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1914: En 1914, un nationaliste serbe assassine le prince héritier

d'Autriche-Hongrie, déclenchant une mobilisation générale en France et en


Allemagne, ainsi que l'union sacrée pour défendre leur patrie. En Angleterre, un
million d'Australiens, de Néo-Zélandais, de Canadiens, de Sud-Africains, de
l'armée indienne et des Irlandais, s'engagent pour défendre leur pays et leur
conviction. La réalité de la guerre est devenue défensive et longue. En
septembre 1914, la première bataille de la Marne est remportée par les
Français. Des exactions ont été commises par les troupes allemandes en
Belgique, provoquant l'indignation aux États-Unis, tandis que l'Italie a choisi la
neutralité malgré des tensions avec l'Autriche-Hongrie. Les alliances engagent
une "course aux alliances" entre les deux systèmes stratégiques qui structurent
l'Europe bipolaire. Le ralliement de l'Empire ottoman au camp austro-allemand
est officialisé dès la fin octobre, tandis que l'Italie reste neutre.

1915: En 1915, la guerre en Europe se transforme en guerre d'usure et de


position, avec les armées qui s'enterrent dans les tranchées. Les Allemands
utilisent les gaz pour la première fois, mais les protections respiratoires
limitent les décès. L'Italie entre en guerre aux côtés de la Triple Entente après
des négociations secrètes qui offrent des territoires à l'Italie. Les Turcs
procèdent à la déportation massive des Arméniens, qui est considérée comme le
premier génocide du XXème siècle. Les femmes remplacent les hommes dans les
champs et les usines pour soutenir l'effort de guerre, tandis que les Etats
empruntent pour financer la guerre et les banques centrales émettent du
papier-monnaie non convertible en or. L'inflation et les pénuries rendent la vie
difficile pour les populations, mais la résistance s'organise, notamment en
Belgique, où l'infirmière Edith Cavell est exécutée pour avoir aidé des soldats à
passer en Hollande neutre.

1916: C'est l'enfer de Verdun, symbole de la bataille défensive de la France face


à L'offensive allemande : 60 millions d'obus, 700.000 morts et blessés pour rien
Mais c'est aussi un traumatisme sans précédent pour l'armée britannique : en
une journée, le
1er juillet, 60.000 morts et blessés sur la Somme face aux Allemands!
1917:L'année 1917 est décisive pour plusieurs raisons. À l'arrière, le moral est
en baisse et des mouvements de grève éclatent. Sur le front, des mutineries
soulignent un malaise profond chez les soldats et leur aspiration à la paix. De
plus, la Russie, secouée par la révolution bolchevique dirigée par Lénine, cesse le
combat et s'apprête à signer une paix séparée avec l'Allemagne. Cependant,
l'entrée en guerre des États-Unis change la donne. La guerre sous-marine menée
par l'Allemagne représente un danger pour les navires neutres, en particulier
américains, qui risquent d'être coulés. Le président américain Wilson a protesté
en 1915 contre la guerre sous-marine et, en 1917, l'Allemagne reprend les
hostilités. Les États-Unis entrent donc dans le conflit en avril 1917. Un autre
élément décisif est la publication d'un message secret allemand promettant au
Mexique l'aide financière pour reconquérir le Texas, l'Arizona et le
Nouveau-Mexique sous contrôle américain. Cette publication pousse l'opinion
publique américaine contre les Allemands et mène à la mobilisation de forces
économiques importantes. Des institutions gouvernementales sont créées pour
assurer la mobilisation et l'approvisionnement des Alliés, permettant aux
États-Unis de devenir des créanciers plutôt que des débiteurs dans les échanges
commerciaux avec l'Europe.

1918:Au printemps 1918, les Allemands percent le front en Flandre puis en


Champagne, approchant dangereusement de Paris qu'ils bombardent avec la «
grosse Bertha ». Foch, le généralissime des armées alliées, coordonne la
défensive et ordonne une contre-offensive générale sur tout le front ouest. Les
Alliés possèdent de nouvelles armes (avions, tanks) qui leur permettent de
relancer la guerre de mouvement. L'armée allemande, épuisée et au bord de
l'effondrement, demande l'armistice en octobre. En novembre, la révolution
éclate à Berlin, Guillaume 11 abdique, l'armistice est signé le 11 novembre. La
guerre précipite la fin d'un monde en ébranlant les démocraties et en faisant
perdre la prédominance européenne. C'est une déchirure qui creuse un fossé
entre l'avant et l'après, marquant la naissance du XXème siècle.
La belgique dans la tourmente

L’occasion: Le texte fait référence à l'assassinat de l'archiduc héritier


d'Autriche-François Ferdinand le 28 juin 1914 à Sarajevo, qui a conduit
l'Autriche-Hongrie à envoyer un ultimatum à la Serbie. En soutien à la Serbie, la
Russie était prête à entrer en guerre, ce qui a entraîné l'Allemagne à déclarer la
guerre à la Russie le 1er août. En tant qu'alliée de la Russie, la France a mobilisé
ses troupes et a également déclaré la guerre à l'Empire allemand le 3 août.

