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1 re

armée (France,
1944-1945)
unités militaires placées sous les ordres
du général de Lattre de Tassigny et
assignées à la libération du territoire
français en 1944 et 1945.
1re armée

Insigne Rhin et Danube

Création 26 décembre 1943


Dissolution 1945
Pays France
Branche Armée de terre
Type Armée
Rôle infanterie division
blindée
Ancienne
Armée B
dénomination
Surnom Rhin et Danube
Guerres Seconde Guerre
mondiale
Commandant Général de Lattre de
historique Tassigny
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=1re_
arm%C3%A9e_(France,_1944-1945)&action=edit&sectio
n=0)

La 1re armée française est le nom donné


aux unités militaires placées sous les
ordres du général de Lattre de Tassigny
et assignées à la libération du territoire
français.

Elle est d'abord connue sous le nom de


2e armée (26 décembre 1943) puis
d'armée B à partir du 23 janvier 1944. Ce
n'est qu'en septembre 1944 qu'elle est
officiellement appelée 1re armée
française. Elle a été surnommée Rhin et
Danube en raison de ses victoires
remportées sur le Rhin et le Danube entre
le 31 mars et le 26 avril 1945.

C'est la composante principale de


l'Armée française de la Libération.

Formation de la 1 re armée

Création

Avant de porter son nom définitif, la


1re armée est constituée en Afrique du
Nord par la fusion, le 31 juillet 1943 :

d'éléments venus des Forces


françaises libres (FFL), engagés aux
côtés du général de Gaulle depuis
1940 ;
d'unités de l'Armée d'Afrique, restées
fidèles au régime de Vichy jusqu'au
débarquement allié en Afrique du Nord
en novembre 1942 (amiral Darlan,
général Juin).

La 2e DB du général Leclerc, fruit d'un


amalgame entre un tiers de FFL et deux
tiers de soldats de l'Armée d'Afrique,
acheminée en Angleterre en avril 1944 et
débarquée en Normandie en août, restera
la plupart du temps en dehors de la
chaîne de commandement de la
Première armée française, débarquée en
Provence. De même la 1re DFL, quoique
combattant avec l'Armée d'Afrique depuis
l'Italie, gardera ses spécificités et sera
écartée de la campagne d'Allemagne.

Provence août 1944

Avancée des forces américaines et


françaises après le débarquement
dans le Sud de la France, août-
septembre 1944.
La trouée de Belfort percée, et la
formation de la poche de Colmar,
novembre-décembre 1944.

La bataille de la poche de Colmar, 20


janvier - 9 février 1945.

En août 1944, la 1re armée, encore


appelée Armée B, débarque en Provence
(opération Dragoon). Environ
255 000 hommes, et 5 000 auxiliaires
féminins, débarquent dans les mois qui
suivent ce débarquement. Cette armée
est composée pour 82 % de soldats
provenant d'unités de l'Armée d'Afrique
(50 % de Maghrébins et de 32 % de
Pieds-Noirs qui ont eu un taux de
mobilisation de 18 %), de 10 % d'Africains
noirs et de 8 % de Français de métropole.
Dans les divisions, le pourcentage de
soldats maghrébins variait entre 27 % à
la 1re DB et 56 % à la 2e DIM. Par type
d'arme, ce pourcentage était d'environ
70 % dans les régiments de tirailleurs,
40 % dans le Génie et 30 % dans
l'artillerie[1]. En septembre 1944, l'Armée
B devient officiellement la 1re armée.

L’amalgame

La 1re armée est ensuite renforcée par la


fusion avec les Forces françaises de
l'intérieur (FFI) décidée officiellement par
décret du 23 septembre 1944[2].

Le général de Lattre confère le 10


octobre au général Molle le titre de
« général adjoint chargé des FFI » en vue
de préparer cet « amalgame » des unité
FFI aux unités de l'armée d'Afrique de la
1re armée[3].

À la fin du mois de novembre 1944, on


recense 75 000 FFI en France ; au total
114 000 FFI (dont 20 000 pour le front
des Alpes) viendront s'ajouter aux
effectifs de la 1re armée[4],[5],[6].

Les FFI intégrés à la 1re armée


permettent de remplacer les contingents
de l’Afrique noire de la 9e DIC
(9 200 Africains) et de la 1re DMI
(6 000 Africains) durant l'automne 1944
lors d'une opération de « blanchiment »
voulue par de Gaulle[7],[8].

Concernant le « rajeunissement des


divisions nord-africaines », durement
éprouvées depuis la campagne d'Italie au
sein du CEF, ce fut seulement au mois de
février 1945 que l'amalgame 1re armée-
FFI commença à se réaliser en
remplaçant un régiment de tirailleurs
dans chacune des trois principales
divisions nord-africaines. Ainsi le 8e RTM
de la 2e DIM, le 7e RTA de la 3e DIA et le
1er RTA de la 4e DMM furent remplacés
par des régiments de FFI entre mars et
avril 1945[9].

