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Lille

Lille est une ville du nord de la france, préfecture du département du nord et chef-lieu de
la région hauts-de-france.
avec 236 234 habitants intra-muros au dernier recensement en 2020, lille est la dixième
commune la plus peuplée de france, mais aussi la principale commune de la métropole
européenne de lille, qui rassemble 94 autres communes dont roubaix, tourcoing et villeneuve-
d'ascq et compte près de 1,2 million d’habitants.
dans sa partie française, son unité urbaine et ses 1 053 636 habitants en 2020 font de lille la
quatrième agglomération de france derrière paris, lyon et marseille, tout comme son aire
d'attraction qui rassemble 1,5 million d'habitants. plus largement, elle appartient à une
vaste conurbation formée avec les villes belges de mouscron, courtrai, tournai et menin, qui a
donné naissance en janvier 2008 à l'eurométropole lille-kortrijk-tournai, premier groupement
européen de coopération territoriale (gect), qui totalise plus de 2,1 millions d'habitants. elle
exerce également une influence importante sur un territoire de plus de 3,8 millions d'habitants
appelé « aire métropolitaine de lille », fortement urbanisé et dense, comprenant notamment
l'ancien bassin minier du nord-pas-de-calais et les agglomérations d'arras et cambrai.

Blason de Lille Logo


Histoire de Lille
L'histoire de Lille est connue à partir du XIe siècle par la Charte de 1066 par
laquelle Baudouin V de Flandre dote la collégiale Saint-Pierre récemment fondée.
La ville, capitale des Pays-Bourguignons, connaît une période de rayonnement et de grande
prospérité au XVe siècle. Rattachée au royaume de France à partir de la conquête de Louis
XIV en 1667 et agrandie par Vauban, la ville étouffe au milieu du XIXe siècle à l'intérieur de
remparts datant de deux siècles, inadaptés au développement de la grande industrie textile. En
1858, Napoléon III décide de rattacher les communes limitrophes et d'étendre l'enceinte de la
ville. Les deux guerres mondiales sont des épreuves particulièrement douloureuses.
Les Trente Glorieuses sont une période de désindustrialisation et de reconversion dans des
activités tertiaires. Le patrimoine historique, malmené jusque dans les années 1960, est mis
en valeur à la fin du XXe siècle.

La domination espagnole
Le XVIe siècle est surtout marqué par les épidémies de peste, l'essor de l'industrie textile dans
la région, et les révoltes protestantes.
Le Magistrat de Lille crée une école latine en 1529 ; les jésuites s'établissent à Lille en 1562
et prennent la direction du collège municipal.
En 1542, la commune recense les premiers calvinistes. En 1555 a lieu une répression anti-
protestante. Au début de l'année 1560, les Hurlus, rebelles protestants se réclamant de
l'autorité du prince d'Orange, écument la région de Tournai, détruisant églises et couvents, ce
qui leur vaut la répression par les Tercios espagnols menés par le duc d'Albe, envoyé par
Philippe II d'Espagne. En avril 1578, les Hurlus prennent le château des comtes de Mouscron.
Après s'en être fait déloger quatre mois plus tard par un régiment wallon catholique, et s'être
fait reprendre la ville de Courtrai par le bailli de Mouscron, ils tentent à plusieurs reprises de
prendre la ville de Lille pendant les années 1581 et 1582, mais en vain. Les Hurlus auraient
notamment été repoussés par l'héroïne légendaire Jeanne Maillotte. Dans le même temps
(1581), avec l'appui d'Élisabeth Ire d'Angleterre, le nord des Pays-Bas espagnols, devenu
majoritairement protestant, se révolte avec succès et devient les Provinces-Unies.

