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Logiciel ArcGIS®
Octobre 2010
ID
Numériser l’inventaire
1- La géométrie = logiciel SIG 2- Les données = logiciel GWERN
ID
Préambule
La Cellule d’animation sur les milieux aquatiques, mise en place par le Conseil général du Finistère, a
pour objectif d’accompagner les maîtres d’ouvrage locaux dans leurs projets. Cette cellule s’appuie, pour son
volet zones humides, sur un partenariat avec le Forum des Marais Atlantiques.
Dans ce cadre, le Forum des Marais Atlantiques organise des journées de formation et d’échanges sur la
numérisation des inventaires de zones humides selon la méthodologie départementale, présentée dans
le guide méthodologique d’inventaire des zones humides sur le département du Finistère en
téléchargement sur le site www.zoneshumides29.fr.
Ce fascicule permet de retrouver les différentes manipulations réalisées au cours de ces formation et
apporte des compléments sur certaines fonctionnalités d’ArcGis.
Sommaire
Introduction ............................................................................................................................................................1
I- Présentation générale ................................................................................................................................1
a) Les différentes interfaces d’ArcGIS ............................................................................................................1
b) Le lexique de base ......................................................................................................................................1
c) L’interface d’ArcMap ..................................................................................................................................4
d) Manipulations de base ...............................................................................................................................5
II- Créer une couche vectorielle ......................................................................................................................7
a) Le format ArcGIS.............................................................................................................................................7
b) Création de la couche vectorielle ...................................................................................................................7
c) Structure de la table attributaire ....................................................................................................................9
III- Numériser ................................................................................................................................................ 11
a) La barre d’outils EDITEUR ........................................................................................................................ 11
b) Créer un polygone ................................................................................................................................... 12
c) Modifier/corriger un polygone ................................................................................................................ 13
d) Dessiner un polygone tangent à un autre ............................................................................................... 14
e) Dessiner un polygone troué .................................................................................................................... 18
f) Remplir/modifier les données attributaires ............................................................................................ 19
IV- Réaliser des cartes ................................................................................................................................... 25
a) Configurer la symbologie des couches .................................................................................................... 25
b) Mettre en page une carte........................................................................................................................ 26
c) Réaliser un atlas....................................................................................................................................... 27
Conclusion ........................................................................................................................................................... 30
Annexe 1 - Les systèmes de coordonnées ........................................................................................................... 31
Annexe 2 - Reprojeter une image ou une couche vectorielle ............................................................................. 33
Annexe 3 - Installer ETGeoWizards ..................................................................................................................... 36
Annexe 4 – Importer d’autres formats de données ............................................................................................ 37
Introduction
Les systèmes d’information géographique (SIG) permettent d’établir des bases de connaissances
descriptives du territoire en relation avec leur représentation cartographique. Les outils logiciels
permettent à partir de ces bases de connaissances, outre la création de cartes, des analyses
statistiques, des croisements entre différentes bases de connaissances, des suivis de l’évolution du
territoire, etc.
Les problématiques des gestionnaires locaux étant étroitement liées à la composante géographique,
les SIG tendent naturellement à se généraliser.
Ce document a pour objectif de rendre le plus autonome possible un opérateur débutant sur un
logiciel de traitement de l’information géographique comme ArcGIS® et qui a la charge de numériser
un inventaire des zones humides.
I- Présentation générale
La version utilisée pour ce document est la 9.3. Cependant la plupart des manipulations sont
réalisables à partir de la version 9.
ArcGIS est un produit développé et distribué par ESRI qui regroupe plusieurs applications :
ArcReader permet la visualisation de données (viewer), seul logiciel gratuit d’ESRI (non
traité dans ce document).
ArcCatalog, interface qui permet l’organisation des données, la création des fichiers, le
renseignement des métadonnées, l’importation de données provenant d’autres logiciels,
etc.
