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LE CONTRÔLE BUDGÉTAIRE
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Objectifs
1. Procéder au contrôle budgétaire en calculant les écarts
(prévisions VS réalisations)
2. Analyser les écarts et proposer les solutions adéquates
Plan
Section I : Les coûts STANDARDS
Section II: Les préalables à l’analyse des écarts n
Section III: L’analyse de l’écart sur CA
Section IV: L’analyse De l’écart sur Charges directes
Section V: L’analyse de l’écart sur charges indirectes
Section VI : L’analyse de l’écart sur charges de structure
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INTRODUCTION
A travers une analyse minutieuse des écarts entre les hypothèses et le réel, des
corrélations vont se révéler
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INTRODUCTION
La mise en place de l’ensemble des budgets est une étape importante mais pas
suffisante.
En effet, ces budgets sont appelés à servir d’outils de pilotage s’il leur est adjoint
un système de contrôle budgétaire cohérent et régulier.
Il s’agit de mettre en évidence les écarts qui doivent permettre la réflexion sur
les causes de ces divergences et initier des actions correctives.
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Notions clés
Coûts de MOD
Frais généraux
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Introduction: processus d’analyse
L’analyse des écarts commence par la mise en place d’un écart sur le
résultat
contrôle de la
fonction
• l’écart sur chiffre production
d’affaires • Le suivi de cette fonction • On s’intéressera aux
• l’écart de marge sur s’étudie en référence à la charges de structure
coûts préétablis structure de coûts des produits
Le contrôle en distinguant
• les charges directes et le contrôle relatif
de la aux services
fonction • les charges indirectes.
fonctionnels
commerciale
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Section I: Les coûts STANDARDS
La méthode des coûts standards est apparue aux USA dans les années
20. Elle s’est rapidement étendue aux grandes entreprises américaines,
puis après guerre, aux entreprises françaises.
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Section I: Les coûts STANDARDS
• des coûts
• de simples • des coûts standards
coûts prévisionnels obtenus après une
prévisionnels établis dans le étude technique.
cadre des budgets
qui pourront servir
de référence, on
parle aussi de
coûts budgétés,
le standard Quantités
≠
le préétabli
≠
le réel. Coût
Le coût d’unité d’œuvre standard est calculé comme un coût complet, à partir
d’une estimation des dépenses du centre concerné pour une production «
normale ».
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SUITE EXEMPLE
Cela correspond à
(10 000 x 0,25) + (8 000 x 0,30) =2500+2400=4900 UO
(selon le tableau précédent 0,25 UO pour A et 0,30 UO pour B).
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La fiche des charges indirectes de centre pour une
activité normale de 4900 UO se représente, ainsi :
Charges variables
* Entretien 23 500
* énergie 50 000
Charges fixes
* main d’œuvre 102 500
* amortissement 20 000
Tableau 2. Charges indirectes du centre pour une activité de 4 900 UO
Total 196 000
De ce fait 196 000/4900 = 40 le coût de l’UO du centre d’atelier
(voir fiche de coût standard).
Les quantités d’UO de 4 900 représentent le niveau d’activité de
l’atelier.
L’activité d’un atelier est souvent valorisée par les heures de travail (HMOD) ou bien les
heures machines (HM).
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L’activité est « normale » quand elle correspond à des
conditions normales de fonctionnement. Elle est calculée sur
la base de la production dite « normale ».
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Production réelle Production
standard
Niveau Activité réelle Activité préétablie Activité normale
d’activité ou standard
Type Activité constatée après Activité calculée sur la Activité calculée sur
d’activité la réalisation base de la production la base d’une
réelle, mais à l’aide production
des standards, dans considérée comme
une optique normale
prévisionnelle.
