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M wa p u s u k e n i Toujours viser l’excellence

Organe d’expression du Collège Technique Mwapusukeni

NUMERO SPECIAL

NSOR
SPO

Le C.T.M. présente ses activites !

Mwapusukeni notre maison commune


Les finalistes d’honneur de la 1ère promotion du C.T.M.
(2017-2018)
Première mission de FIDESCO au C.T.M.
SOMMAIRE

03 ÉDITORIAL
Mwapusukeni affiche le cycle complet
MOT D’ORDRE
2018-2019
DOSSIERS
Le C.T.M. présente ses activites !
Mwapusukeni notre maison commune
Les finalistes d’honneur de la 1ère promotion du C.T.M. (2017-2018)
Première mission de FIDESCO au C.T.M.
FAISONS
TOUJOURS
L E C . T. M . E T S E S A C T I V I T E S DAVANTAGE
Les ateliers du Collège Technique Mwapusukeni
Le Centre de Formation Professionnelle Mwapusukeni (C.F.P.M.)
L’année décisive du C.T.M.: Commentaire sur des resultats de fin de l’année

04
scolaire 2017-2018
L’implication de l’équipe éducative
La discipline au C.T.M.
La participation du C.T.M. au Salon des Métiers et de la Formation (S.M.F.)
Attitude d’un élève durant sa vie scolaire COMITE DE DIRECTION :
La propreté de notre maison commune
EDITEUR RESPONSABLE : Collège MWAPUSUKENI
REDACTEUR EN CHEF : P. Eric NDJULU, S.J.
REDACTEUR EN CHEF ADJOINT : M. Henri
NTAMBWE
SECRETAIRE A LA REDACTION : M. Gustave
Tshibangu

VIE SPIRITUELLE ET APOSTOLIQUE COMITE DE REDACTION :

16
Joseph Kambale, s.j., Emery Mfutila, s.j.,
Messe du Saint-Esprit Mme Sylvie Mwila, M. Gad-Marie KABUN-
Première mission de FIDESCO chez les Jésuites DA, Mme Denise MALANGA, Amanda
Un couple des volontaires français au service du collège Kakinga (5EI/A), Ngoie Salumu (5MA),
Visite du Père José Minaku au C.T.M. Nzonzimbu Kubong (5CM), Nday Lenge
(4CM/B), Harmonie Balibwa (3EI/B)

DESIGN & INFOGRAPHIE :


David KASONGO SELEMANI
(stagiaire jésuite)
REFLEXIONS LIBRES P. Albert ANDEMIR’IRENGE, S.J.

20 Energies renouvelables et l’écologie


Sauvons notre planète
L’influence des réseaux sociaux sur la jeunesse et les adultes
MARKETING & DIFFUSION :
Victoire Mandona (stagiaire jésuite)
Kaumba Mbiya (5CM),
Kyapi Mukeina (5MC),
LA RETROSPECTIVE DU C.T.M.
26
Kongolo Mujimb (5MC)
Inauguration officielle du C.T.M. en images
Hommage à papa Benjamin Muyambo wetu, si la mort... CONSEILLERS :
P. Max SENKER, s.j. (Recteur du C.T.M.), P.
Benjamin FARHI, s.j. (Directeur des Etudes
du C.T.M.), M. Patrick KAJIKA (Conseiller
pédagogique et Enseignant de Géogra-
POEMES
40
phie)
Mwapusukeni mon collège P. Prosper MUHIYA, s.j. (Enseignant de Fran-
Toi, Mwapusukeni çais et Père Spirituel du C.T.M.)

CM : CONSTRUCTION METALLIQUE
MA : MECANIQUE AUTOMOBILE
EI :ELECTRONIQUE INDUSTRIELLE
COLLÈGE TECHNIQUE
MWAPUSUKENI - C.T.M.
«Toujours viser l’excellence»
Logistics and Management solutions
EDITORIAL
MWAPUSUKENI
AFFICHE LE CYCLE Ir Henri Ntambwe
(Enseignant et redacteur

COMPLET en chef adjoint)

C
omme une graine de de notre société, chacun dans son soient des hommes et des femmes
moutarde mise en terre domaine spécifique. pour et avec les autres, etc. Tout cela
et qui, au fil du temps, L’année scolaire 2017- 2018 fut contribue à la formation intégrale
devient un arbre au donc un temps de grandes réalisa- du technicien que nous voulons
point de voir les oiseaux tions pour le collège qui a présenté former à Mwapusukeni. C’est cela
du ciel venir faire leurs nids dans ses premiers candidats finalistes à la marque distinctive de l’éducation
ses branches (cf. Lc 13, 18-19), le la session 2018 de l’Examen d’Etat. dans un collège jésuite.
Collège Technique Mwapusukeni Etant donné que se former à Mwa- En effet, la majorité des élèves sont
(C.T.M.), depuis son ouverture en pusukeni, c’est étudier pour la vie, heureux d’intégrer ce collège. Ils
septembre 2013 et son inaugura- le C.T.M. a déjà donc offert ses pre- estiment en effet que cet établisse-
tion officielle le 23 novembre 2013 miers fruits à la société congolaise ment est en mesure d’assurer leur
en la fête du Bienheureux Miguel en général et à celle du Katanga en sécurité et de leur donner un niveau
Pro, s.j. (son patron), a accompli en particulier. d’instruction suffisant. Pour former
l’année scolaire 2017- 2018 son Par ailleurs, l’année scolaire l’Homme-technicien dont notre
processus de croissance. 2018-2019 se présente comme une pays a besoin, il est aussi nécessaire
Ayant complété son cycle année pleine de dynamisme et de d’observer l’assiduité au travail et
long dans ses trois options, notam- joie, parce que le Collège Technique la compétence en s’inspirant de
ment la Construction Métallique Mwapusukeni (C.T.M.) fête ce 23 no- la pédagogie ignacienne. Celle-ci
(CM), l’Electronique Industrielle (EI) vembre 2018 ses 5 ans d’existence consiste à aider tous les élèves, à
et la Mécanique Automobile (MA), depuis le 23 novembre 2013, date encourager chacun selon sa mesure
le C.T.M. a produit ses premiers lau- de son inauguration où le couple (cura personalis), à féliciter même
réats au terme de l’année scolaire Carine et Moïse Katumbi donna of- les efforts minimes chez l’apprenant
2017-2018 lors de la session 2018 de ficiellement à l’A.S.B.L « Pères de la et ne jamais stigmatiser un élève.
l’Examen d’Etat ! Compagnie de Jésus au Congo » ce Ceci permet l’intégration de tous et
Aujourd’hui, notre école a le beau cadeau qu’est le C.T.M. pour de chacun. La discipline dans notre
cycle secondaire complet. Aussi, la la formation intégrale des jeunes établissement fait de celui-ci un lieu
communauté éducative Mwapu- Techniciens responsables au service où l’on vient apprendre dans la séré-
sukeni a-t-elle atteint son équilibre du Katanga et de la République Dé- nité et la rigueur.
! Ceci est à la fois un atout et un défi, mocratique du Congo. Chers lectrices et lecteurs, le
car la vision de l’excellence qui nous Dans ce sens, la formation présent numéro de la Revue MWA-
caractérise invite sans cesse à avoir qui se donne au C.T.M. est donc in- PUSUKENI vous invite à travers ses
un esprit ouvert et créatif, toujours tégrale, c’est-à-dire la formation qui pages à parcourir l’aventure si en-
dans la fidélité à notre noble mis- vise toutes les dimensions de la vie thousiasmante de la formation au
sion d’éducation et de formation des humaine : la formation théorique C.T.M., alors que celui-ci fête ses
techniciens. Conscience profession- et pratique dans le domaine de cinq années d’âge avec ferveur et
nelle oblige, tout le corps professo- la technologie (Technique indus- élan renouvelé. Les élèves et ensei-
ral est invité à s’impliquer généreu- trielle), le sport et la culture, la for- gnants expriment, selon différents
sement auprès des apprenants dont mation spirituelle et humaine ; on aspects, leur vision du monde pour
il a le devoir de faire des techniciens apprend aussi aux élèves à cultiver la réussite de cette œuvre éducative
capables de répondre aux appels et le sens de partage et la sensibilité à qui grandit...
besoins des hommes et des femmes la souffrance des autres afin qu’ils

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LE C.T.M.
ET SES
ACTIVITES

TOUJOURS VISER
L’EXCELLENCE
Le C.T.M. et ses activités !
Les ateliers du Collège Technique
Mwapusukeni (C.T.M.)

A
justage, soudure, culasse, tran- Christophe ayant chacun sa mission, qui ne sont pas très imposants mais
sistors, etc., le vocabulaire des sa spécificité, ses compétences pour tellement utiles au quotidien. Les in-
salles de classe qui résonne chaque atelier. ventaires complets de chaque atelier
entre les murs et les mots prennent vie. Les ateliers se transforment et ont été réalisés, un état des besoins
Odeur du métal découpé, de l’étain qui évoluent pour prendre un nouvel ap- aussi pour anticiper et prévoir la fin de
fond, de l’huile moteur et de la graisse parat. Le matériel acquis en 2016 par l’année. Le collège est déjà bien équipé
noire, bruit assourdissant de limes, de le collège Technique Mwapusukeni et cela va se poursuivre. Toujours viser
compresseur, élèves en salopette de prend vie. Le pont élévateur est mon- l’excellence! Est la devise du Collège
travail et chaussure de sécurité, pas de té, démonte-pneu et équilibreuse ins- Technique Mwapusukeni.
doute !, nous sommes bien aux ateliers Des ateliers bien pourvus, une
de Mwapusukeni. Limes, poste à sou- préparation murie et un personnel mo-
der, étain, clé de 17, etc. deviennent tivé, la deuxième vie des ateliers peut
vecteur d’un savoir-faire naissant. éclore. Et c’est ainsi que depuis le mois
Transformer la matière, la découper, de janvier 2018, les ateliers chéris par
l’assembler, câbler son installation les élèves et professeurs, ouvrent enfin
ou son circuit imprimé permet à cha- leurs portes pour offrir un service de
cun de réaliser sûrement les premiers qualité sur la construction métallique,
gestes qui seront les premiers d’une l’installation ou le dépannage élec-
longue vie professionnelle. trique et le garage automobile. Une
Initiés depuis plusieurs an- grande affiche sur la barrière de l’école,
nées et lieu incontournable du Collège une communication et un tract à l’en-
Technique Mwapusukeni, les ateliers semble des élèves, voilà la publicité
sont une force majeure de la forma- tallés, cintreuse et groupe électrogène amorcée.
tion dispensée aux élèves des écoles branchés, etc. Les sourires, les paroles Pourquoi offrir les services
techniques. Depuis le début de cette bienveillantes et la curiosité de l’école à l’extérieur? Pour copier
année scolaire 2018-2019, les ateliers suscitée par les élèves et professeurs d’autres établissements, bien sûr que
font l’objet d’une attention particu- sont un premier encouragement à non ! Mwapusukeni, c’est une jeune
lière. Habitués au calme pendant cer- cette mission que le père Recteur m’a école technique dont les premiers fina-
taines heures avant d’être investis par confié. listes viennent à peine de faire honneur
les élèves en tenues de travail, l’activité Tout ce matériel récent permet déjà à l’établissement à la session 2018 de
semble maintenant ne plus s’arrêter. une formation encore plus adaptée à l’Examen d’Etat. C’est aussi une école
En effet, toute une équipe a pris la réalité du monde économique qui qui se développe et qui tend à être un
possession des lieux de façon continue. nous entoure. vecteur de développement de la ville
Des personnes que nous voyons déjà 2017 aura été l’année de la pré- de Lubumbashi, et voire même du Ka-
au quotidien et qui rendent le service paration, tout un travail de l’ombre pour tanga. Former les techniciens dont la
des bus opérationnels, avec Papa Do- permettre aux ateliers, notamment au ville a besoin, des techniciens compé-
natien et monsieur Adolphe, et de nou- garage automobile et à l’électronique tents, en phase avec leur temps, voilà
veaux visages en les personnes de mes- de s’étoffer en petit matériel. Tous ces une chance à saisir pour celles et ceux
sieurs Daco et Fils ainsi que monsieur petits outils, composants, accessoires qui occupent les bancs du collège.

