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LE DOUBLE VOYAGE :

PARIS-ATHE� NES (1945-1975)

sous la direction de Lucile arnoux-farnoux

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École française d’Athènes

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2021
LE DOUBLE VOYAGE :
PARIS‐ATHÈNES (1945‐1975)
MONDES MÉDITERRANÉENS ET BALKANIQUES

16

LE DOUBLE VOYAGE :
PARIS‐ATHÈNES (1945‐1975)

sous la direction de Lucile Arnoux-Farnoux

ÉCOLE FRANÇAISE D’ATHÈNES


2021
École française d’Athènes

Directrice des publications : Véronique Chankowski


Responsable des publications : Bertrand Grandsagne

Le double voyage, Paris-Athènes (1945‐1975) / sous la direction de Lucile Arnoux-Farnoux


Athènes ; École française d’Athènes, 2021
(Mondes méditerranéens et balkaniques, ISSN 1792-0752 ; 16)
ISBN 978-2-86958-554-6

1. Art -- France -- Influence grecque


2. Art -- Grèce -- Influence française
3. Politique culturelle -- France -- 1945-
4. Politique culturelle -- Grèce -- 1945-
5. Relations extérieures -- Grèce -- 1945-
6. Relations -- Grèce -- France -- 1945-
7. Relations -- France -- Grèce -- 1945-
8. Littérature
9. Néo-grec (architecture)
10. Art et histoire

Bibliothèque de l’École française d’Athènes

Suivi éditorial : EFA, Iris Granet-Cornée et Jacky Kozlowski-Fournier


Révision des textes : Jacky Kozlowski-Fournier
Traduction : Athina Pediaditaki-Nalbant, Loïc Marcou
Traduction et révision des résumés en anglais : Tresi Murphy
Conception graphique de la couverture : EFA, Guillaume Fuchs
Impression et reliure : Corlet Imprimeur (Condé-sur-Noireau, France)

© École française d’Athènes, 2021 – 6 rue Didotou – 10 680 Athènes – www.efa.gr

ISBN 978-2-86958-554-6
ISSN 1792-0752

Reproduction et traduction, même partielles, interdites sans l’autorisation de l’éditeur pour tous pays, y compris les États-Unis.
« L’enfer c’est les autres » : Jean-Paul Sartre
et l’existentialisme dans la Grèce d’après-guerre

Marilisa Mitsou

« L’enfer c’est les autres » : voilà un aphorisme parfaitement adapté à des situations de
guerre civile. Les « autres » constituent une catégorie ouverte, puisque celle-ci ne présup-
pose qu’une identité et un pronom personnel – nous –, ainsi qu’une ligne de démarcation
entre ce « nous » et « les autres ».
Durant l’hiver 1947, à l’heure où la guerre civile se déchaînait en Grèce, l’enfer, ce
devait être d’un côté les communistes, les satellites de l’URSS, qui, après avoir boycotté les
élections du 31 mars 1946 et saboté toutes les tentatives de conciliation, avaient contesté
les résultats des urnes, pris le maquis et perpétré des attaques contre des postes de gendar-
merie, en ville comme à la campagne, plaçant peu à peu sous le contrôle de l’Armée
démocratique des parties importantes du territoire grec et mettant ainsi en danger l’ordre
public. C’était l’enfer rouge.
D’un autre côté, l’enfer, ce devait être les royalistes, les nationalistes, les Anglais, les
groupes paramilitaires, la garde nationale, et tous ceux qui s’étaient compromis dans les
mille cent quatre-vingt-douze assassinats, les trente et un mille six cent quarante actes
de violence, les cent cinquante-neuf  viols et les soixante-treize mille quatre-vingt-
onze  arrestations dénoncés par le journal communiste Ο Ριζοσπάστης à l’occasion du
premier anniversaire de l’accord de Varkiza. L’enfer, ce devait être ceux qui, avant même de
placer de nouveau Georges II sur le trône de Grèce en septembre 1946, avaient commencé
à se livrer à des opérations de nettoyage et exécuté des partisans sur la base des « mesures
d’urgence contre tous ceux menaçant l’ordre public et l’intégrité du pays1 ». La terreur
blanche ou l’enfer noir.

1. Nikolakopoulos et al. 2010, p. 15-16 et passim.

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PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Mais pourquoi cette référence à l’année 1947, alors que Huis clos, la pièce en un acte
de Jean-Paul Sartre, dans laquelle cette expression équivoque apparaît dans la bouche
d’un des damnés – Garcin –, avait été écrite au début de l’automne 1943 et publiée au
printemps 1944 par Marc Barbezat, sous le titre « Les Autres », dans la revue lyonnaise
L ’Arbalète ? Initialement, la pièce devait faire l’objet d’une tournée en zone sud, dans
une mise en scène d’Albert Camus, qui devait jouer le rôle de Garcin, les deux rôles
féminins étant dévolus à Olga Barbezat et Wanda Kosakiewicz. Pourquoi, donc, cette
référence à 1947 alors que Huis clos fut finalement représenté avec un vif succès au
Vieux-Colombier, même si la pièce fut critiquée pour son nihilisme provocateur par
la presse collaborationniste et la censure allemande, puis reprise après la Libération, en
septembre 1944 2 ? La raison en est qu’en mars 1947 parut dans l’éphémère périodique
Τετράδιο, une revue éditée par quatre jeunes gens d’une vingtaine d’années (Alexandros
Xydis, Andréas Kambas, Antonis Vousvounis et Alexis Solomos), la première traduction
de la pièce de Sartre par A. Solomos, accompagnée d’une introduction du poète Takis
Papatsonis et d’une lettre de l’auteur aux éditeurs, qui fut insérée dans le supplément de
la revue, Ιππόκαμπος 3.
Dans cette lettre écrite en mars 1946, année durant laquelle la revue Τετράδιο avait cessé
de paraître, Sartre exprimait toute sa sympathie pour « nos amis de Grèce » et s’efforçait
d’expliquer la nature profonde de sa pièce et de l’existentialisme.

L’existentialisme, précisait-il, n’est pas seulement une peinture de l’Enfer.


Certes, l’Enfer c’est les autres lorsque nous sommes sur le plan de la conscience
enchaînée. Mais le principe de la Philosophie Existentielle, c’est avant tout
l’affirmation de la liberté humaine. Et cette liberté ne peut se prendre elle-
même pour fin de l’individu que si elle s’accompagne de la reconnaissance
de la liberté des autres. Dans nous il n’est pas de liberté intérieure, pas d’asile
sacré, pas de refuge ; les personnages de Huis Clos sont en Enfer parce que
chacun, en opprimant les autres deux, s’opprime lui-même. La liberté est à
conquérir à la fois pour soi-même et pour tous. Alors dans une société libérée,
fondée sur la reconnaissance réciproque des libertés, les autres ne seront plus
l’Enfer 4.

Dans une société libérée donc, l’aphorisme « l’enfer c’est les autres » n’avait pas lieu
d’être. Dans ce message à ses amis de Grèce, Sartre tentait en premier lieu de rejeter
l’accusation de « nihilisme destructeur » qui dénaturait ses intentions initiales, ainsi qu’il

2. Sartre 1973, p. 44-47 ; Beauvoir 1960, p. 717-718, 726, 755-756 ; Beauvoir 1963, I, p. 26.
3. Τετράδιο, t. 1, n° 2, mars 1947, p. 63-117 ; voir Kastrinaki 2005, p. 394.
4. Ιππόκαμπος 2, mars 1947, p. 1-2.

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devait l’expliquer, des dizaines d’années plus tard, dans un Théâtre de situation. Avec la
représentation symbolique de l’enfer privé dans le huis clos de la pièce, il ne voulait pas dire

que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonnés, que c’était
toujours des rapports infernaux. […] Je veux dire que si les rapports avec
autrui sont tordus, viciés, alors l’autre ne peut être que l’enfer. Pourquoi ? Parce
que les autres sont au fond ce qu’il y a de plus important en nous-mêmes pour
notre propre connaissance de nous-mêmes. […] Nous nous jugeons avec les
moyens que les autres ont, nous ont donné de nous juger 5.

À un deuxième niveau, Sartre soulignait en fait la dimension sociale de l’enjeu


existentialiste, qui appelait désormais de ses vœux une société libérée. Dans sa note à la revue
Τετράδιο, ainsi que dans la célèbre conférence « L ’existentialisme est un humanisme », qu’il
donna en octobre 1945, au Club Maintenant, à Paris, Sartre ne considérait pas les relations
sociales comme étant nécessairement conflictuelles, ainsi qu’il le fait dans L ’Être et le Néant.
Il précisait que notre liberté « dépend entièrement de la liberté des autres, et que la liberté des
autres dépend de la nôtre6 ». « Nous entendons par existentialisme une doctrine qui rend la
vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent
un milieu et une subjectivité humaine », soulignait-il. « Nous ne définissons l’homme que
par rapport à un engagement7 ». C’est donc l’histoire qui fait les hommes et ce sont eux qui
la déterminent. Ce changement reflétait les traces laissées par l’épreuve de la guerre.
La traduction de Huis clos dans la revue Τετράδιο était sans doute la première rencontre
importante de Sartre avec ses amis grecs. Et il est intéressant de constater que, malgré le message
politique sous-jacent du philosophe français, cette rencontre se produisit dans un périodique
dont les rédacteurs revendiquaient le droit à la neutralité politique au milieu d’une société
déchirée – soit au cours de la période comprise entre la création du camp de Makronissos
et l’opération militaire « Aétos », en Thessalie occidentale. Les rédacteurs de Τετράδιο étaient
favorables à un équilibre de la terreur entre deux extrêmes, à une volonté de prendre leurs
distances avec le théâtre des combats ou, peut-être, à une décharge de responsabilité : « Jamais la
prise de conscience de la mission d’un travailleur intellectuel que l’on force à se tenir éloigné de
toute dépendance et de toute orientation politique n’a suscité de malentendu aussi déplorable »,
se plaignait, en septembre 1945, un rédacteur du supplément Ιππόκαμπος 8 sous le pseudonyme
Hippos (Cheval), qu’on attribua à Odysséas Elytis.

5. Sartre 1973, p. 238. Extrait d’une préface enregistrée avec la pièce pour un disque par la Deutsche
Gramophon Gesellschaft en 1965 et reproduit dans l’Express, 11-17 octobre 1965.
6. Sartre 1946, p. 83.
7. Sartre 1946, p. 12 et 78.
8. Sur l’article « Το ηρωικό και πένθιμο άσμα στον ανθυπολοχαγό της Αλβανίας » [Le Chant héroïque et
funèbre pour un sous-lieutenant tombé en Albanie], attribué à Elytis, voir Karamanolakis 2002, p. 56.

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La revue Τετράδιο, qui accueillit l’expression sartrienne aphoristique mais incomprise :


« L’enfer c’est les autres », s’efforçait donc de garder un équilibre en dehors de l’enfer de la
guerre civile locale, reflétant ainsi « l’esprit fiévreux de quête animant la génération ayant
connu la guerre dans tous les pays 9 ». Mais le même périodique était clairement la cible
des deux camps antagonistes de la guerre civile grecque. Ainsi, pour les gens de gauche de
la revue Ελεύθερα Γράμματα, Τετράδιο était « la revue produite par des enfants de bonne
famille qui, n’ayant rien d’autre à faire […], alors que la Grèce traversait l’une des périodes
les plus dramatiques et les plus cruciales de son histoire moderne, avaient entrepris de
jouer aux journalistes, de même que les enfants jouaient autrefois à la marelle 10 ». En 1947,
le journal communiste Ριζοσπάστης associait cette revue à un monde « qui meurt de ses
péchés11 ». Dans l’autre camp, les critiques de droite raillaient le périodique des surréalistes,
produit par « une petite dizaine d’enfants aux joues roses qui badinaient avec les Muses »
(Καλλιτεχνικά Νέα 12). La revue Τετράδιο publiait alors des controverses publiques avec des
arrière-plans politiques sur des sujets littéraires dans une rubrique intitulée : « Comment les
extrêmes se rejoignent ». Dans cette rubrique, la revue soulignait l’importance de l’attitude
progressiste, de la liberté intellectuelle et de l’art dégagé de toute influence politique. L’enfer
c’était les autres. Pourtant, les rédacteurs de la revue faisaient comme si tout cela ne les
concernait pas ; ils représentaient la tendance cosmopolite de la nouvelle mondialisation.
Cette position, qui insiste sur la liberté de l’art et de l’artiste, et qui transparaît dans
nombre de périodiques grecs d’après-guerre, prolongeait en quelque sorte la ligne de
l’existentialisme français d’avant-guerre – avant l’incarcération de Sartre dans un camp
de prisonniers à Baccarat, puis à Trêves, et son évasion, avant la création du groupe
« Socialisme et liberté » en 1941 et sa collaboration avec les Lettres Françaises Clandestines,
et avant même que le philosophe ne comprenne, comme le note Simone de Beauvoir, que,
« vivant non dans l’absolu mais dans le transitoire, il devait renoncer à être et décider de
faire. […] Il m’avait dit pendant la “drôle de guerre” qu’une fois la paix retrouvée il ferait
de la politique 13 ».
Avant ce revirement, Sartre était plus éloigné de la politique que de l’ordre établi dont
il avait surtout besoin pour pouvoir mieux l’attaquer. Le moi transcendantal n’était pas
encore devenu un nous. En effet, avant la guerre, l’engagement du philosophe se limitait à
des sentiments privés : une vague sympathie pour le prolétariat, une admiration distante
pour la révolution russe, une hostilité personnelle à l’égard de la bourgeoisie. La guerre
d’Espagne n’était pas encore sa guerre, comme le serait plus tard la guerre d’Algérie. La

9. Τετράδιο, no 1, printemps 1945 ; voir Kastrinaki 2005, p. 232.


10. Ιππόκαμπος, période 2, no 1, septembre 1945, p. 10 ; voir Karamanolakis 2002, p. 57.
11. Ιππόκαμπος, période 3, no 2, mars 1947, p. 3 ; voir Karamanolakis 2002, p. 57.
12. Ιππόκαμπος, période 2, no 1, septembre 1945, p. 9 ; voir Karamanolakis 2002, p. 57.
13. Beauvoir 1963, I, p. 15-17 ; sur « Socialisme et liberté », voir Beauvoir 1960, p. 624-625.

