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type de charges.
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Dès lors, la méthode des coûts complets est sujet de critiques.
On lui reproche notamment:
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Étant donné les reproches ci-dessus
adressées à la méthode des coûts complets,
d’autres méthodes, se voulant plus simples,
apportant des solutions aux critiques en
question, ont vu le jour. Il s’agit des méthodes
de coûts partiels .
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CHAPITRE 1 : DIFFERENTES CHARGES ET CRITERES
DE VARIABILITE.
Cette étude s’appuie sur la distinction entre les
charges variables et les charges fixes.
D’une manière générale, on constate que certaines
charges varient selon la production et que d’autres
sont indépendantes de l’activité, dans une structure
donnée.
On distingue généralement trois grands types de
charges:
- Les charges fixes;
- Les charges variables;
- Les charges semi-variables
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1.CHARGES FIXES.
Les charges fixes sont appelées aussi charges de
structure donnée.
Niveau d’activité
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Ces charges sont très souvent appelées
« charges fixes ».le terme n’est pas adapté
dans la mesure où ces charges (liées à la
structure de l’entreprise) peuvent varier(par
paliers):
-pour des raisons externes(hausse de loyer)
-pour des raisons internes (changement de
structure,de dimension)
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Charges
coûts
Niveau d’activité
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2. CHARGES VARIABLES
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Exemples :
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3. CHARGES SEMI-VARIABLES
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CHAPITRE 2 : L’IMPUTATION RATIONNELLE
DES CHARGES FIXES
La méthode a été créée en réponse majeure au critique
adressée au coût complet. En effet, le coût complet
unitaire n’est stable au regard du volume d’activité;il
décroît avec le volume de production du fait des coûts
fixes unitaires.
Ce phénomène est particulièrement gênant pour:
-L’éclairage des décisions de fixation de prix.
-Le contrôle de l’évolution des coûts sur plusieurs
périodes.
Pour corriger l’incidence des variations de l’activité sur
le calcul des coûts de production et de revient des
produits, il a été élaboré la méthode de l’imputation
rationnelle des frais fixes.
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L’idée consiste à neutraliser cette fluctuation du coût
complet unitaire en « variabilisant »les charges
fixes. Ainsi,en de sous activité, le coût de revient
unitaire en imputation rationnelle sera identique au
coût unitaire pour une activité normale.
L’approche de coût en imputation rationnelle est
assimilable à une méthode de coût partiel car elle ne
retient en sous activité qu une partie des coûts fixes.
Cependant,en cas de sur-activité ,le montant de
charges fixes retenu dans le calcul des coûts est
artificiellement supérieur à celui des charges fixes
réelles
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1.Defintion
La méthode de l’imputation rationnelle peut être définie
comme une méthode qui inclut dans les coûts, la part des
charges fixes calculées à un niveau d’activité
préalablement défini comme normal.
Cette méthode a pour but d’apporter un correctif au calcul
des coûts complets. En effet, il convient de rappeler que:
-Lorsque le niveau de l’activité de l’entreprise augmente,
le coût unitaire de production ou de revient des produits
diminue, car un même montant de charges fixes est imputé
à un nombre plus grand de produits fabriqués;
-Lorsque le niveau de l’activité de l’entreprise diminue, le
coût unitaire de production ou de revient augmente, car un
même montant de charges fixes est imputé à un nombre
réduit de produits.
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Application simple
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Périodes 1 2 3
Activité (heures 500 heures 400 heures 550 heures
machines) :
Charges
variables:
Fournitures : 20 000 16 000 22 000
MOD 25 000 20 000 27 000
Charges fixes
Un niveau de 1350 U.O est considéré comme normal pour le contrôleur de gestion
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TAF
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esnopeR
Niveaux d’activité observés
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Concrètement, la méthode de l’imputation rationnelle
consiste à imputer aux coûts la part des charges fixes en fonction
d’un coefficient d’Imputation Rationnelle.
Ce coefficient est égal au rapport entre l’activité réelle et l’activité
dite normale :
Activité réelle
Coefficient d’Imputation Rationnelle =–––––––––––––––––––
Activité normale
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TAF
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Supposons que compte tenu des capacités de production,
l'activité normale soit de 500 heures-machines.