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Le C.T.M. et ses activités !

Dans ce contexte, le C.T.M. va conti- construction métallique se multi- l’ouverture prochaine du centre de
nuer à développer son offre péda- plient. Les études d’électricité com- formation, incluant un partenariat
gogique pour donner l’accès à une plètent petit à petit le démarrage de important avec Schneider Electric ;
formation concrète au plus grand ce nouvel élan du collège. c’est acquérir aussi du matériel per-
nombre. Un centre de formation pro- « Mwapusukeni Services », une formant pour une meilleure forma-
fessionnelle va bientôt voir le jour. Et nouvelle marque qui a besoin des tion et qualité de service. Les chan-
c’est là où la pertinence des services élèves, des enseignants pour se faire tiers sont ouverts. A vous, à nous de
prendra son éclat : ils contribueront, connaître. Partagez ! Faites connaître les faire fructifier. Je les confie à la
avec une part réelle, à rendre le centre ! Soyez fiers de ce que propose votre prière de chacun pour qu’ils soient
de formation accessible, en particu- collège, pour préparer l’avenir. une œuvre qui serve le Bien à travers
lier pour des personnes défavorisées. L’avenir ? L’avenir c’est de « chacun de nous.
Les véhicules des clients pour faire toujours davantage » dans ce
la réparation arrivent pour notre plus que nous entreprenons dans le quoti-
grand plaisir et celui des élèves et dien pour la bonne marche du C.T.M.
professeurs qui en profitent pour vi- C’est aussi continuer l’aménagement
sualiser différents moteurs, plusieurs des ateliers d’électricité, électronique
types de réparations, c’est le sel de et construction métallique en y asso-
l’apprentissage. Les devis pour la ciant les enseignants et élèves. C’est M. CHRISTOPHE VERNY
(Coordonnateur des ateliers
du C.T.M.)

LE CENTRE DE FORMATION
PROFESSIONNELLE MWAPUSUKENI
(C.F.P.M.)

L
e Centre de Formation Profes- prises. Aussi, un tel recyclage de for- 1. Métallerie-Soudure
sionnelle Mwapusukeni, C.F.P.M. mation peut aider l’apprenant à créer 2. Mécanique-Véhicule
en sigle, est une œuvre des Pères sa petite entreprise, et ce, sortir du 3. Electricité-bâtiment
Jésuites de la Province d’Afrique cen- chômage. En définitive, il sied de souligner
trale (la RDC et l’Angola). Il fait par- qu’aucune nation ne peut prétendre
tie intégrante du Collège Technique à son développement socio-écono-
Mwapusukeni (C.T.M.). mique sans donner les moyens à sa
Notre objectif est de préparer population de se former et sans per-
une main-d’œuvre qui soit compé- mettre à ses travailleurs de s’adapter
tente et qualifiée répondant aux exi- aux changements technologiques
gences de la technologie numérique et pédagogiques de notre époque
du 21ème siècle pour le grand Ka- : c’est le rôle de la formation conti-
tanga en particulier et la R.D.Congo nue. La République Démocratique
en général. La formation profession- du Congo (RDC), plus grand pays
nelle est donc notre préoccupation d’Afrique francophone, est un géant
constante.Car elle ne prépare pas Allant de 3 à 12 mois, elle en devenir.
seulement à l’avenir de l’Homme s’adresse aux candidats ayant un Et le C.F.P.M. est là pour contribuer à
quant à son épanouissement, mais diplôme d’Etat, aux techniciens en son avenir socio-économique.
aussi à l’avenir du pays dans la me- besoin d’une reconversion profes-
sure où elle renforce les capacités in- sionnelle, et aux candidats issus de
tellectuelles des individus sur le plan milieux défavorisés. Plus pratique que
de la formation. Un tel recyclage dans théorique, cette formation nécessite
l’enseignement est un atout pour une bonne maîtrise de la langue fran-
réduire le taux de chômage dans la çaise (Orale et Ecrite). Sauf imprévus,
société congolaise, surtout lorsqu’on les métiers suivants vont être orga- M. Gad-Marie KABUNDA
sait que la compétence fait partie des nisés à partir du mois de décembre (Coordonnateur du
critères d’embauche dans les entre- 2018 : C.F.P.M.)

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Le C.T.M. et ses activités !
L’ANNÉE DÉCISIVE DU COLLÈGE TECHNIQUE
MWAPUSUKENI :
COMMENTAIRE SUR DES RÉSULTATS DE FIN DE L’ANNÉE SCOLAIRE
2017-2018

L
’année scolaire 2017-2018 a été pitulatif des résultats présentent 540 sections organisées au Collège, no-
l’année où le Collège présentait réussites (soit 77 %), 81 élèves admis tamment la Construction Métallique
pour la toute première fois des à redoubler (soit 12 %), et 80 qui ont (CM), l’Electronique Industrielle (EI) et
candidats à l’épreuve de fin de cycle quitté l’école principalement pour la Mécanique Automobile (MA), tous
secondaire (l’Examen d’Etat). raison d’échecs (soit 12 %), même si les 42 premiers finalistes de l’histoire
Nous avions commencé l’an- quelques-uns parmi eux avaient des du C.T.M. ont réussi avec des pour-
née scolaire 2017-2018 avec 714 pourcentages qui pouvaient leur per- centages allant de 59 % à 76 %. C’est
élèves inscrits, 13 ont dû abandonner mettre de passer des classes, mais la preuve que nous sommes sur la
étaient obligés de quitter l’école pour bonne voie. Mais ce n’est pas une rai-
des raisons de conduite. Une forma- son de croiser les bras. Au contraire, il
tion qui, en effet, se veut être inté- nous faut doubler des efforts en cher-
grale, tient compte aussi bien de l’ap- chant à toujours faire davantage.
plication que de la conduite.
La répartition par tranche
de pourcentage de ces 540 élèves
se présente comme suit : 6 élèves
entre 80 et 89 %, 70 entre 70 et 79
%, 233 entre 60 et 69 % et 231 entre
50 et 59 %. Même si 309 élevés sont
au-dessus de 50 %, il y a quand même
cette masse de 231 élèves qui nagent
pour diverses raisons, soit une dé- encore dans les 50 %. La moyenne
perdition de 2 %, déperdition la plus générale de l’année a été de 61 %.
faible que le C.T.M. ait connue depuis 10 classes (dont 4 classes de 3ème)
son ouverture. Ce qui est un motif de sur 24 sont restées en deçà de cette
fierté, car cela prouve que nous fidé- moyenne.
lisons de plus en plus nos élèves et Par ailleurs, il faut signaler que la per-
que les parents nous font davantage formance des filles est restée supé-
confiance. Pour rappel, la déperdition rieure à celle des garçons : soit 83 %
était de 20 % la première année de contre 77 %.
fonctionnement du Collège (2013- Somme toute, les résultats
2014). des élèves de 6ème année à la session P. Benjamin FARHI, s.j.
701 élèves étaient ainsi clas- 2018 de l’Examen d’Etat ont été plus Directeur des Études

sés à la fin de l’année. Le tableau réca- qu’encourageants. Car, pour les trois

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Le C.T.M. et ses activités !

Mme MALANGA
(Enseignante de Français)

L
’implication du corps professoral du Col-
lège Technique Mwapusukeni dans les
activités du Collège est remarquable
: qu’ils aient cours ou pas, ils sont souvent concen-
trés à d’autres occupations parascolaires pour arri-
ver à bien encadrer ces enfants qui leur sont
confiés.
Les professeurs se dévouent à ces
élèves, qu’ils arrivent à les considérer comme
leurs propres enfants, c’est-à-dire : L’IMPLICATION DE
- En cherchant les causes des échecs, L’ÉQUIPE ÉDUCATIVE
des absences, de l’inactivité de certains
élèves afin que ceux-ci puissent s’améliorer.
- En les intégrant comme membres ac-
tifs dans les différentes commissions des ac-
tivités du Collège, telles que : solidarité, fêtes,
sports, le social, etc.
- Même en dehors des heures des cours, ils
disponibilisent leur temps pour satisfaire aux ques-
tions des élèves.
La vie communautaire que nous menons

U
dans cette institution permet même aux administra-
ne école sans discipline est une école
tifs de bureau de connaître chaque élève avec ses
morte. Un bon établissement sent
difficultés, afin de mieux l’aider.
l’odeur de son chef et si celui-ci ob-
serve un comportement mêlé de sagesse, de jus-
tice, de réalisme, d’objectivité et d’humanisme,
il est responsable.
Une dose suffisante de discipline et de col-
laboration, avec un peu de bon sens, suffit pour
LA DISCIPLINE AU C.T.M. se faire respecter et se faire obéir, l’arbitraire
rend toujours ridicule son auteur (Exemple : Ne
pas punir les élèves seulement pour se faire
craindre).
A MWAPUSUKENI, le chef d’établissement
n’est pas un figurant qui agite la baguette d’une
main invisible. Mais il applique la loi de l’honneur.
Il n’est pas ami des élèves, ni moins des professeurs,
mais le père de tous, qui aime et qui dirige. Il ob-
serve des instructions officielles mises à sa disposi-
tion et qui lui facilite la tâche aux inscriptions, dans
NGOIE SALUMU (5ème MA) la prise de décisions responsables, dans l’organi-
sation du travail, dans la gestion et le respect des
personnes et des biens.

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La participation du

Le C.T.M. et ses activités !


Collège
Technique
Mwapusukeni
au Concours du
Salon des Métiers
et de la Formation
(S.M.F.)

I l s’agit d’un concours organisé dans


le cadre du Salon des Métiers et de
la Formation (S.M.F.) à Lubumbashi.
Soudure.

2. La Finale
Ces concours portent sur plusieurs fi- Pendant la finale, le mentor n’avait
lières techniques dont la Mécanique plus le droit de nous adresser la
Automobile, l’Informatique, la Sou- parole, sauf pendant les temps de
dure, etc. Et ces différents concours se pause, parce qu’il y avait un jury de
sont passés en trois étapes qui sont : sélection des meilleurs candidats qui
la présélection (1), la finale (2) et la re- avait été formé au préalable, jury qui
mise de prix (3). devait désormais s’occuper de nous
1. La Présélection et non plus les mentors. Il y a eu trois
Celle-ci a été organisée dans le but de épreuves : une sur la plateforme de la trielle (Médaillé d’or en Bureautique),
ne sélectionner que les meilleurs can- ST Foundation, et donc une épreuve Ngoy Zaina Parfait de 5ème Electro-
didats afin que les différents mentors en ligne, une autre sur Word et la der- nique Industrielle (Médaillé d’argent
aient des meilleures équipes pour la nière sur Excel. Toutes ces épreuves en Bureautique) et Kawaya Adonis de
ont été cotées en fonction de la qua- 6ème Mécanique Automobile (Mé-
lité et de la durée d’exécution de la daillé d’or en Mécanique Automo-
part du candidat. bile).

