Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Mes remerciements s’adressent au Pr. S.Rabi qui m’a fait l’honneur d’accepter la
présidence du jury de ce travail.
En tout premier lieu, je remercie le bon DIEU, tout-puissant, de m’avoir donné la force
pour survivre, ainsi que le courage pour dépasser toutes les difficultés.
Je dédie ce travail :
À mes parents,
Les êtres les plus chers à mon cœur, je tiens à exprimer ma profonde gratitude
envers mes chers parents. Leur soutien inconditionnel, leur amour et leur dévouement
ont été des piliers essentiels dans la réalisation de mes études. Leur confiance en moi,
leur sacrifice personnel et leurs conseils éclairés ont été d'une valeur inestimable.
Vous méritez une reconnaissance sans limites, ces quelques lignes ne suffisent pas
à le reconnaître pleinement.
Je souhaite exprimer ma profonde gratitude envers mes chers frères. Leur soutien
absolu, leur présence et leurs conseils avisés ont été d'une importance capitale pour ma
réussite académique.
NF : Norme Française.
a. Minerais .............................................................................................................. 7
c. Engrais ................................................................................................................ 8
5. Cadmium .................................................................................................................. 14
I. Appareillage ......................................................................................................... 31
3. Conclusion .................................................................................................................... 45
3. Conclusion................................................................................................................ 52
2. Conclusion................................................................................................................ 53
3. Conclusion................................................................................................................ 55
Conclusion……………………………………………………………………………..……56
Références ................................................................................................................................ 57
Annexes .................................................................................................................................... 58
INTRODUCTION GENERALE
Sur cette validation, se base mon sujet de projet de fin d’études, qui est effectué
au sein de laboratoire d’analyse physico-chimique de phosphate (MEA), sous le thème
de la validation de la méthode d’analyse des éléments de traces à savoir MgO, Fe2O3
et Cd par l’ICP-AES.
1
Le dernier chapitre traite la validation de la méthode d’analyse des
éléments de trace par spectrométrie d’émission atomique à plasma par
couplage inductif (ICP-AES).
2
3
I. Présentation du groupe l’office chérifien des phosphates
4
1. Carte géographique des mines de phosphate au Maroc
5
Extraction et Transpport du transformation
logistique portuaire
traitement minerai industrielle
6
L’ensemble des activités du groupe OCP sont résumées comme suit (4) :
Extraction
Traitement
Transport
• Une fois le phosphate traité, il est transporté par les slurry pipeline soit
vers les ports de Casablanca pour son exportation vers les différents
pays, ou bien vers Safi ou El Jadida pour être valorisé.
Valorisation
Commercialisation
L’OCP extrait le phosphate qui peut être utilisé directement pour fertiliser le sol
ou bien dans la production de l’acide phosphorique et différents types d’engrais, en
plus la roche phosphatée est utilisée dans d’autres usages comme la production des
compléments alimentaires pour les animaux et d’autres industries. (5)
b. L’acide phosphorique
C’est le résultat de la réaction entre l’acide sulfurique et la roche phosphatée.
L’OCP produit deux sortes d’acide phosphorique (5) : l’acide phosphorique purifié et
l’acide phosphorique marchand.
7
Tableau 2: Caractéristiques des deux types d'acide phosphoriques
c. Engrais
8
Le laboratoire MEA est composé de plusieurs salles, dont chacune est dédiée à
une ou plusieurs tâches spécifiques.
Salle de Broyage
• Dans cette salle, les échantillons subissent l'opération de
broyage et de tamisage. Elle est équipée d’un broyeur à
disque rotatif.
Salle de balances
• Cette salle est consacrée au pesage de la quantité exacte
des échantillons selon l’analyse désirée. Elle est aménagée
de quartes balances de précision ainsi que du matériel
nécessaire pour les pesées.
Salle d’attaque
• C’est là où se fait l’attaque à chaude des échantillons des
phosphates préparés sur une plaque chauffante à une
température d’environ 300 °C.
Salle d’auto-analyseur
• Les analyses effectuées à la salle d’auto-analyseur,
permettent de déterminer la teneur en BPL contenu le
phosphate.
