12/06/2022 21:43 AYEZ DU ZELE, NON DE LA PARESSE | PREDICATIONS

9th August 2015 AYEZ DU ZELE, NON DE LA PARESSE

Texte de base : Romains 12,11

1.      
INTRODUCTION :

Il existe un animal en Amérique Centrale et du Sud

qui, parmi toutes les caractéristiques bizarres qu’il a, ne descend des
arbres
qu’une fois par semaine pour faire ses besoins au sol. A ce moment, il libère
jusqu’à 30% de son poids. Ce même
animal passe la moitié de son temps à dormir,
soit douze heures par jour. Cet animal ne s’accouple environ que tous les
deux
ans, et la femelle ne donne toujours qu’un seul petit, dont elle ne s’occupe
que six mois. Cet animal est aussi connu
comme étant peut-être celui qui est le
plus lent à se déplacer sur les arbres. Il parcourt environ 10 mètres à la
minute, soit
une vitesse de 0,6 km/h. Cette particularité a un avantage et un
inconvénient. L’avantage est que, bougeant très peu, il
n’est pas facilement
repérable par ses prédateurs. L’inconvénient est, qu’une fois repéré, il est
sûr d’être pris. Il est donc
particulièrement vulnérable.

Cet animal est le paresseux. Selon certains récits

mythiques, ce qui n’est pas glorieux pour nous, le paresseux serait
l’ancêtre
des hommes. Il aurait pris sa forme actuelle suite à une transformation due à
une faute que l’homme aurait
commise. Si une telle légende n’est pas biblique,
ce qui l’est, par contre, est la place que prend le paresseux dans
l’Ecriture.

2.     
LE
LIVRE DES PROVERBES

Depuis plusieurs mois, je me suis mis à l’étude des

proverbes, un des livres de la Bible qui se veut le plus pratique. Le but
affiché du livre, dès le début, est de conduire celui qui le lit à un art de
vivre qui soit conforme à la sagesse et à Dieu. Le
livre des proverbes est un
livre :

-        
D’instructions pratiques intelligentes : tous
les domaines de la vie sont concernés. Le livre des proverbes conçoit la
vie
avec Dieu comme un tout indissociable. Il n’y a pas dans le livre des proverbes
d’un côté la croyance, qui serait le
vrai critère de la spiritualité et de la
sagesse, et de l’autre la vie. Ensemble, croyance, convictions, attitudes,
engagement et comportement forment la voie de la sagesse. Le but du livre des
proverbes est de dévoiler les chemins
qui relèvent de la folie et ceux qui
portent la signature de l’intelligence.

-         
Qui a pour objet d’enraciner le croyant dans les
valeurs les plus nobles de la vie : le juste est mis en opposition avec le
méchant, le sage avec l’insensé, l’homme droit avec le fourbe ou le menteur,
etc… Le livre des proverbes ne fait pas
dans la nuance. Il n’y a selon lui que
deux types d’hommes sur la terre : ceux qui cherchent à vivre selon la
sagesse, et
ceux qui suivent les voies de la folie

-        
Qui, d’entrée, vise un public précis : il est
destiné aux naïfs (ou aux simples) et aux jeunes gens à l’aube d’une vie faite
de choix, de carrefours et de décisions innombrables. Le livre des proverbes
pourrait faire partie de la collection
« Pour les nuls » ! Il
est le livre biblique de la sagesse pour les nuls ! Le livre se veut à la
fois une boussole qui oriente
et un manuel de vie censé guider celui qui le
médite pour le préserver des pièges nombreux qui sont devant ses pas.

Or, ce
qui m’a frappé dans la lecture du livre des proverbes est la place non
négligeable qu’il donne au problème de la
paresse. Plusieurs portraits nous
sont donnés du paresseux, dont certains relèvent vraiment du comique. Plus de
17 fois
dans le livre, le thème du paresseux revient. Je me suis donc dit,
qu’en cette période de vacances, temps où l’on se relâche,
il serait bon
d’aborder une fois ce sujet. Nous allons le faire de manière interactive. Je
vais lire avec vous plusieurs
sections du livre et, ensemble, nous allons
réagir à ce que nous lisons, pour essayer de tirer les leçons que l’on peut
retirer
de l’enseignement du livre des proverbes sur la paresse.