3. La remise de prix
Celle-ci s’est passée au bâtiment
Hypnose du centre-ville de Lubum-
bashi et les meilleurs candidats ont
été primés par différents prix.
Le Collège Technique Mwapusukeni,
lui, a participé à ces concours dans
trois métiers qui sont :
finale. Avant les épreuves même de - La Bureautique
présélection, le mentor a pris le temps - La Mécanique Automobile et
de nous donner une petite formation - La Soudure
en Informatique (Bureautique) en Au final, il s’en sort avec Tamala Monga
Franck (6ème EI)
général et particulièrement en Word deux médailles d’or et une médaille
et en Excel, après quoi il y a eu des d’argent. Ces médailles ont été rem-
épreuves et après ces épreuves, le portées dans le domaine d’Informa-
Collège Technique Mwapusukeni a tique (Bureautique) et de Mécanique
eu huit candidats dont six (6) candi- Automobile. Les vainqueurs de ces
dats en Bureautique, un (1) en Mé- prix d’excellence sont : Tamala Monga
canique Automobile et un autre en Franck de 6ème Electronique Indus-

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Le C.T.M. et ses activités !

ATTITUDE D’UN ÉLÈVE DURANT


SA VIE SCOLAIRE

L
e Collège Technique Mwapu- honorer leurs parents ; raison pour nous élèves, nous devons collaborer
sukeni a pour but de former les laquelle le comportement de l’élève parfaitement avec nos encadreurs
jeunes techniciens à mieux pré- est vraiment important pour leur for- pour bien évoluer dans l’excellence.
parer leur avenir. Le prestige de ce mation intégrale au Collège.
Collège où j’étudie est basée sur le fait
de viser toujours l’excellence, ainsi le 2) Habillement : Concernant l’habil-
dit parfaitement notre devise « Sem- lement, tous les élèves sont censés
per Ad Excellentiam Consequendam avoir un même port d’uniforme, pour
» (Toujours viser l’excellence). Cepen- qu’ils soient mieux reconnus à travers
dant, j’aimerais parler du comporte- l’écusson du Collège.
ment et de l’habillement requis :
En conclusion, disons que
1) Comportement : pour ce qui le C.T.M. est à fond sur son objectif,
concerne la manière d’agir, de vivre alors pour toujours l’atteindre, il se Balibwa katwale Harmonie
et de penser, les élèves doivent être doit, par le canal de ses autorités de (3ème EI/B)
très exemplaires, car, fréquenter une direction, d’assurer la discipline chez
école comme celle-ci, les oblige à les élèves et leurs encadreurs. Ainsi,

LA PROPRETÉ DE NOTRE MAISON


COMMUNE
détruit récemment certaines villes. sukeni (C.T.M.) vise aussi à apprendre
« Montre-moi où Il y a aussi le réchauffement clima- aux élèves de prendre soin de leur
tique dans les pays sahariens comme milieu de vie qu’est l’école. Notre
tu vis, je te dirai le Tchad, la Somalie et l’Ethiopie. En école offre un environnement propre
qui tu es». plus, certaines maladies sont causées où il fait beau vivre. Et le travail que
par les pollutions des industries et nous devons accomplir c’est le garder
Le soin que l’on accorde à son milieu
d’autres proviennent de la mauvaise toujours propre. C’est pourquoi, des
relève essentiellement de l’éducation
gestion des déchets dans nos villes et poubelles sont placées dans plusieurs
acquise d’abord en famille et ensuite
campagnes. En jetant des déchets en coins pour aider les élèves à participer
à l’école. Comme l’on prend soin de
désordre dans notre environnement, à la propreté du Collège. Le Collège
son corps en le nourrissant, le vêtant
nous agissons en suicidaires et en éduque à la propreté en offrant ses
et le lavant, le milieu dans lequel nous
génocidaires car c’est notre vie que structures qui aident à garder la cour
vivons doit être traité avec le même
nous compromettons et nous sacri- saine. Le C.T.M. cultive la sensibilité à
soin particulier que nous accordons à
fions nos contemporains et les géné- la vie saine en vue de prévenir dans
l’organisme humain. Ainsi, à côté de
rations futures. notre milieu des maladies diverses,
l’hygiène alimentaire, corporelle et
Aujourd’hui, une éducation en l’occurrence, le choléra et d’autres
vestimentaire, il y a la dimension de
qui n’intègre pas l’aspect de la pro- maladies liées aux milieux insalubres.
l’hygiène collective que vise la san-
tection de l’environnement, n’a pas
té publique. Celle-ci se traduit par
sa place car elle n’aide pas les appre-
l’assainissement de notre environne-
nants à cultiver le sens de responsa-
ment.
bilité par rapport aux générations à
Le monde est actuellement
venir. Certaines de ces catastrophes
confronté aux problèmes multiples
sont des conséquences directes de
liés à l’environnement. Parmi eux,
gestes que l’homme pose quand il ne
nous avons des tempêtes dévasta-
prend pas soin de son milieu de vie. Joseph KAMBALE
trices que le monde n’avait jamais Directeur de discipline
C’est ainsi que notre forma-
connues auparavant comme la tem-
tion au Collège Technique Mwapu-
pête dénommée Irma, Maria qui ont

10 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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LA SOLIDARITÉ AU COLLÈGE

Le C.T.M. et ses activités !


TECHNIQUE MWAPUSUKENI

P
our toujours viser l’excel- qui se mobilise pour la récolte des orphelinats, les hospices. La pre-
lence, il existe, au sein du col- fonds par des quêtes organisées mière visite a été déjà faite.
lège, plusieurs commissions chaque premier lundi du mois Signalons qu’au cours de
pour la supervision et la prépara- auprès de toute la communauté l’année scolaire 2016-2017, le col-
tion efficace de différentes activi- du collège éducative du Collège. lège a assisté une école située à 30
tés. L’une d’elles, la dernière-née A cette quête s’ajoutent les of- Km de Lubumbashi (kipushi) et un
qui a vu le jour au cours de l’année frandes des messes de classes et orphelinat.
scolaire 2017-2018 est la commis- autres aides venant de l’extérieur.
sion « solidarité ». C’est dans le Cependant, durant les temps forts
but de susciter en nos élèves l’es- de l’Église (avent et carême), la
prit de partage, les préparer à une quête s’organise tous les lundis
vie de charité et étouffer en eux le avec comme particularité, la ré-
nombrilisme que cette commis- colte des biens en nature : chaus-
sion a été créée. sures, habits, savons, etc. Mme JOSÉE AWEZAY
Elle est formée d’une Nos cibles sont les écoles (Enseignante de Chimie et
Microbiologie)
équipe mixte éducateur–élèves de la périphérie, les hôpitaux, les

L’ELECTRONIQUE INDUSTRIELLE, MA PASSION


SCIENTIFIQUE

J
e m’appelle Kakinga Fatuma En effet, j’aimerais vous prends : la fabrication des compo-
Amanda. Je suis apprentie faire voyager ici à travers mon sants électroniques (diode, thyris-
électronicienne en 5ème Elec- monde, celui dans lequel mon tor, transistor, etc.), le principe de
tronique industrielle au Collège métier et ma passion s’expriment fonctionnement de ces compo-
Technique Mwapusukeni. Pour- : c’est dans l’électronique que je sants, le montage des différents
quoi ai-je choisi la section Electro- me sens le plus à l’aise et le plus circuits électroniques sur des pla-
nique industrielle au détriment de épanouie. Mais, en fait, c’est quoi quettes imprimées et artisanales.
la Mécanique automobile et de la l’électronique ? Merci d’avoir partagé cette
Construction métallique qui sont Tout d’abord, disons que aventure avec moi à travers ces
deux sections parmi les trois sec- l’électronique est non seulement quelques lignes, et qu’en tout et
tions qui sont organisées au C.T.M. une science technique, mais aussi pour tout, l’honneur, la gloire et
? et surtout une science de l’ingé- la grâce ne reviennent qu’à Dieu
J’ai préféré opté pour ce nieur. Car, elle est une science qui tout-puissant !
choix parce que l’Electronique in- est focalisée sur les phénomènes
dustrielle est non seulement ma physiques et les traitements des
passion mais aussi elle est basée signaux. Ces derniers concernent
sur la technologie moderne. les courants faibles.
Au C.T.M., l’Electronique Porteuse de l’information,
industrielle est la section la plus l’électronique s’inscrit dans le trai-
choisie par la plupart des élèves tement d’information des gran-
filles et garçons parce que beau- deurs physiques, notamment la
Kakinga Fatuma Amanda
coup d’entre eux s’intéressent à la température, le son, etc. De plus, (5ème EI/A)
technologie moderne qui évolue l’électronique fait partie de la phy-
et se perfectionne d’année en an- sique appliquée. Au C.T.M, comme
née. apprentie électronicienne, j’ap-

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 11


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Le C.T.M. et ses activités !

LA PLACE DE LA SECTION CONSTRUCTION


MÉTALLIQUE DANS LE COLLÈGE
TECHNIQUE MWAPUSUKENI

D
’entrée de jeu, disons que la Construc-
tion métallique constitue non seulement un
domaine de la construction, mais aussi de
la mécanique qui s’intéresse à la construction d’ou- LA VOLONTÉ DE RÉUSSIR

L
vrages en métal, plus particulièrement en acier. Elle
a volonté de réussir est la seule valeur qui puisse
est connue également sous le nom de structures en
apporter la différence entre les peuples, les
acier formées à froid ; c’est une technique de construc-
élèves, un groupe des personnes, etc. Et passer
tion qui est largement répandue aujourd’hui.
à l’application des résolutions prises, vaut mieux que
Au C.T.M., l’école a mis à la disposition des
n’importe quel discours, fut-il mobilisateur.
élèves un atelier et des outillages utiles pour les
Un adage ne dit-il pas que l’action parle
travaux pratiques. En réalité, les élèves de la sec-
plus fort que les mots ? En
tion Construction métallique
cette année 2018- 2019, le
goûtent à ces derniers à partir
travail abattu par la direc-
de la 4ème où ils sont initiés
tion du Collège Technique
à la soudure et au découpage
Mwapusukeni apporte de
des tôles pouvant leur per-
l’espoir à ce collège que
mettre de réaliser quelques
d’aucuns disaient en bout
ouvrages métalliques.
de course. Que des amélio-
Dans ce sens, la sec-
rations, d’équipements de
tion Construction métallique
haute qualité, pour la forma-
au Collège est organisée de
tion de l’élite de demain.
manière à ce que les notions
Pendant 5 ans, la direction
théoriques enseignées en
s’était engagée dans la pers-
classe soient exécutées en
pective de l’acquisition de
atelier pour concilier la théorie à la pratique.
nouvelles machines et nouveaux outils afin d’équi-
Pour moi, j’ai choisi la section Construction
per les ateliers, les laboratoires ainsi que les bureaux.
métallique parce que c’est un métier qui de l’avenir
Aujourd’hui, les résultats pointent à l’horizon,
au monde en matière de développement infrastruc-
car nous sommes dans une période de compétitivité
tural. En plus, un technicien constructeur bien formé
pour former un technicien qualifié d’une manière in-
a de la facilité à trouver du travail ou de s’auto-occu-
tégrale.
per en créant une petite entreprise.
Merci de partager avec moi cette passion si
enthousiasmante qui m’habite !

