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Cas pratique séance 4 numéro 3

En l’espèce, l’épouse d’un ambassadeur chinois est envoyée dans un pays étranger
accompagnée de sa fille et de la meilleure amie de cette dernière. La meilleure amie de sa fille
vole un objet devant un officier de police français sans le savoir et le cache dans le sac de la fille
de l’ambassadeur chinois, le policier constatant ce délit arrête les trois femmes.

Dès lors, un délit commis par des étrangères en France pourra-t-il être jugé par la loi pénale
française au regard du principe de territorialité ?

Au regard du principe de territorialité énoncé à l’article 113 du code pénal, il peut intervenir pour
tout délit ou crime commis en France, ainsi la la loi pénale française sera compétente.
Ainsi, un français qui commet un crime pourrait donc être jugé et ce lorsque l’un des éléments du
crime a être réalisé en France.
Cependant, au regard du respect de la souveraineté des états, la légitime défense est l’une des
exceptions à ce principe. En effet, la France ne pourra donc en aucun cas juger le conseiller,
secrétaire ou encore un agent diplomatique envoyé sur un état qui n’est pas celui de sa
nationalité. L’état français ne pourra donc pas juger un ambassadeur dans ses fonctions mais
aussi lorsque celui est en vacances. Cette immunité diplomatique fonctionne aussi bien pour
l’agent diplomatique que pour sa famille et cette dernière ne pourrait donc être punie pour une
infraction commise en France. L’article 121–1 du code de procédure pénale considère que celui
qui n’a pas commis l’infraction ne pourrait être en aucun cas responsable. Au regard du pouvoir
de l’officier de police, celui-ci pourra au sens de l’article 311 du code pénal intervenir en vue de
sa position judiciaire, et pourra infliger une amende de prison de trois ans et de 45 000 €
d’amende.

En l’espèce, l’ambassadeur diplomatique disposant d’une immunité diplomatique ne sera donc


pas pénalement responsable tout comme son épouse ou encore sa fille. Cette irresponsabilité
pourrait être remise en cause lorsqu’une personne commet un vol et cache l’objet à l’insu d’une
personne n’en ayant pas connaissance. Il n’en est rien car l’amie de la fille est la seule
responsable, et n’a aucune immunité diplomatique selon la convention de Vienne car elle ne fait
pas partie de la famille de l’ambassadeur. Le policier constatant un tel délit pourrait donc
intervenir et condamner l’amie de la fille de l’ambassadeur d’une amende et d’une peine de
prison.

Donc, l’épouse et la fille de l’ambassadeur disposant d’une immunité diplomatique, en vertu de


celle-ci, elles ne pourraient être responsables, il en est autrement lorsqu’un tiers ne faisant pas
partie de la famille, en effet cette personne ne dispose pas de l’immunité diplomatique et pourra
donc être punie. Un délit commis devant l’officier de police peut attester l’innocence des
personnes victimes de l’infraction, c’est-à-dire la fille de l’ambassadeur en l’espèce. L’amie
pourra recevoir une peine d’amende et pourra être emprisonnée.

Cas pratique Séance 5 numéro 4

Un match de Rugby réunit la France et le royaume-uni, le leader de l’équipe de France a


cependant asséné un violent coup à un joueur de l’autre équipe. Ce dernier reste immobile et ne
pourra plus jouer pour le reste de la saison.

Dès lors, est il possible d’invoquer l’existence d’une agression disproportionnée au regard d’une
pratique sportive ?