De Lattre écrira plus tard : « L'âme


commune de l'armée Rhin et Danube est
née de l'amalgame intime et fraternel des
250 000 soldats venus de l'Empire et des
137 000 FFI. »

Dans son ouvrage La Première Armée


française. De la Provence à l’Allemagne
1944-1945 publié en 2021[10],
l'historienne Claire Miot, maitresse de
conférences en histoire contemporaine à
Sciences Po Aix, cite les chiffres
suivants, concernant les effectifs des
unités FFI rattachées à la Première
armée française, tirés des archives du
Service Historique de la Défense
(SHD)[11] :

Répartition approximative des unités


FFI officiellement amalgamées à
l’armée régulière à la mi-octobre 1944
Régions Front des Front de Première armée 2e
Total
militaires Alpes l’Atlantique française DB

338 000 à 406 3 431 000 à 534


20 000 25 000 à 60 000 45 000
000 000 000

Effectifs des unités FFI rattachées à la


Première armée française par période
Effectifs des unités FFI
Date sous commandement de
la Première armée française

Mi-septembre 1944 25 000 à 26 000

Fin septembre 1944 27 000

Mi-octobre 1944 40 000 à 45 000

Mi-novembre 1944 36 000 à 42 504

Fin novembre 1944 34 650

Mi-décembre 1944 37 000 à 38 752

Fin décembre 1944 33 223

Mi-janvier 1945 39 000

Fin janvier 1945 38 974


En Allemagne

Rhin et Danube : 31 mars - 19 avril


1945.

Rhin et Danube : 20 avril - 7 mai 1945.

En Allemagne, l'armée effective comptera


jusqu'à 260 000 hommes. Les
18 000 hommes de la 1re DFL et la
27e division alpine, seront envoyés dans
les Alpes et en Italie du nord en 1945,
portant à peu près à 50 000 le nombre de
soldats français dans les Alpes et en
Italie du nord.

De facto, la 1re armée comprend alors


l'ensemble des forces armées françaises
engagées en Allemagne sous
commandement français, tandis que la
2e DB reste sous commandement
américain, des commandos, les 3e et
4e régiments SAS sont sous
commandement britannique, et que le
régiment de chasse Normandie-Niémen
est placé sous commandement
soviétique.
Toutefois, malgré les disparités entre
unités, c'est une excellente formation, qui
accomplira des exploits en Provence et
surtout dans les Vosges, en Alsace et en
Bade-Wurtemberg, faisant plus de
250 000 prisonniers (remis ensuite aux
autorités militaires américaines puis
rendus à la France) et neutralisant un
nombre important d'ennemis.

Composition de la 1re armée française


au mois de mars 1945

La 1re armée en Allemagne est très


différente dans sa composition, de celle
qui a débarqué en Provence moins d’un
an plus tôt ; d’une armée majoritairement
constituée de soldats coloniaux, elle s'est
transformé en « armée FFI ». Trois
divisions FFI sont venues grossir ses
effectifs (1re, 10e et 14e DI), la 9e DIC a
été « blanchie » avant la bataille des
Vosges en octobre 1944 et les trois
divisions nord-africaines (2e DIM, 3e DIA,
4e DMM) sont devenues des divisions
mixtes à partir de février 1945 : un
régiment de tirailleurs sur trois a été
rapatrié en Afrique du Nord, et les deux
autres régiments ont vu leurs effectifs
reconstitués par l’adjonction d’un
bataillon FFI. Les divisions blindées (1re
DB, 5e DB) sont peu concernées, car
leurs unités sont essentiellement à base
d’Européens[10]. Claire Miot donne la
composition suivante de la 1re armée
française au mois de mars 1945
en pourcentage des effectifs basée sur
un document d'archive du SHD [12] :

Français 67%

Algériens 14%

Marocains 13%

Coloniaux 4%

Tunisiens 2%

Note de Claire Miot : « Le tableau reprend


les catégories telles qu’elles sont
utilisées dans la source. Le terme de
« Français » renvoie aux soldats
européens, métropolitains ou non, tandis
que le terme de « coloniaux » renvoie aux
soldats colonisés non originaires
d’Afrique du Nord. »
Chronologie des opérations
Le 17 juin les Coloniaux, Chocs,
Commandos et Goumiers de l'Armée B
se lancent à l'assaut de l'île d'Elbe[13]
Juillet 1944 : création à partir des
divisions du corps expéditionnaire
français en Italie.
15 août 1944 : débarquement en
Provence.
28 août 1944 : Libération de Toulon.
29 août 1944 : Libération de Marseille.
3 septembre 1944 : Libérations de
Lyon et Villefranche.
8 septembre 1944 : prise d’Autun et
ravitaillement en carburant à la mine
des Télots[14].
12 septembre 1944 : jonction à Nod-
sur-Seine avec la 2e division blindée
venant de Normandie[15].
4 octobre 1944 : début de la bataille
des Vosges.
18-21 novembre 1944 : bataille
d’Alsace.
20 janvier-9 février 1945 : bataille de
Colmar.
15 mars-24 mars 1945 : opération
Undertone.
29-31 mars 1945 : franchissement du
Rhin et de la ligne Siegfried et entrée
en Allemagne[16].
3 avril 1945 : Prise de Karlsruhe.
24 avril 1945 : Prise d'Ulm sur le
Danube.
8 mai 1945 : capitulation du Reich à
Berlin, de Lattre représente la France.

