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P~~EC'ACP
de~&flrni rdaa ann6ie. Le seul saii sBrieux
P.
b t d t I'dd&$Yu~anglaise da Gregory Dix 1 gui, malgré seri
q w ~ K t $ ait cependant dea insullisances. La
&d#Jm%8tile basée non sur Ics textes originaux, mais
+am traductio?~anglaises des v ~ r s i ~&&,II.
m pou
1 faire e u m utile, i1 fallait reprendre le trtivail la base
e t commencer par la cornparahon minutieuse de tous les
lf documents dais 1- la&a originale. M&me dans les de caracére plus technique, en m'engageant h domer par
meilleures aonditions il aiirait &t.é impossible de faire ce . la mita une hdition manuelle qui atteindrait un plus vaste
travail en quelques mois. D'autre part on me pressait public. C'est cette dditioii que je prksente ici. J'en ai
de donner une traduction dans le plus bref délai possible, élimi1-16ce qui était pure technique philologi~uee t j'ai
Btant donné l'importance du document pour le rnouve- ajoute des notes pour guider le lecteur quand le tcxte
ment liturgique. Je m e décidai donc B faire une édition est incemin ou obscur. J'espère répondre ainsi azix désirs
manuelle provisoire, sans prbtention scientifique, qui ct aux besoins des lecteurs de Sources C h r d h qui ont
donnerait au moins une idée du docum'ent, tout an tait si bon accueiI A ma premihre édition.
Iaissant pour l'avenir les nombreux pcobIémes critiques
que pose le texte. Cette Bdition, quclles pue soient ses ! Abbaye du Mont Char, Louvain.
lacunes, a rendu, je l'esphre, les services qu'on en attendait.
Depuis lors je n'ai jamais cessé de m'occuper de la
Tradition apos~oliqwe t j'ai publié un cartain nombre,
1 1
B. BOITE,O. S. B.
d'études d'appmche. II m'a fdlu plusieurs années poufi
y voir clair, et je ne me m i s résolu $I publier itné édition
critique a qu'après avoir examiné tous les documents
dans leur langue originale et avoir résolu les problémes
critiquas essentiels qui se poscnt. Quand le travail a é t b
termin6 il m'a semblé difficile de le publier dans les
S o u r w Chrétiennm. D'une parc la disposition typogra-
phique du texte demandait un format trop p n d et,
d'autm part, Ie caracthm trop technique de cette Bdition
d
I'institution. Supposons m@me qu'Hippolyte se soit inspir
d'un usage orientai, mta ne prouverait encore rien pour so
orjghe.
U faut d'ailleurs ici éviter un anachronisme. C'en est uii
de consid&er que l'anaphore d'Hippolyte représente le ca-
non romain du rne siècle an menie titre qua celai de saint
Gdgoire est celui du VI*. Au IIPS~~CIB,on en est encore & la
perlade de libre con-~position,Hippolyte nous le dit lui-mgme.
Les formules de la ITradüion apiolique sont des textes com-
po& I Rome au rn* litde, mais te ne sont pas des textes
ol9iciels immuables, ce sont des mod&Ies.D'autre part, un
rhglement comporte toujours une part d'iddal qui ne rdpond
pas ndcegsahment &la réalit&.Il malt nafifde croire qu'Hlp-
poIyte se wntente de codiaw ce qui se fait et que, par
mempïe, tous les cMtiens de Rome se relevaient tour les
jours A minuit pour prier. D'autre part, il famarquer
~'Hippolytene jouit pas de la llbert13 que prennent les
autem d'apocryphes. C e u x 4 prétendaient i'appnyer sur
Clbent de Rome ou s u r le Seigneur lui-m&meet as avaient
I
1
LE TEXTE 19
contgjlant &of$ ouvrages : la Didascalie des ~flfres, Ca-
nons a : p ~ f o ~ i qetwla Tradition apostolique. Sur les 26 pages
Ilk LE TEXTE que dey& campter w dernier ouvrage, 11 en reste 14. Le
TRmP51QN APOSTOLIQUE manuscrit est4 dater da la iln du ve sibcle, mais latradu.ction
eIle-m&meest plus ancienne e t remoiite probablement
Lm I
d'a* l'édltlon qu'lis repkentent. C'est une- hypothhse $s
duhante que j'd drieusemmt étudide. Le résultat de mes
d e r c h - est que c'est un mirage. S'il y a eu plusisurs &di-
tbns, nous n'en savans rien. Ce qui est cartah, c'est que tws
nos tdmoins nous ramènent ia une senle et rnême éditLw.
Bien plus, iïs dépendent tous d'un seul et m&me archétype,
c'est-à-dire d'un seul manuscrit arec : cehi qu'a u t W le
d'après les Conslifuiions, mais d'aprRs un texte grec t d s kmpilateuf de ce qu'on peut appelsr la ~ l l ~ tripartite.
o n
proche de L et de E. Il a donc parfois une valeur ind&pen- J'ai dit plus haut que la version l a t h provenait d'une col-
dante de C. lection contenant trois recueils : la Didascalie, les Canons
Le Tesimeni de Nolre-Seigneur (T) est conservb dans une aposldiqu~set la Tradition apodolfque. C'est du texte grec
version syriaque. Des prescriptions analogues celles da la de cette co11ectiou que dépendent tous ilos tdmoins sans
Tradüion a ~ o I i q u esont mbcg dans la bouche de Notre- exception. Tout ce qu'on peut faire, c'est reconstituer cet
Seigneur lors d'une apparition aux apbtres en GdD8e apds archetype ; mais chsrchar dans l'un ou l'autre ternoin un
sa rdsuri'ectbn. Le rédacteur Interpole lui aussi largement le texte plus pur ou plus ancien qne cet archétype est du temps
teste da la Tradition aposfolique en le suivant cependant plus perdu.