9
Activités du laboratoire MEA
Les échantillons classifiés doivent être préparés pour la suite des analyses, en
passant par les étapes suivantes :
i. Criblage
Le criblage permet d'éliminer les grains les plus volumineux ayant une faible
teneur en BPL. Cette étape est utilisée uniquement pour les échantillons humides,
tandis que les échantillons secs sont déjà criblés à l'usine.
ii. Quartage
10
Quartage mécanique
• Par diviseur à rifle pour les échantillons
secs.
Quartage manuel
• Par la méthode de cône pour les
échantillons humides.
Le reste des échantillons est conservé pendant une semaine comme témoin, ou
pour reprendre une analyse.
iii. Séchage
Cette opération a pour but d’éliminer l’eau dans une étuve de 105 °C pour ne pas
colmater le broyeur. Le temps du séchage est généralement 30 min pour les
échantillons secs et 45 min pour les échantillons humides.
iv. Broyage
À l’aide d’un broyeur électrique à disque rotatif de diamètre 160 µm, les
échantillons sont broyés en fines particules, pour faciliter l’attaque par l’acide.
v. Tamisage
Dans un tamis de 160 µm, on fait passer le phosphate broyé pour s’assurer de
l’efficacité de broyage, et les refus sont broyés manuellement par un mortier.
Après tamisage, les échantillons sont mis dans des capsules à l’aide d’une
spatule, et dans chaque capsule, on colle une étiquette qui porte les informations de
l’échantillon ainsi que l’analyse demandée.
vii. Étuvage
Finalement, les capsules sont mises dans l’étuve pendant 2 h à une température
de 105°C, pour éliminer totalement l’eau et obtenir un produit sec.
11
III. Généralité sur les phosphates
1. Définition du phosphate
Le minerai de phosphate est une roche sédimentaire dite roche exogène, elle est
formée il y a des millions d’années par l’accumulation de matières organiques au fond
des océans, cette formation nécessite une importante concentration en phosphore (P),
ce qui est possible en milieux biologiques, comme l’eau de mer. (7)
Le phosphate pur est constitué par des grains phosphatés appelés « oolithes » et
des débris osseux, cette fraction est nommée l’apatite de formule générale
Ca5(PO4)3(OH, F, Cl). (8)
Quant au stérile, il est essentiellement formé par de fines particules solides, qui
entourent les grains de phosphates, dont on cherche à déterminer leur teneur.
a. La qualité source
12
Tableau 3: Qualité source de phosphate
Qualités sources Teneur en BPL
SHT : Super haut teneur 75
THT : Très haute teneur 73-75
HTN : Haute teneur normale 71,5-73
HTM : Haute teneur moyenne 69,5-71,5
MT : Moyenne teneur 68-69,5
BTR : Basse teneur riche 65-68
BTN : Basse teneur moyen 63-65
BTP : Basse teneur 61-63
TBT : Très Basse Teneur 56-61
b. La qualité marchande
Qualité % BPL
K01 62,5%
K02 66-67%
K09 68%
K10 70-71%
K11 69%
K12 71%
K20 72%
K40 73%
K41 74%
En plus des éléments majeurs, l’apatite est également constituée par des
éléments de traces « Na2O, K2O, Cd, MgO, Fe2O3, Al2O3 et SO4 ».
13
3. L’oxyde de magnésium
Le fer est un métal essentiel, il est le quatrième élément le plus abondant dans
la croûte terrestre, on le trouve aussi dans l’eau en raison du lessivage des terrains
avec dissolution des roches et des minerais contenus dans le sous-sol ou encore les
rejets industriels (pollutions minières, métallurgiques, sidérurgiques) ou la corrosion
des canalisations métalliques. (10)
Le fer existe dans la nature sous deux formes qui sont : le fer ionique (Fe2+ et
Fe3+) et le fer minéral qui englobe les sulfures (pyrite), les sulfates, les oxydes et
hydroxydes (hématite, magnétite) ainsi que les silicates et les carbonates (sidérite).
L’oxydation du fer peut être réalisée par différents processus : oxydation biotique
ou abiotique ou oxydation chimique. (10)
5. Cadmium
Le cadmium est métal qui existe dans la croûte terrestre ainsi qu’il entre dans la
composition des roches et du sol.
14
les reins, d’où ces organes sont considérés comme les organes critiques de la toxicité
du cadmium. (11)
1. Principe
L’analyse des métaux par cette méthode est basée sur le principe de la
spectrométrie d’émission atomique, ce principe est comme suit :
Cette énergie de transition et longueur d’onde est reliée par la loi de Planck :
(𝐡 × 𝐜)
𝐄 = 𝐄𝟐 − 𝐄𝟏 =
ʎ
15
Avec :
ʎ : la longueur d’onde du rayonnement
h : la constante de Planck
c : la vitesse de la lumière
y : la fréquence du photon émis.
