23/04/2022 23:30 TIMOTHEE, L'ENFANT BIEN-AIME DE PAUL !

| PREDICATIONS

20th September 2020 TIMOTHEE, L'ENFANT BIEN-AIME DE PAUL !

Texte : 2
Timothée 1, 3 à 8

1.      
INTRODUCTION

Nous avons survolé la semaine

dernière la seconde épître de Paul à Timothée qui va nous occuper plusieurs
dimanches.
Nous avons vu dans quel contexte cette lettre a été écrite  : un
contexte de persécution. Paul, qui est plus près de la
vieillesse que de la
jeunesse, est en prison dans l’attente de son procès devant l’empereur Néron.
Paul sait que le moment
de son départ approche. Aussi a-t-il à cœur d’écrire à
Timothée, qu’il appelle son enfant bien-aimé, le disciple de Christ
qui lui
était, sans doute, le plus proche. Dernière lettre écrite par Paul, la 2ème
épitre à Timothée est en quelque sorte une
lettre testament dans laquelle Paul
transmet à son fidèle collaborateur ce qui lui tient à cœur.

Après la salutation, prenons

cette lettre à son début. Puisque la lettre est destinée à Timothée, il est
inévitable qu’elle ait
un caractère personnel. Lorsque Paul pense à Timothée,
il pense à un visage, à une personne précise qui lui est chère. Il
sait qui est
Timothée, il connait ses points forts et ses points faibles. Il porte en lui le
souvenir de quantité d’expériences
heureuses et difficiles traversées ensemble.
En pensant à Timothée, quelles sont les préoccupations de Paul pour lui. C’est
ce que nous allons voir ce matin.

2.     
CE
QU’EVOQUE TIMOTHEE POUR PAUL

Que vient-il immédiatement à l’esprit de Paul quand il pense à

Timothée ? Trois choses :

a.      
Paul est reconnaissant à Dieu pour Timothée :
v 3. 

Cette expression, à mon sens, ne signifie pas simplement que

Paul était heureux d’avoir connu Timothée. Parce qu’il rend
grâces à Dieu pour
Timothée, Paul exprime l’idée que Timothée est dans sa vie un véritable cadeau
de Dieu. Paul le dit :
chaque fois qu’il prie – et il a sans doute beaucoup
de temps pour prier dans sa prison – Paul exulte de joie en pensant à
Timothée.

En tant qu’enfant de Dieu, nous sommes tous l’objet de l’amour

de notre bon Père céleste. Mais avons-nous compris
qu’une des manières du Père
de nous montrer Son amour est de nous donner des frères et sœurs précieux qui
marchent à
nos côtés ? L’amour et la grâce de Dieu s’expriment par les
dons, les cadeaux qu’Il nous fait. Et, au premier rang de ceux-
ci pour Paul, se
trouve Timothée.

Avons-nous pour nous-mêmes cette habitude ou cet angle de vue

au sujet de ceux que Dieu a mis sur notre route pour
notre bien ? Avons-nous
compté tous les bienfaits qui nous ont été donné par Dieu à travers eux ? Pouvons-nous
comme
Paul dire sincèrement à Dieu : Père, merci pour le cadeau que
représente pour ma vie tel frère ou telle sœur que tu m’as
donné ? C’est
cela que signifie rendre grâces à Dieu pour un autre !

b.      
Paul se souvient de l’affection mutuelle qui les
lie l’un à l’autre : v 4 

Il se rappelle les larmes de Timothée et lui exprime à quel

point son cœur serait rempli de joie s’il le revoyait. Les
sentiments
qu’expriment les deux hommes soulignent à quel point la proximité a tissé des
liens profonds entre eux. Le
témoignage d’affection mutuelle que se rendent Paul
et Timothée démontre qu’ils n’étaient pas que de simples
collaborateurs engagés
dans la même mission. Paul et Timothée étaient un véritable duo, chacun
occupant pour l’autre la
place que Dieu lui avait réservé. Paul était le père,
le meneur, le leader et Timothée l’apprenti, l’élève, le fils qu’il mettait
tout son cœur à former. Les deux étaient si proches l’un de l’autre qu’il
n’était pas possible que ce qui touche l’un n’affecte
pas l’autre. Paul et
Timothée se réjouissaient, souffraient, priaient et pleuraient ensemble.

