 5376 500 2 605000
Résultats : 2123500 895000

77
907 Produits réfléchis 11000000
9851 Résultat sur ventes gros Z 7 500000
9852 Résultat sur ventes détail Z 3 500000

9851 Résultat sur ventes gros Z 5 376 500


9852 Résultat sur ventes détail Z 2 605 000
9551 Coût revient ventes gros Z 5376500
9552 Coût revient ventes détail Z 2 605000

Solde créditeur de 9851 : boni de 2 123 500 ; de 9852 : boni de 895 000.

7. Résultat corrigé :

Résultat sur ventes gros : 2123 500


Résultat sur ventes détail : 895000
3018 500
Charges non incorporées : 350 1
déjà passées en écritures à 971 et 972.
Charges supplétives : + 4000 )
Malis d'inventaire : 1 650 (600/M et 1 050/P)
Différences imputation ateliers : + 3000 (2 000 pour 1 et 1 000 pour 2 ; charges
Produits financiers : + 1 500 excédentaires déjà passées en écri-
3025 000 tures à 975).
-

974 Différences d'inventaire constatées 1650


9411 Stock matière première M 600
9413 Stock matière première P 1 050

907 Produits réfléchis 1 500


977 Diff. d'inô. sur produits 1500

972 Diff. d'inc. pour éléments supplétifs 4000


977 Diff. d'inc. surproduits 1500
975 Diff. sur coût et taux de cession 3000
971 Diff. d'inc. sur amortissements et provisions 350
974 Diff. d'inventaire constatées 1650
97 Diff. de traitement comptable 6 500
Solde, et regroupement en un seul, des comptes de différences
de traitement comptable.

9851 Résultat sur ventes gros Z (p.s.) 2 123 500


9852 Résultat sur ventes détail Z (p.s.) 895 000
97 Diff. de traitement comptable (p.s.) 6 500
98 Résultat de la C.A. 3025000

78
8. Compte résultat :

120
Achats (1) 2 184350 Ventes 11 000000
A stocks (2) -61 550 Production stockée (5) + 571000
M.O.D. (3) 3 298 750 Produits finis 1 500
Charges ind. (4) 3125 950
Résultat 3025000

11572500 11572500

(1) 0*”“: 127 000 (3) 1 748 000 (5) en-cours semi-ouvré :
M : 497 000 92 000 296 000-189 000 = + 107000
N : 630000 1426000 en-cours Z :
P : 930350 32 750 585 000 - néant = + 585 500
2184350 3 298 750 produit Z = -121 500
+ 571000
(2) : - 59 650 (4) tableau 3 259 600 soit le total de :
M : -54050 supplétives : -4000 905:3025 600
N : -42 650 non inc. + 350 906: 100350
P ; + 94800 mat. cbies : -13UUUU 3125950
-61 550 3125950

9. Balance analytique ;

903 Stocks réfléchis 1 169 900


904 Achats réfléchis 2184350
905 Charges réfléchies 6 324350
906 Dotations réfléchies 100350
907 Produits réfléchis O 11 001 500
9411 Stock M LO 133 050
9412 Stock N CM 169 650
Stock P O
9413 00 109200
942 Stock consommables 101650
943 Stock en-cours atelier 1 II 296 000
945 Stock Z LL 407 400
946 Stock en-cours Z (A 585 500
W
98 Résultat 3 025000

12 803 950 12 803 950

Remarque. - La balance analytique est exactement l'image réfléchie du compte «Exploitation


générale» de l'ancien Plan Comptable :

E.G.

Stocks initiaux 1 169 900 Stocks finals 1 802450


Achats 2184350 Ventes 11000000
Charges (autres) 6424 700 Produits (autres) 1 500
Résultat 3 025 000

12803950 12 803 950

79
EMBALLAGES
CESSIONS INTERNES
PRODUCTION IMMOBILISÉE

1. - Les emballages —

Le
Il ne sera question ici que des emballages
ne constituant pas des immobilisations.

En C.A.E., seul le fournisseur tient


une comptabilité complète des emballages.

Les emballages ne lui appartenant pas, le client


n'enregistre en C.A.E. que : les retours avec malis
les non-retours.

Il s'agit d'enregistrer en C.A.E.


les opérations courantes vues en comptabilité générale :
achats
consignations
déconsignation au prix de consignation
déconsignation à un prix inférieur
non-retours, soit ventes.

Le tout, bien évidemment,


hors T.V.A.

80
SCHÉMA D'ÉCRITURES :

COMPTABILITÉ GÉNÉRALE ^ COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

Achats d'embaJUiages

60261 93 • Coût achat emb. perdus


60265 93 ♦ Coût achat emb. récupérables
44566 925 Centre approvisionnement
401 ou trésorerie 904 Achats réfléchis
(ou ; 9046 achats réfléchis d'emballages)

942 • Stock emb. perdus


942 * Stock emb. récup. en magasin'^’
93 • Coût achat...
93 * Coût achat...

(1) Éventuellement.
(2) Exactement : stock emballages en stock.

Consignations

411 942 * * Stock emb. récup. sortis


707 942 * Stock emb. récup. en mag.
44571 au coût réel
4196 Coût consignation

Déconsignations
normales

4196 Coût consignation 942 ♦ Stock emb. récup. en magasin


411 942 * * Stock emb. récup. sortis
au coût réel

Déconsignations
avec boni

4196 942 * Stock emb. récup. en magasin


411 942 * * Stock emb. récup. sortis
7086 au coût réel

44571
907 Produits réfléchis
977 Différences... (cf. chap. 9)’"
boni sur reprise

(1) Chez le client :

973 Différences... (cf. chapitre 9)


905 Charges réfléchies

81
Non-retours

4196 98 • Résultat/emballages
70886 942 * * Stock emb. récup. sortis
44571 au coût réel - u,

907 Produits réfléchis


98 • Résultat/emballages
au coût de consignation

(1) Chez le client :

942 y Stock emb. récup. en magasin


904 Achats réfléchis

atTe.Nti<?N
- Revoir les mécanismes de comptabilité générale.

;! - Bien voir si emballages :


immobilisés ^ règles générales relatives aux immobilisations
;i perdus
; récupérables.

- Perdus : livrés avec la marchandise


! comptabilisation des achats et tenue des stocks.

! - Récupérables : achats
': stock
consignation
i déconsignation (avec ou sans boni ou mali)
non-retours (vente chez le fournisseur, achat chez le client).
(Voir application.)

82
APPI.ICA7IOM

Thème proposé : (E. = emballages)

1. Stock début période :


E. perdus : 300 à 45 F inscrits au compte 9426.
E. récupérables («1®' lot») ;
en magasin : 1 250 à 80 F inscrits au compte 9427
chez les clients : 750 à 80 F inscrits au compte 9428 (prix de consignation : 95 F).
2. Achats période («2® lot») :
E. perdus : 500 à 50 F
E. récupérables : 1 000 à 86 F dont 6 F de frais d'achat.

3. Utilisation d'E. perdus : 200 E. pendant la période.

4. Consignations de la période : 800 E. à 95 F faisant partie du lot.

5. Retours : 1 200 E. repris 80 F, dont les 750 du 1®' lot.

6. Non-retours : 200 E. vendus au prix de consignation.

7. Mise au rebut de 10 E. récupérables en magasin devenus inutilisables et faisant partie du


2® lot.

8. En fin de période, le stock réel d'E. récupérables en magasin faisant partie du 1®' lot est
inférieur de 18 unités au stock théorique.

9. Il est nécessaire de constituer une provision de 20 % pour tout le stock d'E. perdus.

Écritures au journal de la comptabilité analytique.

* Thème résolu :
1
9426 Stock E. perdus 13 500
300 X 45
9427 Stock E. récup. en magasin 100000
1 250 X 80
9428 Stock E. récup. sortis 60000
750 X 80
903 Stocks réfléchis 173 500
_ 2 _
936 Coût achat E. perdus 25000
500 X 50
937 Coût achat E. récupérables 86000
1 000 X 86
904 Achats réfléchis 105000
(500 X 50) + (1 000 X 80)
905 Charges réfléchies
(si directes)
6000
ou : 925 Centre approvisionnement
(si indirectes)
(1 000 X 6)

83
Z. HIS
9426 Stock E. perdus 25000
9427 Stock E. récup. en magasin 86000
936 Coût achat E. perdus 25 000
937 Coût achat E. récup. 86000
3
93... Coût production \
(si produit fini conditionné) /
9 625
ou 95... Coût de revient l
(si E. ^ coût de distribution) /
9426 Stock E. perdus 9 625
200 au CUMP et :

CUMP = ^^^^800 = 48,125


4
9428 Stock E. récupérables sortis 64000
9427 Stock E. récup. en magasin 64000
800 X 80
R
9427 Stock E. récupérables en magasin 96000
9428 Stock E. récup. sortis 96000
1 200 X 80
5 his
907 Produits réfléchis 18000
977 Diff. inc./prod. compta, gén. 18000
1 200 (95 -- 80)
6
98* Résultat/E. 16000
9428 Stock E. récup. sortis 16 000
200 X 80
6 bis
907 Produits réfléchis 19000
98* Résultat/E. 19000
200 X 95 '
7
98* Résultat/E. )
860
ou 974 Différences d'inventaire constatées )
9427 Stock d'E. récup. en mag. 860
10 X 86
8
974 Différences d’inventaire constatés 1 440
9427 Stock d’E. récup. en mag. 1 440
18 X 80
9
971 Diff. d’inc. sur amortissements et provisions 5 775
(ou 9712 : diff. d'inc. sur provisions)
906 Dotations réfléchies 5 775
S.F. = 300 + 500 - 200 = 600 E.
provision : 20 % de (600 x 48,125) = 5 775

84
II. - Les cessions internes

Le gQSv//:
cas
L'entreprise NE comporte PAS
plusieurs établissements :
les cessions internes ont alors lieu
entre les divers services de l'entreprise

ou bien :
l'entreprise comporte plusieurs établissements
et les cessions internes ont lieu
à l'intérieur d'un même établissement

Compte à utiliser : 991 :


«liaisons internes propres à un même établissement»

Il joue, entre les journaux auxiliaires de la C.A.E. (lorsqu'ils sont


tenus) un rôle analogue au compte 58 «virements internes» de la
comptabilité générale

Rien n'est enregistré en comptabilité générale


au sujet des cessions internes

Exemple : Énoncé :

Sortie de 3 000 F du magasin de stockage des matières premières pour entrer en atelier de
production.

^ Écritures.

Solution :

- au journal auxiliaire du magasin de stockage :

991 Liaisons internes . 3 000


941 Stock mat. premières 3 000

- au journal auxiliaire de l'atelier de production :

93.. Coût. . 3 000


991 Liaisons internes. 3 000

(le compte 991 est soldé)

85
2® cas
Plusieurs établissements

Chacun tient sa comptabilité analytique

mais le siège tient toute la comptabilité générale

Compte à utiliser :
996 «Cessions reçues d’autres établissements»
997 «Cessions fournies à d’autres établissements»

(6 comme Achats, 7 comme Ventes)

Rien n'est enregistré en comptabilité générale


au sujet des cessions internes

Exemple : Énoncé :
L'usine A cède à l'usine B un lot de fournitures consommables valant 10 500 F et considé¬
rées- comme des matières premières par l'usine B.