Le fait justificatif selon l’article 122 du Code Pénal dispose que n’est pas responsable une
personne qui a accompli un acte commandé par l’autorité légitime sauf s’il est manifestement
illégal, cette justification consiste donc à supprimer l’élément moral de l’infraction aux termes
énoncés par la loi selon l’article 122-4. Ce fait justificatif se distingue de la légitime défense selon
l’article 122-5 du Code pénal, qui dispose que n’est pas responsable pénalement celui qui dans le
même temps un acte de légitime défense devant une atteinte grave. Le consentement donné fait
parfois disparaître l’élément coercitif de l’infraction, en effet la permission intervient directement
pour épargner l’inculpation de coups volontaires à l’encontre d’un chirurgien, qui au cours d’une
opération tue son patient, il en est de même pour les sports violents sauf s’il y-a un irrespect des
règles du jeu. L’acceptation des risques peut se définir comme l’acceptation par la victime de
s’exposer à l’éventualité de subir un dommage qui pourrait lui causer un accident de la part d’un
tiers. Le fait justificatif est également lié au commandement de l’autorité légitime, l’infraction sera
justifiée par les autorités compétentes, ainsi l’article 122 du Code pénal ne considère pas comme
pénalement responsable l’officier de police qui utilise son arme afin d’éviter la réalisation d’un ou
plusieurs crimes. La notion d’état de nécessité se différencie de celle de fait justificatif selon
l’article 122-7 du code pénal selon lequel la personne recourt à la violence par nécessité. Ainsi, la
preuve de la justification doit être rapportée par la personne poursuivie.

En l’espèce, le joueur français qui a asséné un coup ne pourra donc pas contester le fait de la
légitime défense et ne pourra donc pas l’agresser en retour. Étant un fait justificatif, celui-ci est
directement accepté à partir du moment où le joueur est entré dans une association sportive et a
accepté les règles de celle-ci. Le consentement donné, le joueur ne pourrait donc pas porter
plainte à l’encontre du joueur français. De plus, cette attaque n’est pas disproportionnée, le
match de rugby suppose inévitablement des dommages. Cette attaque se justifie au regard de
l’état de nécessité, en effet la violence peut être sollicité dans des sports dits dangereux.

Donc, même si le fait justificatif n’est pas directement accepté par le joueur anglais, celui-ci
faisant partie d’une association sportive a nécessairement pris risque des dommages
occasionnés, le fait justificatif va donc venir supprimer le caractère de l’infraction. L’état de
nécessité peut être légitimée dans la mesure où elle prend en compte la violence dans le match
de rugby, elle peut s’apparenter comme nécessaire au regard de la pratique sportive mais ne
pourrait être disproportionnée.

Cas pratique numéro 1 séance 5

En l’espèce, lors d’une fête foraine, un un homme masqué et portant une perruque passe devant
une femme et fait semblant de la viser avec un pistolet dont l’extrémité est en forme de fleurs.
La femme apeurée lui donne un coup de pied et le martèle de coups alors que celui-ci se trouve
au sol. De nombreux individus entendent les différents cris et isolent la femme, elle estime qu’elle
a uniquement voulu se défendre. Le clown est emmené aux urgences tandis que la femme au
poste de police, elle demeure consternée par la raison de cet envoi.

Dès lors, la légitime défense issue d’une crainte suffit-t-elle à rendre légitime les actions d’une
attaque ?

La légitime défense selon l’article 122-5 permet à ce qu’un individu ne soit pas pénalement
responsable puisque la personne accomplit dans le même temps un acte commandé par la
légitime défense afin de se sauver ou de protéger une autre personne. Cette légitime défense
renvoie à un fait justificatif supprimant l’élément moral de l’infraction et revient à supprimer le
crime ou le délit. Ainsi, selon l’argile 122, la personne ne pourrait être responsable pénalement si
elle accomplit un acte commandé par l’autorité légitime sauf s’il est manifestement illégal.
La légitime défense nécessite donc une agression celle-ci doit être imminente, en cas d’absence
de la police, la personne pourra intervenir au regard de la réalité du danger, elle doit également
être vraisemblable c’est-à-dire qu’il doit exister un péril important, enfin elle ne doit pas être
putative cat cela ne légitime pas l’infraction. Mais l’acte de défense permet de protéger les
personnes à l’encontre d’un danger physique ou de l’intégrité corporelle et sexuelle encore
morale. Enfin la légitime défense renvoie également à une riposte, celle-ci doit être
proportionnelle, n’est pas considéré comme étant professionnelle le fait d’utiliser une arme afin de
tuer un vagabond. Selon l’arrêt de la Cour de cassation du 16 février 1967, la légitime défense est
inconciliable avec le caractère involontaire de l'infraction poursuivie. Le simple fait de déclarer
d’avoir agi dans le cadre de la légitime défense ne suffit pas. De plus, celui qui est poursuivi pour
avoir commis une infraction pénale doit prouver qu'il était en état de légitime défense.
En l’espèce, la femme étant apeurée a directement intervenu en attaquant le clown avec des
coups de pieds, et coups de poings, devenant répétés bien que le clown était sur le sol. Elle
considère que l’homme a voulu la tuer et qu’elle ne faisait que de se défendre, en réalité il serait
difficile d’établir la notion de légitime défense car il n’y avait pas d’agression. En effet, l’agression
ne peut être ni considérée comme imminente ni vraisemblable car il y avait, certes une peur mais
aucun danger réel au regard de la vie de la femme. En effet, l’agression doit être injuste, en
l’espèce rien indique que le clown était sérieux car il a représenté son rôle de clown.
Ainsi, la légitime défense ne peut pas être mentionnée car la coupable est intervenue avant la
possible agression alors que la légitime défense suppose que la défense intervienne après.

