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Chapitre B: Froid industriel

1. Les fluides frigorigènes en froid industriel


1.1 Fluides purs
1.2 Mélanges azéotropiques

1.3 Mélanges zéotropiques


1.4 Température critique
– R 23 : 25,9 °C
–CO2 : 31°C
– R 507 : 70,7 °C
– R 404A : 72 °C
– R 502 : 82,2 °C
– R 22 : 96 °C
– R 134a : 101 °C
– R 12 : 112 °C
– R 152a : 113,5 °C
– R 717 : 132,4 °C
2. Étude comparative entre le R 22, le R 404A, le R 507 et le R 717 (ammoniac)
Cette étude utilisera les hypothèses suivantes :
– Puissance frigorifique : 100 kW.
– Température de condensation : 40 °C.
– Température d’ébullition : – 10 °C.
– Sous-refroidissement : 5 °C.
– Surchauffe : 5 °C.
Par souci de simplification, les pertes de charges sont négligées ainsi que les échanges de
chaleur au niveau des tuyauteries. La compression est considérée isentropique.
2.1 Étude d’une machine fonctionnant au R 22
Valeurs caractéristiques de fonctionnement au R 22
En abscisse, l’enthalpie H s’exprime en kilojoules par kilogramme de fluide frigorigène.
L’ordonnée est graduée en pression absolue (en bar).
Le volume spécifique Vs s’exprime en m3.kg–1
.
condensation

détente
évaporation

Valeurs caractéristiques de fonctionnement au R 22.


 Calcul de la machine
a) Calculs se rapportant au compresseur
L’augmentation totale d’enthalpie au niveau de l’évaporateur est :
La puissance frigorifique demandée étant de 100 kW, le débit massique de fluide
frigorigène est donc :
b) Calcul du moteur
L’énergie théorique nécessaire à la compression résulte de la différence H1– H2, soit 443 –
405 = 38 kJ.kg-1.
La puissance réellement nécessaire est majorée du fait des pertes du moteur, des pertes
mécaniques du compresseur ainsi que du rendement indiqué.
Nous prendrons un rendement indiqué égal au rendement volumétrique, soit 0,785.
Nous supposerons un rendement du moteur égal à 0,85, identique au rendement mécanique
du compresseur.
La puissance électrique nécessaire à l’entraînement du compresseur est donc :
2.2 Étude d’une machine fonctionnant au R 404A ou FX 70
Valeurs caractéristiques du cycle de fonctionnement sur diagramme enthalpique
du R 404A

Valeurs caractéristiques du cycle de fonctionnement sur diagramme enthalpique


du R 404A.
2.3 Étude d’une machine fonctionnant au R 507
Valeurs caractéristiques du cycle de fonctionnement sur diagramme
enthalpique du R 507

Valeurs caractéristiques du cycle de fonctionnement sur diagramme enthalpique du


R 507.
2.4 Étude d’une machine fonctionnant au R 717
Valeurs caractéristiques du cycle de fonctionnement sur diagramme
enthalpique du R 717
Remarque
Les calculs effectués avec le R 22 sont identiques pour le R 404A, le R 507 et le
R 717 ; ils ne sont donc pas reproduits ici.
R22 R404A R507 R717
Tableau 2.1 – Tableau récapitulatif
Haute pression (en bars absolus)
des principales valeurs
des quatre fluides étudiés. Basse pression
Taux de compression (𝜏)
Rendement volumétrique
Température de fin de
compression
Volume spécifique à aspiration
(𝑚3 . 𝑘𝑔−1 )
Débit massique de fluide
frigorigène (𝑘𝑔. 𝑆 −1 )
Volume réellement aspiré
(𝑚3 . 𝑆 −1)
Volume théorique
(cylindrée en 𝑚3 . 𝑆 −1 )
Volume théorique
(cylindrée en 𝑚3 . ℎ−1)
Puissance réelle du moteur (en
kW)
Effet frigorifique réel (COP)
2.3.6 Conclusion et commentaires
Il est à noter la quasi-similitude des performances comparatives des quatre fluides. Ces fluides
sont en effet connus comme étant compétitifs en froid industriel.
Le R 404A présente le meilleur COP, c’est donc lui qui permettrait ici la moindre
consommation d’énergie électrique.

Le R 717 présente une température de fin de compression élevée (120 °C). Cette température
est préjudiciable à la mécanique et à la stabilité chimique de l’huile. Il est possible de réduire
cette température en agissant sur la surchauffe par injection de liquide à l’aspiration ; il est
aussi possible d’abaisser la haute pression par l’utilisation de condenseurs évaporatifs.
La compression biétagée permet, entre autres, de réduire très efficacement cette température de
fin de compression.
Les problèmes de l’huile sont spécifiques à chaque fluide. La plus ou moins grande difficulté à
maîtriser ces problèmes intervient dans le choix du fluide. Le prix du fluide est un autre
élément intéressant. Ici, la puissance frigorifique prise par hypothèse est faible (100 kW), la
quantité de fluide frigorigène nécessaire est donc modeste. Dans les cas de fortes puissances,
les charges en fluide frigorigène devenant conséquentes, ce critère devient important ; sur ce
plan, l’ammoniac est intéressant. Cependant, certaines sociétés évitent l’ammoniac parce
qu’elles ne disposent pas de techniciens formés à ce fluide ; par ailleurs, la législation le
concernant est assez contraignante.
3. SPÉCIFICITÉS DE LA COMPRESSION MONOÉTAGÉE
Tableau 3.1: tableau comparatif des principales valeurs caractéristiques

Cycle 0-40°C Cycle -40 - +40 °C


Taux de compression (𝜏)
Température de fin de
compression (𝜃2 )
Différence d’enthalpie utile
(𝐻1 − 𝐻4 )
Différence d’enthalpie ) la
compression (𝐻2 − 𝐻1 )
Volume spécifique à
l’aspiration (𝑉1 )
Production thermique au 𝑚3 (en
kJ. 𝑚−3 )
COP théorique
4. PRINCIPE DE LA COMPRESSION BIÉTAGÉE

4.1 Étude comparative entre la compression monoétagée et la compression biétagée


4.2 Description succincte d’une machine à compression biétagée

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