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23/04/2022 23:44 LE SERVITEUR DE DIEU : UN OUVRIER DE LA PAROLE | PREDICATIONS

7th March 2021 LE SERVITEUR DE DIEU : UN OUVRIER DE LA PAROLE


Texte : 2
Timothée 2,14 à 18

A)    
INTRODUCTION

Dans la 1ère partie de


la lettre personnelle que Paul adresse à Timothée, l’apôtre a surtout insisté sur la réponse que
Timothée
devait apporter à l’Evangile dans sa vie personnelle. Comme disciple de
Jésus, Timothée devait se considérer
comme un soldat, un athlète ou un
cultivateur. Il devait faire preuve de zèle, de courage, d’endurance et de foi.
Il devait
surtout être prêt à souffrir pour Christ, terme qui revient de
nombreuses fois.

Avec les versets que nous avons


lu ce matin, nous entrons dans la seconde partie de l’épître, celle dans
laquelle Paul
appelle Timothée à considérer le modèle qu’il doit être pour ses frères dans l’Eglise.
Si le serviteur de Dieu doit être actif
dans le monde pour propager l’Evangile,
la part la plus délicate de son ministère ne se joue pas à l’extérieur de
l’Eglise,
mais à l’intérieur. C’est là, dit Paul, que l’ouvrier de Dieu doit
faire ses preuves. Il ne
suffit pas de porter le titre de
serviteur de Dieu pour être reconnu par ses
frères comme tel. Être serviteur de Dieu se prouve par des attitudes,
des
façons d’être et de servir qui imposent chez les autres une reconnaissance
de la justesse de ce titre.

Dans les versets 14 à 18 que nous


avons lu ce matin, Paul énonce deux mises en garde qu’il demande à Timothée d’adopter
pour
lui-même tout en le plaçant devant
le défi principal auquel il est confronté. Les deux mises en garde de
Paul, comme
le défi qu’il est appelé à relever, touchent tous le même
domaine : celui de la
parole.

a.      
1ère mise en garde :

Timothée doit avertir les


croyants d’éviter les disputes
de mots : nous réfléchirons tout à l’heure à ce que cela veut bien
vouloir dire.

b.      
Le défi qui est celui de Timothée :

Il doit se présenter comme un


homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à rougir de son travail,
surtout dans le
domaine de l’enseignement et de la prédication de la Parole.

c.      
2ème mise en garde

Timothée doit se garder des bavardages profanes qui


n’édifient pas, mais qui ébranlent la foi fragile de certains. Là encore
nous
réfléchirons tout à l’heure à ce que la mise en garde de Paul à Timothée
signifie.

B)    
LE
POUVOIR DE LA PAROLE :

« Au commencent, dit Jean au


début de son Evangile, était la Parole. La Parole était avec Dieu et la Parole
était Dieu.
Elle était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par elle et
rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle : Jean 1,1 à
3. »

Je me souviens de la toute
première fois où, n’étant pas encore converti, j’ai lu ces mots. Que
voulaient-ils dire ? J’étais
incapable de les comprendre. Que signifiait
le fait qu’au début de tout, selon Jean, se trouvait la Parole  ? Et que
non
seulement la Parole avait donné la vie et l’existence à tout, mais que la
Parole n’était pas seulement avec Dieu, mais qu’elle
était Dieu aussi ?

Si l’intention de Jean, au début


de son Evangile, était de souligner l’importance déterminante qu’a la Parole au
sujet de
tout ce qui existe, il ne pouvait pas mieux le faire que par ce qu’il
a écrit. Selon Jean, La Parole joue dans l’histoire de
l’univers et de chaque
vie une place que rien d’autre n’occupe. Avant que tout existe, la Parole est
déjà là. Et, soudain,
lorsqu’elle s’exprime, les choses qu’elle appelle à la
vie sont. Il suffit à la Parole de dire : « Que la lumière
soit ! » pour que,
soudain, la lumière soit !