Effectifs de la 1re armée août


1944-mai 1945
Période Effectif[17] Jours

Provence (15 au 28 août 1944) 50 000 14

Poursuite (septembre 1944) 77 000 27

Vosges (octobre-novembre 1944) 123 000 49

Belfort-Mulhouse (novembre 1944) 237 000 15

Stabilisation (novembre-janvier 1945) 248 000 52

Colmar (janvier-février 1945) 265 000 20

Garde au Rhin (février-mars 1945) 262 000 33

Ligne Siegfried (mars 1945) 250 000 15

Allemagne (avril-mai 1945) 252 000 40

Pertes
Les pertes de la 1re armée depuis le
débarquement de Provence en août 1944
jusqu'à mai 1945 sont estimées par le
maréchal de Lattre de Tassigny à
13 874 tués et 42 256 blessés soit un
taux de tués de 5,33 % par rapport aux
effectifs moyens (260 000) de la
1re armée. Les unités les plus éprouvées
étant les régiments de tirailleurs[18],[19]. À
titre de comparaison, le taux de tués, sur
la durée de la guerre, pour les armées
britanniques s'élève à 5,2 % et celui des
armées américaines à 2,5 %[20].

Les chiffres détaillés du Service


historique de la défense font état eux de
9 237 tués (dont 3 620 Maghrébins) et
34 714 blessés (dont
18 531 Maghrébins) auxquels s'ajoutent
les pertes de la 2e DB s'élevant à
1 224 tués (dont 96 Maghrébins) et
5 257 blessés (dont 584 Maghrébins). Ce
qui donne au total 50 432 tués et blessés
(dont 22 831 Maghrébins)[21].

À noter que ces chiffres n'incluent pas


les 13 679 FFI tués dont 3 000 victimes
d'exécutions sommaires[22].

Composition de la 1re armée


À l'automne 1944, elle compte environ
250 000 combattants (composée pour
moitié d'éléments indigènes
— maghrébins et africains — et pour
moitié d'européens d'Afrique du Nord,
plus des « Français libres » du général De
Gaulle)[23],[24] auxquels viendront
s'amalgamer progressivement environ
40 000 FFI principalement en
remplacement partiel des troupes
coloniales.

La 1re armée comprend deux corps


d'armée :

1er corps d'armée commandé par le


général Martin puis par le général
Bethouart ;
2e corps d'armée commandé par le
général de Larminat puis par le général
de Monsabert.
5 divisions d’infanterie :
1re DMI, (ex-1re DFL), général
Brosset puis général Garbay
2e DIM, général Dody puis général
Carpentier
3e DIA, général de Monsabert puis
général Guillaume.
4e DMM, général Sevez puis
général Navereau
9e DIC, général Magnan puis
général Morlière

Le général de Lattre passant en revue


le 5e régiment de chasseurs d'Afrique
de la 1re division blindée le 13
novembre 1944.

3 divisions blindées (DB) :


1re DB, commandée par le général
Jean Touzet du Vigier, puis par le
général Sudre.
2e DB (ex-2e DFL)
(épisodiquement), général Leclerc
5e DB. (ex 2e DB avant août 1943),
général de Vernejoul
Éléments non endivisionnés :
4 Groupements de Tabors
Marocains (GTM) du général
Guillaume puis du colonel Émile
Hogard;
1er GTM, colonel Leblanc ;
2e GTM, colonel Boyer de
Latour ;
3e GTM, colonel Massiet-
Dubiest ;
4e GTM (reconstitué en
décembre 1944), colonel
Parlange ;
Bataillon de Choc, lieutenant
colonel Gambiez ;
3e et 2e groupe du Régiment
d’Artillerie Coloniale d’Afrique
Occidentale Française (RAC/AOF),
25e Bataillon Médical,
Groupe de commandos d'Afrique
(GCA), lieutenant colonel Bouvet ;
Groupe de commandos de
France ;
14 groupes d'artillerie ;
6 régiments de tank destroyers ;
2 régiments blindés de
reconnaissance ;
4 régiments du génie et 3
régiments de pionniers ;
12 groupes d'artillerie
antiaérienne ;
compagnies de transmissions,
transports, intendance, matériel,
essence, santé…
Autres divisions constituées
tardivement, essentiellement à partir
de FFI, très peu ou pas engagées dans
les combats et qui ont servi
essentiellement pour la sécurité, la
garnison et un rôle d'occupation aux
derniers jours de la guerre :
1re DI
10e DI
14e DI
27e DIA

Quelques membres célèbres


de la 1re armée
Frantz Fanon[25]
Marcel Manville[25]

Uniformes et armement

Blason de la 1re armée


française, Rhin et
Danube.
Les uniformes sont assez disparates :
battle dress majoritairement américaines
voire britanniques, modifiées avec des
insignes et drapeaux français ajoutés,
des casques Adrian 1926, des casques
US de 1917 ou des casques US M1, des
chéchias, des fusils Lee-Enfield, MAS 36
voire M1 Garand, des PM Thompson,
Sten ou MAS 38, etc.

