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P~~EC'ACP
de~&flrni rdaa ann6ie. Le seul saii sBrieux
P.
b t d t I'dd&$Yu~anglaise da Gregory Dix 1 gui, malgré seri
q w ~ K t $ ait cependant dea insullisances. La
&d#Jm%8tile basée non sur Ics textes originaux, mais
+am traductio?~anglaises des v ~ r s i ~&&,II.
m pou
1 faire e u m utile, i1 fallait reprendre le trtivail la base
e t commencer par la cornparahon minutieuse de tous les
lf documents dais 1- la&a originale. M&me dans les de caracére plus technique, en m'engageant h domer par
meilleures aonditions il aiirait &t.é impossible de faire ce . la mita une hdition manuelle qui atteindrait un plus vaste
travail en quelques mois. D'autre part on me pressait public. C'est cette dditioii que je prksente ici. J'en ai
de donner une traduction dans le plus bref délai possible, élimi1-16ce qui était pure technique philologi~uee t j'ai
Btant donné l'importance du document pour le rnouve- ajoute des notes pour guider le lecteur quand le tcxte
ment liturgique. Je m e décidai donc B faire une édition est incemin ou obscur. J'espère répondre ainsi azix désirs
manuelle provisoire, sans prbtention scientifique, qui ct aux besoins des lecteurs de Sources C h r d h qui ont
donnerait au moins une idée du docum'ent, tout an tait si bon accueiI A ma premihre édition.
Iaissant pour l'avenir les nombreux pcobIémes critiques
que pose le texte. Cette Bdition, quclles pue soient ses ! Abbaye du Mont Char, Louvain.
lacunes, a rendu, je l'esphre, les services qu'on en attendait.
Depuis lors je n'ai jamais cessé de m'occuper de la
Tradition apos~oliqwe t j'ai publié un cartain nombre,
1 1
B. BOITE,O. S. B.
d'études d'appmche. II m'a fdlu plusieurs années poufi
y voir clair, et je ne me m i s résolu $I publier itné édition
critique a qu'après avoir examiné tous les documents
dans leur langue originale et avoir résolu les problémes
critiquas essentiels qui se poscnt. Quand le travail a é t b
termin6 il m'a semblé difficile de le publier dans les
S o u r w Chrétiennm. D'une parc la disposition typogra-
phique du texte demandait un format trop p n d et,
d'autm part, Ie caracthm trop technique de cette Bdition

1. G. Dm. Awddlkè P a m b b . The Xrmti~on UIE AAposloIk !hdiIiwi


J a.H f ~ p o g i h r N
t Ririne, Lmldm$1831.
2. h Tmd1Han q w s b l W de wW HlpgOlw. E m I dt monslllaalPn,
mrmster 1BBS.
pmmiptîoe pourraient tout ansai bien dexpïîqu~ri.Alexan tonte ljbert8 d'inventer. Hippolm &ritmus son nom, dans
drie, d'autant plus que nous ne savons peu près rien de Lsi un *eu qui le oonnrttt -la smtue en tdmoigne - et sa
tradition al-drhe & cette époque. Des brivains teis que part d'invention p m o d e est méaessairement UmW. Il
Clément d'&arandrie ou ûrîgbne sont trb avares de données faut donc se garàm d'mmgérer dam va seM ou dans l'autre.
sur ce polut. On peut imaginer, par exemple, qu'il y avait Ce n*mt pas une deswiptlon de ril let lihugie romdue r du
aussi Alexandrie nue double onction aprb le baptême, rire si- h l'etat pur ; mala il .a enmm beaucoup moins
l'une idte par Ie p&he, l'autre par P&aiQue.Mais d'aprés vraisemblable qu'Hippolyte dt p d a n u une description qui
toute la documentation que nous possedons, et elle est très
considMe, c'est une parUcularIt4 de 1'egIise romalne dont
/ nrlr.n anan rapport avec Is rddtêvécue h Rome. Qu'P i o l t
venu A Rome aven la Uturgie a l m d r i n e me parait invrai-
on ne trouve aucune trace, pas plus en figypte qu'aUlaur8, / semblable. Pour ma pa& pour mutant que j ' d e Btudlé sa
sinon danai les docamerrts qui dépendent de la Tradilionapor- lmgue, il me semble &tre de much8 rorndna. San #cm sent
ioiiqire. Quant h s'appuyer sur la prhence d'une 6pidBse dans padafs assez fort le latin. Cela nn! donne aucune indicatfon
I'auaphom d'H!ppoIyte, c'est commettre un paralogisme. La sur non lieu de naManm. Un authentiqueromain peut &tre
Tradflion ap&liguc a &cul6 partout en Orient, aussi bien nb en Ggypta, et je me gsrderd b b n d'exag6rer l'importance
en Syrie qu'en ggypte. L'épiclhe d'mppolyte est la plus de cet indice. Mais les indices en sens contraW. iiont encore
simpIe de toutes et la pIus primitiva La question qui se pose plus faibles, et je ne vols aucum r&on pour laquelle un
est de savoir si cette épiclBse n'est pas le pdfnt de d6part des ouvmge composé A Rome serait d'importation kgyptienne.
BpfcMses orientales. il y a d'autant mains de raison de soup-
çonner la une biïumce Bgyptienne que, très probablement,
l'épicltse la plus ancienne en Ëgypte prBoedait le récit de

d
I'institution. Supposons m@me qu'Hippolyte se soit inspir
d'un usage orientai, mta ne prouverait encore rien pour so
orjghe.
U faut d'ailleurs ici éviter un anachronisme. C'en est uii
de consid&er que l'anaphore d'Hippolyte représente le ca-
non romain du rne siècle an menie titre qua celai de saint
Gdgoire est celui du VI*. Au IIPS~~CIB,on en est encore & la
perlade de libre con-~position,Hippolyte nous le dit lui-mgme.
Les formules de la ITradüion apiolique sont des textes com-
po& I Rome au rn* litde, mais te ne sont pas des textes
ol9iciels immuables, ce sont des mod&Ies.D'autre part, un
rhglement comporte toujours une part d'iddal qui ne rdpond
pas ndcegsahment &la réalit&.Il malt nafifde croire qu'Hlp-
poIyte se wntente de codiaw ce qui se fait et que, par
mempïe, tous les cMtiens de Rome se relevaient tour les
jours A minuit pour prier. D'autre part, il famarquer
~'Hippolytene jouit pas de la llbert13 que prennent les
autem d'apocryphes. C e u x 4 prétendaient i'appnyer sur
Clbent de Rome ou s u r le Seigneur lui-m&meet as avaient
I

1
LE TEXTE 19
contgjlant &of$ ouvrages : la Didascalie des ~flfres, Ca-
nons a : p ~ f o ~ i qetwla Tradition apostolique. Sur les 26 pages
Ilk LE TEXTE que dey& campter w dernier ouvrage, 11 en reste 14. Le
TRmP51QN APOSTOLIQUE manuscrit est4 dater da la iln du ve sibcle, mais latradu.ction
eIle-m&meest plus ancienne e t remoiite probablement

htkies sont d'originealexandrine et ne sont


pa~ indépendantes l'une de l'autre. 11 1
A la b u e iI y a une versi~nen dialecte sahidique que nous 4
vmians orientales, e t les langues de traduction (copte, sy-
dacîue, arabe, Cthiopien) ont une structure trés différente du
grec. La version arabe n'est qu'une sous-traduction du copte,
nc connaissons que par un manuscrit {s) l e t quelqum frag- E4
mentJ. Un passage assez long est omis. On peut Y sup~léer
patiellementpar une version en didecte bohairiqoe (B),t&s ' ' '
d
e t c'est de l'arabe que dérive la version éthiopienne, ce qul tardive c t de valeur médiocre.
aumente les risques de contswens, Quant aux adapta~ons, Du $Aidique dirive la version arabe (A) *. Elle suit génb
elles ont pris une grande liberté vis-&-vis de leur source. ralement l e sahidiqua, mais elle est utile parce qu'elle a
Y a-t-il moyen, avec des mat&riaanaussi tlisparatès, d'&ver f&r? sur un manuscrit dff érerit et parfois meilleur que celui
des résultats satisfaisants 7 Je le crois, b conation de suivre qui nous reste.
une mbthode philologique rigoureuse, sRns se laisser hpres- En dernier lieu vient la version éthiopienne (El faite Jar
sionnerpar les briIIantes improvfsations de certains amateurs. l'arabe. Bien que ce soit une traduction A la Iroisibme puis-
La critiqua textude est une technique qui ne s'accommode sance, cette version eSk précieuse, parce PUF G ' E S ~le témoin
ni de ln fantaisie ni de l'h-peu-pr&s.Je ne puis enher ici dans le plus coniplet. On y a gara&, par cxeurple, les formula de
les détails que j'ai donnis dans mon édition critique. Il me priéres disparues de SA. Nous pouvons donc remonter Par 18
parAt cependant utile de r6sumer I'essentid pour eclairer le 3 l n version sahfdiqiie primitive dont S A ne nous donfient
lecteur. qu'mie idee imparfaite.
Les t h o i n s dont nous ciisposons se divisent en deux classes Tous les autres documerits sont des adaptations libres qui
qui ont une valeur indgde et dont ilfaut faire un usage diif& ri'ont pas la même valeur que les versions proprement ditas.
rent : les traductions e t les adaptations. En lieu viennent Ics Consliiuf ions apo~ioriqries(Cl ',
Les traductions sont la version latine (L},les venions J vaste compilatbii grecque en huit livres, dorit VIIIe est
coPb% sahidique (SI et bohairique (BI,la version arabe (A) 1 un remmiement de la Tradilion aposlolique. Nous connais-
et l'éthiopienne CE). sons la méthode de l'auteur d'aprés les autres sources
La version latine CL) est connue partieuement par un utiiisdes, iaa C m n s apasioiîpucs, la Bidorcnlia, la Di&;!:
palimpseste conservk 8 la Bibliothéque capitulah de Vbrone.
AU V I I ~siAcle un copiste en mal de parchemin utilisa un cer- 1. W. TILLet J, LBIPOLDT, D W kaptischc TEZI der ~Ir&enmdiltm~ ~fppo-
I
tEkiII nombre de feuilles d ' w manuscrit plus ancien dont li
luis, Bedh 1954.
avait gratt8 la prerniére dcriture. CYtait un recueil canodque 1 a. J. e t A. Mm, Les 127 Canon8 das a @ m . rPatrQlo!&.eorlenM8 l, I
Plu. 4, Paris 1912.
.. * J '
.. - . 3. n. D w ~ G IleP, aelhiopische Taf der Klrchcnordnung de9 ~ i p p o w ,
1. 33,%uWD k h w d 1 a~ ~ s ~ ~ fragaienlau r m VeronelliliaLatina. A m Gotangan 1946.
dimi Canonim piti dicunlrv A p i o l o ~ u mcl A ~ m t l o r u mreligufne. L e l d a
19w.
1
I

Lm I
d'a* l'édltlon qu'lis repkentent. C'est une- hypothhse $s
duhante que j'd drieusemmt étudide. Le résultat de mes
d e r c h - est que c'est un mirage. S'il y a eu plusisurs &di-
tbns, nous n'en savans rien. Ce qui est cartah, c'est que tws
nos tdmoins nous ramènent ia une senle et rnême éditLw.
Bien plus, iïs dépendent tous d'un seul et m&me archétype,
c'est-à-dire d'un seul manuscrit arec : cehi qu'a u t W le
d'après les Conslifuiions, mais d'aprRs un texte grec t d s kmpilateuf de ce qu'on peut appelsr la ~ l l ~ tripartite.
o n
proche de L et de E. Il a donc parfois une valeur ind&pen- J'ai dit plus haut que la version l a t h provenait d'une col-
dante de C. lection contenant trois recueils : la Didascalie, les Canons
Le Tesimeni de Nolre-Seigneur (T) est conservb dans une aposldiqu~set la Tradition apodolfque. C'est du texte grec
version syriaque. Des prescriptions analogues celles da la de cette co11ectiou que dépendent tous ilos tdmoins sans
Tradüion a ~ o I i q u esont mbcg dans la bouche de Notre- exception. Tout ce qu'on peut faire, c'est reconstituer cet
Seigneur lors d'une apparition aux apbtres en GdD8e apds archetype ; mais chsrchar dans l'un ou l'autre ternoin un
sa rdsuri'ectbn. Le rédacteur Interpole lui aussi largement le texte plus pur ou plus ancien qne cet archétype est du temps
teste da la Tradition aposfolique en le suivant cependant plus perdu.