Calcul de Quantité réelle de facteurs Quantité standard de Quantité standard de
l’activité * facteurs facteurs
Production réelle * *
= Activité réelle (Ar) production réelle production normale
= Activité préétablie = activité normale
(Ap) (An)
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Exemple :
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Production réelle Production
standard
Niveau d’activité Activité réelle Activité Activité standard
préétablie ou normale
Type de coût de Coût réel Coût Coût préétabli Coût standard
l’UO déterminé sur préétabli calculé sur la
la base de la calculé sur la base de l’activité
production base de préétablie et des
réelle l’activité coûts standards
réelle et des
coûts standards
Mode de calcul (Ar) (Ar) (Ap) (An)
* * * *
coût réel des coût standard coût standard des coût standard des
facteurs des facteurs facteurs facteurs
Montant total des Frais réels Budget Budget Budget standard
charges préétabli pour préétabli pour
l’activité l’activité
réelle préétablie
Tableau 4. Typologie des différents coûts 18
Une fois les standards établis, les niveaux d’activité
retenus et le budget flexible de production réalisé, il
devient possible d’analyser les écarts.
L’analyse des écarts a pour objectif de déceler des dérives
ou des gains d’efficience dans les processus de
distribution et de production. La finalité étant de mettre
en œuvre des mesures correctives.
Il revient d’apprécier au cas par cas les écarts, de
relativiser leur importance et enfin de s’interroger sur
leurs causes profondes.
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NOTATION :
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Section III: L’ANALYSE DE L’ECART SUR CA
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Section III: L’ANALYSE DE L’ECART SUR CA
L’écart total sur chiffre d’affaires se définit de la manière suivante :
L’écart sur chiffre d’affaires est donc décomposé en deux sous écarts.
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Écart sur prix = (Pr − PB) × Qr
Ecart /prix ECART
Etudes (4 700-4775)*100 -7500 défav
Direction des (9050-9000)*150 +7 500 fav
travaux
Conduite (9500-9660)*280= -44 800 dévaf
opérations
Total - 44 800 Défav
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ÉCART SUR VOLUME = (QR − QB) × PB
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Section IV : L’ANALYSE DE L’ECART SUR
CHARGES DIRECTES
NOTATION :
Cr : Coût réel ;
Cs : Coût standard
Qr : quantité réelle ;
Qs : quantité standard ;
Qp :quantité préétablie= Quantité standard unitaire * production réelle
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Section IV : L’ANALYSE DE L’ECART SUR
CHARGES DIRECTES
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Section IV : L’ANALYSE DE L’ECART SUR
CHARGES DIRECTES
L’écart est égal à la différence entre les coûts standards correspondant à une
activité standard (ou dite normale).
Il se décompose en:
L’écart économique
représente la différence entre les coûts L’écart sur volume
réels et les coûts préétablis pour la d’activité.
production réelle.
E/économique = QrCr - QpCs.
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Tableau 5. Causes des écarts et éventuelles corrections
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SECTION IV : L’ANALYSE DE L’ECART SUR
CHARGES DIRECTES
Cet écart mesure, en fait, les erreurs dans la prévision des quantités de
produit qui ne peuvent être imputées aux responsables opérationnels de la
production.
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Si le niveau d’activité réel s’établit à 4000 heures et 23 000 pièces fabriquées, les
charges réelles seront comparées au budget correspondant à 4000 heures et au
budget correspondant à 23 000 pièces (il ne figure pas dans le budget flexible ci-
dessus car l’unité d’œuvre est l’heure et non la pièce).
Les charges réelles sont égales à 1 543 100 D, comparées au budget de l’activité
normale (1 845 000 D), on constate une bonne performance de l’atelier estimée
en valeur monétaire à 1845 000 –1 543 100 = 301 900 D.
Or cela ne correspond pas à la vraie performance de l’atelier qui est plutôt de 1 553
000 – 1 543 100 = 9 900 D.
En réalité, il faut comparer les charges réelles aux charges budgétées relatives à
4000 heures d’activité.
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Section V: L’ANALYSE DE L’ECART
SUR CHARGES INDIRECTES
NOTATION :
Cs = coût standard (complet) ;
Cu : coût variable unitaire (selon le budget flexible) ;
FF : frais fixes (selon le budget flexible).