En réfléchissant
au sujet, je me suis rendu compte que nous parlons en fait très peu du sujet
dans les églises. Pourtant, la
paresse n’est pas un moindre défaut. Jésus en
fait une cause première de perdition. Le serviteur paresseux, dit-il, est un
serviteur inutile. Parce qu’il n’a pas jugé bon de faire fructifier le talent
qu’il a reçu, il lui sera retiré pour être donné à un
autre. Lui-même, sera
jeté dans les ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de
dents  : Matthieu
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25,26 à 30. La paresse est

donc un péché, un comportement à prendre au sérieux. Tous, nous dit Jésus,
avons reçu de
Dieu la capacité d’être utile pour Son royaume et pour les
autres. Aussi devrons-nous rendre compte de ce que nous avons
fait des
capacités reçues !

Si
aujourd’hui, on dénonce très peu le péché de paresse, il n’en était pas de même
autrefois. Dans le souci de dénoncer les
péchés les plus graves, le pape
Grégoire-le-Grand en fixa la liste à sept, qu’il appela les sept péchés
capitaux. Les
connaissez-vous  ? Le premier est l’Orgueil, puis vient
l’Avarice suivie de l’Envie, la Colère, la Luxure, la Paresse et la
Gourmandise. Nous pouvons ne pas être d’accord avec l’ordre donné ici. Il a
cependant le mérite de citer la paresse
comme l’un des péchés qui a les
conséquences les plus nuisibles pour la vie de celui qui en est affecté et pour
son
entourage : ce qui correspond à la réalité !

Ouvrons
maintenant le livre des Proverbes pour étudier le cas du paresseux et tirer les
leçons de ce que la sagesse nous en
dit !

3.      
LE
PARESSEUX

Nous
allons diviser l’étude en plusieurs sujets :

a.      
Le portrait du paresseux :

Proverbes 26,13 à 16 : 4 versets qui se suivent tentent de

décrire le paresseux :

-         
Le paresseux dit : Il y a un lion sur le
chemin, Il y a un lion dans les rues ! Ce proverbe est cité deux fois dans
le livre :
Proverbes 22,13 ; 26,13

Que
pensez-vous de ce que dit le paresseux  ? Comment jugez-vous le type
d’argument qu’il emploie pour justifier sa
paresse ?

Le
paresseux est prêt à dire les absurdités les plus ridicules et les plus
fantaisistes pour justifier son inaction. Certes, en
Israël, il y avait des
lions ! Mais invoquer le risque de se retrouver nez à nez avec un lion
dans la rue pour justifier le fait
que l’on ne veuille pas sortir de chez soi
pour aller au travail relève de la malhonnêteté totale ! Paresse fait bon
ménage
avec malhonnêteté et mensonge !

Celui qui
s’installe dans la paresse est dans une telle démesure dans les arguments qu’il
utilise pour justifier son péché
qu’il perd toute crédibilité aux yeux des autres.
Manquant de finesse, il ne fait que mettre en valeur ce qui est son vrai
problème !

-         
La porte tourne sur ses gonds, Et le paresseux sur
son lit.

Que nous
dit ce proverbe sur le paresseux ?

Le lit
est le meuble de la maison le plus souvent associé au paresseux. Ce n’est ni le
bureau, ni l’atelier ! Le problème du
paresseux est, qu’au lieu de se
lever de son lit pour entreprendre l’activité qui lui permettra de vivre, il
refuse de quitter le
confort pour l’effort. Il fait tout pour prolonger le
temps du repos et réduire à rien celui de l’activité

«  Paresseux, jusqu’à quand seras-tu

couché  ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil  ?  Un peu de sommeil, un peu
d’assoupissement,
Un peu croiser les mains pour dormir  !  …  Et la pauvreté te
surprendra, comme un rôdeur, Et la
disette, comme un homme en armes : Proverbes 6,9 à 11. »
«  J’ai passé près du champ d’un
paresseux, et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens. Et voici, les
épines y
croissaient partout, Les ronces en couvraient la face, Et le mur de
pierres était écroulé. J’ai regardé attentivement, et
j’ai tiré instruction de
ce que j’ai vu. Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les
mains pour
dormir ! …  Et la pauvreté te surprendra, comme un
rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes : Proverbes
24,30
à 34