Mujanda Shimba (5ème EI/B)

Nday Lenge
(4ème CM/B)

12 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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Le C.T.M. et ses activités !
INTERVIEW AVEC
MONSIEUR
CHRISTOPHEVERNY

Revue MWAPUSUKENI (R.M.) : Bon-


jour monsieur CHRISTOPHE, pour- - Assurer les achats des divers problèmes techniques.
riez-vous vous présenter ? matériels pour les multiples besoins
des ateliers. R.M. : Quelles sont vos impressions
M. CHRISTOPHE VERNY (R.M.): Je En gros, mon planning de travail se depuis que vous êtes en R.D.Congo
me nomme CHRISTOPHE VERNY, vo- présente sous deux axes : et plus particulièrement au C.T.M. ?
lontaire français, marié depuis 12 ans - Que les élèves et titulaires
avec maman Dominique, et parent des cours ou chef des ateliers aient M. CV : Mes impressions sont bonnes
de 5 enfants dont : Philomène, les consommables. :
Marguerite, Guihlem, Ambroise - Au public : Développer et of- - Accueil chaleureux et curieux
et Alban. Nous sommes arrivés en frir le service. des Congolais.
R.D.Congo depuis le 17 octobre 2017, Et pour cela, il faut beaucoup d’or- - Intégration facile sur le plan
pour aider le collège aux Ateliers. Je ganisations. C’est depuis janvier 2018 social.
viens d’une famille catholique que que le service est ouvert au public. - La place des enfants dans la
nous avons laissée en France. Nous société est d’une importance capi-
sommes engagés chez nous (Sud R.M. : Combien de véhicules par tale au C.T.M.
de la France) dans l’Eglise avec un mois recevez-vous depuis que le ser- - L’ambiance est bonne en gé-
groupe de prière et plusieurs activi- vice est ouvert au public ? néral.
tés, nous avons voulu servir l’Eglise - Un bon Esprit du travail et de
en famille et c’est pour cela que nous M. CV: 20 véhicules par mois pour le parfaite collaboration.
sommes là. garage automobile. - Pas d’entrave, tout va dans le
même sens que le père Recteur sou-
R.M. : M. CHRISTOPHE VERNY, vous R.M. : Avez-vous quelques échantil- haite.
assumez quelle fonction à Mwapu- lons des différentes réalisations pour - La communication entre
sukeni ? la construction métallique ? élèves et professeurs est codifiée,
encadrée et cela engendre le respect
M. CV: Je suis le coordonnateur des M. CV : On répond à la demande des entre les personnes.
ateliers du C.T.M. clients sur différents chantiers ; on fait - Les élèves sont vraiment res-
également le pliage des tôles, etc. ponsables et ordonnés.
R.M. : En qualité de coordonnateur - Il y a l’auto-discipline dans le
des R.M. : Avez-vous un personnel com- chef des élèves même quand ils sont
ateliers du C.T.M. , comment parve- pétent pour chaque filière ? seuls.
nez-vous à organiser votre travail (le
planning de travail) ? M.CV : Bien sûr que oui! Pour chaque R.M. : Monsieur CHRISTOPHE, quel
filière nous avons un personnel com- est votre mot de la fin.
M. CV : Comme tel, pétent.
l’essentiel de ma mission consiste à : M. CV: On est en train de mettre
- Développer les ateliers ; R.M. : Quelles sont les difficultés ren- quelque chose en place qui partici-
- Mettre mes compétences au contrées dans l’exécution de votre pera à la renommée et l’excellence
service du C.T.M. ; tâche ? du C.T.M.
- Assurer la coordination des
ateliers ; M. CV : Pour tout travail d’œuvre hu-
- Assurer le montage des dif- maine, les difficultés ne manquent La « Revue MWAPUSUKENI » vous dit
férentes machines (Ex : le pont éléva- pas. En fait, il faut anticiper les aléas, Merci !
teur) ; mais jusqu’à présent il n’y a pas de

Propos recueillis par M. HENRI NTAMBWE (Enseignant d’Electronique et Rédacteur en


Chef adjoint de la Revue MWAPUSUKENI)

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 13


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VIE
SPIRITUELLE
ET
APOSTOLIQUE

TOUJOURS VISER
L’EXCELLENCE
Vie spirituelle et apostolique
Messe du Saint-Esprit

C
’est la date du 22 septembre spécialement l’extrait de l’Evangile font sentir le règne de Dieu qui
2018 que le Collège Tech- selon Saint Luc 8, 4-15 dans lequel vise l’homme dans toutes ses di-
nique Mwapusukeni s’est Jésus, en bon pédagogue, nous fait mensions, entre autres l’éducation
choisi pour célébrer la messe du comprendre la parabole du semeur. qui, dans un collège jésuite, est in-
Saint-Esprit que nous avons com- Pour nous parler du Royaume de tégrale. L’éducation doit être donc
mencée après les trois heures des son Père, il n’utilise pas de mots pour notre collège le lieu où nous
cours. Une très bonne préparation abstraits mais simples à com- devons manifester le Royaume
avait précédé cette messe : les cho- prendre. Il se sert de comparaisons de Dieu dans ce que nous faisons
ristes, les acolytes et les lecteurs tirées des activités quotidiennes chaque jour, enseignants et élèves.
s’étaient suffisamment engagés. Le des hommes et des femmes de son L’éducation a une fonction sociale,
Père Recteur Max Senker en était le temps : des semences à semer, des c’est-à-dire ce que chaque élève
célébrant principal, accompagné terres à cultiver… mais aussi des jouera comme rôle demain dans la
par les Pères Benjamin Farhi, Pros- plantes qui poussent et qui portent société congolaise et dans le monde
per Muhiya et Eric Ndjulu (diacre). dépend beaucoup de l’éducation
Réunis comme commu- qu’il reçoit aujourd’hui. L’homme
nauté éducative dans la foi, nous étant le fruit de l’éducation, nous
avons imploré l’assistance du sommes obligés d’être cette
Saint-Esprit pour cette année sco- bonne terre afin de faire croître
laire 2018-2019 qui se veut pleine avec brio ce que nous recevons
de promesses, de dynamisme et comme enseignement, car cela
de joie comme l’avait souligné le est pour nous le lieu de la mani-
Père Eric Ndjulu qui, dans son ho- festation du Royaume de Dieu,
mélie, en avait expliqué la dyna- lieu de notre épanouissement
mique en partant de nos premiers et celui des autres pour qui nous
finalistes qui ont fait des bons résul- des fruits en abondance. travaillons déjà et que nous allons
tats aux examens d’Etat; cela devra Deux leçons à tirer : La première, encore travailler demain ».
régulièrement nous stimuler cette c’est que le Royaume de Dieu se Cette messe a été une réus-
année-ci à faire davantage. Ainsi comprend en continuité qu’en rup- site dans sa préparation. Et malgré
le dit expressément le mot d’ordre ture de nos vies. Dans ce sens, le le grand nombre d’élèves, la disci-
de cette année : « faisons toujours Royaume de Dieu n’est pas seule- pline l’avait caractérisée.
davantage ». De plus, la joie nous ment dans cette vie lointaine avec
habite en ce que nous nous prépa- Dieu quand nous le verrons face à
rons à fêter avec ferveur les cinq (5) face, mais elle est aussi dans la vie
ans d’existence de notre collège qui actuelle. La deuxième leçon est
grandit… que là où il y a croissance, où les
Le Père diacre Eric Ndjulu gens se considèrent comme bonne
nous a exhortés en ces termes : « terre avec un cœur généreux, là se
Chers frères et sœurs, dans les lec- trouvent pour Jésus et pour nous
tures que nous venons d’entendre, aussi, de belles images qui nous P. Emery MFutila, s.j (Directeur de
discipline adjoint au C.T.M).

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 15


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Vie spirituelle et apostolique

Mme Dominique VERNY (Ensei-


gnante de Religion et de Calligra-
phie)

PREMIÈRE MISSION DE FIDESCO CHEZ LES JÉSUITES

L
e 17 octobre 2017, nous fou- tallation, de la maison également,
lions, en famille, le sol de la en soient ici vivement remerciés. «
République Démocratique Aksanti sana » !
du Congo pour la première fois Voilà déjà une année que
de notre vie. Depuis l’avion, nous nous sommes établis à Lubum-
apercevions avec étonnement bashi, dont nous découvrons en-
de nombreuses petites maisons core les petits chemins de terre
basses, une terre rouge et une vé- cahoteux, les différents quartiers
gétation luxuriante ! aux noms de plus en plus familiers,
Envoyés par l’O.N.G. FIDES- les marchés ; et même si nous tâ- même en Swahili, et s’entraînent
CO (du latin « Fides » : la Foi, et Co chons d’apprendre un peu de Swa- à les répéter à la maison. Ils sont
: pour coopération), nous répon- hili, nous sentons bien que la pré- aussi heureux de faire des connais-
dons à l’appel du Père Max Senker, sence des « Bazungus » que nous sances sympathiques et amicales
s.j., pour un projet de coopération sommes, étonne toujours dans le parmi les élèves du collège.
avec le Collège Technique Mwapu- quartier. Nous avons souvent l’oc- Nous espérons pouvoir
casion de rencontrer des voisins, découvrir encore mieux, dans les
de bavarder avec l’un ou l’autre et mois à venir, les traditions congo-
d’expliquer que nous ne sommes laises, et, par le biais du collège et
pas Belges mais Français! Les deux de nos collègues, nous intégrer
pays sont certes voisins, mais bien davantage dans les projets du Col-
distincts. lège Technique Mwapusukeni.
Par ailleurs, une des plus Nous remercions le Père
belles découvertes que nous avons Max Senker, s.j. et toute l’équipe
faite en République Démocratique éducative du Collège de prendre
du Congo est la grande foi qui ainsi soin de la famille Verny de-
sukeni. anime la communauté catholique puis le début de sa mission, c’est
Nous avons d’abord été locale, avec ses églises pleines le di- précieux lorsque l’on est loin de sa
touchés par ce bel accueil qui nous manche, quelle que soit la paroisse, terre natale!
a été réservé, par cette commu- ses chorales joyeuses et vivantes, Nous vous assurons de
nauté chaleureuse que constituent et la présence de nombreuses fa- notre amitié et de nos prières à vos
l’équipe éducative du collège, les milles avec leurs enfants endiman- intentions et celles de votre grand
professeurs, et les élèves. Que tous chés. Quelle jeunesse dans l’église pays, le Congo !
ceux qui ont œuvré, avant notre ar- congolaise ! Nos enfants sont ravis
rivée, aux préparatifs de notre ins- d’apprendre de nouveaux chants,

16 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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Vie spirituelle et apostolique
UN COUPLE DES VOLONTAIRES FRANÇAIS AU SERVICE DU COLLÈGE

C
’est depuis le mois d’août 2017 que le Collège Technique Mwapusukeni (C.T.M.) attendait
monsieur Christophe VERNY et madame Dominique VERNY, un couple français, volontaire,
membre du groupe FIDESCO (Organisation catholique de solidarité internationale). Les dé-
marches d’obtention des visas pour la RDC n’ayant pas été chose facile, ils ne sont arrivés à Lubu-
mbashi que le lundi 16 octobre 2017, avec leurs 5 enfants. Une délégation du C.T.M., conduite par
le Père Max Senker, S.J., Recteur, les a accueillis à l’aéroport et les a accompagnés jusqu’à leur nou-
veau domicile. Venus essentiellement pour aider le C.T.M. dans l’organisation et la maintenance
de ses ateliers, ils ont été chaleureusement accueillis par toute la communauté du collège le mer-
credi 18 octobre 2018 en leur souhaitant un bon séjour au Congo et une bonne intégration dans
l’équipe du C.T.M. Famille Christophe, karibu kwetu Mwapusukeni !

VISITE DU PERE JOSE MINAKU AU C.T.M.