Dès lors, l’agression peut-être être légitime au regard de l’acte de nécessité ?

Si la légitime défense ne peut défendre suffisamment la coupable, il existe cependant l’état de


nécessité représenté à l’article 122–7 du Code pénal. En effet cet article considère que n’est pas
pénalement responsable la personne qui fait face a un danger imminent la menaçant, accomplit
un acte de sauvegarde afin de se protéger. En réalité il s’agit donc d’une défense consistant à
faire usage de la violence afin d’empêcher le danger qui peut coûter la vie de l’individu.
La cour de cassation criminelle en date du 25 juin 1158 à considéré qu’une simple affirmation du
juge du fond de l’état de nécessité ne suffit pas à justifier cette notion. De plus, un autre arrêt de
la cour de cassation de la chambre criminelle du 27 décembre 1961 à considéré que n’est pas
justifiée l’infraction par crainte et non par péril imminent, en effet l’état de nécessité doit placer
l’auteur dans un danger immédiat certain et non hypothétique. Cependant, la victime pour
invoquer un état de nécessité doit démontrer qu’elle courait un péril inévitable.
Ainsi, l’état de nécessité doit être justifié par un danger réel, une condition juste c’est-à-dire que
la personne ne doit pas avoir commis une faute et ensuite un caractère utile afin de présenter un
intérêt sauvegardé supérieur à celui sacrifié.

En l’espèce, la femme, en opérant à des coups de pieds et des coups de poings répétés sur la
personne se trouvant dans la capacité de se défendre, par une soudaine surprise ne peut justifier
un état de la nécessité. En effet, la crainte dont elle a été victime ne peut justifier l’état de
nécessité, contraire au danger réel, en effet se trouvant donc dans une fête foraine, il était
envisageable d’avoir des clowns. De plus, en répétant à ses coups de poings, la femme commet
une faute qui ne justifie pas une condition juste de l’état de nécessité.
L’état de nécessité ne peut être réalisé que par la présence d’un danger réel et non probable, ce
que n’a pas respecté la coupable car elle opéré les attaques par une crainte.

Donc, la légitime défense ne pourrait en aucun cas être mentionnée, car la défense intervient
avant la possible agression dans ce cadre, de plus, la coupable a occasionné des troubles
intenses au clown. L’acte de défense n’est pas proportionné car elle a causé un dommage plus
grave que celui qu’elle aurait pu éviter par la fausse arme. De plus, l’état de nécessité pourrait
être évoqué dans la mesure où il ne s’agit pas de crainte, la coupable étant effrayée, elle a
commis cette attaque et ne pourrait donc en profiter. Ainsi, sa réaction est considérée comme
étant illégitime.