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vision du socialisme constituait plutôt une menace pour la liberté individuelle, et la


philosophie sartrienne ne comportait pas encore la moindre forme d’action collective.
Aucun des membres de l’équipe qui devait, plus tard, constituer la rédaction de la revue des
Temps modernes – ni Jean-Paul Sartre, ni Simone de Beauvoir, ni Maurice Merleau-Ponty –
ne se sentait visiblement concerné par l’histoire ; on se bornait, de manière pleinement
consciente, à rester en position de spectateur.
Les protagonistes de l’existentialisme français et de leurs romans vivaient leurs
histoires individuelles avant de se retrouver mêlés, pendant la guerre, aux réseaux de
l’histoire collective. Sous l’Occupation, l’abstention de l’avant-guerre était soudain
chargée d’irresponsabilité, qui expliquait en partie les faux pas de l’histoire. La réflexion
des existentialistes devait dorénavant évoluer pour passer des relations avec l’autre aux
relations avec les autres, avec la pleine conscience que la liberté individuelle est justement
abolie par les autres et l’histoire qu’ils manipulent. La guerre apprenait la solidarité aux
existentialistes et les forçait d’intégrer à leur philosophie les catégories de l’action et du
vécu. Pourtant, ces différenciations ne semblent pas avoir été perçues lors du transfert
de l’existentialisme français dans l’espace grec, lui aussi très marqué par les épreuves de
la guerre.
Dans sa préface à la première traduction grecque de Huis clos, Papatsonis définit
avec une sévérité hostile les trois paramètres du néo-existentialisme ou du « sartrisme »,
comme il préfère l’appeler, en attribuant à son fondateur tous les aspects négatifs d’un
mouvement centré sur sa propre personne : 1. Une philosophie dépressive qui s’annonce à
travers un projet aussi génialement construit que le projet hitlérien de pénétration totale.
L’innovation essentielle de cette philosophie, écrit Papatsonis, est son émancipation
volontaire –  et contradictoire  – à l’égard de la métaphysique. 2. Un acte artistique,
résultante et application de cette philosophie. De cette relation entre philosophie et acte
artistique, comme cela transparaît à l’évidence dans La Nausée et Huis clos, découlent
« un fétichisme et un nihilisme destructeur pesant sur l’âme humaine » qui ne peuvent
déboucher que sur le suicide.
Ainsi, la plongée psychanalytique en soi-même d’un être psychomaniaque aboutit
dans La Nausée à un perpétuel dégoût, à « une nausée permanente, tant physique que
psychique ». Dans Huis clos, la théorie du dégoût s’étend à la vie après la mort pour ôter
tout espoir, toute joie et toute volonté d’agir aux hommes. Il s’agit de « deux livres qui
sont l’œuvre d’un formidable sadique », conclut Papatsonis en exprimant tout à la fois
l’indignation du croyant et l’exaspération de l’intellectuel d’après-guerre aspirant à un
avenir. 3. Le troisième paramètre du sartrisme est enfin l’école de ses élèves qui, avec leurs
ouvrages, renforcent la confusion entre l’enseignement philosophique et sa mise en œuvre
artistique 14.

14. Τετράδιο, t. 1, no 2, mars 1947, p. 63-66.

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Fait notable : seul Camus, âme sensible et « grand, très grand artiste », qui sait
métamorphoser le pessimisme, l’inaction et le nihilisme en « audace créative de patience
et de beauté, non de dégoût et d’écœurement15 », échappait à ce rejet général dont les
existentialistes étaient la cible. Cette attirance pour Camus parcourt toute la première
critique grecque de l’existentialisme, qui est majoritairement négative. Quoi qu’il en soit,
l’introduction de Papatsonis ne dialoguait pas avec la note explicative de Sartre dans la
revue Τετράδιο ou bien, si elle le faisait, reliait au marxisme la quête sociale de liberté
animant l’existentialisme et ne la commentait pas.
C’est ainsi que les routes de Sartre et des intellectuels grecs se croisaient en 1947 sur la
base des ouvrages publiés surtout avant-guerre tout en passant sous silence des livres tels que
Les Chemins de la liberté, Qu’est-ce que la littérature ? et L’existentialisme est un humanisme.
Pourtant, avant la guerre, Sartre n’était pas encore un intellectuel engagé et, bien sûr, les
Grecs n’étaient pas encore « ses amis ». Ses « Lettres à Wanda [Kosakiewicz] », qui portent
sur son premier voyage avec Castor et Jacques Laurent Bost en Grèce, à l’été 1937 – et qui
furent publiées à titre posthume dans Les Temps modernes – sont éclairantes sur ce point16.
Ni les Grecs ni la Grèce ne suscitent la moindre sympathie à Sartre, qui est alors âgé de
32 ans. Du fait, il hait la Grèce et les Grecs 17. Voici quelques témoignages.
Premières impressions depuis le bateau :

On a passé un petit cap et on a vu une longue traînée de poussière jaune et ocre


entre deux collines, c’était le Pirée. […] Derrière on voyait des vallonnements
jaunes que nous avons pris d’abord pour du sable et qui étaient de la pierre
bien cuite où s’accrochaient quelques maisons, puis des terrains vagues, puis
des maisons en désordre et, au fond, une matière blanche et précieuse qui
était Athènes.

La route qui mène du Pirée à Athènes :

Elle n’a pas changé. On saute en l’air trente fois par minute. Déjà nous étions
enchantés parce que nous avions lu que le Pirée est, pour l’importance, le
troisième grand port de la Méditerranée […] et nous n’eussions pas imaginé
ainsi, certainement, la route qui rejoint l’un des plus grands ports du Midi à la
capitale d’un royaume. Le mot de route ne convient d’ailleurs pas bien. C’est un
terrain libre entre des maisonnettes de bois à un étage, un terrain poussiéreux,
défoncé et qu’on utilise provisoirement pour les communications 18.

15. Τετράδιο, t. 1, no 2, mars 1947, p. 66.


16. Sartre 1990. Pour une traduction d’extraits de ces lettres en grec, voir Stamatiou 1991 ; Moullas,
Mentzou 1995, p. 180-192.
17. Sartre 1990, p. 1432.
18. Sartre 1990, p. 1302.

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JEAN-PAUL SARTRE ET L’EXISTENTIALISME DANS LA GRÈCE D’APRÈS-GUERRE

Athènes :

ce n’est pas une ville ; comme ville ça n’existe pas. Ça n’a ni forme, ni unité ni
contours. C’est un tas de trucs juxtaposés, avec, tout de même, un centre, qui
lui − mais lui seul − est banal et sans intérêt. Pour le reste de la ville, on hésite
entre le camp volant après tremblement de terre ou l’entreprise de démolition.
Je n’ai jamais vu ça nulle part. […] Un grand caravansérail avec quelque chose
d’oriental vite arrêté et qui tourne court en sècheresse. […] Rien ne fait plus
informe, plus vague, plus artificiel que cette ville vue d’en haut […] un nuage
de poussière qui s’efforçait en vain d’atteindre la mer. […] Ce qui nous charme
ce sont les démolitions et les terrains vagues. On en rencontre à tous les coins
de rue et ça fait que les authentiques ruines antiques ont un air de démolitions
comme les autres, à peine un peu plus anciennes. […] les ruines d’Athènes
ont l’air de monuments délabrés par suite de la négligence du gouvernement
et ça fait beaucoup plus plaisant, on a envie de dire à chaque fois : encore un
superbe monument que ces salauds-là ont laissé s’effondrer par flemme. […]
J’ai senti tout d’un coup qu’il y avait en Grèce quelque chose de cassé pour
toujours 19.

La Grèce :

le plus peigne-cul des pays que je connais. […] Car la Grèce, c’est un tas de
paysages où ils [les Grecs] vivent, de maisons où ils habitent, un tas de goûts,
d’odeurs et de sons qu’ils attrapent et mettent dans leurs têtes. Et ces têtes
importantes et graves sont si légères, si vides. Vous y trouveriez des relents
d’huile, le goût sucré des loukoums, la petite fumée tiède des narguilés, les
charmantes petites musiques nasillardes de leurs flûtes et puis au-dessus de ça
un grand vide morose ou bien, je pense, quelque pensée d’importance et de
vanité qui tourne en rond sur elle-même comme un chien qui va s’endormir
[…] et qui ne s’endort jamais (sauf pour la sieste). […] Mais la Grèce n’est le
pays de personne, c’est un désert avec des ruines, avec quelques poignées de
populations effrayées et puis, dans une ou deux villes, une bourgeoisie trop
vite mûrie, plus insolente et plus nulle que les autres bourgeoisies, ce qui n’est
pas peu dire 20.

Les Cyclades – « des rochers pelés qui émergeaient de la mer » – n’ont pas non plus
séduit Sartre. Délos, « un grand paysage de ruines » ; Santorin, « un endroit où les chiens se
promènent sur les toits, où les chevaux descendent les escaliers, où les pierres flottent sur
la mer, où la mer bout » ; les maisons, « d’étranges objets, butés et tassés, qui n’ont pas l’air

19. Sartre 1990, p. 1303-1304, 1312, 1349-1350, 1310.


20. Sartre 1990, p. 1392, 1412-1413.

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PARIS-ATHÈNES 1945-1975

de maisons ouvertes mais de formes serrées sur soi. De temps en temps un trou carré est
percé dans un des murs. C’est une fenêtre. Elle est souvent fermée par des barreaux, comme
les fenêtres de prison ». De son périple dans l’archipel le philosophe retient son « fameux
coup de soleil sur les épaules et le dos jusqu’aux reins » qu’il a pincé à Délos, les marins-
pirates qui venaient chercher avec leurs barques les voyageurs à Mykonos, l’annonce d’une
représentation de Kharagenzi (sic) à Syra et la confiture de roses au petit déjeuner, « espèce
de sacrilège odieux », le vin résiné de Santorin au « gout de terre marécageuse » et l’immense
narguilé qu’il a fumé à Oia 21.
Sartre n’a aimé ni Delphes, ni Olympie, « encore une ville neutre et sacrée », où un
pauvre type qui leur servait du café a osé faire la cour à Castor, ni Mistra, « encore des
ruines », ni Épidaure, « théâtre, immense gris noir, assez sinistre », ni Nauplie, « petit
bain de mer méditerranéen croupissant ou croupi, avec un calme un peu louche, un peu
mortuaire », avec une prison, où tous les communistes de Grèce étaient emprisonnés,
comme les informa un jeune soldat-geôlier 22.
Il convient de noter que cet épisode prend d’autres dimensions dans La Force de l’âge
de Simone de Beauvoir, paru évidemment bien plus tard, en 1960. Dans ce livre, aucun
détail de l’expérience grecque de 1937 n’est passé sous silence : ni la dictature de Metaxas,
ni la misère de sa capitale, les mendiants, les émigrants « en guenilles, affamés, purulents »,
les « enfants infirmes, difformes, aveugles, mutilés », qui chagrinent Castor. « Tous les
Athéniens étaient tristes », écrit-elle, et pourtant son propre bilan du voyage sera plutôt
positif : « la beauté se raconte encore moins que le bonheur », « plus d’une fois le bonheur
me réveilla 23 ». Mais ici les souvenirs du voyage ont été éventuellement remaniés au cours
de la période militante de l’après-guerre. Et ils se rapprochent de ceux de Camus, au
printemps 1955, quand il s’apprête à parler lors d’une conférence organisée par l’Union
culturelle franco-hellénique sur « L’avenir de la civilisation européenne ». En effet, dans
ses Carnets III, Camus n’oublie pas d’évoquer Makronissos (« aujourd’hui vide il est vrai,
mais qui a été une île de déportation dont on me fait d’affreux récits ») et le nombre des
déportés dont il devra s’occuper. Il n’hésite pas à exprimer les jouissances qui le submergent
(« Bonheur enfin, bonheur tout près des larmes » ; « Sentiment de liberté infinie à parcourir
ainsi la mer en tous sens d’une île à l’autre »), ainsi que l’enthousiasme lyrique que lui
procure le contact avec la nature (« Tout ce que la Grèce tente en fait de paysages, elle le
réussit et le mène à la perfection » ; « La Grèce n’est plus pour moi qu’une longue journée
étincelante, étendue le long des traversées et aussi comme une île énorme couverte de
fleurs rouges et de dieux mutilés dérivant inlassablement sur une mer de lumière et sous

21. Sartre 1990, p. 1324, 1321, 1350, 1324-1325, 1320, 1317-1318, 1328, 1333, 1339.
22. Sartre 1990, p. 1386, 1390, 1403, 1416, 1410, 1411.
23. Beauvoir 1960, p. 393, 394, 395, 396, 404.