ArcMap, interface principale qui permet de visualiser les données, les croiser, les éditer,
créer des cartes, etc.
b) Le lexique de base
Couches : Traduction directe de l’anglais « layer », le mot couche désigne un fichier raster ou
vecteur. Le terme sous-entend que ces fichiers peuvent se superposer et se caler (projeter) entre
eux.
Raster : Synonyme d’image (formats : .bmp, .jpg, .tif, .ecw, .png, .sid, etc). Il s’agit d’une couche
d’information sous forme de pixels, terme le plus souvent utilisé pour marquer la différence avec les
fichiers de type vecteur (couche vectorielle).
Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS
>Entité : Une entité d’une couche vectorielle correspond à un enregistrement. Elle est définie
par sa géométrie (point, ligne ou polygone) et les données qui lui correspondent dans la table
attributaire. Une entité possède obligatoirement un "identifiant", c’est un code alphanumérique
unique. Dans une couche vectorielle donnée, 2 entités distinctes ne doivent pas avoir le
même identifiant. Cet attribut particulier sera toujours le premier champ de la table attributaire.
La couche vectorielle principale est celle que vous avez à créer, et qui regroupe les polygones
d’habitats humides.
D’autres couches vectorielles apportant une aide à la numérisation peuvent être utilisées :
plan cadastral numérisé, BD TOPO® ©IGN.
Document ArcMap .mxd : Fichier mémorisant l’emplacement des couches ouvertes, leur ordre de
superposition, leur symbologie, les relations, etc. Il permet à son ouverture de retrouver un espace
de travail préalablement configuré.
Ce calage dépend d’un fichier annexe devant généralement accompagner le fichier de référence.
Cas d’un fichier vecteur : Pour une couche vectorielle au format utilisé dans ArcGis, un
fichier au format .prj détermine le système de projection utilisé.
Cas d’un fichier raster : Un fichier appelé "worldfile" permet le calage de l’image. Pour une
image .jpg, ce fichier world aura l’extension .jpw, pour une image .bmp, il aura l’extension
.bmw, etc.
Echelle : L'échelle représente le rapport entre une distance mesurée sur la carte et la distance réelle
sur le terrain.
Exemple : si 2 cm sur la carte (ou l’écran) représentent 1 km sur le terrain, l’échelle est de :
Grande échelle : grande précision, pour représenter un petit territoire; exemple : 1/5000.
Petite échelle : pour représenter de vaste territoire; exemple : 1/ 500 000.
c) L’interface d’ArcMap
Partie cartographique :
Icones en bas à droite :
• Le premier correspond au mode d’affichage par défaut qui permet la consultation et l’édition des
données.
• Le deuxième permet la création de document cartographique.
• Le troisième permet d’actualiser l’affichage.
d) Manipulations de base
Pour ajouter une couche raster ou vectorielle, utiliser le bouton nommé "Ajouter des données" :
Il n’y a pas de difficulté notoire dans cette manipulation si ce n’est une différence de comportement
selon que l’on souhaite ajouter une couche vectorielle ou une couche raster.
Cas d’une couche vectorielle : il suffit de double cliquer sur la couche à ajouter.
Cas d’une couche raster : il faut sélectionner la couche et utiliser le bouton "Ajouter".
Afin de faciliter la navigation dans l’arborescence des fichiers, il est possible d’utiliser le
bouton "connexion à un dossier" pour créer un raccourci vers le ou les dossiers où sont stockées
les couches d’information. Ce raccourci sera par la suite présent au début de la liste déroulante
"Regarder dans".
Lorsque l’on dispose d’une couche vectorielle, la manipulation de base est de sélectionner une entité
sur la partie cartographie du logiciel (un point, une ligne, ou un polygone), et de retrouver
l’enregistrement correspondant dans la table attributaire, ou à l’inverse de sélectionner un
enregistrement dans la table attributaire et de retrouver la géométrie correspondante sur la carte.