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Certains recenseurs se sont étonnds et inquibtbs de cette
fidèlenient que ne i e fait l'auteur des Consfilu1ions aposlo-
liques. wnclusion. C'est qu'ils ne sont g u h farnUiarïs&savcc le trri-
vaii philologique, car il en est de m&me pour tous les &ri-
Restent enfin les Canons d'Hippotgte (K)a, recueil alexan-
vains de l'antiquité classique ou chretienne. Souvent m&me
drin datant pmbabIement de____._ -
la seconde mqitié. du .lvesihic,
l'archhtype est beaumup plus éloIgn6 de l'orlglnal que celni
1 noas est parsenu que dans une traduction arabe. Le
p ~ ne
rédacteur traite Bgaïement sa source avec grande liberth. de la Tradilion rrposlolique. Comme plusieursthinoins de celte-
Queiie est la valeur respective de ces témoins ? Quel est ci remontent au me siéele, il n'y a guére plus d'un sibcle ou
notamment leur degré de proximité vis-à-vis de Sorlgfnai ? d'un slécle e t demi de distance par rapport h l'auteur. D'autre
II serait vraiment inoul que l'un d'entre eux provienne de part nous pouvons constater que Ie compilateur de la collec-
l'autographe. de l'auteur. Les dcrits anciens se sont transmis tion respecte s ~ sources
s par la rnanlbre dont H a trait6 les
1 par copies successives. Elles subissent des changements invo- Canons a p l o l l q u a dont nous avons I'orlginal grec. ï l n'y
loritaIres dus la négligence des copistes, mais parfois aussi a aucune raiaon de croire qu'il n'a pas procede de la meme
des remaniements volont aires par des recenseurs qui veulent manière pour la Tradition aposfaligue. Quoi qu'il en soit, nous
mettre le t t x t e h jour. On peut meme parlois parler de plu- ne pouvons e p é r e ï retrouver le texte que par I'lnterm4diaire
sieurs éditions successives. N'y aurait-il pas eu, pour ln Tra- de cet archetype. S'X a des fautes, on ne pourra faire qne ce
dition aposlolique, deux éditions, peut-étre dues h l'auteur qu'on fait pour tous les tclrtes anciens : le corriger par con-
lui-même ? Dans ce cas il faudralt distinguer les bâmoios jecture. Encore faut-il être prudent en ce domaine et expli-
quer comment la faut8 n pu se produire. Les philoIogues mo-
~ plus r4servés que les andens qui corrigeaient sou-
d e m sont
vent d'une manière arbitraire.
- - - -
Cependant avant de corriger le texte de l'archétype, 11 faut
8. R.-G. COQUI*.Lw Canons d ' H i p p d g k . a PatrohgIa oriental~a,XXXI,
au prhhbIe 1'8tabIlr.
I 2, Parls 1886.
Deux problèmes différents se posent :la stmcture gdnârale 1
ii
et ceux qui n'ont subi que des vexations privées (s pratiquer le compdle intrare. faut au contraire bcarter ceux
oute des parents ou des mdtres). Ces derniers ne jouiççent qui ne sont pas dispos8s h conlonner leur conduite aux en-
d'aucun priviibge. Quant aux autres, dont on pouvst con- seiwemeiits de l'évangile. Outre les mBtiers dhholuldtes ou
tr0Ier l'arrestation au I'emprisonnement, ib ont droit g une les occupations infainantcs, fI y a tous CeUr qui Par quelque
piaea d'honneur dans la cornmunaut&.Mais il na devait pas cbt& touchent au paganisme. C'est le cas de tout ce gui a un k
commode polir un évbqne d'avoir dans son presbyte- r a p p o ~avec le spectacle. Ce 4" nous p m l t aujourd'hui
rlum ces Pflsonnages un Pau encombmts qui empidtdent relever au sport ou de l'art &taitalors empreint de paganisme'
parfois sur ses droits. Mieux valait leur faire comprendre que de par ses origuies. Le sculpteur devait renoncer t~fair6 des
l'ordination ne serait pas Pour eux una promotion, pmce statues de dieux le maftre d'école ne pouvait continuer
qu'ils avaient en tant que confesseurs une place d'honneur enseigner les auteurs paleus que s'il ne pouvait pas trouver
é ~ i v a e n t e celle de la pr8trise. Telle est I'iiiterprétation d'autre mktier. Pour le soldat un autre probléme se :
me pardt expliqiicr le teste en tenant compte des tir- l'interdiction de verser le sang, tant pour le sabaltcrne que
constances. Mais il semble peu probabIe que l'auteur, qui pour lPoficier ou le niagistrat qui avait le droit de glaive.
accorde tant d'importance au don de l'Esprit dans les ordi- s e convertir n'&taitpas un vain mot, et la renonciation à
nations, ait admis que le fait d'avoir ét6 elilprisonné pour Satan, sa pompe et ses œuvres n'était pas uiie formille
la foi suffisait pour confërer ce don. da sens : c ' é t ~ tla renonciation h des choses
concrétes qui faisaient parLie de la vie courante de l'&Poque.
2 . L'initlatlon chrétienne (15-21)
pendant trois ans, eii des skaiiccs qui comportaient aussi des
Cette de11xihle partie est également tr&sIiomogAne et ~ i mains. Avant d'être reçu la pre-
prikres et 1 7 ~ y o s i t i odes
a Pu constituer uli écrit iild&pendarit,car elle a sa c0ncIusion paratirin imm&diatedu bapl&rne,il devait gtre sounlis un
Propre. C'est ut1 docunie~itunique dans la litt&rattlrechré-
tienne des Pre1liiers sikcles. On trouve chcri.Tertrinien des don-
nees éparses dans son œuvre, mais aircune vue d'ensemble.
Plus tard les catdchdses bhptismales contiendront le corn-
mentaire dc la derniére étape de l'initiation. ais auCuildocu-
'i rl~uveler;ameii et subir des exorcismes plus fréquents. L'cm-
pire de Satan est une rhalitb, parce p u e le ~aganisnleest
toujours vivant e t qu'il imprè.gi~etoute la vie sociale- est
probable que le développement des rites du catkchumkn.nat
répond B une expérience pastorale. L'bpcicpe est portée au
ment ne nous montre toutes les étapes de cette initiation syiicrbtisnie, et IaÉglisen'a rien h gagner en fonnai~td & d e d -
depuis la rirelniére pre~entationdu candidat jusqu'h l'eucha- cbétiens ~i seront pour elle un poids mort sinon un damer.
