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RE S P ON S A B IL I TÉ C IV IL E

Introduction :
Le droit de responsabilité se fond sur le principe selon lequel le dommage
causé à une personne oblige son auteur à le réparer, il s'agit d'abord d'un principe
de bon sens mais également d'un principe juridique que le retour faisant l'ensemble
du système juridique que partout le législateur a mis à la charge de l'auteur du
dommage.

-- le droit de responsabilité englobe générale toutes les formes de la


responsabilité.
*responsabilité administrative : exemple : responsabilité de la commune,
responsabilité pénale ; responsabilité politique, exemple : responsabilité des
ministres.

-- notre cour s'intéresse uniquement à la responsabilité civile, celle-ci se


divise en deux grands volets, celui de la responsabilité délictuelle et celui de la
responsabilité contractuelle.

La responsabilité civile contractuelle


recouvre les règles applicables aux cas de dommages et trois dès l'inexécution
de l'obligation contractuelle.

La responsabilité civile délictuelle


recouvre des règles applicables aux cas de dommage résultant d'un fait
juridique, c'est-à-dire aux cas de préjudice causé à autrui indépendamment de
toute convention ou droit.

1ère partie : responsabilité civile


délictuelle :
la responsabilité est délictuelle lorsqu'elle s'appuie sur les faits qui ont causé
un dommage en dehors de tout, c'est-à-dire le qualificatif délictuelle s'explique ici,
car on dénomme un délit civile le fait volontaire générateur de dommage, exemple
: blessures volontaires ; et quasi-délit : le fait involontaires également pouvant
causer un dommage, exemple : accident.

En général responsabilité civile délictuelle indique l'existence de trois facteurs


: une faute, un dommage et une relation de cause à effet entre la faute et la
dommage, c'est l'étude de ces conditions que nous consacreront notre premier
chapitre, nous analysons ensuite les différentes hypothèses de la responsabilité
civile délictuelle (chapitre II) et que la sanction de la responsabilité sera en
troisième chapitre.

Chapitre Ier : les conditions de la


responsabilité civile délictuelle
quand vous l'avez déjà signalé responsabilité civile délictuelle suppose
l’existence de trois conditions :
-- la faute (section I.)
-- le dommage (section II.)
-- le lien de cause à effet entre cette faute et le dommage (section III.)

Section I : la faute -- généralités


la faute est la commission ou l'abstention causant le dommage à autrui, il doit
être prouvé par la victime qui demande de partir des fautes de commission sont
constituées par une action positive physique ou morale, exemple : frapper
quelqu'un. Les fautes d'omission concernent le fait de s'abstenir à empêcher un
dommage à autrui, exemple : le fait de s'abstenir de porter secours à une personne
en danger. La faute peut-être intentionnelle dans son auteur du dommage ayant la
volonté de la causer comme elle peut être non intentionnelle. La faute
d'imprudence ou de négligence consiste à ne pas avoir prévu qu'un acte ou une
omission pouvait provoquer un dommage de même, la faute peuvent résulter de
l'usage abusif d'un droit tel que le droit de la priorité (voire théorie de l'abus de
droit au niveau de la responsabilité civile).

Section 2 : le dommage
pour qu'il est responsable, il faut qu'une personne se plaigne d’un préjudice
dont elle a subi
Les différentes sortes de préjudice :
le dommage peut être matériel ou moral, il est matériel lorsqu'il porte
atteinte à une valeur patrimoniale : des structures d'objets corporels, exemple :
voitures accidentée. Le dommage moral est un dommage extra patrimonial qui
entraîna une diminution du patrimoine, c'est le cas d'un atteinte d'un honneur ou à
la vie privée d'une personne. La réparation de préjudice moral a fait l'objet d'une
controverse doctrinale pour certains auteurs, l'argent ne peut pas réparer la
douleur au compenser l’honneur offensé en cas d'atteinte à l'honneur.

À cela s'ajoute la difficulté d'évaluation de dommages et intérêts. Parmi les


opposants d'un principe de la réparation morale, on peut citer André TUNC, pour
cet auteur, il est immoral de réparer le préjudice moral, il faut exclure la
réparation du dommage moral parce que d'une manière générale, il est
singulièrement difficile d'aménager une réparation adéquate est d'une manière
particulière, il peut-être choquant d'aller en quelque sorte ménager ses armes
devant les tribunaux, d'autres auteurs soutiennent au contraire des principes de
préjudice moral, pour eux, il est indispensable que la souffrance ne soit pas
réparée par il s'agit d'une compensation, exemple : possibilité se soigner par un bon
médecin et de se procurer un bon remède.