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La paresse
ne s’installe pas forcément d’un coup, mais souvent progressivement ! On
se ménage un peu ici, un peu… puis,
tout à coup, sans qu’on s’en soit rendu
compte, la paresse devient un style de vie ! Le repos fait partie de ce
que Dieu a
voulu pour l’homme ! Mais veillons à ce qu’il ne devienne un
piège et se change en paresse !

-         
Le paresseux plonge sa main dans le plat, et il
trouve pénible de la ramener à sa bouche.

Que nous
dit ce proverbe sur le paresseux ?

La
paresse s’installant, le moindre effort coûte au paresseux. A la fin, il arrive
que même les choses les plus ordinaires de
la vie lui deviennent pénibles.

Le paresseux est lui-même

la cause de son malheur. Il n’est pas rare de voir les paresseux jalouser les
conditions de vie du
travailleur. La recette de son bonheur est pourtant
simple. Elle est sous ses yeux  ! Mais le paresseux n’en veut pas. La
condition du travailleur témoigne que tout effort apporte une récompense à
celui qui le fournit. Le paresseux aimerait la
récompense sans l’effort. C’est
là chose impossible. De même que l’habitude du travail installe celle de
l’activité, la paresse
encourage à une passivité toujours plus grande. A la
fin, il arrive ce que, sur le ton de l’ironie, ce proverbe dit : même les
choses les plus élémentaires et les plus vitales deviennent trop
difficiles !

-         
Le
paresseux se croit plus sage que sept hommes qui répondent avec bon sens.

Que nous dit ce proverbe

sur le paresseux ?

Il n’est pas rare que ce

soit ceux qui en font le moins qui se croient les plus autorisés ou les plus
avisés pour donner leur
opinion sur telle ou telle chose qui soit débattue. La
paresse s’accompagne souvent d’un profond aveuglement sur soi-
même. Dans la
Bible, ce ne sont pas ceux qui parlent qui sont crédibles, mais ceux qui font.

Un autre proverbe qui

entre dans le portrait de l’homme paresseux : Proverbes
20,4 :

A cause du froid, le
paresseux ne laboure pas ; A la moisson, il voudrait récolter, mais il n’y
a rien.

Les raisons qui justifient

l’inaction du paresseux ne relèvent pas toujours de l’imagination. Ce qu’il
invoque est réel et
paraît légitime. C’est oublier cependant que la vie est
faite d’impératifs. Le labour de la terre ne peut pas attendre. S’il
n’est pas
fait au bon moment, à la bonne saison, que les conditions soient propices ou
non, il n’y aura rien à récolter à
l’époque de la moisson. Si, dans la vie,
certaines choses peuvent être différées sans dommage, il y en a d’autres qui,
si elles
ne sont pas faites au temps voulu, portent à conséquences sur
l’avenir. Etre paresseux, ce n’est pas seulement ne pas
travailler. C’est aussi
ne pas réaliser ce qui doit l’être en temps voulu.

b.      Les désagréments de la

paresse

Proverbes 12,27 : Le paresseux ne

rôtit pas son gibier ; Mais le précieux trésor d’un homme, c’est
l’activité.

Que nous dit ce proverbe

sur le désagrément qu’occasionne la paresse ?

Le paresseux a à sa portée tout ce dont ce qui lui

est nécessaire pour ne pas être dans le besoin. Cependant, il n’en
profitera
pas. Le problème du paresseux n’est pas qu’il ne fait rien, mais que, souvent,
il ne va pas au bout des choses. Il
est allé à la chasse, a attrapé du gibier.
Il ne lui reste plus qu’à le rôtir. Mais, à cause de sa paresse, il ne le fera
pas. Tout le
fruit de son activité antérieure est donc perdu. L’homme heureux
est l’homme actif, non celui qui ne se repose jamais,
mais celui qui ne se
relâche pas jusqu’à ce qu’il ait fini ce qu’il a commencé. L’homme actif
souffre aussi de la fatigue et de
l’effort que nécessite son activité. Mais il
sait qu’au bout se trouve sa récompense. Ne nous relâchons pas dans notre
travail, car celui qui se relâche est frère de celui qui détruit : Proverbes 18,9.