'
Certains recenseurs se sont étonnds et inquibtbs de cette
fidèlenient que ne i e fait l'auteur des Consfilu1ions aposlo-
liques. wnclusion. C'est qu'ils ne sont g u h farnUiarïs&savcc le trri-
vaii philologique, car il en est de m&me pour tous les &ri-
Restent enfin les Canons d'Hippotgte (K)a, recueil alexan-
vains de l'antiquité classique ou chretienne. Souvent m&me
drin datant pmbabIement de____._ -
la seconde mqitié. du .lvesihic,
l'archhtype est beaumup plus éloIgn6 de l'orlglnal que celni
1 noas est parsenu que dans une traduction arabe. Le
p ~ ne
rédacteur traite Bgaïement sa source avec grande liberth. de la Tradilion rrposlolique. Comme plusieursthinoins de celte-
Queiie est la valeur respective de ces témoins ? Quel est ci remontent au me siéele, il n'y a guére plus d'un sibcle ou
notamment leur degré de proximité vis-à-vis de Sorlgfnai ? d'un slécle e t demi de distance par rapport h l'auteur. D'autre
II serait vraiment inoul que l'un d'entre eux provienne de part nous pouvons constater que Ie compilateur de la collec-
l'autographe. de l'auteur. Les dcrits anciens se sont transmis tion respecte s ~ sources
s par la rnanlbre dont H a trait6 les
1 par copies successives. Elles subissent des changements invo- Canons a p l o l l q u a dont nous avons I'orlginal grec. ï l n'y
loritaIres dus la négligence des copistes, mais parfois aussi a aucune raiaon de croire qu'il n'a pas procede de la meme
des remaniements volont aires par des recenseurs qui veulent manière pour la Tradition aposfaligue. Quoi qu'il en soit, nous
mettre le t t x t e h jour. On peut meme parlois parler de plu- ne pouvons e p é r e ï retrouver le texte que par I'lnterm4diaire
sieurs éditions successives. N'y aurait-il pas eu, pour ln Tra- de cet archetype. S'X a des fautes, on ne pourra faire qne ce
dition aposlolique, deux éditions, peut-étre dues h l'auteur qu'on fait pour tous les tclrtes anciens : le corriger par con-
lui-même ? Dans ce cas il faudralt distinguer les bâmoios jecture. Encore faut-il être prudent en ce domaine et expli-
quer comment la faut8 n pu se produire. Les philoIogues mo-
~ plus r4servés que les andens qui corrigeaient sou-
d e m sont
vent d'une manière arbitraire.
- - - -
Cependant avant de corriger le texte de l'archétype, 11 faut
8. R.-G. COQUI*.Lw Canons d ' H i p p d g k . a PatrohgIa oriental~a,XXXI,
au prhhbIe 1'8tabIlr.
I 2, Parls 1886.
Deux problèmes différents se posent :la stmcture gdnârale 1
ii

déles par accident, Im $ Q &vs cependant qua le û&mWlm%r~ Z 6k le


prhdpe : dieai ajoutent, retran&ent que parttal. fia;^: qitna on u LE'&-
but que se propose l'auteur. SA,'L'amFa'ab& L et E at WMf;ptbqdîi n'y a a m
contas Wct entra cm deux tkmaine, lpaocord ne s'explique
que par le fait que E a g m à d la hçm de la vadon nahidique
prWiva
4. Quand L e&t défident, le problhme est pl- ducat. NI
P a m d SA contre E ni d u i de AE contre S n'ont de dgd-
f i a t h Id encore, les témoins secondaIres peuvent rendFe
mm par exemple, on doit consid& ces priéres m m s authen-
tiques, puisqu'elIai sont attestées LE et également par
s e w b :si une d a &aux leçons est soutenue par (3%
lui B m e r la préf4wnm. S i m il iaut juger d'a-
il faut
Y evldenee
CTK, bien que sous une forme rmiattlée. Ce qui n'a laissé interne on donmr la préïbuw au témoin qai & g é n h k -
aucun vastige dam l a autres témoins doit 6tro &art&et ap- ment le plus fldéle, en ~ ' D I X U ~5Fqui
~ ~t une traddion
parait d'aiileurs toujours comma étranger au recueil. Ainsi dkecte.
E contient une série de prieres qui rep&&ntent un ou plu- On voit que l a adaptati~nsont leur utflith : d e s m e n t
sieurs rituels du baptème dlfl6rents de celui qui apparalt dans avant tout B Wartager les LBmoins dtrecb quand I y a
1e.a autres tCmoins. Il est bien &videntque lc texte orlginal, confiit entre eux. Rd& fl ne iaut pas leur dmander ce qu'ils
ne contenait pas plusieurs rituels du bapt8me. ne peuvent donner. il$ ne peuvent garder un texte rnmeur
Quant au second problhrne, celui de I'Btahlissiement du que d u i ds l'arch&ype qui a servi de basa aux m i o m et
texte dans sa dbtaUs, il faut prodder d'une rnariih mtlon- dont B d4pwident eux-&mea.
nelie. Un apparat mitique n'est pas une rdserve oh chacun J'ajoute qu'il y a beauwup moins de varialtes rédles
va puber A son gr8 k leçon qui lui pldt le mieux. La critique qu'on le mit. ï i faut éliminer ceiies qui ne sont que des
textuelle est une technique qui a ses rbgles. Tous les t b o i m f a a b de tradnetlon. IUes no maquent pas dam E.Hombre
'
n'ont pas la meme valeur. Voici les rwes que j'd s u i v b : de leçons de ce tbdn, qni ~ ~ e origbdea,
n t s o n t de
1. Ii faut donner la prEf&renmm x versions sur les adap- ce type. B faut 4liminer aussi les variantrs qui s m t dues h
tations. Par wnoéquent, quand toutes ks versfon~sont d'ac- la strudure d m de la langue. Ainsi quaml L a un vagbe
cord, 11 n'y a aucun probléme. Les adaptationai ne peuvent passif (odinda~)et S un verbe actif (o~dinnnfou e p h p u s
avoir &n cuntre cet accord, puiaqu'elles dwvent aussi du ordinuf) il R" p m de variante rWe, parce pue le copte
même archktype. n'a pm de mnjugdmn passive et qu'il &t oblIgd da changer
2. Les versions LSAE ne sant pas quatre témoias ind& da tournure,
pendants ayant une valeur égale. En fait il n'y a que deux Tellas sont les dqglea iondamentde# qne ]'ai suivi66 pour
témoignages indépendants : d u i de L et d u i de h traduc- r d t u e r le texte ou du m o h le antena de I'amhdtype.
Uon sahidique primitive dont &rivent SAE. On ne peut CB texte &-Si parfait 1 Je ne le pense pas, et jJailais& des
donc pas faire jouer le principe majoritaire. L'accord de d'intarrogntion A plw d'un endroit. Mai8 je me sufs
SAE eontre L n 'a pn5 de vdeur d u i v e . Pour résoudra le abstenu de corriger lh ah j e n'avais psi de w1nW ration-
problème, iI faut recourir aux témoina seeonàaim. Si*par
fmmpie, L est soutenu par T ou K, il faut lui donner la prb- l'appuie mr üe8 indicea paMgmphiguw. C ' a ainsi que l'ai
syqpqnm m h a p -&a npuw IUO ~ribxnao a m
-ÇFP Jnwne,T l a 'atoq~fld ap A a mu
rl a~aas9raW3.raa atm anaTsurer uo a n 6 ~ ~ 0 p duq)lpar~ o BI 1101 -rtg" @A aaq*) wnm 01 * p ~ u & - t a o.ria
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a l p ~aun$ m ~ ap q s m a q~ ~ q[nu ~ d rr L p rtn La[q.n~[d uop un isd Wxp wa q a ~ d enpuw e33g alop E s p -a~duiert ~
ssb qmad aur au tqa uoypqp~o,pnan a u q n'38Anan np aqpd-pmd? a[ 3a nala ap a(dnad n m m a np
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a p w d a,& m d 'asggzd al mod mmjrrrn na mptu sa1 ma q n q m s nos p ~ a q asms a~dnadn w pmqq spnra! ~ r p I
lasoduq w d q n ~au j n,nb 6 q d t i q 3 na op gnuo~q3 s uo
~nwsapcmal :au~qlqo~d un asod Ines un 'rnassp?n3 h r i y p
+nos 'Jnaloa~' a a n a ~:apmds a q d aun no nogmo~a m lua
~ n bsuuoarad sWnw,p E 6 u .sapaptinr Sap tqos a[ mod luam
-mlorr 'anbphpd ap Nom swq al lsJnB 3 s 11 n l & q 'plnEunrn
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mod a 11 -aRz ap $9 a a v a ap 3udsa,l mtpm sap u o ~ ~ ~ s o d ~ ~
w d w d a t ~ n b*aMaip al psns rr A 11 *saBnwsa[ Janq6rl
-qp %qQag ll a p iey sasyvB~o'nwdatrri w ~ a[~ mpd s
~5 op ~ n b'~lssumap nop al n h quo s~qmarn-1 quop
'urnp3Lqa~dal 3ahu 'anb?hg,l 7 ~ 3 ' 3' e p o as!@a,[ ~ ma
'uanqu# ua UOIIBJ
b
-?n?B mp laummq as ~ n qpdsg J ep nop al md anb ~ o q s ~ q n s
anad an ana la m g d e ml md agvq jiw ii awBg3 'asnaflnar
I
A
INTRODUCTIO3 LE CONTENU 29

et ceux qui n'ont subi que des vexations privées (s pratiquer le compdle intrare. faut au contraire bcarter ceux
oute des parents ou des mdtres). Ces derniers ne jouiççent qui ne sont pas dispos8s h conlonner leur conduite aux en-
d'aucun priviibge. Quant aux autres, dont on pouvst con- seiwemeiits de l'évangile. Outre les mBtiers dhholuldtes ou
tr0Ier l'arrestation au I'emprisonnement, ib ont droit g une les occupations infainantcs, fI y a tous CeUr qui Par quelque
piaea d'honneur dans la cornmunaut&.Mais il na devait pas cbt& touchent au paganisme. C'est le cas de tout ce gui a un k
commode polir un évbqne d'avoir dans son presbyte- r a p p o ~avec le spectacle. Ce 4" nous p m l t aujourd'hui
rlum ces Pflsonnages un Pau encombmts qui empidtdent relever au sport ou de l'art &taitalors empreint de paganisme'
parfois sur ses droits. Mieux valait leur faire comprendre que de par ses origuies. Le sculpteur devait renoncer t~fair6 des
l'ordination ne serait pas Pour eux una promotion, pmce statues de dieux le maftre d'école ne pouvait continuer
qu'ils avaient en tant que confesseurs une place d'honneur enseigner les auteurs paleus que s'il ne pouvait pas trouver
é ~ i v a e n t e celle de la pr8trise. Telle est I'iiiterprétation d'autre mktier. Pour le soldat un autre probléme se :
me pardt expliqiicr le teste en tenant compte des tir- l'interdiction de verser le sang, tant pour le sabaltcrne que
constances. Mais il semble peu probabIe que l'auteur, qui pour lPoficier ou le niagistrat qui avait le droit de glaive.
accorde tant d'importance au don de l'Esprit dans les ordi- s e convertir n'&taitpas un vain mot, et la renonciation à
nations, ait admis que le fait d'avoir ét6 elilprisonné pour Satan, sa pompe et ses œuvres n'était pas uiie formille
la foi suffisait pour confërer ce don. da sens : c ' é t ~ tla renonciation h des choses
concrétes qui faisaient parLie de la vie courante de l'&Poque.
2 . L'initlatlon chrétienne (15-21)
pendant trois ans, eii des skaiiccs qui comportaient aussi des
Cette de11xihle partie est également tr&sIiomogAne et ~ i mains. Avant d'être reçu la pre-
prikres et 1 7 ~ y o s i t i odes
a Pu constituer uli écrit iild&pendarit,car elle a sa c0ncIusion paratirin imm&diatedu bapl&rne,il devait gtre sounlis un
Propre. C'est ut1 docunie~itunique dans la litt&rattlrechré-
tienne des Pre1liiers sikcles. On trouve chcri.Tertrinien des don-
nees éparses dans son œuvre, mais aircune vue d'ensemble.
Plus tard les catdchdses bhptismales contiendront le corn-
mentaire dc la derniére étape de l'initiation. ais auCuildocu-
'i rl~uveler;ameii et subir des exorcismes plus fréquents. L'cm-
pire de Satan est une rhalitb, parce p u e le ~aganisnleest
toujours vivant e t qu'il imprè.gi~etoute la vie sociale- est
probable que le développement des rites du catkchumkn.nat
répond B une expérience pastorale. L'bpcicpe est portée au
ment ne nous montre toutes les étapes de cette initiation syiicrbtisnie, et IaÉglisen'a rien h gagner en fonnai~td & d e d -
depuis la rirelniére pre~entationdu candidat jusqu'h l'eucha- cbétiens ~i seront pour elle un poids mort sinon un damer.
ristie baptismale. es rites cl'iiiitiatioii : bapteinc, don de L'Esprit, eucha-
Cm chapitres sont d'un réalisme qui nous fdt périétrer ristie soiit &crit$ en dCtail au chapitre 21 et il est superflu
dans la vie de la conimunautb. On y voit tout d'abord r8le de les résumer ici. Notoiis qiie ce rituel est le plus complet
des laïcs. C'est eux qui viennent prbsenter les candidats et de tous ceus que nous corinaissons. L'Afrique connaissait
fl se font leurs garants non seulement au début, mais aussi l'onction postbaptismale seule, tandis que la Sfie n e ~ ~ n n a i s -
Wand fis sont 6 choisis pour le baptkme. On prevoit meme sait A l'origine que celle qui préc8de le buptCme. La Tradilion
que la catbcbése peut ê t r e faite par rui ldc sans p u e rien soit apostolique comidt les d c i n orictioiis, et niéme la secoiide est
chan@ aux usages : il priera sur les c a t é c h ~ et ~ n ~ im- dedoublée : coinmenc8e par le prdtre, elle est achevée Par
posera les mains. l'bvtq~equi oint Ia tete du candidat. L'init.iati0n se cIbtpW
Le chapitre Sur les metiers interdits (16) dome dm préci- l'eucharistie qui c o q o d e ce jour-18 des rites spéciaux de
siens Wi en disent long sur le milieu. L3Éguçe at loin de coinmunion.
Il ;
BIBLIOGRAPHIE