Donc chaque atome donne naissance à un ensemble de raies spectrales à des
longueurs d’onde spécifique ainsi que l’intensité de ces raies est proportionnelle à la
quantité d’éléments à doser. (12)
Ce système comporte trois parties dont chacune assure une propre fonction :
Un volume de l’échantillon à analyser est prélevé par une sonde, puis il se dirige
vers la pompe péristaltique qui entraîne d’échantillon dans le système d’introduction
avec un débit fixe, cette pompe est caractérisée par l’affranchissement de la viscosité
de l’échantillon, ainsi qu’elle peut utiliser deux ou trois voies. (13)
16
• La première voie permet le transfert de l’échantillon.
• La deuxième voie sert à retirer l’excès de liquide dans la chambre de
nébulisation.
• La troisième voie peut servir à insérer un étalon interne
➢ Un nébuliseur
➢ Chambre de nébulisation
Dans laquelle les gouttes formant l’aérosol sont sélectionnées, d’où le rôle de
cette chambre est de condenser les grosses gouttes et permettre un écoulement
laminaire des gouttes les plus fines, à la fin de cette chambre le gaz vecteur et les
fines gouttelettes sont dirigés vers la tranche tandis que les grosses gouttelettes sont
dirigées vers le bas de la chambre et sont drainées sous forme liquide. (13)
L’énergie nécessaire à l’excitation des atomes est fournie par le plasma d’argon
(13):
Le plasma
• Gaz plasmagène : C’est le gaz utilisé pour créer et maintenir le plasma dans
la torche à plasma, ce gaz est ionisé et chauffé pour créer un environnement
17
de haute énergie qui assure l’ionisation des atomes de l’échantillon à
analyser.
• Gaz de gainage : C’est le gaz de transport qui entoure la torche à plasma,
elle pour rôle de la protéger contre les impuretés environnementales et de
minimiser les interactions chimiques entre le plasma et les parois de la
torche.
Le nébulat obtenu est ensuite vaporisé et soumis à des collisions avec les
espèces présentes dans le plasma, ce qui entraîne par la suite l’excitation des atomes.
(13)
Ensuite les atomes excités retournent à l’état initial en émettant une lumière
polychromatique composée de différentes longueurs d’onde caractéristiques des
éléments présents dans l’échantillon, d’où cette lumière doit être séparée par un
système optique. (13)
c. Le système optique
d. Le système de détection
18
Le système de détection assure la conversion des photons en courant électrique
pour être détecté, on note qu’il existe deux types de détecteurs qui sont le tube
photomultiplicateur et CCD (Charge Coupled Device). (13)
La norme ISO 17025 est un modèle de fonctionnement pour les laboratoires afin :
Cette norme est applicable pour les laboratoires réalisant des activités d’essais,
d’étalonnage et d’analyse quels que soient leurs effectifs, et leur secteur soit privé ou
semi-public et public.
Elle peut être aussi utilisée par les clients de laboratoire, les autorités réglementaires
et les organismes d’accréditation, pour s’assurer de la compétence du laboratoire.
19
2. Validation d’une méthode d’analyse
Le laboratoire doit valider toutes les méthodes utilisées quel que soit :
Pour valider une méthode d’analyse, il faut suivre un protocole qui décrit les
paramètres à analyser, pour notre étude, nous avons travaillé sur la norme française
de validation NF T 90-210(2018).
Cette norme utilise des outils statistiques pour évaluer les performances d’une
méthode qui peut être soit :
Une méthode normalisée adoptée dans son domaine d’application
• Cette méthode est établie par des organismes de normalisation, tels que
l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), pour assurer une
standardisation et une uniformité des pratiques dans différents domaines
d'application.
Méthode développée
20
Principe
La norme est basée sur la réalisation d’un ensemble d’essais qui permettent
d’évaluer les performances d’une méthode d’analyse physico-chimique dans le
domaine d’eau, alors ces essais sont organisés comme suit (17):
• Fonction d’étalonnage
Protocole 1 : Méthode • Exactitude
développée ou adaptée
• Rendements
• Interférences
Ce plan n’est pas adapté quand la méthode ne nécessite pas un étalonnage qui
fait intervenir l’analyte, comme dans le cas d’un étalonnage intégré à l’appareil.
ii. Organisation
➢ Étape 1 :
Choisir au minimum cinq niveaux de concertation situés dans le domaine
d’étalonnage défini.