Pour opérer une sélection sur la carte par simple clic ou rectangle englobant, utiliser l’outil
"sélectionner des entités" de la barre d‘outils générale
L’utilisation de la touche shift (ou majuscule) simultanément à une opération de sélection permet de
rajouter ou d’enlever des entités à la sélection.
Pour accéder à la table attributaire, cliquer droit sur le nom de la couche dans la table des matières
et choisir dans le menu contextuel "Ouvrir la table attributaire".
Pour sélectionner une entité dans la table attributaire, cliquer sur une des lignes dans la colonne tout
à gauche.
Les entités sélectionnées revêtent la même symbologie sur la carte et dans la table attributaire.
L’utilisation des boutons "Sélectionnés" ou "Tout" permet alternativement d’afficher les données
des seules entités sélectionnées ou la totalité des enregistrements de la couche vectorielle.
a) Le format ArcGIS
Remarque : On parle couramment d’un shape, shapefile ou d’un fichier shape voire fichier de formes
qui est le terme utilisé dans ArcGIS, ici nous utiliserons l’appellation couche vectorielle.
C’est l’ensemble de ces fichiers qui constituent la couche vectorielle. Dans l’environnement
d’ArcGIS, seul le .shp est visible.
Pour créer une nouvelle couche vectorielle, ouvrir ArcCatalog, soit à partir du menu "Démarrer" de
Windows, soit à partir d’ArcMap (dans la barre d’outils).
Un nouveau système de projection est en place et devra à terme être utilisé, il s’agit du Lambert
93. L’abandon des anciens systèmes de projection et notamment du Lambert II étendu reste
problématique tant que les structures utilisatrices des SIG ne disposent pas des couches raster de
référence (BD Ortho IGN, Scan25 IGN) dans ce nouveau système de projection (Voir Annexe 2).
Créer le fichier qui contiendra les habitats humides et choisir le type d’entités "polygone".
Cette table attributaire est pour le moment vide d’enregistrement. Aucun polygone n’a encore été
numérisé.
Pour ajouter un champ, utiliser le bouton "Options" en bas à droite. Et dans le menu qui s’ouvre
"Ajouter un champ".
III- Numériser
Il est important de réduire au maximum les erreurs de numérisation. Une mauvaise maîtrise des
outils de numérisation peut entrainer un nombre important d’anomalies (doublons de géométries,
superpositions, lacunes, autointersections) préjudiciables à l’exploitation ultérieure des données
tant au niveau statistique que visuel.
Un contrôle des géométries est réalisé par le logiciel Gwern (voir guide d’utilisation du logiciel).
b) Créer un polygone
Afin de terminer un polygone, le double clic est la méthode la plus intuitive, cependant, une erreur
largement partagée consiste à positionner la souris sur le premier sommet que l’on a numérisé et de
double cliquer dessus. Un sommet inutile est alors créé et souvent un polygone autointersecté est
créé.
c) Modifier/corriger un polygone
En cas d’erreur lors de la numérisation d’un polygone, il suffit d’appuyer simultanément sur la
touche "contrôle" et la touche "z" pour voir le dernier sommet s’effacer et continuer sa
numérisation tranquillement.
Choisir l’outil mise à jour symbolisé par une petite flèche noire.
Si le polygone numérisé ne correspond pas à la réalité et qu’il faut en supprimer des parties
et en ajouter d’autres, il est possible de corriger le polygone :
• Pour supprimer une partie du polygone, commencer par cliquer à l’extérieur du polygone.
Le sommet suivant de la partie à enlever doit être créé à l’intérieur, continuer la construction
et créer un dernier sommet à l’extérieur par double clic. Toute la partie dessinée qui
intersecte le polygone sera supprimée.
• Pour ajouter une partie au polygone faire l’inverse, commencer à l’intérieur, sortir du
polygone et terminer la construction à l’intérieur
Il est possible alors de numériser un nouveau polygone adjacent au premier en recopiant une partie
d’un polygone sommet par sommet.
L’inconvénient de cette technique est qu’elle est fastidieuse et qu’il est facile d’oublier des
sommets et ainsi générer des recouvrements entre polygones et des lacunes.
