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LE SERVICE DE GARNISON
Après avoir défini en Premier lieu le service de garnison, l’étude portera en second lieu
sur son l’objet.
A. Définition de la garnison :
En France, la garnison est le territoire au sein duquel les activités communes des
formations et établissements des forces armées, ainsi que des formations rattachées,
liées au service de garnison, sont coordonnées par un commandant d’armes. Les
limites des garnisons sont fixées par le chef d’état-major des armées qui peut déléguer
sa signature aux autorités qui lui sont subordonnées. En cas de désaccord d’une
autorité ne relevant pas du chef d’état-major des armées, la décision est prise par le
ministre de la défense.
1.Il assure les relations des services courants entre les unités des Armées et les
autorités civiles locales.
4.Il fait observer aux militaires de la garnison les règles de la discipline militaire
8.Il organise sous l’autorité du Commandant de Zone, le détail des prises d’armes
prescrites par le commandement.
9.Il organise et contrôle la répartition des gardes au niveau des différents points
stratégiques en effectuant des rondes de surveillance
14. Coordonner les services généraux communs aux formations de la place Niamey-
Tondibiah ;
15. Veiller sur la police générale et la bonne tenue de la garnison ainsi, que la
sécurité en cas d’événements graves imprévus.
16. En France
Ø Les règles de la discipline générale dans les armées que doivent observer
les militaires portant l’uniforme et circulant isolément dans la garnison à
l’extérieur des enceintes militaires;
A. Le commandant d’armes.
1.Il peut consigner la troupe dans les casernements : Lorsque les circonstances
l’exigent (bagarres rangées- pillages- actes de vandalisme), le commandant
d’armes peut consigner la troupe dans leur casernement. Il prescrit dans ce cas,
des mesures propres pour les militaires logeant en ville. Hors le cas de nécessité
absolue, les troupes ne peuvent pas être consignées plus de 24 heures
2.Il ordonne aux officiers et sous- Officiers subalternes d’effectuer des rondes
prescrites.
3.Il contrôle les militaires isolés circulant en ville pendant les heures de service.
B. L’OFFICIER DE GARNISON :
Il possède ainsi un registre dans lequel sont inscrits des événements importants
intéressant la vie militaire. Il possède un budget mensuel (pour les cérémonies
funèbres), des moyens auto et un personnel d’exécution. Il est secondé au Niger par
un sous-officier de garnison. Il désigne la permanence des officiers et des sous-
officiers. L’actuel service de garnison applicable au Niger s inspire du décret français de
1967, organisant le service de garnison dans les armées. Aujourd’hui, l’actuel service de
garnison en France est régi par le Décret no 2015-213 du 25 février 2015 portant
règlement du service de garnison. Au Niger le service de garnison comprend :
1. Le capitaine de semaine :
Le Service général de garnison a pour objet l’exécution des mesures d’ordre général,
notamment de police intérieure, intéressant l’ensemble des formations de la garnison
Niamey-Tondibiah et nécessitant une coordination entre les différents corps et
services spéciaux. La continuité indispensable à cet important service exige que la
direction soit permanente. L’officier de garnison sous le contrôle du Commandant de
Zone n°1, assure la direction, la surveillance et la désignation du service général.
Ce dernier porte plus spécialement son attention sur les organes placés sous ses ordres
- Le Capitaine de semaine ;
- L’officier du jour ;
- Le sous-officier de permanence/garnison ;
- Le sous-officier de permanence/corps ;
Le capitaine de semaine est désigné parmi les capitaines des unités et services et
lieutenants anciens n’assurant pas un commandement. Le service dure une semaine. Il
se prend du samedi à midi. Le Capitaine de semaine doit être constamment disponible
et est tenu de donner constamment sa position à l’officier de jour.
2.Il reçoit les comptes rendus de l’officier de jour dans l’exécution du service ;
3.Il reçoit les ordres des supérieurs hiérarchiques, les transmet et veille à leur
exécution ;
4.Il rend compte sans délais à l’officier de garnison, au COMZONE 1 à défaut au chef
d’Etat Major général Adjoint de tout incident survenu.