Première Guerre mondiale


Lille est déclarée « ville ouverte » le 1er août 1914 et l'État-major l'évacue le 24 août. La ville
retrouve une importance stratégique avec la « course à la mer » et est réoccupée le 3
octobre par l'armée française. Le siège de la ville est marqué par un intense bombardement du
11 au 12 octobre qui détruisit une grande partie du quartier de la gare. Au cours de
l'occupation allemande très éprouvante du 12 octobre 1914 au 17 octobre 1918, les lillois
subissent de nombreuses exactions.
Cette période est marquée par la résistance de fortes personnalités telles que Louise de
Bettignies et Léon Trulin. Au cours du siège de 1914, Louise de Bettignies âgée de 34 ans,
mais en paraissant 20, et parlant quatre langues dont l'allemand et l'anglais assure la navette
(munitions et aliments) avec les soldats qui tiraient encore sur les assiégeants. Dans les
hôpitaux de fortune, elle écrit les lettres en allemand dictées par les mourants allemands pour
leur famille. En 1915, elle va construire, pour les services anglais, sur 40 km de front autour
de Lille derrière les lignes allemandes, le réseau de renseignement qui se révélera le plus
étendu et le plus efficace de toute la guerre. Elle dirige plus de 100 personnes appartenant à
toutes les couches de la société du département du Nord. Elle permit le
premier bombardement aérien d'un train qui transportait le Kaiser en visite secrète à Lille
en février 1915. Son dernier message, avant d'être arrêtée à Tournai en septembre 1915 fut
pour annoncer la préparation de l'offensive allemande sur Verdun pour début 1916,
information considérée comme absurde par l'état-major français.

Seconde Guerre Mondiale


qu'en 1948. Lille reçoit la croix de guerre 1939-1945 le 10 octobre 1949 Dès la déclaration de
guerre à l'Allemagne, le 3 septembre 1939, on s'organise en prévision du conflit, le
déplacement de la population lilloise débute : mille cinq cents personnes le 11 septembre, et
mille deux cents le 12, quittent Lille pour rejoindre la région de Montreuil dans le Pas-de-
Calais; le 27 septembre, la municipalité effectue une première distribution de masques à gaz
dans les quartiers de Fives et Saint-Maurice55.
La poche de Lille est prise le 31 mai 1940 par les Allemands, après une héroïque résistance
du groupement du général Molinié. Les Allemands impressionnés leur rendirent les honneurs
sur la Grand Place, le 1er juin.
Dès l'invasion de la Belgique, les Lillois encore marqués par la Première Guerre mondiale
fuient en grand nombre. Lille, dans la zone rattachée au commandement allemand
de Bruxelles, ne fit jamais partie du gouvernement de Vichy. Le Nord et le Pas-de-Calais sont
pour l'essentiel libérés en cinq jours du 1er au 5 septembre 1944 par des troupes
britanniques, français , canadiennes et polonaises ; à l'exception de la côte, et spécialement
de Dunkerque qui fut une des dernières villes libérées de France. Le 3 septembre, les troupes
allemandes commencent à quitter la ville pour ne pas être encerclées par les troupes
britanniques déjà en route vers Bruxelles. La résistance lilloise reprend une partie de la ville
au cours de furieux combats entre Allemands en déroute et qui commenceront par l'ordre
d'insurrection lancé le 2 septembre. La résistance s'empare des principaux sièges
administratifs et attaque les troupes allemandes en retraite puis, par un audacieux coup de
main, trois groupes d'élèves policiers commandés par le lieutenant Basseux prennent la
citadelle en faisant plus de 300 prisonniers. Ils s'emparent d'un important matériel qui permet
à la résistance de continuer les combats contre les colonnes allemandes qui arrivent à pénétrer
jusqu'à l'hôtel des postes. Le 3 septembre 1944 vers 17 heures, c'est dans une ville de Lille
qui s'est déjà en partie libérée qu'entrent triomphalement les chars britanniques. Le dernier
échange de feu eut lieu le 4 septembre, au sud de Lille, au village de Noyelles-lès-Seclin,
sous la menace du dernier carré d'irréductibles : une compagnie de SS ayant obligé les
éléments de la Wehrmacht (qui voulaient fuir vers la Belgique) du fort de Seclin à tenir une
position dans le bois d'Emmerin. La concentration d'artillerie et de munitions allemande
provoqua la destruction de deux chars britanniques entre Noyelles et Houplin Ancoisne.
Un 3e char évita de justesse de connaître le même sort grâce à un habitant du village parlant
l'anglais et put, caché par la petite église de Noyelles, détruire la totalité de la position
allemande en une suite d'obus ajustés sur le bois d'Emmerin, déclenchant l'explosion des
stocks de munitions. Le rationnement prit fin en 1947 et le ravitaillement ne redevint normal