J . LECUYER, cpiscopat e t presliytérat dans les Bcrits d'Hip-


polyte de Rome ii, Rech. science relig. 4 1 (1953), 30-50.
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C. C. Rrcfi~ri~so;\., a A note on tlie epiclesis in Hippolytii:
and the Testanicntuin Domini il, Rech. thdol. nnc. médieii.
15 (1948), 357-359.
II

-
--
'9
1 "

L : version latine l r r

1 $ : version sahidique 1
: version arabe
: version Bthiopienne - .
w

B : version bahairique (pour le chap. 21).

C : Constitutions apostoüques VI11


Ep. : Épitomé des Constituîions apostoliques
T : Testament de Notre-Seigneur
K : Canons d'Hippolyte.

* U n astérisque dans le texte latin indique une faute de


copiste.
-.
*tunsauuda x p a p a pbr
-0 la ! p u
i113 p
, opom -son%oa an g q ~ q apo r ~
mpwn mb ?a m v e d # m ~ p a p d
'as!lq,t op W%T
9
al y auoa inb xnao rresioyo (oao ) sain01 ~ a p w~ 1 ~au%!asua n ( 3 ~ ) d so(r)l(nnp w-ls
$uan!op $uaururoo auerpes sp,nb u y ~'eqsjaed eoy% q arwapad snwnes K -amd ' ~ u ~ a o d yy b soq
apoq TOJ eun ~ r x o~ n bxneg .luea?~ntia x n ~ ç - p d ~ 3 , [ iep mnp 'am~odt! l a ( m u a tan snsdq r u 9
Juautuiaapr
$a L a o u ~ ~ o r ~d an~d
- souaaou8~sap ( e s n ~ ov) -UBJO&! rad w swantq
aqnpo~dtse,a !nb meJaa,I ep no eanya el ap asneo - aadnn !nljmna ~ a d a a d
sznbwnp saa 'g
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-cinonaa~rriras a n a e a g al :saqd a q m aa oi!p
'urnwqswrd el ~ n o iaada aT[a ana s u p u sel ~umsodm!ma ( a ~ 6 q p " ) fWnW
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, j u a i u q a dml s a a y p NIe@ -n1we ' m o e ma EQ 13
'adyp nwnap .isa pr& a e d *nen18s el 'xpd 0p (h~$d~s)mawd w p w m o
myeq ai .iu=go sno7 anb 'awqqq g q e I! p m i ) 'undooyde p!~ea- y wn3
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,
'antmynd 'aqa12i !g 7 ~ n bawd 'qs!~p3-stispy $uqu3
' na$ awd c a ~ qmrg~ud
q ~ ~un I U B J Q Q , ~ uo ' ~ n dana:, nos l a
mmwp as aad a*? d v,nb ! ( 8 ~' 8 ~y j j n ~ )SBJVJ~B
rne ynwp se w snk +onnod iip nlior\ o . uo!l $no$ ap
ay?p p,& l e arpro a03 I n w A m s sea~isqose1 enq!a$s!p ~!,nb
,
- - -
-!.-,, 1 -.,-y 1 .' ' C'
LP MOI&VT~O,I aa muq~ua '9
54 TRADITION APOSTOLIQUE TRADITION APOSTOLIQUE 55

5. (Deoblatlone olei)
1
I-i
w
u ~. . -

b
Si quis oleum offert, secun- Oleum offert secund Si quelqu'un ofire de l'huile, qu'il (l'évêque) rende grâces
dum panis oblationem et oblationam panis e t de la m&memaniére que pour l'oblation du pain e t du
uini, e t non ad aermonem sic gratks agens s e c t i n d ~ ~ vin - qu'il s'exprime non pas dans 1. rnhw +mues,
dicat scd siniili uirtute, liunc ordinem. Si e o d d . nais dans le méme sens -en- disant
- -.:
reEerat dicens : sermons non dicit, pmp*
4 (& '
-
r ' virtuto gratiag q a t et
4

' 1 a 1 &O mrmone dicens :


hou mnotiEcarii ' ' Ut oleurn hoc sanctificana De .m8me qu'en samtifhnt oette h& tu ddonneli, Q Dieu,
aadtatem* das eis qui u q p n t u r e t Io duteth & ceux qui en sont oints = wt qui IP reçthn%,
f

pereipien- pekpiunt, in qno unxisti (cette M e ) dont tu as oint les mia, les p d t m et lm
tibus, unde u & t i reges, stimdotes et prophetai,
proph&-, qu'ainsi elle p"0ure le rhonfort 4 aeux y ui en
gofitent et 11a sant4 ceux qui sn font usage.
mcerdotes et pmfetas, sic sic illrrs et omnesi gui
e t o m n i h guetsntibjus) gustant conforta, e t smc-
conlo~tionemetsanita- tifioaeosquipercipiunt.
tem utentibus ilhd prae-
beat.
6. (De obLattone amel et ollwmuu) 6. (De l'-de du nruimage et d- o h )
L De m b e si an offre du ho- e t des olives, qu'il
Similitep, si quis caeeum e t oliuas offeret, ita dbat : 'dy.&qua) dise ahsi :
hnc,I&ca h a hoc quod quoagdatum est, et nos conqua- ce lait qui at aoagulé, en nous ooagdaut A t a
&ni4 tuf3 e&tati. charia.

1
Fac w tua duleitudine non r d - fructum ethm huno Fais qu'il ne s'éloigne pas non plus h .ta douceur ce fruit da
l'olivier qui eat le symbole de ton abondanoe, F e tu as fait
o h a e qui est exemplu(m) tuaa pinguidinis, quarn de couler de Itarbre pour (donner)la vie h ceux qui asphest en
l i p o fluisti in uitam eh qyi rperant in te. toi.
En taute Mddiotioa qu'on diae :
Gloire a h toi, Pkre e t Pis avec le Saiiit-Esprit dans la
Tibi gloria, patri et filia ÇUIU e(arijo(t}o sp(irit)u in aancta
y,, derria et muii: e t semper & in omnia a e c u h saeculo-
+
sainte &lise, maintenant et toujours et dans tous Jsa
siMesi des s i h d a . Amen.
rutm),( h a ) .
4
~ ir . ~ ~ h t m t ~ w h a n ~ ~
QnwitpiirIPqti'~nontdli~dal*~e.
~ a n . s i s a , d s l * ~ * h r d t i a ~ ~ , C e ~ ~ t i t w
a+.mnia attsstd par l&.
2. Letexls,eQiiCbsntdemfoklamot~Wm.ILlaid~bi#r&iW
~ & m a m i ~ . C * # t ~ m ~ l a ~ g a s ~ l * o r i o ~ W
TRADITIOM APOSTOLIQUE

Et nunc,d(omi)ne,praesm
indeficienter minseruari in
Et nuno, domina, praesta
huio famulo tuo (illum)qui
Maintenant encore, Seigneur, aacorde, en le gardant
l en nous, l'Esprit de t a grhce, evtrends-nous
' ' l
nobis sp(iritu)m gratiae non d d c i t , durn servaa no- dignes, [une fois) remplis * (de cet E~prit),de te servir
tuae e t d i p o s effice ut bis, spirituni gratiae tuae dans la simplici.té du cœur, en t a louant par ton Enfant
Jésus-Christ, par qui & toi gloire et puissance, [ P h et
credentes tibi ministremus a* t'ibue nobis, iinpbns
Fils] avec l'Espit-Saint dans Ia sainta Église, maintenant
in shnplicitate cordis, lau- nos, ministi.arr, tibi in et dans las sihdes des sihlw. Amen,
dantes ta ppar puemm -da in simplicitata, g10-
tuu(m)Chr(iestu)m T$suJrn rilicamtss et ladantes te
per quem tibi gIo& et per 6Iium tuum Iemm
u h w , patri e t fiIio m m C&tum, qer quem tibi
ip(int)u a(an)e(t)o in gloria e t m c t u s patri et
sancta odeaia st nunc filio et spiritu sancto in
et in saecuh saemtlorurn. tua sancta &ia in aae-
Amen. cuh saeculorum. Amen.

Diamnus uero Oum ordi- E p i s m p antemindituet Quand on institue 4 un diacre, qu'on le ehaisisse ainsi
natur, aligatur sucundum ( d t d a r ) diacornun qui
qu'il a 4tA dit plus haut, l'&&que seul imposarit lex mains,
comme iious I'avons presmit. A i'ordktion du diaore,
ea quae praedicte mat, electuar est, meundumi que PévBque mu1 impose les mains, p a m qu'il (hdiacre)
simiiitw inponens manus qud praedictuni est. n'erit pas ordonn* au sacerdoce, mais au sewica de l'év&que6
episcopuss o h sicuti prae- Episcopus pond manus pour faim m que oelui-oi lui indique.
cipimus. In diamno ordi- suas super m. Prapter
mndo duri spiswpus in- quid diximtu qwd d u s S. smba~axo~ogle,*mb.s,p. 47.n.a.
ponat manus, pmptcrea epiaicopus pond manus G s a gitrdA kI ta mot x a û h a d m (Inrlltwh mvnd-t X6rpQ-
quia non in acmdotio suas super eum ? Haec arit 6. a n ' y a p a s I i s t i & ~ c p h p f ~ u n g 8 n l L ~ & i a ü t d &
dinatur, wd in mi&- oauia (aittu) rai : quia non g e n d a n C h l a f o l i 6 ~ a t d e m a irXA-ZI.at~#~swd&
~:
p o u p 1 8 s a o a r d o e e Q e l ' ~ . m s l i p r i i u u m m W ~ t h ~~L'au-
P~~).
ta50 ephcopi, ut faoiat ea ordinatur { X ~ r p r e v ~ f uin) ~ a m ~ ~ l a m m b a 1 P p l u a ~ â SitoIleaitaitdtB m ~ ' ~ r .
quae ab ipso iubgtltw. 8awmhtium sed in minia- ~ ~ n ~ a n : ~ a i i a i n ~ ~ ~ l u r , i r s d t n a
tsrium (hq~oolec)epimpi, nktdo. iQifD epbcopf mrnma un gilnltlt & i d d&m-
~ ~ t b t R f n M ~ d l P w e w t I ' h 8 ~ ) ~ t s n a l W p a r
ut faeiat quae iubet ei. ~ ~ d t i d ~ W p i r o a & t ~ t a B a A b u . D e p l i i i i I a a u i t ~ ~
g a r m ~ ~ s t ~ s : ~ p i o l P r , ~ t a s I ï t e w r l a
~ f B r n P l a p l i ~ ~ n m ~ ~ ~ t d B t w - i ~ d
-1
' - 1 l
60 TRADITION APOSTOLIQUE