Écritures.

Solution :
A

997 Cessions fournies.. 10 500


942 • Stock fournitures consommables 10 500

941 Stock matières premières 10 500


996 Cessions reçues. .... 10 500

(les comptes 996 et 997 se compensent)

86
3" cas
Plusieurs établissements

Chacun tient ;
et sa comptabilité générale
et sa comptabilité analytique

Pas de comptes particuliers en comptabilité analytique

Rappel : comptes 181, 186 et 187 en comptabilité générale

-YP5Η?£j Cession d’un bien dont la valeur est enregistrée au débit d’un compte précis de
la comptabilité générale : la C.A.E. n'est pas concernée ; seule la comptabilité générale
enregistrera :

cédant
181
2... (par ex.)

cessionnaire
2...
181

——hypothèse ^ l'élément cédé (produit intermédiaire par exemple) comporte


plusieurs composantes (enregistrées en classe 6 en comptabilité générale, faisant l’objet de
calculs en C.A.E.).

Exemple : Énoncé :

L'usine X cède à l'usine Z des produits intermédiaires coûtant 8000 F et considérés comme
des matières premières par l'usine Z.

Écritures.

Solution ; _

Comptabilité générale Comptabilité analytique

X X
181 8 000 907 Produits réfléchis 8 000
187 8 000 945 • Stock prod. int. ■ 8 000

7. 7.
186 8 000 941 Stock mat. premières 8 000
181 8000 904 Achats réfléchis 8 000

(181 est soldé) (904 et 907 se compensent)


(186 et 187 se compensent)

87
! - Revoir les mécanismes de comptabilité générale.

! - Bien lire l'énoncé pour voir dans lequel des trois cas on se trouve.

!' - Vérifier que les comptes 99 sont soldés ou se compensent. (Voir applications.)

APPLICATIONS

rn Thème proposé :

Au sein de l'usine Alpha de l'entreprise Oméga, usine dans laquelle sont tenus des journaux
auxiliaires de comptabilité analytique, l'atelier 1 fournit à l'atelier 2 des produits inter¬
médiaires, coûtant 3 850 F, que cet atelier 2 considérera comme des produits semi-finis.

Écritures.

* Thème résolu :

__ Atelier 1 _
991 Liaisons internes. 3 850
945 * Stock prod. int. 3 850

_ Atelier 2 _
945 * Stock prod. semi-finis 3 850
991 Liaisons internes. 3 850

88
IID Thème proposé :

L'usine A cède à l'usine Z des produits semi-ouvrés, d'une valeur de 14 850 F, considérés
comme des matières premières par l'usine Z. ,

► Écritures en comptabilité générale et en comptabilité analytique, dans les


deux hypothèses suivantes :
— A et Z ne tiennent pas de comptabilité générale, mais uniquement une
comptabilité analytique;
— A et Z tiennent les deux comptabilités.

* Thème résolu :

I hypothèse

Comptabilité
Comptabilité analytique
générale

A
rien 997 Cessions fournies. 14 850
945 y Stock. 14 850
à Z
941 Stock mat. premières 14 850
enregistrer 996 Cessions reçues. 14 850

2® hypothèse

Comptabilité
Comptabilité analytique
générale

A A
181 14850 907 Produits réfléchis 14 850
187 14850 945 Z Stock produits. 14 850

7 7
186 14850 941 Stock mat. premières 14850
181 14850 904 Achats réfléchis. 14850

89
III. - La production immobilisée

le cœi/r,
Une entreprise fabrique une
immobilisation
pour
elle-même

Il est évident que cette opération


ne doit générer
ni bénéfice ni perte

Exemple : Énoncé :
Une entreprise construit pour elle-même un entrepôt dont le coût est de 250000 F.

Écritures.

Solution :

Comptabilité générale Comptabilité analytique

(' ) (!)
6... (charges) 250 000 93 • Coût des immob. produites 250 000
401 ou 512 250000 905 Charges réfléchies 250 000
(1) En plusieurs fois au fur et à (1) En fin de chaque période.
mesure de l'avancement des tra¬
vaux.
(2)
2... (immob.) 250 000
44562 46 500
722 250 000
44571 46 500
(2) A l'achèvement.

fin exfircire fin périnrie achèvement

120 250 000 98 • Résultat sur immob. produites 250 000


6... 250000 93 • Coût immob. produites 250000

722 250 000 907 Produits réfléchis 250 000


120 250 000 98 • Rés./immob. prod. 250 000

(ni bénéfice ni perte : (ni bénéfice ni^.perte : 98 • est soldé)


(6... et 722 se compensent)

90
ATTlNti^:7N !
- Revoir les mécanismes de comptabilité générale,
j; - Le résultat de l'opération doit être nul :
6... et 722 se compensent; 98 • est soldé.
- Les travaux peuvent s'étaler sur deux (ou même plusieurs) exercices (cf. Application).
- En comptabilité générale, ne pas oublier la T.V.A. sur livraisons à soi-niême (attention au
prorata).

APPUCATIÇN
Thème proposé :
Courant 19(n), une entreprise commence la construction d'un garage pour ses propres
besoins.
Fin 19(n), les travaux sont évalués à 150000 F.
Fin mai 19{n+1), les travaux sont terminés et leur coût total s'élève à 200000 F.

Écritures.

* Thème résolu :

Comptabilité générale Comptabilité analytique

en (n) _ en (n) _
6... 150000 93 • Coût immob. produites 150000
401 ou 512 150000 905 Charges réfléchies 150000

_ fin (n) _
2313 150000
722 150000

_ d° _ _ fin (n) _
120 150000 98 • Rés./immob. produites 150000
6... 150000 93* Coût immob. produites 150000

_ d° _ _ d° _
722 150000 907 Produits réfléchis 150 000
120 150000 98 • Rés. immob. produites 150000

janvier à mai (n + 1) janvier à mai (n+ 1)


6... 50000 93 • Coût immob. produites 50000
401ou512 50000 905 Charges réfléchies 50 000

fin mai (n+ 1 )


213 200000
44562 37 200
2313 150000
722 50000
44571 37 200

91
fin (n + 1 ) fin pfirinrifi ar;hJ>vpmfinî

120 50000 98 • Rés./immob. produites 50000


6... 50000 93 • Coût immob. produites 5 000

d“

722 50000 907 Produits réfléchis 50000


120 50000 98 • Rés./immob. produites 50000

92
ANALYSE DES CHARGES
ET
DES COÛTS

93
LA VARIABILITÉ DES CHARGES

Charges FIXES

indépendantes de l'activité de l'entreprise

Exemples : amortissements, loyers, assurances.,

Charges F

Activité

Mais, en réalité, ne restent fixes que pour une structure donnée de l'entreprise

elles varient par paliers : ‘


Charges F
1 1
1 1
t 1
1 1

1 1
1 1
1 1
Activité
et dénomination plus précise charges de structure.

Sont unitairement variables

Exemple : charges F = 90 000 F.


Si 1000 unités produites —► F. u. = 90
« économies
Si 2 000 unités produites —> F. u. = 45
d'échelle »
Si 3 000 unités produites —► F. u. = 30

94
Charges VARIABLES

dépendent de l'activité de l'entreprise

Exemples : achats, transports, commissions

En réalité, elles peuvent varier de multiples façons en fonction de l'activité :

- mais, par souci de simplification, on les considère le plus souvent comme


directement proportionnelles à l'activité;

- et on les appelle donc : charges opérationnelles.

Sont unitairement fixes

Exemple :
production en unités : 1 000 2 000 3 000
charges V : 15 000 30 000 45 000
charges V unitaires : 15 15 15

I i 1
Le coût de chaque unité produite comprend par exemple 15 F de (matières
+ m.o.d.).

L'activité dont il s'agit est mesurée :

- pour l'entreprise dans son ensemble : par le chiffre d'affaires ;

- au niveau d'un ateher par exemple, par le nombre d'unités produites, ou le nombre
d'h.m.o.d., etc.

95
Charges TOTALES

comportent donc une partie FIXE et une partie VARIABLE

de la forme : y = a x + b

C.A. ou...

Coefficient de proportionnalité

unitaires : Y^ = a +

partie V,
unitairement F

partie F,
unitairement V

Interprétation :
\
Y = a X + b ^ partie F.

T
partie V :
a = tant % du C.A. x
ou :
a = tant de francs par unité (x unités)

YU
±_
X
y'F. globales
V : F ;
nb d'unités
tant de francs
par unité

96
Charges SEMI-VARIABLES

appelées aussi charges mixtes

Ni fixes, ni variables, mais cependant liées à l'activité

Exemples: téléphone; rémunération des V.R.P.

comportent une partie V et une partie F


(donc de la forme y = ax + b)

partie V.
d'où le problème : les scinder en
partie F.

1" méthode
Ajustement graphique

Exemple : Énoncé : C.A. et charges de téléphone. mois par mois, pour l'année 19(n)

J F M A M J

C.A. : 150 000 160 000 155 000 140 000 170 000 120 000
Tél. : 1 810 1 890 1 900 1 700 1 990 1 530

J A S 0 N D

C.A. : 60 000 90 000 120 000 170 000 180 000 150 000
Tél. : 910 1 250 1 480 2 000 2 130 1 790

TOTAL
C.A. ; 1 665 000
Tél. : 20 380

Scinder les charges de téléphone en F. et V.

97
Solution :

Forme y = ax + b, avec b ~ 300 : lu sur le graphe.


(On voit ici l'inconvénient de la méthode : le montant de la partie F. est lu sur le graphe
et non calculé.)
Partie F. ; 300 x 12 (mois) = 3 600,
d'où partie V. : 20 380 - 3 600 = 16 780 ce qui représente :

100 , 1,007 aiTondi à 1 % du G.A.


1 bbo 000
Relation : y = 0,01 x + 300 (1 mois)
y = 0,01 X + 3 600 (année)

_ 2® méthode : _
Méthode des points extrêmes :
Exemple : Énoncé : mêmes données, même but.
Solution : _
• graphe : cf. ci-dessus —> forme ax + b ^ trouver a et b-,
• donc écrire (et résoudre) un système de deux équations en prenant les «points
extrêmes», c'est-à-dire le mois «le plus fort» et le mois «le plus faible» :
juillet : ( 910 = 60 000 a + b
novembre: ( 2 130 = 180 000 a + b
La résolution donne (multiplier (1) par 3) :
a = 0,01
b = 300

98
-3® méthode : _
méthode des moindres carrés :

I
cf. Application

- Bien voir, dans les énoncés, les trois catégories de charges :


F. : avec le cas échéant plusieurs paliers;
V. : le plus souvent proportionnelles au C. A. ou à la production ;
semi-V. : augmentent avec C.A. ou production, mais pas proportionnellement.
- Si l'énoncé ne précise rien, considérer les charges V. comme proportionnelles.
- Charges totales : forme y = ax + b.
- Charges semi-variables : également forme y = ax + b, mais à scinder en leur partie V. et leur
partie F. ; et pour cela :
• ne pas utiliser la première méthode, trop approximative (sauf si l'énoncé l'impose);
• utiliser la méthode des points extrêmes, ou celle des moindres carrés qui est la plus
précise.

