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RÉTROGRADION GUÉRIE
NON. 920
UN SERMON
DÉLIVRÉ LE MATIN DU JOUR DU SEIGNEUR, LE 13 MARS 1870,
PAR CHARLES SPURGEON,
QUI sonne avec la voix la plus sonore, le glas, "leur rétrogradation", ou le carillon du mariage,
"je guérirai" ? Tout au long de l'Écriture, il est révélé une lutte véhémente entre le péché de
l'homme et la grâce de Dieu ; chacun d'eux s'efforçant de devenir plus abondant que l'autre. Le
péché, comme un dragon, déverse des flots de sa bouche, et la miséricorde de Dieu, comme un
océan sans rivage, roule dans une plus grande majesté ; le péché abonde, de sorte que personne ne
peut mesurer sa haine ou sa puissance, mais là où le péché abonde, la grâce abonde beaucoup plus.
Dans le texte, le péché abonde – « leur rechute » ; il y a de l'exhaustivité dans ce mot, un terrible
abîme d'iniquité ; mais la grâce abonde encore plus, « je guérirai leur rechute ». Voici une hauteur
et une profondeur de grâce comme le Dieu dont elle est venue – incompréhensible et infinie !
Je vous demanderai, ce matin, afin que nous puissions obtenir la pleine mesure du bénéfice
que ce texte peut nous accorder, sous l'enseignement de l'Esprit de Dieu, premièrement, de
remarquer les mots du texte un par un ; deuxièmement, considérer la bénédiction du texte; et
puis, troisièmement, si nous sommes conduits par le Saint-Esprit, ne quittons pas cette maison de
prière avant d'avoir obtenu la réalisation du texte.
I. Prenons d'abord LES MOTS DU TEXTE : « Je guérirai leur rechute.
Nous attirerons d'abord votre attention sur un mot d'humiliation, "récidive". Le son même
devrait éveiller nos esprits, et la conscience d'y être tombé devrait nous faire mettre la bouche dans
la poussière et avouer que nous sommes impurs. La rétrogradation est très courante parmi le peuple
de Dieu ; pas commune peut-être, à son plus haut degré—à Dieu ne plaise, mais dans ses formes
antérieures. Depuis ses débuts dans le recul de la pensée et du cœur jusqu'au recul dans l'acte, je
crains que la maladie ne soit si répandue parmi le peuple de Dieu qu'il n'y en ait presque aucun
d'entre nous qui n'en ait pas souffert à un moment ou à un autre, et je craignez que la plupart d'entre
nous ne confessent, si nous jugeons correctement nos propres cœurs, que dans une certaine mesure
nous rétrogradons même maintenant ! La bonne condition pour un enfant de Dieu est de marcher
dans la lumière de Dieu comme Christ est dans la lumière, et ainsi d'avoir une communion avec
Jésus. Notre juste condition et notre seule position sûre est de demeurer en Lui, et d'avoir Ses
paroles et Lui-même demeurant en nous ; mais trop souvent nous suivons au loin ; nous vivons
dans une communion très limitée et lointaine avec notre Rédempteur. Ces choses ne devraient pas
être; il n'est pas nécessaire qu'ils le soient, mais hélas ! Hélas! Hélas, explorez toute l'église, et
vous les trouverez en multitudes, et dans certains vous apercevrez des signes de la plus
douloureuse décadence à cause d'un cœur mauvais d'incrédulité à s'éloigner du Dieu vivant.
Pensez, bien-aimés, chacun de vous qui appartenez à Christ, à quel point vous avez peut-être
rétrogradé ces derniers temps. N'êtes-vous pas devenu relâché dans la prière ? Vous en conservez
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2Sermon de guérison rétrograde #920
l' habitude , et vous ne pourriez pas y renoncer, mais vous n'avez pas ce pouvoir dans la prière que
vous aviez autrefois ; vous lisez encore la parole, mais peut-être que l'Ecriture ne vous est plus
aussi douce qu'elle l'était auparavant ; vous venez maintenant à la table de communion; vous n'avez
pas appris à renoncer à vous y assembler, mais ô visage du Roi dans sa beauté ! Avez-vous vu cela
comme vous l'avez fait autrefois? Peut-être que vous faites encore un peu pour sa cause, mais
faites-vous ce que vous faisiez autrefois ou tout ce que vous pourriez faire ? Au lieu d'aller vers la
perfection, votre croissance n'est-elle pas ralentie ? Ne dois-tu pas avouer que tu n'es pas autant
un coureur vers le ciel qu'un flâneur sur la route qui s'y trouve ? Ces accusations n'évoquent-elles
aucun aveu ? Je crains que la plupart d'entre nous, si nous cherchions, devrions dire : « Je me
souviens quand l'amour de mes fiançailles était sur moi, et mon cœur était chaud d'amour pour
Christ ; mais maintenant, hélas, que mes passions sont lentes à aller vers Lui ! O que je pouvais
sentir à nouveau la lueur de mon premier amour, et que mon esprit se réjouissait en lui comme au
jour de ma conversion.
Je vous demande, frères et sœurs, si vous devez faire de telles reconnaissances, si vous auriez
cru de telles choses de vous-mêmes lorsque vous êtes venus pour la première fois à Christ ? Si un
prophète m'avait dit que je serais si ingrat envers le cher amant de mon âme, j'aurais dit : « Votre
serviteur est-il un chien pour qu'il fasse cela ? Racheté par son précieux sang, et délivré de la
descente dans la fosse de l'enfer en