Qu’est-ce que cela nous enseigne


en rapport avec notre texte ? Si l’introduction de l’Evangile de Jean fait
en premier lieu
référence à l’existence éternelle de Jésus, il souligne
également le pouvoir que
possède en elle ce merveilleux moyen de

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communication que Dieu nous a


donné qu’est la Parole. La Parole, souligne Jean, n’est pas faite que de mots.
Elle possède
un pouvoir
créateur. Elle peut faire que là où il n’y avait rien, quelque chose
naisse.

Certes, les paroles que nous


prononçons n’ont pas le pouvoir qu’a la Parole de Dieu. Mais, parce que nous
sommes créés à
l’image de Dieu, il y a un lien qui existe entre le pouvoir de
notre parole et celle de Dieu.

D’où nait la foi dans les


cœurs ? Comment se met en route en nous le processus qui nous conduit de
l’incrédulité à la foi ?
Paul y répond : «  Ainsi, dit-il, la
foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de
Dieu  : Romains
10,17. » C’est
pourquoi, ajoute Paul, il faut des prédicateurs pour que la foi naisse dans les
cœurs. De même, dit Pierre,
votre régénération ne s’est faite par hasard. « Vous
avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une
semence
incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu  : 1 Pierre 1,23.  » La Parole, dit Pierre, est
une
semence. Elle porte en elle des caractéristiques génétiques capables
d’engendrer la vie. Quand parvenons-nous à
l’assurance de notre salut ?
Paul y répond : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus,
et si tu crois dans ton cœur
que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé :
Romains 10,9. »

Si, au commencement de la vie et


de la foi, se trouve la Parole, toute l’Ecriture souligne le danger que représente
ce moyen
de communication lorsqu’il est utilisé à d’autres fins. Je possédais
un temps dans ma bibliothèque une biographie de
Hitler dont je me suis
débarrassé depuis. Le premier chapitre de cette biographie s’intitulait :
« Au commencement était le
verbe (autre nom pour la Parole) ». Le
biographe d’Hitler démontrait que tout le pouvoir et la fascination qu’exerçait
le
dictateur sur les foules tenaient à une seule chose : sa parole. La
parole d’Hitler était ce qui soutenait la foi de ceux qui
l’écoutaient. Non
seulement, c’est elle qui a donné naissance au nazisme, mais c’est elle qui lui
donnait à chaque instant sa
puissance. Si Hitler a disparu, le même phénomène
produira les mêmes effets à la fin des temps avec la Bête finale. D’où
sortira
le pouvoir qu’exercera la Bête sur les foules ? Jean le dit dans
l’Apocalypse :

«  Il lui fut donné (une


armée  ? des armes nucléaires  ?) une bouche qui proférait des
paroles arrogantes et des
blasphèmes : Apocal,ypse
13,5. »

« La mort et la vie sont au


pouvoir de la langue : Proverbes 18,21. »

Au commencement de tout, de la
vérité comme de l’erreur, de la foi comme du doute, il y a la parole.
Prenons-en
conscience ! Et travaillons tous à ce que nos paroles, dans la
vie de nos enfants ou de nos frères et sœurs, n’engendrent
pas la mort, mais la
vie !

C)    
1ère
MISE EN GARDE DE PAUL

« Supplie les croyants


devant le Seigneur de ne pas se livrer à des disputes de mots : elles ne
servent à rien, si ce n’est à
la ruine de ceux qui écoutent : v 14. »

Il y a dans l’avertissement que


Paul donne ici à Timothée un mot qui traduit l’état d’esprit qu’il dénonce
comme étant
dangereux et nuisible pour l’assemblée  : c’est le mot dispute ou querelle. Nous
avons reçu, en tant qu’héritiers de la
Révélation de Dieu, un trésor
incomparable. Nous pourrions passer, si nous le voulions, tous les jours et les
nuits de notre
existence à sonder les mystères de la Parole de Dieu sans jamais
les épuiser. Mais ce privilège que Dieu nous donne
comporte un risque. Si l’échange
que nous pouvons avoir les uns avec les autres sur ce que nous découvrons dans
l’Ecriture peut nous enrichir, il peut vite tourner, si nous n’y veillons pas,
à la dispute.