2. L’OFFICIER DE JOUR
Les Officiers du jour sont judicieusement choisis parmi les Lieutenants, sous-lieutenants
et majors des Unités et services. Quant au service, il se prend à la salle de permanence
de l’Etat-major des Armées du Lundi au vendredi à partir du 18hoo au lendemain à
o8h00.le service des Samedis et dimanches et jours fériés est de 24h L’officier du jour
montant, reçoit de son prédécesseur les documents ci-après :
· Le registre journal sur lequel sont mentionnés tous les événements survenus ;
L’officier de jour est l’auxiliaire immédiat du capitaine de semaine. Son rôle consiste à
assurer, sous la responsabilité de cet officier, la bonne marche de tout le service
général.
1. Il a sous ses ordres, la garde de l’Etat Major, les téléphonistes, la Police militaire
et le véhicule de permanence.
2. Il se tient en principe dans la salle de service prévue à cet effet dans l’enceinte
de l’Etat Major des Armées.
3. Il doit rendre compte immédiatement de tout événement grave au capitaine de
semaine à l’officier de Garnison, au COMZONE n°1, au Chef d’Etat Major adjoint
des Armées.
4. Il en est de même en cas de l’arrivée d’un courrier important et urgent.
5. Il surveille la garde de l’Etat Major des Armées.
6. Il couche obligatoirement à l’Etat major des Armées.
7. Il assure personnellement de l’exécution correcte des punitions d’arrêt
encourues par les officiers.
8. Il effectue sur ordre des rondes à tous les postes de la place de Niamey
9. Lorsqu’un ordre devra être diffusé il doit prévenir personnellement les officiers
concernés.
10. En cas de demande d’évacuation sanitaire (EVASAN), il fera acheminement
message au domicile du Chef 4°Bureau.
11. Il tient à jour un cahier placé à la salle de permanence en y consignant tous les
événements survenus au cours de son service. Ce cahier sera présenté tous les
matins au visa de l’Officier de Garnison.
d. Il a sous ses ordres, les différents chefs de poste qu’il doit Controller, obliger
à effectuer des rondes ou même faire des rondes collectives et régulières.
5. LA POLICE MILITAIRE
2.Elle fait respecter l’ordre et la discipline par les militaires rencontrés en ville ;
3.Elle fait la police des lieux publics (auto- gare- mess etc.) ;
6.Elle relève les noms des militaires circulant en ville sans permission pendant les
heures de travail ;
9.Elle enregistre les numéros des véhicules militaires circulant en dehors des heures
de service en précisant le lieu de rencontre.
C. Le Major de garnison :
Dans les garnisons importantes, le major de garnison est un officier supérieur désigné
par le ministre sur décision du commandement régional. Il prend le titre de major de
garnison
D. Le médecin de garnison
Dans toutes les garnisons, un médecin des armées remplit sous l’autorité du
commandant d’armes, les fonctions du médecin – chef de garnison. Il est conseiller
technique permanent du commandant d’armes.
Toutes les unités d’une même garnison participent au service de la garnison. Qu’il
s’agisse de la garde ou du piquet, tous les éléments peuvent êtres utilisés selon leur
grade à l’exception des exemptés par des notes de service( officiers gérant des fonds
ou par le règlement militaire ( sous-officier d’ordinaire ).
A. La garde.
B. Le piquet :
Le piquet peut se définir comme une réserve d’hommes disponibles au sein d’une
unité prêts à intervenir en cas de calamités naturelles ou de menace imminente.
L’effectif et l’armement varient pratiquement en fonction de la situation. Le service est
en principe de 24 heures.
En France :
Le Piquet est constitué d’un certain effectif de la garnison qui peut être maintenu
disponible au sein de sa formation pour des services inopinés ou dans le cadre de la
lutte contre les calamités. L’effectif ainsi maintenu disponible prend l’appellation de
piquet. La durée de service est, en principe, de vingt-quatre heures.
Le commandant d’armes peut exceptionnellement décider qu’un piquet devra être tenu
prêt à intervenir en permanence; il répartit alors ce service, qui doit être réduit au
minimum, entre les troupes de la garnison et prend, le cas échéant, toutes les
dispositions pour assurer son transport rapide.