Grandes unités ayant fait partie de la


1re armée

Corps d’armée

1er corps d'armée


2e corps d'armée
21e CAUS

Divisions blindées

1re DB
2e DB
5e DB

Divisions d’infanterie

1re DMI ou DFL


1re DI
2e DIM
3e DIA
4e DMM,
9e DIC
10e DI
14e DI
27e DIA
3e DIUS
28e DIUS
36e DIUS
75e DIUS

Constitution d’une division blindée

Il s'agit d'une composition théorique


type. Chaque DB pouvant être
décomposée en 3 groupements
tactiques, les CC (Combat command).

3 régiments de chars moyens


1 régiment de reconnaissance
1 régiment d'infanterie portée à 3
bataillons
1 régiment de tank destroyers (TD)
1 artillerie divisionnaire (3 groupes de
105 automoteurs)
1 groupe d'artillerie antiaérienne
1 bataillon du génie
Des services
Constitution d’un Combat command

Subdivision d'une division blindée, il


comporte 4 000 à 4 500 hommes et
1 000 à 1 200 véhicules.

1 régiment de chars moyens


1 escadron de reconnaissance
1 bataillon d'infanterie portée
1 escadron de tank destroyers (TD)
1 groupe d'artillerie automoteur de 105
Éléments de service, train, génie,
transmissions, FTA…

Constitution d’une division


d’infanterie

Il s'agit d'une composition théorique


type. Chaque DI pouvant être
décomposée en 3 groupements
tactiques, les RCT (Regimental Combat
Team).

3 régiments d'infanterie
1 régiment de reconnaissance blindé
1 régiment de tank destroyers (TD)
1 artillerie divisionnaire :
3 groupes de 105,
1 groupe de 155.
Groupe de 155 HM1 Howitzer 2
Régiment d'Artillerie Coloniale
d'Afrique Occidentale
1 bataillon du génie
1 groupe d'artillerie antiaérienne
Des services
Constitution d'un Regimental Combat
Team

1 régiment d'infanterie à 3 bataillons


1 groupe d'artillerie
Éléments de reconnaissance, génie,
service…
Principales batailles

Provence

Débarquement en Provence

Le débarquement dans le sud de la


France, nom de code Anvil puis Dragoon,
a débuté le 15 août 1944. Confié au
général Patch de la 7e armée américaine,
il comporte trois phases principales.

J-1 à J : opérations préliminaires


Le groupement de commandos
d'Afrique et le groupe naval d'assaut,
associés aux forces spéciales
américaines sont chargés de
neutraliser les batteries côtières (Cap
Nègre, plage du Canadel et pointe de
l'Esquillon).
Dans un même temps une division
aéroportée Rugby Force est parachutée
aux alentours du Muy afin de bloquer
la nationale 98.
Jour J : débarquement
La Kodak Force, 3e, 45e et 36e DIUS
appuyées par le CC1 de la 1re DB,
débarquent sur les plages de Cavalaire,
Saint-Tropez, Sainte-Maxime et Saint-
Raphaël.
Jour J+1 et suivants : débarquement
de la 1rearmée française
1eréchelon : 37 000 hommes et :
5 860 véhicules - 1re DFL, 3e DIA,
CC2/1re DB, 2e RSAR, 7e RCA, 8e
RCA, 2 groupes d'artillerie,
Transmissions, Train.
2eéchelon : 28 000 hommes et
3 500 véhicules - 9e DIC, les 3
GTM, le bataillon de choc, le
RCCC, artillerie, FTA, pionniers.

Toulon

Article détaillé : Bataille de Toulon


(1944).

Compte tenu de la réussite de ce


débarquement allié, de Lattre décide de
hâter la libération de Toulon et n’attend
pas le débarquement de son second
échelon. La mission est confiée à la 3e
DIA (au nord) et à la 1re DFL (au sud)
avec pour appui le 2e CC de la 1re DB et le
2e RSAR. Le centre du dispositif est
donné à la 9e DIC.
Pour cette opération on peut distinguer
trois phases distinctes :

investissement du secteur : à partir du


19 août, le 3e RSAR, le 2e RSAR puis le
7e RCA partent de Puget et
contournent Toulon par le nord pour se
placer à l’ouest (Bandol) et au nord-
ouest de la ville (Quatre Chemins). Le
3e RTA quant à lui progresse en
direction du nord de la ville et est
rejoint le 21 par le bataillon de choc et
le détachement de chars (3e RSAR). De
son côté, la 1re DFL a progressé sur
l’est de Toulon mais est accrochée en
plusieurs points (Les Pousselons,
Mont Redon, Golf Hotel). Pour le 6e
RTS de la 9e DIC avec les chars du 2e
RCA les accrochages ont lieu sur
Solliès. Toujours à l’est, les
commandos d’Afrique prennent le fort
de Coudon ;
démantèlement : la 9e DIC et la 1re DFL
progressent à l’est de Toulon mais
sont accrochées sévèrement (Massif
du Touar, La Garde, Le Pradet et La
Valette). Au nord, le bataillon de choc
et le 3e RTA aidés de FFI investissent la
ville et le fort de la Croix du Faron.
L’accrochage le plus sérieux étant celui
de la Poudrière. Néanmoins, les forces
françaises parviennent à investir la
ville et à couper les liaisons vers
l’ouest ;
la réduction définitive : le nettoyage de
la ville est confié à la 9e DIC (4e, 6e et
13e RTS). La reddition de la ville a lieu
le 26 août 1944.