Lacune
Recouvrement
Ci-dessous des exemples de ce qu’il est possible de faire avec cet outil.
• L’outil traçage
Le cas peut se présenter dans le cas d’une île au milieu d’un étang par exemple.
Déplacer le polygone représentant l’île avec l’outil de mise à jour (petite flèche noire) pour vérifier
que le découpage a été effectué et faire un "contrôle z" ensuite pour repositionner l’île.
Cette même manipulation peut être utilisée pour corriger des recouvrements entre polygones.
La saisie des données attributaires (hormis l’identifiant) se déroulera dans le logiciel Gwern.
Néanmoins, rien ne vous empêche d’ajouter des champs non présents dans Gwern. Prenez soin
toutefois à ce que la première colonne reste celle des identifiants uniques.
• Dans le cas d’une modification de la table attributaire, hors session de mise à jour,
la prise en compte est immédiate, sans avoir besoin d’enregistrer ces changements.
Ce comportement peut être dangereux car le retour en arrière est impossible.
Si une session de mise à jour est ouverte, l’icône du petit crayon (outil construction) apparaît en
bas à droite de la table attributaire.
Une fois un polygone numérisé, il est possible de renseigner ses données attributaires.
Une fois la construction terminée, le polygone revêt alors la symbologie d’objet sélectionné. Par
défaut il s’agit d’une ligne de contour épaisse turquoise. Lorsqu’un élément est sélectionné, il
est possible d’utiliser le bouton "Attributs" de la barre d’outils éditeur pour accéder
directement à ses données et les renseigner.
Remarque : à partir de la barre d’outils éditeur, et en utilisant l’outil de mise à jour (petite flèche
noire), il est possible de sélectionner un ou plusieurs polygone(s) (en s’aidant de la touche
contrôle ou par rectangle englobant) et accéder par le même bouton aux données attributaires
des polygones sélectionnés. Il faut alors choisir parmi l’arborescence à gauche de la boîte de
dialogue l’entité dont on souhaite modifier les données.
L’opération est possible en dehors d’une session de mise à jour mais une fois les
modifications appliquées, il est impossible de revenir en arrière. Si l’opération est réalisée alors
qu’une session de mise a jour a été ouverte, les modifications ne prendront effet que lors de la
sauvegarde à partir de la barre d’outils Editeur.
Ce cadre contient la liste des champs. Pour faire appel à l’un d’eux dans une
formule, double-cliquer dessus, il s’affichera alors dans le cadre du dessous
(entouré de crochet) et viendra ainsi compléter la saisie de la formule.
Selon le type du champ (texte, numérique, date), différentes manipulations sont possibles.
Les formules de calcul peuvent faire intervenir des calculs mathématiques ou des concaténations de
chaîne de caractères, impliquant ou non d’autres champs.
Si des entités sont sélectionnées, la case à cocher en bas de la calculatrice permet de n’appliquer
la modification qu’à ces entités.
Exemple
Soit une table attributaire composée de trois champs : A, B, et C et une première ligne
d’enregistrement :
2 5
Si l’on ouvre la calculatrice de valeur de champ pour C, voici différents exemples de formules que
l’on peut utiliser et leurs résultats :
C=
Formule Résultat
"tadam" tadam
[A] + [B] 7
Le caractère "&" est appelé caractère de concaténation. Si le champ C avait été de type numérique,
les formules utilisant ce caractère auraient été inopérantes.
Les opérations mathématiques sont prioritaires sur les opérations de concaténation (différence de
résultat entre les formules n°4 et n°5). Il est pr imordial de faire un bon usage des parenthèses ou
plus prudemment, de décomposer les formules pour les appliquer étape par étape en stockant les
résultats dans des champs créés temporairement.
Exemple d’utilisation
Aller sur le site http://support.esrifrance.fr/ et rechercher la page nommée "Formules de calcul sur la
géométrie des entités". Plusieurs formules sont proposées, télécharger le fichier "superficie.zip" et le
décompresser, il permettra d’obtenir la superficie de chaque polygone d’une couche.