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JEAN-PAUL SARTRE ET L’EXISTENTIALISME DANS LA GRÈCE D’APRÈS-GUERRE

un ciel transparent. Retenir cette lumière, revenir, ne plus céder à la nuit des jours 24 »). À
l’évidence, les rapports intimes des existentialistes français avec la réalité grecque n’étaient
pas les mêmes pour tous 25.
Quant à ses amis grecs, ils n’avaient bien sûr pas la moindre idée de l’existentialisme
de Sartre quand ce dernier visitait les monuments de Grèce sans cacher sa déception.
D’abord, parce que le terme « existentialisme » était inconnu, même des existentialistes 26.
Ensuite, parce que le phénomène Sartre a émergé après la parution de La  Nausée en
1938 et s’explique surtout par la coexistence, en la même personne, du philosophe et
de l’homme de lettres, comme l’observait justement Papatsonis27. Le phénomène Sartre
naît après L’Être et le Néant et Les Mouches, et bat son plein avec la publication des Temps
modernes. Toujours est-il que, dès le milieu des années 1940, Sartre est devenu une sorte
de gourou pour les jeunes intellectuels et certains de ses aphorismes (« L’existence précède
l’essence », « L’homme est une passion inutile », « L’enfer c’est les autres ») sont utilisés
par les médias comme autant de slogans publicitaires. Lorsque Sartre donne sa fameuse
conférence à Paris en 1945, une foule d’admirateurs et de curieux se presse et cette publicité
scelle la réputation du philosophe, ce qui n’est bon ni pour Sartre ni pour sa philosophie 28.
L’humanisme de l’existentialisme restera longtemps en suspens.
La rencontre des intellectuels grecs avec Sartre se produit peu après la Libération, à une
période où, comme l’écrivait Panayotis Kanellopoulos, le monde devient « sanguinairement
palpable » et où émergent de nouvelles possibilités de vie 29. Le fait est qu’à partir de 1947,
l’existentialisme français trouve sa place dans l’actualité éditoriale hellénique et couvre
toutes les problématiques abordées par la critique grecque d’après-guerre, de la recherche
de l’homme « existentiel » à l’art engagé. Comme dans le cas de la revue Τετράδιο, cette
réception élastique d’un mouvement philosophique qui, depuis la création des Temps
modernes en 1945, pose la question de l’accroissement d’une liberté concrète, autrement
dit celle qui, par-delà la définition de l’homme, implique un changement des conditions

24. Camus 1989, p. 189, 190, 198, 200, 203, 204.


25. Sur la réception de l’œuvre de Camus en Grèce, voir Matala 2007.
26. Le mot « existentialiste » fut lancé par Gabriel Marcel en 1945 et ne fut jamais relié à une identité collec-
tive. Voir Beauvoir 1960, p. 708 : « j’ignorais le sens du mot existentialiste que venait de lancer Gabriel
Marcel » ; Beauvoir 1963, I, p. 60 : « Au cours d’un colloque organisé pendant l’été [1945] par les éditions
du Cerf […] Sartre avait refusé que Gabriel Marcel lui appliquât cette étiquette : “Ma philosophie est une
philosophie de l’existence ; l’existentialisme, je ne sais pas ce que c’est.” »
27. Avant-guerre, la seule référence à Sartre se trouve dans la revue Νεοελληνικά Γράμματα et concerne
La Nausée. Ce roman sera traduit après-guerre : certains extraits traduits par A. Kampitoglou paraîtront
dans la revue Κοχλίας 9, août 1946, p. 142-143, 159-160 ; voir Kartsakis 2009, p. 439 ; d’autres traduits
par M. Dimakis paraîtront dans Ποιητική Τέχνη, suivis d’extraits de L’Invitée de Beauvoir et du Mythe de
Sisyphe de Camus : Ποιητική Τέχνη 20, 1er décembre 1947, p. 404-407 ; voir Argyriou 2004, p. 320.
28. Voir Beauvoir 1963, I, p. 61-64.
29. Φιλολογικά Χρονικά 27, 15 mai 1945, p. 129-136 ; voir Kastrinaki 2005, p. 209.

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PARIS-ATHÈNES 1945-1975

socio-économiques –  cette large réception, donc, est surtout facilitée par le fait que
l’existentialisme français d’avant-guerre a pris ses distances avec la politique. Pourtant,
les intellectuels grecs de la « décennie troublée des années 1940 » – pour reprendre le titre
d’un ouvrage d’Angela Kastrinaki qui consacre un chapitre important à la réception de
l’existentialisme 30 – semblent plus ouverts aux messages des temps modernes que ceux de
la décennie suivante, qui est imprégnée par la guerre froide. D’ailleurs, entre 1952 et 1956,
Sartre devient le compagnon de route du parti communiste, rompt avec Camus (1951)
et Merleau-Ponty (1953), publie les essais Les communistes et la paix (1952), commence
à voyager en Union soviétique (1954) et, dès 1955, se montre favorable à l’insurrection
algérienne 31. À partir de là, son engagement en faveur puis en défaveur de Castro, contre
la guerre du Vietnam, pour le Printemps de Prague et les événements de Mai 1968, fera
l’objet d’une réception plus favorable ou du moins différente, notamment sous la dictature
des colonels et la transition démocratique, ce qui appartient à un chapitre ultérieur.
La première référence concrète à l’existentialisme date du début de l’année 1946 et
elle est faite par Mimica Cranaki, ancienne membre de l’EAM et alors boursière de l’État
français – Cranaki a fait partie de l’équipée du Mataroa 32 – dans la revue Φιλολογικά
Χρονικά, qui ciblait les écrivains de la génération des années  1930. En habituée des
librairies, Cranaki donne le rythme des nouvelles parutions et des représentations théâtrales
– notamment des premiers volumes des Chemins de la liberté de Sartre, des Bouches inutiles
de Beauvoir et de Caligula de Camus, alors joué au théâtre, ainsi que de ses Lettres à un
ami allemand, dont deux lettres ont été publiées clandestinement sous l’Occupation, sans
oublier La Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty. Comme dans son article
« Existentialisme », Cranaki présente ce qu’elle appelle la « philosophie existentielle » comme
un mouvement principalement d’avant-guerre, qui puise ses sources philosophiques dans
l’œuvre de Jaspers, Husserl et Heidegger, mais qui se développe dans la France d’après-
guerre en lien direct avec la littérature et le théâtre33. C’est pourquoi Cranaki se focalise à
son tour sur les concepts de détresse extrême et raille la « métaphysique scolaire » de Sartre
dans ses œuvres littéraires. Il ne semble pas en revanche que la deuxième partie de son
étude qui portait sur L’Être et le Néant ait été publiée.
Dans un certain sens, le regard critique de Cranaki se rapproche de celui de Papatsonis.
Cranaki n’est touchée, ni par l’impasse existentielle des personnages sartriens, ni par le
« panthéisme du hic et nunc », ni par l’allégorie théâtrale des Bouches inutiles de Beauvoir.
Elle considère elle aussi que Camus est plus important au plan esthétique et plus

30. Kastrinaki 2005, p. 392-400.


31. Voir « Nous sommes tous des assassins », Les Temps modernes 145, mars 1958 ; Beauvoir 1963, I,
p. 353-355, 357 ; II, p. 20-23, 43-47, 61-62, 88-90 ; et Raftopoulos 2006, p. 29-32.
32. Sur l’aventure du Mataroa, voir l’article de Nicolas Manitakis dans ce même volume, p. 17-34.
33. Cranaki 1946a et Cranaki 1946b ; voir Kastrinaki 2005, p. 392-393.

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JEAN-PAUL SARTRE ET L’EXISTENTIALISME DANS LA GRÈCE D’APRÈS-GUERRE

convenable au plan social. Paradoxalement, elle fait l’éloge de Merleau-Ponty, moins pour


sa Phénoménologie de la perception, que pour ses déclarations en faveur du prolétariat.
Quant au courant de la littérature engagée – « la frange artistique de l’existentialisme » –,
il ne dépasse pas le café de Flore, « un café banal, très banal du boulevard Saint-Germain,
dont la seule particularité tient dans ses clients qui, la tête penchée sur la table, noircissent
frénétiquement du papier 34 ». D’ailleurs, dans son roman Contre-temps (1947), les figures
de Sartre et de Beauvoir n’apparaissent que très fugitivement et elles sont traitées avec une
condescendance à peine voilée 35.
C’est dans le même état d’esprit que Papatsonis aborde l’existentialisme sartrien dans
la revue thessalonicienne Κοχλίας, où il évoque le Paris de 1946 et ces jeunes blancs-becs
discutant dans les cafés de l’« existence » et autres « âneries » des philosophes existentialistes36.
Force est ici de constater que les impressions d’un philosophe quinquagénaire reconnu
convergent avec les inquiétudes religieuses d’une femme de gauche de 25 ans, qui étudie
le contretemps et sera radiée un an plus tard du Parti communiste grec. Quoi qu’il en soit,
la jeune étudiante n’échappa pas à l’étiquette d’existentialiste. Dans le « Rapport sur les
étudiants grecs de gauche (ou autrefois de gauche) de Paris », rédigé par le responsable du PC
grec Théodosis Piéridis, on peut lire : « Axelos, Kyrou, Cranaki : produits caractéristiques
de l’intelligentsia bourgeoise décadente. Trotskisme, existentialisme et psychanalyse à la
petite semaine, le tout dans un sacré méli-mélo 37 ».
Ajoutons à cela un article de Kostas Varnalis dans le journal Ο Ριζοσπάστης en date du
18 septembre 1947 sur « l’existentialisme, philosophie et littérature de la réaction », qui
exprime de manière plus agressive la ligne officielle du PC grec : il s’agit en bref d’« une
philosopho-littérature […] à la façade révolutionnaire mais dont le fond et les objectifs
sont réactionnaires », d’une philosophie « nihiliste, anarchiste, antidialectique, mortifère,
antisociale », d’un mouvement dangereux avec « Sartre pour chef de file et Beauvoir et
Camus pour principaux lieutenants » qui « “travaille” indirectement la jeunesse […] car il
présente l’antimarxisme, l’anticommunisme et l’esprit antidémocratique sous les traits de
la pensée de gauche ». En somme, une calamité française 38.
C’est ainsi que nous parvenons peu ou prou au résultat connu : les chrétiens voient en
Sartre un athée et un matérialiste, tandis que les communistes l’accusent de ne pas être
matérialiste ; les premiers affirment qu’il donne la primeur à l’existence, tandis que les
seconds voient en lui un subjectiviste.

34. Cranaki 1946b, p. 210-212.


35. Cranaki 1982, p. 190-192.
36. Papatsonis 1947 ; voir Kastrinaki 2005, p. 393.
37. Αρχειοτάξιο 6, mai 2004, p. 115 ; la citation est tirée de Kastrinaki 2005, p. 399.
38. Varnalis 1947, p. 2 ; voir Kastrinaki 2005, p. 396.

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PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Même Georges Théotokas qui, à la même époque, suit l’actualité théâtrale parisienne,
n’a pas un meilleur avis sur Sartre. Dans son journal intime, il note :

13 octobre 1946 : « À La Potinière, Huis clos avec pour sous-titre : “L’enfer”


conçu par Jean Paul Sartre. Très intelligent et très déprimant, à l’image de tout
ce qu’écrit cet homme ».
1er novembre : « Ce soir, dans la série de conférences organisée par l’UNESCO,
dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, la conférence de Sartre portant
sur “la responsabilité de l’écrivain”. Dans un style très professoral, mais avec
une intelligence vraiment exceptionnelle, il a présenté une synthèse sur les
affres idéologiques qui tourmentent notre génération depuis vingt ans et a
brillamment posé les problèmes sans proposer la moindre solution véritable ».
16 novembre : « J’ai assisté seul aux représentations des nouvelles pièces de
Sartre : Morts sans sépulture et La Putain respectueuse. Ce titre me gêne : il
exprime bien la tendance de cet homme à assurer la publicité de ses pièces
avec des moyens qui ne sont ni intellectuels ni artistiques. Je discerne en lui
un plaisir du scandale, qui est peut-être un vrai vice. Ses pièces sont bien
construites et, comme tout ce qu’il écrit, très intelligentes. Mais elles sont
complètement arides. Dans la première, un certain didactisme existentialiste
que l’on trouve dans les propos du résistant grec me gêne aussi. Ce personnage,
qui porte le nom fictif de Canoris, incarne par ailleurs un rôle très honorifique
pour l’hellénisme 39 ».

La situation se complique encore plus lorsque la conférence de Sartre « L’existentialisme


est un humanisme » commence à être largement connue du public grec. « Que l’existentia-
lisme soit un humanisme, voilà presque un truisme », observe Kostis Ménaios, défenseur
de l’existentialisme religieux, mais pas de celui de Sartre, qu’il identifie à un anarchisme
nihiliste. « Mouvement intellectuel putride » : c’est en ces termes que Lilika Nakou présente
l’existentialisme sartrien dans les colonnes de la revue Νέα Εστία 40.
Voilà pour les chrétiens. Quant à la gauche, elle attaque l’opportunisme de Sartre dans
la revue Ελεύθερα Γράμματα avec des arguments qui pourraient faire écho aux doctrines

39. Théotokas 1987, p. 603, 607, 614.


40. Méranaios 1947 ; Nakou 1947 ; voir Kastrinaki 2005, p. 395. Voir dans la même revue l’article de
Stélios Xefloudas, « Η λογοτεχνία του υπαρξισμού και οι επικριτές της » [La littérature existentialiste et
ses critiques], Νέα Εστία 501, 15 mai 1948, p. 656-658, ainsi que la traduction d’un article de Sartre
par Pellos Katselis : « Σφυρηλάτες του μύθου » [Forgeurs du mythe], Νέα Εστία 464, 1er novembre 1946,
p. 1106-1110 ; voir Kartsakis 2009, p. 439, et la traduction de deux récits sartriens par A. Andréopoulos :
« Ο τοίχος » [Le mur], Νέα Εστία 470, 1er février 1947, p. 140-143, et 471, 15 février 1947, p. 210-214,
et « Το δωμάτιο » [La chambre], Νέα Εστία 516, 1er janvier 1949, p. 37-39, 517, 15 janvier 1949,
p. 102-105, et 518, 1er février 1949, p. 168-173.

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JEAN-PAUL SARTRE ET L’EXISTENTIALISME DANS LA GRÈCE D’APRÈS-GUERRE

soviétiques ou aux objections des communistes français 41. L’homme de l’humanisme


sartrien n’est qu’un individu. « Et même un individu misérable, gluant, désespéré, sans
appui et condamné à une “liberté perpétuelle” ». Il ne croit pas au progrès. Il agit en
faisant preuve de liberté de choix comme les animaux dans la jungle (pas tous) ou comme
les courges (même si Sartre disait que l’homme est avant tout un programme assumé par
un sujet, qu’il est responsable de ce qu’il est). Le même Sartre, poursuit l’article, donne
l’impression, à cause de l’obscurité de ses propos, qu’il veut exprimer l’inexprimable alors
qu’il n’a souvent absolument rien à dire ou qu’il dit avec d’autres mots ce qu’affirment
précisément ses adversaires. Sa philosophie est l’un des derniers « artifices » de la pensée
dégénérée. Son objectif consiste à brouiller les pistes42. Fait notable, le rédacteur de l’article
en question, Sotiris Patatzis, est le traducteur en grec de l’essai « L’existentialisme est un
humanisme », mais, comme il l’affirme en introduction, il n’est pas du tout d’accord avec
cet essai 43 !
La relation avec les lettres françaises et l’histoire de France elle-même est donc
ambivalente. La même année, dans Ελληνική Δημιουργία, une revue conservatrice, une
critique théâtrale faite par Aglaïa Mitropoulou des Mouches, Huis clos, Morts sans sépulture,
La Putain respectueuse et Les Mains sales donne l’occasion à la rédactrice d’exprimer la
déception générale éprouvée par les Grecs lorsque Paris est tombé sans résistance en
juin  1940. « Nous avions l’impression que la France nous avait abandonnés », écrit
Mitropoulou, « c’était un sentiment de profonde trahison ». Et l’écrivain de décrire la
méfiance des Grecs lorsque, en 1945, « avec les premiers messages d’une paix équivoque »,
on apprit que « la France avait un nouveau théâtre, autrement dit qu’elle vivait en pleine
conscience, tout en exprimant ses inquiétudes sur la situation actuelle ».