Non est enim particeps Neque htituitur ( ~ ~ 8 1 -


consilii in clero, aed ouras m h r ) ut sit consiliarius
agens e t indicans episcopci ( ~ ~ G ~ ~ o u Atotiua
o~) cleri
quae oportet, non acci- (xhqpoS) sed ut ouras agat
piens cornmulem praes- inhrnorum e t moneat
byteri {i> sp(iritu)m eum epDcopum de ais. Neque
cuius participes praesby- instituhur ( x a ~ i m a d zut
~)
teri sunt, sed id quod amipiat spiritum ( m r ~ p }
sub potestate episwpi est magnitudinia d u s p m -
creditwa Qua de re epis- b m i padoipantur dant, pour Pordimtion du prêtre, il fait le geste 4, tandis
copus salus diacomun F t ~ ) red ut ait dignus que lYbv&queordonne.
'
:fa&%; super praesbyte- ($$roc) ut epbcoptu credat
, qmun aukm etiam praes- (rmaiiarv) ei quae oportet.
byteri superinponant m a - Praptera episcopys solus
nus propter communem art qni ordinat (xr~pora-
et similem cleri sp(iritu)m. V E ~ V ) diwnum. Quclad
Praesbyter enim huius presbytemm autain, quia
s o l b habet potestatem episcopus {at omms pms-
ut acupiat, dare autem byteri) ~artiui~antur (~e-
non habet potestatem. i u), &ponant m-
r f j / ~e ~
Quapropter clenun non nwn super mm, quia
ordinat ; super praesby- spiritua mus est qui des-
tari uero ordinations con- cendit super eum. Presby-
signat episoopo ordinante. ter e x l h auciph soIum ;

1. D m
2. ît ïaut
traduit -t
8. SA ont 4
-
' L ' ' M L & ïaJ S ajouts tnprmwami.
id @ aum ml, w iwppw2ant iplritum, L a
k Pslptügm qrJ U t au neutre h oanoe de x v t i h .
d an -pl-t nu m m
ï :l a & a r p s W r i i s -
~ L a p h m m ~ t s q u i p a r l s d s l ' ~ t c o m m r i n d u n ~ ,
L :lm mdtro put mevoir I'Elpiit, m d a non le wmmuniqriar.
I U ~ m p p ~ ~ ~ %l e s eam â a~f d m sh n t
siene da m d x dam la T d i f h .Id II ne peut dtra pwatlon qiia de l'ltnp
dthndesmaîusqniwtdteniobaplmpMnt.
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b i-L-
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P+g
.I I f e : ~ ~ ~ p 3 $ $ &
I *i g,:,s 3.8 :
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2 -izdi*ap
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p
p..f 2 f 1a g S - 3 m . p
o n k* 0 ~.sa~Bh2
66 TRADITION APOSMLIQUh: TRADITION APOSTOLIQUE

l x . De lwzore

Le lecteur est k t i t u 4 quand i'évtque lui remet le


livre, car il ne mgoit pas l'imposition ES &.

1. voit qne k-mot ~iiporouiaa dan p h son wns dm-


~ ~ n e ~ g h i a n n e W ~ - & r ~ ~ w ~
* ~ ~ ~ ~ ~ & I ' M q i i p , a q ~ e t a a
I ,
* ( - ~ ~ n s ~ d S l ~ t . ~ a ~
' 1 f
I

d l r ' r ~ ~ ~ ~ a a t ~ ~ h & + d ÿ h d a n s h ~ ; a r e a l a i
Il 1 ' ~ t l p a ~ m a b S w r a ~ u r r ~ ~
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1 70 TRADITf O N APOSTOLIQUE
16. DES W ~ T I E R SET PROFESSIONS
\
71

i son mdtm est pa'ien, On lui appr%ndmh p l a h $ son


Si paganus (i~vrx&] est dominus eius, doce eum piacere 'y ait pa8 de calomnie.
attre 1, pour qu'il n
domino suo, ne blasphemia ($hPrqqyEor) fiat. Si autem Si un homme a une femme a u si une femme a un mari,
aliquis habet mulicrem, ve1 mulier virum, d o c e d u r n lem apprendra h se contenter, le mari de sa femme et
contenti esse vir muliere e t mulier viro. Si quis autem femme de son mari. -Si quelqu'ua. ne vit par avec une
*
non vivit oum muliere, doceatur non fornicari (wpvsii~n), on lui apprendra h ~e pas commettra forai-
sed sumere mulierem secundum legem (=à ubpu), vel d o n . mais & n r e n h femme conformément ,la 1.1;
mancre siout est. Si quis autan daemonium habet, ne ?on biek h derne& comme il est.
& audiat verbum doctrinae donec purus sit. Si quelqxi'rin est possédé du démon, 2 n'en-tendra par
&a p d e de I$nseîgmme-nt jusqu'l ce qu'il sait purifih.

' ' L6. Das mer^ et pmfas~tons


1 ûn enqubtera (pour savoir) quels sont l a mhtiers c t
InquiEetur autern de operîbui et occupationibua aorum .professions de ceux qu'on améne pour ks instruhe.
qui adduauntur ut imtmantur (xrrqrala8ri), in qlio sigt. Si quelqu'un est tenancier d'une maison d e prostitution,
Si quis art ~ ~ p u 0 veI 6 mqui
~ ~nutrit meretrices (xipw), jl cessera ou sera renvoyk.
vel cemat vel reiciatur. Si quis est s d p t o r vsl p i a f Si qudqu'un est sculpteur % au peintre, or1 leur ensei-
( ( h P q o F ) , doceantw ne hciant idola (at9aiAa.r) :va1 c e s gnera tt nc pas fabriqtier d'idoles; ils cesserant ou seront
mt vel reiciantur. Si quis art soenicus (Otarprxi;) v d renvoyés.
pui faoit demonat~ationem(Ox68sgK]in theatro (8hrgrr), Si quelqu'un est acteur ou donne de^ repr8sentations
vel cemet vel reieistur. Qui doeet pu-&, bonum a i t au thdatre, il cessera ou sera renvoyé.
ut cwset; ai non habet artem (fbjlq), permittatur ei. Celui qui donne l'eiiseignement aux enfants, il vaut
mieux qu'il cesse ; n'il n'a pas (d'autre) métier, on lui
prmettra (d'enseigner).
- m a p ( n ~ s t ~ d i l w ~mxa) d n r a $ u o a
w!nb ' ~ T I s Bq ~p 13ag 3unloA p b WIIQP~ snuam
-nqoa$i33 - ~ u ! 3 ! 0 ~ m s e o I ~ A'mndrnd Jampn; inb
(5woz) sgmpp (mXd_m)sww+m '!!p* (Wn%)
m~wwd wcpq ' m * ~ mou mwna IS
'w
-cmmtty ppq etibau 'mas m3anbaxa uou '~rqoqn~ ?g
i4megImaoq wppao non (spoal ewasaiod al vm mb 9 e ~ ~
.1
; -,rnaep!ar I ~ Aqweo (iip*~pie:3-)
uznJolop; snww '(*0y~i3-) uituolop! i o p a w as9
~ o ~ e ;M
!nb -an$Bpraa tan $assa3 IaA ' ( A o I ~ w ~ ) ~ p UI
q 8
$sa rnb (531ntdkt) snqqnd tan '(sC?Ahkfi!nx) euo!tvuaA II! $sa
rnb ' (S?Aknnx) aeprren la* 'a~euSnd (5c%?.r(eiiort) s w o ~ p
-'B@ J a q $uns TI soa qamp la^ (Jo+donori) ~w~!pie@ sm
!no -JnXE!a!aa ~ Q A
aassao '(n?Xy) man038 pv ppen %a
(a1~p2smA?) TBVao !nli (3mgorl p) ~a$g!ui!s (5o746b) ~%mv
(3~)s
74 TRADITION APOSTOLIQUE

Neque adducatur magus (y6yog) in iudicium [xplü~~). On n'admettra pas non plus le mage l'examen. A
Incantator vel astrolops ( h ~ ~ o X 6 ~ve1 0 ~ )divinatop vel L'enchanteur, l'astrologue, le devin, I'interpAte da songes,
interpres sornniomim, vel qui turbat popu2um, vel +aÀ-
A m i s qui abricindit oram vestiun, vol qui fach phyla~te- ,
ria (pu>,axr+,
(aaI,I,a~$)
.
vel cessent vel reiciantur Concubins
aIicuiua, si est eius aisrva et nutrivit pueros su08
le charlatan 1, Ie cr coupeur i, qui rogne le bord des pidces
(de monnaic) 5 ou ie fabriquant d'amulettes m s m n
ou ils seront mnvoyhs.
La concubine de quelqu'un, ~i *?le wt acrn esclave;$
si eue a Blevé sqs enfants et s'est attachée & lui seul,
&
et ridha&t illi nioli, audiat ; secw rkiatur. Homo qui
antendra (IR parole) ; sinon elle sera rerrvoy&. L'ho~zzm(yr
hk concubinam (raXhaxq) C W S B ~ e t sumat uxarem qui a une c o m b i n e oessera et prendra femme suivant
semmdum legem (-h, v5poG) ; M autem non vult, mi- la loi ;891 rehae il sera ~envoyk.
ciahr.
Si ornisimus aliam rem, oocupationea ipae docebunt vos. Si noru avonrr ornia quelque autm chose, lm p f i o n a
Ornnes enim habernus ~pspiriturndei. d e s - m h u s vauai insffuiront, car nous avons tous l'Esprit
Dieu.
17. De tempore (XP~VOÇ) audiendi wbam poit
et -
P
- (hm~vi?)
Chteohurneni per tres annos andiant verkum. Si quis
autem mllicitu~ (modzbS) e& et k t a t ( Z ~ G O X ~ T O ~ S ~ ~ O )
mi bene non i u d i ~ bitur
a (xpiv~rv) tempus (HbvoS)i
Lers catkchurnbos entendront la prole pendant trois
am. ~opsndantd que1qu*ufi wt
nr
n r*appli e fiai 1
h ohoae, on ne jugera pas le temps, mais la GO uite seule
\
sed conversatio { ~ ~ b z3018
o ~ est) quae iudi~abitur(xpivsrv) sera jugée.
tamum.
samu0 m s iaupa
sciagnu~uraanu tntaputtz 'so+ eamrptisq
mnmtp &inal ynonqg $mani4 s e p nb ~ e $ s o d.(5ek$) amna%m o o X Q F@TJB [an o~d
-de s~rnumja ? ~ugua p mmmoy 991 wtftsua W J B O ~ ~ ~ B -nsnbor mnma squemd 'as aid !ilbol yur~ssodaoa utaqm
uo - B ~ ? W R J-1 ap nnpbpnb no Cm ~ X I O ~%u.noaa~~~
1
mmwd saval ', s t d ~ r r a ~ n aetd an mb ma3 y10 ~anrwnbol'as d G o [ 3-d !nb mwn= s a 4
.iaoaeped mmgrn-xtw nnod mped 3 n a n d pb xnaa snaa .so[nued arnxct~d e $ ~ q d v q*CI 'seasan ur03nm zwuod
~ w j u sel
a nalg aqrno~dna aimsi.idieq no ae ' ~ u o q p .pm3~q m ~ n bzurrrhe ( i q o k a ) araan ' m h$a s m m m
x G mitsq
- â i no
~~E~ - a k wa ( k x l y q l wyomm mama !s .(wx)sBpmoea
o a o a a e ~ ann ~ F I * . s 'a u W -ecca ii O& pl
xmm +bu- os ~

-
eu!w$mj BI smp a p 0 ptb nwal ep vos ea a
parrqecp mol. -pi uo 'a$uqa bm el po mmwrn
~ + G
.,
I !~
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n ~ a ans
Q D
84 TRADITION APOITOLIQUB
21. DE LA TnADITION DU S A I N T BAPT&ME 85