Ce que la relation de Paul et Timothée nous enseigne ici est

que, bien que le Seigneur souhaite être la personne qui
compte le plus pour
nous, il n’est pas dans son idée de nous priver d’amitiés fortes entre frères
dans la foi. Nous n’avons
ici-bas qu’une vie, et l’un des souhaits de Dieu est
que nous la vivions à son service dans une relation forte et étroite avec
d’autres frères et sœurs. Nous avons besoin dans l’Eglise de Jésus-Christ, de
pères qui nous marquent et qui ont une
influence déterminante dans notre vie.
Nous avons besoin de fils qui se laissent entraîner et former, pour devenir à
leur
tout des pères.

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Samedi dernier, à Paris, à eu lieu un culte particulier de

souvenir et de reconnaissance à la mémoire d’Edouard Nelson, un
pasteur décédé
le 14 août brutalement. Son ami Etienne qui racontait les grandes étapes de sa
vie a rappelé ce qui, à l’âge
de 15 ans, a mis Edouard sur la voie de la
conversion à Christ et de l’engagement : « Edouard, a-t-il dit, a été
marqué par
les deux leaders jeunesse de son Eglise. Frappé par leur
enseignement et par leurs vies en cohérence avec l’Evangile, il
comprend
l’appel de Dieu de Lui consacrer sa vie. » C’est par la vérité des vies
qui lui appartiennent que Dieu multiplie
dans ce monde le nombre des disciples
de Christ.

c.      
Paul se souvient de la foi sincère qui habite en
Timothée : v  

Une foi qui habita d’abord dans le cœur de sa grand-mère Loïs,

puis dans celui de sa mère Eunice (rappelons ici que le
père de Timothée
n’était pas juif, mais grec : Actes 16,1.)

Pour ceux qui étaient là dimanche dernier, vous souvenez-vous

du verset que j’ai cité comme étant le verset principal de
l’épître ? Il
se trouve en 2 Timothée 2,1-2 :

« Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la

grâce qui est en Jésus-Christ.  Et ce que
tu as entendu de moi en présence de
beaucoup de témoins, confie-le à des hommes
fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. »

Alors que Paul se trouve en prison et qu’il sait qu’il va

bientôt quitter ce monde, nous avons vu qu’une préoccupation
majeure l’habite,
à savoir comment le témoignage de Christ va-t-il se perpétuer dans le monde. Ce
verset y répond. Le
témoignage de Christ est un flambeau qui se transmet
d’homme à homme (un peu comme la COVID). Ce que Paul a reçu
et entendu de Dieu,
il n’est pas appelé à le garder pour lui. Il a la charge de le transmettre.
C’est ce qu’il a fait avec
Timothée. Timothée qui a reçu de Paul ce qu’il avait
reçu de Dieu a désormais la même responsabilité. Il ne doit pas
garder cet
héritage pour lui, mais doit chercher des hommes fidèles dans l’Eglise à qui il
confie ce qu’il a reçu de Paul pour
qu’à leur tour ils le transmettent à
d’autres. La chaîne que Paul mentionne ici comporte déjà 4 maillons :
Paul, Timothée,
des hommes fidèles, d’autres…

Si l’Eglise est le lieu privilégié pour grandir dans la foi et

la pratique de la vie chrétienne, il y a un autre endroit où se fait
la
transmission de ce modèle : la famille. Si Timothée est devenu ce qu’il
est devenu, il ne le doit clairement pas à lui tout
seul. Timothée a été formé
dans un moule. Il a été marqué par deux femmes avec qui il avait les liens
familiaux les plus
forts qui soient : sa mère et sa grand-mère.

En lisant ces mots, le danger serait de croire que, parce

qu’un enfant a eu des parents ou des grands-parents fidèles à
Dieu, de manière
automatique, il deviendrait à son tour un disciple engagé du Christ. Ce n’est
pas ce que Paul dit ici. Ce
que Paul dit, c’est que le moule dans lequel nous
avons grandi, les modèles familiaux que nous avons eu sous les yeux
laissent
inévitablement des traces. Personne n’a le pouvoir, y compris les parents
chrétiens les plus sérieux dans leurs vies
avec Dieu, de faire de ses enfants
des enfants de Dieu. C’est par la volonté de Dieu qu’on le devient et non par
une volonté
humaine, dit Jean dans son Evangile : Jean
1,12-13.

Mais ce que nous pouvons faire, en tant que parents, c’est

semer un modèle pour ce jour. Quand notre enfant deviendra
chrétien, il se dira :

-         
Comment maman et papa vivaient-ils leur foi ?

-         
Quelle part avait la Parole de Dieu dans leurs
vies ? Quelle autorité ?

-         
Quelle importance avait pour eux la vie d’Eglise ?