Ajouter une colonne à la table attributaire de la couche inventaire de type "réel double" de longueur
20 et de décimale 2 (deux chiffres après la virgule).
Cliquer droit sur l’entête de cette nouvelle colonne et choisir le menu "Calculer les valeurs…".
Cocher la case "Avancé", et appuyer sur le bouton "charger" et chercher le fichier superficie.cal.
La formule ci-dessus est alors chargée, elle calcule la superficie dans l’unité utilisée par la projection
de la partie cartographique. En Lambert II étendu, l’unité est le mètre, la superficie sera en m². Pour
obtenir des hectares, il est possible de modifier la formule chargée comme suit :
Une fois le champ calculé, cliquer droit sur l’entête du champ et, choisir le menu "statistiques" qui
donne des informations agrégées sur le champ, notamment la somme des superficies.
Sur les dernières versions d’ArcGis, il est possible de substituer cette méthode en utilisant le menu
"Calculer la géométrie" (en dessous du menu "Calculer les valeurs…").
Cette opération a priori simple n’est pas proposée de façon native dans ArcGIS. Pour y arriver il
existe la solution ETGéoWizards (Cf. Annexe 3 pour son installation).
L’outil "Order Fields" de l’onglet "Basic" propose de créer une nouvelle couche vectorielle
reprenant les géométries d’une autre. Il appartient à l’utilisateur de choisir quels champs seront à
garder dans la table attributaire de la nouvelle couche et leur ordre.
La couche créée s’ajoute automatiquement dans ArcMap, il reste simplement à effacer ou archiver
l’ancienne et continuer à travailler avec la nouvelle.
Le logiciel dispose d’un menu d’export permettant de récupérer une couche vecteur contenant
les données saisies dans Gwern, et utilisable dans votre logiciel SIG.
• Pour appliquer une transparence à une couche, double cliquer sur le nom de la couche et
dans la fenêtre des "Propriétés de la couche", onglet "Affichage", renseigner le
pourcentage de transparence. Cette opération peut être intéressante pour atténuer les
couleurs d’une couche raster et améliorer la lecture d’une couche vectorielle.
• Pour appliquer un étiquetage sur les valeurs d’un champ, choisir l’onglet "Etiquettes" dans
cette même fenêtre des propriétés. Il est alors possible de configurer l’étiquetage et
notamment de choisir quel champ l’on souhaite utiliser. Ensuite pour que l’étiquetage soit
effectif, cliquer droit sur le nom de la couche dans la table des matières, et choisir dans le
menu contextuel "Etiqueter les entités".
• Pour appliquer une symbologie différenciée des polygones par rapport à la valeur d’un
attribut, choisir l’onglet "Symbologie", choisir "Catégories/valeurs uniques", choisir
également le champ sur lequel portera la symbologie et utiliser le bouton "Ajouter toutes les
valeurs".
• Pour créer une mini-carte de localisation avec un rectangle d’emprise qui sera présente dans
la mise en page du document cartographique, insérer un deuxième bloc de donnée, menu
"Insérer", "Bloc de données".
Pour passer d’un bloc de données à un autre, cliquer droit sur le nom du bloc de données et
dans le menu contextuel, choisir "Activer".
Placer une couche vectorielle destinée à se repérer (limites communales par exemple).
Passer en mode mise en page avec le bouton portant l’icône de la page écornée en bas de la partie
cartographique.
Une barre d’outils "Mise en page" s’ouvre. Les outils de la barre d’outils générale restent.
Le bouton le plus à droite "Changer la mise en page" permet d’ouvrir un modèle de mise en page (au
format .mxt). Une orientation, un style et une organisation de la carte entre les différents éléments
(légende, échelle, titre etc.…) y sont déjà configurés.