ristie baptismale. es rites cl'iiiitiatioii : bapteinc, don de L'Esprit, eucha-
Cm chapitres sont d'un réalisme qui nous fdt périétrer ristie soiit &crit$ en dCtail au chapitre 21 et il est superflu
dans la vie de la conimunautb. On y voit tout d'abord r8le de les résumer ici. Notoiis qiie ce rituel est le plus complet
des laïcs. C'est eux qui viennent prbsenter les candidats et de tous ceus que nous corinaissons. L'Afrique connaissait
fl se font leurs garants non seulement au début, mais aussi l'onction postbaptismale seule, tandis que la Sfie n e ~ ~ n n a i s -
Wand fis sont 6 choisis pour le baptkme. On prevoit meme sait A l'origine que celle qui préc8de le buptCme. La Tradilion
que la catbcbése peut ê t r e faite par rui ldc sans p u e rien soit apostolique comidt les d c i n orictioiis, et niéme la secoiide est
chan@ aux usages : il priera sur les c a t é c h ~ et ~ n ~ im- dedoublée : coinmenc8e par le prdtre, elle est achevée Par
posera les mains. l'bvtq~equi oint Ia tete du candidat. L'init.iati0n se cIbtpW
Le chapitre Sur les metiers interdits (16) dome dm préci- l'eucharistie qui c o q o d e ce jour-18 des rites spéciaux de
siens Wi en disent long sur le milieu. L3Éguçe at loin de coinmunion.
Il ;
BIBLIOGRAPHIE
-
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L : version latine l r r
1 $ : version sahidique 1
: version arabe
: version Bthiopienne - .
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5. (Deoblatlone olei)
1
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u ~. . -
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Si quis oleum offert, secun- Oleum offert secund Si quelqu'un ofire de l'huile, qu'il (l'évêque) rende grâces
dum panis oblationem et oblationam panis e t de la m&memaniére que pour l'oblation du pain e t du
uini, e t non ad aermonem sic gratks agens s e c t i n d ~ ~ vin - qu'il s'exprime non pas dans 1. rnhw +mues,
dicat scd siniili uirtute, liunc ordinem. Si e o d d . nais dans le méme sens -en- disant
- -.:
reEerat dicens : sermons non dicit, pmp*
4 (& '
-
r ' virtuto gratiag q a t et
4
pereipien- pekpiunt, in qno unxisti (cette M e ) dont tu as oint les mia, les p d t m et lm
tibus, unde u & t i reges, stimdotes et prophetai,
proph&-, qu'ainsi elle p"0ure le rhonfort 4 aeux y ui en
gofitent et 11a sant4 ceux qui sn font usage.
mcerdotes et pmfetas, sic sic illrrs et omnesi gui
e t o m n i h guetsntibjus) gustant conforta, e t smc-
conlo~tionemetsanita- tifioaeosquipercipiunt.
tem utentibus ilhd prae-
beat.
6. (De obLattone amel et ollwmuu) 6. (De l'-de du nruimage et d- o h )
L De m b e si an offre du ho- e t des olives, qu'il
Similitep, si quis caeeum e t oliuas offeret, ita dbat : 'dy.&qua) dise ahsi :
hnc,I&ca h a hoc quod quoagdatum est, et nos conqua- ce lait qui at aoagulé, en nous ooagdaut A t a
&ni4 tuf3 e&tati. charia.
1
Fac w tua duleitudine non r d - fructum ethm huno Fais qu'il ne s'éloigne pas non plus h .ta douceur ce fruit da
l'olivier qui eat le symbole de ton abondanoe, F e tu as fait
o h a e qui est exemplu(m) tuaa pinguidinis, quarn de couler de Itarbre pour (donner)la vie h ceux qui asphest en
l i p o fluisti in uitam eh qyi rperant in te. toi.
En taute Mddiotioa qu'on diae :
Gloire a h toi, Pkre e t Pis avec le Saiiit-Esprit dans la
Tibi gloria, patri et filia ÇUIU e(arijo(t}o sp(irit)u in aancta
y,, derria et muii: e t semper & in omnia a e c u h saeculo-
+
sainte &lise, maintenant et toujours et dans tous Jsa
siMesi des s i h d a . Amen.
rutm),( h a ) .
4
~ ir . ~ ~ h t m t ~ w h a n ~ ~
QnwitpiirIPqti'~nontdli~dal*~e.
~ a n . s i s a , d s l * ~ * h r d t i a ~ ~ , C e ~ ~ t i t w
a+.mnia attsstd par l&.
2. Letexls,eQiiCbsntdemfoklamot~Wm.ILlaid~bi#r&iW
~ & m a m i ~ . C * # t ~ m ~ l a ~ g a s ~ l * o r i o ~ W
TRADITIOM APOSTOLIQUE
Et nunc,d(omi)ne,praesm
indeficienter minseruari in
Et nuno, domina, praesta
huio famulo tuo (illum)qui
Maintenant encore, Seigneur, aacorde, en le gardant
l en nous, l'Esprit de t a grhce, evtrends-nous
' ' l
nobis sp(iritu)m gratiae non d d c i t , durn servaa no- dignes, [une fois) remplis * (de cet E~prit),de te servir
tuae e t d i p o s effice ut bis, spirituni gratiae tuae dans la simplici.té du cœur, en t a louant par ton Enfant
Jésus-Christ, par qui & toi gloire et puissance, [ P h et
credentes tibi ministremus a* t'ibue nobis, iinpbns
Fils] avec l'Espit-Saint dans Ia sainta Église, maintenant
in shnplicitate cordis, lau- nos, ministi.arr, tibi in et dans las sihdes des sihlw. Amen,
dantes ta ppar puemm -da in simplicitata, g10-
tuu(m)Chr(iestu)m T$suJrn rilicamtss et ladantes te
per quem tibi gIo& et per 6Iium tuum Iemm
u h w , patri e t fiIio m m C&tum, qer quem tibi
ip(int)u a(an)e(t)o in gloria e t m c t u s patri et
sancta odeaia st nunc filio et spiritu sancto in
et in saecuh saemtlorurn. tua sancta &ia in aae-
Amen. cuh saeculorum. Amen.