La guerre: Le texte fait référence à la situation durant la Première Guerre


mondiale. Après que le roi Albert a adressé des prières à son cousin l'empereur
Guillaume II, celui-ci a décidé d'envahir le territoire belge pour atteindre plus
rapidement la France. Le gouvernement belge a déclaré qu'il était déterminé à
défendre ses droits et a demandé l'aide diplomatique du roi d'Angleterre. La
Grande-Bretagne, craignant que la côte belge ne soit utilisée comme base
d'opérations par les Allemands contre elle, est entrée immédiatement en guerre.

1.L’offensive allemande: Le texte relate l'offensive allemande lors de la


Première Guerre mondiale. L'invasion de la Belgique a commencé le 4 août dans le
but de rapidement éliminer les Belges et les Français afin de pouvoir ensuite se
tourner contre les Russes. Les Allemands ont attaqué les forts de Liège, qui
bloquaient le passage de la Meuse, et les ont détruits grâce à leur artillerie
lourde entre le 5 et le 17 août. Malgré la capitulation du général Leman, la
résistance belge a réussi à ralentir l'avancée allemande, donnant ainsi un peu de
répit à l'armée française. Cependant, les tentatives belges d'arrêter l'ennemi à
Halen, sur la Gette, ont échoué. Le 18 août, face à la poussée irrésistible des
forces allemandes, le chef suprême de l'armée a ordonné le repli de ses troupes
vers le camp retranché d'Anvers. Dans cette partie du texte, il est mentionné
que deux jours après la capitulation de Liège, l'armée allemande est arrivée à
Bruxelles, saccageant les villes conquises, fusillant des civils et pillant les
maisons. Pendant ce temps, l'armée belge enfermée dans Anvers a mené des
sorties audacieuses pour tenter d'arrêter l'avancée allemande vers Paris.
Cependant, les Allemands ont entrepris le siège d'Anvers et la ville est tombée
le 10 octobre. L'armée belge a pu évacuer à temps et se retirer vers le littoral
où elle s'est retranchée avec le roi et la reine derrière l'Yser. Une bataille
acharnée s'est déroulée dans les chantiers boueux pour défendre le dernier
morceau du territoire belge. Malgré les attaques allemandes, les lignes belges à
Ypres et Dixmude n'ont pas été percées, et le front s'est immobilisé pendant 4
ans, avec la population belge résistant avec ténacité à l'occupant.

2.La résistance Belge: Ce texte relate la résistance de la Belgique pendant la


Première Guerre mondiale. Dès octobre 1914, le gouvernement belge s'est exilé
en France, laissant la population se débrouiller seule. La Belgique occupée a dû
faire face à des réquisitions et payer une grande contribution de guerre. Malgré
cela, les Belges ont fourni des renseignements précieux aux forces alliées et au
gouvernement en exil. La résistance belge a été incarnée par le cardinal Mercier,
qui a refusé de reconnaître le gouverneur général allemand. Les tribunaux
militaires allemands ont condamné à mort plusieurs personnalités belges, dont
l'architecte Philippe Baucq, l'infirmière Edith Cavell et la vendeuse Gabrielle
Petit. Pour assurer le ravitaillement, un Comité national de secours et
d'alimentation a été créé, bénéficiant de l'aide de l'Amérique. En 1916, les
Allemands ont déporté plus de 120 000 chômeurs belges en Allemagne. Ils ont
également soutenu les revendications des activistes flamands, favorables à
l'autonomie de la Flandre. Pendant ce temps, des Belges se battent au Congo
pour repousser les Allemands.

3.Une nouvelle guerre mondiale: La Première Guerre mondiale, qui a duré de 1914
à 1918, a été un conflit d'une échelle globale. Les pays participants provenaient
des quatre coins du monde, dont les Ottomans, les Italiens, les pays balkaniques,
le Japon, les États-Unis et plusieurs États sud-américains. Les combats étaient
localisés en Europe occidentale, à l'ouest de la Russie, dans le nord de l'Italie,
dans les Balkans et dans les colonies.

Cette guerre s'est démarquée des précédents conflits par l'utilisation de


nouvelles technologies et d'armes avancées. Elle a vu l'introduction des chars
d'assauts, des avions et d'autres armes modernes. La propagande a été
largement utilisée par les belligérants pour influencer l'opinion publique et
maintenir le moral des troupes.

La guerre a également eu des conséquences économiques considérables, avec une


mobilisation générale des ressources humaines et matérielles. Les ouvriers
spécialisés ont été rappelés des champs de bataille pour travailler dans les
usines, tandis que les femmes ont été mobilisées dans l'industrie et les services
publics. Les emprunts ont été utilisés pour financer la guerre, avec les Alliés
empruntant d'importantes sommes aux États-Unis.

Les conditions de vie dans les tranchées étaient extrêmement difficiles, avec la
maladie, la boue, le froid, l'isolement et la mort omniprésents. La guerre a fait
environ 10 millions de victimes parmi les combattants et des millions de blessés
et d'infirmes. Les civils ont également payé un lourd tribut, souffrant des
déportations, des réquisitions et des restrictions alimentaires.

En Belgique occupée, la répression allemande a été particulièrement brutale,


avec des exécutions fréquentes de résistants et de personnalités belges, comme
l'infirmière Edith Cavell et l'architecte Philippe Baucq.

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