Les qualités du préjudice réparable :


pour être réparable le préjudice doit être :
-- certain : c'est-à-dire, le dommage doit être prouvé un préjudice éventuel
n'est pas réparable.
-- personnel : c'est-à-dire, seul qui a personnellement souffert de dommage
est recouvrable à en demander réparations. Ce principe n'empêche pas les
représentants des mineurs et de malades mentaux incapables d’ester en justice de
réclamer les dommages et intérêts en leur nom ou pour leur compte.

Section 3 : le lien entre la faute et le


dommage
La faute et le dommage ne sont pas les seuls conditions pour engager la
responsabilité civile d'une personne, il faut démontrer en plus que la faute
commise est venue à l'origine de préjudice. C'est le rapport de cause à effet que
l'on demande lien de causalité au plus brièvement causalité. Le DOC dans l'article
77 se borne à poser l'exigence d'un rapport de causalité sans les définir, ce qui est
source de difficultés.

En effet quand on fait un produit, il est l'aboutissement d'une série de causes,


et le juge devra déterminer quelle est la cause juridique entraînant la
responsabilité, exemple : un enfant s'est école buissonnière apercevant l'ami de ses
parents, il va en courant se cacher dans une cour, dans un immeuble donnant de
cette cour, un couple se dispute, le mari sort en claquant la porte, le courant d'air
a battu et a fait tomber le pot de fleurs que l'épouse y avait posé ; le pot tombe et
a blessés l'enfant à la tête. Comment peut-on le constater ? Il y a des circonstances
et le juge devra faire un tri pour déterminer qui est responsable. La tâche n'est pas
facile, et plusieurs difficultés se posent ; à quelles conditions de vie peut y retenir
telle faute comme cause du dommage ? Sera-t-il tenu de reconnaître la qualité de
cause juridique à tous faits ayant contribué plus exigeant en retenant certain
cause de dommage à se propos différentes théories ont été proposées pour guider
les juges, on distingue trois théories :
-- théorie de l'équivalence de condition.
-- théorie de la proximité de la cause.
-- théorie de causalité adéquate.

1-- la théorie de l'équivalence de condition


cette théorie se base sur le principe suivant : tout événement qui a été une
condition ou indispensé du dommage en est la cause, quelle que soit son
importance ou sa proximité avec le dommage, soit condition nécessaire de celui-ci
joue un rôle équivalent dans sa réalisation, il en est cause, au même titre, cette
théorie a été critiquée et conduite à retenir qu'un multiple de fautes, des lors qu'il
serait rétabli sans elle que le dommage ne se serait produit, des conséquences
d'une infirmité d'une personne pourraient ainsi pouvoir répondre du même
dommage.

2 -- théorie de la proximité de la cause


Quant à la théorie de la proximité de la cause, elle se retient que les causes
dont le dommage et la conséquence immédiate se sont celles qui entretiennent
avec lui un rapport de proximité temporaire. Autrement dit, d'événements
passables à retenir et celui qui s'est chronologiquement autrui de dernier, bien que
cette doctrine permet une relation de condition nécessaire du dommage, son
inconvénient est évidemment peut concourir à écarter des causes qui quoique plus
éloignant de préjudice n'en n'ont pas joué un rôle important dans sa réalisation,
cette thèse peut donc engendrer des injustices.

3 -- la théorie de la causalité adéquate


Elle repose sur le principe suivant : ce pourrait être retenu comme cause du
dommage, les événements qui devraient normalement le produire selon le cours
habituel des choses et l'expérience de la vie. Un rapport d'adéquation doit donc
exister entre la cause est le dommage. Cette théorie qui semble conforme aux
besoins a cependant moins d'audience que les autres.

Quelle est la position de la jurisprudence vis-à-vis de ces théories ?

La jurisprudence n’a jamais réellement choisi entre ces théories employant


l'une ou l'autre est parfois les autres.

-- quand il y a un fait et ………………………. dommage il s'agit de savoir lequel


doit être réparé. Pothier juriste ancien a raconté déjà un exemple, qu'un
agriculteur ayant acheté une vache pestigerée, elle contamina le troupeau, cette
perte provoqua la ruine de l’acheteur,on peut continuer cette suite de dommages
indéfiniment(divorce, après des études pour les enfants, suicide,…) la
jurisprudence dans ce cas, adopte la théorie de la causalité adéquate. le vendeur
de la vache malade est sûrement responsable mais seulement dans des
conséquences directes à savoir la perte de la vache et celle du troupeau.