Si belles et si grandes soient


toutes les doctrines de l’Ecriture, il nous faut nous rappeler qu’elles ne sont
pas faites d’abord
pour la raison, mais pour soutenir et nourrir notre foi. Il se peut que je
ne puisse pas tout comprendre des vérités de
l’Ecriture, mais je peux les
croire. Evoquant la sagesse que Dieu a donnée à Paul, Pierre dit  : «  C’est
ce qu’il fait dans
toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans
lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes
ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Ecritures,
pour leur propre ruine : 2 Pierre 3,16. »
Si
Pierre lui-même, apôtre de Jésus, confesse qu’il y a dans les lettres de
Paul des points difficiles à comprendre, ne nous
étonnons pas qu’il en soit
aussi pour nous. A s’acharner à vouloir tout comprendre, on peut en venir à
tordre le sens des
Ecritures.

Il est important que chacun dans


l’Eglise ait des convictions solides qu’ils soient capables de défendre. C’est
là un solide
rempart que Dieu nous a donné contre l’erreur. Mais ce à quoi nous
devons tous veiller, c’est à l’esprit
qui nous anime

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lorsque nous défendons nos convictions. Si nous le


faisons dans un but polémique, (polémikôs, terme grec qui signifie
« disposé à la guerre »), nous entrons dans la dispute et nous ne
glorifions pas Dieu.

Il peut arriver qu’il y ait entre


nous des échanges vifs sur des sujets doctrinaux divers et secondaires :
il y en a eu de tous
temps. Paul avertit cependant Timothée du danger que
représentent ceux qui ont la
maladie de la controverse et des
querelles de mots : 1 Timothée 6,4, ceux qui passent leur temps à
pinailler sur des mots pour, souvent, ne pas avoir à obéir
à ce qui est
clairement dit et écrit.

D)   
LE
DEFI QUE DOIT RELEVER TIMOTHEE

« Efforce-toi de te
présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a
pas à rougir mais
qui expose avec droiture la parole de la vérité : v 15. »

Il y a dans le défi que lance


Paul à Timothée deux mots qui traduisent le poids de la responsabilité qui est
la sienne en tant
que serviteur de la Parole dans l’Eglise : le mot ouvrier et le mot droiture.

Le serviteur de Dieu est un


ouvrier de la Parole. Il ne doit pas faire son travail en amateur, mais doit
devenir un artisan
précis,
minutieux et professionnel de l’enseignement et de la prédication. Dans
la ligne de ce qu’il dit ici à Timothée,
l’apôtre Paul l’avait déjà exhorté
dans ce sens dans sa première lettre :

« Jusqu’à ce que je vienne,


applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement… Occupe-toi de ces
choses, donne-
toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents
pour tous : 1 Timothée 4,13 et 15. »

Au temps où Paul et Timothée vivaient, il n’était pas donné à


tous de savoir lire, et encore moins de posséder l’Ecriture.
Par ailleurs, il
n’était pas possible à chacun de prendre des heures et des jours à étudier la
Parole de Dieu. Le privilège et
le devoir premier du serviteur de Dieu étaient
de prendre ce temps qui ne pouvait être pris par ses frères, à cause de leurs
occupations ou de leur manque de moyens, pour leur apporter de la part de Dieu
la lumière des enseignements qui se
trouvaient dans l’Ecriture. C’est encore la
mission première des pasteurs et des enseignants dans l’Eglise, même si
celle-ci
a beaucoup plus de moyens à sa disposition qu’autrefois.