C’était la méfiance de celui qui a été trahi et qui n’ose espérer, même s’il le
désire profondément. Et pourtant, la France vivait et elle avait un théâtre, un
théâtre qui exprime toute son amertume, sa déception et son désespoir, sa
décision courageuse d’accepter ses responsabilités, de ne pas se voiler la face,
sa volonté de vivre, de reconstruire, de recréer en se cherchant de nouvelles
valeurs 44.

Angelos Terzakis lui-même, dans le quotidien Το Βήμα, transcrivait en ces termes la


question éthique posée par Sartre dans La Putain respectueuse : « Qu’est-ce qui prime,

41. Sur les attaques des intellectuels communistes soviétiques et français contre Sartre, voir Beauvoir 1963,
I, p. 184, 281, et Raftopoulos 2006, p. 31, 35.
42. Patatzis 1948 ; voir Kastrinaki 2005, p. 396.
43. Sartre 1948b, où le terme « existentialisme » est transféré tel quel en grec : « εγκζιστανσιαλισμός » ; voir
Kastrinaki 2005, p. 396.
44. Mitropoulou 1948 ; voir Argyriou 2004, p. 339-340.

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PARIS-ATHÈNES 1945-1975

qu’est-ce qui doit primer : l’injonction morale et anonyme de la vérité ou l’opportunité


sociale, qui semble avoir une légitimité plus pratique mais dont les mains ne sont pas si
propres 45 ? » Tel était le lien entre le théâtre sartrien et l’éthique de la guerre, qui n’avait pas
encore pris fin en Grèce. Quant à la position des philosophes, dans les pages de la revue
Μορφές, K. D. Ghéorgoulis s’en prenait au « logicisme » de Sartre 46.
C’est un Français, Roger Milliex, qui entreprend de défendre dans les pages de la revue
Ελεύθερα Γράμματα l’existentialisme français comme mouvement social. Milliex donne
une conférence au Θέατρο Τέχνης, qui porte un titre éloquent : « Pessimisme et espoir dans
les lettres françaises 47 ». La guerre, écrit-il, a renforcé la mentalité nihiliste de l’entre-deux-
guerres, qui était déjà présente chez Sartre et Camus. Mais la question se pose désormais
sous le signe de l’espoir. Nous sommes imbibés de nihilisme et nous n’échapperons au
mal de notre temps que si nous le nommons et le catégorisons pour trouver une thérapie
à cette vraie maladie. Voilà notre objectif. Milliex discerne dans la pensée moderne un
anthropocentrisme opaque et réfractaire à toute intervention religieuse. La peste, écrivait
Camus, peut symboliser les restrictions imposées par l’ennemi à un pays occupé mais elle
symbolise plus profondément les contraintes pesant sur l’homme prisonnier de son destin :
« Qu’est-ce que la peste ? C’est la vie ». En conséquence, l’irrépressible dégoût diagnostiqué
par Papatsonis n’est qu’une cartographie de la vie. Finalement, il semblerait que ce soit
l’accueil de cette position modérée de Milliex et de certains textes sur le personnalisme,
encore plus suspect au plan politique, qui ait coûté à Nikiforos Vrettakos la direction de
la revue Ελεύθερα Γράμματα 48.
L’approche critique de Milliex, qui entreprend d’éclairer la dimension historique
de l’existentialisme, reconnaît les dettes de ce courant philosophique à Kierkegaard
et Heidegger, et s’efforce d’inclure dans son approche l’existentialisme chrétien de
Gabriel Marcel, est unique non seulement pour son temps, mais aussi pour la décennie
suivante. Dans la revue marxiste Επιθεώρηση Τέχνης, par exemple, l’existentialisme athée
est présenté uniquement sous sa dimension philosophique et par un seul chercheur,
Charalambos Théodoridis, professeur à l’université de Thessalonique. Celui-ci, en 1945,
avait failli perdre définitivement son poste en tant que membre de l’EAM, au même
titre que certains de ses collègues qui, comme Basile Exarchos, avaient collaboré avec
les nazis. En décembre 1954, dans son article « La guerre contre la raison », Théodoridis

45. Terzakis 1948 ; voir Argyriou 2004, p. 340.


46. Μορφές, février-juillet 1948, et mars 1949 ; voir Kartsakis 2009, p. 450.
47. Milliex 1949 ; voir Kastrinaki 2005, p. 397.
48. Frangos 1949 ; le même auteur a publié en 1949 l’essai Εισαγωγή στον περσοναλισμό [Introduction au
personnalisme] ; Mounier 1949. Voir les articles anonymes contre le personnalisme (attribué à Yannis
Imvriotis) et sur « La naissance des idéologies » (attribué à Charalambos Theodoridis), Ελεύθερα Γράμ-
ματα 1-2, janvier-février 1949, et 5-6, mai-juin 1949 ; voir Kastrinaki 2005, p. 398, et Argyriou
2005a, p. 132-135.

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JEAN-PAUL SARTRE ET L’EXISTENTIALISME DANS LA GRÈCE D’APRÈS-GUERRE

place l’existentialisme dans les forces des ténèbres. « Le nazisme », écrit-il, « n’était que la
déraison du trottoir, de la bravade et de la main levée. L’existentialisme, c’est la déraison
du bureau, de la logique plus raffinée, qui pèche contre la raison même 49 ». Théodoridis se
livre à une critique encore plus dure de l’existentialisme français dans la deuxième édition
de son Introduction à la philosophie, publiée en 1955. Il accorde presque la même place à
Sartre et à Merleau-Ponty, définit plus profondément la question de l’humanisme et de la
liberté, mais souligne, comme beaucoup avec lui, le manque d’originalité de ce courant :
c’est un nouveau jeu avec de vieilles règles, écrit-il 50.
À l’occasion de la mise en scène de Huis clos par Karolos Koun, le critique de théâtre
G. Stavrou annonce la mort du « mouvement » existentialiste, qui, par sa pensée mécaniste
et irréelle, s’est avéré incapable de toucher l’âme de l’homme contemporain 51. Pour le reste,
la revue Επιθεώρηση Τέχνης préfère cibler la philosophie existentialiste. Dans une recension
des Essais philosophiques de Kostas Axelos, Tassos Vournas qualifie l’existentialisme de
« paranoïaque », sous son étiquette innocente d’angoisse métaphysique, et signale ses liens
avec le nazisme, représenté par Husserl, Heidegger et Jaspers ! Dans cet article grossier,
le nom de Sartre n’est même pas mentionné 52. Quant à Rita Boumi-Pappa, elle le range
au sein des nouveaux « courants déroutants » qui ont éloigné la pensée et l’action de la
jeunesse d’après-guerre « du chemin de la vérité sociale, du combat et de la libération 53 ».
Il s’agit là de positions dogmatiques, connues et commentées, qui n’ajoutent pas grand-
chose à l’image de la réception de l’existentialisme par les marxistes. Ce n’est qu’au début
des années 1960, à la suite d’un article polémique de Roger Garaudy sur l’existentialisme
et le marxisme, que deux textes prosoviétiques de Jean-Paul Sartre seront repris dans cette
revue de gauche 54.
De fait, après Milliex, c’est seulement au cours des années  1960, et même après
l’affaire du prix Nobel, que l’on retrouvera des études plus globales et approfondies sur les
concepts et les interrogations posées par l’existentialisme français, notamment sur la pensée
sartrienne, par exemple dans la revue Εποχές, avec des analyses de Vassilis Frangos et d’Elli
Lambridi sur L’Être et le Néant 55. La philosophe Elli Lambridi, qui avait soutenu une thèse
de doctorat sur la théorie de la connaissance d’Aristote en 1919 et avait longtemps vécu
en Suisse et en Angleterre, avait d’ailleurs déjà publié un essai remarquable : Qu’est-ce que

49. Théodoridis 1954, p. 11.


50. Théodoridis 1955.
51. Stavrou 1955.
52. Vournas 1955, p. 75 ; voir Vokos 1997, p. 150.
53. Boumi-Pappa 1956, p. 281 ; voir Kartsakis 2009, p. 425.
54. Garaudy 1960 ; Sartre 1962 et Sartre 1963 ; voir Raftopoulos 2006, p. 49.
55. Frangos 1964 ; Lambridi 1965a et Lambridi 1965b.

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PARIS-ATHÈNES 1945-1975

la littérature 56. Tout compte fait, si la réflexion philosophique n’est pas précisément le fort
de l’intelligentsia grecque, il est vrai qu’à l’étranger – sauf probablement en Allemagne –,
Sartre est plus connu comme romancier et dramaturge que comme philosophe. Les revues
thessaloniciennes Νέα Πορεία et Διαγώνιος traduisent ainsi de nombreux extraits d’essais
et d’œuvres de fiction de Sartre et de Camus 57. Quant à la presse quotidienne, elle suit de
près, compte tenu du contexte grec, les déclarations politiques de Sartre et de Simone de
Beauvoir. Dès la fin des années 1940, l’existentialisme est donc devenu à la mode mais se
transmue surtout en poésie : littérature et politique ou, plus souvent encore, littérature
dénuée de politique.
Ainsi, de même que la philosophie nietzschéenne fut autrefois appréhendée en Grèce
moins comme une philosophie que comme une forme symbolique, celle du Surhomme,
de même, les Grecs ont plutôt retenu de l’existentialisme la poésie de l’angoisse et de
l’inquiétude, que l’on dénommait poésie existentielle ou poésie de l’expérience existentielle
de l’histoire58. Ses principes théoriques sont décelés assez tôt dans la revue Κοχλίας qui,
dès 1945, regroupe des hommes et femmes de lettres tels que Nikos-Gabriel Pentzikis,
Georges Kitsopoulos, Zoé Karelli et Georges Thémélis. Cette revue souligne l’intérêt de
l’introspection et des quêtes existentielles, et thématise la peur, l’aliénation et la maladie.
Son influence à Thessalonique et surtout dans les cercles intellectuels athéniens était nulle
(elle n’était même pas disponible en kiosque, comme le rappelle Georges Kitsopoulos,
car on la considérait comme une revue de « déséquilibrés, de fous ou d’anarchistes ») et
elle cessa de paraître au bout de deux ans 59. Κοχλίας valorisait la traduction synchronique
et la critique des traductions qu’elle publiait ainsi que la quête de l’homme existentiel
substantiel.
C’est dans ce contexte que Nikos-Gabriel Pentzikis commenta anonymement la
philosophie sartrienne en avril 1946, en définissant l’existentialisme comme « l’état d’un
être sensible qui ne peut se soumettre à aucune ascèse religieuse ». Il s’agit d’une « tendance
mystique », écrit Pentzikis, « très humaine, avec des visions séculaires, tourmentées
même par la notion de temps, que l’homme ressent et apprend désormais de manière
différente ». En d’autres termes, il s’agit d’une variante de la foi religieuse. Évidemment,
le terme « existentialisme », « notamment avec son suffixe, réduit en quelque sorte la
notion de l’angoisse terrible de l’homme qui, définitivement privé de Dieu, de la forme
de sa déréliction totale, entrevoit la liberté absolue et […] finit par se replier sur un moi

56. Lambridi 1952.


57. Voir https://www.greek-language.gr/periodika/taxonomy/term/369593 et https://www.greek-language.
gr/periodika/taxonomy/term/370481 consultés le 20 novembre 2020.
58. D’après Yannis Dallas ; voir Kartsakis 2009, p. 439.
59. Voir Kastrinaki 2005, p. 233-234.

380
JEAN-PAUL SARTRE ET L’EXISTENTIALISME DANS LA GRÈCE D’APRÈS-GUERRE

amorphe, difforme, hypertrophié, brut et terrible et cède à une inaction douloureuse et


sans issue 60 ».
Si l’interprétation de Pentzikis est éloignée des interrogations de la pensée sartrienne,
la poésie existentielle qui a vu le jour dans la revue Κοχλίας, puis dans les périodiques
Μορφές, Νέα Πορεία, Διαγώνιος et en partie dans la Κριτική de Manolis Anagnostakis,
apparaît tout aussi excentrique. On l’a qualifiée de poésie « philosophomane », de poésie
de la « substance » (P. K. Spandonidis), de « philosophisme » poétique (G. Lykiardopoulos)
et, après l’avoir dotée d’origines symbolistes, on l’a associée à l’existentialisme 61. Mais à
quel existentialisme ? À l’existentialisme théiste, tel qu’on le retrouvait dans l’œuvre de
Kierkegaard, Berdiaev et éventuellement Gabriel Marcel, qui a été pourtant très peu traduit
en grec. Aux combats sociaux on a préféré la lutte intérieure, car « la littérature existentielle
appartient à l’art non engagé », observait Vyron Léontaris 62. Ainsi, après la guerre civile, les
représentants de la littérature existentielle, les poètes des revues littéraires de Thessalonique
cultivaient ce que Dimitris Maronitis appelle un climat d’« existentialisme politique local »,
sans référence à l’existentialisme authentique ni, bien sûr, à la littérature engagée 63.
« L’existentialisme est un optimisme, une doctrine d’action ». C’est en ces termes
que Sartre concluait sa conférence parisienne en 1945, après s’être efforcé de vulgariser
l’existentialisme, de dissiper certains malentendus et de se rapprocher des marxistes. Bien
sûr, il s’en repentit quand il vit que son discours, une fois publié, prenait la dimension d’un
essai philosophique et d’une introduction à L’Être et le Néant. Il y a un facteur important
dans la philosophie, soulignait-il plus tard dans Questions de méthode, c’est le temps. Ce
temps de maturation n’avait pas encore été donné à sa philosophie. Ainsi, « L’existentialisme
est un humanisme » servit malgré lui de manifeste d’un courant qui, à l’époque, venait tout
juste de revendiquer une place dans le champ politique. C’est sous cette forme de liaison
entre philosophie et politique, politique et littérature, que l’existentialisme sartrien devait,
des dizaines d’années plus tard, trouver un écho dans la pensée grecque. Cependant, dans la
Grèce traumatisée par la guerre civile et ses conséquences, Sartre restait un pont suspendu
entre l’avant et l’après-guerre, et l’existentialisme français devait trouver sa seule issue dans
la poésie, comme c’est toujours le cas en Grèce.