Descendat autem cum Sirditer (bFbs)autem diaco-


eo diaconus hoa modo. nus descendat m m eo in aquam Un diacre descendra avec lui de cette maniérel.
Lorsque celui qui est baptisé sera descendu dans l'eau,
Cum ergo descendit qui et dicat ei adiuvans eum ut
coIui qui baptise Iui dira, en lui imposant la main : Crois-
baptÙatur in aqmm, dicat : Crcdo [W-CEGELV] in unum tu en Dieu le Père tout-puissant ?
deum patrem omnipotentem
dicat ei ille p i baptkat
manum imponens su- (~mrexp&rwp)[et in wiigenitum
per eum sic : Credis in filium Iesugn Chrkturn domi-
deum patram omnipo- num no-, et in spiritum
sanomm v k i f i ~ t ~ n t e r nom&,
1ar #(Y'" trinitatena consubstmtdem.
unam deitatem, unam damha
tionem, unum +um, naPM
fidbi, vnum baptisma in s a c t a
satholiea et apasta!ica d e & ,
unam vitam aetmmm. Amen.]
Et qui baptiza-turetiam Et qui accipit dicat diam se-
Et d u i qui est baptii4 dira h srin tour : Je crois. Et
dicat :Credo. Et statim cunàum haee omnia : Credo aurisihtbt(celui qui baptise), tenant la main posée sur sa
4. (aurifiir~v) hoc modo : Et qui t h , le h h e m une fois. Et ensuha il dira : Cmk-tu
4 L
iu ~ l à r t - ! h W
, de- Dieu, qui est nC par Ii Saint-
manum habens in aa- dat pmat mamtm suam mper Esprit da la vierge Marie, a &tA crucifi8 sous Ponoe PiIate,
put eius inpositm bap- oaput recipientis et m q i t eum est mort, est reswcite b t r o i d m e jour vivmt d'en-
tizet asmeI. Et poatea ter d m uonfitetur ( i w X o y ~ v ) le4 mom,
dimt : Credii m Chrtk- hoo nnaquaque vice. Et p m a
tu)m Ee(ru)m filium itemun dicat ei : Gedh in domi-
d(e)i, qui natus eait de nnm nostmun Iesum Chrktum
$p(irit)u s(an)c(tjo ex unimm filium dei patris, qui
Ililriria uirgine et oruci- liomo factus est per miraculum
fimai sub Pontio PiIato pro nobis in inoomprehen~ibili
et martuua est [et se- unitate in spirihi sancto in
sanota Maria &ghe sine d e
viri et qui rmioihus est pm b

no& sub Paatio Pilato, mor- proiondément d M per 1"huaroon diina


tuus est ~olantariepro nobis, -ut peut dira btabii par la uniaodmce
tePtaa di8 m k $ liheravit
mri ligabh,
d ~ p E , ~ ~ h d b p S r r L u

TK,BYexwpüondati~palrriaaqi#ausildPiisS& F'
i '
II
n
TRADITION APOSTOLIQUE ZI. DB LA TIIADITION DU SAINT B I P T ~ E 89

L
Episwpus uero manu(m) Episcopus imponat ma- v&veque en leur imposant la main dira l'invocation :
dl% inponcns inuocet di- num suam super eoa in S e b e u r Dieu, qui les a rendus dignes d'obtenir la ramis-
cens : D(omi)ne D(eu)s, rnagno desiderio dicens : sion deri p8~h8epar le bain de la @nération, rends-les
qui dignos fecisti eos re- Domine deuir, sicut fecisti dignes d'l.tre remplis 1 de l'Esprit-Saint et envoie sur eux
mhsionem mereri pec- illoa dignos accipere remis- t a gr&, afin qu'il te servent suivant ta voIonG ; car &
toi est la gloire, Pbre e t Fils aveo lgEaprit-Saint, dan5
catorum per lauaonim sionem pei3wturïtm in me- ta sainte Église, maintenant e t dans les sihles des siédes.
regeneratisnh ap(irit)u{s) cuium venturum, fac eos Amen.
s(an)c(t)i, inmitte in eos d k o s ut repleantur spi-
tuam gmtiam, ut tibi ser- ritu s a n a e t mitte s u p m
uiant semdum udlunta- eoi gratiam tuam nt (?va)
tan aiam; qininiam tibi tibi sewiant secundum
est gim'a, patri e t W
aum sp(ifit)u s(an)c(t)o,
in m a t a eccl&, et nuno
voluntatem tuam ; quo-
niam tibi gloria patri e t
Hi0 cum s p i r h sancto,
,
et in s a e d a saemlomm. in sancta ecclesk, nunc
Amen. et seznper e t in saecuIa
1. saeculorum.
Posten olaum sanctifipa- Et c f h d i t oleum p t i a - Enmite, en fipandant do I'huiia d'aotion da pBms
tum infunde(n)s de manu nim a d m i s (~3yp~tmh) de sa main a e t en posant (oelle-ci) sur la tate, il dira :
et inponeni in onpite di- super m u m suam et Je t'oins d'hde minte sri Dieu le P b t o ~ t - ~ u ebt t
aat : Ungueo t e a(-) c(tjo ponit mannm mper caput dans le Christ Jesus et dans SEsprit-Saint.
olso in d(omi)no patre eius dimm : Ungo t e olso
omniptants e t Chr(ist)o smcto in deo p a w omni-
Ie(s)u et sp(irit)u ~ ( a n ) r potenti (mu.rexp&up) et
(t)o. lesu Christo .et spiritu
sancto.

1. La texte de E doit &ixecorrlpt8 Id d'tqrb -1


' nu- liPnolai.
L'-Ion dos mots ~renàs-iesdîgum... a est 8w p t- iun a d -
dent graphique dans le m ~ d & du tr&t&W.
P. Lfoncttonde La tdfe faite id pst PMqua m%~pi& d a qul a étd faits
pm le prêtce immédiatement aprb la hapb8mn. C&b daUbL m&a~IWSb
baptismale est pmpm au rite romafn
0

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1
1.
cl= consigoans in @onte Et consignabit ( Q ~ Q ~ ~ s ~ v ) Et aprés l'avoir si& au front, il lui donneila le b&m
offerat osculum et in fmnte sius et dabit os- e t dira : le Seigneur (mit) aveo toi. Et celiri
D(omi)n(u)st m m . milum et dioet : Domimi9 signé dira : Et avec ton esprit. U (Z'&v&pud
4 qui signatus est dicat : tecum. E t ille qui signa $ur chawn,
--
Et cum sp(iriru tua. Ita tus est ( q + p c t . dicet
l & ~:~ )
Et ensuite ils priercint d b ~ w i r h:essétnblo avec toat
Ie peuple ;car iis nà prisnt pas aveo Les fidaha avvant d'avoir

P
siagulis faciat. Et postea Et m m spiritu tuo. tta obtenu tout cela. Et quand ils auront prid, ils donneront
iarn aimul mm omni po- facient sisguli. Et popdu
pu10 orent, non pdmum ha&) omnis oret aimul fi
mantes c m fideELui niai imipient pui accepemraf
omnia. haeo fuerint ooneie- baptisma omnsti mare.
.
l.. cuti Et oraue~int, {Et non orent aum fidali-
de ore pacem cifferant. bua nisi postquam fecennt
opus quod memora&w.
FA w m oraveriht,) dicant,
pamm ore.
Et tum iam offeia~ur
pbhtio a diaconibua epis-
mpo et gratiaeagatpanem
Diatroni autem of fer en^
ob1a-tionem( ~ p o ~ pepis-i ) e
Alors l'oblation 1wra résentée par Ies diacm h l'bveque
et il r m h grAm a, sur e pain pom (quf 1 soit) le symbole
du earpa du Christ, sur le calice de vin mAhng6, pour
copo, e t ilIe gmtias aga4
quideni in exe[m)plum, super panem quia forma (qu'il mit) l ' i m du sang qui a été &pendu p u r dous
quod dioit gr;r(a)ecueianti- oeux qui croient en lui ;
est oarnh (dp&) Chririti, et,
typum, ootpcrr8s Chr(ist)i ; oalicem vini quia est Ban-
calicern uhb wixtum g& Christi qui dusus
pmpter antitypurn, guod ost pro omnibus qui cre-
dicit graem similitudi- dunt in eum ;
nem, s a n g u h i ~qnod sEu-
mm est pro omnibus qui
d i d e r u n t in eum ;
I
21, DE LA TRADITION D U SAINT B A P T ~ M E 93
TRADITION AP'OSTOLfQUB

BIAE)
lac et d e mixta s;mu) lac e t me1 mixta ad im- sur le lait e t le miel mbIangés, pour (indiquer) l'accomplis-
ad plenitudinem promis- pletionetn promisaionurn scment de la promesse faite B (nos) pbrcs, dans lapuelIo
sionis quae ad patres fuit, p a e nd patres fuerunt ; f
1
il a parlé de la terfe oh coulent le lait et le miel, dans
qualm] dixit terrain fiuen- laquelle aussi le Chris-t a donné sa ohah, dont, comme
dixit :Dabo vobis terrem de petits enfants, se nourrissent les croyants, lui qui,
tern lac e t mel, f l m m Jar: e t mei par la douceur de la parole, rend douce l'amertume du
cœur ;
qualm1 et d d i ainem Ham aat (dp&} Christi
' suam Cht(istu)~,pet quam quam dadit n& ut nu
siwt paruuli nutriuntur trhaitur ex ea sirnt pariq Qij
qui credmt, sliauitate viirli qui medunk ia am,
umbi amam -rd& dulcia et amara w d i s sohgt
&&mis ; dulaedo w b i ;
E
aqumn uer0 in oblatio- e t aqua ohlatiopirs (est) r4aentée) en offrande pour signifier le bain,
nem in kdic5urn Jsuaari, indiciam panie, ut i n b intbrieur, c'est-A-& Same 1, obtienne
ut et interior homo, quod rior homo, qui est anima- les mCmes &et% qui le corps.
l
est mimale, similia aon- tuq (Ixiaaequatur) sicut:
sdqua[n]tur siout et c o r qui est cwporalis.
Pm. S(AE)
De uniuer~isuero his ra- Do l i s ergci omnibus red- I De toutes ues chosas I'Bv$que rendfa oompte h ceux cpi
tionem md&t epiwopus dat ratiomm (XbToc) epi- I
reçdvont la (mrrwnunion) K Quand il a rompu la pain,
e h qui pmipiunt. h a n - nicopus ais qui accipient en plb.entin chaque mwceau, il dÙi : Le p i n du dd
gm8 autem panem, in- bapti~rniun. C.um ergo dans Ie Chkt JQsw% Celui qui reçoit répondra : Amen.
gulas partes parrigens di- epiricopue hgit panem,
Si la pr- ns sutBaea pis, des diaasas aussi t i e n d m
1- =lices, et ile ee tkdmnt en ben ordre : le pmmim
caE : l'anis caelestii in det part- (xXP'wfin) ex eo oeIui qui t k t l'eau, le deuxième d u i qui (tient) le lait,
Chr(iat)o 1ets)u. Qui au- 6irrgdis dicens : Hic e ~ t le t r o i d h e @lui qui (tient] le vin.
tem audpit mspondgat : panh oaelmth, mrpuni(e8-
Amm. Prambyteri u m pa) Chrisiti I m . Qui au-
si nao fuerint mfEoienEas, tem sac* iespuadeat ! (

teneant d m et dia- Amen. Siautrimpresbyteri


' ,m m f e t mun bonestate non suiIiciuut, diamni te- l

a&mt et m m modem- -nt d w m faodpuv),et


: primua qai -et II- in ordîne jgk&c4r) :

.
a w m , mmndurr qai h a , lp.iwu* qnt ~ q u @ n p(te-
tartbqui;n~, - ma)+d u g
terlhs piwintm)-
180, at
L
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Cr TBADlTION APOSTbUQUE TRADITION APOSTOLIQUE
101

25. De Itiatrodwîion de La îampe au r e m


de la communauté l

est présent, Ie soir venu, le diacre


t debout au maieu de tous les fidBIes
ces. I
Isaluera t o u t d'abord en disant: 3
vec vous. Et le peuple dira : (Et)

i, Domine, per alium tuum Iesum


nostrum, per quem iilumina~tinos, Mous t e -dons @ces, Seignw, par ton Fils Jbeus-Christ,
Nom-Seiieur, par gui tu nous as éclairh en nous r8v6-
m a m nabis Iumm inmmptibilem. Cum p e r f e h w lant lufnih incorruptible. Puisque nouer avons
erga longituain~mdiei a pervmimus ad initium noctis,, ,
saturant= nos luae diei quam creasti ad satietahm nos-
la d d e du jour et que nms sommes pewenus au ébut& gass
da la nuit, en nous rassasiant de h lumière du jour que
m m , et mun nunc non egemus luce vesperi per gratiam tu as créte pour notre satisfaction, et pubque main-
tuam, la~darnust e et glorificamuai t e per Bium tuum tenant, par t a grgce, rions ne manquons pas de la lurnih
Iemna Christzun dominum nustrum, per puem tibi gloria dn soir, nom te louons e t te glor%ons par ton Fils
e t potentia et. honor m m mtloto spiritu, et nnuno d semper &w-Cbrjst, Notre-Se-, par qui h toi, gloire, puis-
&t in iawlum saeadi. Amen. Et dicent omnm :Aman. rance, honneur, avec le Saint-Esprit, maintenant et
toujours et dans les siécles des i&cles. Amen. Et tous
diront : Amen.
Ili se leveront * d ~ n capFi9B le repas en priant. LM
enfants dimnt des psaumes, de m b e bs vierges.