AI>PI.ICATiON
Thème proposé :

On a relevé, dans l'entreprise UCKI, pour l'exercice 19(r7), les chiffres d'affaires mensuels et
les charges semi-variables correspondantes :

Charges
C.A.
semi-variables
Janvier. 152000 3 589
Février. 160000 3 752
Mars. 170000 3 953 .
Avril. 180000 4146
Mai. 175000 4048
Juin . 160000 3 754
Juillet. 154 720 3 643
Août. 170000 3 950
Septembre. 151160 3 573
Octobre. 143000 . 3410
Novembre. 160000 3751
Décembre. 185000 4 249

1 960880 45818

Décomposer la somme de 45818 F en charges fixes et en charges variables ;


utiliser les trois méthodes ci-dessus indiquées.
99
* Thème résolu :

• Graphe commun aux trois méthodes :

Le nuage de points montre que les charges semi-variables peuvent être considérées
comme étant de la forme : y = ax + b.

• Ajustement graphique ;

On lit sur le graphe : b ~ 550


la partie F. est donc^^ 550 x 12 (mois) = 6 600
et la partie V. : 45 818 - 6 600 = 39218
oq 01 Q 45818
1 960880 " 2,000020 soit = 2 % du C.A.
d'où la relation des charges semi-V : y = 0,02 x + 550 : mois
y = 0,02 X + 6 600 : année).

• Points extrêmes :
octobre : | 3410 = 143 000 a + b
décembre : ( 4249 = 185000 a + b
d'où : a ~ 0,02 et b ~ 550
la partie V. est donc égale à 2 % du C.A. et la partie F. à 550 par mois soit 6 600 pour
l'exercice.

• Moindres carrés :

- Rappels :

I X, Y,
X, = Xf - X
a = '- avec
. Y, = K, - /
Z
i = 1

b = y - ax

100
- Calculs :

— 1 Qfin ftftn
X = = 163 406,666 arrondi à 163407

y = — = 3818,16666 arrondi à 3818

X, Y, X,Y, x^

- 11407 - 229 + 2612203 130119649


- 3 407 - 66 + 224862 11607649
+ 6 593 + 135 + 890055 43 467 649
+ 16 593 + 328 + 5 442 504 275 327 649
+ 11 593 + 230 + 2 666 390 134397 649
- 3407 - 64 + 218048 11 607 649
- 8 687 - 175 + 1 520 225 75 463 969
+ 6 593 + 132 + 870276 43 467 649
- 12247 - 245 + 3000515 149 989 009
- 20407 - 408 + 8 326 056 416 445 649
- 3 407 - 67 + 228 269 11 607 649
+ 21593 + 431 + 9306 583 - 466 257 649
35 305 986 1 769 759468

^ = 1 769759468 = 0-019949595... arrondi à 0,02

b = 3818 - (0,02 X 163407) = 549,86... arrondi à 550


(d'où les mêmes résultats que précédemment).

101
LE COÛT VARIABLE
LE SEUIL DE RENTABILITÉ
LE COMPTE DE RÉSULTAT DIFFÉRENTIEL

COÛT VARIABLE
= total des charges variables,
directes et indirectes,
donc coût partiel qui exclut les charges fixes

D'après/le Plan Comptable, la différence entre un chiffre d'affaires et un coût partiel


s'appelle marge :

C.A.
- coût variable * COUL pcU LXCl

= MARGE / COÛT VARIABLE

et la différence entre un chiffre d'affaires et un coût complet s'appelle résultat :

C.A.
coût variable^

- M./C.y. J^charges totales- - -► coût complet


charges fixes..^-'^
(ou : réel)
= RÉSULTAT

Ce dernier tableau s'appelle «compte de résultat différentiel» (compte ou tableau); il faut


savoir l'utiliser « dans tous les sens », c'est-à-dire savoir retrouver un élément connaissant les
quatre autres.
- Si plusieurs produits -
Produit 1 Produit 2 Produit 3
C.A. C.A. C.A.
- coût V. - coût V. - coût V.
= M./C.V. = M./C.V. = M./C.V.

'■ M./C.V. globale


charges fixes
= RÉSULTAT «T

102
SEUIL DE RENTABILITÉ
ou
CHIFFRE D'AFFAIRES CRITIQUE :
chiffre d'affaires pour lequel ni bénéfice ni perte
(pour lequel résultat = 0)

Les schémas précédents montrent que résultat = 0 si :


M./C.V. = charges F.
donc calculer la M./C.V. en % du chiffre d'affaires et écrire :
X % S.R. = charges F.

S R = charges F.
taux de M./C.V.

Exemple : Énoncé : C.A. = 400000


Ch. V. = 60 % C.A.
Ch. F. = 100000

Solution :

40 % S.R. = 100 000 (si coût V. : 60 %


d'où S.R. = 250000 -> M./C.V. : 40 %)

S.R. = ^ = 250 000


0,40

Vérifications :

Si C.A. = 250 000 : ch. V. = 60 % de 250 000 = 150 000


(= S.R.) charges F.= 100 000
charges totales= 250000 = C.A. :
ni bénéfice ni perte

* Si C.A. = 200 000 : ch. V. = 60 de 200 000 = 120 000


( < S.R.) charges F.= 100 000
charges totales= 220 000 > C.A.
perte (20 000)
• Si C.A. = 300 000 : ch. V. = 60 i de 300 000 = 180 000
( > S.R.) charges F.= 100 000
charges totales= 280 000 < C.A.
bénéfice (20 000)

103
104
POINT MORT :
date à laquelle le S.R. est atteint

sur le graphe :
possibilité axe du temps
parallèle à l'axe du C.A.

Exemple 1 : Énoncé : mêmes données —» point mort ?

^ Solution
250 000
P„ = 12 mois = 7,5 mois 15 août
400 000

Exemple 2 : Énoncé :
Dans l'entreprise VIVAX, les C.A. mensuels sont les suivants pour l'exercice
I9(n) :

Janvier : 140000 Juillet : 56000


Février : 84 000 Août 28000
Mars : 168000 Septembre : 224 000
Avril : 224 000 Octobre : 140000
Mai : 112000 Novembre : 196000
Juin : 56000 Décembre : 280000

Le taux de M./C. V. est égal à 20 % du C.A. Les charges fixes de l'exercice 19(n)
s'élèvent à 260000.

Déterminer la dater du point mort.

Fnlutinn .*

Le point mort est atteint lorsque ; M./C.V. = 260 000

Fin de mois : J F M A M J
C.A. cumulé : 140 224 392 616 728 784
M./C.V. cumulé : 28 44,8 78,4 123,2 145,6 156,8

J A S 0 N D
840 868 1092 1232 1428 ]1708
168 173,6 218,4 246,4 285,6 341,6

la M./C.V.
passe à 260000
en novembre

105
Interpolation : ^

30 285°6-^246^ = ^0 ^ novembre.

On peut raisonner sm le S.R. :


0,20 S.R. = 260 000-► S.R. = 1 300 000
S.R. atteint en novembre.
1 300 - 1232
30 jours 10 jours.
1428 - 1 232

SEUILS DE RENTABILITÉ MULTIPLES

S'il existe plusieurs paliers de charges F. (et l'on supposera dans l'exemple qui suit, par
simplification, un taux constant de M./C.V.), il peut y avoir alternance de zones de
perte et de bénéfice (et autant de S.R. que de paliers de charges F.).

Exerjiple : Énoncé

Dans une entreprise où le taux de M./C.V. est égal à 25 % du C.A., on distingue


3 structures auxquelles correspondent 3 niveaux de charges F. ;
C.A. < 1000000 F Ch. Fixes = 200000 F
1000000 F < C.A. < 3000000 F Ch. Fixes = 400000 F
'3000000 F < C.A. < 6000000 F Ch. Fixes = 1000000 F

1 .
Calculer les S.R. correspondant aux 3 structures.
2. Calculer le résultat : pour C.A.= 1000 000 F.

pour C.A. = 3000000 F.


pour C.A. = 6000000 F.
3. Graphique.

Solution : ___
1. Seuils de rentabilité :

S.R. = = 4 X Charges F.
0,25
S.R. 1 = 4 X 200 000 = 800000.
S.R. 2 = 4 X 400 000 = 1600000.
S.R. 3 = 4 X 1000 000 = 4000000.
Le S.R. suit donc - et c'est général - la même variation que les charges fixes :
Structure 1 : Fixes = 200 000 —*■ S.R. = 800000
Structure 2 : Fixes = 400000 (x par 2) —> S.R. = 1600 000 (x par 2)
Structure 3 : Fixes = 1000 000 (X par 5) S.R. = 4000 000 (x par 5).
2. Résultats : v

• C.A. = 1000000 : structure 2 avec S.R. = 1600 000 et Fixes = 400 000
-* perte car C.A. < S.R. : ''
Résultat = (25 % de 1000 000) - 400000 = - 150000.

106
C.A. = 3 000 000 : structure 3 avec S.R. = 4 000 000 et Fixes = 1 000 000
perte car C.A. < S.R. :
Résultat = (25 % de 3 000 000) - 1 000 000 = - 250 000,
C.A. = 6 000 000 : structure 3
—>■ bénéfice car C.A. > S.R.:'
Résultat = (25 % de 6 000 000) - 1000 000 = + 500 000.

3. Graphique :

M./C.V. et

000

1 3 6 C.A.
0,8 1.6 4 (on millions)
S.R.1 S. R.2 S.R.3

On a une alternance de zones de perle I \ \ \] et de bénéfice [.'j

107
ATTlNti^N !
- Savoir manipuler «en remontant» le tableau différentiel (C.A. à retrouver par exemple).
- Arrondis : un S.R. ne se calcule pas au centime près, un point mort à un jour près; faire
preuve d’esprit critique (et le cas échéant suivre l’énoncé).
- % de coût V. et de M./C.'V. ; ne pas les inverser, ils sont complémentaires (si coût V. : 30 %
-* M./C.V. : 70 %).
- Seuils multiples : très fréquents, avec graphe unique (voir exemple ci-dessus).
- Date du point mort ; à calculer souvent par interpolation (cf. exemple ci-dessus): tenir
compte des congés.
- Le taux de M./C.V. n'est pas forcément constant.
- Graphiques : coimaître, non seulement les trois classiques, mais aussi celui de l'Applica¬
tion III.
- Attention aux charges fixes incluses dans les stocks (cf. Application I).
- Noter que l’expression américaine «direct costing» signifie coût variable (et non direct).
- Dans le compte de résultat diffiâvntiel ;
- on ajoute la A stock de matières et marchandises;
- on soustrait la A stock de produits (la production stockée);
- et on fait attention aux signes, car la A, avant d'être ajoutée ou soustraite, est
elle-même > 0 ou <0 (cf. Application II).
- « Direct costing » signifie coût variable (et non coût direct).