Il est également possible de mettre en place sa propre mise en page et l’enregistrer (menu "Fichier"
et "Enregistrer sous…" dans la liste déroulante du bas choisir l’extension
modèle ArcMap (.mxt)).
Sélectionner alors la légende avec l’outil "Sélectionner des éléments" (flèche noire de la barre
d’outils générale) et faire un clic droit. Le menu contextuel permet de modifier l’élément sélectionné :
"Propriétés" permet par exemple d’appliquer une couleur de fond et de paramétrer les
bordures du cadre de la légende.
c) Réaliser un atlas
La création d’un Atlas est utile pour préparer la campagne de terrain et pour réaliser une
restitution complète de l’inventaire.
Cet outil permet de créer un document ArcMap contenant plusieurs mises en page cartographiques.
Dans le cadre d'une chaîne de production cartographique, l'objectif est d'automatiser la production
de cartes.
Une page est générée pour chaque tuile de la grille d'index. Une
page devient un document indépendant. Il est possible d’imprimer
la collection de cartes ou un fichier indépendant.
Il est possible d’ajouter différents éléments (titre, échelle, carroyage...) dans l’atlas. Ces éléments
seront mis à jour de manière dynamique.
Installation:
6. Une nouvelle barre d'outils est alors ajoutée dans l'interface d'ArcMap. Un nouvel onglet est
également ajouté dans la table des matières.
Utilisation:
- Le bouton Créer un atlas permet de générer automatiquement une collection de cartes. Ceci
suppose qu’il existe déjà une grille d'index. Cette classe d'entités doit contenir des entités de type
polygone et doit comporter au minimum un champ de type chaîne de caractères, celui-ci
correspondant au nom qui sera donné à chaque page. D'autres champs peuvent être créés dans la
table, un champ stockant par exemple l'échelle de chaque page, ou encore un champ stockant
l'angle de rotation de chaque page. Il existe donc une relation d’unicité entre les tuiles de la grille
d'index et les pages de la collection de cartes.
- Le bouton Ajouter une carte de localisation permet de situer la page courante par rapport aux
autres pages de la collection. On distingue deux types d'identifiants, les identifiants locaux et les
identifiants globaux. Les premiers situent la page uniquement par rapport aux pages voisines, tandis
que les seconds situent la page par rapport à l'ensemble des pages de la collection. Dans les deux
cas, un nouveau bloc de données est créé.
- Les boutons Créer/Mettre à jour une grille d'index et Créer une grille d'index à partir d'un
itinéraire permettent de générer une grille qui peut ensuite être utilisée pour créer une collection de
cartes. Il est possible de générer une grille d'index soit sur toute une zone géographique, sur une
portion de cette zone ou encore le long d'un itinéraire.
Grille d'index créée à partir Grille d'index créée sur Grille d'index générée à partir
des entités d'une couche l'ensemble d'une zone d'un itinéraire
Conclusion
Le but ici n’est pas d’être exhaustif sur le sujet mais d’expliquer le strict nécessaire à la
compréhension de ces systèmes.
Il faut différencier deux types de systèmes, les systèmes de coordonnées géographiques et les
systèmes de coordonnées projetés qui découlent des premiers mais permettent de représenter la
réalité sur une surface plate (écran, papier), avec des coordonnées en mètres alors que pour les
systèmes géographiques, il s’agit de coordonnées angulaires.
Le sphéroïde ressemble à une sphère qui serait aplatie. Elle est caractérisée par les longueurs de
ses 2 demi-axes.
Une fois que l’on dispose de ce sphéroïde, un méridien de référence est défini, par exemple
Greenwich qui sera la longitude 0 et un parallèle de référence, par exemple l’équateur, qui sera la
latitude 0.
Nous disposons maintenant d’un système de coordonnées géographiques : chaque point se trouvant
sur le sphéroïde peut être défini par sa latitude et sa longitude.