-- s’il y a plusieurs causes, les tribunaux condamnent généralement les


auteurs isolidum. On applique la théorie de la causalité adéquate pour condamner
les coauteurs.
Chapitre II : les hypothèses de la
responsabilité civile délictuelle
Il y a trois types de responsabilité civile délictuelle, ils sont comme suite :
1. la responsabilité du fait personnel
2. la responsabilité du fait d’autrui
3. la responsabilité du fait de la chose

1 – la responsabilité du fait personne (article


77 et 78 du DOC, article 1382et 1383 du Code
civil français)
La responsabilité du fait personnel, se fonde sur un principe universel qui est
la réparation des dommages causés. L’article 77 du DOC échéance : « tout fait
quelconque de l’homme qui, sans l’autorité de la loi, cause sciemment et
volontairement à autrui un Dommage matérielle ou morale, obliger son auteur à
réparer le dit dommage, lorsqu’il est établi que ce fait en est la cause directe.
Toute stipulation contraire est sans effet. » En droit français, la règle est
prévue par l’article 1322 du droit civil. Conformément à cet article chacun
responsable civilement dans ces faits et actes dommageable, la règle ainsi posée
est ordre public puisque cette stipulation contraire est sans effet, signalons que
contrairement au code civil français l’article 78 alinéas 3 du dahir des obligations
et contrats donne une définition de la faute : « ma faute consiste soit à omettre ce
qu’on était tenu de s’abstenir sans intérêt de causer un dommage »

On ne peut parler d’abus, soit il y a eu dommage et cela signifie que l’on est
sorti des limites de son droit auquel cas il y a absence de droit est non abus. C’est
ainsi que Planium énonçait « la droit cesse là ou l’abus commence ».

La théorie de Planium a pêché par son caractère extrémiste, par sa négation


de l’existence d’un fait fautif à l’occasion de l’exercice d’un droit ce qui n’est pas
admis facilement, d’autant plus c’est souvent à l’occasion de l’exercice de son
droit qu’on tombe sous le coup des conséquences de fait fautif. L’exemple de
l’exercice de droit de propriété peut à ce niveau être secours pour rapprocher les
idées, tel est le cas de la propriété qui édifie une fausse cheminée sur son droit
dans le seul but de masquer la vue à ses voisins.
B. la théorie de la relativité des droits pour la
théorie relativiste
les fautes de commission sont constituées par une action positive physique,
exemple : coups et blessures, quant aux fautes d'omission elle concerne
l'abstention, une simple abstention peut être fautive si elle est faite avec
l'intention de nuire, exemple : refus de porter secours à une personne en danger.
C'est le principe de la réparation pour faute est celui claire, la stipulation par
l'article 77 de la condition d'intégralité permet de poser la question de savoir si la
réparation est due lorsque le dommage a été causé alors que l'on était entrain
d'exercer son droit, autrement dit, la jouissance de droit peut souffrir d'une
limitation et doit interpréter de manière restrictive l'expression sans l'autorité de
la loi et dire que le dommage causé au tiers ne soit pas réparé que lorsqu'il a
commis en dehors de l'exercice d'un droit, doit on dans l’exercice de son droit faire
preuve d'une certaine diligence et prudence, où peut-on exercer son droit
abstraction faite de ce genre de précautions.

C'est tout le débat de l'abus de droit est de la conciliation a effectué entre le


principe classique de l’absolutisme et la relativité des droits que rend nécessaire
toute vie en société.

I -- La théorie de l'abus de droit et les


avis doctrinaux
paragraphe 1er :
A. la théorie de l’absolutisme
cette théorie a été obtenue à la fin du XIXe siècle par Planial, selon lui
l'expression abus de droit est incorrecte et renferme une contradiction d'intérêt,
selon lui il ne peut s'agir que l'une des deux choses, soit quand même resté dans les
limites de son droit et dans ce cas,
B. la théorie de la relativité de droit ou la
théorie relativiste.
Ce sont les juristes JOSSERANT, DUGUIT et SALLEILLES qui ont élaboré cette
théorie à l'opposé de la précédente, elle considère que les droits ne sont pas
absolus car chacun d'eux a une finalité est une fonction, ainsi JOSSERANT
définissaient abus de droit comme suite : « l'action contraire au but de l'institution
à son esprit et sa finalité, pour cette théorie de droit ne sont pas des fonctions qui
n'est pas permis de les détourner de leur destination sociale, c'est le cas de la
puissance paternelle, le père à un droit de puissance sur son enfant, lorsqu'il
manque à ce droit qui est une obligation, la sanction sera déchéance de cette
puissance.