APPLICATIONS
m Thème proposé

L’activité d’une entreprise individuelle qui fabrique un produit unique a été la suivante au
cours de l’exercice 19(n) :
- achats de matières premières : 12000 kg à 30 F le kg;
- ventes de produits finis ; 900 unités à 4 2(X) F l'une ;
- frais de fabrication ; vanables ; 480 000 F ;
fixes ; 1200000 F;
- production : 800 unités.
- frais de vente : 10 % du chiffre d’affaires;
- frais administratifs considérés comme fixes ; 1 080 000 F ;
- stocks au 1 ” janvier :
• matières premières : 6 000 kg à 30 F ;
• produits finis : 200 unités à 2 400 F l’une, dont 50 % de coût variable et 50 % de
coût fixe,
- stocks au 31 décembre ;
• matières ; 2000 kg;
• produits : 100 unités.

Calculer le résultat :

— par la méthode du coût complet;


— par la méthode du coût variable.

108
* Thème résolu :

• Méthode du coût complet :


matières consommées (S.l. + achats - ST.) : 16 000 kg à 30 F 480000
frais de production (V. + F.) : 480000 + 1 200000 1 680000
coût production des 800 unités 2160000
(200 X 2 400) + 2 160000
CUMP = = 2 640
200 + 800
Coût production des ventes : 900 x 2 640 = 2 376000
Coût distribution : 10 % de 3 780000 = 378 000
Coût administratif : =1080000
C. de R. = 3 834000
P. de V. = 3 780000
Résultat = — 54000

• Méthode du coût variable :


C.A. : 900 X 4 200 = 3 780000
matières consommées 480000
frais V. de production : 480 000
coût V. de production : 960000
+ S.l. produits finis au coût V. : 200 x 1 200 : 240000
- S.F. produits finis au coût V. : 100 x 1 200 : - 120000*^*
coût V. de production des produits vendus : 1080000
frais V. de distribution : 378 000
coût variable = 1458000
M./C.V. = 2 322 000

frais F. de production :
• relatifs aux 800 u fabriquées : 1 200000
• inclus dans les 200 u du S.l. : 240000 (200 x 1 200)
1 440000
• donc concernant les 900 u vendues :

1 4400001 296 000

frais administratifs : 1 080000


2 376000
Résultat = — 54000

(1) Coût V. des 800 u produites :


matières : 480000
frais V. production ; 480 000
960000 soit 1 200 par unité (d° S.I.).

109
[ÿ] Thème proposé :

On possède les renseignements suivants (en 1 000 F) concernant l'entreprise CAUTERETS


pour l'année 19(n) :
Achats de matières premières : 22 518
A stock de matières premières ; + 868
C.A. : 55431
Production stockée : partie V. - 445
partie F. - 295
Charges de production : partie V. 14517
partie F. 10143
Charges de distribution ; partie V. 799
partie F. 533
Autres charges ; partie V. 260
partie F. 3 053

Présenter le compte de résultat différentiel.


Établir, pour contrôle, le compte Résultat.

* Thème résolu ;

C.A. 55431
Achats matières. 22 518
{') + A stock matières... + 868
Coût matières consommées. 23 386
Charges V. de production. 14517
Coût V. de production. 37 903
(^) - coût V. prduction stockée. + 445
Coût production V. produits vendus. 38 348
Autres charges V. : 799 + 260. 1 059
Coût variable. 39407
M./C.V. 16 024
Charges F. de production. 10143
(^) - coût F. production stockée. + 295
Autres charges F. : 533 + 3 053. 3 586
Coût fixe. 14024
RÉSULTAT. 2000

(1) Signe + car consommations = S.l. + entrées - S.F.


= entrées + (S.l. - S.F.)
(ici, A stock = S.l. - S.F.) = entrées + A stock.
(2) signe - car consommation = S.,1. + entrées - S.F.
= entrées + (S.l. - S.F.)
(ici, A stock = S.F. - S.l.) = entrées - A stock.

N.B. : Si l'énoncé ne permet pas de connaître la partie V. et la partie F. de la production stockée, la


considérer comme totalement V.

110
RÉSULTAT

Achats matières 22518 Ventes 55 431


A stock matières + 868 Production stockée - 740
Charges production 24 660
Charges distribution 1 332
Autres charges 3313
Résultat 2000
54 691 54 691

I Thème proposé :

Une entreprise fabrique et vend deux produits A et B.


Les prévisions suivantes sont faites pour 19(n + 1) :

A B

Quantités produites et vendues a b

Prix de vente unitaires 12F 20 F

Charges variables unitaires 5 F 18 F

Charges fixes 70000 F

1. Exprimer et représenter graphiquement les ensembles de combinaisons


permettant de réaliser :
• un C.A. de 600000 F;
• un bénéfice de 210 000 F;
• leS.R.
2. Les quantités réelles vendues en 19(n + 1) ont été :
16000 A et 32 000 B.
Porter sur le graphique le point P représentatif de ces ventes, et donner sa
signification.
3. Les ventes de 19(n) s'étalent élevées à :
37931 A et 7242 B.
Interpréter cette donnée.

* Thème résolu :

(le graphique est donné page 113)

1. • C.A. ; 12 a + 20 b = 600000
droite (1 ) : f si a = 0, | si b = 0,
\ b = 30000 a = 50000
• Résultat : M./C. V. deA = 12-5 = 7
M./C.V. deB = 20-18 = 2
7a + 2b-70000 = 210000
7 a + 2 b = 280000

111
droite (2) ; si a = 0, I si b = 0,'
b =140000 I a = 40000
• S.R. ; 7 a + 2 b = 70000
droite (3) : f si a = 0, f si b = 0,
1 b = 35 000 I a =10000

2. • P est au-dessus de (1 ) -» C.y4. prévu dépassé.


vérification : (12 x 16000) + (20 x 32000) = 832000 > 600000.
• P est au-dessus de (3) S.R. prévu atteint.
vérification : (7 x 16000) + (2 x 32000) = 176000 > 70000.
• P est au-dessous de (2) résultat prévu non atteint.
vérification : 176000-70000= 106000 < 210000.

3. Les ventes de 19(n) donnent sur le graphique le point P' qui se situe à l'intersection de (1 ) et
(2) : on avait donc en 19(n) atteint un C.A. de 600000 et un bénéfice de 210000.
Vérification : (12 x 37 931) + (20 x 7 242) = 600012.
(7 X 37 931) + (2 X 7242) - 70000 = 210001.

S.

112
113
[jÿl Thème proposé :

0 En 19(n), l’entreprise AOUMÈDE a, entre autres activités, fabriqué et vendu 400 unités
d'un produit fini obtenu à partir d'une matière M.
Les données qui suivent concernent exclusivement ce produit :
• charges fixes de l'exercice 19(n) : 15000 F.
• charges variables de production :114F par unité.
• achats de M : 10 640 F ; stock début : 2 560 F ; stock fin : 1 800 F.
• prix de vente unitaire : 190 F.

Déterminer le résultat et le S. R. de l'exercice (n).

0 On prévoit qu'en 19{n + 1) le taux de coût variable diminuera de 2 %, mais que les
charges fixes augmenteront de 2 280 F.

► Calculer le S. R. prévisionnel.
Déterminer le C.A. à réaliser pour obtenir en 19(n + 1) :
— un résultat identique à celui de 19(n);
— un résultat égal à 5 670 F.

Les modification ci-dessus étant maintenues, on pourrait en 19(n + 1 ) vendre 500 unités
à 175 F l'une à la condition que les charges fixes augmentent de 50 % de leur nouveau
montant.

Calculer dans cette hypothèse le S. R. et le résultat prévisionnels.

0 On reprend les propositions des questions 1 et 2 et on se demande s’il existe un C.A. tel
que le bénéfice,soit le même en 19(n + 1) dans les deux cas suivants :
- aucune modification n'est apportée à la structure du résultat ;
- les prévisions sont réalisées.

► Déterminer ce C.A.

* Thème résolu :

I1I Ventes : 400 x 190 = 76000 Achats M : 10 640


coût V. = 57 000 (75%) + (S.I. -S.F.) : + 760
M./C.V. : 19000 (25 %) (2 560 - 1 800)
M. consommée : 11400
Charges fixes : 15000 Charges V. prod. : 45 600
Résultat : 4000 (400 X 114)
Coût y. : 57000

15000
S.R. 60000 (316 unités) (résultat = 0,25 C.A. - 15000)
0,25
17 280
S.R. = 64000 (337 unités) (résultat = 0,27 C.A. 17280)
0,27

(le taux de coût variable passe à 73 %, donc celui de la M./C.V. à 27 %).


C.A. pour bénéfice inchangé :
M./C.V. = résultat + charges fixes
= 4000 + 17280 = 21 280 = 27 % C.A.
d'où C.A. ~ 78 815 75 unités)
C.A. pour bénéfice = 5 670 :

M./C.V. = 5 670 + 17 280 = 22 950 = 27 % C.A.


d'où C.A. = 85 000 (448 unités)

Vérifications :
C.A. = 78815 C.A. = 85000
27% de 78 815= 21 280,05 27% de 85 000= 22 950
charges fixes = 17 280 charges fixes = 17 280
Résulta t = 4 000,05 Résultat = 5670

a ec 17 280x 1,5 25920


0,27 0,27
vxi
S.R. =-^ =-= 96 000 (549 unités)

-> ventes prévues : 500 unités, donc perte car S.R. non atteint.
C.A. : 500x 175= 87 500
M./C.V. =27% de 87 500= 23 625
charges fixes = 25 920
Résultat = - 2295

|~4~| Sans modification : résulat = 0,25 C.A. - 15000 (question 1).


Avec modification : résultat = 0,27 C.A. - 17 280 (question 2).
pour un bénéfice identique ;
0,25 C.A. - 15000 = 0,27 C.A. - 17 280
C.A. = 114000

Vérification :
M./C.V. = 25% de 114000= 28 500 M./C.V. = 27% de 114000 = 30 780
charges fixes = 15 000 charges fixes = 17 280
Résultat = 13 500 Résultat = 13500

115
1 I LE COÛT SPÉCIFIQUE
LES MARGES ET APPORTS
PAR PRODUITS

Le
CHARGES FIXES

- Certaines, dites spécifiques, peuvent être rattachées à chaque produit.


- Les autres, dites communes (ou générales) ne peuvent être réparties.

Produit 1 Produit 2 Produit 3

C.A. C.A. C.A.


\ - coût V. - coût V. - coût V.

COÛT SP. ^ = M./C.V. = M./C.V. = M./C.V.