Proverbes 13,4 : L’âme du paresseux

a des désirs qu’il ne peut satisfaire ; Mais l’âme des hommes diligents
sera rassasiée.
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Proverbes 21,25 : Les désirs du

paresseux le tuent, parce que ses mains refusent de travailler

Que nous disent ces proverbes sur la vie du

paresseux ?

Le paresseux fait son propre malheur. Tandis que

celui qui se met à l’œuvre jouit du fruit de son travail, le paresseux reste
insatisfait. Pour autant, il n’en tire aucune leçon. Il continue à vouloir
jouir de ce dont celui qui travaille profite. 
Il le
jalouse et peste contre la pauvreté dont il est l’objet. Il crie à
l’injustice pour les possibilités auxquelles il ne peut avoir
accès. Mais pas
question pour lui d’imiter le travailleur. Oui, le précieux trésor d’un homme,
c’est bien l’activité  :
Proverbes 12,27.

Proverbes 15,19 : Le chemin du paresseux

est comme une haie d’épines, mais le sentier des hommes droits est aplani.

Qu’apprend-t-on ici sur le chemin du

paresseux ?

Tout est difficile et compliqué pour le paresseux. Il n’y a

pourtant pas plus d’embûches ou d’obstacles sur son chemin que
sur celui des
autres. Mais, la paresse l’empêchant d’agir et de faire au jour le jour ce qui
doit être fait, les problèmes qui
étaient des taupinières deviennent des
montagnes. On peut laisser traîner un déchet une journée chez soi. Mais répéter
cette négligence une semaine, puis un mois, et la maison ne tarde pas à devenir
insalubre. La paresse est un problème de
cœur. C’est un manque flagrant
d’intégrité. L’homme droit n’a pas une vie plus facile que l’homme paresseux.
Il est juste
conséquent avec lui-même. Aussi n’est-il jamais écrasé et dépassé
par les problèmes. Il peut regarder l’avenir avec
sérénité, car son horizon est
dégagé et non encombré.

Proverbes 10,26 : Ce que le vinaigre est aux dents et la

fumée aux yeux, Tel est le paresseux pour celui qui l’envoie.

Qu’apprend-t-on ici sur les désagréments que cause le

paresseux ?

Le paresseux ne nuit pas qu’à lui-même. Il est une

source de désagrément pour celui qui compte sur lui. Le paresseux se
montre
toujours décevant pour qui place sa confiance en lui. Celui qui l’envoie a
besoin que le travail qu’il lui a donné soit
fait en temps et en heures, car de
lui dépend la suite des choses. Que de désagréments il ressentira, quand il
verra que rien
n’a été fait et qu’il entendra les excuses les plus
improbables pour justifier cette absence complète de résultats ! C’est
plus
qu’un homme de bon sens peut supporter !

4.       Remèdes à la paresse :

La paresse étant un péché, elle doit être traitée comme tel. Non seulement,
nous devons reconnaître là où nous sommes
paresseux, mais nous devons aussi,
avec l’aide de Dieu et par le Saint-Esprit, apprendre à développer de nouvelles
habitudes qui nous aideront à triompher de la paresse. L’Ecriture n’est pas
silencieuse sur le sujet. Sur le plan pratique,
qu’est-ce qui peut aider le
paresseux à progresser vers une vie plus responsable ?

1er remède : des modèles

Proverbes 6,6 à 9 : Va vers la fourmi,

paresseux ; Considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni
inspecteur, ni
maître. Elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant
la moisson de quoi manger.