Pour la période 1, le coefficient d'imputation rationnelle est égal
à 100%, puisque l'activité réelle est égale à l'activité normale. Il
n'y a pas lieu de corriger le coût de revient obtenu qui est un coût
"rationnel".Il est par contre intéressant de "pratiquer l'imputation
rationnelle" pour les périodes 2 et 3, puisque l'activité réelle a été
respectivement de 400 et de 550.
Période 2:
Coefficient d'imputation rationnelle =400 / 500 = 0,80
Période 3:
Coefficient d'imputation rationnelle = 550 / 500 = 1,10
Chaque colonne, représentant les coûts d'un centre d'analyse au
cours d'une période, est subdivisée en deux: l'une pour les
charges variables, l'autre pour les charges fixes.Les charges
fixes sont imputées en fonction du coefficient d'imputation
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Activité réelle : 500 h 400 h 550h
V F V F V F
Total des frais du centre 45 000 30 000 36 000 30 000 49 500 30 000
Charges fixes imputées : 30 000 -30 000 24 000 -24 000 33 000 -33 000
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Réponse
fixes variables fixes variables fixes variables
Charges de l’atelier
50 000 60 000 50 000 70 000 50 000 80 000
Activité réelle
12 00 1400 1600
Activité normale
13500 13500 13500
Coefficient IR 0.889 1.037 1.185
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•Valoriser les stocks
Le plan comptable précise nettement que les stocks
doivent être évalués à partir d'une imputation rationnelle
des charges fixes :"Les coûts d'acquisition et de production
du stock ne comprennent que les seuls éléments qui
interviennent normalement dans leur formation. Les pertes
et les gaspillages en sont exclus. L'imputation des charges
fixes de production au coût de transformation est basée sur
la capacité normale de production (imputation rationnelle).
"Cette capacité normale, est pour chaque entreprise,
définie en fonction des moyens dont elle dispose et de la produ
peut raisonnablement en attendre....."
On évite ainsi de surévaluer un actif (les stocks) en cas
de baisse du niveau d'activité.
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•Apprécier les performances des centres de
responsabilité
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Définition d'un niveau d'activité normale
Toute la méthode repose sur la notion d'activité normale; mais
comment la définir ? Il existe trois types de méthodes pour la
déterminer :
Par référence au passé
On peut par exemple faire la moyenne de l'activité réelle des
douze derniers mois (moyenne mobile). Le défaut de cette
méthode est de négliger la croissance: l'activité normale serait
sous-estimée en cas de croissance forte.
Par référence aux prévisions
Il est également possible de se baser sur les prévisions
réalisées dans le cadre d'une gestion budgétaire. La détermination
de l'activité normale se trouve alors complètement dépendante de
la fiabilité des prévisions. Cela peut être considéré comme un
palliatif pour les centres qui fonctionnent avec un taux de frais,
puisque à priori, on ne dispose pas de références physiques pour
apprécier le niveau d'activité
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Par référence à une capacité normale
Cette méthode fait l'objet d'un consensus, mais elle n'est
pas toujours praticable, surtout en dehors des ateliers de
production. La capacité normale s'apprécie à partir du
facteur le plus limitatif (matériel, main d'œuvre, ...).
On retranche à la capacité maximum les inévitables
servitudes et la sous-activité structurelle
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CAPACITE MAXIMUM
Servitudes :
réparation,
CAPACITE DISPONIBLE maintenance,
nettoyage, réglage
Sous-activité
CAPACITE NORMALE structurelle
Goulets,
Sous-activité conjoncturelle:
ACTIVITE Saisonnalité des ventes,
REELLE variation imprévue du
niveau d'activité
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La sous- activité structurelle a deux origines:
les goulets provenant des capacités des autres centres qui ont des
contraintes plus fortes. Cependant la limitation d'un centre de
production par un autre centre (amont ou aval) dépend de la
combinaison productive retenue (à moins de raisonner dans un
cadre monoproductif). S'agit-il alors de la combinaison optimale
obtenue par programmation linéaire ? de la combinaison existante ?
de la combinaison prévue ? Il est impossible de trancher de
façon absolue. Au plan pratique, on peut suggérer de s'appuyer
plutôt sur les prévisions du "mix-produit" qui présentent l'avantage
d'être orientées vers le futur.
les surcapacités délibérées pour faire face à des fluctuations de la
Demande,des politiques limitant par exemple le nombre d'équipes
au travail.
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