Traduction du grec : Loïc Marcou

60. Κοχλίας 5, avril 1946, p. 88 ; voir Argyriou 2004, p. 171 ; Kastrinaki 2009, p. 393, et Kartsakis 2009,
p. 402-403 et 441.
61. Voir Spandonidis 1955, p. 72, et Kartsakis 2009, p. 411 et 424.
62. Voir Kartsakis 2009, p. 398 et 440.
63. Voir Maronitis 1995, p. 21, et Kartsakis 2009, p. 436-437.

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Index

Aalto, Alvar 161 Arlioti, Lili 200, 203, 205, 207


About, Edmond 257 Aron, Raymond 16
Aellig, Pierre 292 Asiatis, Alys (pseudo de Stelios Mayopoulos) 307,
Agathoclès, Rico 257, 262 314
Ahrweiler, Hélène (Glykatzi-Ahrweiler, Hélène) Asselin, Henry 249
26, 46 Asserin, Marie-Louise 307, 316
Albert, Édouard 66 Athanassiadis, Nikos 288, 293, 296, 297
Alepis, Koulis 303, 312 Athanassiou, Nikos 292, 293, 298
Alexander, Christopher 75 Audry, Colette 149, 151
Alexandrou, Aris 32, 308 Augiéras, François 15
Alexiou, Elli 25, 29, 30 Axelos, Kostas 25, 29, 32, 46, 375, 379
Alvard, Julien 253 Axioti, Melpo 9, 29, 280, 295, 356-360
Amandry, Angeliki (Loula) 293, 295
Amandry, Pierre 293, 295, 296 Bachelard, Gaston 254
Anagnostakis, Manolis 307, 308, 315, 381 Baelen, Jean 21, 23
Andreopoulos, Andreas 304, 311, 312, 313, Baila-Sideri, Katina 307
376 Bakema, Jaap 75
Andréou, Constantin 107 Ballard, Jean 10, 290, 319-322, 324-329
Antonakaki, Souzana 57 Baras, Alexandros (pseudo de Menelaos Anagnosto-
Antonakakis, Dimitris 57 poulos) 302, 303, 311, 312, 354
Antoniades, Anthony C. 120, 121, 122 Barr, Alfred 250, 251
Antoniadis, Harilaos 40 Barrès, Maurice 258
Antoniadis-Bibikou (Bibicou) (Constantinidis- Barthes, Roland 188
Bibikou), Hélène 20, 29 Bassis, Henri 34, 280, 295, 357, 358
Apartis, Thanassis (Athanase) 13, 189 Bataille, Georges 211
Apergis, Achille 200, 201, 203 Baudelaire, Charles 302, 311, 349
Apostolidis, Margaritis 41 Bazin, André 243
Aragon, Louis 8, 9, 10, 34, 80, 286, 292, 293, Bazin, Germain 191, 250
302, 306, 307, 309, 311, 314, 316, 344-348, Beaudouin, Eugène 49, 66
350, 353-355, 357-363 Beauvoir, Simone de 366, 368, 369, 372-375,
Arapidou, Kleo 304, 305, 311, 312 377, 380
Aravantinos, A. 155 Bedel, Maurice 258
Argan, Julio Carlo 232 Bellou, Lia 126, 128, 129, 131-133, 136
Argyropoulos, Michail 312 Beloyiannis, Nikos 351
Aristophane 335, 339 Béquier, Serge 233, 234

427
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Bergson, Henri 254 Cavafis, Constantin 277, 278, 283, 284, 289-293,
Bertini, Gianni 233, 234 295, 296, 328
Billy, André 260, 261 Cavafy, voir Cavafis
Bithikotsis, Grigoris 351 Cézanne, Paul 250, 251
Blanchard, Pierre 345 Chagall, Marc 148, 184, 211, 212, 214, 224
Blegen, Carl 198 Chalon, Jean 337, 338
Blin, Roger 147-150 Champigneulle, Bernard 249
Bloch, Marc 141 Chapouthier, Fernand 14
Bogakos, V. 82, 88 Charalampidis, Kostas 219, 223
Boissin, Hélène 293, 295 Charensol, Georges 249
Boissin, Henri 293, 295 Charlot, Edmond 319
Boissonnas, Fred 8, 260 Chastel, André 8, 250
Bon, Antoine 14 Chatzidakis, Manolis 16, 181, 189
Bonnefoy, Yves 285, 290, 291, 293, 297 Chatzidakis, Nikolaos (aussi Zefyros Vradinos)
Bordes, Xavier 286 303, 312
Bost, Jacques-Laurent 370 Chatzinis, Yannis 309
Botsaris, Dimitris M. 120 Chemetov, Paul 44
Botsaris, Markos 105, 120 Choay, Françoise 73, 76
Boudot-Lamotte, E. 14 Christou, Chrysanthos 253-255
Boumi-Papa, Rita 307, 314, 379 Clert, Iris (née Athanassiadis) 12, 151
Bouras, Charalambos 44, 45 Cocteau, Jean 148, 258
Bourdelle, Antoine-Émile 16, 33 Cogniat, Raymond 8, 202, 249, 250
Bouzianis, Giorgos 203 Colboc, Henri 50
Bozo, Dominique 185 Comberousse, Pierre 293, 297
Brandi, Cesare 232 Condopoulos, Alecos 200, 201, 203, 205
Braque, Georges 33, 184, 205, 211 Constantinidis-Bibikou, Hélène voir Antoniadis-
Brayer, Yves 13, 268, 269, 273 Bibikou, Hélène
Bret, Paul 8, 260-262, 264, 265, 273 Costa-Gavras (Kostas Gavras) 9, 31, 32, 283, 336,
Brion, Marcel 253, 334 339, 340, 341
Buchon, Alexandre 258 Coulentianos, Costas 29
Buckminster Fuller, Richard 75 Couroupos, Georges 46
Burgel, Guy 16, 42 Coutouzis, Néoclès 345
Bury, Pol 234 Cranaki, Mimica 14, 25, 29, 374, 375
Butor, Michel 16 Crispoliti, Enrico 232, 233

Calliyannis, Manolis 218, 219, 223, 224 Dac, Pierre 15


Camus, Albert 16, 211, 302, 313, 366, 370, 372, Danil 231
373, 374, 375, 378, 380 Darlet, Jean 295, 357
Camus, Raymond 50, 52 Dassin, Jules 9, 331, 333, 335, 341
Candilis, Georges 6, 10, 20, 25, 29, 38, 40, 41, Daux, Georges 16
44-46, 51, 56, 69-80, 81-104, 105, 134, 143, Decavallas, Constantinos 54, 55, 61, 62, 82, 88,
147, 153, 191, 201 97, 161
Capote, Truman 337, 338 Degand, Léon 253
Carantonis, André voir Karantonis, Andreas Delacroix, Eugène 264, 266, 270, 360
Cartier-Bresson, Henri 14, 79 Delange, René 249
Cassou, Jean 8, 184-186, 188, 191, 196, 209, 211, Deliyannis, Dimitris 27
215, 250, 255, 306, 314 Deliyianni-Anastassiadi, Yorgia 307, 314
Castanakis, Thrassos 286, 296 Delorme, Jean 173
Castoriadis, Cornelius 25, 29, 32, 46 Déon, Michel 15, 262

428
INDEX

Depountis, Iason 307, 308, 316 Fatouros, Dimitris (ou Dimitri) 58, 154, 155,
Deroche, Jean 44 200, 203, 253
Dessès, Jean 16 Ferentinou, Efi 253
Dessoges 107 Ferré, Léo 80
Desyllas, Michail I. 307, 316 Floros, Pavlos 303, 311
Detzortzis, Despina voir Kambani, Despina Fomine, Youri 173
Detzortzis, Nassos 290, 305 Fotiadis, Dimitris 301
Dhôtel, André 15, 16, 337 Fouchet, Max-Pol 284
Diamantopoulos, Grigoris 126, 129, 132, 133, Fougeron, André 33
136 Fraigneau, André 264, 266, 270
Diamantopoulou, Popa 129 Frangias, Andreas 281, 298
Didi-Hubermann, Georges 242 Frangos, Vassilis 378, 379
Diehl, Gaston 250 Frantziskaki, Aikaterini 249
Diktaios Aris (pseudo de Kostas Kostantoulakis) Frantziskakis, Frantzis 204, 247
303, 304, 311-314 Fridas, Pierre 287, 292, 295, 296, 334
Dimaras, Constantin 279, 284, 290, 291, 296, Fromentin, Eugène 264
300, 328 Fry, Roger 250
Diochandi 118
Djélépy, Panos 43 Gaïtis, Yannis
Dorival, Bernard 250 Galanis, Démétrios 282
Doukas, Stratis 301 Gallimard, Claude 285, 286
Doxiadis, Constantinos (Constantin) 40, 44, 55, Gallimard, Gaston 282, 283
56, 83, 85, 89, 90, 93, 143, 153, 154-156, 158 Gallimard, Simone 285
Dubuisson, Émile 165, 169 Garnier, Pierre 328
Dubuisson, Jean 6, 7, 11, 42, 50, 51, 61, 62, Gattos, Thanos (Thanassis) 44, 143, 148
161-178 Gaulle, Charles de 89, 97, 183, 193
Duras, Marguerite 337, 338 Gauthier, Yvonne 287, 292, 295-297, 334
Durrell, Lawrence 285 Gautier, Jean-Jacques 302, 312
Gavras, Kostas voir Costa-Gavras
Edelstein, Simon 14 Gehry, Franck 167
Ehrenburg, Ilya 344 Georgiadis, Antonis 66, 67, 161
Ehret, Henri 328 Gérôme, Jean-Léon 271
Eleftheriadis, Stratis (Efstratios) voir Tériade Ghika voir Hatzikyriakos-Ghikas, Nikos
Eleftheriadis, Takis 307, 314, 315 Giannoulellis, Giorgos 220, 222
Éluard, Paul 16, 19, 30, 34, 289, 302, 306, 309, Gide, André 211, 215, 289, 290, 302, 311, 312,
311, 314, 315, 344-347, 354, 355, 357-359 313, 323
Elytis, Odysséas 212, 216, 220, 222, 226, 278, Giedion, Sigfried 74
281, 285, 286, 289, 295, 304, 306, 354, 355, Gimond, Marcel 253, 255
367 Giscard d’Estaing, Valéry 3
Embirikos, Andreas 280, 281 Glykatzi-Ahrweiler, Hélène voir Ahrweiler, Hélène
Emery, Marc 75 Gomès, Henriette 217
Engels, Friedrich 73 Gounaropoulos, Giorgos 210, 220
Estève, Marie-Cécile 335 Grabar, André 44
Estienne, Charles 151, 253, 254 Grammatopoulos, Costas (Grammato) 200
Étiemble, René 16 Grandmont, Dominique 281, 297, 298, 350, 352,
353
Faïtakis, Yannis 11 Greco, Le/El, voir Theotokopoulos, Dominikos
Fakinos, Aris 286, 287, 297, 298 Greenberg, Clement 198, 250
Farge, Yves 358 Grenier, Jean 16

429
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Gritsi-Milliex (Gritsi), Tatiana 317, 327, 328 Kapralos, Christos 203, 253
Griva, Théodore 284, 295 Karabott, Freddy 13
Grohmann, Will 195, 198 Karachalios, Kostas 231
Gropius, Walter 49, 64, 65 Karakalos, Xenophon 307, 314
Guéhenno, Jean 347 Karali, Toulia 304, 305, 313
Karamanlis, Konstantinos 3, 103
Hadjilazaros, Matsie voir Hatzilazarou, Matsi Karantonis, Andreas 16
Hall, Peter 76 Karatzas, Stamatis 20
Harissiadis, Dimitris 14 Katakouzinos, Angelos
Harnoncourt, René d’ 185 Kataza, Alécos 296, 297, 345, 346
Hatzidaki, Foula 359 Kathareios, Vassilis (Vasileios) 304, 311
Hatzidakis, Manos (Hadjidakis, Manos) 60, 351 Katsimbalis, Georges 290, 324, 325
Hatzikyriakos-Ghikas, Nikos (Ghika) 11, 56, 123, Katsouros, Andonis Fl. 307, 315
203, 206, 271 Katzourakis, Michalis 13
Hatzilazarou, Matsi (Hadjilazaros Matsie) 280, Kavafis, voir Cavafis
295 Kavvadias, Nikos 288, 297
Hatzimichalis, Nikos 41 Kayser, Bernard 42
Hatzinikolaou, Nikos 32 Kazantzaki, Eleni 328
Hatzis, Dimitris 281, 357 Kazantzaki, Nikos voir Kazantzakis, Nikos
Hatzopoulos, Nassos 40 Kazantzakis, Nikos 9, 10, 16, 30, 277, 287-290,
Hautecœur, Louis 250 292, 294-296, 298, 302, 303, 327, 328,
Hébrard, Ernest 45, 260 331-337, 339
Hermann, Jean-Maurice 358 Kédros, André (Solomonidis, Virgilios) 20, 29,
Hervé, Lucien 107 278, 357
Hikmet, Nazim 307, 344, 359 Kessanlis, Nikos (Nikos) 8, 10, 200, 201, 203,
Hofmann, Werner 185 206, 207, 227, 231-246, 255
Holstein, Henri 334, 335 Kimpritis, Ioannis 66
Homère 211, 283, 333-335 Kiriaki, Sapho 200, 203, 207
Huet, Bernard 165, 178 Kolodny, Émile 42
Huisman, Georges 8, 247-250 Konstantinidis, Aris 52, 56, 57, 60
Hultén, Pontus 185 Kopp, Anatole 73, 75, 76
Huyghe, René 8, 16, 249, 250, 252, 255 Kosakiewicz, Wanda 366, 370
Koun, Karolos 14, 379
Iolas, Alexandre 12 Krantonellis, Cléon 94
Kriezis, Antonis 40
Jacobsen, Arne 63, 161, 167 Kyrou, Adonis 26, 29, 375
Jacquet, Alain 234, 239
Joannidès, Hercule (Héraclès) 211, 260, 267, 283 La Mache, Paul 50
Joliot-Curie, Frédéric 34, 344, 358, 360 Labé, Louise 301, 312
Josic, Alexis 40, 69, 71, 72, 75, 82, 85, 88 Lacarrière, Jacques 14, 15, 16, 270, 281, 285, 286,
Jourdain, Francis 34 288, 291, 293, 296, 297, 298, 337, 338, 347
Jouve, Pierre-Jean 302, 313 Lacretelle, Jacques de 258, 296
Lambraki-Plaka, Marina 16
Kahane, Daniel 165 Lambridi, Elli 379, 380
Kahn, Louis I. 66, 161 Lameras, Lazaros 200, 201, 203, 206
Kalligas, Marinos 205, 222 Lanaras, Alekos 60
Kambani, Despina (Detzortzis, Despina) 305, 312 Landowska, Wanda 169, 170
Kanellis, Orestis 223 Lapicque, Charles 271
Kaniaris, Vlassis 200, 231 Larroumet, Gustave 257