Le bilan côté français est de 2 700 tués


ou blessés dont 100 officiers.

Marseille

Article détaillé : Bataille de Marseille.

La prise de Marseille est anticipée du fait


de la rapidité du déroulement des
opérations sur Toulon. Ces deux batailles
sont d’ailleurs très similaires dans leur
déroulement en trois phases
(investissement, resserrement et assaut
final).
L’opération débute le matin du
20 août 1944 par la prise du carrefour du
Camp par le 2e cuirassiers (CC1 de la 1re
DB) qui ouvre ainsi la route au 7e RTA et
aux trois GTM. Après de durs combats
les 21 et 22 août, le 2e cuirassiers et le
3e bataillon porté de zouaves, renforcés
par le 2e GTM, s’emparent d'Aubagne.
Le 22 août, la ville de Peypin est investie
par les CC1 (partiel), CC2 et le 1er GTM.
Ce même jour, outrepassant les ordres, le
colonel Chappuis avec le 1er bataillon du
7e RTA et un escadron du 2e cuirassiers
s’introduisent dans Marseille. Les 2e et
3e bataillons du 7e RTA sont quant à eux
sérieusement accrochés respectivement
au nord et au nord-est de la ville.
Malgré le soulèvement FFI et la
pénétration du 7e RTA et du
2e cuirassiers jusqu’au centre de la ville,
les Allemands résistent et leurs défenses
restent intactes notamment en
périphérie.
Après une tentative infructueuse de
règlement à l’amiable le 23 août, les
combats reprennent dès le 24. De Lattre
engage alors le 3e RTA en provenance de
Toulon.
Les affrontements des jours suivants
sont violents et meurtriers notamment
pour la prise de la colline de Notre-Dame-
de-La-Garde (25 et 26 août – FFI, 82e
bataillon du génie, 2e cuirassiers, II/3e
RTA et I/7e RTA) et de la gare Saint-
Charles (III/7e RTA). Mais, c’est au nord,
au carrefour de la Gavotte, que les
défenses sont les plus sérieuses avec
l’ouvrage en béton de la « Feste »
Fouresta (1er GTM et II/7e RTA).
Au sud, malgré quelques accrochages
(6e tabor à Saint-Loup), la progression
est plus aisée pour les 2e et 3e GTM. Ce
dernier, après un dernier combat au Fort
Napoléon du cap Croisette, contrôle le
28 août l’ensemble du littoral sud. Le 2e
GTM quant à lui remonte sur le centre-
ville et vient renforcer les tirailleurs
algériens.
Le 27 août la plus grande partie de la ville
est libérée, l’ennemi ne tient plus que les
installations portuaires et quelques
points au nord de la ville. Il se rend
finalement le 28 août au 1er GTM qui
vient d’être renforcé par des éléments
blindés du CC1 de la 1re DB.

Draguignan

La préfecture du Var fut libérée le


16 août 1944.
Aix-en-Provence

La ville d'Aix a été libérée le 22 août 1944


par les forces, réunies le 19 août 1944,
de la Résistance provençale, de la
3e division américaine et de la 1re armée
française libre commandée par le général
de Lattre de Tassigny[26].

Bilan

En deux semaines la Provence aura été


reprise. Grenoble est libérée le 22 août
(soit 83 jours avant la date prévue),
Toulon le 23 août, Montélimar le 28 août
et Marseille le 29 août. Les forces alliées,
remontant la vallée du Rhône, rejoindront
le 12 septembre, à Nod-sur-Seine, au
nord de la Bourgogne celles du front de
l'ouest[27] (venant de Normandie). Lyon
est libérée le 3 septembre.

Du 15 au 29 août (prise de Marseille), les


pertes de cette Armée B s'élèvent à 933
tués, 19 disparus et 3 732 blessés, les
jours les plus terribles étant les 23 et
24 août. Environ 35 000 Allemands et
soldats de l'Axe (Italiens, Hongrois, etc.)
ont été capturés.

Campagne d'Alsace

Mulhouse

Le 20 novembre 1944, le 2e bataillon du


6e régiment de tirailleurs marocains,
agissant en renforcement de la 1re DB,
arrive aux portes de Mulhouse. Les
premiers coups de feu sont entendus
vers 16 heures. Ils sont rejoints dans la
soirée par les blindés du général
Caldairou, arrivant de Pfetterhouse et de
Kembs. À 20 heures, le groupement
Gardy a pris pied sur le canal situé à
l’ouest de la gare, mais la nuit interrompt
la progression. Les troupes allemandes
en profitent pour fortifier leurs positions
dans les casernes de la ville.