\ - F. sp. - F. sp. - F. sp. (sp. = spécifiques)


= M./C. sp. = M./C. sp. = M./C. sp. (marge/coût spécifique)

M./C. sp. globale


- F. communes
= RÉSULTAT

Remarque. - Charges et coûts :

Coût complet

Directes Indirectes

V.

F.

Coût variable Coût spécifique


Directes Indirectes Directes Indirectes

V. V.

F. F. '' --

116
MARGES ET APPORTS PAR PRODUITS

exemple : Une entreprise industrielle fabrique trois produits : U, V, W; pour


l'année 19(n), les résultats de son exploitation peuvent être ainsi résumés :

U V W TOTAL
Ventes 1 680 000 1 100 000 560000 3 340 000

Charges variables 1 368 000 924 000 462 000 2 754000


Charges fixes 147 000 147 000 147 000 441 000
1 515 000 1 071 000 609 000 3195000

Résultats 165 000 29 000 - 49 000 145 000

Le produit W est déficitaire, et il semblerait opportun d'abandonner sa fabrication;


mais il faut avant de prendre une telle décision :
- calculer quel serait le résultat en cas d'abandon de W, étant donné que la masse des
charges fixes n'en serait pas réduite :
Ventes U + V = 2 780 000 ou bien : bénéfice U + V = 194 000
Charges variables U + V = 2 292 000 charges fixes W = 147 000
488 000 Résultat = 47 000
Charges fixes = 441 000
Résultat = 47 000 : en diminution de 98 000,

soit de la marge sur coût variable apportée par W :


560 000 - 462 000 = 98 000
- réexaminer la répartition des charges fixes entre les trois produits : il n'est pas
logique de les réfjartir en trois parties égales ; et il serait bien plus valable de ne
pas les scinder en trois fractions et d'écrire :
marge sur coût variable U + V + W - charges fixes = résultat
312 000 + 176 000 + 98 000 - 441000 = 145 000

2 exemple : Une entreprise fabrique trois produits : PI, P2, P3; pour l'année
®

19(n), les résultats de son exploitation peuvent être ainsi résumés :


PI P2 P3 TOTAL
Ventes 910000 1 932 000 2 380000 5 222 000
Charges variables 700 000 1 680 000 2100000 4480 000
M./C.V. 210000 252 000 280 000 742 000
Charges fixes spécifiques"’ 28 000 37 800 57 400 123 200
Marges sur coûts spécifiques 182 000 214 200 222 600 . 618 800
Charges fixes communes 532 000
Résultat 86 800

(1) Propres à chaque produit (exemple : amortissements d'une machine servant à un seul produit).

117
Afin de déterminer un résultat par produit, il ^est décidé de répartir ainsi les
charges fixes communes :
PI : 84 000; P2 : 196 000; P3 : 252 000
On obtient alors :
PI P2 P3 TOTAL

Marges sur coûts spécifiques 182 000 214 200 ■ 222 600 618 800
Charges fixes communes 84 000 196 000 252 000 532 000
Résultats 9800 18 200 - 29400 86800
Cette répartition arbitraire fait apparaître une perte pour P3, ce qui est totalement
artificiel ; il convient :
- de ne pas répartir entre les trois produits les charges fixes communes;
- de ne pas abandonner la fabrication de P3 ; si tel était le cas, le résultat serait :
marge sur coûts spécifiques PI + P2 = 396 200
charges fixes communes = 532 000
- 135800
On passerait donc d'un bénéfice de 86 800 à une perte de 135 800, soit une diminu¬
tion de 222 600 : on perdrait la mar^e sur coûts spécifiques apportée par P3.

ATTti\lTii^?N !
< - Bien distinguer les charges spécifiques (propres à chaque produit) et les charges communes
) (voir ex. 2).
> - Les charges spécifiques comportent généralement une partie V. (—> M./C.V. par produit) et
/ une partie F. (—> M./C. sp. par produit) (voir ex. 2).
- Les charges communes sont fixes (voir schéma page 116); il faut noter ici que dans la
méthode du coût direct du Plan Comptable, les charges communes comportent une partie
jl variable.
- Ne pas répartir les charges communes entre les divers produits, puisque par définition
li elles sont... communes à tous les produits (voir les deux exemples).
;■ - On peut dire que le coût spécifique d'un produit disparaît si ce produit est abandonné.

APPLICATIONS
Thème proposé :

Une entreprise fabrique et vend environ 2000000 unités par an du produit unique qui est
l'objet de son activité. Pour faire face à une demande croissante, il est envisagé d'acquérir
un nouveau matériel qui permettrait de produire 2 500000 unités par an. Le choix se fera
entre 3 modèles : M 1, M 2 et M 3. Les prévisions suivantes ont été établies sur les bases
de la production et la vente de 2 500000 unités :

^avec M 1 avec M 2 avec M 3

Charges fixes 812000 2000p00 3 960000


Bénéfice 638000 1 125 000 1 540000

118
Calculer le résultat dégagé par chaque modèle pour 2000000 unités, les
charges fixes étant les mêmes que celles concernant les prévisions ci-
dessus.
Calculer le S. R. en quantité de chaque modèle.
Déterminer à partir de quel volume de production un modèle doit être préféré
à un autre. Graphique.

* Thème résolu ;

M 1 M 2 M 3

pour bénéfice 638000 1125000 1 540000


2 500000 + charges fixes 812000 2 000000 3 960000
unités
_ = M./C.V. : 1450000 3 125000 5500000
M./C.V. unitaire : 0,58 1,25 2,20

pour M./C.V. : 1 160000 2 500000 4400000


2000000 - charges fixes : 812000 2 000000 3 960000
unités
_ = bénéfice : 348000 500000 440000

812000 2000000 3960000


S.R. en quantité :
0,58 1,25 2,20
= 1400000 = 1600000 = 1800000

• Pour 2 500 000 u : bénéfice M 3 > bénéfice M 2 > bénéfice M 1 ; mais pour
2000000 U ; bénéfice M 2 > bénéfice M 3 > bénéfice M 1 ; ce n'est pas toujours le
même modèle qui est le plus rentable, cela dépend du nombre d'unités; on peut donc
écrire, n étant ce nombre :
avec M 1 : bénéfice = 0,58 n - 812000
avec M 2 : bénéfice = 1,25 n - 2000000
avec M 3 : bénéfice = 2,20 n - 3 960000
• Ml sera préféré à M 2 si : 0,58 n — 812000 > 1,25 n — 2000000, ce qui donne :
n < 1 770000 (nombre arrondi) (avec S.R. = 1400000).
• M 2 sera préféré à M 3 si : 1,25 n — 2 000000 > 2,20 n — 3 960000, ce qui donne :
n < 2 060000 (arrondi).
t

• En résumé :
n < 1 400000 : pas de modèle rentable.
1400000 < n < 1 770000: M 1.
1 770000 < n < 2060000: M 2.
n > 2060000 : M 3.
• Graphique : on trace les droites des résultats; par exemple pour M 1 :
y, = 0,58 n - 812 000 si n = 0 ^ y = -812000 (charges fixes)
si y = 0 -> n = 1 400000 : S.R. déjà connu
(y = 0 : ni bénéfice ni perte).

119
Bénéfice
(en 1 000 f)

M 2 est plus rentable que M 1 à partir de 1 770000 unités.


M 3 est plus rentable que M 2 à partir de 2060000 unités.

01] Thème propo^j

Une entreprise industrielle a consommé 4000000 F de matières et supporté 600000 F de


charges variables et 400000 F de charges fixes pour fabriquer simultanément, dans une
1 ™ phase de production ;
- 1 400 tonnes d'un produit P 1 pouvant être vendu, en vrac, 2 000 F la tonne ;
- 100000 litres d'un produit P 2;
- 1 200 tonnes d'un produit P 3.

La deuxième phase de traitement est la suivante :


• P 1 subit éventuellement un affinage coûtant 950000 F, avec perte de poids de 5 %, à
l'issue duquel il est conditionné en sacs de 5 kg vendus 12 F l'un.
• P 2 subit :
- obligatoirement, un affinage coûtant 3,40 F par litre, à l'issue duquel il est condi¬
tionné en fûts de 50 litres vendus 600 F l'un ; coût du conditionnement : 30 F pai
fût.
- éventuellement, un deuxième affinage coûtant 44 F par bidon, avec perte de 10 % er
quantité, à l'issue duquel il est conditionné en bidons de 10 litres vendus 190 F l'un
• P 3 subit éventuellement un affinage qui peut-être :
- soit le conditionnement en sacs de 100 kg vendus 320 F l'un, le coût étant de 70 F
par sac ; '
- soit le conditionnement en paquets de 1 kg vendus 2,70 F l'un, avec perte de poids
de 10 %, et un coût de 77 F par tonne obtenue^

Dire sous quelle forme l'entreprise a intérêt à vendre P 1, P 2 et P 3.

120
* Thème résolu :

On ne tiendra pas compte de 5000000 F de charges communes (on n'en connaît d'ailleurs
pas la répartition), et on raisonnera en termes, de «marge spécifique»^'\ définie comme
étant égale à la différence entre un C.A. et les charges (fixes comme variables) qui lui sont
particulièrement rattachées.

P 1 • en vrac : pas de charges particulières, donc :


C.A. = 1400 X 2000 F = 2800000 F;
marge = 2800000 - néant = 2800000.
• en sacs : 1 400 tonnes x 0,95 = 1 330 t soit 1 330000 kg;

= 266000 sacs C.A. = 266000 x 12 F = 3 192000 F;

marge = 3 192 000 - charges spécifiques


= 3 192000 - 950000 = 2 242000.

* Opter pour la vente en vrac.

P 2 , en fûts : ' = 2000 fûts C.A. = 2000 x 600 F = 1200000 F;


50 I
charges spécifiques 1®' affinage et conditionnement :
(3,40 F X 100000) + (30 F X 2000) = 340000 + 60000 = 400000;
marge = 1 200000 - 400000 = 800000.
• en bidons : 100000 I x 0,90 = 90000 I soit 9000 bidons
C.A. 9000 X 190 F = 1710000 F;
charges spécifiques 1®' affinage**’ et conditionnement ;
(3,40 F X 100000) + (44 F X 9000) = 340000 + 396 000 = 736000;
marge = 1 710000 - 736000 = 974000.

* Opter pour la vente en bidons.

(*) il est systématique, même si le conditionnement est en bidons.

P 3 • en sacs :

1 200000 kg ^ ^2 000 sacs ^ C.A. = 12000 x 320 F = 3840000 F;


100 kg
charges spécifiques ; conditionnement, soit : 12000 x 70 F = 840000 F;
marge : 3 840000 - 840000 = 3000000.
• en paquets : 1 200000 kg x 0,90 = 1 080000 kg soit 1 080000 paquets.
^ C.A. = 1080000 X 2,70 F = 2916000 F;
charges spécifiques : conditionnement, soit : 1080 x 77 F = 83 160;
marge : 2916000 - 83 160 = 2832840.

* Opter pour la vente en sacs.

(1) Il ne s'agit évidemment pas de la M./C.V.sp. classique; on veut comparer des c//fférences entre des
C.A. et certaines charges qui sont propres à chaque type de ventes (les autres charges restant
inchangées).