430
INDEX

Laurens, Henri 211-213, 265 Marx, Karl 73, 335


Laurent, Marie-Céline 15 Mascolo, Dionys 293
Le Bret, Sophie 288, 297, 298 Massin, Robert (dit Massin) 282
Le Corbusier (Charles-Edouard Jeanneret) 5, 6, Mathey, François 185, 272, 273
10, 34, 38-40, 43, 45, 50, 55-58, 61, 69, 75, Matisse, Henri 33, 184, 205, 210, 223, 362
77, 80, 82, 88, 94, 98, 100, 105-107, 112, Matisse, Pierre 219
118, 119, 122, 127, 128, 134, 135, 138, 147, Mauclair, Camille 262, 264, 265
161, 167, 173, 177, 211, 273 Maulnier, Thierry 15, 270, 272, 273
Leconte, André 41 Maupassant, Guy de 302, 313
Lefèvre, Camille 173, 174 Mauriac, François 305
Léger, Fernand 12, 184, 211, 247, 248 Maurois, André 302, 313, 347
Legrand, Edy 8, 260, 262-264, 266-268, 270-273 Mavroeidi, Christina voir Tsingos, Christina
Lembesis 97 Mavroïdis 203, 205
Lemerle, Paul 290, 326, 327 Ménaios, Kostis 376
Lépidis, Clément 286, 287 Mercouri, Melina 32, 333
Lerouvre, Catherine 287, 292, 297 Merleau-Ponty, Maurice 254, 369, 374, 375, 379
Leventis, Anastasios 85, 100, 101, 102, 103 Merlier, Octave 10, 19, 22, 23, 24, 25, 187, 278,
Levesque, Robert 279, 284, 285, 289, 290, 292, 283, 284, 285, 289, 295, 296, 306, 310, 317,
295, 323-327 322, 358
Lévi-Strauss, Claude 74, 76 Metaxas, Ioannis 19, 309, 351, 356, 372
Liakopoulou, Marilena 12 Michelis, Panayotis (Panaiotis) 44, 253
Lipnitzki, Boris 149, 150 Mies van der Rohe, Ludwig 56, 60, 61
Lods, Marcel 49 Miller, Henry 262, 282, 287, 333, 334
Lolos, Kimon 304, 309, 311 Milliex, Roger 9, 10, 18, 19, 21, 22, 24, 33, 252,
Longueville, Robert 286 310, 314, 316, 317-323, 326-329, 345, 355,
Loverdo, Costa de 15 378, 379
Loyer, François 41, 42, 56, 67 Mirambel, André 289, 296
Lurçat, André 38, 44, 173 Mirbeau, Octave 149
Lygizos, Giannis 41 Mitarakis, Yannis 200, 203, 205
Mitropoulou, Aglaïa 377
Mâche, Danaé 126 Moatti-Fine, Jacqueline 292, 298
Mâche, François-Bernard 6, 125-136 Modiano 97
Maeght, Aimé 216, 217 Molfessis, Jason 46
Mailly, Jean de 66 Monod, Arnold 50
Makris, Memos 20, 29 Montaigne 302, 311
Malraux, André 10, 39, 193, 195, 199, 202, 215, Moralis, Yannis 189, 203
225, 251, 254 Morel, Jean-Pierre 339
Maltezos, Yannis 200, 201, 203, 205 Mourelos, Georges 290
Manessis, Aristovoulos 27 Mouskouri, Nana 351
Mann, Thomas 334 Moussinac, Léon 331
Manos, Constantine 14 Musset, Alfred de 302, 312
Manouilidis, Kostas 21, 41 Mylona, Alex 200, 203, 254
Mantouvalou, Maria 45 Myrivilis, Stratis 25, 278, 294, 296
Maranghides, G. 14
Marcantonato, Léon G. 320 Nadeau, Maurice 281, 333, 334
Mariolopoulou, Kirki 119 Nakou, Lilika 295, 296, 376
Marketis, Christos 308, 315, 316 Neiman, Yehuda 234
Marot, Michel 165, 171, 175, 177 Nelly’s (Elli Sougioultzoglou-Seraidari) 8
Marthas, Takis 200, 203, 205-207 Nelson, Paul 38, 44, 148

431
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Nenedakis, Andreas 141, 143-147 Pentzikis, Nikos-Gabriel 380, 381


Neruda, Pablo 344, 358, 360 Perret, Auguste 38, 41, 50, 61, 175, 183
Neutra, Richard 60 Perrin-Fayolle, Jacques 43, 163, 165, 175
Niarchos, Stavros 96, 98, 188 Petros Charis (Ioannis Marmariadis) 301
Niemeyer, Oscar 44, 147 Peyrefitte, Roger 13, 15, 262
Nikolaou, Nikos 189, 205 Philippe, Georges 50
Noailles, Anna de 301, 311 Philippon, Henri 260, 262, 268
Notton, Christine 288, 297 Picabia, Francis 33
Nouaros, Louisos 308, 315 Picasso, Pablo 11, 33, 3496, 148, 185, 205, 212,
Noudimos, Thymios 308, 316 215, 226, 344, 358, 360
Picon, Gaëtan 285, 291
Orengo, Charles 287 Piéridis, Théodosis 375
Orfanos, Lambros 200 Pierrat, Gérard 297, 298, 343, 346-348, 352, 362
Orlandos, Anastasios 56, 105 Pikionis, Dimitris 56, 57, 64, 93, 105, 123
Owen, Robert 75 Pitoëff, Sacha 148
Pitsos, E. 14
Pagnol, Marcel 319 Platon 133, 134, 281
Palamas, Kostis 303, 306, 308, 314, 325, 351 Polyzos, Yannis 45
Palamas, Leandros 303, 312 Pontremoli, Emmanuel 41, 169, 173
Panopoulos, G. D. 16 Portman, John 66
Papadakis, Victor 307 Poulantzas, Nicos 32
Papadiamantis, Alexandros 283, 289 Prassinos, Gisèle 287, 292, 295, 296, 334
Papadopoulos, Georgios 100 Prassinos, Mario 287, 292
Papaefstratiou, Dimitris 222 Pratsikas, Yorgos 304, 311-313
Papagiannis, Thymios 97 Prevelakis, Pandelis 296, 297, 328
Papaïoannou, Kostas 25, 32, 46 Princet, Liliane 292, 293, 298
Papaïoannou, Voula 14 Prokopaki, Chrysa (Papandreou, Chrysa) 287,
Papaïoannou, Yannis G. 143, 154, 156 292, 297, 298, 347, 348, 352
Papaloukas, Spyros 189 Prokopiou, Angelos 7, 153, 181, 196, 199-205, 207
Papandreou, Chrysa voir Prokopaki, Chrysa Prost, Henri 178
Papandreou, Georges (Georgios) 21, 89, 91, Protopapas, Yannis 142, 145
336 Prouvé, Jean 66
Papas, Aglaé 200, 203, 207 Provelenghios, Aristomenis 6, 38-41, 44, 45, 58,
Papas, Constantin 43, 44 89, 93, 94, 105-113, 118-124, 143, 147, 153,
Papas, Nikos 306 155, 156
Papatsonis, Takis 290, 302, 303, 311, 354, 366,
369, 370, 373, 374, 375, 378 Queneau, Raymond 283, 284, 285
Papatzonis, Takis voir Papatsonis, Takis Queysanne, Bruno 75
Papazisis, Dimitris 63
Papety, Dominique 266 Raftopoulos, Dimitris 281, 374, 377, 379
Pappas, Yannis 189 Ragon, Michel 8, 61, 230, 250, 253
Paraschos, Kleon 303, 304, 309, 311 Réau, Louis 184, 250
Parthenis, Costis 203, 205 Reinach, Théodore 169
Pascal, Blaise 302, 312 Restany, Pierre 8, 10, 227-237, 240-246, 255
Patatzis, Sotiris 306, 314, 315, 377 Reverdy, Pierre 226, 302, 313
Patrikios, Titos 32, 361 Rimbaud, Arthur 302, 312
Paulhan, Jean 285 Ritsos, Yannis 9, 10, 19, 34, 277-279, 281, 283, 286,
Pavlos 231 287, 292-294, 296-298, 303, 304, 306-309, 315,
Péchoux, Pierre-Yves 42 316, 343-355, 358, 360, 362, 363

432
INDEX

Robida, Michel 302, 312 Sohos, Antonios voir Sochos, Antoine


Rognoni, Louis 15 Sollers, Philippe 347
Romanou, Chryssa 231 Solomonidis, Virgilios voir Kédros, André
Romilly, Jacqueline de 16 Solomos, Alexis 339, 366
Rotella, Mimmo 228, 234 Solomos, Dionysios 13, 193, 279, 284, 289, 295,
Rothschild, Edmond de 83, 97, 98, 100 325, 326
Rouault, Georges 12, 184, 205 Someritis, Richard 287
Rousseau, Henri 220 Sonnabend, Ileana 66
Roux, Georges 13, 268, 269 Sotirakopoulou, Agnès 328
Roux, Jeanne 13, 268, 269 Sotovikis, Dionysis 105, 116, 117, 119
Rykwert, Joseph 135 Soupault, Philippe 347
Spencer, Bernard 285
Saarinen, Eero 56, 64 Spinetta, Adrien 50
Sakellarios, Periklis 63, 64, 97 Spiteri, Ioanna 113, 117
Salvat, François 13 Spiteris, Tony 6-8, 10, 58, 93, 94, 113, 118, 120,
Samarakis, Antonis 288, 294, 297 153, 189, 191, 220, 254
Samivel 14 Spyridakis, Georges 285
Sandberg, Willem 185, 186 Spyropoulos, Yannis 200, 203, 205, 207
Sarakas, O. 308, 316 Staikos, Spyros 66, 67
Sarantopoulos, Konstantinos 301 Starakis, Béatrice 293, 297
Saratsi, Ersi 307, 316 Stasinopoulos, Michail 304, 309, 311
Sarraute, Nathalie 347, 360 Stavrou, G. 379
Sarri, Georges voir Sarrivaxevani, Georges Stavrou, Tatiana 305, 313
Sarrivaxevani, Georges (Sarri, Georges) 29 Stefanopoulos, Stefanos 89
Sartre, Jean-Paul 9, 10, 14, 56, 148, 281, 302311, Stefanou, Joseph 45
313, 353, 365-381 Strindberg, August 148-150
Saunier, Michel 288, 292, 296, 297 Suarès, André 301, 302, 312
Sebag, Jean 50 Svoronos, Nicos 20, 25, 29, 32, 46
Séféris, Georges 220, 277, 278, 281, 283-285,
289-291, 293-298, 304, 325, 328 Takis (Vassilakis Panayotis) 12, 46
Seghers, Pierre 315, 346, 347 Taktsis, Kostas 283, 293, 294, 297
Sereni, Emilio 75 Tange, Kenzo 88
Seuphor, Michel 8, 251, 253 Tapié, Michel 253
Sfaellos, Charalambos 43, 45, 94, 143, 147, 148, Tériade (Efstratios/Stratis Eleftheriadis) 7, 201,
153, 156 209-226, 260, 273
Sfaellou, Dolly 142, 147, 151, 153, 156 Terry, Simone 34
Shaw, Bernard 148, 149 Terzakis, Angelos 26, 377, 378
Sikélianos, Angelos 8, 123, 278, 283, 284, 289, 290, Théodorakis, Mikis 9, 32, 60, 350, 351
295, 296, 302, 303, 315, 324, 325, 326, 328 Théodoridis, Charalambos 378, 379
Sinopoulos, Takis 304, 313 Theodoropoulos, Angelos 203, 303
Sion, Georges 335 Theodoropoulou, Avra 303
Sivignon, Michel 42 Théophilos Hadjimichail (Théophilos) 7, 8, 210,
Skiadaresis, Spyros 307, 314, 316 211, 217, 220-225, 273
Skiadaressis, Giorgos 90 Théotokas, Georges 294, 295, 328, 356, 376
Skipis, Sotiris 303, 313 Theotokopoulos, Dominikos (Le Greco) 189, 205
Sklavos, Gerasimos 11 Theros, Agis (Spyros Theodoropoulos) 303, 312
Skroubelos, Elias 100-102 Tombros, Michel / Michalis 200, 203, 206, 207,
Sochos, Antoine (Sohos, Antonios) 105, 200, 203, 210, 220
206 Toudouze, Georges G. 15

433
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Triolet, Elsa 307, 316, 355, 357, 358 Vitale, François 165
Truffaut, François 333 Vitez, Antoine 287, 292, 297, 298, 347, 348, 352,
Tsarouchis, Yannis 7, 60, 203, 204, 211, 216-223, 362
225, 242, 273 Vourekas, Emmanouil 66, 67, 97
T’Serstevens, Albert 14 Vournas, Tassos 379
Tsingos, Christina (Mavroeidi, Christina) 147, Vrettakos, Nikiforos 301, 306, 308, 309, 316, 378
148 Vyzantios, Christos 105
Tsingos, Thanos 6, 10, 12, 105, 141-149,
151-158, 206 Warner, Rex 285
Tsiomis, Yannis 44, 45 Warnier, Raymond 249
Tsirkas, Stratis 281, 287, 292, 293, 297, 298, 307, Wogenscky, André 50, 106, 112
308, 314, 316, 355, 358, 361, 362 Woods, Shadrach 40, 69, 76, 77, 82, 85, 88
Tsolakis, Panos 49 Wright, Frank Lloyd 60, 165
Tsoukalas, Konstantinos 32 Wurmser, André 34, 357
Tzakou, Soula (Anastasia) 61
Xenakis, Constantin 231
Vailland, Roger 76, 77 Xenakis, Cosmas 125, 129, 135
Vakalo, Eleni 8, 188, 189, 250, 254, 255 Xenakis, Iannis 6, 10, 26, 29, 38-40, 45, 46, 70,
Vakalo, Georges 200, 203 125-136, 139
Valaoritis, Aristotelis 13 Xenakis, Mâkhi 126, 134, 135
Valaoritis, Nanos 147, 281, 285, 290 Xydis, Alexandros 251, 252, 366
Valéry, Paul 302, 305, 311, 312, 313
Valetas, Yorgos 307, 314 Yeralis, Yorgos 304, 311
Valsamakis, Nicos 60-64, 82, 88, 161 Yourcenar, Marguerite 267, 271, 279, 284,
Van Eyck, Aldo 74, 76 290-293, 296
Varnalis, Kostas 375
Varvitsiotis, Takis 303, 313, 328 Zacharias, Manos 20
Vasarely 12 Zakhos, Emmanuel 280, 297
Vasdekis, Yorgos 308, 314 Zaroukas, Kostas (aussi Pierre Tenac) 302, 304,
Vassiliadis, Prokopis 66, 67, 83, 89 309, 311, 354
Vassilikos, Vassilis 9, 10, 277, 281, 283, 293, 294, Zavaroni, Othello 41, 61
297, 298, 331, 336-341 Zehrfuss, Bernard 50, 64
Vassiliou, Spyros 200, 203 Zéi, Alki 32, 298
Vaudoyer, Jean-Louis 258 Zenetos, Takis 41, 61-63, 66
Vénézis, Ilias 283, 292, 293, 294, 295, 298, 325, Zervos, Christian 7, 11, 12, 198, 200, 201, 203,
328, 356 205, 206, 211
Venieris, Dimitris 58 Zervos, Yvonne 11
Vercors 34, 309 Zevgos, Yannis 21
Vikelas, Ioannis 66 Zioutos (Zoitopoulos), Georges 29
Villon, François 307, 314, 316 Zogolopoulos, Georges 200, 201, 203, 207
Villon, Jacques 211, 212 Zogolopoulou, Hélène 200, 201, 203, 207, 271

434
Résumés

Lucile Arnoux-Farnoux, Athènes-Paris, 1945-1975 : le double voyage en temps de


crises, p. 3-16.