Geographie
Lille est située dans le nord de la France, au centre du département du Nord, à une vingtaine
de kilomètres du centre de gravité du département1.
Lille est située à une quinzaine de kilomètres de la frontière entre la France et la Belgique et
se trouve également toute proche de la frontière administrative et linguistique qui sépare
la région flamande de la région wallonne. Ainsi, par exemple, le poste-frontière de Menin,
situé à 17 km au nord de Lille est flamand et néerlandophone, tandis que celui
de Mouscron situé à 15 km au nord-est est wallon et francophone.
Lille s'est établie dans la vallée de la Deûle dont plusieurs bras, aujourd'hui pour la plupart
couverts, parcourent la ville. Naviguée depuis l'époque gallo-romaine, la rivière, aménagée
récemment en canal à grand gabarit, traverse la ville du sud-ouest au nord pour rejoindre
la Lys.
Dès le milieu du IVe siècle, au déclin de l'empire romain d'Occident, des peuples Germains se
sont installés au nord de la route Boulogne-sur-Mer-Cologne : la frontière linguistique passait
alors au sud de Lille comme le signale
la toponymie en hem de Wazemmes, Esquermes, Hellemmes, etc.2. Pourtant, Lille et ses
environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, c'est-à-dire aux anciens
territoires du comté de Flandre ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand
occidental, contrairement à Dunkerque ou Bailleul. Au XIe siècle, lors de la naissance de
Lille, la frontière linguistique passait déjà à l'ouest de la ville3. Ainsi, à l'opposé d'une idée
assez répandue, Lille n'a jamais été une ville de langue flamande, mais de dialectes romans.
Lille est à la croisée de grands itinéraires européens, routiers, mais aussi ferroviaires ou
maritimes, Est/Ouest entre l'Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et le Royaume-Uni,
Nord/Sud entre les Pays-Bas, la Belgique, la France et l'Espagne.
À vol d'oiseau, Lille se situe à 93 km de Calais, 100 km de Bruxelles, 205 km de Paris,
230 km d'Amsterdam, 242 km du centre de Londres, 405 km de Francfort,
408 km de Strasbourg et 796 km de Toulouse.
Par la route, Lille est distante de 80 km de Dunkerque, de 90 km d'Ostende, de
110 km de Calais et de Bruxelles, de 125 km d'Anvers, de 225 km de Londres (+
55 km en shuttle), de 230 km de Paris, de 300 km d'Amsterdam et de Cologne, de
305 km de Luxembourg, et de 345 km de Bonn.

Hydrographie
Le nom de la ville Illa mentionné dans la Charte de dotation de la collégiale Saint-Pierre de
1066, Insula en 1060, puis en français Lile en 1224 et Lisle en 1259, ferait référence à une île
fluviale primitive sans certitude sur sa localisation6,Note 1.
La Deûle est une rivière au débit faible perdue dans une large vallée. Très
fortement anthropisée dès le Moyen Âge, les multiples états de ses canalisations et
aménagements, dans un contexte de relief très peu marqué, rendent difficile la perception de
son tracé originel.
La ville se serait développée initialement sur un point de rupture de charge de la Deûle,
nécessitant le déchargement des bateaux jusqu’à une section plus navigable de la rivière.
Avant le creusement du canal de l’Esplanade en 1751, les marchandises transitaient par voie
de terre entre le port de la « Haute Deûle » (quai du Wault) et celui de la Basse Deûle
(emplacement de l'avenue du Peuple Belge)7.
La ville ancienne était traversée par de nombreux canaux, pour certains issus du cours
originel des petites rivières qui convergeaient vers la Deûle (les nombreux bras
du Fourchon ou Arbonnoise, le Bucquet, ses affluents la Riviérette, le ruisseau de Fives, pour
d'autres issus des fossés des enceintes successives ou creusés pour des besoins spécifiques.
Soumis à un fort envasement et considérés comme des agents infectieux, la plupart ont été
asséchés et comblés, transformés en égouts ou recouverts au cours de la deuxième moitié
du XIXe siècle. Le dernier canal important, le canal de la Basse-Deûle, où était établi l'un des
deux ports historiques de la ville, a été comblé au début des années 1930 pour devenir
l'avenue du Peuple-Belge8.
En 2009, trois bras anciens de la Deûle subsistent en partie :