21
Chaque étalon est analysé au minimum cinq fois dans des conditions de
fidélité intermédiaire, ainsi que la préparation de ces étalons doit aussi être
effectuée dans les conditions de fidélité intermédiaire.
➢ Étape 2 :
Après analyse, les concentrations calculées sont regroupées dans un tableau
Tableau 5: Organisation des essais du plan a
Sinon, obtenir les concentrations calculées à partir des valeurs d’information (DO,
aire, etc…) indiquées par l’appareil selon le modèle mathématique choisi par le
laboratoire.
𝟐 −𝟒𝒄×(𝒂−𝒚)
• ̂ = (−𝒂+√𝒃
La concentration calculée sur l’étalon est : 𝐗 𝒃
➢ Étape 3 :
Ensuite, il faut construire le tableau des différences relatives (dij%) des
concentrations calculées par rapport aux concentrations théoriques des étalons.
22
̂ij) est la concentration calculée de l’étalon j pour la gamme i alors : 𝒅𝒊𝒋 % =
Si (𝐗
̂ 𝒊𝒋 −𝑿𝒊𝒋 )
𝐗
𝑿𝒊𝒋
➢ Étape 4 :
Pour interpréter les résultats obtenus, la présente norme recommande la
réalisation des tests suivants :
Test de cochran
Ensuite, l’étude de l’étalonnage dans le domaine [x1 ; xk] peut être interprétée
selon l’un des cas suivants (17):
23
Cas n°1 :Approche statistique globale avec un
test statistique d’adéquation
Pour chaque domaine d’évaluation, une étude d’exactitude sera menée sur des
échantillons jugés représentatifs et disposant d’une valeur de référence. (17)
24
• Un niveau moyen et un niveau haut du domaine d’application.
• Pour les autres niveaux, l’EMA peut être imposée par une exigence
réglementaire ou normative, provenue d’un guide technique, être fixée
par le client ou encore être fixée par le laboratoire lui-même.
L’EMA peut être choisir comme suit par ordre préférentiel décroissant (17):
25
Tableau 6: Incertitude-type sur la valeur de référence en fonction de la nature de la
référence
Référence Incertitude-type
Réf MRC uRéf est l’incertitude-type sur la valeur de référence indiquée dans le certificat.
Réfapt uRéf provenant de l’incertitude type de la valeur assignée d’un essai d’aptitude.
26
Tableau 7: Paramètres du plan d'exactitude
Niveaux Niveau 1 Niveau K
Matériau
Valeur de référence Réf Réfk
Incertitude-type sur la valeur de référence uréf uREFk
Écart Maximal Acceptable en % EMA1 EMAk
Plan d’expériences
Nombre de série P1 Pk
Nombre moyen de répétitions N1 Nk
Fidélité intermédiaire
Écart-type de fidélité SFI,1 SFI,k
Coefficient de variation de fidélité CVFI,1 CVFI,k
Justesse
Valeur moyenne estimée Z̅̅ Z̅̅k
Biais b1 bk
b1% bk%
Biais (%)
➢ Étape 5 : Interprétation
Si au moins une des deux inégalités en valeur mesurée ou relative n’est pas
vérifiée alors l’exactitude de la méthode sur le niveau analysé n’est pas vérifiée.
27
➢ Représentation graphique de l’exactitude de la méthode « profil d’exactitude
de la méthode »
28
Tableau 8: Organisation du plan C
Niveau 1 Niveau 2
Valeur de référence REF1 REFk
Moyenne générale Z̅̅ Z̅̅k
Biais relatif b1% bk%
Rendement en % Rend1% Rendk%
29
30
I. Appareillage
• La spectrométrie d’émission atomique à plasma par couplage inductif
(ICP-AES) ;
• Balance de précision au 1/10mg ;
• Plaque chauffante ;
• Matériel courant de laboratoire (bécher, entonnoir…).