Diamnus uero Oum ordi- E p i s m p antemindituet Quand on institue 4 un diacre, qu'on le ehaisisse ainsi
natur, aligatur sucundum ( d t d a r ) diacornun qui
qu'il a 4tA dit plus haut, l'&&que seul imposarit lex mains,
comme iious I'avons presmit. A i'ordktion du diaore,
ea quae praedicte mat, electuar est, meundumi que PévBque mu1 impose les mains, p a m qu'il (hdiacre)
simiiitw inponens manus qud praedictuni est. n'erit pas ordonn* au sacerdoce, mais au sewica de l'év&que6
episcopuss o h sicuti prae- Episcopus pond manus pour faim m que oelui-oi lui indique.
cipimus. In diamno ordi- suas super m. Prapter
mndo duri spiswpus in- quid diximtu qwd d u s S. smba~axo~ogle,*mb.s,p. 47.n.a.
ponat manus, pmptcrea epiaicopus pond manus G s a gitrdA kI ta mot x a û h a d m (Inrlltwh mvnd-t X6rpQ-
quia non in acmdotio suas super eum ? Haec arit 6. a n ' y a p a s I i s t i & ~ c p h p f ~ u n g 8 n l L ~ & i a ü t d &
dinatur, wd in mi&- oauia (aittu) rai : quia non g e n d a n C h l a f o l i 6 ~ a t d e m a irXA-ZI.at~#~swd&
~:
p o u p 1 8 s a o a r d o e e Q e l ' ~ . m s l i p r i i u u m m W ~ t h ~~L'au-
P~~).
ta50 ephcopi, ut faoiat ea ordinatur { X ~ r p r e v ~ f uin) ~ a m ~ ~ l a m m b a 1 P p l u a ~ â SitoIleaitaitdtB m ~ ' ~ r .
quae ab ipso iubgtltw. 8awmhtium sed in minia- ~ ~ n ~ a n : ~ a i i a i n ~ ~ ~ l u r , i r s d t n a
tsrium (hq~oolec)epimpi, nktdo. iQifD epbcopf mrnma un gilnltlt & i d d&m-
~ ~ t b t R f n M ~ d l P w e w t I ' h 8 ~ ) ~ t s n a l W p a r
ut faeiat quae iubet ei. ~ ~ d t i d ~ W p i r o a & t ~ t a B a A b u . D e p l i i i i I a a u i t ~ ~
g a r m ~ ~ s t ~ s : ~ p i o l P r , ~ t a s I ï t e w r l a
~ f B r n P l a p l i ~ ~ n m ~ ~ ~ t d B t w - i ~ d
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60 TRADITION APOSTOLIQUE
1. D m
2. ît ïaut
traduit -t
8. SA ont 4
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' L ' ' M L & ïaJ S ajouts tnprmwami.
id @ aum ml, w iwppw2ant iplritum, L a
k Pslptügm qrJ U t au neutre h oanoe de x v t i h .
d an -pl-t nu m m
ï :l a & a r p s W r i i s -
~ L a p h m m ~ t s q u i p a r l s d s l ' ~ t c o m m r i n d u n ~ ,
L :lm mdtro put mevoir I'Elpiit, m d a non le wmmuniqriar.
I U ~ m p p ~ ~ ~ %l e s eam â a~f d m sh n t
siene da m d x dam la T d i f h .Id II ne peut dtra pwatlon qiia de l'ltnp
dthndesmaîusqniwtdteniobaplmpMnt.
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66 TRADITION APOSMLIQUh: TRADITION APOSTOLIQUE
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1 70 TRADITf O N APOSTOLIQUE
16. DES W ~ T I E R SET PROFESSIONS
\
71
Neque adducatur magus (y6yog) in iudicium [xplü~~). On n'admettra pas non plus le mage l'examen. A
Incantator vel astrolops ( h ~ ~ o X 6 ~ve1 0 ~ )divinatop vel L'enchanteur, l'astrologue, le devin, I'interpAte da songes,
interpres sornniomim, vel qui turbat popu2um, vel +aÀ-
A m i s qui abricindit oram vestiun, vol qui fach phyla~te- ,
ria (pu>,axr+,
(aaI,I,a~$)
.
vel cessent vel reiciantur Concubins
aIicuiua, si est eius aisrva et nutrivit pueros su08
le charlatan 1, Ie cr coupeur i, qui rogne le bord des pidces
(de monnaic) 5 ou ie fabriquant d'amulettes m s m n
ou ils seront mnvoyhs.
La concubine de quelqu'un, ~i *?le wt acrn esclave;$
si eue a Blevé sqs enfants et s'est attachée & lui seul,
&
et ridha&t illi nioli, audiat ; secw rkiatur. Homo qui
antendra (IR parole) ; sinon elle sera rerrvoy&. L'ho~zzm(yr
hk concubinam (raXhaxq) C W S B ~ e t sumat uxarem qui a une c o m b i n e oessera et prendra femme suivant
semmdum legem (-h, v5poG) ; M autem non vult, mi- la loi ;891 rehae il sera ~envoyk.
ciahr.
Si ornisimus aliam rem, oocupationea ipae docebunt vos. Si noru avonrr ornia quelque autm chose, lm p f i o n a
Ornnes enim habernus ~pspiriturndei. d e s - m h u s vauai insffuiront, car nous avons tous l'Esprit
Dieu.
17. De tempore (XP~VOÇ) audiendi wbam poit
et -
P
- (hm~vi?)
Chteohurneni per tres annos andiant verkum. Si quis
autem mllicitu~ (modzbS) e& et k t a t ( Z ~ G O X ~ T O ~ S ~ ~ O )
mi bene non i u d i ~ bitur
a (xpiv~rv) tempus (HbvoS)i
Lers catkchurnbos entendront la prole pendant trois
am. ~opsndantd que1qu*ufi wt
nr
n r*appli e fiai 1
h ohoae, on ne jugera pas le temps, mais la GO uite seule
\
sed conversatio { ~ ~ b z3018
o ~ est) quae iudi~abitur(xpivsrv) sera jugée.
tamum.