L’apôtre Paul considère cette tâche à la fois comme une priorité et comme un vrai
travail. Le serviteur de Dieu est un
ouvrier qui, avec le temps et la
pratique, devrait être en mesure de progresser dans l’art d’exposer la Parole.
Il ne devrait
jamais se contenter d’un travail superficiel, mais faire preuve
d’une vraie rigueur dans l’étude et l’exposition de l’Ecriture.
Le serviteur de
Dieu chrétien ne devrait pas être moins sérieux que les Juifs du temps de Jésus
qui sondaient les
Ecritures
pour y chercher la vie éternelle, c’est-à-dire qui l’étudiaient en
profondeur.

Outre le fait de s’appliquer à l’étude de la Parole, le


serviteur de Dieu était appelé à exposer la Parole avec droiture, c’est-
à-dire
en veillant à ce que l’interprétation qu’il en donne soit fidèle au texte et à
la pensée de son auteur. Il ne s’agit pas
pour lui de mettre ses propres
pensées dans le texte, mais de l’étudier lui-même avec soin pour en comprendre
le sens
pour celui qui l’a écrit et pour ceux qui l’ont reçu. Il doit faire
preuve d’une bonne connaissance de l’ensemble de
l’Ecriture.

Si l’apôtre Paul souligne tout cela, c’est pour dire que ce


travail et ce ministère dans l’Eglise ne doivent pas être donnés à
n’importe qui.
L’apôtre Jacques le dit avec d’autres mots. Dans le chapitre qu’il consacre aux
méfaits de la langue, Jacques
dit :

« Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un


grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que
nous
serons jugés plus sévèrement : Jacques 3,1. »

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Moi, Freddy ou toute autre personne qui ont la charge de


l’enseignement et de la prédication devons en avoir conscience :
un
jugement plus sévère nous attend devant le tribunal de Christ. Car nous sommes
responsables de guider, d’orienter la
pensée de vous qui nous écoutez dans un
sens ou dans un autre selon ce que nous vous disons. Il nous sera demandé
compte devant Dieu des paroles que nous avons enseigné de Sa part à Son Eglise.
C’est pourquoi aussi, dit Paul, conscient
de notre responsabilité, nous ne
devons pas hésiter à nous évaluer mutuellement : « Pour ce qui est
des prophètes, dit-il
aux Corinthiens, que deux ou trois parlent, et que les
autres jugent : 1 Corinthiens 14,29. »

E)    
2ème
MISE EN GARDE DE PAUL

« Evite les bavardages


profanes (les discours contraires à la foi)… : v
16. »

Pour que nous ne méprenions pas


sur ce qu’il sous-entend par ces mots, l’apôtre Paul nous donne un exemple du
type de
discours qu’il nous faut éviter et fuir dans l’Eglise. Cet exemple est
celui des propos que tenaient Hyménée et Philète, deux
hommes qui prétendaient
que la résurrection finale avait déjà eu lieu.

Un discours creux et profane est une spéculation sans fondement


tirée d’une vérité de l’Ecriture. Ce type de discours a
toujours existé
dans l’Eglise tout au long des siècles, en particulier en ce qui concerne les
doctrines qui touchent aux fins
dernières  : le retour de Jésus, l’au-delà,
etc… Ces discours ne surgissent pas au hasard. Ils proviennent la plupart du
temps
de l’influence de philosophies étrangères à l’Ecriture ou d’idées en vogue sur
le moment ou dans l’air du temps.

De tout temps, l’Eglise et les


serviteurs de la Parole ont dû veiller aux influences qui traversaient leur époque de
crainte,
comme le dit Paul ici, qu’elles n’ébranlent la foi des croyants en
altérant leur lecture de l’Ecriture. La philosophie qui
domine notre temps, en
Occident, n’est pas celle contre laquelle luttait Paul et Timothée à leur
époque, mais elle n’en est
pas moins dangereuse pour l’Eglise du XXIème siècle.