II. Réactifs
• Acide perchlorique HClO4 d = 1,67
• Phosphate certifié BCR-032 ;
• Échantillon de phosphate naturel.
a. Mode opératoire
Prise d’essai
Mise en solution
31
Introduire chacune des masses pesées dans un bécher de 250
ml, mouillé avec quelques ml d’eau, ajouter 15 ml d’acide
perchlorique à l’aide puis couvrir le bécher par un verre de
montre.
Étalons T1 T2 T3 T4 T5
BCR en g 0,5 0,8 1 1,2 1,5
MgO en % 0,2 0,32 0,4 0,48 0,6
Fe2O3 en % 0,11 0,18 0,23 0,27 0,34
Cd en ppm 10,4 16,6 20,8 24,6 31,2
32
Tableau 10: Résultats de l'analyse de blanc pour chaque élément
L’élément MgO en % Fe2O3 en % Cd en ppm
Échantillon
1 0,01 0,001 0,3
2 0,01 0,005 0,1
3 0,02 0,002 0,2
4 0,03 0,001 0,1
5 0,03 0,003 0,1
6 0,01 0,001 0,2
7 0,01 0,001 0,3
8 0,01 0,002 0,5
9 0,01 0,003 0,1
10 0,01 0,001 0,3
𝐋𝐐 = 𝐱 𝐛𝐥𝐚𝐧𝐜 + 𝟏𝟎 × 𝐬𝐛𝐥𝐚𝐧𝐜
Puis, on a suivi la même procédure de préparation que celle des étalons précédents.
33
b. Préparation d’autres échantillons aux niveaux choisis
Ces niveaux utilisés pour l’étude de l’exactitude sont rapportés au tableau suivant :
i. Mode opératoire
Prise d’essai
Mise en solution
La même procédure que celle utilisée pour l’étude de la linéarité a été suivie.
34
Criblage Quartage
•Ce processus vise à éliminer • L'échantillon est réduit pour obtenir
les grains de plus grande taille. une taille plus petite tout en
conservant sa représentativité.
Séchage Broyage
•L'échantillon est séché dans •À l'aide d'un broyeur électrique
une étuve à une température à disque rotatif de diamètre 160
de 105°C pendant 45 minutes. µm, l'échantillon est réduit en
fines particules.
L’étuvage
•Á la fin, la capsule est mise
dans une étuve pendant 2h à
une température de 105°C.
La méthode d’analyse des éléments de trace par l’ICP-AES est une méthode
développée par le laboratoire, et afin de la valider, on a utilisé la norme française NF
T90-210. Ce référentiel permet de vérifier si une méthode satisfaite aux exigences
fixées.
Par ailleurs, la validation a été consolidée par l’étude des paramètres suivants :
la fonction d’étalonnage, l’exactitude, l’étude des rendements et les interférences.
35
Étude de la fonction d’étalonnage « Plan A »
L’exactitude de la méthode est étudiée sur le matériau de référence pour les trois
éléments étudiés avec trois niveaux de concentration.
36
Étude des interférences
L’évaluation repose sur la méthode des ajouts dosés, qui consiste à analyser des
échantillons de phosphate avant et après l’ajout d’un étalon. Ensuite, les résultats
obtenus sont interprétés en basant sur la moyenne des rendements.
37
38
I. Étude de la fonction d’étalonnage
1. Données expérimentales
Les tableaux 13, 14 et 15 présentent les concentrations obtenues en analysant
les solutions étalons à des jours différents.
39
2. Exploitation des données expérimentales
a. Courbes d'étalonnage
0,7
Concentration pratique
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Concentration théorique de MgO%
0,4
Concentration pratique de
y = 0,9576x + 0,0074
0,3
R² = 0,9998
Fe2O3 en %
0,2
0,1
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4
Concentration théorique de Fe2O3
40
40
Concentration pratique de
30 y = 0,9729x + 0,3571
R² = 1
Cd de ppm
20
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Concentration théorique de Cd en ppm
Interprétation
b. Le test de Cochran
41
c. Test de Grubbs
D’après les tableaux ci-dessus en observe que Gcalculé < Gcritique donc les valeurs
sont exploitables au seuil de 1% et 5%.
42
d. Étude de la linéarité de la méthode d’analyse avec un test
d’adéquation
Interprétation
La fonction d’étalonnage pour les trois éléments est validée sur le domaine étudié
avec un risque de 1 % car l’erreur de modèle est significativement négligeable par
rapport à l’erreur expérimentale observée, de plus, le critère observé est inférieur à la
valeur critique.
