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I. DEFINITION
Un rapport est un exposé complet et détaillé d’un fait, d’un événement, d’une situation.
C’est un document d’information et comme tel, il doit comporter tous les renseignements
indispensables à sa bonne compréhension.
II. BUT
Le rapport s’emploi :
− Soit pour relater à l’autorité supérieure un fait important ou un évènement grave qu’il doit
connaître dans les moindres détails ;
− Soit pour lui (l’autorité supérieure) exposer une situation délicate, une question importante
et provoquer des instructions ou une décision.
Il est le plus souvent précédé d’un compte rendu (CR).
RAPPORT
Du.............(Grade - Nom - Prénom)...............
L’En-tête ................(Fonction, Service, Unité)................
Sur / Concernant / Relatif à
......................(Objet du rapport)......................
REFERENCES :……….(Eventuellement)…………….
PIECES JOINTES : ……(Eventuellement)…………….
........................................................................................................
...................................................................................................................
Le Corps TEXTE
...................................................................................................................
...................................................................................................................
...................................................................................................................
...................................................................................................................
Le final Signature
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IV. LA REDACTION DU RAPPORT
Le rapport est toujours rédigé sous une forme impersonnelle.
Il se compose de trois parties d’inégale importance :
− L’exposé ;
− Le développement ;
− La conclusion.
1. L’exposé
Aussi court que possible, il fait connaître le fait ou l'événement provoquant le rapport. Il comprend :
LE CONSTAT qui indique :
− Le fait ou l’évènement (QUOI ?)
− Le lieu et la date de l’évènement ou du fait (OÙ ? QUAND ?)
− La personne intéressée par l’évènement ou du fait (QUI ? À QUI ? AVEC QUI ?)
− Les causes et les conditions dans lesquelles le fait ou l’évènement s’est produit
(POURQUOI ? COMMENT ?)
L’ANNONCE DU PLAN
A sa lecture, le destinataire doit immédiatement savoir, sans ambiguïté, pourquoi un rapport
lui est soumis.
Exemple :
2. Le développement
Partie la plus longue, il contient toutes les explications, toutes les justifications, toute
l'argumentation relatives au sujet traité ;
Il constitue le fond du rapport et doit éclairer, convaincre ou persuader le destinataire ;
Dans un rapport, les sous-titres remplacent les transitions.
Exemple :
3. La conclusion
Exprime d'une manière claire, précise et brève, le résultat de la démonstration (bref rappel des faits)
ainsi que les propositions du rédacteur.
Les propositions sont formulées au conditionnel.
Exemple :
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EXEMPLE
RAPPORT
Du...........................(Grade - Nom - Prénom)..................................
.............................(Fonction, Service ou Unité)...............................
REFERENCES : ……….(Eventuellement)…………….
PIECES JOINTES :……(Eventuellement)…………….
L’exposé-------------------------------------------------------------
-------------------Qui, quoi, quand, où, Pourquoi, Comment--------------
----------------------------------Annonce du plan--------------------------------
Développement----------------------------------------------------
-----------------------------------Exposé des faits--------------------------------
-------------------------------------Explications----------------------------------
------------------------------------Justifications----------------------------------
----------------------------------Argumentation---------------------------------
Conclusion----------------------------------------------------------
----------------------------Rappel succinct des faits----------------------------
-----------------------------------Propositions------------------------------------
Signature
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V. LES POINTS CLES
FORME IMPERSONNELLE
ENONCER UN FAIT
EMETTRE DES PROPOSITIONS
IL N’Y A PAS DE DESTINATAIRE
2. L’objectivité
L’objectivité s’obtient en n’employant pas le style direct.
Il ne faut jamais mentionner une forme de citation ou des paroles de personnages entre
guillemets.
Exemple :
On n’écrit pas "le soldat m’a dit : « je suis fatigué de porter la radio »" mais « le soldat a dit au
Sergent-chef KILO qu’il était fatigué de porter la radio ».
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VII. EXEMPLE DE RAPPORT
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2 ETAT-MAJOR GENERAL DES ARMEES
ETAT-MAJOR DE L’ARMEE DE TERRE Bouaké, le 12 septembre 2017 2
BATAILLON D’ARTILLERIE SOL-SOL 6
7 RAPPORT 1
Du Maréchal des logis-chef André POMILARD
de la Batterie de commandement et des services
7 1
Sur (relatif au ..., concernant...)
1 1
7
Le comportement du soldat Jean SERVANT
2,5
4,5
Références : Demande de punition
2,5
7 1
Depuis son arrivée à la Batterie de commandement et des
services, le soldat Jean SERVANT sest fait remarquer par son irascibilité qui le
4,5 pousse à commettre des actes irréfléchis, voire dangereux. De plus, cette
instabilité de caractère semble être favorisée et entretenue par un penchant
immodéré pour la boisson.
1
7
Incorporé en février 1990, il est déjà noté à la fin de ses
classes par son chef de section, ladjudant BILLEROT, comme manquant de
4,5
volonté et de pondération, ayant des difficultés à se contrôler et ne tenant pas
compte des remarques qui lui sont faites ou des sanctions dont il est lobjet.
Affecté par la suite à la Section « transport-munitions », il ne
modifie en rien son comportement.
Quil soit ou non sous lempire de la boisson, il est
responsable de nombreux incidents.
Le 7 mars, à 23 h 30, SERVANT, fortement éméché,
détériore la porte de sa chambre à grands coups de chaise. Il faut plusieurs
hommes pour le maîtriser.
Le 15 mai, alors quil est désigné pour nettoyer la salle à
manger après le déjeuner, il essaie de dérober trois bouteilles de vin. Surpris par
le maréchal des logis de semaine, le maréchal des logis MABIEF, et sommé de
remettre les bouteilles à leur place, il les brise contre le sol et quitte le bâtiment
sans répondre aux appels du sous-officier.
Le 4 juillet, à 7 h 45, au cours du rassemblement, sa veste de
1
treillis déboutonnée lui vaut une réflexion de la part du brigadier-chef
PACORRET quil frappe à lœil gauche et jette à terre.
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7 3
Le 14 août enfin, alors quil joue au rugby durant
la séance de sports collectifs du matin, il reçoit un coup involontaire
4,5 dans une mêlée ouverte et se fait déchirer son maillot. Il injurie alors
ses camarades et quitte le terrain malgré les rappels à lordre de
ladjudant de batterie, le maréchal des logis -chef JANVIER, auquel
il répond avec insolence. Il essaie ensuite de profiter de la confusion
qui règne au vestiaire pour voler le maillot dun camarade, mais il est
pris sur le fait.
1
7
Le soldat Jean SERVANT totalise déjà quatre-
vingt-quinze jours darrêts. Ces punitions ne semblent pas devoir le
4,5 ramener à la raison. Très instable et sujet à des accès de colère
fréquents, son penchant affirmé pour la boisson amplifie ses
débordements. Violent, il est craint de ses camarades et nuit
fortement à la bonne marche de sa section. En conséquence, il serait 3
souhaitable quil subisse un examen médica l et fasse lobjet dune
mutation.
2
4
SIGNATURE
4 minimum pour le
feuillet appelé à
recevoir la signature
NB :
• Les chiffres sont en
centimètre (cm)
• La marge de droite au
verseau doit être de 3 cm
• 0,5 cm = 01 carreau
• 1 cm = 02 carreaux
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QUESTIONS DE COURS
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