L
e mois de novembre, en date du 8, le Collège Technique Mwapusukeni
(C.T.M.) a reçu un visiteur d’honneur, en la personne du Père José MI-
NAKU, Provincial des Jésuites de la Province d’Afrique Centrale (la RDC
et l’Angola). Cette visite s’inscrit dans le cadre des tournées que le Supérieur
Provincial des jésuites effectue chaque année pour affermir ses frères dans
leurs différentes missions apostoliques et visiter les œuvres de la Province
dont il est le chancelier. Cette année, le Père José a d’abord commencé par
Nzonzibu Kubong adresser son message de condoléances à la communauté éducative du C.T.M.
(5ème CM)
qui a perdu un de ses membres importants, le regretté M. Muyambo Benja-
min, qui fut le premier conseiller pédagogique du Collège et enseignant des
mathématiques. Ensuite, il a félicité le progrès visible au collège dans l’or-
ganisation des différents domaines de ses activités. Enfin, il a encouragé le
personnel enseignant à donner le meilleur de lui-même pour relever le défi
de l’excellence, étant donné que cette année scolaire 2017-2018 le Collège
présente ses premiers candidats aux examens d’Etat.

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 17


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REFLEXIONS
LIBRES

TOUJOURS VISER
L’EXCELLENCE
Réflexions libres
Penser l’écologie dans la perspective de la transition
énergétique
occasionnée par les énergies renouvelables
Enjeux et défis de l’Afrique pour la promotion de l’écologie

S
’il ne disposait pas d’une cause de leur caractère inépuisable la biomasse.
énorme quantité d’énergie po- ou renouvelable sur notre planète Notre article comprend
tentielle, disponible sur toute terre. Encore faut-il souligner le fait deux points. Le premier point
la terre, le monde, tel que nous le que, par rapport aux énergies dites est consacré à la clarification du
connaissons aujourd’hui, serait in- renouvelables, les énergies fossiles concept d’énergie renouvelable (I).
concevable et le monde de demain génèrent l’émission de CO2 dans Le deuxième point, quant à lui, met
le sera sans doute encore plus. l’atmosphère, ce qui contribue né- en exergue la problématique de la
Vers les années 1950, il exis- gativement à la pollution de l’envi- transition énergétique vue comme
tait principalement quatre sources ronnement tout en ne rendant pas une transition écologique (II). Ce-
directes d’énergie, à savoir : les justice à l’écologie comme science pendant, précisons que notre ré-
chutes d’eau, le charbon, le pétrole de la protection de la nature. D’où flexion est non seulement une
et le gaz. Une cinquième apparais- le débat actuel des scientifiques, information sur les énergies renou-
sait à l’horizon et se développait ra- qui voudraient qu’on se tourne vers velables, mais aussi et surtout une
pidement : l’énergie atomique four- des sources d’énergie alternatives, promotion des énergies renouve-
nie par les combustibles nucléaires. qui ne s’épuisent pas et qui, non lables dans le contexte africain, qui
A cette époque, d’autres sources plus, ne polluent pas l’environne- est le nôtre, en vue de la promotion
directes d’énergie ont eu une im- ment, que nous appelons « énergies de l’écologie comme science de la
portance relative plus incertaine à renouvelables » dont les principaux protection de la nature.
cause de l’incommodité d’utilisa- types sont l’énergie éolienne, l’éner-
tion liée au problème de stockage
et de transformation d’énergie qui
n’avait pas encore été résolu par
les ingénieurs doués, il s’agit de
sources d’énergies telles que : le
vent, les marées et l’énergie solaire.
Aujourd’hui, grâce à l’évolu-
tion de la technologie, les sources
d’énergies précitées (le vent, les ma-
rées, le soleil) qui, jadis présentaient
des sérieux inconvénients -quant
au problème de stockage et de
transformation d’énergie-, ont com-
mencé petit à petit à prendre le des-
sus sur les sources d’énergie dites gie solaire, l’énergie géothermique, I. Clarification du concept d’éner-
fossiles (le charbon et le pétrole) à l’énergie hydraulique et l’énergie de gie renouvelable

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 19


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notre temps, se pose la question l’énergie est le pouvoir, la capacité
Eu égard à ce qui précède, de savoir si sans le rétablissement de produire un travail (il s’agit ici
Réflexions libres

disons que l’énergie électrique de la catégorie du sacré qui a été du travail mécanique dû au mou-
n’est pas une source directe d’éner- détruite de fond en comble par vement, à la transformation d’un
solide par exemple). Dans ce sens,
on dit d’une énergie qu’elle est
renouvelable lorsque les stocks
se reconstituent ou sont inépui-
sables. En d’autres termes, les éner-
gies nouvelles et renouvelables
(EnR en abrégé) sont des formes
d’énergies dont la consomma-
tion ne diminue pas la ressource
à l’échelle humaine. L’expression
énergie renouvelable est la forme
courte et usuelle des expressions
«sources d’énergie renouvelables»
ou «énergies d’origine renouve-
gie. C’est une forme extrêmement l’Aufklärung scientifique (les temps lable» qui sont plus correctes d’un
perfectionnée d’énergie, obte- des lumières) nous pouvons avoir point de vue physique.
nue par la transformation d’une une éthique capable d’entraver les Par ailleurs, il est important
source d’énergie primaire. En ef- pouvoirs extrêmes que nous pos- de signaler que ce concept d’éner-
fet, les énergies fossiles, commu- sédons aujourd’hui et que nous gie renouvelable est actuellement
nément appelés les combustibles sommes presque forcés d’acqué- au cœur du débat sur la transition
fossiles ou minéraux (matériaux rir et de mettre constamment en énergétique, transition qui a pour
fissiles), ont longtemps constitué œuvre. De ce fait, il s’avère impor- corollaire la transition écologique.
l’énergie primaire de prédilection. tant de se demander comment ce
Cependant, comme nous l’avons retour au sacré, à travers notre agir II. La transition écologique : la
dit précédemment, ces sources technique, est possible ou peut nécessaire transition énergé-
d’énergie polluent notre environ- être assuré pour la promotion de tique
nement et ne sont pas en plus l’écologie, entendue ici comme la
intarissables. D’où la nécessité, à responsabilité qui incombe à tous Dans la problématique de
notre avis, de nous tourner vers les de lutter pour l’avènement du dé- la transition énergétique inaugu-
énergies renouvelables qui, elles, veloppement ordonné de notre rée en Allemagne en 1980 et re-
ne s’épuisent pas et ne polluent planète ? prise par la France en 2009, tran-
pas par le fait même la nature qui, A notre avis, seules les sition qui a pour but de passer des
pour nous, doit être considérée énergies renouvelables –comme énergies fossiles (pétrole, char-
comme nouvel objet éthique de la sources d’énergie primaire pour bon, etc. qui polluent l’environ-
responsabilité humaine afin d’évi- la production de l’énergie élec- nement en engendrant l’émission
ter d’entrer dans un phénomène trique- constituent aujourd’hui de CO2) aux énergies renouve-
sans précédent, mieux, dans un un moyen pour un agir technique lables (l’énergie éolienne, l’énergie
monde des ténèbres de la raison qui tient compte du sacré présent solaire, l’énergie géothermique,
qui s’abattrait sur l’humanité, té- dans les éléments de la nature, y l’énergie hydraulique et l’éner-
nèbres où l’artificiel prend le pas compris l’homme lui-même. C’est gie de la biomasse) qui, elles, ne
sur le naturel, l’Etat (polis) sur la cela la responsabilité qui incombe s’épuisent pas et ne polluent pas
nature, l’homo faber sur l’homo sa- à tous de se laisser prendre en par le fait même la nature, cette
piens. otage par la vulnérabilité de la na- problématique énergétique ne
A ce niveau, il sied de sou- ture. peut que nous intéresser afin de
ligner qu’il est peut-être impos- Cela dit, qu’enten- lutter contre les forces destruc-
sible de penser notre agir tech- dons-nous alors par énergie re- trices de notre planète terre.
nique sans recours à la religion. nouvelable ? D’abord, on définit Faut-il le dire, la notion
Face à ce que nous pouvons consi- l’énergie comme toute source de transition énergétique est un
dérer comme le vide éthique de de force motrice. Autrement dit, volet essentiel de la transition

20 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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écologique, elle désigne le pas- décentralisées (énergie solaire peuple n’est pas suffisamment en-
sage du système énergétique ac- (thermique ou photovoltaïque), tré dans l’histoire. Peut-être qu’ils

Réflexions libres
tuel utilisant des ressources non énergie hydraulique, l’énergie ont raison, mais non, ils n’ont pas
renouvelables vers un bouquet géothermique et l’énergie maré- raison, car on ne peut concevoir un
énergétique basé principalement motrice, biomasse dont la bioé- peuple sans histoire, l’histoire d’un
sur des ressources renouvelables. nergie provenant entre autres peuple est unique et commence
Ce qui implique de développer des gaz d’incinération ou d’épu- avec la naissance au monde de ce-
des solutions de remplacement ration…), avec des capacités de lui-ci. Et donc, l’Afrique est bel et
aux combustibles fossiles, qui stockage de l’énergie, des réseaux bien dans l’histoire et contribue
sont des ressources limitées et intelligents et sur une meilleure ipso facto à l’histoire du monde à
non renouvelables à l’échelle hu- efficacité énergétique. sa manière.
maine. Certains y ajoutent même Là où nous devons nous
les combustibles fissiles (matières En conclusion, disons que reprocher, nous africains, est notre
radioactives telles qu’uranium et l’avenir est la projection conti- dépendance totale dans le do-
plutonium). Encore faut-il souli- nuelle de ce qui se fait dans le maine de la technologie. Pour que
gner que la transition énergétique présent, sa représentation doit nous puissions, pour ainsi dire,
prévoit leur remplacement pro- nous aider à prendre de bonnes marquer l’histoire du monde, il
gressif par des sources d’énergies décisions qui engagent à la fois le nous faut des experts, beaucoup
renouvelables pour la quasi-tota- présent et l’avenir. Même s’il nous d’experts, dans le domaine de la
lité des activités humaines (trans- paraît plein de promesses, cet ave- technologie en général, et en par-
ports, industries, éclairage, chauf- nir ne se réalisera que si l’Afrique, ticulier dans le domaine des éner-
fage, etc.). notre Afrique, peut triompher gies renouvelables. Car, comment
Dans ce sens, les enjeux de des embûches politiques, écono- comprendre l’absence des pays
cette problématique énergétique miques ou idéologiques qu’elle d’Afrique dans la classification des
nous imposent donc une certaine ne finit de connaître aujourd’hui. pays du monde qui exploitent les
transition comportementale et so- C’est pourquoi, j’aimerais nous énergies renouvelables, alors que
ciopolitique dont le défi est de : proposer, schématiquement, une nos pays constituent le siège par
• passer à un système énergétique « méditation sur le temps » dans excellence des énergies renouve-
plus sûr en termes de risque in- le but de revisiter notre passé, lables ?
dustriel et nucléaire ; mieux, notre histoire africaine. A dire vrai, le progrès so-
• évoluer vers un système éner- Comme vous le savez en effet, il y cio-économique et technolo-
gétique moins centralisé (passant a trois éléments du temps : le pas- gique d’un pays est par rapport à
par un abandon progressif de sé, le présent et l’avenir ou le futur. l’énergie électrique, à l’électricité.
l’énergie nucléaire) ; Le présent, c’est aujourd’hui, c’est C’est elle qui a contribué au dé-
• évoluer vers une moindre le hic et nunc (l’ici et le mainte- veloppement des pays tels que
consommation d’énergie (efficaci- nant), c’est le moment de l’action la Chine, les USA, le Japon, l’Inde,
té, efficience énergétique), ce qui où chaque décision engage l’ave- l’Allemagne, l’Angleterre, etc. Au-
devrait aussi nir. Par contre, l’avenir est le temps jourd’hui même, pour éviter le
• diminuer les tensions géopo- de l’espérance, mais aussi de l’in- cafouage électoral et établir des
litiques induites par les inégali- certitude car nous ne savons pas systèmes politiques qui soient dé-
tés d’accès à l’énergie et par une ce qui adviendra demain, et donc, mocratiques, on recourt à la tech-
moindre disponibilité des éner- l’avenir nous est inconnaissable. nologie…
gies par personne, en tendant à Le passé, quant à lui, est
l’indépendance énergétique pour le temps du souvenir, le souvenir
tous ; d’un passé avec ses joies et peines.
• Protéger le climat et la santé pu- Cependant, nous devons éviter de
blique. subir notre passé, mais plutôt tirer
En résumé, il s’agit donc les leçons du passé, le passé d’une
de passer d’énergies dites carbo- Afrique, l’histoire d’un peuple qui
nées (pétrole, charbon, etc.) ou porte sur son visage les marques
très technologiques et centrali- d’une longue tradition de servi-
P. Eric NDJULU, S.J.
sées (nucléaire, incinération, etc.) tude et de mépris. C’est ce passé (Enseignant d’Electricité et Rédac-
teur en Chef de la Revue MWAPU-
à des énergies propres, sûres et qui fait croire à d’autres que ce SUKENI)