43
e. Étude de la linéarité de la méthode d’analyse avec des
EMAétalonnage
10%
Biais en %
0%
-10%
-20%
0,20 0,32 0,40 0,48 0,60
Grandeur théorique
Figure 19 : Répartition des biais en % par rapport aux valeurs d'EMA définies
par le laboratoire pour l'oxyde de magnésium
10%
Biais en %
0%
-10%
-20%
0,11 0,18 0,23 0,27 0,34
Grandeur théorique
Figure 20 : Répartition des biais en % par rapport aux valeurs d'EMA définies
par le laboratoire pour l'oxyde de fer
44
11-avr.-23 13-avr.-23 14-avr.-23 17-avr.-23 19-avr.-23
20%
Biais en % 10%
0%
-10%
-20%
10,4 16,6 20,8 24,6 31,2
Grandeur théorique
Figure 21: Répartition des biais en % par rapport aux valeurs d'EMA définies par
le laboratoire pour le cadmium
Interprétation
3. Conclusion
• Le test de Grubbs, qui a montré qu’il n’a pas des données aberrantes aux
risques de 1% et de 5%.
1. Données expérimentales
Les résultats d’exactitude obtenus sont présentés dans les tableaux suivants :
45
Tableau 24: Résultats d'exactitude de la méthode pour l'oxyde de magnésium.
Niveaux Niveau 1 (LQ) Niveau 2 Niveau 3
0,1% 0,28% 0,52%
Série N°1 N°2 N°1 N°2 N°1 N°2
25/04/2023 0,1 0,11 0,28 0,29 0,52 0,51
26/04/2023 0,1 0,1 0,29 0,28 0,51 0,5
27/04/2023 0,11 0,11 0,3 0,29 0,5 0,52
28/04/2023 0,11 0,11 0,28 0,28 0,52 0,51
02/04/2023 0,11 0,11 0,29 0,28 0,51 0,5
03/05/2023 0,1 0,1 0,28 0,29 0,52 0,52
46
Tableau 27: Estimation des paramètres d’exactitude pour l’oxyde de magnésium
47
Tableau 29: Estimation des paramètres d’exactitude pour le cadmium
Critère ˂2
48
Tableau 31: Interprétation des résultats d’exactitude pour l'oxyde de fer
Critère ˂2
49
Tableau 32: Interprétation des résultats d’exactitude pour le cadmium
𝒛
̅−𝑹é𝒇 0,203 -0,052 0,020
Écart normalisé EN = 𝒔
√ 𝑭𝑰+𝒖𝟐 𝑹é𝒇
𝒏
Critère ˂2
50
Tableau 33: Interprétation des paramètres d’exactitude autour du biais relatif b% pour
l’oxyde de magnésium
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
0.1 0.28 0.52
EMA en % 60 % 10 % 10 %
Limite haute de l'intervalle de tolérance du 12,9% 7,7% 2,2%
SFI
biais en (%) : 𝑏% + 2 × REF
S Vérifiée Vérifiée Vérifiée
EMA% ˃ 𝑏% + 2 × REF
FI
Tableau 34: Interprétation des paramètres d’exactitude autour du biais relatif b% pour
l‘oxyde de fer
51
Tableau 35: Interprétation des paramètres d’exactitude autour du biais relatif b% pour
le cadmium
3. Conclusion
Les inégalités présentées dans la norme T90-210 sont vérifiées chaque niveau
donc l’exactitude de la méthode est vérifiée.
52
Tableau 37: Interprétation des rendements pour chaque niveau de concentration
d’oxyde de fer
2. Conclusion
Tableau 39: Résultats obtenus des analyses des échantillons avant et après l'ajout
dosé pour l’oxyde de magnésium
53
Tableau 40: Résultats obtenus des analyses des échantillons avant et après l'ajout
dosé pour l’oxyde de fer
Tableau 41: Résultats obtenus des analyses des échantillons avant et après l'ajout
dosé pour le cadmium
54
Tableau 42 : Résultats du calcul des rendements pour les trois éléments.
Interprétation
3. Conclusion
Les ajouts dosés moyens de chaque niveau sont vérifiés par rapport à un EMA
de 10% autour de 100%, d’où les interférences sont négligeables.