Le 21 novembre, à partir de 8 heures, les


tirailleurs, partis du Rebberg, prennent la
gare à 8 heures. Leur objectif est
d’atteindre la caserne Coehorn en
passant par la Hermann Goering Platz
(place de la République), la
Wildemannstraße (rue du Sauvage), qu’ils
atteignent à 10 heures, et l’avenue de
Colmar.

L’avance des troupes est retardée par les


Mulhousiens, de plus en plus nombreux à
descendre dans les rues. À midi, la
caserne est en vue, mais ce n’est que
vers 20 h 30, après plusieurs tentatives et
avec l’aide des blindés que le bâtiment
central sera pris. Et la caserne ne sera
totalement nettoyée que le lendemain à
midi. Les Allemands se regroupent dans
la caserne Lefèbvre.
Le 23 novembre, c’est la 7e compagnie
de tirailleurs marocains, appuyés par des
chars, qui est chargée de s’en emparer.
Une section a réussi à parvenir dans un
bâtiment proche, mais les Allemands
contre-attaquent et, pour les dégager, le
lieutenant Jean Carrelet de Loisy pénètre
avec son char Austerlitz dans la cour de
la caserne. Un tir de panzerfaust touche
le dessus de la tourelle du char, le
lieutenant est tué sur le coup. Mais grâce
à cette intervention, les tirailleurs
peuvent se dégager.

La prise de la caserne Lefèbvre marquera


la fin des combats dans Mulhouse, mais
les Allemands tiendront Lutterbach et
Bourtzwiller jusqu’à début février 1945.

Poche de Colmar

Article détaillé : Poche de Colmar.

Opération Undertone

Article détaillé : Opération Undertone.

Passage du Rhin

Le 31 mars et 2 avril 1945 la 1re armée


française entreprend 3 points de
franchissements d'assaut du Rhin, à
partir de Germersheim et les environs.
Un groupement aux ordres du colonel
Cazeilles commandant le 21e régiment
d'infanterie coloniale reçoit la mission
d'établir une tête de pont sur Rheinsheim-
Philippsburg, Dettenheim, Linkenheim et
Leopoldshafen sur la rive droite du Rhin.
Une fois celle-ci réalisée, la 9e division
d'infanterie coloniale traversera le fleuve.

Le 2 avril, l'élément d'assaut est constitué


par le 1er bataillon du 21e RIC renforcé
par deux sections de mortiers et des
embarcations du génie appuyés par la
compagnie de canons du 21e RIC, une
batterie de canons antichars et un
peloton de tanks Destroyers M10 du
Régiment colonial de chasseurs de
chars.
Il est prévu de transporter les troupes
d'assaut sur 12 storm boat (en) ,
transportant 6 fantassins et 24 bateaux
M2 à fond plat transportant soit un GMC
soit 12 hommes par passage[28].
Finalement ce sont 7 storm boat et 9
bateaux M2 qui sont utilisés pour
transporter 2 sections de la 3e
compagnie du 1er bataillon du 21e RIC
après un pilonnage d'artillerie, de tanks
Destroyers M10 et de canons antichars
sur 5 blockhaus situés sur la rive droite
du Rhin.
A 11h20, l'assaut est lancé et malgré les
rafales de mitrailleuses postées dans les
blockhaus, les troupes d'assaut prennent
pied et établissent une tête de pont après
la prise, à la grenade, des casemates
permettant au reste du bataillon de
traverser le fleuve, malgré le réveil de
l'artillerie allemande.
Après avoir repoussé quelques attaques,
la zone étant sécurisée les troupes
d'assaut continuent leur progression
mais la 3e compagnie est arrêté devant
Linkenheim et la 1re devant
Leopoldshafen. La progression fut
reprise, avec succès, le lendemain.
Au soir le franchissement du Rhin par le
1er bataillon aura coûté 12 tués, 25
blessés et 2 disparus. Les pertes
allemandes, plus importantes, ne sont
pas connues.
Campagne d'Allemagne

Article détaillé : Campagne d'Allemagne


(1945).

Hommages

Mémorial à Reims.
Mémorial à Colombes.

« Aux Soldats de la Première


Armée Française qui, devant
l’Histoire, ont payé le Prix de la
Liberté.

La France pourrait-elle oublier


cette Armée venue d’Afrique
qui réunissait les Français
libres de la 1re DFL, les pieds
noirs, les goumiers et les
tirailleurs marocains,
algériens, tunisiens, sénégalais,
les soldats des territoires
d’Outre-mer, les évadés de
France par l’Espagne, les
anciens de l’Armée d’Armistice
et des Chantiers de Jeunesse.

La France pourrait-elle oublier


ces 250 000 hommes auxquels,
par la volonté du Général Jean
de Lattre de Tassigny, vinrent
s’amalgamer
150 000 volontaires des Forces
Françaises de l’Intérieur.

La France pourrait-elle oublier


que cette armée a libéré le tiers
de son territoire et que, sans
elle, son chef n’aurait pas été à
Berlin le 8 mai 1945 pour
signer l’acte de capitulation de
l’Allemagne.