-         
Comment réagissaient-ils face à la maladie,
l’épreuve, les contrariétés, les soucis financiers ? Leur foi était-elle
active
à ce moment-là ?

-         
Quel souci avait-il de partager l’Evangile aux
autres ?

-         
Avaient-ils une maison ouverte pour les autres, un
cœur pour le service ?

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-         
Pratiquaient-ils le pardon quand il y avait des
désaccords entre eux ?

-         
Ou se ressourçaient-ils quand ils étaient abattus
et découragés ?

« L’exemple des parents est la meilleure

réponse au problème de la délinquance juvénile. C’est dans notre foyer que nous
devons le plus surveiller notre témoignage. C’est lui qui constitue le centre
de formation de la vie chrétienne. C’est
l’endroit où il est le plus difficile
de commencer. Il est un grand nombre de jeunes aujourd’hui, qui ne reçoivent
pas dans
leur foyer de profonde influence chrétienne. Le problème des jeunes,
de nos jours, est souvent un problème de parents.
On ne voit jamais les parents
à l’Eglise. Ils n’entendent jamais prêcher ou enseigner la Parole, et personne
n’entend
parler du culte de famille. De ce genre de foyers sortent des
analphabètes sociaux et spirituels : Henrietta C. Mears. »

Pour ma part, je n’ai pas eu

comme Lydia de parents chrétiens. Mais Dieu le savait et il y a pallié en me
donnant des
parents spirituels de substitution. C’est ce que Dieu peut faire
pour ceux qui sont dans le même cas que moi par l’Eglise !

3.     
PREOCCUPATION
DE PAUL POUR TIMOTHEE : v 6 à  

Après avoir vu ce que Timothée évoquait à Paul, arrêtons-nous

maintenant ici sur la préoccupation dont il témoigne à son
égard :

« C’est pourquoi, je te le rappelle, ranime

la flamme du don de Dieu que tu as reçu lorsque j’ai posé mes mains sur toi.
En
effet, ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit
de force, d’amour et de sagesse. N’aie
donc pas honte du témoignage à rendre à
notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais souffre avec moi pour
l’Evangile
en comptant sur la puissance de Dieu. »

C’est pourquoi… parce que tu as hérité de tant de dons et de

bienfaits de la part de Dieu, ne laisse pas la flamme qui
t’anime s’éteindre.
Car, outre le fait que Timothée ait bénéficié du modèle de sa mère et de sa
grand-mère, Timothée n’est
pas devenu serviteur de Dieu n’importe comment.
Trois passages bibliques le soulignent :

a.      
Timothée a été recommandé à Paul par les frères
des Eglises qui le connaissaient :

« Il se rendit ensuite à

Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils
d’une femme juive fidèle
et d’un père grec. 
Les frères de Lystre et d’Icone rendaient de lui un bon témoignage. Paul
voulut l’emmener avec lui :
Actes 16,1 à 3. »

b.      
Timothée a été confirmé dans son ministère au
travers d’une prophétie :

« Ne néglige pas le don qui

est en toi, et qui t’a été donné par prophétie : 1
Timothée 4,14

c.      
Paul et les anciens de l’Eglise où était Timothée
ont manifesté leur plein accord avec l’appel de Dieu pour lui en lui
imposant
les mains  

« Ne néglige pas le don qui est en toi, et

qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des
anciens : 1 Timothée 4,14. »

Fort de ce capital, Timothée n’a aucune raison de douter ni de

son appel, ni de sa vocation. Il a largement reçu les preuves
dont il a besoin
pour savoir qu’il ne part pas en mission avec Paul de sa propre initiative,
mais selon la volonté de Dieu.

Pourtant, malgré les assurances dont il peut se prévaloir,

Timothée reste un homme qui, comme tous les hommes, doit
pour servir Dieu se
battre avec lui-même et son tempérament. Si Paul est un leader né, capable de
se tenir devant des
foules hostiles sans broncher, Timothée n’est pas de la
même pâte. Timothée est d’un naturel plus réservé que Paul, avec
une tendance
marquée à la timidité. Alors que rien ne semble faire peur à Paul, Timothée
est, quant à lui, facilement
impressionnable. Il ne lui est pas aisé d’être
ferme, de tenir tête à d’autres, de résister même si, pour cela, il est menacé.