Cas pratique séance 5, numéro 6

En l’espèce, un transporteur de fond reçoit un ordre de son employeur considérant qu’il devrait
respecter une mission donnée. En effet le contrat de la part du directeur est énorme il considère
que le transporteur ne devrait pas s’arrêter en route il devrait faire attention à des braquages. Le
jour donné, Il s’arrête en route mais oublié de retirer la clé du de contacts, en retournant vers son
camion il aperçoit que le camion est Est en train de s’enfuir, voler par des individus. Cependant le
transporteur utilise son arme et tire sur l’individu le tiens. Cependant le coupable ne comprends
pas pourquoi il arrêté elle considère qu’il a défendu le bien de son patron et la recette d’une
certaine somme qu’il contenait.

Des lors, la légitime défense des biens peut elle justifier un homicide volontaire ?
La légitime défense selon l’article 122-5 permet à ce qu’un individu ne soit pas pénalement
responsable puisque la personne accomplit dans le même temps un acte commandé par la
légitime défense afin de se sauver ou de protéger une autre personne. Cette légitime défense
renvoie à un fait justificatif supprimant l’élément moral de l’infraction et revient à supprimer le
crime ou le délit. Ainsi, la légume défense permet donc de protéger l’atteinte sexuelle, corporelle
ou encore morale. Même si l’individu est protégé, la légitime défense des biens est également
admise au regard des biens cependant, on ne retrouve que la condition tenant à l’objet de
l’agression. Toute forme d’atteinte aux biens ne fait pas bénéficier son auteur du fait justificatif de
la légitime défense, car elle doit viser à interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un
bien, tandis que les contraventions sont exclues selon la décision de la Cour de cassation de
Toulouse du 24 janvier 2002. Au regard de la légitime défense des biens, il existe aussi la riposte,
cela signifie que l’infraction est en cours d’exécution et non après, la riposte doit être strictement
nécessaire, il doit s’agir du seul moyen pouvant interrompre l’infraction. Les moyens de défense
doivent de plus être proportionnés à l’infraction, or l’article 122 précise que si la riposte repose
sur un homicide volontaire lorsque y dépend la valeur du bien ne peut être admise. La cour de
cassation considère le 11 janvier 1896 que la légitime défense des biens sera retenue si l’attaque
vient d’une personne déclarée irresponsable, que cela soit un enfant ou d’un malade mental.
L’état de nécessité étant différent selon l’article 122-7 ne pose que sur la nécessité de la violence
au regard d’une situation d’urgence et d’un danger réel.

En l’espèce, le transporteur qui s’est arrêté à l’encontre des ordres donnés, a suffit pour qu’un
cambriolage soit apparu. En effet, au regard de la légitime des biens, ce dernier est intervenu afin
de protéger le respect du contrat et sa valeur. Cependant, au regard du délit, le transporteur aurait
donc pu arrêter l’élément constitutif du délit afin de protéger le bien soit le camion, par son arme.
Or, n’étant pas proportionné en raison de l’utilisation de l’arme, le transporteur ne peut invoquer la
légitime défense des biens car elle repose également sur un caractère proportionnel, en effet la
défense aurait dû être égale à la gravité de l’attaque, c’est-à-dire du vol. Rien n’empêchait
d’utiliser l’arme afin de crever les pneus et d’empêcher la fuite du voleur même s’il s’agissait d’un
contrat intéressant. L’état de nécessité ne peut pas être mentionné car le caractère utile n’est pas
respecté, c’est-à-dire la conservation d’un intérêt sauvegardé plus important que celui sacrifié
renvoyant à la perte humaine. De plus, la mention de la légitime défense des biens n’est pas
respectée car le transporteur tire sans sommation.

Donc, l’utilisant de l’arme afin d’empêcher un vol aurait pu être admis si le voleur ne serait pas
mort car il n’est pas admis pour légitime défense le fait d’attaquer une personne avec une arme
alors que l’autre n’en a pas, représentant un caractère disproportionné. De plus, le transporteur
utilise son arme de service et ce, sans sommation, ainsi la légitime défense et celle des biens ne
pourrait en justifier un homicide volontaire.