Pourrions-nous accepter que


nos cimetières où se mêlent par
milliers, les croix chrétiennes,
les étoiles juives et les
croissants de l’Islam, soient
ensevelis sous l’oubli et
l’ingratitude.

Le Souvenir ! C’est non pas


seulement un pieux hommage
rendu aux morts, mais un
ferment toujours à l’œuvre
dans les actions des vivants. »
— Discours de Charles de
Gaulle du 23 avril 1968,
Plaque commémorative de
la 1re armée - Esplanade
des Villes-Compagnons-de-
la-Libération (quai Henri IV,
Paris)[29]
Abréviations
CC : tabors e
Combat marocain algérienn
command s e
DB : DFL : DIC :
division division division
blindée française d'infanteri
GCA : libre e
groupe de DI : coloniale
comman division DIM :
dos d'infanteri division
d'Afrique e d'infanteri
GTM : DIA : e
groupem division marocain
ent de d'infanteri e
DMI : antiaérien RCT :
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de RCA : al Combat
marche régiment Team
d'infanteri de RICM :
e chasseur régiment
DMM : s d'infanteri
division d'Afrique e
marocain RCCC : coloniale
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montagn colonial RSAR :
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FTA : chasseur de spahis
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reconnais tirailleurs de
sance algériens tirailleurs
RSM : RTM : sénégalai
régiment régiment s
de spahis de RTT :
marocain tirailleurs régiment
s marocain de
RTA : s tirailleurs
régiment RTS : tunisiens
de régiment