I
I
102 TRADITION APOSTOtfQUE ' S. D U REPAS COMMUN 103 1
Ensuite, ,qand le diam prendra le oalice mklangh de

il"
l'oblation, i1 dira un psaume de ceux dans TesqueIs est
écrit l'all&luia.F,.~suite,si Ie prêtre l'ordonne, encore des
memes psaumes. Aprés que I'év&pe a oflert la caliw,
-,
il dira un des psaumes qui aanviennent au aalios, toa;
psaumes étant) avec dlbluia, tandis que tous dient f
Quand on doitma les saumea, tous d b m t .
1 ' .r deus ; gloria qui m a v i t omnu saeculum per
et Iaus ei ~ l b l u i ac'ut-A-dle
, :~ o u laions
a &eu a qui est 8 (EZ 3,4);
gloire et Ilouange h d u i qui a méd 11moude e& par sa
v e r h tantwn. Et perfecta psalmo, benedicet calieem amle paroh. Le psaume &d, il [l1&vQuia)bénira le
e t de hgrnentia dabit omnibus f t d e h . cafice & donnera des morceaux (de pain) h tous tes fidhlw.

26. @e oena communl)


1

E* S(AEbl
Et mm cenan t, qui adsunt Cum auttm nurnduoat Lom du repas, les fidusa présents r m m n t de la
fideles sumen.t de manu
iepîscopi panlulm pan&
eum et wlii fideles cum eo,
accipiant de manu apir
main de 1'8v&qu~un morceau de ~ a i navant de rom re-
leur propre pain. Car c'est une eulogie et non une eu0 K.
antequam frangant pro- copi hgmentum (XI&*) ri&, symbole du corps du Seigneur.
priurnpanem, quia eulogia panis unum, pimqullm
est et non eucharhtia wiusq&qua frangat pa-
sicut c m domini. nem qui eait coram se.
Banadictio enim est et
non euchmisth h t cor-
domiai.
pua (fibrcr)
7
m -
CI-
- r --'
7- 2,-

TRADITIOW APOSTOLIQUE g. 9 U * I ~ MANGER AVEC DIGCIPLINE

et non ut aIirXu;s inrideatlF . ita ut nemo irrideat vos ne $0 moque pas ou que celui qui vous invite
thté par votre turbulence ; mais pour qu'il
jugé digne que les saints entrant chez lui.
eus &es, dit-il, le sel de la terre (Mdlh. 5,231. 1

inquit, a i s sal terme. e n h : VOSwtis sa1 m e . , h


Si communitct~uemamni- Si dantur vobb p&es
bus obhtum fuerit quad (p&) omnibw simd, ac-
di~iturpaewapofor~tum, cipies partem tan-
acoipite ab m. Si aubm turn. Si m m inGtati
Ut Omnm gustent 8 1 6 estis ut &th, d e t i s ad
denter, gustate ut et su- sufficientiam ve-, ut
pemt, e t quibuscumque quod supererit srobis, qui
nalusrit qui uocauit uoai vocavit t e mittat ad eos
mittat; tamquam de reli- quo8 vult tamquam chs)
ibi sanctomim e t gau- reliquiaai sanctonim,
gaudeat de adventu vestra
ad eum.
Gustantm autem eum si- Cum autem edent qui voU Pandant Ie repas m x qui sont invi.t&smmront sa
lentio percipiant qui uo-
cati sunt, non conten-
dentes uerbh, d qu(a>e
oati sunt, edant autem in.
$Ientio, non in conten-
tiona ; sad si spiacopus
silem, wriir querella de mots, ma& (no disant) qtie ~e
l'év8que permet et s'il pose a w question, on lui r é p ra F"
&*tus t$smp~~ pemittit (Ileirpb~oav) di-
et, hterrogauerit al;- & ut hterrogit de aIi-
quit, respondeatur ilJi. quo, respondsatur illi.

1. D n n i w ~ p i i B e m o t i r a a ~ s ~ ~ m ~ ~ P
D ' W h d a t e , 11 g a dlstlwtlm evatm un wd -, oh nhmmi psut
m i m g m & ~ a f a i m , e t u n m p r t s i ~ m ~ p a r ~ b ~
a. La de a f l c i d s r m le seaa l d k i s . On put lm mtiaclm 1i m
~ p r W o u B w q u l s u i t S l a ~ ~ A c a ~ d t , & T ~ l a
plawdumotda~mL.~~doac~Ca~laEwtsxta
8 . La traduatlm Ao- fdde L e&t bt h -
n, huttw Qam
le cwtsxti, du g r s ~Ixltpim H par S.
II /-LI1
I
- TiIIwY
F .
I
. n
L SWE)

-
nt mm dixarit episcopus Et mm episcopus loqui- Et quand l'évéqus prend la parole, que chacun se taise
uerbum, omnes* c m mo- tUr, o r n e s taceant cum avec modestie en l'approuvant 1, jusqu'à ce qu'il pose
destia laudaris eum taceat, moderatione danec inter- de nouveau une questioii. Et si, en I'absence de l'éveque,
quandiu itenim interro- iles fid&Iesassistent au repas en présence d'un pr$- ou
mgat ikpum. Si autern d'un diacre, ils mangeront de m&me honn&tement.Et
get. Etiamsi ahque epis- mn est +9(10pus ai, MG chacun s'empressera de recevoir l'euiogie de la main du
a aopo in cena adiuerht fidelas @mm, in oena pr&tre ou du diacre. De marne le catéchum&nerecevra
fideles, praewnta presby-

r1
'
* aut diacmo lsimiliter
hossste pnipiant. Festi-
( h r w e v ] , accipkt d o -
giam (ahho+) de mami
presbyteri, si adest. Si au-
un (pain) d'exorcisme. Si des laïas sont réunis [seuls),
un IiIc ne peut faire l'eulogie. 1-
I
net autem omnis siue a tem non adest, accipimt
pasab- aiue a diamne de manu diaeoni. Similite
aaeipere benedictionem de (bpot(Oç)catcahumeni acci-
manu. Simili* et oate- piarnt panem e x o r e i d
cuminus exarcizatum it {;bpxwpk), h i o i ( l a ï ~ h ~ j
ipsut aaaipiat. Si laici autern qui amt sllnul
fuerint in unnm, c m sine clerica (xl,vpi"S)
moderatione agam. Laicuri medant e u m diacipline,
b i m benedictianmn fa- (4~~r,jyrp). Laimis (Mxir~]
cere non poGes(a). enim non potest dare aa-
logiam (&AoyEa).

39, Qu'ii faut man&eravec action de

Cbaûua mangera au nom du S i p e u r ; car ce qui pl&


B Disu,a'est que nous montrions de ïémulation a, m h e
h I'Wdes nations, en étant taus unis a et sobres.

. a.
-11. ICIF I
1. L e s m o t s k m h s u i m o m b p r v S A E n w t a ~ p a r T .
2. hhçm ~u~ It:nhrat) eut aoaRrmb par T,t a n a l s que SK mt ,
TRADITIOH APOSTOLIQUE 3.DES FRUITS QU'IL FAUT OFFRIR A L'~V&QUE 113

L Bapbmiui gr. 336


Gratia~tibi agimus, d{eu)s, E i X ~ p ~ tmot, ~ ~X P
~ PtE ~
b Nous' te rendons &es, & Dieu, et nous t'offrons les
et offerimus tibi prirni- B s b ~ ,xxl apou&op~v &ap- prhices des fruits que t u nous as dennés pour que nous
tiuas fcuctuum, quos de- X+Y x a p w i j ~09ç €8wxae %piv
en prenions, aprèa les avoir menbs h maturité par ta paroie,
disti nobis ad percipien- aprésr avoir ordonnh h la terre de produire des fruits*de
oiq psrRXq$rv ~ ~ k q c f i u u r toute smta pour la joie et la nourriture du genre humarn
dum, per uerbutn tuum B k & ro'u hbyou EQU xai x ~ l e G - et de tous les animaux Pour t o u t cela nous t e louons,
enutriens ea, iubens t e r uag xcspzoùç xavr&mirç ri^ d Dieu, e t pour tuus les bienfaih que tu nous as acco~dés
me ornes fruchis adfem siiippotqu x d tpoip$v tors en ornant toute la cdation die , fruitai varibs, par ton

.
ad laetitiam e t nutrimen- Bflphror: xui xavri 1 3 ~'.Ev Enfant Jésus-Christ Notre-$ ' eair,, par qui $lob3 ,A
tum hominum e t omnibus toi dans lsa siéolss des siéeles.-Ehn
\ animalibus. Super his am-
4 o - c ~iipv~üpEvBO, b GEBs,
hi 5&4v oTg 1tqpy67q~a~
1J- ,-
' '. '
- -m . , L
\ nibus laudaniu. ts, djeu).,
et in omnibus quiburr nos
aZuav x~iÿiv ~ q À b , o g
xrrpscolc, &t& ro6 r c a d b ~mu
iuhasti*, ndornans n o b i 'Iliootr X p w B 706 xupbu
omnem creaturam && fi*), at 05 MI g~p
h c t i h , per puerum tu- sic TOSC aidvq T&Y aihvwv.
um Te(su)m Chr(istujm 'Aptjv.
dam{inurn) nostrum, per
1i
quem tibi gloria in saeculn
saeculomm. Amen.

- - 1. Ia texte g m de wtts bdnMlatian a étd EoiiPemB par le p l u atiden


(B<irWnl 336) mals dans un dtat Ws c W e E t m . SA var-
dons v t b t de le ~omIg%r~
2 . L a l e w n u ~ i ( $ v o g ) a t p r d b p S.etiIta-gir'n9
avdt dams L gmmt koinfnm,
Hfpp&f4 L IbnW. 8
APOSTOLIQUE TRADITION APOSTOLIQUE

32. Bhbdictlun des frulta


Benedicuntur qui d o m Hi sunt fructus
(xorpzhç) On bbnit les fruits, a'est-&-dire; raisin, figue, grenade,
fmctus, id est uua, ficus, qui benedi~untur : uva, olive, poire, pomme, mûre., pbche, cerise, amande, prune ;
mah grania, oliua, pymis, ficus, mala grania, oliva, pas la pasthque, ni 1s melon, ni le concombre, ni le cham-
malum, sycarninum, persi- p p s (QniE~sr), rnalum, pignon, ni l'ail, ni aucun autre légume. Mnis an offre
cum, ceraaeum, amygda- pemimm (ZE~UI&Y), es- aussi parfois des fleurs. On ofhira ia rose et le lys, mais
lum, damascena, non p- raaeium (q&t:v), amyg pas d'autres. En tout ce qu'on p
pon, non meInpepoa, uan dalum non au,Dieu saint, en en prenant po
cuoumqre%,non non aictem banedimntm sy- 4 uu
aleus, nec diut de a?ii~ ~ U I R nec , anio, nec
, oleribw. Sei? aliçiuo- dium, nen pepon {hav),
tiens e t flores offaruntur. nec melopepon (pTXaqri-
Offemtur rFgo m a et m v ) , nm ammeres, ne0
lilium, et d i a uero non. aliud da ohribus ( h d X a w ] .
In omn&us autem pua@ Si autem oflenh~ur(zP30*
.epiutu(r), ~(mbltb ~ ~ Q E Wf ) h s ( ü ~ e ~ coff*
),
'd{a)o g m t h s agant in g h - raiiturW e e t 1iIia (xpivcr),
alia arrtem non off erantur.
In omnibus aubm qwe
aomduntur, gratias sgant
da eo deo et gustent ex
eis ~orificmatesenm,
33, W a m m t u t W 8PbitetIllipufdbpascha
norsmrpiot~onvemit~ -
Nemo in pacha, ante- Nonhputabitphiudum
Personne ne prendra M n I Phque. avant qdon ait
guam oblatio ht,perd- ( v Y j d ) ad huiuimodi qui fait l'oblation; car qui agit aimi cela ne rsem pas compte
C
piat. Nam qui ita agit, non avidw est ante haram comme j dîna. Si une f a m m est enceinte et (si quelqu'uo) 1
illi inputahr i e i k u m . qna fhitur hiuoium (Y$- est d d a et ne peut j e h m deux joun, il jefinas k.
Si quia aubm in utero
habet e t aegroiat et non
maial. Si + stem ae-
grotat et non pote& ieiu- 1
aainadi (sedement) par n&cesaitb,sa contentant de painl:''A
: e t d'wu.
I
pntest duas dies ieiuriwi, nare ( n l ~ d duw~ d&
)
1 i ubb" kiuuet proptm ieiunet ( q m l g i r ) dia $ah-
zecewitatem, C O I I ~ S bati pmpter n e a e d t a ~ m
panera aguaai,
li6 TRADITION APOSTOLIQUE
34. Q U E LES DfACRP5 DOIVBNT B ~ E
ASSIDUS... 117
I L S(AE)
Si quis uero in nauigio uel
in aïiqua necessitab a n s -
t h u r ignorauit diem,
E si quis in navigio
aut ignoravit
est
diem pas-
chae, det ieiuiiium (yq-
1 Si quelqii'ua, se trouvant en mer ou en (cas de) nhces-
six&,a ignoré le jour (da Pâques), quand il l'aura appris,
il s'acquittera du jaQne aprés la cinquantaine (pascale).
hic m m dedicerit* hoc, m1P) post quinquageii-
post puinquageamam red- Car la Phque que nous cél&bmnsn'est pas la figure 1 -
mam (rs*r.eqxcec+). Non est la Aguro en effet ast passée, n'est pourquoi elle a ces&
dat isiunium. Typus on& enim pascha quod custo- au deuxidme mois - a t il faut j e b e r quand on a appris
transiit, puapropter se- dimus (typus); tygus (Y;- la vhrité,
m d o msnse cessauit, et
I debet quis facere jeiunium
zoy) enim k m transiit,
guap~pternon dicimus