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 21


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Réflexions libres

Sauvons notre planète

A
ujourd’hui, c’est facile une atmosphère climatique nète en captant les gaz que
de constater l’état de agréable. Malheureusement, ce dégagent les automobiles et
disfonctionnement cli- n’est plus comme auparavant, les usines pour les transfor-
matique de notre planète : les car une bonne partie des forêts mer en d’autres gaz utiles à la
glaciers de deux pôles fondent a déjà disparu, exploité par vie et au climat de la planète.
depuis un certain temps, les l’homme. Nous devons aussi replanter
saisons ne respectent plus leur N’oublions pas que les arbres déjà coupés pour
temps, c’est-à-dire les pluies di- quand les planètes vertes qu’il n’y est plus le réchauffe-
luviennes accompagnées des diminuent, c’est la quantité ment qui cause la fondue des
dégâts matériels sont d’actua- d’oxygène qui baisse aussi. Les glaciers de l’artique et l’antar-
lité. L’augmentation excessive automobiles et les usines pro- tique. Utilisons les emballages
de la température se fait sen- duisent de grandes quantités biodégradables et détruisons
tir dans plusieurs régions du du gaz carbonique (CO2) et les déchets ou bien recyclons
globe ; la liste est longue. d’autres, ces gaz en excès, dé- nos déchets, ce qui permettra
Pourquoi notre chère gradent la vie et l’état agréable un bon ruissèlement d’eau de
planète connaît-elle tous ces de l’air. Cela entraîne d’autres pluie et préservera les océans
dysfonctionnements à l’heure phénomènes plus dégradants et les animaux qui y vivent .
actuelle et que devons-nous du climat. Les emballages, dé- Chers lecteurs et lectrices, on
faire pour y remédier ? Analy- chets, bouteilles en plastique n’a pas d’autre demeure viable
sons et traitons tout ce méca- non dégradables empêchent à part la terre, alors gardons-la
nisme pour sauver notre de- l’eau de pluie de bien s’infiltrer, jalousement.
meure. ce qui entraîne des inondations
Dieu nous demande de dans beaucoup de villes du
cultiver, remplir et dominer monde, ce qui est aussi le cas
la terre, mais pas la détruire, dans notre pays, la République
c’est notre seul habitat. Les fo- Démocratique du Congo.
rêts équatoriales produisaient En fin de compte, que
d’énormes quantités d’oxygène devons-nous faire pour sauver
pour la survie de toute créa- notre planète ? Nous devons ILUNGA KABALE

ture vivant sur terre et pour diminuer la pollution de la pla- (2ème D)

22 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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Réflexions libres
NKULU KITONGE
Allégresse (6ème EI)

Influence des réseaux sociaux sur


la jeunesse et les adultes

F
acebook et WhatsApp sont nouveautés dans tous les do- avaient jamais parlé, ce qui fait de
des réseaux sociaux en ligne maines de la vie. l’enfant la victime de la super dé-
qui permettent à leurs utilisa- Cependant, ce sont ces mêmes ré- pendance des réseaux sociaux en
teurs de publier des images, des seaux qui dépassent les mœurs de se mettant en tête que les choses
photos, des vidéos, des fichiers et la société en diffusant les images apprises dans ce monde extérieur
documents, d’échanger des mes- ignobles, malsaines. Que faire sont mieux que celles apprises en
sages, joindre et créer des groupes pour aider la jeunesse à s’en sortir famille.
et d’utiliser une variété d’applica- ? Par conséquent, tellement
tions. Nous devons leur faire voir, accrochée, la jeunesse se laisse
La modernité nous a plon- leur faire comprendre qu’il y avait aveugler par la modernisation et
gés dans des réseaux sociaux, une vie avant les réseaux sociaux ne veut en aucun cas entendre les
lesquels ont d’une part les avan- et qu’il y en aura aussi après. Par parents. Etant victime de la super
tages et d’autre part les désavan- ailleurs, les réseaux sociaux ont dépendance des réseaux sociaux,
tages. Le monde est vraiment en aussi une influence négative sur les mauvais conseils que l’enfant
perpétuel changement, il nous les adultes : nos parents ne savent acquiert sur ces réseaux sociaux,
donne aujourd’hui des choses in- plus nous éduquer correctement le conduisent au vol, au bandi-
croyables. du fait qu’ils sont devenus telle- tisme, au viol, à l’escroquerie, etc.,
Par ailleurs, l’enfant que ment accrochés à leur monde so- juste pour satisfaire à ses besoins
nous voyons grandir aujourd’hui litaire (Facebook, WhatsApp, etc.), ou à ses désirs.
est l’avenir de demain. Son in- ils n’ont plus le temps d’échanger Si nous paraphrasons le
firmité sur ce soi-disant monde avec nous. Les réseaux sociaux Père Recteur Max Senker, s.j., qui
moderne (réseaux sociaux) nous nous éloignent des personnes qui a dit certains élèves échouent à
prouve combien la jeunesse est sont proche (sur place) de nous l’école parce qu’ils sont victimes
branchée. et nous rapprochent de ceux qui de la super dépendance des ré-
Concernant les avan- sont loin de nous, quel monde à seaux sociaux; par contre d’autres
tages, les réseaux sociaux aident l’envers ! ont réussi parce qu’ils ont renon-
l’homme à être à la page de tout La vie a changé depuis l’ar- cé à leur téléphone, télévision
ce qui passe ailleurs et sur place, rivée des réseaux sociaux ; il est et autres, c’est ainsi que nous in-
favorisent les relations humaines vrai qu’ils nous aident, mais notre vitons tous les élèves à faire de
universelles, mettent à la portée utilisation va de mal en pis. L’en- même pour qu’ils obtiennent des
de tous l’évolution ou le dévelop- fant quitte la maison sous une résultats escomptés dans le but de
pement scientifique, l’échange bonne base, et quand il va dans l’excellence de leur vie ainsi que
interculturel, etc. Par ces réseaux un monde extérieur, il découvre celle de Mwapusukeni.
sociaux, la jeunesse apprend des des choses dont les parents ne lui

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 23


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LA
RETROSPECTIVE
DU C.T.M.

TOUJOURS VISER
L’EXCELLENCE
Samedi 23 Novembre 2013

La rétrospective du C.T.M.
Inauguration et remise officielle du C.T.M. aux
Pères jésuites

Mme
tu mbi et
se k a
.Moï
n a t e ur(M t
le do Recteur e
coup s tes
r r ivée du c les Père des Jésui
A ave c i a l
e) vin
Carin é du Pro
u
délég

Remise de la clé symbolique par le Directeur Général de SAFRICAS,


(société de construction) au Couple donateur

Remise du cadeau C.T.M. au couple donateur

Remise de la clé symbolique aux Pères Jésuites.


Discours de Mme Carine Katumbi

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 25


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Mme Carine Katumbi avec Mgr Gaston Ruvezi (Evêque de Sakania Kipushi),
Mgr Dénis Moto (Vicaire Général) et les Pères Jacques Brisbois et Léon Ngoy

Découverte de la plaque inaugurale par le couple donateur

Elèves en marche vers la salle polyvalente


Coupure du ruban symbolique

Discours du délégué du Père Provincial des


Jésuites

M. SIMBI, chargé des affaires sociales du couple


Katumbi et son épouse

L’équipe jésuite des pionniers du Collège

Mot de bienvenue par le Père Recteur du


Collège, Max SENKER, S.J.
De gauche à droite: Mubiala Adolphe
Muhiya Prospèr
Farhi Benjamin
Senker Max
Le frère Kitambala
REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 27
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Samedi 23 Octobre 2017
La rétrospective du C.T.M.

HOMMAGE A PAPA BENJAMIN MUYAMBO WETU


SI LA MORT …

S
i la mort savait que Muyambo corps et qui emplissaient son âme. Un vide aux côtés de ses supérieurs !
occupait une place de choix C’est un vide ! Un vide !
dans nos cœurs, elle n’allait Toi, mort ! Tu es rusée ! Sais-tu Un vide ! Partout un vide !
affreusement pas nous l’arracher qu’aux côtés des siens c’est un Aux côtés de ta ma-
si tôt. man n’en parlons pas.
Si la mort savait que ses pen- Un grand vide s’est créé !
sées meurtrières ne seraient A chaque instant de ces derniers
qu’une bombe à retardement moments où tu ne cessais de
dans la vie de Muyambo wetu, l’appeler en disant : « Maman
pourquoi lui avoir permis de Mwila ! Vérifiez ceci, enlevez cela
faire connaissance avec tant ! » .Elle retient de toi et elle re-
de monde ? tiendra cette voix d’or qui l’ap-
pela dans cette nuit … « Mmm !
Nous connaissons que tu es de » Cette interjection-là !
couleur noire, ainsi pour ne pas Adieu ! Toi qui nous as été cher !
paraître trop noire seule, parmi Merci pour ta disponibilité !
les paisibles, tu t’es blanchie de Et Paix à ton âme papa Benjamin
ta malice. vide ? Un vide aux côtés de ses !
Si la mort savait combien Muyam- chers enfants ! Un vide! C’est
bo Benjamin se sacrifiait pour l’in- un vide aux côtés de ses frères !
térêt de tous, elle l’aurait averti Un vide ! C’est un vide aux cô-
de s’occulter tôt, afin de détecter tés de ses amis et collègues !
ces maux qui s’enflaient dans son Un vide aux côtés de ses élèves !

Mme Sylvie MWILA KABWITA


(Enseignante de Français)

28 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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La rétrospective du C.T.M.
PORTRAITS DES ELEVES FINALISTES
DE LA
PREMIERE PROMOTION DU C.T.M.
(2017 - 2018)
Portraits rassemblés par M. Gustave Tshibangu (Enseignant)

I. OPTION: CONSTRUCTION METALLIQUE

BAITA LIKEKE FONGO DENISE est née à Kasumbalesa le 4


juillet 2000. Elle est fille de monsieur BAITA Jean-Baptiste et de
madame BALINGI MAMDEBA.
Troisième d’une famille de 9 enfants, elle a fait son Ecole Primaire au
Lycée Tuendelée et au C.S. CHRIST-SAUVEUR à Lubumbashi. Une
fois le cycle secondaire inférieur achevé au Lycée TSHONDO, elle
poursuit son cycle secondaire supérieur au Collège Technique
Mwapusukeni.