Que peut faire un homme qui a le tempérament de Timothée dans

le service de Dieu  ? Peut-il, malgré cette faiblesse,
occuper une position
de leader ? Ou, dans le service de Dieu, faut-il être obligatoirement un colérique
comme Paul, ou un
sanguin comme Pierre pour mener des hommes.
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Paul y répond ici ! Quel que soit le tempérament que l’on

possède naturellement, ce n’est pas avec la force que celui-ci
nous donne que
l’on sert Dieu. Le service de Dieu se fait par la force que le Saint-Esprit
nous donne : v 7. La force sur
laquelle
nous devons compter pour servir Dieu n’est pas celle de notre tempérament, mais
celle que nous donne la
puissance de Dieu : v 8.
Que nous nous sentions en nous-mêmes faibles ou forts, au moment de servir
Dieu, il nous faut
tous faire la même démarche. Le fort doit renoncer à sa
force pour ne compter que sur Dieu, et le faible doit refuser de
faire cas de
ces craintes pour se tenir là où il doit être et accomplir la mission que Dieu
lui donne.

Le Saint-Esprit de Dieu, dit Paul, possède trois qualités qui

sont à même d’équiper efficacement le serviteur de Dieu et lui
donner de faire
face à toutes les situations :

-         
C’est un Esprit de force, de puissance, un Esprit
qui ne recule jamais face à l’opposition ou l’adversité :

Ce n’est pas un esprit de timidité, de lâcheté ou

de défaitisme que Dieu nous a donné, mais un esprit de courage :
Parole
Vivante

Cet Esprit de force a largement fait ses preuves

dans la vie des premiers disciples de Jésus. Alors que Pierre avait trahi
Jésus
avant la croix, après la résurrection, nous le voyons avec Jean défier le
sanhédrin qui avait condamné son
Maître. Par Son Esprit, Dieu est capable de
donner au témoin de Christ la force de surmonter et dépasser toutes ses
peurs 

« Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et

de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple
sans
instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus : Actes 4,13.  

-         
C’est un Esprit d’amour capable de donner à Jésus
sur la croix ou à Etienne lapidé la force de prier le Père pour que
les hommes
qui les assassinent soient pardonnés !

« Ils
lapidaient Etienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon
esprit ! Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria
d’une voix forte :
Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il
s’endormit : Actes 7,59-60. »

Par Son
Esprit, Dieu est capable de donner au témoin de Christ la capacité de rester
dans l’amour face à toutes les
haines.

-                 
C’est un Esprit de sagesse capable au bon moment
de nous donner l’intelligence dont nous avons besoin pour
confondre nos
ennemis. Nous le voyons constamment à l’œuvre dans la vie de Jésus qui a promis
Son assistance à Ses
disciples dans les situations délicates :

« Quand
on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d’avance de ce que
vous aurez à dire, mais dites
ce qui vous sera donné à l’heure même ; car
ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit-Saint : Marc 13,11.

Par Son Esprit, Dieu est capable

de donner au témoin de Christ toute l’intelligence dont il a besoin pour faire
face à toutes
les ruses destinées à le confondre.

Quant on se réfère aux exemples

que j’ai cités, une vérité s’impose  : quel que soit le caractère que l’on
ait, il nous est
impossible d’être à la fois fort, aimant et sage par
nous-mêmes dans l’adversité. L’œuvre de Dieu ne peut se faire que par
une seule
force : celle que communique de manière surnaturelle l’Esprit de Dieu aux
enfants de Dieu.

« L’habitude peut être une force

mauvaise qui domine bien des gens. Ne soyez pas surpris si vous vous apercevez
que
vous retombez dans vos habitudes de vous abandonner à vos défauts, que ce
soit la colère, la peur, la dépression ou tel
ou tel de leurs dérivés.
Rappelez-vous simplement que vous n’avez pas à être dominé par cette habitude…
Macher dans
l’Esprit est un mode de vie. Certes, c’est un mode de vie
surnaturel, mais c’est le résultat du Saint-Esprit de Dieu, qui est
surnaturel,
habitant en nous : T. Lahaye. »

CONCLUSION

Timothée, rappelle-toi de ton

héritage, des modèles que tu as eu dans ta famille et dans l’Eglise, des dons
que tu as reçus
et que les autres ont confirmé.

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Timothée, ne fais pas cas de tes

faiblesses. Dieu ne te demande pas de Le servir en comptant sur tes propres
forces.
L’Esprit qu’Il t’a donné est un esprit de force, d’amour et de sagesse.
Il est à la hauteur de toutes les situations qui,
humainement, pourraient te
déboussoler ou te faire paniquer.

Compte sur la puissance de Dieu

qui est avec toi et en toi !

C’est l’exhortation que je vous

laisse de la part de la Parole de Dieu pour cette semaine !

Publié il y a 20th September 2020 par Ichtus02

Libellés: 2 Timothée, Personnage

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