m m veritatean didimrit,
4 h

b i p h ieiunium (vqÿosla),

4.rrp-a-v)
Diamnus uero musquis- Unusquispue diaconornm
we cum subdiac(o>nibus c m aiubdiaconis instent C b i p diame, avec lw sous-diames, sera aesidu auprh
i d eplcopom o b m ~ f i t . (np-prizp~>) ad episco- de 1 ' 4 d p . lui indipe~aaueii mux qui sont malades,
Sllgg8~hirsriam illi qui ppum e t mooemt eum quis a h que, i'il plah A I'év&que, il leur .sade vUite. C'est
i n f i m t u r , ut, si pla- en effet un grmd r&confortpour un malade que le grand-
?r
infimus ~ i tut,
, si placue- prlkre 3 E* ~eousrierrnide lui
mierit episcopo, uisitat BOS. rit (brrfv) tpiscopo, nii-
I Ualde enim oblectatm in- tst i n h . II&& emim
\ mm memor eius
h l u
prinoep. .soardo-
&mit
conaolntur corn vidsnt
slmxmrini saoaddmi (Lp
h. vkm e k et m-
X L E ~ S ~ ~ )
cordari eorum.

1. ~ * a ~ o h é & p e e o m m u a ~ a w l r & t e o o r r o m p n p a r r m n i s a t o a a r i ~ t
ih;~bt8LtrCpBté.X.cst~t~.dhW&Smt
h&ptable. ïi est Imp& m'un c b r & h Wirw gu'U ne e 8 l W p
o t a papua
~~ LB prob~&mo eit r h l u J I'on 11i mot T ~ X P S .la.MUN
--L 1

TAADlTlON APOSTOLIQUE
119
TRADITIORAPOSTOLIQUE

L ' h 4
. .*
, P .

a S(AE)
35. Du moment oii fl faut prlor

Fideles uero mox cum Pideks autem omnes tem- Les ï~daeri,d b q u ' 5 sewnt Bveiüba. et se a m n t 1e781,
expergefadi fuerint e t pore quo expergefacti avant dese m e m 31 leur travail, prieront Diw, et puis se
surrexerinl, antequam m t , ixatequam manum: mettront ainsi ii leur travail. S'il y a une htmotion de la
oper(a)e suas conLingant, mittant ad &quam rem, parole, on donnera la pdfhrenw L y J k n e t Ii entendre la
orent d(eu)m e t sic imad omnt dminum et ho& p m l e de Dieu pour le r6oonfort de son &me. On s m a
opus sunm pmpsront. Si modo a c & d i a ad o p o empremé (a aller) h l'église, 1h où fleurit l'Esprit.
qua autem per uerbum suum. Si autem m b u m
catesizatio fit, pra epmat instructimie (ua~xt;ey}
hoc ut pergat gt audiat fit, praeponant pergem e t
umbnm d(e)i ad conforta- audim varhm dei, ut
tioxtem nlilnaa 8wc. Fei- confartant anitmm {*fi)
thet autsm e t ad emle- auam SOllidti s h t (WOU-
siam, ubj b r e t ~ ( 1 S j t u ) ~ . WE~V) autem ire ad ecole-

--- I
sirun, ubi iloret epiritui.
ta d'. ' ( h d
opmat pm@m r - th (dpipmli) ab. Qu'il fmt recmvh 1'eucbwhtle,
prhmn, qumtlw-qne d h m m , antquam d q d d quauul on Mt l'obhtbm, avaat de p d e antre c b m a

Omnis autan iideiia hg- na6 atr& ~ t e 8 %$


v Tout M €le i'empmstmm, avant de prendre quelque aube
tinet, a n k p m d&d t w q y~Uuaubat, d - p shose, de recmck l'encharistie. Si en effet il fta) rewit
aliut gu", euohuiitiim wirg p a r d z p & v . E avm loi, r n b si on lui donne quelque pairion mo~W1,
alma ÿala ~ i o
purra cioatra lui. I f
pereipere. Si enim ox fidi , Cr3
yàp nimai p ~ a l d f a 056'
.1 peroipit, ethmsi mortale Ow&vAir .
;
a h ~ qFT$
quodmmgue (dlrtnm illi t o h 04 X ~ W X ~ mhoii,
I luerit, p s t hoc nan potest
E I
e p n q a m uad iu~!ia,axaag ma un z u m p @ e
r r g ~,
' .igf43 J 3mop $sa p b es ep naXom nti uspton
ocir ~ I I ~ AOS T ,q~ $no ua 79 qmpw $en ne '~tysnmt
on p b xnao q $uma 9 a n . b ~ mop x!ad e l 30 'mi q ~ j
n p b pyw a e ~ o ap, a~ g w BI w ~ nodampuadq
-s~unwdg q gno$ ep esov gw,o JBO Lsm?!$&~p$GBp
t m u a mod &qo apmot ami red a~esodury,nrng
Q - w P b w w a u 'OP
b
p!'!t I 1
'!a mnaed
1 -um
, d ~ m agpam
o p~ m d r n i b m u n < r q ~ ~ uim
w9 ria ' ~ p a $
p~a- p b SciR auamop 'murno
ml) Y ~ ) s ~ 7 ! m q prstu cruuro
roe ( ~ ~ ? qxq~dur! . * ..
I adma.i p d d u o o ( w Y ~ : ) aut&!l8au su (nyd) wap
TRADITION APOSTOLIQUE 125
124 TAADITION APOSTOLIQUE

41. Du moment où il faut p r k l

S(AE)

J
Tous les fidhles, hommes e t femmes, quand ils se levent
Fidelis autem omnis e t (muüer) fidelis (zwdfi), c m sur-
le matin de leur sommeil, avant d'entreprendre quelve
rexerint mana e somno, priusquam tangant quodcumque l travail, se laveront les mains et prieront Dieu, et ainsi ils
I opus, lavent manus suas e t areiit deuin, et hoc modo se inettmnt h leur travail. S'il y a quelque instruction de
accedent ad opus suurn. Si auteui instructio (wmc4) la paroles, chacun prhfhmra y aller, estimant en Iui-
fit e t verbum dei fit, a l i g ~ tunusquisque ut pergat ad lo- nieme pue c'est Dieu qu'il entend en celui qui instruit.
cum illurn, dum aestimat in aorde SUU q ud deus est Car celui qui prie B l'kglisa pourra Bviter la malice du
p e m audit in w qui in&ruit (qidrro8ar). jour. Celui qui est pieux pensera que c'est un grand mai
Qui enim orat in ecdeaia potmit praeterire (=apsXb~v) de ne pas aller 18 oh se donne I'inatruotion, suftout s'il
E x d a ) diei. Qui timet putet magnum malum
sait lire ou si le doatour vient 4. Pemonne parmi vous ne r
m e si nna vadit ad l m m ubi btructio (xatrfiX?mc)fit, 1 M M cn ratard L I'bglise, lieu ob on - i p e (1s doctrine). , , ,
Mors il sera donne h celui qui parie de dire ce qui est L s II
pmesertim [p&;chea)autem si potest Iegere vel si dmtor utile h ohacun, e t tu entendras des ohoses que tu ne ,.
venit, N8m0 ex vobk tardun sit in ecclesia, lo~usnbi doue- cornaiasais pas, e t tu de ce que l'Esprit-Saint
tur. Tunc ( T ~ T E ) d a b h r ei qui loquitur ut dicat ea quae t e donnera par colni qui fait I'instrziotion. De oetts
utilia aunt unimique, et audies quae non cogibs, e t pro- manihe ta foi s'affermira sur ce que tu auras entendu:
fiaos (&p&tv) in iii quaa spiritm sanotus dabit tibi per On t e dim aussi lh-bas ce qu'il b faut faim chez toi. Aussi
eum qui instruit ( r a w r ; ~ ~ ï d mHoc
). modo fides (&TG) tua chacun s'empressera d'aller $a I'bglise, lieu où l'Esprit
firmabitur super ea quaa audierb. Dicetur autem tibi fleurit. Si dest un jour où il n'y a pm d'instruction, quand
etiam in iHo loco quae aportet ut faoias in domo tua. ohacun est chez soi, il prendra un livre saint e t il y fera
Proptarea umisquisque sollicitiui sit (map&"aiv) ire ad une lectare &sana qui lui para'ttra prolitable.
eccleaidim, lwuin uhi epiritus sanctus floret. Si dies a ~ t
in qua non e5t initnietio mm unuqUisque
l i a doma m i mit, accipiat libnrm sanctum e t ;Iqat in
ao suiEcianter quod videtur (h-) ei ferre utilitatem.

Pour le debut da a chapina, voir 1- doablet en 35.


2. La r&wtion meladmlte de S est ici corrigk d9wrIirBsCA
8. Le v d m em pw par S (1- traduit ausd &na Ie hau- -1-ta-
ment q b h miha de plbt8, ci. Xdbr. 6, 7 ; 11,a: 13, 28.
4. Toutn la ûn da mtta phase est uses obscure. Ia d t r n i h piirac. h
c p r o p o s d u ~ , a s t ~ ~ A R . O n ~ p ~ r smd hr ~a 8U ' U y d t

6. On ne p a u k Wuira ile llvrs ialnt a, le aopb ayant i k r ü d ~1


,-
~ q i a i s u p p € r l * a b a ~ o c s B ' ~ P l e ~ l e ~ ~ .
1
menti mt
q
t
I m w o ~ ~ u e s p y a o l n amb
m -aneér q q +mumm mb
' m p a y a n urnep m p o p ' ~ n q y x unon mX] m(na)g
1
4
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qqns m i sp I
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~ y p ~ e (qM: ~ x Rmmowty (kW)~ m ! m
nuahnos w , s + 'd*tram au !nb nea an01
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entg,r tnop q p r m n q J W ! mod
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-99 e w r ~ n e nBT B
e~uenolopumâ a m 71 o q y d epnwd aun 1 ~ ug q

I onb imipoui m p s an BBUOU nmoq ag~dmelr r a a ~ ~ ~ @ ~


- a n q menlp~urI~Q u r a o a d rnwu3mu u r e y masne a u u ~ u d
.sapWon -w!a"pnI q n p m ard
~ awaq
s q rnod aofiuqm al wi a!mwsqo mb w p p d -eue$ q p a j tumtno (Sql*) meuo!aw3 l e qwq~ao m.
- r d rnpa ep non nt wa 4aurrsande~pr!~d
enn e-q mwea imum!rn! '!amaod ampsao w~oq q! aumo
' - ('q
aub-1
) * a m S m aeaqarrai xans Q ~ *sa
B * aestq~p
k a ; q B ~ uo
J !sauv .pposqo a p n d eun 3g ee IJ
*
~tdatomqu!In m o f aa 'qom y ep moq ni ig3 QI[: '(Wn-1- m v 9 3 a- mqp m p ~ .
WJQ al P U B d Je3 'T @W!3?5al B au~malB89.d*:v 1 ,
2 .qam ap mneosep !nb syud
1
- . II 2a- - mmar --CI k q s % = ) prpa ~gswd- p r y z ) ! a e ~ ~ e d
.Ia!a np npue~sap.im !nb ( ~ E Z ? , mdA3 1 s ~( 3 @ h $ ) S I ~ I O ! ~ ~ a y w ~ o w y$a
upd al !sme lsa 1: 'dn0~60dBI %sa .is!q3 al -3 . ~ B J J B ~ !!ispy3 sp@utr$: aa (-1 y o d ~ o a( 3 s y i ) s n U $n
~ "arod
nraau8y'l ap q o q d s 01 qsa uospa SURS n i e a d ~ , rsp u o p ~ ~ -wax !umo UI ($'030?d%) ~~uo~a!sodmd s~uudmlarJaao an
-ouru~!~l aa ! $.q3 np Buns np $a s h o o np a l o p A s eruuroo
)
qdeoeie~d(30ziy) ?cal ' ( ? ~ w y w ~!.riqeh u! maya waeidow
ci wnaq auq!qoaa al uo!p!podwd ap ad ai q o uo,nli
r qyasa~dB !oq BI '(3uarn~lsadaa!auvj smp !ssnE lonhnod -ou%g UI $sa snxg mm snxsyiq3 $se ansv eroq w p a
i s a d - ~ o nm
q yqoeaw isyaq3 al M B no omey oa.iaa a w3 oaq UI wnap o u apJm nl saa r(5pdia~)s!aodmao o.inOur
-OUI ooq u
! 0301 o!p SQ wep@ fs-mnap mpawq $a
aqwar aaroq aiodmx ma 'sri7 omop vq se arappb p $3
LZT H S I U ~ anva II go LNEIROB nu ' ~ 9
I
P.

