Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Frappez Et L
Frappez Et L
Mais de quelle porte s’agit-il ? Qui donne l’entrée ? Que peut bien se trouver
derrière cette porte ?
Jésus dit que de « bonnes choses » seront données à ceux qui les demandent : il
s’agit sans doute de nourritures de l’esprit. De quoi s’agit-il exactement ?
C’est donc le cherchant qui frappe à la porte, celui qui se pose des questions
sur le sens de la vie, sur Dieu, sur le monde et sur lui-même.
Cette porte est certainement un point de passage décisif : passer de l’autre côté,
c’est renoncer à son ancien « moi » pour devenir un être nouveau, plus éveillé.
On pourrait penser que c’est Dieu qui donne l’entrée à ce nouveau monde.
D’ailleurs, Jésus évoque à plusieurs reprises le Royaume de Dieu : Dieu
miséricordieux accueille dans son royaume les hommes qui s’y sentent prêts.
En réalité, nous nous donnons nous-mêmes l’entrée dans ce monde. Car la porte
s’ouvre presque automatiquement lorsque nous frappons. Frapper, c’est vouloir
accéder, c’est s’autoriser à pousser la porte et à pénétrer.
Un alignement est nécessaire pour que la porte s’ouvre. L’être illusionné
(orgueilleux, décentré, non-éveillé) ne comprend pas l’utilité de la porte ; il ne
la voit même pas.
Ainsi, nous nous rachetons nous-mêmes : nous renonçons à nos fausses idées
pour nous mettre en conformité avec la loi divine, ce qui nous permettra de
réintégrer le paradis perdu.
Celui qui frappe à cette porte le fait parce qu’il ressent en lui un authentique
désir de comprendre et de se raccrocher au Tout.
Le porte ne s’ouvre que parce qu’on le désire ardemment ; elle se dérobe à ceux
qui ne manifestent pas l’intention de s’élever.
On l’a compris, on ne frappe pas à la porte par curiosité. Frapper doit être un
acte volontaire et sincère.
Et ce qui est dévoilé apparaît alors comme une évidence. Les choses sont telles
qu’elles doivent être. S’il y a désordre, il ne peut exister que dans notre esprit.
Le mal n’existe pas en lui-même. Rejeter est un mensonge. Haïr est une
impasse. Refuser de comprendre est une erreur. L’Amour est la grande loi du
monde car tout est solidaire et interconnecté.
« Je suis la porte ».
Jésus Christ, qui grâce à la force de son amour a vaincu la mort et l’idée même
du mal, symbolise la porte et ce qui se cache derrière.
Citons Jean, 10 :
1) En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la
bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. (…)
7) Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des
brebis. (…)
9) Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il
sortira, et il trouvera des pâturages.
10) Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu
afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.