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triphasées
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Machines électriques
Rotor
Stator Entrefer
Fig. 40.1 Machine à pôles lisses Fig. 40.2 Machine à pôles saillants
Ie i1 Ie i1
GS i2 u12 MS i2 u12
Ue u31 Ue u31
3 i3 u23 3 i3 u23
Alternateur Moteur
Fig. 40.3 Symboles et conventions
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• Plaque signalétique (Fig. 40.4)
– La tension la plus faible est la tension nominale d’un enroulement du stator.
– Le courant le plus faible est le courant nominal en ligne dans le cas d’un couplage
en étoile. Une plaque à bornes permet de réaliser le couplage.
– Sont aussi indiqués, pour le fonctionnement nominal, la puissance apparente, la
fréquence d’utilisation, les grandeurs nominales (tension et courant) de l’excita-
tion et parfois un facteur de puissance.
2 ALTERNATEUR TRIPHASÉ
2.1 Alternateur à vide
• Tensions aux bornes des enroulements. Aux bornes de chaque enroulement, l’al-
ternateur fournit des tensions triphasées équilibrées :
⎧ √
⎪
⎨e1 (t) = EEff √2 sin(vt)
e2 (t) = EEff 2 sin(vt − 2p/3)
⎪
⎩ √
e3 (t) = EEff 2 sin(vt − 4p/3)
EEff = KNfFMax
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• Caractéristique à vide ou interne (Fig. 40.5). Le point de fonctionnement P se
situe dans le coude de saturation. Du fait de l’hystérésis, la courbe ne passe pas par
l’origine. Il existe une fém rémanente EREff (ainsi qu’un étroit cycle d’hystérésis, non
représenté sur la figure).
EEff (V)
n = cte
P
EEff: fém à vide
Ie: courant d'excitation
P: point de fonctionnement
ER Eff
0 Ie (A)
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2.3 Modèle équivalent de la machine ramené au stator
• Modèle de Behn-Eschenburg ou de la réactance synchrone (Fig. 40.7)
jX R I
UX UR
E = V + UX + UR E ECh V
δ V UX
UR
−
→ → −
− → →
− ϕ
E = V + UX + UR Ech
I UX Eff = X IEff
UR Eff = R IEff
VEff : tension d’un enroulement (V) ; IEff : courant dans un enroulement (A) ; EEff :
fém à vide (V) ; ECh Eff : fém en charge (V) ; X : réactance synchrone (V) ; R : résis-
tance d’un enroulement (V) ; X = Lv où L est une inductance qui tient compte de
l’ensemble des enroulements et des fuites.
Remarques :
– Très souvent, R peut être supprimée du schéma car R X. Dans ce cas, la
fém en charge est égale à la tension d’un enroulement.
– L’angle d est un angle électrique appelé angle de décalage interne. Il repré-
sente le décalage du rotor entre les fonctionnements à vide et en charge de la
machine. En alternateur, le rotor avance d’un angle d = pu, u étant l’angle
mécanique, alors qu’en moteur, il se décale en arrière de d.
• Détermination des éléments du modèle. R se détermine à chaud par une mesure
en continu. À partir des caractéristiques à vide et de court-circuit ICC Eff = f(Ie ),
(Fig. 40.9), on détermine, pour Ie1 donné, E1 Eff et ICC1 Eff .
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EEff (V)
0 Ie1 Ie (A)
Pertes Pertes
Joule et mécaniques Joule Pertes
pJe p fer
m pJs pFs
PA
Rotor Entrefer Stator PU
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PA = TM V Unités : W = Nmrads−1
pJe = Ue Ie Unités : W = VA
pJs = 32 R1 I2Eff Unités : W = VA2
√
PU = 3 UEff IEff cos w Unités : W = VA
UEff : tension entre phase ; IEff : courant en ligne ; R1 : résistance entre deux phases
du stator ; Ue : tension d’excitation ; Ie : courant d’excitation ; TM : couple mécanique
de la machine d’entraînement.
Remarques :
– Si r est la résistance du circuit d’excitation et Ue la tension d’excitation,
alors :
pJe = Ue Ie = rI2e = U2e /r
PU PU
h= =
PA PU + (pm + pJe + pFs + pJs )
Remarque : Si l’alternateur n’est pas auto-excité, PA = TM V + pJe
• Détermination des pertes
– À vide, avec Ie nominal, on mesure PA0 ≈ pm + pFs
– À vide, avec Ie = 0, on mesure PA0 ≈ pm . On en déduit pFs = PA0 − PA0
– Les résistances peuvent être déterminées par un essai en continu.
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3 MOTEUR SYNCHRONE
La machine synchrone est réversible. Les résultats établis pour le fonctionnement en
alternateur restent valables. On utilise pour le fléchage la convention récepteur. On
change le sens de rotation en permutant deux fils de l’induit.
: jX I
O V
δ
UX ϕ
E V I UX
E
• Bilan
√ des puissances et couple. Le bilan des puissances reste le même avec
PA = 3UEff IEff cos w (électrique) et PU = TU V (mécanique).
3VEff EEff
TEm = sin d et TEm = TU si on néglige les pertes.
VX