4
128 TRADITION
41. ou MOMHNT O?J IL .PAUT PRIER 129

s t e&t uerhum Buum et misit füium suum, hoc


inlwninantem eos. Ilia et envoya son Verbe pour les éclairer. A cette heure
est verburn (h&yoG) s m m
dono, le Cbnst perck au cbté dpandit de l'eau e t du sang 1,
e r p hora in latere Chfis- qui illuminet eos. In iila et éclairant le reste du j o u r le mena jusqu'au soir. C'est
tu)s punctus aquam e t mim hora cum Christus pourquoi, quand iI aommença h s'endormir, en faisant
sanguem effidit e t reli- punctus est in latere lan- commencer le jour suivant, il donna une image de k
quum temporis diei inlu- ces (X6rXq) cxivit sanguia &surrection.
minans ad uesperam de- et Iiqua, et postea feuit
duxit. Unde inaipiens dm- hoam super relipuum diei
mire pri(n)cipiurn alterius usque ad veaperam, Pmp-
diei facianai imaghem re- terea tu quaque m m va&
sumwtionis conpleuit. ad dormiendum incipis
(SEpXm~ar J diem dterum et
faais typum (tSxoç] resm
rectionis ( ~ Q c T ~ L ~ ) .
Ora etiam antequam mr- Ora atiam antepuam re- *
I
-.'
Pme aussi avant que ton o o r p se repose au lit. Mais v w ~
pue cubile* requie~cat. quiescas ( h m d e n ) in minuit, Iéve-toi, lave-toi les mains e t prie. Si & femme est
Circa mediam uero nactem lecto d i o u l i tui. Cum présente, priez tous les deux enaiemble ;maii si elle n'est
effurgans laua manus aqua surgis media nocte a lecto pas encore fidhle, retire-toi dans une autre c h d r e , prie,
ei ara, Si autem et mn- tuo, lavare e t ora. Lava- e t reviens B ton lit. M'hésite pag * prier : celui qui est
iwnx tua praesens est, berh autem aqua pura. dans les Lens du mariage n'est pas impur.
utriqae sirnul orate ; sin Si autem est tibi mulier
uem necdm at fidelis, ibi, orate simul. Si autem
in alio cubicu:ufo seoedens nondum est fidelis (zrh),
ora et i t e m ad mihilem reoeda ( h ~ w p o t v ) in Io-
tmm reuwtem. Noli au- crmi e t orabis aokri, et re-
t a piger w w ad oran- verterk ad Io& tum.
du(m), Qui in nup* Tu autem qui iigahii eci
iigatw est non est inqui- in matfimonio (y&(nog)ne
mm. haaites oraxe, quia oon
esth inquinati.
11 1 . l i ~ ~ , P . d ( p b s e u l , ~ t a M ~ ~ ~ ~
&m@uei qui ont inteFgpaB ott éplsDde on Muüh. 2f, 4% Ceit an d m o
mo-t que la Zhilllon piatui le -an. la mort de J h . b a
autres tkmius ont mmigd d*ap&sle texta mnmmb d Jn 19,W.
2. Lw- plgm csrc rdpnnd g w t d'a* le -te, m m
&,hW=-
HbfiW L M. D

&
.-
v-,
- -
131
TRADITION APOSTOLiQUE k t . D U MOMENT' 0b IL B A U T PRIER

L S W )
Qui enkt loti ~ u n tnon Qui mim Ioti s u n t non ha& Car ceux qui se sont baignés n'ont pas besoin de se laver
habent necessitatam Ia- bent necessitatem ( r P ~ b ) de nouveau, parce qu'ils sont purs (cf. Jn 13, 10). Quand
uandi iterum quia rnundi lavan di iterum quia sunt tu t e signes avec ton soufae humide en prenant avec la
sunt, Fer consîgnationem mundi et puri (xtr8orpbS). main ta salive 1, ton corps est sanctifie 9 ju~qu'auxpied$.
a m udo flatu et per Cum insuffias in manum Car le don de l'Esprit e t Peau du bain (baptismal), y d
manuin sp(iritu)m* am- on les offre Uaillissant) d'un cœur croyant comme dune
tuam et aiparis (qplryl- source, sanctifient ceIui qui a la foi. J1 faut donc prier

b
p l m h i , corpw tUu(m) { r a ) cum sputo ex ore h aette heure.
usque ad pedes sancti- tuo, purus es totus mqm
ficatum est. Danurn enim ad pedee. Donum ( 3 i ~ ~ o v )
sg(iritu)s e*t infusio Iaua- enim est hou rrpiritug
mi, sicuti ex fonte mrde sanoti n y t t a e -f$q
oredente cum offertur, aquae baptjsmatis qua$* ',
sanctifioat eum quj cm- exeunt ex fonte (rnly,jSl)i-,'-,
didit. Hac igi& h m hoo ut, corde fidsli, quaei
necessarium est orare. purifiernt eos qui'credunt.
Ne~essmiurn (2vayxxtov)
autem mt etiam orare in 1 'If

1- hm hofa. 1 I

Nam e t hi qui tradidemint Etenirn ipsi seniores (;spcv- Car les anciens qni nous ont rapporte la tradition nous
nobis seniores ita nos bïrgpc tradiderunt nubii ont enseigné ainsi qu'h cette haure toute ln nrbation se
docue~untquia hac (h>ora etiam hanc rem et dome- repose un moment pour rouer le Seigneur : les astres, les
ornnis oreatura quiescit runt nos hoc modo quia arbres, Jea eaux sTarr&tentun instant et toute l'amibe des
ad moment- quoddam, awes qui a te sert, loue Dieu b oette heure avec les ames
in hoc tempore creatura des justes. C'est pourquoi ceux qui croient doivent
ut laudemt dom[imm), omnis qniescit ad Jaudem asi'srnpresrerde prier B aette heure.
stellas et arbum e t aquag dei ; mllae et arbusta e t
s t m in ictu, et o m n e aquae gunt qua$; stantes
agmen angelorum min&- et omne a w e n ( ~ ; ; z : i x ) , I I I

trat* ei in hac (h}ora una angelorum ( j Y Y ~ i ~ mi- ;)


aum imtanim animabus nistrat (i.easripyiiv) ei cum .
laudare d(au)m. Quaprop- animabus (gu-&) iwto- ''
ter debent hii qui credunt mm ( G i ~ a t c ~et ) iaudat 1. L'ab&iatloa ipn de L devratt w llrs n m splAliw. mab a'eat
festinare hac ;h)ora once, (b:, v a ~ v )deum omnipoten- . n n ~ ~ 6 l e c t n r e d * m ~ f l I a u t ~ ~ ~
z u ~ d r e L ( @ ~ w f e t s ~ ) ~ d a i a lpuat
tem ( r t * v r c ~ . ~ i . r win~ ) hoc lemeiaaemotwptm~saintstp.
tempore. Propterea o p m a h tm L ~ i n h t r t û )doit dire CO- sn mDiIsb.anr, 60a ea
t e t eoai qui credunt (rt- m m -
ori~rn)orare in bac hora.
1 p o y ysg3 mepm
-am upq mm 'nrenbum m ~ o m m un! r n ( r y u ! J q ~
spaiepm o n b a n eoa (msd mdmw 3 'qya$od
+ --q %!(IWUel. ma '~aiipq +d (enpeu ~ q d m a *
7n souamnpqna saqmtm (an)baa 4m~uwortard sou
: - B I q 'PB m w y q w u03 -~mnaar/ieb ile WIIWOP
-op gmwpomemfanroo sy W mmmJ
-pq$8 sy?39d1s 'sqepg -09 mm!aamtu qa 891.1zaZ8
sautuo SOA oen~ 'oeppg s a m o %ubrn~
-monqxom (3?m=py)
auoy-&r q tmiumwe
sou 3!q~n1urn11: ponb
7 $=?-l -!P F
(slz~?)d s tq s a ~ ~ q d s a a
(kiqs)mapg and mti9
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PRO! w men syumcu maA BBE 'wom

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s w p '!o~ BI wd suosqmoo snou 4snaa 8nb 'xyq3 al
q ~ o ~e U~ OBEJSI,~8 fa['boa np $wqa nm 'arney @la0 8 -I& anb madara$ @ m a
.3smqmop (i+r<&osaol ii 9 m np a q o m ra op-nb 'E*df) J a m
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- d q:smmp m q a mnq
f - I - m ~
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'(GE 'ÇG ' W M 'J" WaM l! wna¶ ~
eaFa ' p a snmods aala
opnb sud z e ~ ou ~ sgnon ~ 8 a'zalpar d!onbanocf qsa3
I : $sa m w q rourwp aaoa
:a u y p ua anuptzoa -(g 'gc .da) ~ J ~ U O ~ U8 6U 9 awon wpaH : sugag aoq
I ( ~ a mod)
p anoh-zahal 'zuay jnb xnodp,~ : l!mp no
! r!nu BI ap TI*^ nn (apuoau~)qq p a , s unpb i o o h srrsag!pa~opam ooq p p
: I ~ Q m a d ! ~BI ep &ia~8!otmg !ssne qu~pnau uteya maane sn~qaroa
SEI rra~itasnva ?x 'a LNBHON na 'FB
I
134 TRADITION APOSTOL TRADITION A P O S X O ~ ~ Q U B 135

42. @a signe de la mk) '


Ll
Sernpar tempta S i tu es tend ) signe-toi le front avec pi&&; car c'est
consignare tibi frontem. Passion, ooiinu e t éprouvé contre le diable,
ià Ie signe de IR
Hoc enim sipum pas- t ourvu que tu le fasses avea foi, non pour Btre vu des
sionis aduersum diabolum %ommes,mais en Is pdsentant avec hahilet6 oornms un
ostenditur, si ex (f>ide bouclier. Car l'Adversaire, quand il voit la force qui vient
faciat quis, ut non homi- conprobaturn est, si ex du cœur,
' , , . -i

P nibus placens, (s)ed per


1 . scientiam siout loricam
oflerem ; aiquîdem aduer-
sarius uideni uirtutem
hominibus appnreas, sed
p r icientiam tamquam
scuturn offerens; n a m
-
;
1 m
dl,,,
l
m . .
, .Ab
' '
1
l 1.il

-
i '
1'-1

1 il
11
.
;,1

- s p r i j - s ex oorde
1
aduersarius, cum uidi t a
uirtutem quae ex corde
I est,

S(AE) : Fac autem tentamen ( m i P a ) in omni tempore


consignare (qpey<?;av)frontem tuam in timore. Hoc enim
1 ,Il '1 b;, 1 # ' ,
signum e s t quod cognoscitur e t manifestum est, per
quod diabolus (5t&60i,s;) perit si facis illud iii fide (xbtrs),
dum ostendis t e non copam hominibus tantum, sed I I "
r

Ill,

D
,
, , C h

1,
, -

b.r
, , ,

.
I
.
'

in scientia ( i ~ t m r $ conbdens
~~) in illud sicut in scutum
(%dpsor). Quoniam ( ~ z E L ? ~adversarius ( t ~ t t i t ~ i p .dia-
I - ri.^,
) ~ ~ ~ ~ )
' II ' [ . , ' 7 -

bolus (8~f6s1.3;) videt (8iwpaiv) virtutern cardis tantum L >

1-1 I , , - d l - -
. . f, (1 - ' '..,( . ,

]bb 1 1- l j I *1 1 1 1

1
1.
, - i . ~ ~ d s o e t t e m t ~ m w i d ~ d ~ f ~ ~ L , ~ n
II
I
.. v wt me l l d d l ' d t e d0 O+
2, L ~ a ~ t i d ~ ~ f n ~ ~ ~ ~ ~
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