samu0 m s iaupa
sciagnu~uraanu tntaputtz 'so+ eamrptisq
mnmtp &inal ynonqg $mani4 s e p nb ~ e $ s o d.(5ek$) amna%m o o X Q F@TJB [an o~d
-de s~rnumja ? ~ugua p mmmoy 991 wtftsua W J B O ~ ~ ~ B -nsnbor mnma squemd 'as aid !ilbol yur~ssodaoa utaqm
uo - B ~ ? W R J-1 ap nnpbpnb no Cm ~ X I O ~%u.noaa~~~
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mmwd saval ', s t d ~ r r a ~ n aetd an mb ma3 y10 ~anrwnbol'as d G o [ 3-d !nb mwn= s a 4
.iaoaeped mmgrn-xtw nnod mped 3 n a n d pb xnaa snaa .so[nued arnxct~d e $ ~ q d v q*CI 'seasan ur03nm zwuod
~ w j u sel
a nalg aqrno~dna aimsi.idieq no ae ' ~ u o q p .pm3~q m ~ n bzurrrhe ( i q o k a ) araan ' m h$a s m m m
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84 TRADITION APOITOLIQUB
21. DE LA TnADITION DU S A I N T BAPT&ME 85
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TRADITION APOSTOLIQUE ZI. DB LA TIIADITION DU SAINT B I P T ~ E 89
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Episwpus uero manu(m) Episcopus imponat ma- v&veque en leur imposant la main dira l'invocation :
dl% inponcns inuocet di- num suam super eoa in S e b e u r Dieu, qui les a rendus dignes d'obtenir la ramis-
cens : D(omi)ne D(eu)s, rnagno desiderio dicens : sion deri p8~h8epar le bain de la @nération, rends-les
qui dignos fecisti eos re- Domine deuir, sicut fecisti dignes d'l.tre remplis 1 de l'Esprit-Saint et envoie sur eux
mhsionem mereri pec- illoa dignos accipere remis- t a gr&, afin qu'il te servent suivant ta voIonG ; car &
toi est la gloire, Pbre e t Fils aveo lgEaprit-Saint, dan5
catorum per lauaonim sionem pei3wturïtm in me- ta sainte Église, maintenant e t dans les sihles des siédes.
regeneratisnh ap(irit)u{s) cuium venturum, fac eos Amen.
s(an)c(t)i, inmitte in eos d k o s ut repleantur spi-
tuam gmtiam, ut tibi ser- ritu s a n a e t mitte s u p m
uiant semdum udlunta- eoi gratiam tuam nt (?va)
tan aiam; qininiam tibi tibi sewiant secundum
est gim'a, patri e t W
aum sp(ifit)u s(an)c(t)o,
in m a t a eccl&, et nuno
voluntatem tuam ; quo-
niam tibi gloria patri e t
Hi0 cum s p i r h sancto,
,
et in s a e d a saemlomm. in sancta ecclesk, nunc
Amen. et seznper e t in saecuIa
1. saeculorum.
Posten olaum sanctifipa- Et c f h d i t oleum p t i a - Enmite, en fipandant do I'huiia d'aotion da pBms
tum infunde(n)s de manu nim a d m i s (~3yp~tmh) de sa main a e t en posant (oelle-ci) sur la tate, il dira :
et inponeni in onpite di- super m u m suam et Je t'oins d'hde minte sri Dieu le P b t o ~ t - ~ u ebt t
aat : Ungueo t e a(-) c(tjo ponit mannm mper caput dans le Christ Jesus et dans SEsprit-Saint.
olso in d(omi)no patre eius dimm : Ungo t e olso
omniptants e t Chr(ist)o smcto in deo p a w omni-
Ie(s)u et sp(irit)u ~ ( a n ) r potenti (mu.rexp&up) et
(t)o. lesu Christo .et spiritu
sancto.
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1.
cl= consigoans in @onte Et consignabit ( Q ~ Q ~ ~ s ~ v ) Et aprés l'avoir si& au front, il lui donneila le b&m
offerat osculum et in fmnte sius et dabit os- e t dira : le Seigneur (mit) aveo toi. Et celiri
D(omi)n(u)st m m . milum et dioet : Domimi9 signé dira : Et avec ton esprit. U (Z'&v&pud
4 qui signatus est dicat : tecum. E t ille qui signa $ur chawn,
--
Et cum sp(iriru tua. Ita tus est ( q + p c t . dicet
l & ~:~ )
Et ensuite ils priercint d b ~ w i r h:essétnblo avec toat
Ie peuple ;car iis nà prisnt pas aveo Les fidaha avvant d'avoir
P
siagulis faciat. Et postea Et m m spiritu tuo. tta obtenu tout cela. Et quand ils auront prid, ils donneront
iarn aimul mm omni po- facient sisguli. Et popdu
pu10 orent, non pdmum ha&) omnis oret aimul fi
mantes c m fideELui niai imipient pui accepemraf
omnia. haeo fuerint ooneie- baptisma omnsti mare.
.
l.. cuti Et oraue~int, {Et non orent aum fidali-
de ore pacem cifferant. bua nisi postquam fecennt
opus quod memora&w.
FA w m oraveriht,) dicant,
pamm ore.
Et tum iam offeia~ur
pbhtio a diaconibua epis-
mpo et gratiaeagatpanem
Diatroni autem of fer en^
ob1a-tionem( ~ p o ~ pepis-i ) e
Alors l'oblation 1wra résentée par Ies diacm h l'bveque
et il r m h grAm a, sur e pain pom (quf 1 soit) le symbole
du earpa du Christ, sur le calice de vin mAhng6, pour
copo, e t ilIe gmtias aga4
quideni in exe[m)plum, super panem quia forma (qu'il mit) l ' i m du sang qui a été &pendu p u r dous
quod dioit gr;r(a)ecueianti- oeux qui croient en lui ;
est oarnh (dp&) Chririti, et,
typum, ootpcrr8s Chr(ist)i ; oalicem vini quia est Ban-
calicern uhb wixtum g& Christi qui dusus
pmpter antitypurn, guod ost pro omnibus qui cre-
dicit graem similitudi- dunt in eum ;
nem, s a n g u h i ~qnod sEu-
mm est pro omnibus qui
d i d e r u n t in eum ;
I
21, DE LA TRADITION D U SAINT B A P T ~ M E 93
TRADITION AP'OSTOLfQUB
BIAE)
lac et d e mixta s;mu) lac e t me1 mixta ad im- sur le lait e t le miel mbIangés, pour (indiquer) l'accomplis-
ad plenitudinem promis- pletionetn promisaionurn scment de la promesse faite B (nos) pbrcs, dans lapuelIo
sionis quae ad patres fuit, p a e nd patres fuerunt ; f
1
il a parlé de la terfe oh coulent le lait et le miel, dans
qualm] dixit terrain fiuen- laquelle aussi le Chris-t a donné sa ohah, dont, comme
dixit :Dabo vobis terrem de petits enfants, se nourrissent les croyants, lui qui,
tern lac e t mel, f l m m Jar: e t mei par la douceur de la parole, rend douce l'amertume du
cœur ;
qualm1 et d d i ainem Ham aat (dp&} Christi
' suam Cht(istu)~,pet quam quam dadit n& ut nu
siwt paruuli nutriuntur trhaitur ex ea sirnt pariq Qij
qui credmt, sliauitate viirli qui medunk ia am,
umbi amam -rd& dulcia et amara w d i s sohgt
&&mis ; dulaedo w b i ;
E
aqumn uer0 in oblatio- e t aqua ohlatiopirs (est) r4aentée) en offrande pour signifier le bain,
nem in kdic5urn Jsuaari, indiciam panie, ut i n b intbrieur, c'est-A-& Same 1, obtienne
ut et interior homo, quod rior homo, qui est anima- les mCmes &et% qui le corps.
l
est mimale, similia aon- tuq (Ixiaaequatur) sicut:
sdqua[n]tur siout et c o r qui est cwporalis.