C. la théorie éclectique
ce sont les théories qui ne se sont pas dirigées vers encore de développer et
celle des relativistes, cette théorie se vend plus élaborée, car elle distingue
plusieurs formules, elle se fonde sur la nécessité de la solution plus nuancée,
exposée par ROUAST (refus trimestriel de droit civil 1944 ; droit discrétionnaire et
droit de contrôle) selon cet doctrine il est plus important de procéder à une
classification des droits, c'est ainsi que l'on distingue les droits discrétionnaires
dont on n’imagine pas qu'ils puissent être freinés ou les détruits et les droits
contrôlés marqués par le relativise qu'ils ont donnés lieu à l'application des règles
de la responsabilité civile en cas d'exercice ouvert avec intention de nuire le cas de
droit marocain.

II -- le droit positif
le principe de l'article 94 du dahir des obligations et contrats, pose d'abord en
ce sens la règle de l'absence de responsabilité dans une personne sans intention de
nuire a fait ce qu'elle avait le droit de faire, autrement dit, cet alinéa exclue l'abus
de droit lorsqu'il n'y a pas intention de nuire et lorsque le dommage a été causé
dans l'exercice du droit, cependant, alinéas 2 du même article limite l'application
du principe en indiquant que lors de l'exercice de ce droit il est de nature à causer
un dommage notable à autrui et que ce dommage peut être évité ou supprimé sans
inconvénient grave pour les ayant droit, il y a bien responsabilité civile si on a pas
fait ce qu'il fallait faire pour le prévenir ou le fer cesser, l’abus de droit est aussi
consacré par l'article 91 qui engage la responsabilité civile du propriétaire sur la
base de l’obligation du bon voisinage. Cependant l'article 92 apporte un frein au
droit exprimé à l'article 91. Si donc l'article 91 album aux voisins un droit celui-ci
non plus n'est pas absolu et se trouve limité par l'article 92 il est normal en effet
que lorsqu’on a décidé de vivre en société complice consentir quelques sacrifices.

Section 2 : la responsabilité du fait


d'autrui
dans ce cas il n'est plus question de la faute personnelle comme il n'est plus
question d'imputer la réparation de dommage à celui qui l’a causé. Le
particularisme de ce régime propre de droit civil et qu'il va faire supporter la
réparation des dommages causés à la victime à une personne qui ne va pas commis
c'est la responsabilité du fait d'autrui.

Le texte de base de l'article 85 du DOC……………………… voir le code du DOC


article ……. Alinéa …………

La même règle s'applique à ceux qui se chargent par contrat de l'entretien ou


de la surveillance de ces personnes. L'article 85 bis alinéa …….. Prévoit également
la responsabilité des instituteurs et les fonctionnaires de la jeunesse et des sports.
Dans le temps qu'il sont sous leur surveillance, quand on peut le constater, la loi a
prévue dans chacun.

Les personnes tenues de obligation de garde et a défini les conditions de mise


en oeuvre de cette responsabilité, celle-ci ne manque pas de particularismes car
les gardiens ne sont pas traités dans le pied d'égalité et l’on constate selon les cas
que le législateur a prévus à l'égard des gardiens une sévérité plus ou moins
grande.

Les régimes à retenir en matière de responsabilité du fait d'autrui sont ceux


de la garde des enfants et des aliénés puis des préposés

Paragraphe 3 : La garde des préposés


L'article 85 déclare les mètres et les commettants, responsable des dommages
causés par les domestiques et préposés dans des fonctions auxquelles ils les ont
employés il découle de cet article, qu'à la responsabilité du commettant est lié à
celle de son préposé.

En effet ces conditions sont nécessaires pour que le fait dommageable des
préposés entraîne la responsabilité du commettant.
-- il doit s'agir d'un fait fautif ou illicite ;
-- se fait doit avoir été causé dans l'exercice de ses fonctions

A. Le fait du préposé
le fait des préposés peut être soit un fait fautif soit un fait illicite.
Ainsi, la responsabilité du commettant a été retenue lorsque le préposé a fait
preuve d'une maladresse, c'est ce qu'a décidé un arrêt de la cour d'appel de Rabat,
qui a retenu la responsabilité du propriétaire du... Car en raison de la maladresse
de son préposé qui, après l'arrivée du quart, a blessé un voyageur en lançant un
colis du haut du dit car. La responsabilité du commettant a été retenue fait illicite,
lorsque le préposé a fait preuve de malhonnêteté dans l'exécution de sa fonction.
C'est ainsi que la responsabilité du commettant a été engagée pour délit de
contrebande commis par son préposé avec automobile qu'il était chargé de
conduire.