121
L'IMPUTATION RATIONNELLE DES
CHARGES FIXES

Le cœi/r,

«L'imputation des charges aux coûts des produits est dite rationnelle lorsque la part
des charges FIXES est calculée par rapport à un niveau d'activité préalablement
défini comme normal» (Plan Comptable).

En effet, les coûts absorbent toutes les charges de l'entreprise quel que soit le niveau
d'activité : les coûts unitaires diminuent donc (économies d'échelle) lorsque ce niveau
augmente ; exemple :

A.N.
Activité (en unités) 800 900 1100
V 1000
Charges variables 56000 63000 70000 77000
Charges fixes 15400 15400 15400 15400
Charges totales 71400 78400 85400 92400
Charges unitaires 89,25 87,11 85,40 84
i y 70 70 70 70
dont < ^
( r 19,25 17,11 15,40 14

Afin de :
- conserver aux coûts unitaires une valeur constante;
- donc les rendre comparables d'une période à l'autre par l'élimination des
variations d'activité;
- et de déceler les variations de coûts dues aux charges V.,
on peut procéder à l'I.R. des charges fixes :

L'imputation rationnelle (I.R.) des charges fixes consiste à


inclure dans les coûts le montant des charges fîxes, multi¬
plié par le rapport :
A.R. activité réelle
A.N. ' activité normale
Ce rapport est appelé : rapport, ou taux, ou coefficient,
d'I.R., ou d'activité.

(l'I.R. concerne TOUTES les charges F., indirectes comme directes).

122
Le Uibleau ci-dessus devient avec I.R. :

800 900 1100


1000
(80 %) , (90 %) (110%)

Charges variables 56000 63000 70000 77000


Charges fixes
imputées 12320 13860 15400 16940

Charges totales 68320 76860 85400 93940


Charges unifâires 85,40 85,40 85,40 85,40
V 70 70 70 70
dont
F 15,40 15,40 15,40 15,40

Différence d'I.R.'" + 3080 -1- 1540 - 1540


ou :
Différence sur Coût du «chômage» Boni de
niveau d’activité (ou de la sous-activité) suractivité

(1) P2ir convention ;


/ d'I.R. = F. réelles - F. imputées; les signes + et - sont donc significatifs.
Par définition :
# d'I.R. portée à un compte de différence de traitement comptable :
976 : différences sur niveau d’activité (cf. chapitre 7, (D).
Tableau de répartition des charges indirectes

• Colonnes à dédoubler en F. et V.
• F. imputées : s'ajoutent aux V.
• F. non imputées ou imputées en plus = différence d'I.R.
• Si coefficient d'I.R. pour les centres auxiliaires, procéder à l'I.R. de tous les centres
avant d'effectuer la répartition secondaire ; exemple :

Centre Centre
Centre Centre Centre
Total auxiliaire {Approvi¬
{Atelier P> {Atelier ü> {Distribution»
{Administration sionnement»
d'exploitation i

FF FV FF FV FF FV FF FV FF FV

412300 10000 32000 16000 42600 37000 80700 52000 78800 36000 27200
Coefficient
d'imputation
rationnelle 0,8 0,9 0,9 0,8 0,8

Il est précisé que le centre * Administration d'exploitation» se répartit de la


manière suivante :
10 % au centre < Approvisionnement »,
40 % à l'atelier P,
40 % à l'atelier Q,
10 % au centre «Distribution».
\
Présenter le tableau de répartition des charges indirectes avec imputation
rationnelle.

Adm. Approv. P û Dist. Différence


sur niveau
F V F V F V F V F V d'activité

412300 10000 {ÜOOOp 16000 42600 37000 80700 52000 78800 36000 27200
Taux d'I.R. 0,8 0,9 0,9 0,8 0,8
F. imputées 8000 14400 33300 41600 28800
Différence d'I.R. 2000 1600 3700 10400 7200 24900

Totaux primaires 40000 57000 114000 120400 56000 24900


Administration - 40000 4000 16000 16000 4000

412300 0 61000 130000 136400 60000 24900

Si la répartition secondaire était effectuée avant que l'I.R. soit pratiquée dans les centres
principaux, la somme de 8 000 - qui a déjà subi l'I.R. - supporterait une deuxième fois
l'I.R. : à 90 % dans approvisionnement, etc...

124
ACTIVITÉ NORMALE
Difficile à déterminer.
De manière approchée ;
A.N. = capacité théoric^ue de production
diminuée de 10 à 20 %
pour
réparation machines
absences du personnel
etc.

A.N. : prévue
A.R. : constatée en fin de période

ÉCRITURES

• En reprenant l'exemple ci-dessus, on a :

925 Centre approvisionnement 61000 j1


9271 Centre production P 130000 (' montant
9272 Centre production Q 136 400 j imputé
928 Centre distribution 60 000 )\
976 # sur niveau activité 24900 d'I.R.
905 Charges réfléchies 412 300 montant réel

S'il y avait eu sur-activité :

925
1
I f montant
1
1 l imputé
928
976 # d'I.R.
905 montant réel

• S'il s'agit de F. directes ayant supporté l'I.R., la différence est enregistrée au niveau du
calcul du coût de production :

93 •• Coût production...
976 sur niveau d'activité
905 Charges réfléchies
94 •• Stock de...
(1) Ou crédité si sur-activité.

Nota. - 976 fait partie des comptes de différences de traitement comptable (cf. chapitre
7), et est donc viré à 98 en fin de période (après regroupement le cas échéant
dans 97).

125
atTlNti^N
- Charges indirectes ; si l'I.R. concerne les centres auxiliaires, procéder à cette I.R. avant
d’effectuer la répartition secondaire (voir ex. ci-dessus).
- La # d'I.R. est toujours faite dans le sens :
F. réelles - F. imputées 1 (voir ex. et
(les signes + et - sont donc significatifs); J applications)
- Bien connaître le graphe classique :
coût d'I.R. : y = ax
coût complet : y = ax + b (voir ex. ci-dessus et application I).
- Concordance des résultats : ne pas oublier la # d'I.R. (compte 976);
- Si les coûts unitaires avec I.R. ne sont pas constants, les charges variables ne sont plus
proportionnelles à l'activité (cf. application II).

APPLICATIONS
rn Thème proposé :

Une entreprise fabrique un produit A dans l'atelier 1 à partir d'une matière M 1, et un


produit B dans l'atelier 2 à partir d'une matière M 2.
Les données du mois d'octobre sont les suivantes :
• Stocks en début de mois :
-Ml: 12000 kg valant 134500 F;
- M 2 : 7 000 kq valant 101 000 F;
- A : 3 000 unités valant 194 500 F ;
- B : 2 500 unités valant 322 600 F ;

• Achats du mois :
- M 1 : 31 000 kg à 12 F le kg;
- M 2 : 30000 kg à 24 F le kg;

• Consommation de matières : 15 000 kg de M 1 et 25000 kg de M 2.


• Charges directes de production : 124 500 F pour A et 131 800 F pour B.
• Production du mois : 6 500 A et 6 200 B.
• Ventes : 6000 A pour 540000 F et 5 800 B pour 960000 F.
• Charges indirectes ;

Gestion p' Approv' Atelier 1 Atelier 2 Distrib.


412300 42000 (1) 58600 (1) 117700 (1) 130800 (1) 63200 (1)
Gestion personnel - 42000 4200 16800 16800 4200
412300 0 62800 134500 147600 67400
Unités œuvre ou kg acheté nombre produits fabriqués 100 F ventes
assiettes frais

(1) dont F : 10000 (1) dont F: 16000 (1) dont F : 37000 (1) dont F: 52000 (1) dont F: 36000
Coefficient d’I.R. 0,8 0,9 0,9 0,8 0,8

Calculer le résultat sans I.R.. puis avec I.R. des'charges fixes. Expliquer la
différence entre les deux résultats.
126
*
Thème résolu :

1. Coûts réels ;

• Coûts des achats et C.U.M.P. :

M 1 : (31 000 X 12) + (62 800 510001 ^ 3720OO + 31 915 = 403915.


61000/

M 2 : (30000 x 24) + (62 800 = 720 000 + 30 885 = 750 885.


61000/
134500 + 403915 101000 + 750885
C.U.M.P. = M 1 -= 1 Z,d Zi O ; N\ 2. =- 23,0239.
12000 + 31000 7 000 + 30000

• Coûts production et C.U.M.P. :


_A_B_
M 1 ou M 2 : 15000 X 12,5213 = 187819, 50 25000 x 23,0239 = 575597,50

Ch. directes : = 124500 = 131 800


Atelier 1 ou 2 : = 134 500 = 147 600
446 819,50 854997,50
CUMP . A, - 194 500 + 446 819,50 322 600 + 854997,50
67,5073,8 = 135,3560.
3 000 + 6 500 2 500 + 6200

• Coûts hors production :

Distribution pour A : 67400 ^= 24264; pour B : 67 400 ^= 43 136.


15000 15000

• Coûts de revient et résultats :


_A_B_
Coût production : 6 000 x 67,5073 = 405 043,80 5 800 x 135,356 = 785 064,80

Coût hors production = 24264 43 136


C. de R. 429307,80 828200,80
Prix de vente 540000 960000
Résultats 110 692,20 131 799,20
ensemble : 242491,40

127
2. Coûts d'I.R. :

• Charges indirectes :

Gestion pers' Approv' Atelier 1 Atelier 2 Distribution


d'I.R.
F. V. F. V. F. V. F. ■ V. F, V.

412300 10000 32000 16000 42600 37000 80700 52000 78800 36000 27200
Taux d'I.R. 0,8 0,9 0,9 0,8 0,8
Fixes imputées 8000 14400 33300 41600 28800
vt d'I.R. 2000 1600 3700 10400 7200 24900

Totaux primaires 40000 57000 114000 120400 56000


G. pers' - 40000 4000 16000 16000 4000

412300 0 61000 130000 136400 60000 24900


T
coOt de la
sous-activité.

• Coûts des achats et C.U.M.P. :

M 1 : 372000 + 61 000 = 403000 11222 c.u.m.p. = 12,50


^ 61000 -

M 2 ; 720000 -i- 61 000 22222 = 750000 c.u.m.p. = 23.


61000 —

• Coûts production et C.U.M.P. :


_A_ _B_
M 1 ou M 2 : 15000 X 12,50 = 187 500 25000 X 23 = 575000
Charges directes : = 124 500 = 131800
Atelier 1 ou 2 : = 130000 = 136 400
442000 843200
C.U.M.P. : ^ 134

• Coûts hors production :


5 400
Distribution pour A : 60000 - = 2 600; pour B : 60000 _2222 = 38400.
15000 15 000

• Coûts de revient et résultats :


_A_
Coût production : 6000 x 67 = 402000 5 800 X 134 = 777 200
Coût hors production = 21 600 = 38 400
C. de R. 423600 815600
Prix de vente 540000 960000
Résultats 116400 144400
ensemble : 260800

128
3. Différence entre les deux résultats :

coûts réels -> résultat de 242 491,40


différence : 18308,60.
coûts d'I.R. résultat de 260800
Apparemment, la différence devrait être égale au montant des charges fixes non imputées,
soit 24900 : la sous-activité.
Mais une fraction de ces 24 900 se trouve répercutée dans les stocks finals, qui sont minorés
de :
Q cump réel cump I.R.