Pm. S(AE)
De uniuer~isuero his ra- Do l i s ergci omnibus red- I De toutes ues chosas I'Bv$que rendfa oompte h ceux cpi
tionem md&t epiwopus dat ratiomm (XbToc) epi- I
reçdvont la (mrrwnunion) K Quand il a rompu la pain,
e h qui pmipiunt. h a n - nicopus ais qui accipient en plb.entin chaque mwceau, il dÙi : Le p i n du dd
gm8 autem panem, in- bapti~rniun. C.um ergo dans Ie Chkt JQsw% Celui qui reçoit répondra : Amen.
gulas partes parrigens di- epiricopue hgit panem,
Si la pr- ns sutBaea pis, des diaasas aussi t i e n d m
1- =lices, et ile ee tkdmnt en ben ordre : le pmmim
caE : l'anis caelestii in det part- (xXP'wfin) ex eo oeIui qui t k t l'eau, le deuxième d u i qui (tient) le lait,
Chr(iat)o 1ets)u. Qui au- 6irrgdis dicens : Hic e ~ t le t r o i d h e @lui qui (tient] le vin.
tem audpit mspondgat : panh oaelmth, mrpuni(e8-
Amm. Prambyteri u m pa) Chrisiti I m . Qui au-
si nao fuerint mfEoienEas, tem sac* iespuadeat ! (
.
a w m , mmndurr qai h a , lp.iwu* qnt ~ q u @ n p(te-
tartbqui;n~, - ma)+d u g
terlhs piwintm)-
180, at
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Cr TBADlTION APOSTbUQUE TRADITION APOSTOLIQUE
101
I
I
102 TRADITION APOSTOtfQUE ' S. D U REPAS COMMUN 103 1
Ensuite, ,qand le diam prendra le oalice mklangh de
il"
l'oblation, i1 dira un psaume de ceux dans TesqueIs est
écrit l'all&luia.F,.~suite,si Ie prêtre l'ordonne, encore des
memes psaumes. Aprés que I'év&pe a oflert la caliw,
-,
il dira un des psaumes qui aanviennent au aalios, toa;
psaumes étant) avec dlbluia, tandis que tous dient f
Quand on doitma les saumea, tous d b m t .
1 ' .r deus ; gloria qui m a v i t omnu saeculum per
et Iaus ei ~ l b l u i ac'ut-A-dle
, :~ o u laions
a &eu a qui est 8 (EZ 3,4);
gloire et Ilouange h d u i qui a méd 11moude e& par sa
v e r h tantwn. Et perfecta psalmo, benedicet calieem amle paroh. Le psaume &d, il [l1&vQuia)bénira le
e t de hgrnentia dabit omnibus f t d e h . cafice & donnera des morceaux (de pain) h tous tes fidhlw.
E* S(AEbl
Et mm cenan t, qui adsunt Cum auttm nurnduoat Lom du repas, les fidusa présents r m m n t de la
fideles sumen.t de manu
iepîscopi panlulm pan&
eum et wlii fideles cum eo,
accipiant de manu apir
main de 1'8v&qu~un morceau de ~ a i navant de rom re-
leur propre pain. Car c'est une eulogie et non une eu0 K.
antequam frangant pro- copi hgmentum (XI&*) ri&, symbole du corps du Seigneur.
priurnpanem, quia eulogia panis unum, pimqullm
est et non eucharhtia wiusq&qua frangat pa-
sicut c m domini. nem qui eait coram se.
Banadictio enim est et
non euchmisth h t cor-
domiai.
pua (fibrcr)
7
m -
CI-
- r --'
7- 2,-
et non ut aIirXu;s inrideatlF . ita ut nemo irrideat vos ne $0 moque pas ou que celui qui vous invite
thté par votre turbulence ; mais pour qu'il
jugé digne que les saints entrant chez lui.
eus &es, dit-il, le sel de la terre (Mdlh. 5,231. 1
1. D n n i w ~ p i i B e m o t i r a a ~ s ~ ~ m ~ ~ P
D ' W h d a t e , 11 g a dlstlwtlm evatm un wd -, oh nhmmi psut
m i m g m & ~ a f a i m , e t u n m p r t s i ~ m ~ p a r ~ b ~
a. La de a f l c i d s r m le seaa l d k i s . On put lm mtiaclm 1i m
~ p r W o u B w q u l s u i t S l a ~ ~ A c a ~ d t , & T ~ l a
plawdumotda~mL.~~doac~Ca~laEwtsxta
8 . La traduatlm Ao- fdde L e&t bt h -
n, huttw Qam
le cwtsxti, du g r s ~Ixltpim H par S.
II /-LI1
I
- TiIIwY
F .