Les trois décennies qui suivent la seconde guerre mondiale représentent une période cruciale pour
les relations culturelles franco-grecques. Les crises profondes que traverse la Grèce pendant ces
trente années, depuis la guerre civile (1944-1945) jusqu’à la dictature militaire (1967-1974), se
révèlent paradoxalement propices aux échanges culturels entre les deux pays. Artistes et intellectuels
grecs exilés à Paris, étudiants et jeunes professionnels trouvent dans la capitale française non
seulement un refuge mais aussi un contexte favorable à l’épanouissement de leurs talents, voire
à l’accomplissement de brillantes carrières. Dans le même temps, ces crises attirent l’attention de
leurs homologues français sur la Grèce contemporaine, faisant évoluer le regard qu’ils portent sur le
pays. Le double voyage : Paris-Athènes 1945-1975 étudie les transferts culturels entre les deux pays
dans trois domaines principaux, l’architecture, les arts plastiques et la littérature, mais il est loin
d’épuiser la richesse de ces échanges. Au-delà de la présentation de l’ouvrage, l’article esquisse les
multiples pistes de recherche encore à explorer, dans des domaines aussi divers que les arts appliqués,
la photographie, le cinéma ou le tourisme, pour n’en citer que quelques-uns. Il évoque également
certaines des nombreuses personnalités ou institutions qui ont contribué à ces transferts et dont le
rôle mériterait d’être mis en lumière.

The three decades that followed the Second World War were crucial for cultural relations between
France and Greece. Paradoxically, this span of thirty years proved to be quite conducive to cultural
exchanges between the two countries, despite the profound upheaval in Greece at the time, from
the civil war (1944–1945) to the military dictatorship (1967–1974). Exiled Greek artists and
intellectuals, students and young professionals not only found refuge in the French capital, they
also found Paris to be a fertile breeding ground for their talents and a place where they could pursue
successful, fulfilling careers. Meanwhile, the successive crises in Greece brought it to the attention
of their French contemporaries, changing the way they saw the country. Le double voyage : Paris-
Athènes 1945-1975 (Twofold Journey: Paris–Athens 1945–1975) is a far from exhaustive examination
of cultural interaction between the two countries in three main areas: architecture, the visual arts
and literature. This article introduces the collection, but also outlines the directions that have yet

435
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

to be taken, in areas as diverse as the applied arts, photography, film and tourism, to name but a
few. It also mentions some of the numerous people and institutions who contributed greatly to these
exchanges and who deserve to have their involvement highlighted.

Nicolas Manitakis, Du Mataroa à la Junte : les relations intellectuelles et culturelles


franco-helléniques sous le signe du renouveau, p. 17-34.

Cette étude tente de saisir l’évolution des rapports culturels et intellectuels franco-helléniques, de
la Libération jusqu’à la chute du régime militaire (1974), en privilégiant quatre axes de recherches :
a) la vague de francophilie qui s’est manifestée en Grèce après 1945, b) son pendant, à savoir l’intérêt
croissant des Français pour les affaires grecques, c) la mobilité étudiante et intellectuelle grecque,
notamment au moyen de bourses, en direction du territoire français et d) la constitution de la France
comme un lieu d’exil par excellence pour les Grecs pendant la période de l’après-guerre. De manière
générale, cette étude s’articule autour de l’idée centrale selon laquelle, loin de subir un déclin lié
à l’affaiblissement de la France comme grande puissance, les rapports franco-helléniques d’ordre
culturel et intellectuel ont connu, au contraire, un véritable renouveau et un nouvel essor au cours
de cette période. Précisons, enfin, qu’elle s’appuie sur un vaste éventail de sources historiques, à
savoir des documents diplomatiques, de la correspondance, des textes autobiographiques, ainsi que
des articles de presse de l’époque.

This article attempts to outline the changes in the cultural and intellectual relations between France
and Greece from the end of the Second World War until the fall of the military junta (1974),
based on four lines of research: a) the wave of francophilia that emerged in Greece after 1945,
b) the equivalent upswing in French interest in all things Greek, c) the way Greek students and
intellectuals were drawn to France, thanks, in part, to grants, d) how France became the location of
choice for Greek exiles in the after-war years. Broadly speaking, this study is based on the central
idea that, far from declining due to France’s weakening position as a global power, in fact, after the
war, Franco-Greek intellectual and cultural relations went through a period of renewal with a new
impetus. We should add that this study is based on a vast range of historical sources that include
diplomatic documents, correspondence, autobiographical writings, and press articles from the time.

Panayotis Tournikiotis, Le double voyage des architectes, du Mataroa à la fin de la


dictature, p. 37-46.

Le double voyage des architectes entre 1945 et 1975 est un voyage d’idées, d’expériences et
d’images qui ont conditionné la conception de l’architecture et de l’espace urbain. Cette période
qui s’ouvre avec la guerre civile et se termine avec la dictature correspond néanmoins à une époque
de revendications et de réflexions fertiles et réciproques, qui se sont exprimées dans le domaine de
l’architecture et de l’urbanisme par l’apport d’une nouvelle dynamique créatrice, caractérisée par

436
RÉSUMÉS

la modernité, la pensée critique et l’optimisme militant. Cet esprit est naturellement indissociable
des quêtes théoriques ou artistiques, politiques, historiques ou philosophiques des autres voyageurs.
Revenant à ce double voyage plus de quarante ans après, nous ne pouvons manquer de constater que
ce Paris-Athènes commencé au xviie siècle dans un seul sens, puis fonctionnant dans les deux sens
à partir du xixe siècle, est finalement devenu un mouvement perpétuel et mutuel : Paris-Athènes
aller-retour.

In the years that spanned 1945 and 1975 in architecture, the back and forth between France and
Greece involved ideas, experiments and images that conditioned the very conception of architecture
and the urban space. Despite the fact that the period opened with a civil war and ended with a
dictatorship, it was a time of remarkably productive thinking and theories on both sides, that
emerged as a new creative dynamic imbued with modernity, critical thinking and radical optimism
in architecture and urbanism. This spirit was, of course, inextricably linked to the theoretical,
artistic, political, historical and philosophical quests of those on the same journey. Coming back
to this double journey over forty years later, it is clear that the Paris–Athens that began in the
17th century as a one-way journey, then operating in both directions from the 19th century, has today
become a perpetual movement back and forth between the two countries: Paris–Athens return.

François Loyer, La troisième voie de l’architecture moderne, p. 47-67.

Dans une Europe bouleversée par la seconde guerre mondiale et ses conséquences, Athènes et Paris
ont connu une reconstruction radicalement différente bien qu’elles partagent une même adhésion
au modernisme occidental. Autant la France s’est engagée dans la voie de la préfabrication, autant
la Grèce en est restée à une vision libérale du marché immobilier. La question n’est pas seulement
technique, elle est aussi culturelle. L’absence de moyens industriels a imposé une production
artisanale, bientôt célébrée comme la « troisième voie » de l’architecture moderne et portée au niveau
international par Le Corbusier, son chef de file. La manière dont cette influence fut reçue en
Grèce est particulièrement originale, tant elle est restée fidèle à la tradition puriste du mouvement
moderne. Elle devait lui donner une seconde vie, jusqu’à ce que triomphe un monumentalisme
emphatique emprunté à la culture américaine dont elle manifeste l’hégémonie.

In a continent dealing with the upheaval and consequences of the Second World War, the
reconstruction process was radically different in Athens and Paris despite both cities opting for
western modernism. While France went for prefabrication, Greece went for a more liberal vision
of the real estate market. The issue was not only technical ; it was also cultural. A lack of industrial
resources meant an artisanal approach was needed, soon to be celebrated as the “third way” in
modern architecture and brought to the world at large by its leading light, Le Corbusier. This
influence was felt in a particularly original way in Greece, in as much as it remained faithful to the
purist tradition of the modernist movement. It was to have given the movement a new lease of life,
until American-inspired monumentalism got the upper hand.

437
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Yannis Tsiomis, Les cours de Georges Candilis aux Beaux-Arts dans les années 1960 :
entre anthropologie et politique, p. 69-80.

Au début des années 1960, Georges Candilis répond aux aspirations des étudiants à un
renouvellement des programmes, à l’enrichissement des enseignements provenant des sciences
humaines et à la confrontation avec la pratique. L’enseignement qu’il donne à partir de diapositives
ne montre pas des architectures mais rend visibles des notions qui relèvent de la sociologie, de
l’anthropologie ou de la politique. L’œuvre architecturale n’est pas mythifiée, elle est perçue comme
émanant d’une profession mais aussi comme une action sociale, culturelle, politique. Les images
de Candilis mettent l’accent de manière concrète sur la misère, la peine, la violence, l’injustice, la
cruauté, et en même temps sur l’amour et la légèreté. Cette sensibilité, plus forte que chez d’autres
de ses collègues, vient de son expérience de la guerre en Grèce et d’un engagement politique qui
prend fin avec son exil. C’est alors, en quelque sorte, un nouvel engagement à travers l’architecture
qui s’amorce en France. Regardant ces images, Candilis s’interrogeait : « Où et comment habitent
les hommes ? »

At the start of the sixties, students began to request that the curriculum be renewed, that the
teaching be enriched with input from the human sciences and for more practical experience.
Georges Candilis answered the call in his class using slides that did not show buildings but revealed
notions of sociology, anthropology and politics. He removed the myths that surrounded the “work”
of architecture, and taught it as coming from a profession but also as a social, cultural and political
action. Candilis’ images emphasised poverty, pain, violence, injustice, cruelty in a very concrete
manner, that also included love and lightness. This sensibility was more prevalent in Candilis than
in his colleagues, and no doubt came from his experience of the war in Greece and his subsequent
exile that put an end to his interest in politics. When he came to France, his commitment was
replaced by a similar allegiance to architecture. As he looked at these pictures, Candilis would ask:
“Where do people live and how?”

Nikos Magouliotis, Panayotis Tournikiotis, Projets de Georges Candilis pour la Grèce


(1958-1969) : Athènes, Phalère, Patras, Spetses, p. 81-104.

Les projets réalisés par Georges Candilis pour la Grèce en 1958-1969 sont peu nombreux et
relativement peu connus par rapport à son activité internationale. L’ensemble n’est pas dépourvu
d’ampleur tout en restant inachevé. Candilis n’en retourne pas moins régulièrement en Grèce,
reconnaissant avoir toujours habité entre deux mondes. À travers cette oscillation et le voyage
incessant entre Athènes et Paris, son œuvre et sa personnalité semblent avoir été un condensé de
contradictions. La Grèce lui rend hommage en tant qu’architecte majeur de la scène internationale,
sollicite et respecte son jugement, mais lui donne peu d’occasions de mener à bien ses grands projets.
Pourtant, elle l’a toujours attiré, peut-être comme la face opposée de sa carrière internationale et
réussie à Paris. Arrivé pour la première fois à Athènes en tant que réfugié, ne parlant pas grec, il y

438
RÉSUMÉS

est revenu constamment jusqu’à la fin de sa vie. Athènes, la Grèce étaient pour lui bien plus qu’une
origine : un lieu idéal et une patrie idéale.

Georges Candilis worked on very few projects in Greece in the decade between 1958 and 1969 and
they are relatively unknown in comparison to his international work. The ensemble is nevertheless
consequential, if unfinished, and Candilis did return to Greece regularly. Through this oscillation
and incessant back and forth between Athens and Paris, his work and his personality seem to have
been a mass of contradictions. Greece paid tribute to him as a major international architect, it
sought and respected his judgement but rarely afforded him the opportunity to see his big projects
through to the end. He was, nevertheless, always drawn to Greece, perhaps as a counterpoint to
the international success he enjoyed in Paris. Candilis came to Athens for the first time as a refugee
who didn’t speak Greek, and came back again and again until his death. Athens and Greece were,
for him, more than his origins, they were his ideal place and his ideal homeland.

Kostas Tsiambaos, La maison Spiteris : un « malentendu » de soixante ans, p. 105-124.

En 1945, Aristomenis Provelenghios quitte Athènes pour Paris sur le Mataroa. Dix ans plus tard
environ, après avoir travaillé dans l’atelier de Le Corbusier, il décide de regagner la capitale grecque. La
résidence-atelier Spiteris à l’angle des rues Kykladon et Kefallinias à Kypseli, conçue par Provelenghios
en 1955, est considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture grecque moderne d’après-
guerre. On y trouve bon nombre des éléments de conception architecturale appris aux côtés de
Le Corbusier. Mais si pour ce dernier l’architecture doit remplacer la révolution, pour Provelenghios
l’architecture doit préparer la révolution. Architecture ou révolution ? Provelenghios demanderait :
« pourquoi pas les deux ? » Même s’il s’agit d’un « malentendu », il pourrait nous intéresser.

