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L’abstention de porter
secours à autrui
Réalisée par :
Ainsi, un officier des forces auxiliaires a été condamné pour non-assistance après
qu'une femme a essayé de se suicider en se brulant vive devant une annexe administrative et
au lieu de l'aider, il a essayé de fermer les portes de l'administration pour l'empêcher d'y entrer
L’abstention de porter secours à autrui est une infraction formelle, peu importe des
conséquences ultérieures qu’elle soit écartée par une autre personne où qu’elle ne produit
aucun dommage.
En outre, l’article 431 réprime l’indifférence mais ne prescrit pas l’héroïsme. Ainsi, le
secours ne doit pas présenter un risque pour la personne ou pour les tiers. Le risque doit être
sérieux et il s’apprécie en fonction de la comparaison du péril couru par la victime.
Il est donc certain qu’on n’est pas tenu d’exposer son intégrité corporelle ni celle des
tiers.
Ainsi, lorsqu’une personne retrouve quelqu’un en train de se noyer, l’eau étant peu
profonde, il doit tenter de le sauver par une action directe. Mais si l’eau est profonde, et le
courant rapide et que la personne ne sait pas nager, il doit alors provoquer un secours.
c. : La volonté d’abstention :
L’abstention n’est punissable que lorsqu’elle volontaire. On ne peut alors reprocher à
celui qui est passé à côté d’un blessé sans le voir, croit, de bonne foi qu’il n’est pas en danger.
L’élément moral réside dans la conscience de l’existence d’un péril et de la possibilité
de porter secours à la victime et que tout de même l’auteur s’est abstenu de porter son
assistance.
Bibliographie :
دار،ارنLLربي والمقLLائي المغLLانون الجنLLاص من القLLم الخLLدة في القسLLات جديLL دراس،يLLعبد الحفيظ بلقاض
.2021 ،األمان
Michèle-Laure Rassat, Droit pénal spécial : Infractions du Code pénal, Dalloz,
8ème édition.
Adolf Ruolt, Code pénal Annoté, Ministère de la justice, 1990.