I
. n
L SWE)
-
nt mm dixarit episcopus Et mm episcopus loqui- Et quand l'évéqus prend la parole, que chacun se taise
uerbum, omnes* c m mo- tUr, o r n e s taceant cum avec modestie en l'approuvant 1, jusqu'à ce qu'il pose
destia laudaris eum taceat, moderatione danec inter- de nouveau une questioii. Et si, en I'absence de l'éveque,
quandiu itenim interro- iles fid&Iesassistent au repas en présence d'un pr$- ou
mgat ikpum. Si autern d'un diacre, ils mangeront de m&me honn&tement.Et
get. Etiamsi ahque epis- mn est +9(10pus ai, MG chacun s'empressera de recevoir l'euiogie de la main du
a aopo in cena adiuerht fidelas @mm, in oena pr&tre ou du diacre. De marne le catéchum&nerecevra
fideles, praewnta presby-
r1
'
* aut diacmo lsimiliter
hossste pnipiant. Festi-
( h r w e v ] , accipkt d o -
giam (ahho+) de mami
presbyteri, si adest. Si au-
un (pain) d'exorcisme. Si des laïas sont réunis [seuls),
un IiIc ne peut faire l'eulogie. 1-
I
net autem omnis siue a tem non adest, accipimt
pasab- aiue a diamne de manu diaeoni. Similite
aaeipere benedictionem de (bpot(Oç)catcahumeni acci-
manu. Simili* et oate- piarnt panem e x o r e i d
cuminus exarcizatum it {;bpxwpk), h i o i ( l a ï ~ h ~ j
ipsut aaaipiat. Si laici autern qui amt sllnul
fuerint in unnm, c m sine clerica (xl,vpi"S)
moderatione agam. Laicuri medant e u m diacipline,
b i m benedictianmn fa- (4~~r,jyrp). Laimis (Mxir~]
cere non poGes(a). enim non potest dare aa-
logiam (&AoyEa).
. a.
-11. ICIF I
1. L e s m o t s k m h s u i m o m b p r v S A E n w t a ~ p a r T .
2. hhçm ~u~ It:nhrat) eut aoaRrmb par T,t a n a l s que SK mt ,
TRADITIOH APOSTOLIQUE 3.DES FRUITS QU'IL FAUT OFFRIR A L'~V&QUE 113
.
ad laetitiam e t nutrimen- Bflphror: xui xavri 1 3 ~'.Ev Enfant Jésus-Christ Notre-$ ' eair,, par qui $lob3 ,A
tum hominum e t omnibus toi dans lsa siéolss des siéeles.-Ehn
\ animalibus. Super his am-
4 o - c ~iipv~üpEvBO, b GEBs,
hi 5&4v oTg 1tqpy67q~a~
1J- ,-
' '. '
- -m . , L
\ nibus laudaniu. ts, djeu).,
et in omnibus quiburr nos
aZuav x~iÿiv ~ q À b , o g
xrrpscolc, &t& ro6 r c a d b ~mu
iuhasti*, ndornans n o b i 'Iliootr X p w B 706 xupbu
omnem creaturam && fi*), at 05 MI g~p
h c t i h , per puerum tu- sic TOSC aidvq T&Y aihvwv.
um Te(su)m Chr(istujm 'Aptjv.
dam{inurn) nostrum, per
1i
quem tibi gloria in saeculn
saeculomm. Amen.
m m veritatean didimrit,
4 h
b i p h ieiunium (vqÿosla),
4.rrp-a-v)
Diamnus uero musquis- Unusquispue diaconornm
we cum subdiac(o>nibus c m aiubdiaconis instent C b i p diame, avec lw sous-diames, sera aesidu auprh
i d eplcopom o b m ~ f i t . (np-prizp~>) ad episco- de 1 ' 4 d p . lui indipe~aaueii mux qui sont malades,
Sllgg8~hirsriam illi qui ppum e t mooemt eum quis a h que, i'il plah A I'év&que, il leur .sade vUite. C'est
i n f i m t u r , ut, si pla- en effet un grmd r&confortpour un malade que le grand-
?r
infimus ~ i tut,
, si placue- prlkre 3 E* ~eousrierrnide lui
mierit episcopo, uisitat BOS. rit (brrfv) tpiscopo, nii-
I Ualde enim oblectatm in- tst i n h . II&& emim
\ mm memor eius
h l u
prinoep. .soardo-
&mit
conaolntur corn vidsnt
slmxmrini saoaddmi (Lp
h. vkm e k et m-
X L E ~ S ~ ~ )
cordari eorum.
1. ~ * a ~ o h é & p e e o m m u a ~ a w l r & t e o o r r o m p n p a r r m n i s a t o a a r i ~ t
ih;~bt8LtrCpBté.X.cst~t~.dhW&Smt
h&ptable. ïi est Imp& m'un c b r & h Wirw gu'U ne e 8 l W p
o t a papua
~~ LB prob~&mo eit r h l u J I'on 11i mot T ~ X P S .la.MUN
--L 1
TAADlTlON APOSTOLIQUE
119
TRADITIORAPOSTOLIQUE
L ' h 4
. .*
, P .
a S(AE)
35. Du moment oii fl faut prlor
Fideles uero mox cum Pideks autem omnes tem- Les ï~daeri,d b q u ' 5 sewnt Bveiüba. et se a m n t 1e781,
expergefadi fuerint e t pore quo expergefacti avant dese m e m 31 leur travail, prieront Diw, et puis se
surrexerinl, antequam m t , ixatequam manum: mettront ainsi ii leur travail. S'il y a une htmotion de la
oper(a)e suas conLingant, mittant ad &quam rem, parole, on donnera la pdfhrenw L y J k n e t Ii entendre la
orent d(eu)m e t sic imad omnt dminum et ho& p m l e de Dieu pour le r6oonfort de son &me. On s m a
opus sunm pmpsront. Si modo a c & d i a ad o p o empremé (a aller) h l'église, 1h où fleurit l'Esprit.
qua autem per uerbum suum. Si autem m b u m
catesizatio fit, pra epmat instructimie (ua~xt;ey}
hoc ut pergat gt audiat fit, praeponant pergem e t
umbnm d(e)i ad conforta- audim varhm dei, ut
tioxtem nlilnaa 8wc. Fei- confartant anitmm {*fi)
thet autsm e t ad emle- auam SOllidti s h t (WOU-
siam, ubj b r e t ~ ( 1 S j t u ) ~ . WE~V) autem ire ad ecole-
--- I
sirun, ubi iloret epiritui.
ta d'. ' ( h d
opmat pm@m r - th (dpipmli) ab. Qu'il fmt recmvh 1'eucbwhtle,
prhmn, qumtlw-qne d h m m , antquam d q d d quauul on Mt l'obhtbm, avaat de p d e antre c b m a
S(AE)
J
Tous les fidhles, hommes e t femmes, quand ils se levent
Fidelis autem omnis e t (muüer) fidelis (zwdfi), c m sur-
le matin de leur sommeil, avant d'entreprendre quelve
rexerint mana e somno, priusquam tangant quodcumque l travail, se laveront les mains et prieront Dieu, et ainsi ils
I opus, lavent manus suas e t areiit deuin, et hoc modo se inettmnt h leur travail. S'il y a quelque instruction de
accedent ad opus suurn. Si auteui instructio (wmc4) la paroles, chacun prhfhmra y aller, estimant en Iui-
fit e t verbum dei fit, a l i g ~ tunusquisque ut pergat ad lo- nieme pue c'est Dieu qu'il entend en celui qui instruit.