Si l’on veut obtenir un système de coordonnées projetés, il nous reste à choisir un système de
projection. Il en existe un certain nombre, mais celui qui nous intéresse et qui concerne la France est
le système conique conforme, qui est le système des projections Lambert. Conforme signifie ici que
ce type de projection restitue correctement les angles. Les distances quant à elles subissent des
déformations plus notoires.
Le principe expliqué de façon imagée est de projeter la surface du sphéroïde sur un cône de papier
en le mettant à plat, on obtient une carte. Cette projection se faisant comme si notre œil se trouvait
au centre de la terre.
Dans le cas des projections Lambert, ce cône n’est pas simplement posé sur le sphéroïde, mais
sécant. Il coupe le sphéroïde au niveau de deux parallèles dits parallèles standards. Ceci a pour effet
de réduire les erreurs qui seraient plus importantes dans le cas d’un cône simplement tangent en un
point à l’ellipsoïde. En effet les zones proches de ce point de tangence subiraient une déformation
négligeable mais ce ne serait pas le cas des zones de France les plus éloignées.
Dans le cas d’un cône sécant, on peut considérer que les déformations sont quasiment nulles pour
les zones proches du plan sécant. Et que les zones les plus éloignées de ce plan sécant sont à une
distance raisonnable et ne subissent pas de déformations trop importantes.
Le système de projection qui doit être utilisé actuellement est le Lambert 93 (depuis 2009, loi de
mars 2006). Cependant, pour le moment, le système de projection le plus utilisé reste encore le
Lambert II étendu.
Normalement ArcGIS arrive très bien à "reprojeter à la volée", c’est-à-dire à changer de façon
temporaire le système de projection d’un fichier afin de le caler avec le premier fichier ouvert dans le
bloc de données d’ArcMap. Mais il reste préférable de n’utiliser qu’un seul et même système de
projection.
Pour permettre une conversion des fichiers vers le lambert 93, l’IGN a développé l’utilitaire IGNMap.
Ceci dit les reprojections sont maintenant bien supportées directement dans ArcGIS. Il est toutefois
essentiel de connaitre quelques "trucs et astuces".
Tout d’abord, il faut savoir que les systèmes de projection diffèrent légèrement d’un logiciel à l’autre.
Prenons un exemple, vous travaillez avec MapInfo et vous utilisez l’outil traducteur universel pour
exporter votre couche au format .shp.
Vous récupérez donc les quatre fichiers nécessaires, créés par MapInfo, dont le .prj .
ArcGIS arrive à lire et exploiter ce fichier pour projeter la couche mais ne reconnaît pas le système
de projection comme un des siens. Les décalages générés sont infimes, de l’ordre de quelques
millimètres et donc tout à fait supportables mais le fait qu’ArcMap ne reconnaisse pas la projection
est problématique, notamment quand on souhaite reprojeter à la volée.
Donc si vous recevez des fichiers d’un autre logiciel, il sera préférable de redéfinir dans ArcMap ou
ArcCatalog la projection équivalente mais native d’ArcGIS.
Nous allons voir maintenant comment redéfinir, ou définir un système de projection. Cette opération
peut également être utile dans le cas où vous recevez des fichiers sans système de projection, ou
avec un système erroné.
Il faut alors ouvrir le dossier où se trouvent les systèmes de coordonnées qui nous intéressent :
Enfin choisir le système adéquat, c’est-à-dire celui qui correspond au .prj exporté.
Par exemple, une couche vectorielle exportée par MapInfo en Lambert II carto, sera à redéfinir dans
ArcGis en NTF Lambert II étendu.prj
Attention ne pas se servir du système de coordonnées NTF Lambert II Etendu.prj (la différence
est subtile, le "é" est remplacé par "E").
L’opération précédente n’est pas nécessaire si vous avez une couche vectorielle qui a été créée
dans ArcGIS.
Reprojeter
Nous allons maintenant voir comment reprojeter un couche vectorielle en Lambert II étendu vers du
Lambert 93. Nous sommes ici sur deux systèmes de projection fondamentalement différents.