Ceci étant un commettant ne sera responsable du dommage causé par son


préposé car il est possible de les lui rattacher. Cela suppose l’existence d'un lien de
préposition permettant de le désigner comme responsable.

Le lien de responsabilité est habituellement défini comme un lien de


subordination résultant de l'autorité du commettant sur le préposé.

Selon la jurisprudence : « c'est le pouvoir de donner des ordres pour


instruction à une personne qui accepte de s’y soumettre »

B. Le rattachement du fait dommageable aux fonctions du


préposé
le lien de préposition ne suffit pas engager le commettant, qui ne saurait être
retenu de réparer sous le dommage causé par les préposés.

Le côté exige que celui-ci agit dans les fonctions auxquelles ils sont employés.
D’où l'on déduit, la condition d'un rattachement de l'actes dommageables aux
fonctions. Si un employé en vacances tues ou blesse quelqu'un son employeur ne
sera évidemment responsable. La difficulté sera ici de savoir dans quelle mesure
l'acte du préposé qui s'écoule quelque peu de ses fonctions sans être totalement
étranger à celle-ci engage-t-il la responsabilité du commettant ?

Autrement dit, la question ce pour de savoir si l'abus de fonctions de la part


de préposé permet de dégager le commettant de toute responsabilité ?

En effet, l'équité dite que le préposé reste responsable de dommage qu'il


cause alors qu'il a dépassé ses fonctions ou abuser de celle-ci (la responsabilité)

la réponse est en faveur de l'application de ce principe et c'est pour cela que


la jurisprudence continue à tenir compte dans de nombreux cas de l'abus de
fonctions et dégage la responsabilité du commettant.

lorsque les conditions de la responsabilité sont établies, le commettant est


responsable de plein droit des dommages causés par son préposé.

Autrement dit, il est responsable en vertu d'une présomption irréfragable il


est extrêmement important de constater s'agissant du régime de cette
responsabilité que l'article 85 qui a cité plusieurs hypothèses de responsabilité, a
prévu pour chaque cas, un mécanisme permettant de se dégager de cette
responsabilité, en l'exception de cas des maîtres et des commettants.

Autrement dit, le texte est muet en ce que les conditions qui les concernent.
Dès lors, il faut en déduire que la preuve de l'absence de la faute du préposé ou du
commettant ne suffira pas à dégager ce dernier de la responsabilité à partir du
moment où les autres preuves ont été rapportées par la victime, à savoir la
dommage d'abord, ensuite le lien de préposition de la connaissance de deux.
comme on peut le constater, les responsabilités précédentes sont marquées par
une certaine indulgence due à leur caractère familial. Cela s’explique par le fait
que le gardien ne tire aucun profit de cette situation. Par contre, tel n'est pas le
cas pour celui qui emploie une autre personne en ou … ne devras pas s’étonner de
la différence de traitement des gardiens dans ce cas là.

Section 3 : la responsabilité du fait des choses


ce n'est pas seulement le fait fautif de l'homme qui est générateur
responsabilité civile, le fait des choses peuvent également engager la
responsabilité de ceux qui ont autorité sur elles. Il n'y a rien de surprenant dans
une société où la plupart des dommages sont causés par l'intermédiaire de choses
indépendamment de toute faute humaine et/ou leur réparation est ressentie
comme juste par la collectivité. Cette directive déposée sous une forme de
principes généraux à l'article 88 du DOC. D'autres textes en font des applications
particulières au cas de dommage causé par un animal article 86 ou pas un bâtiment
article 89.

Paragraphe I : La garde des


animaux et des bâtiments
A. la garde des animaux
1-domaine de la responsabilité
L’article 86 alinéas première dispose : « chacun doit répondre du dommage
causé par l’animal qu’il a sous sa garde, même si ce dernier s'est égaré pour
échappé » leur domaine de la garde des animaux couvre tous les animaux … , peu
importe que l'animal soit sous la garde effective de son propriétaire ou qu'il ait
échappait à sa maîtrise. Concernant les dommages il peut s'agir de blessures
causées par l'animal, mais aussi d'une maladie contagieuse communiquée par
l’animal d'un accident de circulation provoquée par un chien traversant la route ou
encore un choc nerveux ressenti par la peur.