cum illurn, dum aestimat in aorde SUU q ud deus est Car celui qui prie B l'kglisa pourra Bviter la malice du
p e m audit in w qui in&ruit (qidrro8ar). jour. Celui qui est pieux pensera que c'est un grand mai
Qui enim orat in ecdeaia potmit praeterire (=apsXb~v) de ne pas aller 18 oh se donne I'inatruotion, suftout s'il
E x d a ) diei. Qui timet putet magnum malum
sait lire ou si le doatour vient 4. Pemonne parmi vous ne r
m e si nna vadit ad l m m ubi btructio (xatrfiX?mc)fit, 1 M M cn ratard L I'bglise, lieu ob on - i p e (1s doctrine). , , ,
Mors il sera donne h celui qui parie de dire ce qui est L s II
pmesertim [p&;chea)autem si potest Iegere vel si dmtor utile h ohacun, e t tu entendras des ohoses que tu ne ,.
venit, N8m0 ex vobk tardun sit in ecclesia, lo~usnbi doue- cornaiasais pas, e t tu de ce que l'Esprit-Saint
tur. Tunc ( T ~ T E ) d a b h r ei qui loquitur ut dicat ea quae t e donnera par colni qui fait I'instrziotion. De oetts
utilia aunt unimique, et audies quae non cogibs, e t pro- manihe ta foi s'affermira sur ce que tu auras entendu:
fiaos (&p&tv) in iii quaa spiritm sanotus dabit tibi per On t e dim aussi lh-bas ce qu'il b faut faim chez toi. Aussi
eum qui instruit ( r a w r ; ~ ~ ï d mHoc
). modo fides (&TG) tua chacun s'empressera d'aller $a I'bglise, lieu où l'Esprit
firmabitur super ea quaa audierb. Dicetur autem tibi fleurit. Si dest un jour où il n'y a pm d'instruction, quand
etiam in iHo loco quae aportet ut faoias in domo tua. ohacun est chez soi, il prendra un livre saint e t il y fera
Proptarea umisquisque sollicitiui sit (map&"aiv) ire ad une lectare &sana qui lui para'ttra prolitable.
eccleaidim, lwuin uhi epiritus sanctus floret. Si dies a ~ t
in qua non e5t initnietio mm unuqUisque
l i a doma m i mit, accipiat libnrm sanctum e t ;Iqat in
ao suiEcianter quod videtur (h-) ei ferre utilitatem.
4
128 TRADITION
41. ou MOMHNT O?J IL .PAUT PRIER 129
&
.-
v-,
- -
131
TRADITION APOSTOLiQUE k t . D U MOMENT' 0b IL B A U T PRIER
L S W )
Qui enkt loti ~ u n tnon Qui mim Ioti s u n t non ha& Car ceux qui se sont baignés n'ont pas besoin de se laver
habent necessitatam Ia- bent necessitatem ( r P ~ b ) de nouveau, parce qu'ils sont purs (cf. Jn 13, 10). Quand
uandi iterum quia rnundi lavan di iterum quia sunt tu t e signes avec ton soufae humide en prenant avec la
sunt, Fer consîgnationem mundi et puri (xtr8orpbS). main ta salive 1, ton corps est sanctifie 9 ju~qu'auxpied$.
a m udo flatu et per Cum insuffias in manum Car le don de l'Esprit e t Peau du bain (baptismal), y d
manuin sp(iritu)m* am- on les offre Uaillissant) d'un cœur croyant comme dune
tuam et aiparis (qplryl- source, sanctifient ceIui qui a la foi. J1 faut donc prier
b
p l m h i , corpw tUu(m) { r a ) cum sputo ex ore h aette heure.
usque ad pedes sancti- tuo, purus es totus mqm
ficatum est. Danurn enim ad pedee. Donum ( 3 i ~ ~ o v )
sg(iritu)s e*t infusio Iaua- enim est hou rrpiritug
mi, sicuti ex fonte mrde sanoti n y t t a e -f$q
oredente cum offertur, aquae baptjsmatis qua$* ',
sanctifioat eum quj cm- exeunt ex fonte (rnly,jSl)i-,'-,
didit. Hac igi& h m hoo ut, corde fidsli, quaei
necessarium est orare. purifiernt eos qui'credunt.
Ne~essmiurn (2vayxxtov)
autem mt etiam orare in 1 'If
1- hm hofa. 1 I
Nam e t hi qui tradidemint Etenirn ipsi seniores (;spcv- Car les anciens qni nous ont rapporte la tradition nous
nobis seniores ita nos bïrgpc tradiderunt nubii ont enseigné ainsi qu'h cette haure toute ln nrbation se
docue~untquia hac (h>ora etiam hanc rem et dome- repose un moment pour rouer le Seigneur : les astres, les
ornnis oreatura quiescit runt nos hoc modo quia arbres, Jea eaux sTarr&tentun instant et toute l'amibe des
ad moment- quoddam, awes qui a te sert, loue Dieu b oette heure avec les ames
in hoc tempore creatura des justes. C'est pourquoi ceux qui croient doivent
ut laudemt dom[imm), omnis qniescit ad Jaudem asi'srnpresrerde prier B aette heure.
stellas et arbum e t aquag dei ; mllae et arbusta e t
s t m in ictu, et o m n e aquae gunt qua$; stantes
agmen angelorum min&- et omne a w e n ( ~ ; ; z : i x ) , I I I
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I : $sa m w q rourwp aaoa
:a u y p ua anuptzoa -(g 'gc .da) ~ J ~ U O ~ U8 6U 9 awon wpaH : sugag aoq
I ( ~ a mod)
p anoh-zahal 'zuay jnb xnodp,~ : l!mp no
! r!nu BI ap TI*^ nn (apuoau~)qq p a , s unpb i o o h srrsag!pa~opam ooq p p
: I ~ Q m a d ! ~BI ep &ia~8!otmg !ssne qu~pnau uteya maane sn~qaroa
SEI rra~itasnva ?x 'a LNBHON na 'FB
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134 TRADITION APOSTOL TRADITION A P O S X O ~ ~ Q U B 135
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