 le bras de Canteleu ou de la « Haute Deûle » dans le quartier des Bois-Blancs,


tronçon de l'ancien canal à gabarit Freycinet subsistant après la construction du
port de Lille ;
 le bras de la Barre et de la «Moyenne Deûle » qui passe à proximité du quai du
Wault puis entre la citadelle et le Vieux-Lille ;
 le bras de la « Basse Deûle » qui émerge à l'extrémité nord de l'avenue du Peuple-
Belge et se jette dans la canal à grand gabarit actuel au pont Sainte Hélène à La
Madeleine. Dans le cadre du plan bleu métropolitain, ce bras pourrait être
prolongé jusqu'à l'ancien hospice général de Lille ou jusqu'à la place Louise-
Bettignies d'après une proposition plus ambitieuse9.
L'eau a disparu du centre historique mais le bras de Canteleu, le canal de la Moyenne Deûle,
le port de Lille et la liaison à grand gabarit qui passe entre la Citadelle et la ville
de Lambersart forment, à l'ouest de la ville, un grand 8 entourant deux îles, le quartier des
Bois Blancs et la Citadelle.

La gastronomie
L’un des plus célèbres fromages français est assurément un emblème culinaire de la région.
Très fort en goût et en odeur, sa saveur s’adoucit lorsqu’on le cuisine en tarte ou en gratin.
Son cousin, le vieux-lille, possède une odeur plus forte encore. Connu pour être le fromage
préféré des mineurs de fond, ce pavé à la croûte grisâtre est aussi surnommé puant de Lille.
Réservé aux amateurs de sensations fortes !
Le Welsh
Ce plat d’origine galloise est un incontournable du Ch’nord. Goûteux et énergétique, il
apporte les calories nécessaires pour affronter le froid des hivers lillois. Ce croque monsieur
amélioré se compose d’une tranche de pain imbibée de bière et recouverte de jambon et
de cheddar. La préparation est gratinée au four et servie bien fumante dans son ramequin. La
version complète est accompagnée d’un œuf sur le plat.
La carbonade flamande
Cette recette à base de bœuf mijoté a des faux airs de bœuf bourguignon. Dans cette version
du Nord-Pas-de-Calais, la viande mitonne longuement dans la bière, accompagnée de pain
d’épices, de cassonade et de moutarde à l’ancienne. Le Waterzooi
Le Waterzooi
Originaire de Belgique, ce plat signifie « eau qui bout » en néerlandais. Le waterzooi à la
gantoise est une préparation de poulet mijoté aux petits légumes (pommes de terre, carottes,
poireaux et céleri vert). Servie dans une sauce mêlant bouillon, citron et crème, cette soupe-
repas se cuisine aussi avec du poisson.
Le Potjevleesch
Vous n’arrivez pas à prononcer ce mot ? Dites plutôt « le Potch » pour commander ce plat
merveilleux. Tous les restaurateurs comprendront. « Potjevleesch » signifie « petit pot de
viande » en flamand. Sa préparation intègre quatre sortes de viandes : lapin, porc, veau,
volaille. Marinées dans la bière ou le vin blanc, elles mijotent ensuite longuement en terrine
et sont assaisonnées d’épices et d’herbes aromatiques. Servi en gelée, ce plat froid peut
paraître surprenant au premier abord. Pourtant, ses saveurs sont inimitables !
Les frites
À Lille, la frite est un art à part entière ! Dans l’une des nombreuses baraques à frites de
la métropole, vous pourrez déguster un cornet de frites fondantes et authentiques. Cuites à
l’huile ou à la graisse de bœuf, à vous de choisir votre recette préférée.
Les moules
Traditionnellement servies avec des frites lors de la braderie de Lille, les moules font partie
des classiques lillois. Attention, la saveur et la qualité varient selon la saison : demandez
conseil avant de commander.