Pour
éduquer le paresseux, la sagesse l’invite à se rendre chez la fourmi pour que
celle-ci lui serve de modèle de
comportement. Regardant comment vit et
fonctionne la fourmi, le paresseux peut en tirer deux leçons profitables pour
lui-même :

-        
La première est l’autonomie dans le travail. La
fourmi n’a pas besoin d’un chef derrière elle pour la pousser à agir. Les
colonies de fourmi s’organisent elles-mêmes en divisions de travail. Elles ont
un sens inné de la communauté.
Chacune est à son poste et œuvre pour le bien de
toutes, consciente que sa propre survie
et celle de la
communauté dépend de l’engagement de chacune. La fourmi voit
au-delà de sa propre individualité. Elle sait
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qu’elle fait partie d’un tout,

d’un ensemble qui a besoin d’elle comme elle des autres. Le sens de la
collectivité et
l’autonomie sont les deux premières leçons que le paresseux
peut apprendre de la fourmi.

L’exemple
de la fourmi nous dit que la paresse est une forme d’égoïsme et
d’individualisme. Le paresseux ne pense
pas aux autres. Les autres ne comptent
pour lui que dans la mesure où ils peuvent le servir et lui faire du bien. Avec
la
paresse, l’autre péché que le paresseux doit confesser est son
égoïsme !

-               
La seconde est la prévoyance. La fourmi est
consciente que la vie est faite de saisons. Il y a une saison propice au
travail, l’été, et une qui impose l’arrêt de toute activité, l’hiver. La fourmi
sait que, pendant les deux saisons, il lui
faudra vivre. Intelligente, elle
s’active donc pendant l’été pour fortifier son habitation et engranger de la
nourriture de
manière à passer l’hiver en toute sécurité. La prévoyance est la
première leçon que le paresseux peut apprendre de la
fourmi. Il y a des temps
dans la vie où il est nécessaire de s’activer si, plus tard, dans les périodes
de repos, nous
voulons profiter des fruits de notre travail.

L’exemple
de la fourmi nous enseigne aussi que la paresse est une forme
d’irresponsabilité. Elle nous dit que si nous
ne travaillons que parce que nous
sommes sous la pression d’un chef, c’est que nous sommes paresseux ! C’est
devant
Dieu et devant sa conscience que l’homme assume ses responsabilités, non
d’abord devant les autres.

2ème
remède : le travail d’équipe

Ecclésiaste 4,9-10 : Deux valent mieux qu’un, parce

qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. Car, s’ils tombent, l’un
relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe,
sans avoir un second pour le relever !

Le texte
ne s’applique pas directement à la paresse. Il énonce un principe qui est
valable pour quantité de domaines. Pour
sortir de sa paresse, le paresseux a
besoin d’être stimulé. Rien n’est plus efficace que de le prendre avec soi, de
s’en faire
un associé pour atteindre un but. Ayant goûté à la récompense
d’avoir réussi à faire quelque chose, on peut espérer que ce
résultat le
motivera dans la voie de l’activité.

3ème
remède : le zèle que donne la communion avec Dieu

Romains 12,11 : Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez

fervents d’esprit. Servez le Seigneur.

Certains
ont un tempérament actif, d’autres beaucoup moins. La paresse n’est pas d’abord
une question d’emploi du
temps, mais de relation avec Dieu. Qui veut servir
Dieu a inévitablement au fond de lui le désir de servir et d’être utile aux
autres. Seule une profonde transformation de ce qui le motive à vivre peut
guérir le paresseux de sa paresse. Or, la plus
grande motivation que nous donne
la Bible pour faire quoi que ce soit est la gloire de Dieu :
« Soit donc que vous mangiez, soit que
vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la
gloire
de Dieu : 1 Corinthiens 10,31. »

5.      
Travers à éviter :

Je ne
veux pas terminer cet enseignement en faisant part de deux écueils dont la Bible
nous prévient quant au jugement
que nous pourrions porter sur des gens, en les
traitant de paresseux :

-         
Ne pas avoir d’activité pour un temps ne signifie
pas pour autant être paresseux. Dans la parabole des ouvriers loués
à
différentes heures, Jésus raconte l’histoire d’un maître à la recherche
d’employés. Alors qu’il ne restait qu’une heure
de travail jusqu’à la fin du
jour, ils tombent sur des gens désoeuvrés qui se trouvent ensemble sur une
place. Il leur
demande : Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée
sans rien faire ?  Ils lui
répondirent : C’est que personne ne
nous a loués. Allez aussi à ma vigne,
leur dit-il : Matthieu 20,6-7.