M 1 ; 28000 ( 12,5213 - 12,50) = 596,40


M2 : 12000 ( 23,0239 - 23 ) = 286,80
A : 3 500 ( 67,5073 - 67 ) = 1 775,55
B : 2 900 (135,356 - 134 ) = 3 932,40
6591,15

Il reste donc comme sous-activité répercutée dans le résultat ;


24 900-6 591,15= 18308,85,
ce qui est bien - aux arrondis près - la majoration du résultat avec I.R. par rapport au résultat
réel.
Mais on peut faire la remarque suivante ;

120 errcoûts réels 120 en coûts d'I.R.

Achats 1 092 000 1 500000 ventes 1 092000 1 500000


A stock M 1 -216096 + 41 776 A stock A -215 500 + 40000
A stock M 2 -175 287 H- 69 932 A stock B -175000 + 66000
Ch. directes 256 300 256300
Ch. ind. 412300 387400
- 242491 - - 260800

Si l'on suit le cheminement habituel : résultat analytique, puis résultat de la comptabilité


générale, on écrit :
résultat analytique corrigé = 260800
- 24 900 (charges non incorporées)
, __ = 235 900, et on vérifie :

1 092000 1 500000 (1) Stocks valorisés en comptabilité générale aux coûts uni¬
(1)-215500 + 40000(1) taires de la comptabilité analytique, donc à des coûts
(1)-175000 + 66000(1) ayant supporté l'I.R. (admis par le P.C.G.).
(dans ce schéma classique et habituel, le compte 120
256300
enregistre les stocks à leur valeur en comptabilité analy¬
412 300
tique).
- 235 900 -

[lE Thème proposé :

Une entreprise industrielle fabrique, entre autres, un produit au sujet duquel on possède les
renseignements suivants :
- production normale mensuelle : 300 unités ;
- charges normales correspondantes :
• variables : 700 F par unité,
• fixes ; 39 120 F;

129
- mois de juin 1990 :
• production : 285 unités,
• charges variables : 199 500 F,
• charges fixes : 39 120 F;
- mois de juillet 1990 :
• production ; 313 unités,
• charges totales : 261 037 F,
• charges fixes : 39120 F.

Calculer le coût unitaire :


— complet,
— avec I.R.,
d'un produit pour le mois de juin.
Représenter graphiquement, sur un même repère, le coût complet et le coût d'I. R.
de X unités de ce produit.
Faire apparaître sur le graphe la différence d'I. R. relative à la production des
285 unités.
Calculer le coût d'I. R. d'un produit pour juillet et expliquer la différence constatée.

* Thème résolu :

• coût V.: 199 500 (700/unité, conforme)


coût F. ; 39 120 (conforme)
238 620
coût complet 238 620 soit par unité : ~ 837
285
• avec I.R. : V. : inchangé, soit 199500
285
V F.:39120 |§§ = 37 164
236 664, soit à l'unité 830,40.
• coût d'I.R. K, = 830,40 X.
coût complet : ^2 = 700 x + 39 120.
• coût V. : 261 037 - 39 120 = 221 917
313
coût F. ; 39 120 = 40815,20
262 732,20
soit unitairement 839,40.
On ne retrouve pas 830,40 car les charges variables ont augmenté plus que propor¬
tionnellement :
221917
= 709 et non 700 par unité
313
(830,40 + 9 = 839,40).

(voir graphique page suivante)

130
Thème proposé :

Dans une entreprise qui pratique l’imputation rationnelle des charges fixes, on a les ren¬
seignements suivants pour le mois de mai :

1. Charges indirectes :
- centre approvisionnement : 11 520 F, coût d'I.R.
compte-tenu d'une sous-activité de 1 440 F.
- centre production ; 108000 F, coût d'I.R.
compte-tenu d'une suractivité de 10800 F.
- centre distribution : 28 800 F, coût d'I.R.
compte-tenu d'une sous-activité de 720 F.

2. Achats :
- matières : 86400 F;
- charges directes d'approvisionnement : 8 640 F.

3. Coût de production :
- matières utilisées 108 000 F ;
- charges directes de production : 92160 F, coût d'I.R.
compte-tenu d'une suractivité de 4320 F.

4. Coût de revient :
- coût de production des ventes : 316 800 F;
- coût hors production direct : 34 200 F, coût d'I.R.
compte-tenu d'une sous-activité de 1 800 F.

5. Ventes : 402 840 F.

► Déterminer, sous forme d'écritures, le résultat analytique de mai.


131
* Thème résolu :

925 Centre approvisionnement 11 520


927 Centre de production 108000
928 Centre distribution 28 800
905 Charges réfléchies 139 680
976 Diff. sur niveau d'activité 8640
montant réel charges ; 11 520 + 1 440 = 12 960
108000 - 10800 = 97200
28 800 + 720 = 29 520
139680
Fixes imputées en plus : 10800 | . oa/ir,
I- ■ ^ -l'tr, } en plus ; 8640
Fixes imputées en moins : 1 440 et 720 J

931 Coût achat matières 106 560


904 Achats réfléchis 86400
905 Charges réfléchies 8 640
925 Centre approvisionnement 11 520

941 Stock matières 106 560


931 Coût achat matières 106 560

932 Coût produits fabriqués 308 160


941 Stock matières 108000
905 Charges réfléchies 87 840
927 Centre production 108000
976 Diff. sur niveau d'activité 4320
montant réel charges : 92160 - 4320 = 87840.
(4320 sont incorporées en plus)

945 Stock produits 308 160


932 Coût produits fabriqués 308 160

955 Coût de revient des ventes 379 800


976 Différences sur niveau d'activité 1800
945 Stock produits 316800
905 Charges réfléchies 36000
928 Centre distribution 28 800
montant réel charges : 34 200 + 1 800 = 36 000
( 1 800 n'entrent pas dans le coût de revient).

981 Résultat/ventes 379 800


955 Coût de revient des ventes 379800

907 Produits réfléchis 402 840


981 Résultat/ventes 402 840

976 Diff. sur niveau d'activité (pour solde) 11 160


981 Résultat/ventes (pour solde) 23040
98 Résultat analytique 34200

132
LE COÛT MARGINAL

«Coût constitué par la différence entre l'ensemble des charges nécessaires à une
production donnée et l'ensemble de celles qui sont nécessaires à cette même production
majorée ou minorée d'une unité» (Plan Comptable).

Goût de la dernière unité produite


(unité : objet, lot, série, etc.)

Augmentation de coût
due à une augmentation de la production

Intérêt : répondre à la question :


doit-on produire davantage?
(doit-on accepter une nouvelle commande?)

Exemple : • Production normale mensuelle :


10 articles vendus 250 F l'un

coût total : F. : 800


V. : 1200 (120lu)
2000 (200/u)

• Commande d'un If article :


à accepter (les ch. F. seraient inchangées)?

Raisonnement de coût marginal :

Les 800 F de charges F. sont absorbés par (se répartissent


sur) les 10 articles habituels; le 11' va donc coûter uni¬
quement son coût V, soit 120 (d'où politique de prix
possible : P.V. < 250).

133
Aspect mathématique

Soit C le coût total et x le nombre d'unités produites.


coût A c
coût m = —-T— = •7—
/ nombre A x
Si - hypothèse économiquement inconcevable, mais mathématiquement possible - A x
A c
représente une variation infiniment petite tendant vers zéro, la limite de
est la dérivée de C :

Le coût marginal est la dérivée du coût total

c
Par ailleurs, le coût unitaire est minimum
X
lorsque sa dérivée s'annule :
Cx c
= 0 Cx - C = 0
X

1 I
coût coût unitaire
marginal minimum

Quantités

134
Optimum technique
et
optimum économique
I

Le niveau de production auquel correspond le coût unitaire minimum est un


optimum technique, mais ce n'est pas le niveau qui apporte le plus grand profit
global.
En effet, ce profit continue de croître tant que ;
recette marginale > coût marginal
1 1
prix de vente coût
de la dernière unité

Exemple : P. V. u = 150.
12 U coûtant 100 —. 12 (150 - 100) = 600.
Si la 13® coûte 130 —. profit augmente de 20, etc.
Il faut donc rechercher l'optimum économique, défini par le niveau de produc¬
tion donnant le profit maximum.
Le profit cesse de -croître lorsque ; recette m = coût m ; donc :

Le profit est maximum lorsque :


recette marginale = coût marginal

135
Graphique
Supposons les données suivantes :
P.V. U du produit unique fabriqué = 100 F.
Optimum technique : 3 000 u avec coût u = 60 F.
Optimum économique : 4 000 u avec coût u = 65 F.
Coût unitaire égal à 100 F (P.V.) pour 2 000 et 5 000 u.

(production (production (production


minimum) optimale) maximum)

atTli\1TI^:^N !
; - Ne pas confondre optimum technique et optimum économique (cf. ci-dessus et application
I).
- Acceptation d'une nouvelle commande :
• ou bien raisonner directement en termes de coût marginal;
• ou bien calculer le profit :
sans acceptation
avec acceptation (cf. Applications II et III).
- Graphe classique : bien le connaître (cf Application I).
- Aspect mathématique : il s'agit là d'un « modèle» basé sur une hypothèse économiquement
inacceptable d'où parfois différences avec la réalité :
• le coût marginal mathématique peut n'être qu'approché par rapport au coût marginal
réel (comptable);
• lorsque recette marginale = coût marginal, la dernière unité n'apporte ni bénéfice ni
perte et peut donc n'être ni fabriquée ni vendue.

136
APPLICATIONS

m Thème proposé

On dispose des données suivantes concernant l'entreprise ROSIA (la production est inté¬
gralement vendue):
- prix de vente unitaire du produit unique fabriqué : 180 F ;
- optimum technique pour 5 400 unités; coût unitaire ; 108 F;
- optimum économique pour 7 200 unités ; coût unitaire : 117 F ;
- coût unitaire égal à 180 F pour 3 600 et pour 9000 unités.

Traduire ces données sur un graphique et calculer les bénéfices correspondant aux
deux optima.

* Thème résolu :

opt. T. ; 5400 (180 - 108) = 388 800.


opt. E. : 7 200 (180 - 117) = 453 600 > 388 800.

1 800 3 600 5400 7 200 9 000 Quantités


Seuil Opt. T. Opt. E. Seuil

137
Thème proposé :

L'entreprise UDEBA fabrique un article unique et écoule toute sa production, au prix de


vente unitaire de 900 F.

Le coût de revient unitaire est de la forme (x étant le nombre d'articles) :

CRU = 189 .
X
La production normale est de 18000 articles par mois.