Cette philosophie porte le nom d’inclusive, un adjectif


très prisé depuis plusieurs années. Fondé sur l’égalité de tous, la
philosophie inclusive veut
lutter contre toutes les formes de séparatisme ou de discrimination. On parle
ainsi, par
exemple, aujourd’hui d’écriture inclusive, une écriture où l’on
refuse d’attribuer un genre précis aux mots, de peur que
cela ne discrimine quelqu’un.
Il s’agit de combattre les stéréotypes sexistes en remaniant l’orthographe. Il
faut féminiser
les mots masculins, car le masculin ne doit plus l’emporter. Il
ne doit plus y avoir de distinction ou de prévalence entre
l’homme et la femme.
Il ne doit plus être dit à un enfant qu’il est un garçon ou une fille, mais
qu’il est en attente de
découvrir son genre. L’homosexuel n’a pas une sexualité
déviante, mais une orientation sexuelle différente.

Pour étrange qu’un tel discours


nous aurait paru il y a 30 ans, il est maintenant communément admis. Et malheur
à celui
qui ose ne pas l’adopter ! Il est un réactionnaire étroit d’un
autre temps. Le danger est que dans l’Eglise, le modèle inclusif
cherche aussi à s’imposer :

-                 
Sous prétexte d’égalité en Christ, on ne reconnait
plus dans les églises inclusives la spécificité des ministères des
hommes et
des femmes. On remet en question le fait que la charge de l’enseignement et la
direction de la
communauté dans son ensemble ait été donnée dès la genèse aux
hommes.

-         
Le mariage fondé sur l’altérité entre homme et
femme n’est plus normatif. Si l’amour et la fidélité sont à la base d’un
engagement entre deux personnes de même sexe, leur désir de mariage doit être
honoré.

-         
Les croyants en Jésus-Christ sont appelés à
dépasser leur sectarisme. Ils doivent accepter qu’il y a plusieurs façons de
s’approcher de Dieu et ne pas hésiter à entrer en communion avec ceux qui ne
professent pas Jésus-Christ comme
Seigneur.

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Selon la définition qu’en donne


ceux qui défendent ce modèle, une Église inclusive est une Église qui refuse toute
exclusion, qu’elle soit de
type racial, social, sexuel, d’apparence, d’appartenance. Pour qui n’y prête
pas attention, la
définition est belle et semble correspondre à l’esprit de
l’Evangile. En réalité, elle est fondée sur une philosophie humaine
qui refuse
de reconnaître la réalité du péché qui est la vraie source de séparation des êtres entre eux.
Selon ses propres
mots, le but de l’Eglise est d’unir tous les êtres humains
dans une dynamique d’amour qui nous donne de vivre en
communion. Il n’y a pour
cela ni besoin de repentance, ni besoin de la croix du Christ. L’amour absorbe,
engloutit et
nivelle toutes les distinctions.

L’Eglise inclusive cherche à construire une nouvelle unité,


non plus une unité dans la diversité et la complémentarité,
mais une unité par
le nivellement de toute catégorie, une fusion qui mène à la confusion.

Il nous faut fuir, dit Paul, comme la peste ce type de


discours profanes. Car, comme il en était des propos d’Hyménée et
Philète, ils
s’attaquent aux fondements même de notre foi, posés dès la genèse lors de la
création. Ce n’est jamais la
philosophie ambiante, ni les idées qui sont dans
l’air du temps qui doivent déterminer les positions des chrétiens dans la
foi,
mais encore et toujours ce que dit l’Ecriture.

F)    
CONCLUSION

Dans la dernière prière de Jésus


pour Ses disciples, la Parole occupe une place centrale. « Sanctifie-les
par ta vérité, a
prié Jésus son Père pour nous. Ta parole est la vérité : Jean 17,17. » Que ce soit toujours de l’étude
de la Parole de vérité
de Dieu que nous nous forgions, en matière de foi et de
vie, nos convictions.

Publié il y a 7th March 2021 par Ichtus02


Libellés: 2 Timothée, Eglise, Parole de Dieu

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