La
paresse ne consiste pas à ne pas avoir d’activité. Elle est dans le fait de
refuser de travailler alors qu’une occasion
nous est donnée de le faire. Aussi,
selon l’apôtre Paul, le chrétien qui refuse de travailler doit, dans l’Eglise,
être
discipliné au même titre que celui qui est adultère ou qui cause des
divisions : 2 Thessaloniciens 3,6 à 10.
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-         
Il est des personnes pour qui, même si nous
travaillons, nous serons toujours considérés comme des paresseux si
nous ne
nous tuons pas au travail. C’était le cas du Pharaon qui, considérant la
demande des Israélites, d’avoir un
moment pour rendre un culte à leur Dieu leur
a dit : Vous êtes des paresseux, des paresseux ! : Exode 5,8.17

Rien
n’est plus décourageant d’entendre de la bouche de certains que,  quelle que soit la somme d’efforts fournie,
ce n’est
jamais assez ! Prenons garde donc de ne pas utiliser l’accusation
d’être paresseux à tout bout de champ !

6.      
CONCLUSION :

Examinons
nos motivations devant Dieu :

-         
Qu’est-ce qui, au plus profond de nous-mêmes, nous
motive à vivre ?
-         
Agissons-nous comme une personne
responsable ?
-         
Sommes-nous disposés au service d’autrui ? Ou
attendons-nous plutôt que ce soit les autres qui nous servent ?

Si nous
pouvons répondre de la bonne manière à ces questions, il y a de fortes chances
que nous ne glissions pas dans la
paresse !

Il est
dit de la femme vertueuse dans le dernier chapitre des proverbes qu’elle ne
mange pas le pain de la paresse  :
Proverbes 31,27 !
Tout son portrait et ses activités en témoignent !

Romains 12,11 : Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez

fervents d’esprit. Servez le Seigneur.

QUESTIONNAIRE SUR LA PARESSE

Notez de 1 à 10 : plus vous approchez

de 100, moins vous êtes paresseux !

 
Ai-je
l’habitude d’achever ce que je commence ? Ou ma vie est-elle faite de
plein de choses commencées, jamais

achevées ?

Ai-je
l’habitude de laisser traîner les choses jusqu’à ce que je ne puisse plus faire
autrement ? Ou est-ce que planifie
ce que je dois faire et l’accomplit
avec régularité ?

Si je
suis en collectivité, suis-je plutôt de ceux qui attendent que les choses se
fassent ? Ou ai-je le réflexe de voir ce

que je peux faire ?

Qu’est-ce
que les autres disent de vous ? Que vous êtes plutôt travailleur ou plutôt
paresseux ?

 
Si on
fait appel à vous pour un service qui demande un effort, êtes-vous de ceux qui
diront oui sans réserve, ou

chercherez-vous à voir si vous pouvez

l’éviter ?

Je
suis
plutôt du genre à ne faire que ce que j’aime ? Ou plutôt de celui qui
regarde à mon devoir, que celui-ci me
soit agréable ou non ?

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M’arrive-t-il
souvent d’avoir à subir des désagréments parce que je n’ai pas fait ce que je
devais en temps voulu ? Ou
presque jamais ?

Ai-je
besoin de la pression des autres pour me mettre au travail ? Ou est-ce que
j’y vais de moi-même ?

 
La vie
idéale pour moi serait-elle une vie où je ne fais rien, sinon ce qui me plaît ?
Ou une vie où l’activité et le

service occupent une bonne place ?

Ai-je
autant de zèle pour la relation avec Dieu (temps avec Lui, prière, méditation
de la Parole) que pour l’activité
pratique ?

A faire seul,
puis en échange avec un proche, si vous le voulez !

Visitez : www.gillesgeorgel.net [http://www.gillesgeorgel.net/]

Publié il y a 9th August 2015 par Ichtus02

Libellés: Péché

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