Pour le mois de mars 1988, cette entreprise reçoit une commande supplémentaire de
12 600 articles, qui seraient livrés au prix préférentiel de 309 F l'un.

Dire si cette commande doit être acceptée.

(Raisonner en termes de coût global - avec deux variantes - puis en termes de coût
marginal.)

* Thème résolu :

Coûts unitaires respectifs :

6120000 6120000
189 + = 529 et 189 + 389.
18000 30 600

* Si commande pas acceptée :

. bénéfice = 18000 (900 - 529) = 6 678 000.

* Si commande acceptée :

P.V. = (18 000 X 900) + (12 600 x 309) = 20093 400


C.R. = 30600 X 389 = 11 903 400
bénéfice = 8190000
en de 1 512 000

ou bien :

18 000 (900 - 389) = 9 198 000 boni en /■ de 2 520000


12 600 (309 - 389) = - 1008000 perte de 1 008 000
boni /■ de 1 512000

Raisonnement de coût marginal :

12 600 (309 - 189) = 1 512000


i i
P.V. U coût U
articles d'1 art.
marginaux marginal :
uniquement coût V.

138
[Dï] Thème proposé :

L’entreprise ZELEV fabrique un produit unique vendu 1 800 F l'unité. La production se fait
par tranches de 200 unités et est normalement de 5 tranches par mois. La composition du
coût de ce produit est la suivante :

UNITÉS

200 400 600 800 1000

Matières 120000 240000 360000 480000 600000


M.O.D. 40000 80000 120000 160000 200000
Production 52000 54000 56000 58000 60000
Distribution 14400 28 800 43 200 57 600 72000
Autres 160000 160000 160000 160000 160000

Les commandes sont les suivantes pour le mois de mars 1988 :


- 5 tranches de 200 unités vendues 1 800 F l'une (prix habituel);
— 1 tranche supplémentaire qui serait vendue 1000 F l'unité (prix préférentiel); les
charges fixes resteraient inchangées.

1. Pour mars 1988, exprimer le coût de revient Total C en fonction du nombre n


d'unités produites.

2. Calculer, pour n = 1 000, le coût de revient unitaire et le bénéfice global.

3. Dire si la commande supplémentaire doit être acceptée (raisonner uniquement


en termes de coût marginal).

* Thème résolu :

1. matières : V. : 600/u
m.o.d. : V. : 200/u 872/unité
dist. ; V. ; 72/u '

autres : F. 160000

prod. : semi-V. : 52 000 = 200 a + b ) a = 10


60000 = 1 000 a + b i b = 50000

C = 882 n + 210000.

210000
2. CRU = 882 + 1 092
1 000
boni global = 1 000 (1 800 - 1 092) = 708000.

3. Chaque unité supplémentaire ne coûte que son coût V., soit 882,
d'où complément de bénéfice :
200 (1 000 - 882) = 23 600.
Commande à accepter.

139
0 Thème proposé :

L'entreprise PATINETTE revend à des grandes surfaces des trottinettes qu'elle achète à un
fabricant.
Ses clients lui passent des commandes par lots de 2 000 unités, ou 2 100, ou 2 200,
jusqu'à 2 800 unités.
Elle passe elle-même à son fournisseur des commandes de mêmes dimensions : 2000, ou
2 100, etc..., jusqu'à 2800 unités.
Son prix de vente unitaire courant est 550 F ; mais elle accorde une remise :
• de 10 % pour les lots de 2 300, 2 400 et 2 500 unités ;
• de 20 % pour les lots de 2 600, 2 700 et 2 800 unités.
Son prix d achat unitaire courant est 500 F ; mais elle obtient une remise :
• de 5 % pour les lots de 2 300, 2 400 et 2 500 unités ;
• de 10 % pour les lots de 2 600, 2 700 et 2 800 unités.
Ses frais d'achat, de transport, de stockage, de manutention, représentent un pourcentage
variable du prix d'achat du lot; le tableau suivant a pu être établi :

Dimension du lot 2000 2100 2200 2300 2400 2 500 2600 2700 2800

Pourcentage de frais 2,5 2,625 2,75 2,875 3 3,125 3,250 3,375 3,5

' 1. Calculer, pour les différentes hypothèses de niveau de commande, les


coûts marginaux de frais.
2. Calculer ensuite, pour les mêmes hypothèses, les coûts marginaux
d'achat et les recettes marginales.
3. Déduire des calculs précédents le lot économique, c'est-à-dire la quantité
qui rend maximum le bénéfice total.
4. Vérifier le choix de ce lot par le calcul des bénéfices globaux.

* Thème résolu :

1. Coûts marginaux de frais :

Dimensions Prix unitaire % Coûts totaux Coûts marginaux


des lots d'achat de frais de frais de frais
2000 500 2,5 25000
2100 500 2,625 27 562,5 2 562,5
2200 500 2,75 30250 2 687,5
2300 475 2,875 31 409,375 1 159,375
2400 475 3 34 200 2 790.625
2 500 475 3,125 37 109,375 2909.375
2 600 450 3,25 38025 915,625
2 700 450 3,375 41 006,25 2981,25
2 800 450 3,5 44100 3093,75

140
2. Coûts marginaux d'achat et recettes marginales ;

Dimensions Prix achat Prix achat Coûts Prix vente C.A. Recettes
des lots unitaire total marginaux unitaire total marginales
d'aphat
2000 500 1 000000 550 1 100000
2100 500 1 050000 50000 550 1 155000 55000
2 200 500 1 100000 50000 550 1210000 55000
2300 475 1 092 500 - 7 500 495 1138500 - 71 500
2400 475 1 140000 47 500 495 1188000 49 500
2 500 475 1 187 500 47 500 495 1 237 500 49 500
2 600 450 1 170000 - 17500 440 1144000 - 93500
2 700 450 1215000 45000 440 1188000 44000
2 800 450 1260000 45000 440 1232000 44000

3. Lot qui maximise le bénéfice («lot économique») :

Dimensions Coûts Coûts Coûts Recettes Bénéfices


des lots marginaux marginaux marginaux marginales marginaux
de frais d'achat totaux

2000
2 100 2 562,5 50000 52 562,5 55000 2437,5
2200 2 687,5 50000 52 687,5 55000 2312,5
2300 1 159,375 - 7 500 - 6340,625 -71 500 -65159,375
2400 2 790,625 47 500 50290,625 49 500 - 790,625
2 500 2 909,375 47 500 50409,375 49 500 - 909,375
2 600 915,625 -17 500 -16584,375 -93 500 -76915,625
2 700 2 981,25 45000 47 981,25 44000 - 3918,25
2 800 3093,75 45000 48093,75 44000 - 4093,75

Le bénéfice continue d'augmenter jusqu'à 2200 unités.


Il faut donc commander et vendre des lots de cette dimension, et le bénéfice sera, pour
chaque lot de ce volume :
bénéfice sur 2000 unités ;
P.V. : 1 100000 - (P.A. : 1 000000) - (frais : 25000) = 75000
bénéfice marginal pour 100 unités supplémentaires = 2437,50
bénéfice marginal pour 100 unités supplémentaires = 2312,50
79 750

141
4. Bénéfices globaux :

mensions C.A. Coût total Coût total Coûts Bénéfices


des lots total achat frais globaux globaux

2000 1 100000 1 000000 25000 1 025000 75000


2100 1 155000 1 050000 27 562,5 1 077 562,5 77437.50
2 200 1 210000 1 100000 30250 1 130250 79 750
2 300 1 138 500 1 092 500 31409,375 1 123 909,375 14590,625
2400 1 188 000 1 140000 34200 1 174200 13 800
2 500 1 237 500 1187500 37 109,375 1 224 609,375 12 890,625
2 600 1 144000 1170000 38025 1 208025 -64025
2 700 1 188000 1 215 000 41 006,25 1 256006,25 ■68006,25
2 800 1 232000 1260000 44100 1 304100 ■ 72 100

142
INDEX

A D
Abonnement des charges.. .. 61 Déchets. 40
Activité normale. 125 Dernier entré, premier sorti. 15
Activité réelle. 122 Différences imputation rationnelle
Administration d'exploitation 20 (d'). 123
Administration générale .... 20 Différences incorporation (d'] sur
Ajustement graphique. 97 amortissements et provisions ... 59
Assiette de frais. 20 Différences incorporation (d') sur
autres charges. 61
Différences incorporation (d') sur élé¬
ments supplétifs. 60
C
Différences incorporation (d') sur
Centre analyse (d'). 20
matières. 58
Centre auxiliaire. 20
Différences incorporation (d') sur
Centre coût (de). 21
produits. 62
Centre opérationnel. 20
Différences inventaire (d'). 62
Centre principal... 20
Différences traitement comptable
Centre profit (de). 21
(de). 58
Centre responsabilité (de) ... 21
Différences sur coûts et taux de ces¬
Centre structure (de). 20
sion . 63
Centre travail (de). 21
Différences sur niveau d'activité. . . 64
Cessions internes. 85
Direct costing. 116
Charges directes. 3
Charges étalées. 60
Charges existence (d'). 94
Charges fixes. 94 E
Charges indirectes. 3 Écritures en comptabilité analytique 72
Charges semi-variables. 97 Emballages. 80
Charges usage (d'). 59 En-cours. 42
Charges variables. 95
Chiffre d'affaires critique ... 103
Coefficient I.R. ou activité .. 122
14
F
Compte de stock.
First in first out. 14
Concordance des résultats ... 66
Coût achat (d'). 17
Coût approché. 17
Coût complet. 4 I
Coût direct. 116 Imputation rationnelle. 122
Coût distribution (de). 32 Inventaire permanent. 14
Coût fixe. 94
Coût hors production. 32
Coût marginal. 133
L
Coût partiel. 4
Last in first out... 14
Coût préétabli. 4
Coût production (de). 28
Coût réel. 4
Coût remplacement (de). 16 M
Coût spécifique. 116 Marge. 4
Coût unitaire moyen pondéré 15 Marge sur coût direct. 116
Coût unité d'œuvre (d'). 20 Marge sur coût spécifique. 116
Coût variable. 102 Marge sur coût variable. 102

143
N S
Next in first ont. 14 Schéma technique. 7
Section. 21
Seuil de rentabilité. 103
O Sous-activité. 123
Optimum économique. 135 Sous-produit.. '. 40
Optimum technique. 135 Sur-activité. 123

P
Paliers de charges fixes. 94 T
Points extrêmes (méthode). 98 Tableau différentiel. 102
Point mort. 105 Taux de frais. 20
Premier entré, premier sorti. 14 Taux I.R. ou activité. 122
Production immobilisée. 90
Production réelle. 42
Production terminée. 42 ü
Unité d'œuvre. 20

R
Rapport I.R. ou activité. 122
Recette marginale. 135 Z
Résultat analytique corrigé.. 66 Zone de rentabilité. 136

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31, rue de Fleurus - Paris-6® Imprimé en France
36100 - ISSOUDUN
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Dépôt légal : 1®' trimestre 1995
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