Notes et références
1. Jacques Frémeaux, « Les
contingents impériaux au cœur de la
guerre », dans Histoire, économie et
société, Éditions C.D.U. et S.E.D.E.S.,
2004, vol. 23, no 1-4, p. 223. En ligne
(https://www.persee.fr/doc/hes_075
2-5702_2004_num_23_2_241
7) [archive].
2. Fondation Charles-de-Gaulle, revue
Espoir, no 134-137, Plon, 2003, p. 62.
3. Les Forces françaises de l'intérieur
du Languedoc-Roussillon/Région R3
dans l'Armée de la Libération, Preal,
1997, p. 201. En ligne. (https://www.g
oogle.fr/books/edition/Les_Forces_fr
an%C3%A7aises_de_l_int%C3%A9rie
ur_d/dbx-AAAAIAAJ?hl=fr&gbpv=1&b
sq=%22g%C3%A9n%C3%A9ral+adjoi
nt+charg%C3%A9+des+FFI%22&dq
=%22g%C3%A9n%C3%A9ral+adjoint+
charg%C3%A9+des+FFI%22&printsec
=frontcover) [archive].
4. François Broche, L'Épopée de la
France libre, 1940-1946, Pygmalion,
2000, p. 475.
5. 137 000 si l'on tient compte des
départs.
6. « Finalement, 57 000 FFI ont rejoint la
1re armée en unités constituées, dont
20 000 au titre du secteur français du
front des Alpes, placés pour emploi à
la 1re armée. 30 000 engagés
volontaires en majorité d’origine FFI
l’ont rejointe individuellement.
L’administration centrale lui a envoyé
27 000 hommes à partir des centres
d’instruction des FFI des régions
militaires », Maurice Vaïsse, La
naissance de la nouvelle Armée
française (http://www.stratisc.org/ih
cc_44prov_Vaisse.html) [archive].
7. Gilles Aubagnac, « Le retrait des
troupes noires de la 1re armée »,
Revue Historique des Armées, no 2,
1993, p. 34-46.
8. « de novembre 1944 à mars 1945, le
nombre d’autochtones rapatriés en
AOF (Afrique occidentale française)
[…] s’élève à 9 678, soit 3 261 ex -
prisonniers et 6 334 rapatriés de
France », Gilles Aubagnac, op. cit.
9. Paul Gaujac, L'Armée de la victoire,
Charles-Lavauzelle, 1986.
10. Claude Franc, « Claire Miot : La
Première Armée française. De la
Provence à l’Allemagne 1944-1945 ;
Perrin, 2021 ; 455 pages », Revue
Défense Nationale, vol. 849, no. 4,
2022, pp. 125-129. [en ligne (https://
www.cairn.info/revue-defense-nation
ale-2022-4-page-125.htm) [archive]
11. Claire Miot, La première armée
française, Perrin, 2021, p.120
12. Situation des effectifs de la Première
armée française à la date du 15 mars
1945, état-major de la Première
armée française, SHD-GR 10P 87,
Claire Miot, La première armée
française, Perrin, 2021, p.296
13. Général de Lattre : Histoire de la
première armée française page 24
14. CCCA d'après Gilles Pacaud, « Quel
avenir pour les schistes
bitumineux ? (http://www.gensdumo
rvan.fr/culture/ccca-l-quel-avenir-pou
r-les-schistes-bitumineux-r-conferenc
e-de-gilles-pacaud.html) [archive] »,
sur gensdumorvan.fr (http://www.ge
nsdumorvan.fr/) [archive].
15. Monument de la Jonction à Nod-sur-
Seine (http://www.petit-patrimoine.c
om/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp
=21455_1) [archive].
16. André Kaspi (dir.) (en collaboration
avec Anne Grynberg, Catherine
Nicault, Ralph Schor et Annette
Wieviorka), La Libération de la
France : juin 1944–janvier 1946,
Paris, Succès du Livre Éditions,
coll. « Document », 2008 (1re éd.
Librairie académique Perrin, 1995),
563 p. (ISBN 978-2-7382-2368-5),
p. 156 [texte intégral].
17. Paul Gaujac, Le Débarquement de
Provence, Histoire et Collections,
2004, p. 180.
18. maréchal De Lattre de Tassigny,
Histoire de la 1re Armée française,
Rhin et Danube (1949), Presses de la
Cité, 1971, p. 603.
19. Alphonse Juin, « Les Mémoires du
maréchal Juin », Le Figaro, 1949,
p. 365.
20. Jean-François Muracciole, Les
Français libres, l'autre Résistance,
Tallandier, 2009, p. 284.
21. Paul-Marie de La Gorce, L'Empire
écartelé, 1936-1946, Denoël, 1988,
p. 496-497.
22. Jean Quellien, "Les pertes humaines"
in La France pendant la Seconde
Guerre mondiale - Atlas historique',
Fayard, Ministère de la Défense,
2010, p. 262-263.
23. « Au total, à l'automne de 1944, la
France finira par disposer d'une
armée effective de 250 000 hommes
composée pour moitié d'éléments
indigènes, maghrébins, africains et
pour moitié d'Européens d'Afrique du
Nord », Philippe Masson, L'Homme
en guerre, 1901-2001 : de la Marne à
Sarajevo, Éditions du Rocher, 1997,
p. 23.
24. L’effectif global de l’ensemble de
l'armée de terre à l'automne 1944, FFI
non compris, est d'environ
560 000 hommes :
contingents de la France libre :
50 000 ;
évadés de France via l’Espagne :
15 000 ;
enrôlés de la Corse libérée :
13 000 ;
contingents de l'Afrique noire :
80 000 ;
Afrique du Nord : 409 000 dont :
176 000 « Pieds-Noirs »
(soit 16 % de la population
française d'Afrique du
nord) ;
233 000 Maghrébins :
134 000 Algériens,
73 000 Marocains et
26 000 Tunisiens (soit 1,6 %
de la population totale
maghrébine).
Les conscrits appelés et rappelés
forment 72 % du total des Français
recrutés et 54 % des Maghrébins.
Jean-François Muracciole, Histoire
de la France libre, Presses
universitaires de France, 1996, p. 67 ;
Benjamin Stora, « L'Armée d'Afrique :
les oubliés de la libération », TDC,
no 692, 15 mars 1995, Paris, CNDP,
1995.
25. « Histoires Mémoires Croisées "Des
champs de bataille aux réécritures
de l'Histoire coloniale" - Rencontre
du 8 juillet 2014 (https://www.senat.
fr/rap/r13-705/r13-7057.htm
l) [archive] », sur www.senat.fr
(consulté le 5 novembre 2020).
26. Libération d'Aix, potelet Histoire de la
cité d'Aix-en-Provence, place de
Verdun, Aix-en-Provence.
27. Il y a soixante-dix ans, la jonction
s’est faite en Côte-d’Or (http://www.bi
enpublic.com/edition-haute-cote-d-o
r/2014/09/13/il-y-a-soixante-dix-ans-l
a-jonction-s-est-faite-en-cote-d-o
r) [archive].
28. Les bateaux M2 également appelé
US M2, étaient en contreplaqué, à
fond plat, longs de 4,06 mètres, et
d'une capacité maximale de 15
hommes. L'assemblage de deux ou
plusieurs bateaux US M2 peut former
une portière pour pouvoir transporter
un véhicule ou un char.
29. Olivier Rochereau, Mémoire des
Français libres : du souvenir des
hommes à la mémoire d'un pays,
Nouveau Monde éditions, 2006,
p. 154.

Bibliographie
Jean de Lattre de Tassigny, Histoire de
la première armée française, Plon,
1949.
Ouvrage collectif, Histoire générale
illustrée de la Seconde Guerre mondiale,
Quillet, 1948.
Claire Miot, La première armée
française : De la Provence à Berlin,
1944-1945, Paris, Perrin, 2021, 448 p.
(ISBN 978-2-262-07192-9)
Jean-Christophe Notin :
Jean-Christophe Notin, La
campagne d'Italie, 1943-1945 : Les
victoires oubliées de la France,
Paris, Perrin, coll. « Tempus /
168 », 2007, 798 p.
(ISBN 978-2-262-02631-8).
Jean-Christophe Notin, Les
vaincus seront les vainqueurs : les
Français en Allemagne, 1945, Paris,
Perrin, 2004, 524 p.
(ISBN 978-2-262-01969-3).
Annexes

Documentation

Rhin et Danube (http://www.rhin-et-dan


ube.fr) [archive], site internet retraçant
l'extraordinaire épopée de la Première
Armée française.

Article connexe

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