RGF_1993_To_NTF_NTv2
Cette transformation est à utiliser que ce soit pour transformer de Lambert II étendu en Lambert93 ou
du Lambert93 en Lambert II étendu.
Le sphéroïde ressemble à une sphère qui serait aplatie suivant une dimension. Il est
caractérisée par la longueur de ses deux demi-axes.
La terre n’est pas non plus une sphère écrasée, dans la réalité il s’agit plutôt d’un
patatoïde. Or la formule mathématique permettant de représenter un patatoïde n’est
vraiment pas évidente à trouver ! Chaque pays a préféré choisir un ellipsoïde
convenant le mieux à la forme de la terre sur son territoire. La technologie du GPS a
tout révolutionné et a fait prendre conscience en France que l’on se devait d’avoir un
système de coordonnées de référence compatible avec le système de coordonnées
des GPS, en l’occurrence le WGS84. Ainsi nous ne serons plus obligés d’appliquer
des transformations géométriques altérant nos données lors d’une conversion du
WGS84 au lambert93, de simples translations et rotations suffiront, nous avons donc
actuellement un système de projection compatible avec le GPS.
C’est un "couteau suisse" très complet, intégrable dans l’environnement d’ArcMap. Les
fonctionnalités sont nombreuses et comblent certains manques d’ArcMap. Malheureusement la
version gratuite est limitée, mais malgré tout d’une grande utilité.
Entre autres, cet outil vous permet de redéfinir l’ordre des champs d’une couche vectorielle, pratiquer
différentes opérations spatiales : découpage, suppression des micropolygones, assemblage de
couches, extraction d’entités dans une nouvelle couche par attribut, extraction d’entités dans une
nouvelle couche par localisation, correction des lacunes ou recouvrements entre polygones,
généralisation ou simplification de polygones, importer ou exporter dans différents formats, etc…
Certaines fonctionnalités peuvent faire doublon avec l’ArcToolBox, d’autres sont originales dans
l’environnement d’ArcMap et pourtant très basiques (modifier l’ordre des champs, ou supprimer
plusieurs champs).
En ce qui concerne les limites de la version de démonstration, il est préférable de se référer au site
internet (voir le lien de téléchargement ci-après). De nombreuses fonctions sont sans limitation,
d’autres ne permettent de traiter que des couches vectorielles dont le nombre d’entités est inférieur à
100, sauf pour les fonctions de l’onglet surface, qui sont limitées aux couches vectorielles de moins
de 300 entités.
Téléchargement:
http://www.ian-ko.com/
Installation:
Double-cliquer dessus.
Lancer ETGeowizards
Le cas le plus frequent est l’importation de données provenant du logiciel Mapinfo. Le format natif de
MapInfo est le .TAB (accompagné au minimum des fichiers .DAT, .ID,.MAP). Ce format n’est pas
directement importable dans ArcGis et il est préférable de se procurer le format MIF/MID lorsque l’on
souhaite récupérer des données issues de MapInfo. Il s’agit d’un format adapté aux échanges de
données. Les utilisateurs de MapInfo peuvent très facilement le créer en utilisant le menu "Table"
puis "Exporter".
Enfin, en cas d’impossibilité d’obtenir le fomat MIF/MID,voici deux des solutions alternatives et open
source :
AlterSIG-Convert (qui encapsule FW Tools) propose une interface simple d’utilisation :
http://puzzle-gis.codehaus.org/download.html
(télécharger AlterSIG 1.0.3 (old version), décompresser le dossier dans C : par exemple
l’ouvrir et double cliquer sur le fichier ‘AlterSIG-Convert.exe’ pour le démarrer).
Il existe également FW Tools qui nécessite de maîtriser les lignes de commande:
http://fwtools.maptools.org/
Lors d’une conversion au format Shape, le système de projection qui est traduit est
fonctionnel mais non reconnu par ArcGis. Il est souhaitable d’affecter une projection native
d’ArcGIS (voir Annexe 2).
Logiciel ArcGIS®