55
Les résultats obtenus lors de l’étude de la validation de la méthode d’analyse des
éléments de trace « MgO, Fe2O3, Cd », contenus dans le minerai phosphaté par ICP-
AES, nous ont permis d’affirmer que la méthode est validée et satisfaite à toutes les
exigences de performance spécifiées par la norme NF T 90-210 v 2018.
Notre étude a reposé sur quatre plans d’expérience, dont les résultats se
résument comme suit :
56
1. https://www.ammc.ma › files › DR_OCP_022_2022
3. https://www.ocpgroup.ma/fr/op%C3%A9rations-industrielles.
4. https://www.ocpgroup.ma/fr/qui-sommes-nous/ocp-en-bref.
5. https://www.ocpgroup.ma/fr/nos-produits/le-minerai-0.
6. https://www.ocpgroup.ma/fr/les-engrais.
9. https://www.techno-science.net.
10. BEGGAT, Khaoula & KORTI Naima, Rapport de master (2016), "Etude de l’effet
toxique des nanoparticules de l’oxyde de fer et l’effet antidote du quercétine chez les
lapins", Université Echahid Hamma Lakhdar -El OUED, Faculté des Sciences de la
Nature et de la Vie, p. 4-5
11. Grant, C. A., Buckley, W. T., Bailey, L. D., & Selles, F. (1998). Cadmium
accumulation in crops. Canadian Journal of Plant Science, 78(1), 1-17.
15. https://marzuqsebabi.com/2021/03/06/histoire-17025/.
17. NF T90-210: Novembre 2018, Qualité de l'eau Protocole d'évaluation initiale des
performances d'une méthode dans un laboratoire.
57
18. BOUKLOUZE, Abdelaziz et DIGUA, Khalid. Démarche statistique de la validation
analytique dans le domaine pharmaceutique (Méthodologie et exemple pratique). Les
technologies de laboratoire, 2006, vol. 1, no 1. p.15-19
58
Vocabulaire général pour validation d’une méthode d’analyse
Exactitude : étroitesse de l'accord entre une valeur mesurée et une valeur vraie d'un
mesurande, il permet d'évaluer à quel point la mesure obtenue selon la méthode
validée est proche de la valeur de référence. (17)
Fidélité : étroitesse de l'accord entre les indications ou les valeurs mesurées obtenues
par des mesurages répétés du même objet ou d'objets similaires dans des conditions
spécifiées. (17)
EMA (écart maximal acceptable) : valeurs extrêmes d’une erreur acceptable pour un
résultat par rapport à une valeur de référence acceptée. (17)
59
Certificat du BCR-032
60
Fractile de la loi de Fisher
61
Valeurs critiques pour le test de Cochran
1% 5% 1% 5% 1% 5% 1% 5% 1% 5%
3 0,993 0,967 0,942 0,871 0,883 0,798 0,834 0,746 0,793 0,707
4 0,968 0,906 0,864 0,768 0,781 0,684 0,721 0,629 0,676 0,590
5 0,928 0,841 0,788 0,684 0,696 0,598 0,633 0,544 0,588 0,506
6 0,883 0,781 0,722 0,616 0,626 0,532 0,564 0,480 0,520 0,445
7 0,838 0,727 0,664 0,561 0,568 0,480 0,508 0,431 0,466 0,397
8 0,794 0,680 0,615 0,516 0,521 0,438 0,463 0,391 0,423 0,360
9 0,754 0,638 0,573 0,478 0,481 0,403 0,425 0,358 0,387 0,329
10 0,718 0,602 0,536 0,445 0,447 0,373 0,393 0,331 0,357 0,303
11 0,684 0,570 0,504 0,417 0,418 0,348 0,366 0,308 0,332 0,281
12 0,653 0,541 0,475 0,392 0,392 0,326 0,343 0,288 0,310 0,262
13 0,624 0,515 0,450 0,371 0,369 0,307 0,322 0,271 0,291 0,243
14 0,599 0,492 0,427 0,352 0,349 0,291 0,304 0,255 0,274 0,232
15 0,575 0,471 0,407 0,335 0,332 0,276 0,288 0,242 0,259 0,220
16 0,553 0,452 0,388 0,319 0,316 0,262 0,274 0,230 0,246 0,208
17 0,532 0,434 0,372 0,305 0,301 0,250 0,261 0,219 0,234 0,198
18 0,514 0,418 0,356 0,293 0,288 0,240 0,249 0,209 0,223 0,189
62
Valeurs critiques pour le test de Grubbs
63