ENSET DE MOHAMEDIA FI-GIL 1

CORRIGE DU TD N° 2 Jeudi 06 Avril 2023

EXERCICE N°1 : Essai de traction
On réalise un essai de traction sur une éprouvette métallique d’une longueur initiale
l0 = 50 mm et d’une section initiale S0 =160 mm2, on obtient les résultats suivants :

F(N) 0.00 20 000 40 000 63 000 80 000 93 000 100 000 101 000 90 000
l (mm) 0.00 0,125 0.25 1.25 2.50 3.75 5.00 6.25 7.50

1. Tracez la courbe contrainte-déformation.

F(N) 0.00 20 000 40 000 63 000 80 000 93 000 100 000 101 000 90 000
= F/S (MPa) 0.00 125 250 394 500 581 625 631 562
l (mm) 0.00 0,125 0.25 1.25 2.50 3.75 5.00 6.25 7.50
l/lo 0.00 0.0025 0.005 0.025 0.05 0.075 0.100 0.125 0.15

A partir de quelle déformation le matériau commence-t-il à se déformer plastiquement ?

D’après la courbe de traction, à partir de la contrainte de limite élastique Re = 250 MPa,
le matériau commence à se déformer plastiquement :
Début de la déformation plastique à = 0,005. 
A partir de quelle déformation commence la striction ?.
D’après la courbe de traction, à partir de la contrainte maximale de traction (Résistance à la
traction) Rm = 631 MPa, la striction de l’éprouvette commence.
Début de la striction de l’éprouvette en déformation plastique à = 0,125. 
2. Déduire :
Le module d’Young E :
La loi de Hooke dans le domaine élastique = E.  permet de déterminer le module
d’élasticité longitudinal (Module d’Young): = 50.000 donc E=50 000 MPa.

La limite élastique Re :
D’après la courbe de traction, à partir de la contrainte de limite élastique R e = 250
MPa, le matériau commence à se déformer plastiquement : Re =e= 250 MPa.
Donc

Matériaux 1/4 L. Zahiri

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La résistance à la traction :
D’après la courbe de traction, à partir de la contrainte maximale de traction
(Résistance à la traction) Rm = 631 MPa, la striction de l’éprouvette commence.
L’allongement relatif permanent à la rupture :
p + e =  donc p = e = 0.15 – E = 0.15 – 562/50000 = 0.1388
Donc la déformation permanente à la rupture (Allongement absolu) :   
   l) permanent  p . lo = 6,94 mm
L’énergie de déformation élastique à la rupture :

J/m3 = 3,158 J/cm3

3. Lors de l’essai de traction, si on cesse d’appliquer la charge alors que l’allongement de
l’éprouvette est 2,50 mm :
- Quelle sera la déformation permanente ?
Pour un allongement de l’éprouvette est 2,50 mm, on a = l / lo =  / 50 = 0,05.

La déformation permanente est p = e = 0,05 – E = 0,05 – 500/50000 = 0,04.

Donc l’allongement absolu correspondant est : l)p  p . lo = 0,04 . 50 = 2 mm

- Quelle sera la nouvelle limite élastique si on décharge, puis on reprend l’essai de traction?
Si on refait l’essai de traction, on aura une nouvelle limite élastique R’e = 500 MPa.
- De quel phénomène s’agit-il ? il s’agit du phénomène d’écrouissage
En résumé :

Matériaux 2/4 L. Zahiri

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EXERCICE N° 2 : Essai de résilience CHARPY

On réalise un essai de résilience Charpy sur une éprouvette normalisée en acier, avec
entaille en U. Le mouton-pendule est lâché d’une hauteur initiale h0 = 1,34 m et l’angle de
remontée après choc est 1 = 74°.

Caractéristiques du mouton-pendule : Longueur du bras : L = 0,7m

Masse du percuteur : M = 22,5 Kg.

1. Déduire la valeur de la résilience KCU de cet acier.

Matériaux 3/4 L. Zahiri

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RAPPEL :

Energie absorbée pendant le choc W : W= Mg (h0 –h1)

Hauteur de remontée du mouton-pendule h1:

h1 = L - Lcos1 = L(1 - cos1 )

Application numérique : h1 = 0,7 (1- cos) = 0,7 (1-0,276) = 0,507 m

W= Mg (h0 –h1) = 22,5 x 9,81 (1,34 - 0,507) = 183,9 J

Calcul de la section de l’entaille Su:

Su= 10mm x 5mm = 50 mm2 = 0,5 cm2

Calcul de la résilience KCU de cet acier:

KCU = W/section (non entaillée)

Application numérique : KCU = 183,9 / 0,5 = 367,8 J/cm2.

Matériaux 4/4 L. Zahiri