An : Activité normale (standard) ;
Ar : Activité réelle ;
Ap : Activité préétablie (activité unitaire standard * production réelle)
Budget flexible pour une activité donnée A* = Cu.A*+FF
Budget standard pour une activité donnée A*= Cs. A*
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Section V: L’ANALYSE DE L’ECART
SUR CHARGES INDIRECTES
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Section V: L’ANALYSE DE L’ECART
SUR CHARGES INDIRECTES
Rappelons
La production s’exprime en unités de production
(nombre de chemises, nombre de chaises, etc.)
l’activité s’exprime en nombre d’unités d’œuvre
Ainsi pour :
• produire 100 chemises (Production)
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Section V: L’ANALYSE DE L’ECART
SUR CHARGES INDIRECTES
NB: Si l’on admet l’hypothèse suivante : les frais fixes ne changent pas selon
l’activité, de ce fait, les frais fixes standards sont identiques aux frais
fixes réels. 42
SECTION V: L’ANALYSE DE L’ECART
SUR CHARGES INDIRECTES
L’équation de l’écart sur coût variable E/CV Interprétation
Il exprime les différences entre les coûts
variables unitaires d’unité d’œuvre pour
une structure donnée.
E/coût variable =FR – BF(Ar)
Les CV affectés à un centre d’atelier sont
E/coût variable =Frais réels – (Cu Ar +FF) notamment des frais d’entretien,
d’énergie ou de consommable
E/coût variable = (Cr Ar +FF) – (Cu Ar +FF)
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SECTION V: L’ANALYSE DE L’ECART
SUR CHARGES INDIRECTES
l’écart sur coût
L’écart fixe fixe:
sur coût E/CF
(ou sur Interprétation
activité ou sur imputation des charges fixes)
FF : frais fixes totaux standards = Fus
An ; Il s’agit donc de la valorisation de la ≠
Fus : frais fixes unitaires standards, d’imputation des CF provenant d’un écart
An (activité normale) égale aussi à As entre activité normale (standard) et activité
(activité standard) réelle.
Cs : coût standard unitaire. C’est un coût
complet.
- S’il est positif, il est défavorable car Ar <An.
Il se décompose à son tour comme suit :
Cela représente un coût de chômage de
Cs = Cu + Fus. l’atelier, car il n’a pas été utilisé en pleine
E/CF = BF (Ar) – BS (Ar) capacité
E/CF = (Cu Ar + FF) - Cs Ar
E/CF = (Cu Ar + FF) – (Cu + Fus) Ar
E/CF = Cu Ar +FF – Cu Ar –Fus Ar - S’il est négatif, il est favorable car Ar> An.
E/CF = Cu Ar + (Fus An) – Cu Ar – Fus Ar
E/CF = Fus An – Fus Ar Cela représente un bonus de sur-activité.
E/CF = (An-Ar) Fus
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SECTION V: L’ANALYSE DE L’ECART
SUR CHARGES INDIRECTES
L’écart sur rendement Interprétation
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L’écart sur volume d’activité
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Section VI : L’ANALYSE DE L’ECART SUR CHARGES
DE STRUCTURE
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APPLICATION
Cette fiche est établie pour une production standard de 1 500 pièces.
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La production réelle pour le mois de Mai a été de 1600 pièces.
Questions :
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Calculs préliminaires
Les quantités standards unitaires
Matière première 1 50
Matière première 2 30
Main d'œuvre
directe 160
Centre 20
Production réelle 1 600
production standard 1 500
Les quantités de Q.
facteur: réelles Q.préétablie Q. standard (normale)
Matière première 1 790 800 750
Matière première 2 500 480 450
Main d'œuvre
directe 2 400 2 560 2 400
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1)L’analyse des charges directes
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D’après l’analyse des écarts sur matières ; il apparaît que l’écart global est
défavorable.
Cela est dû essentiellement à la mauvaise prévision (755 D) et en
deuxième lieu à une mauvaise gestion des achats (coût élevé faisant subir
un écart sur coût de l’ordre de 79 D.
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Les charges de matière premières 2
L’écart défavorable sur la MOD n’est pas aussi important que les précédents.
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