BWAMBU NDONJI PATERNE est né à Kasumbalesa le 28 jan-


vier 1999. Il est fils de monsieur BWAMBU Claude et de madame
KASHALA Stella. Quatrième d’une famille de 5 enfants, il a fait son
Ecole Maternelle et Primaire au C.S. MUHONA à SODIMIKO (ka-
sumbalesa). Une fois le cycle secondaire inférieur achevé au Collège
IMAKAFUBU à Lubumbashi, il poursuit également à Lubumbashi
le cycle secondaire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni.

CHANGWE SABBE ONESIM est né à Lubumbashi le 30 août


1999. Il est fils de monsieur SABBE Philippe et de madame
CHINGEJI JOLIE. Ainé d’une famille de 5 enfants, il a fait son Ecole
Primaire à l’E.P. IMARA à Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire
inférieur achevé au Collège IMARA, il poursuit le cycle secondaire
supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 29


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La rétrospective du C.T.M.

DIBWE KAZADI GUEDALIE ARTHUR est né à Lubumbashi le 27


novembre 1999. Huitième d’une famille de 8 enfants, il a fait son Ecole
Primaire à l’E.P.
ZAMIRI et l’E.P. la COURONNE à Lubumbashi. Une fois le cycle secon-
daire inférieur achevé au C.S. GOULLETTES, il poursuit le cycle secon-
daire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni.

FELEKENI BAKIR-ME BENITA HORTENSE est née à Lubum-


bashi le 7 juillet 2000. Elle est fille de monsieur FELEKENI Zacharie
et de madame KALONG
Espérance. Septième d’une famille de 8 enfants, elle a fait son Ecole Ma-
ternelle à la crèche KISANGALA à Lubumbashi et l’Ecole Primaire au C.S.
SILOE à Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur achevé au
Lycée Tuendelee, elle poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège
Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

GRAFF RACHETE GRAFF est né à Lubumbashi le 24 avril 2000.


Il est fils de monsieur KABANGU Didier et de madame MBUYI
PEPE. Troisième d’une famille de 6 enfants, il a fait son Ecole Mater-
nelle au C.S. Sainte BERNADETTE et l’Ecole Primaire au C.S. BUPE
à Lubumbashi. Il a poursuivi le cycle secondaire inférieur au C.S. MA-
RAFIKI et au C.S DJAMAA YETU avant de finir le cycle secondaire
supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

ILUNGA TSHIBUMBU JOSUE est né à Lubumbashi le 24 janvier


1999. Il est fils de monsieur ILUNGA Jean et de madame KANJIN-
GA NENE. Aîné d’une famille de 10 enfants, il a fait son Ecole Ma-
ternelle au Lycée Tuendelee et l’Ecole Primaire à l’E.P. IMARA ain-
si que le cycle secondaire inférieur. Il poursuit le cycle secondaire
supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

30 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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KABILA SHA-KYUNGU SAVIO est né à Lubumbashi le
21 avril 1999. Il est fils de KABILA KYUNGU et de madame
KABANGE Aimée. Troisième d’une famille de 6 enfants, il a fait
son Ecole Primaire au C.S. MWANA WA MTU II, puis au C.S. LA
MONTAGNE à Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur
achevé au C.S. KITULIZO, il poursuit le cycle secondaire su-
périeur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

KABWE KAZADI DAVID est né à Lubumbashi le 22 novembre 2001.


Il est fils de monsieur ILUNGA Denis et de madame MUKENI Marlène.
Deuxième d’une famille de 4 enfants, il a fait son Ecole Primaire au C.S. LES
PREMICES, au C.S. LA TENDRESSE, puis à l’E.P. MAADINI. Une fois le cycle
secondaire inférieur achevé à l’Institut MAADINI, il poursuit le cycle se-
condaire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

KASHALA MUKAYA GLOIRE est né à Kamina le 28 septembre


1999. Il est fils de monsieur MIJI Elie et de madame MUKAS Hélène.
Troisième d’une famille de 4 enfants, il a fait son Ecole Primaire et le cycle
secondaire inférieur au C.S. KIZITO à Lubumbashi. C’est également à Lu-
bumbashi, précisément au Collège Technique Mwapusukeni qu’il a fini
le cycle secondaire supérieur depuis juillet 2018.

KUMWIMBA KAPEND DANIEL est né à Lubumbashi le 9


juin 1999. Il est fils de KITAMBA et de madame KAJ MULAL.
Troisième d’une famille de 6 enfants, il a d’abord fait son Ecole Ma-
ternelle à Saint Jean à Kamalondo/Lubumbashi, puis à Familia au
centre-ville de Lubumbashi. Ensuite, il a fait son Ecole Primaire à l’E.P.
IMARA. Une fois le cycle secondaire inférieur achévé au Petit sémi-
naire de KANZENZE à Kolwezi, il a enfin poursuivi le cycle secon-
daire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 31


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LWAMBA TAKI EMMANUEL est né à Lubumbashi le 27 juil-


let 1999. Deuxième d’une famille de 5 enfants, il a fait son Ecole
Maternelle au C.S. PEPINIERRE à Likasi et l’Ecole Primaire au C.S.
LE BALOU à Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur ache-
vé au C.S. LE PRINTEMPS, il poursuit le cycle secondaire su-
périeur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

MBALA KALONDA FRANCK est né à Lubumbashi le 27 fé-


vrier 1999. Il est fils de monsieur NGOIE Marcel et de madame
SABBE Léonie. Troisième d’une famille de 5 enfants, il a fait son Ecole Primaire
à l’E.P. MARAFIKI et BUPE à Lubumbashi. Il poursuit sa formation secon-
daire au Collège IMARA pour finir au Collège Technique Mwapusukeni.

MBUYA NSUMBA SCHEKINAH est né à Lubumbashi le 20 fé-


vrier 2001. Il est fils de monsieur NSUMBA Jean-Marie et de ma-
dame MASENGO Marceline. Fils aîné d’une famille de 6 enfants,
il a fait son Ecole Maternelle à l’Alliance Française à Lubumbashi et
l’Ecole Primaire à l’E.P. MAADINI. Une fois le cycle secondaire in-
férieur achevé à l’Institut MAADINI, il poursuit le cycle secondaire
supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

MULANGI WA MULANGI MARC est né à Lubumbashi le 5


septembre 2000. Il est fils de monsieur MULANGI et de madame
LUKWICHI. Quatrième d’une famille de 7 enfants, il a fait son Ecole
Maternelle à Familia à côté de la cathédrale Saints Pierre et Paul de Lu-
bumbashi et l’Ecole Primaire à l’E.P. Malkia wa AMANI, puis au C.S. LE
PRINTEMPS jusqu’en deuxième année secondaire du cycle d’orientation.
Il fera
ainsi le cycle secondaire supérieur au Collège Technique Mwapusuke-
ni à Lubumbashi.

32 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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La rétrospective du C.T.M.
MUSASA A MUJING MICHEE est né à Kasaji le 10 février 2000. Il
est fils de monsieur MUSASA et de madame KAZADI. Quatrième d’une
famille de 11 enfants, il a fait son Ecole Primaire au C.S SOLEIL DES VIC-
TOIRES, au Collège SAINT PIERRE, puis au C.S. LA PERSEVERANCE à
Lubumbashi. En outre, il a fait le cycle secondaire inférieur au C.S. LA
PERSEVERANCE, puis au C.S. SOLEIL DES VICTOIRES et le cycle se-
condaire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

NGALAMULUME MWAMBA JOEL est né à Kananga le 3 juil-


let 2000. Il est fils de monsieur NGALAMULUME et de madame
TSHIBUABUA. Deuxième d’une famille de 4 enfants, il a fait son
Ecole Maternelle et une partie de l’Ecole Primaire au C.S. MAMULU-
MINGU et le reste à l’E.P. KIWELE 3. Une fois le cycle secondaire in-
férieur achevé à l’Institut REHEMA, il poursuit le cycle secondaire
supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

NGOI KYAMANYANGALA DAVID est né à Lubumbashi le 09


décembre 2000. Il est fils de monsieur NODIER NGOI et de ma-
dame SYLVIE MAUWA. Deuxième d’une famille de 10 enfants, il a
fait son Ecole Maternelle et Primaire aux Bixounours et les études
secondaires au Collège Technique Mwapusukeni depuis 2013.

NYAMBI MUKAKENU JULIEN est né à Lubumbashi le 27 juin 1999.


Il est fils de monsieur KASWALA NYAMBI et de madame MULAKENU
Mathilde. Cadet d’une famille de 5 enfants, il a fait son Ecole Maternelle à
Sainte Monique et l’Ecole Primaire au C.S. BALOU et à l’Institut MAADI-
NI. Il a poursuivi le cycle secondaire inférieur au même Institut MAA-
DINI et le reste au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

NTAMBWE SALUMU SAM est né à Ka-


sumbalesa le 12 mai 1998. Il est fils de
monsieur PUNGWE et de madame SALIMA. Quatrième d’une fa-
mille de 7 enfants, il a fait son Ecole Maternelle et Primaire au C.S.
MUHONA à Kasumbalesa. Une fois le cycle secondaire inférieur ache-
vé à l’Institut NYULI de Kasumbalesa, il poursuit le cycle secondaire
supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashsi.

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 33


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II. OPTION: ELECTRONIQUE INDUTRIELLE

ANANI EKEKE JACQUES-MARTIN est né à Kanyama le 21 avril


2001. Il est fils de monsieur ANANI MAKUTA et de madame MU-
HIGIRWA SIFA. Cadet d’une famille de 7 enfants, il a fait son Ecole Ma-
ternelle à Nuru Bongonga à Lubumbashi, une partie de l’Ecole Primaire à
l’E.P. CHEM CHEM à Lubumbashi et l’autre partie à l’E.P. Saint Augustin
Karavia à Lubumbashi. Il poursuit une partie du cycle secondaire infé-
rieur à l’Institut Saint Augustin et le reste au Collège Technique Mwa-
pusukeni à Lubumbashi.

BINDO LWANWA MATTHIEU est né à Lubumbashi le 5 juin 1999.


Il est fils de monsieur MIRINDI et de madame KABUYA. Troisième
d’une famille de 6 enfants, il a fait son Ecole Primaire au C.S. MALKIA
WA AMANI. Une fois le cycle secondaire inférieur achevé au C.S. JERU-
SALEM, il poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège Technique
Mwapusukeni à Lubumbashi.

CHANSA KITWA EMMANUEL est né à Lubumbashi le 8 janvier


2001. Il est fils de monsieur KASUBA et de madame KASABA Anne.
Deuxième d’une famille de 4 enfants, il a fait son Ecole Maternelle et
Primaire au C.S. MYRT SCHOOL et une partie du cycle secondaire infé-
rieur à l’IDAP/ISP à Lubumbashi. Il poursuit le cycle secondaire inferieur
et le cycle secondaire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à
Lubumbashi.

GASABO COCLET JOSEPH est né à Lubumbashi le 1 septembre


2001. Il est fils de monsieur ALBERT COCLET et de madame IMMA-
CULEE. Quatrième d’une famille de 5 enfants, il a fait son Ecole Mater-
nelle au C.S. KIZITO et l’Ecole Primaire à l’E.P. IMARA à Lubumbashi.
Une fois le cycle secondaire inférieur achevé au Collège IMARA, il pour-
suit le cycle secondaire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni
à Lubumbashi.