Cas pratique 4 de la séance 4 :

En l’espèce, une femme héritant de biens immobiliers décide de créer une société civile
immobilière le 1er avril 2007. Elle vend ses anciens immeubles vétustes, un client porte plainte
pour escroquerie. Le procureur donne suite à la plainte et condamne la coupable pour
escroquerie et exige la dissolution de la personne morale lors de l’audience du 26 novembre
2009.

Dès lors, une ancienne loi pénale plus stricte peut-elle condamner une infraction commise sous
l’empire de cette dernière alors qu’une nouvelle est moins stricte ?

En effet la loi pénale dans l’espace interdit à ce qu’une loi soit rétroactive, en effet le principe de
non-rétroactivité représenté à l’article 112 dispose que les faits constitutifs d’une infraction sont
punissable à la date à laquelle ils ont été commis, la non rétroactivité considère que les peines
applicables à une infraction établi à ne s’applique pas aux faits accomplis avant son entrée en
vigueur. Cela reviendrait à dire que les lois pénales nouvelle ne pourraient en aucun cas
condamner les affaires passées. Au centre de cette loi dans le temps, l’infraction peut être
composée de plusieurs éléments notamment c’est l’infraction complexe une infraction peut être
continue si celle-ci suppose une prolongation de l’infraction dans le temps, celle d’habitude se
répète. La cour de cassation effet en date du 16 août le 1940 à considéré que lorsqu’une loi
nouvelle crée une circonstance aggravante pour infraction d’habitude, elle peut être applicable
sans que cela ne remette en cause le principe de non rétroactivité dès lors que le deuxième acte
constitutif ait été percuté sous la dite loi. Le principe de non-rétroactivité de la loi pénale renvoie
directement au principe de légalité des délits et des peines. C’est également reconnu par l’article
7 de la CEDH qui considère que ne pourrait être puni un individu qui a commis une action qui
n’était pas considérée comme punie.
Ainsi, il existe des exceptions au principe de non rétroactivité, en effet, l’exception permet donc à
ce que la loi soit rétroactive lorsque la nouvelle loi est beaucoup plus douce que l’ancienne ainsi
le délinquant sera poursuivi par la loi nouvelle. Une loi est également plus douce parce qu’elle
supprime une circonstance aggravante selon l’article 122-1. La nouvelle loi pénale plus sévère ne
peut pas s’appliquer à une infraction commise sous l’empire d’une ancienne loi et non encore
jugée. Une loi est également plus douce lorsqu’elle change la qualification de l’infraction et
diminue la sanction, ainsi si le jugement n’est pas définitif la loi pénale plus douce s’appliquera.
De plus, il y-a également une rétroactivité lorsque cela concerne une loi de dépénalisation selon
l’article 112-4 du code pénal ou encore les lois relatives aux mesures de sûreté selon l’arrêt de la
Cour de cassation de la chambre criminelle en date du 16 décembre 2009.

En l’espèce, la dissolution de la personne morale ne pouvait être exercée car une loi du 29 mars
2009 étant abrogée prononce l’annulation de la dissolution d’une personne morale, ainsi
l’audience du procureur méconnaît cette dernière loi. De plus, l’affaire n’étant pas jugée par la
Cour, il est impossible d’adresser l’ancienne loi et ce, une sanction plus sévère. Ainsi, la nouvelle
loi étant plus douce que l’ancienne peut s’appliquer à l’infraction de la coupable puisque l’affaire
n’est pas encore jugée, cela permet également de la juger avec plus de souplesse, car la
dissolution de la personne morale pour escroquerie n’est plus punie depuis mars 2009.
De plus, l’arnaque étendue sur deux années peut, au regard de la loi dans le temps s’apparenter à
une infraction continue pouvant être définie par la loi plus douce.

Donc, la loi antérieure au 29 mars 2009 ne pourra être appliquée lors de l’audience du 26
novembre 2009, le procureur a commis une erreur en ne respectant pas le caractère de la loi
pénale plus douce. Ainsi, la coupable pourra donc démontrer cette erreur commise par le
procureur et ne pourra donc être victime de la dissolution de la personne morale.

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