2-le régime de la responsabilité


l'article 86 alinéas 2 donne au gardien la possibilité de trouver premièrement
qu'il a prie les précautions nécessaires pour l’empêcher de nuire ou pour le
surveiller ou que l'accident provient d'un cas fortuit ou de force majeure, ou de la
faute de celui qui est en a été victime. Lorsqu’on rapproche ce régime de l'article
85 on constate qu'on est en réalité en présence de responsabilité, d'une faute
présumée « présomption simple », car les preuves exigées pour échapper à la
responsabilité se ramène en réalité à la preuve de l'absence de la faute.

B. responsabilité des bâtiments


voir la recherche
Paragraphe II : La garde des choses
le système de la garde des choses dans le cadre de l'article 88 et de produits
de l'évolution jurisprudentielle qui avait été rendue nécessaire avec le
développement de la technologie donnant lieu à l'apparition de plus en plus de
choses de nature à causer des dommages. Pour bien contourner la question, nous
allons analyser la notion de la chose, la mention de la garde et le régime juridique
de la garde des choses

C. la notion de choses
le législateur a probablement employé volontairement le terme choses qui est
très vague, effectivement ce mot regroupe des éléments hétérogènes : des objets,
mais aussi des liquides, du gaz, de la fumée...
Si l'on excepte les choses soumises à un régime spécial, nous sommes exclus
des domaines des textes qui certaines choses ... appropriées parce qu'ils ne sont
pas susceptibles de garde, c'est le cas par exemple : de la neige mais non des
boules de la neige que l'on forme. Si donc toutes choses peuvent entrer dans le
domaine d'application de l'article 88 ce n'est pas n'importe quel fait de la chose qui
peut être générateur de responsabilité. Il faut que la chose ait un rôle actif ou ait
été la cause directe du dommage, toutes ces expressions évoquent la relation de
causalité qui lie entre la cause et la dommage.

D. la notion de garde
Deux théories se sont opposés pour définir la garde, la première est celle de la
garde matérielle, la deuxième est celle de la garde juridique. La conception
matérielle de la garde réduit celle-ci à la direction matérielle de la chose c'est-à-
dire sa détention. La deuxième s'analyse à un pouvoir juridique de la direction et
de contrôle de la chose, c'est-à-dire en leur possession d'un doigt sur la chose.

Ces définitions très abstraites, avait l'inconvénient majeur de rendre le


gardien responsable en cas de vol. C'est pourquoi la cour de cassation française,
donne l'importance à l'arrêt Franck de 1942 à définir la garde comme l’exercice du
pouvoir d'usage, de direction et de contrôle. L'enjeu était la garde de la chose
volée, pas nouvelles définitions ajouteront le pouvoir d'usage aux prérogatives
d'ordre juridique, permettait d'attribuer la garde aux valeurs ont déchargeant le
propriétaire.

E. le régime juridique de la garde des choses


conformément à l'article 88, la victime doit prouver le dommage et le lien de
causalité entre la chose est celui-ci, cependant elle n'a pas rapporté la preuve de
la faute des gardiens, ce régime établi par une présomption de responsabilité à la
charge de garder, qui ne s'en dégagent qu'en rapportant la double preuve qu'il a
fait tout ce qu'était nécessaire afin d'empêcher le dommage et que la dommage
dépend soit d'un cas fortuit ou de force majeure, soit d'une faute des celui qui est
la victime.

Ceci étant, nous avons essayé tout au long de ce deuxième chapitre d'analyser
les différentes hypothèses de la responsabilité civile délictuelle, la question qu'on
peut se pose maintenant est celle de savoir quelles sanctions à appliquer ?

La sanction d'une faute délictuelle dommageable prend la force maître, elle


s'exprime par l’allocation d'une somme d'argent à la victime, naturellement le
montant de l'indemnité mise à la charge de l'auteur du dommage est en fonction de
sa part de responsabilité et de l'importance du préjudice, sur ce dernier. Idée de
règles que le préjudice souffert doit être intégralement réparé, c'est donc il
données de s'aggraver après son estimation initiale, il conviendrait le cas pêcheurs
de corriger par une évaluation complémentaire de l'indemnité compensatoire,
signalons que nul ne saurait prémunir contre les suites de ses fautes délictuelles
par des clauses limitatives ou exclusives de responsabilité, de telles dispositions
sont inconcevables en matière de responsabilité civile délictuelle.

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