Que boit-on à Lille ?


L’art culinaire lillois se déguste accompagné de bière*, la boisson de prédilection de la
région. Privilégiez les produits d’artisans-brasseurs locaux qui concoctent des breuvages
inimitables et parfaitement dosés.
À la fin du repas, on vous proposera certainement un genièvre ou une chuchemourette. Le
premier est un alcool de céréales (orge, blé, seigle ou avoine) distillé avec des baies de
genièvre. La deuxième est un mélange de cassis et de genièvre. Très populaire au début du
siècle, il connaît aujourd’hui un regain de popularité.

LOSC Lille
Le Lille OSC est un club de football français fondé à Lille en septembre 1944 sous le nom
de Stade lillois. Issu de la fusion de deux clubs basés dans différents quartiers de la ville,
l'Olympique lillois et le Sporting Club fivois, respectivement créés en 1902 et 1901, c'est en
leur hommage que le nouveau club prend dès le 9 novembre de la même année le nom
officiel de Lille Olympique Sporting Club, abrégé en LOSC.
Fort du passé de l'Olympique lillois, vainqueur du premier championnat de France
professionnel en 1933, le LOSC domine l'après-guerre, remportant en dix ans deux titres
de champion de France et cinq coupes de France et s'y distinguent notamment les
joueurs Lechantre, Baratte, Bourbotte ou Sommerlinck. Mais ne pouvant plus faire face à ses
dettes malgré de nombreuses subventions, le club traverse une longue période difficile, avec
plusieurs relégations en Division 2, et doit abandonner son statut professionnel en 1969.
Retrouvant la D2 la saison qui suit, le club est financièrement soutenu puis repris par
la mairie de Lille en 1980 sous la forme d'une société d'économie mixte. Après avoir frôlé
le dépôt de bilan en 1994, il est privatisé en 1999. Champion de deuxième division en 2000, il
est promu en Ligue 1 et où il se maintient depuis. Il se qualifie régulièrement pour les coupes
d'Europe (Ligue des champions ou Ligue Europa) et réalise le doublé championnat-coupe de
France lors de la saison 2010-2011. Dix ans plus tard, il remporte le championnat en
2021 puis son premier Trophée des champions.
Jouant d'abord en alternance dans les stades des deux clubs fusionnés, le Lille Olympique
Sporting Club décide en 1949 de s'installer au stade Henri-Jooris, ancienne enceinte de
l'Olympique lillois, puis, à sa démolition en 1975, au stade Grimonprez-Jooris dans
Lille intra-muros. Devenu le LOSC Lille Métropole, le club joue huit ans au Stadium Lille
Métropole de Villeneuve-d'Ascq puis emménage lors de la saison 2012-2013 au stade Pierre-
Mauroy, le quatrième stade français en nombre de places assises, également situé à
Villeneuve-d'Ascq.
Depuis 2004, le centre d'entraînement et de formation du club, qui fait aussi office de siège
social et de base de management, est situé dans le vaste domaine de Luchin, à Camphin-en-
Pévèle.
Le club est présidé depuis décembre 2020 par Olivier Létang. Les Dogues, surnom de ses
joueurs1, sont entraînés depuis juin 2022 par Paulo Fonseca.

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