34 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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KABWELE KIMBAKA ERASTE est né à Lubumbashi le 27 octobre
2000. Il est fils de monsieur MANGI et de madame KARAJ. Cadet d’une
famille de 2 enfants, il a fait son Ecole Maternelle et Primaire au C.S. la
RIBAMBELLE à Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur achevé
au Collège IMARA, il poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège
Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

KAHOZI SANGWA HERMANN est né à Lubumbashi le 7 août 2000.


Il est fils de monsieur NDUBULA et de madame KABONDE. Aîné
d’une famille de 6 enfants, il a fait son Ecole Maternelle au Lycée Tuen-
delée, l’Ecole Primaire à l’E.P. IMARA et le cycle secondaire inférieur au
Collège IMARA à Lubumbashi. Il poursuit le cycle secondaire supérieur
au Collège Technique Mwapusukeni.

KYONI KYA MUKENDE JOY est né à Likasi le 23 septembre 2000.


Il est fils de monsieur NGOY KAY Michel-Thierry et de madame
KYONGO DIBELE Jeannette. Aîné d’une famille de 4 enfants, il a fait
son Ecole Maternelle et une partie du cycle Primaire au Groupe Scolaire
les Battants et le reste au C.S. Age d’Or à Lubumbashi. Une fois le cycle
secondaire inférieur achevé à l’I.T. SALAMA, il poursuit le cycle secon-
daire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

MAGANGA MBAYO SARAH ASTRID est née à Lubumbashi le 27


août 2000. Elle est fille de monsieur MUKISI PROSPER et de madame
MWANGE YVETTE. Deuxième d’une famille de 6 enfants, elle a fait son
Ecole Maternelle au C.P.C. et l’Ecole Primaire au Lycée Tuendelée à Lu-
bumbashi. Et elle fait le cycle secondaire au Collège Technique Mwapu-
sukeni à Lubumbashi.

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 35


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MULIMBI MWAMBA MONIKA-MARIA est née à Lubumbashi le 21


janvier 2000. Elle est fille de monsieur MULIMBI MAKO et de madame
MWAMBA KAZADI. Cinquième d’une famille de 7 enfants, elle a fait son
Ecole Maternelle à Sainte Monique et l’Ecole Primaire à l’Institut MAADINI à
Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur achevé à l’I.T. KITENDO,
elle poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège Technique Mwapu-
sukeni à Lubumbashi.

MULU MWANA JOSUE est né à Likasi le 11 février 2000. Il est fils de


monsieur MBAYA et de madame MBUYI WA SABWA. Aîné d’une fa-
mille de 4 enfants, il a fait son Ecole Maternelle au C.F.P. NYOTA à Likasi,
l’Ecole Primaire à l’E.P. KILIMA de Saint François-Xavier à Likasi et le cycle
secondaire inférieur à l’Institut MATOLEO à Lubumbashi. C’est à Lubum-
bashi également qu’il fait le cycle secondaire supérieur au Collège Tech-
nique Mwapusukeni.

N’DVUMBA MANGALA JUNIOR est né à Kolwezi le 9 septembre 1999.


Il est fils de monsieur MBUMBA et de madame MWANGE. Cinquième
d’une famille de 9 enfants, il a fait son Ecole Maternelle à MYUMBA YA YERI
à Kolwezi et l’Ecole Primaire à UKWELI. Une fois le cycle secondaire inférieur
achevé à l’I.T. MUTOSHI, il poursuit le cycle secondaire supérieur au Col-
lège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

NGOIE BIKUNGA HORIMEL est né à Kolwezi le 08 novembre 2000.


Il est fils de monsieur MUTONKOLE et de madame TSHIZA. Quatrième
d’une famille de 7 enfants, il a fait son Ecole Maternelle au C.S. Epiphanie à
Lubumbashi, l’Ecole Primaire et le cycle secondaire inférieur au C.S. le Mes-
sie à Lubumbashi, pour finir le cycle secondaire supérieur au Collège Tech-
nique Mwapusukeni.

36 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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NGOIE SHIMBI ELSIE est née à Lubumbashi le 17 juillet 2000. Elle
est fille de monsieur MULONGO et de madame KABULO. Aînée d’une
famille de 5 enfants, elle a fait son Ecole Maternelle et une partie de l’Ecole
Primaire au Complexe Scolaire Balou, et la 6ème Primaire au Collège Salem à
Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur achevé au Complexe Sco-
laire Saint Alphonse, elle poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège
Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

SANGO LAINI ORNELLA RACHEL est née à Lubumbashi le 13 mars


2000. Elle est fille de monsieur CLEOPHAS et de madame MIBANGA.
Sixième d’une famille de 15 enfants, elle a fait son Ecole Maternelle au Com-
plexe Scolaire Petit Génie et l’Ecole Primaire au Complexe Scolaire Marafiki à
Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur achevé à l’I.T. KITENDO,
elle poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège Technique Mwapu-
sukeni à Lubumbashi.

TSHIBAKA KABONGO ANICET est né à Likasi le 28 août 1999. Il est


fils de monsieur KABONGO José et de madame NTUMBA Brigitte. Cin-
quième d’une famille de 6 enfants, il a fait son Ecole Maternelle au Centre
BAILI et l’Ecole Primaire au C.S. LA SOURCE. Une fois le cycle secondaire
inférieur achevé à l’I.T. SALAMA, il poursuit le cycle secondaire supérieur
au C.S. MANO, puis au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 37


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III. OPTION: MECANIQUE AUTOMOBILE

BANZE MUKANYA DIEUDONNE est né à ANKORO le 10 novembre


2000. Cinquième d’une famille de 8 enfants, il a fait son Ecole Primaire au
C.S. LE JOURDAIN et au C.S LABORAT. Une fois le cycle secondaire infé-
rieur (le cycle d’orientation) achevé au C.S. LABORAT, il poursuit le cycle
secondaire supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi.

KITENGE LUBANGI GRACIA est née à Lubumbashi le 9 juin 1999. Troi-


sième d’une famille de 11 enfants, elle a fait son Ecole Primaire à l’E.P. USA-
BITI à Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur achevé au Lycée
Tuendelée, elle poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège Technique
Mwapusukeni à Lubumbashi.

LUBO MUTAMBA KEVIN LUMIERE est né à Lubumbashi le 5 mai 1999.


Il est fils de monsieur MUTAMBA Vincent et de madame KAULU Mimie.
Aîné d’une famille de 6 enfants, il a fait son Ecole Primaire à l’Institut TUELI-
MICHE et JAMA YETU et le cycle secondaire au Collège Technique Mwapu-
sukeni à Lubumbashi.

MUSAMPWA MANDA PIERRE-GLOIRE est né à Lubumbashi le 4 no-


vembre 1998. Deuxième d’une famille de 7 enfants, il a fait son Ecole Pri-
maire et une partie du cycle secondaire inférieur au C.S. LES SARMENTS et
à l’I.T. KISANGA. Il poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège Tech-
nique Mwapusukeni à Lubumbashi.

38 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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La rétrospective du C.T.M.
MWEHU VENCESLAS est né à Lubumbashi le 18 juin1999. Il est fils de
monsieur MWEHU Ladislas et de madame MAMBA Odette. Douzième
d’une famille de 15 enfants, il a fait ses études Maternelle, Primaire et son
cycle secondaire inférieur au Lycée CHÂTEAU BRIAND à Lubumbashi. Ayant
le scoutisme comme son activité préférée, c’est au Collège Technique Mwa-
pusukeni qu’il a achevé le cycle secondaire.

NGOY MUZILOTE BRUNO MASSURE est né à Lubumbashi le 17 juillet


1999. Neuvième d’une famille de 15 enfants, il a fait son Ecole Primaire au
C.S. BARAKA à Lubumbashi. Une fois le cycle secondaire inférieur achevé au
C.S. LE BAMBI, il poursuit le cycle secondaire supérieur au Collège Tech-
nique Mwapusukeni à Lubumbashi.

YUMBA WA KAYUKWA DOMINIQUE SAVIO est né à Lubumbashi


le 23 juillet 1999. Neuvième d’une famille de 11 enfants, il a fait son Ecole
Maternelle à Malkia wa AMANI à Lubumbashi, l’Ecole Primaire à l’E.P.
Saint AUGUSTIN et à l’E.P. Saint ANDRE. Une fois le cycle secondaire in-
férieur achevé à l’Institut Saint AUGUSTIN, il poursuit le cycle secondaire
supérieur au Collège Technique Mwapusukeni à Lubumbashi. Son sport
préféré est le tennis.

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 39


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Mercredi 11 juillet 2018:
La rétrospective du C.T.M.

Publication des Résultats de


l’Examen d’Etat

40 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


Hymne du Collège Technique Mwapusukeni

LA PEPINIERE
1. Mwapusukeni, notre collège, bel héritage
Légué aux disciples de Saint Ignace,
Dans la Province du Haut-Katanga,
Tu formes des techniciens compétents.

2. Mwapusukeni, visant toujours l’excellence,


Sous l’égide des Pères Jésuites,
Tu nous sauves du péril de l’ignorance,
En nous invitant à faire toujours davantage.

3. Pour mieux servir notre pays,


Nous élèves de Mwapusukeni,
A l’exemple du Bienheureux Miguel Pro,
Sommes formés pour le progrès du Congo.

4. Soyons fiers de Mwapusukeni,


Ensemble, parents, accompagnateurs et accompagnés,
Aujourd’hui, clamons notre « MERCI »,
Au Seigneur qui nous protège !

REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018 41


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Mwapusukeni mon collège
Poèmes

Mon école, Mon collège, tous ces beaux bâtiments,


Wantanshi !!! Tu rends supérieur notre enseignement.
Au service de la jeunesse et de l’éducation,
Pour sa formation et sa postérité.
Un collège, aujourd’hui et demain.
Sous l’égide de la compagnie de Jésus,
Une génération marche, martèle vers les cimes des mon-
tagnes.
Karibu !!! Tu nous accueilles à bras ouverts,
Et pour y arriver, discipline, respect et ponctualité.
Nous acquérons la maturité, car
Iesus (Jésus) est notre éducateur au-delà des modèles.

5 années de sauvetage !!! Sans danger ni noyade.


A jamais nous resterons tes fruits, Toi, mwapusukeni.
Nos postérités, les leurs également…
Serons toujours à toi. Toi Mwapusukeni
initiative du Couple Carine et Moïse Katumbi
Mwapusukeni, la qualité legué aux Pères Jésuites réputés en Education

s
Mwapusukeni, l’impartialité ignatienne
Mwapusukeni c’est le savoir
Afin de contribuer efficacement au developpement
Mwapusukeni c’est le pouvoir.

e
de notre personnalité et de former des futurs bâtisseurs
M. David Kasongo Selemani munis d’une haute technicité pour le Haut-Katanga
(Bibliothécaire) A l’exemple de notre Saint Patron Miguel Pro
et sous la lumière du Saint-Esprit.

m
Tu progresses vers un avenir meilleur où
tu nous conduis grâce à notre devise

E
« Toujous viser l’Excellence».
Slogan d’une ferme déterminatio.

o
Honneur au Couple donateur
Honneur à l’équipe éducative !

P
Honneur aux Pères Jésuites !
Honneur à la communauté toute entière !
M. Gustave Tshibangu
(Enseignant de Mécanique)

42 REVUE MWAPUSUKENI N°04-05, novembre 2018


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Equipe éducative
Année scolaire 2018-2019

Jésuites au service du collège


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