In 1945, Aristomenis Provelengios left Athens for Paris on the Mataroa. Around ten years later, after
working in Le Corbusier’s studio, he decided to move back to Athens. The Spiteris house and atelier
designed by Provelengios in 1955, on the corner of Kykladon and Kefallinias in Kypseli, is considered
to be a masterpiece of Greek post-war modern architecture. It features a number of design elements
he picked up while working with Le Corbusier. However, while for Le Corbusier architecture must
replace the revolution, for Provelengios architecture must prepare the revolution. Architecture or
revolution? Provelengios would wonder: “why not both?” Even if it was a “misunderstanding”, we
might be interested.

Konstantina Kalfa, Mara Papavasileiou, La maison de Iannis Xenakis pour François-


Bernard Mâche à Amorgos : une réalisation par correspondance, p. 125-139.

En 1966, Iannis Xenakis, en exil à Paris depuis 1947, conçoit les plans d’une maison de vacances à
Amorgos pour son ami, le musicien François-Bernard Mâche. Cette maison, unique réalisation de

439
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Xenakis en Grèce, rappelle qu’avant de devenir un compositeur mondialement connu, cet ingénieur
de formation a longtemps travaillé comme architecte dans l’atelier de Le Corbusier. L’article, grâce
à la consultation de fonds d’archives inédits, révèle l’histoire de cette œuvre peu connue qui éclaire
d’un jour nouveau le rapport complexe de Xenakis à la Grèce.

In 1966, Iannis Xenakis, who had been living in exile in Paris since 1947, designed the plans for
a summer house on the island of Amorgos for his friend, the musician François-Bernard Mâche.
This house, the only one Xenakis ever designed in Greece, reminds us that before becoming a
world-renowned composer, he was a trained engineer and worked for a long time as an architect in
Le Corbusier’s studio. This article uses heretofore unseen archive material to reveal the history of
this relatively unknown project, throwing new light on Xenakis’ complex relationship with Greece.

Panayotis Farantatos, Le poids du monde : pour une réhabilitation de Thanos Tsingos,


p. 141-159.

Né à Eleusis en 1914, Thanos Tsingos a étudié l’architecture à l’Université nationale technique


d’Athènes, à une époque de renouvellement radical de la profession. La seconde guerre mondiale
l’amène au Moyen-Orient, au Soudan, au Brésil et enfin à Paris. Copropriétaire du théâtre de la
Gaîté-Montparnasse, scénographe, puis peintre de renom, Tsingos cependant n’a cessé de penser
à la ville et à l’architecture. Sa fin précoce en 1965 à Athènes nous a laissé des documents très
fragmentaires d’une vie audacieuse. Le présent article entreprend une recomposition partielle de
l’œuvre de Thanos Tsingos, principalement dans des domaines qui restent inexplorés. Notre objectif
est de localiser des fragments d’information concernant ses activités en dehors de la peinture, de
réhabiliter sa personnalité et le milieu amical dans lequel elle a évolué, et d’explorer ses itinéraires
dans le contexte de l’avant-garde française et grecque de l’après-guerre.

Thanos Tsingos was born in Eleusis in 1914 and studied architecture at the National Technical
University of Athens, at a time when the profession was undergoing a radical sea change. The Second
World War brought him to the Middle East, the Sudan, Brazil and finally to Paris. He worked as
a scenographer, became a renowned painter, and was co-owner of the Gaîté-Montparnasse theatre,
but the city and its architecture were always on his mind. His early death in Athens in 1965 left
us with fragments of documents that tell of a life lived fearlessly. This article provides a partial
reconstitution of Thanos Tsingos’ lesser-known work. It aims to localise fragments of information
about his activities outside of painting, to rehabilitate his character and the friends he frequented
and to explore his travels in the context of the post-war French and Greek avant-garde.

David Peyceré, Jean Dubuisson en Grèce, 1946-1949, p. 161-178.

Jean Dubuisson (1914-2011) est l’un des très rares architectes français qui, lauréats du grand prix
de Rome, décident de consacrer le « séjour de Rome » essentiellement à la Grèce. Il effectue à ce

440
RÉSUMÉS

titre un séjour fragmenté en Grèce pendant près de deux ans, de 1946 à 1949. Il est surtout proche
alors des archéologues de l’École française d’Athènes, qui l’emmènent effectuer des fouilles à Délos,
et consacre sa principale étude à la typologie de la palestre. Jean Dubuisson devient ensuite l’un des
plus remarquables architectes modernistes de l’après-guerre. À travers les traces – peu nombreuses –
qu’il a conservées de son séjour en Grèce, il est intéressant d’essayer de comprendre comment cette
expérience particulière a pu nourrir son œuvre et sa compréhension du monde. Son intérêt pour
l’Antiquité tardive s’accompagne de curiosité pour l’époque byzantine, mais pas pour l’architecture
récente du pays ; les quelques autres voyages de formation d’architectes français en Grèce connus au
xxe siècle confirment ces tendances.

Jean Dubuisson (1914–2011) is one of the very few French architects who, having won the Grand
Prix de Rome, decided to spend their “Roman” years mainly in Greece. Consequently, between
1946 and 1949 he lived in Greece for nearly two years, collaborating mainly with archaeologists
of the French School at Athens who took him on archaeological digs in Delos where he studied
the architectural programme of the palaestra in depth. Jean Dubuisson went on to become one of
the most remarkable modernist architects in post-war France. The few documents he brought back
from Greece help us understand how this particular experience may have nurtured his oeuvre and
his culture. His interest in late antiquity is accompanied by curiosity for the Byzantine period, but
not for the recent architecture of the country: the other French architects who came on educational
trips to Greece during the 20th century had similar centres of interest.

Areti Adamopoulou, Expositions d’art à Paris et Athènes après 1945 : orientations et


objectifs politiques, p. 181-196.

Après 1945, les expositions d’art dans le monde occidental entrent dans l’ère antagoniste et bipolaire
de la guerre froide. Paris défend sa préséance internationale, sans pour autant exclure l’influence
de l’art des États-Unis. La création de musées d’art moderne se répand dans toute l’Europe et les
manifestations qui mettent en avant l’art contemporain des Alliés se multiplient. L’art moderne
connaît une nouvelle phase et devient la règle pour le monde occidental. Dans cet article, je tâche
de montrer comment cette nouvelle règle est perçue en France et comment elle est exportée à
Athènes par l’intermédiaire de la politique française relative aux expositions artistiques. J’examine
notamment comment des expositions, des points de vue mais aussi des individus et des institutions
ont contribué, depuis la capitale française, à la création du modèle athénien d’art moderne dans le
contexte d’après-guerre.

After 1945, art exhibitions in the West adopted the competitive, bipolar model of the Cold War.
While Paris continued to defend its international prominence, it was open to influences from
American contemporary art. Modern art museums emerged all over Europe and shows featuring
work by artists from allied countries abounded. Modern art entered a new phase and became the
new canon for the West. In this article, I discuss how this new canon was established in France

441
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

and the way in which it influenced Athens, through French policies regarding art exhibitions. In
particular, I examine how Parisian exhibitions, viewpoints, people and institutions contributed to
the creation of the Greek model of modern art in a post-war context.

Anny Malama, Art grec contemporain : l’exposition collective d’artistes grecs à Paris en
1959 et le « goût de notre temps », p. 197-207.

En juin 1959, à l’initiative de Christian Zervos et avec la coopération d’Angelos Prokopiou, une
exposition collective réunit à la galerie Creuze, à Paris, vingt-trois artistes grecs : peintres, sculpteurs
et graveurs. Par l’étude de cet événement, notre article vise à identifier et à interroger toute une
série de mouvements – esthétiques, chronologiques et géographiques – survenus dans le contexte
de l’après-guerre, qui permettent à l’art grec contemporain, d’une part, de s’affirmer en tant que tel,
c’est-à-dire comme art « contemporain », d’autre part, de répondre aux attentes de la critique d’art
française de l’époque.

In June 1959, Christian Zervos, in tandem with Angelos Prokopiou, organised a group show at
the Creuze Gallery in Paris, that brought together twenty-three Greek painters, sculptors and
engravers. This article examines that event and aims to identify and examine the series of aesthetic,
chronological and geographical movements that emerged in the post-war years, that allowed
contemporary Greek art to assert itself as such, meaning as “contemporary”, on the one hand, and
to fulfil the expectations of the French art world at the time on the other.

Poppy Sfakianaki, Tériade et la Grèce, 1945-1979 : une relation entre le mythe et la


réalité, p. 209-226.

Grec originaire de l’île de Lesbos, Tériade (Efstratios Eleftheriadis, 1897-1983) s’installe en


1916 à Paris où il fait une carrière dans le monde de l’art, d’abord comme critique (1926-1936)
puis comme éditeur (1937-1975). Adoptant l’approche idéaliste de la Grèce véhiculée par
l’intelligentsia française, éloignée aussi bien des épreuves récemment traversées par le peuple
grec que de la démarche des artistes grecs contemporains, Tériade met en lumière, à travers ses
éditions, une Grèce antique, mythique et bucolique. À de rares exceptions près, comme dans
les cas de Yannis Tsarouchis et de Manolis Calliyannis, Tériade n’a pas vraiment développé de
relations avec des peintres grecs. Cependant, à partir de la fin des années 1950, grâce à ses amis
Angelos Katakouzinos, Odysséas Elytis et Tsarouchis, il développe une nostalgie pour la Grèce
et surtout pour son île natale. Fruit de cette nostalgie est la donation importante à l’État grec de
deux musées : le musée Théophilos (1965) et le musée-bibliothèque Stratis Eleftheriadis-Tériade
(1979), fondés sur sa terre natale à Varia. La création de ces deux musées, en phase avec l’idée
de décentralisation culturelle promue en France par André Malraux, a non seulement contribué
à la vie culturelle et économique de Lesbos mais aussi facilité le rapatriement de Tériade et sa

442
RÉSUMÉS

légitimation auprès de l’intelligentsia et plus largement du public grec comme un mécène de la


diaspora.

Tériade (Efstratios Eleftheriadis, 1897–1983) was born on the Greek island of Lesbos and
moved to Paris in 1916 where he worked in the art world, first as a critic (1926–1936) then a
publisher (1937–1975). He embraced the idealistic approach to Greece that was being pushed
by the French intelligentsia at the time and highlighted an ancient, mythical and bucolic vision
of Greece through his publications, far from both the recent trials of the Greek people and the
approach of contemporary Greek artists. With the rare exceptions of Yannis Tsarouchis and Manolis
Calliyannis, Tériade did not really make any connections with Greek painters. Nevertheless, from
the end of the fifties onward, and thanks to his friends Angelos Katakouzinos, Odysseus Elytis
and Tsarouchis, he developed a certain nostalgia for Greece, and his native island in particular.
This nostalgia led to two important donations to the Greek state: the Theophilos Museum (1965)
and the Museum-Library Stratis Eleftheriadis-Tériade (1979), in his birthplace Varia. These two
museums corresponded to French culture minister André Malraux’s idea of decentralising culture,
and they not only contributed to the cultural and economic life on the island of Lesbos but they
also facilitated Tériade’s repatriation and reinforced his legitimacy with the Greek intelligentsia and
the public at large as a patron of the diaspora.

Polina Kosmadaki, Pierre Restany, Nikos Kessanlis et le mec’art : « un engagement


théorique et pratique commun », p. 227-246.

Pierre Restany s’est intéressé, pendant les années 1960 et 1970, à de nombreux artistes grecs de
la diaspora. Parmi eux, c’est avec Nikos Kessanlis qu’il entretient la relation la plus étroite. Ils
commencent à se fréquenter vers 1961, et leur amitié et collaboration mènent à l’intégration de
Nikos au groupe des « nouveaux réalistes » et à sa participation à l’exposition Nouvelles aventures de
l’objet en 1961. Le lien entre le critique et l’artiste se renforce pendant les années de constitution
et de formation théorique du mec’art, c’est-à-dire la période 1964-1967, qui fait l’objet de cette
étude. Restany examine vers 1964 de nouvelles perspectives pour son activité théorique et pratique
alors que Kessanlis cherche à s’éloigner de sa sculpture désormais fondée sur le geste, leurs points
de vue s’identifiant alors plus que jamais. C’est pourquoi cette période se prête particulièrement
à l’examen de la formation d’un « engagement commun théorique et pratique » interrogeant la
relation entre l’art et le réel. Nous nous concentrons principalement sur les principes de base de
leur perception d’avant-garde artistique, fondée sur la photographie et la reproductibilité de l’œuvre
d’art, l’empreinte, le concept de la « recherche libre », et sur les objectifs communs qui les ont
mobilisés autour du combat pour une « nouvelle image », mais aussi pour une nouvelle « éthique »
à la fin des années 1960.

Between 1960 and 1970, French art critic Pierre Restany took an interest in the work of several
artists from the Greek diaspora, but it was with Nikos Kessanlis that he forged the closest bond.

443
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

They met in 1961 and their friendship and collaboration resulted in Nikos joining the “nouveaux
réalistes” and taking part in the exhibition Nouvelles aventures de l’objet in 1961. The period that
spanned from 1964 to 1967 saw them grow even closer as they theorized and constituted the mec’art
movement, the subject of this article. Their views converged in 1964 when Restany began exploring
new theories of art, while Kessanlis was looking to move away from sculpture and focus on gesture.
Consequently, this period particularly lends itself to an examination of what they referred to as “a
shared theoretical and practical commitment” with regard to art’s relation to the real. In this article,
we will focus on photography and the reproducibility of art, the indexical sign, the concept of “free
research”, and the quest for a “new image”, but also for “new ethics” of art.

Sofia Tzima, Histoire et critique d’art françaises dans la revue Ζυγός, de 1955 à 1966,
p. 247-255.

La revue Ζυγός a été l’une des revues d’art grecques les plus reconnues et celle qui a paru le plus
longtemps. Cette contribution étudie la portée des idées des artistes, des théoriciens et des critiques
d’art français à travers les articles qu’ils y ont écrits et les textes qui y ont été publiés en réponse, d’une
part, et, d’autre part, à travers les références à d’autres auteurs français faites par les collaborateurs
grecs de la revue. Cette étude révèle que la revue Ζυγός s’associe à une vision modérée de la modernité,
une vision qui accepte l’art abstrait comme la pointe de la modernité, tout en plaidant pour un
chemin intermédiaire entre l’art comme imitation fidèle de la nature et la rupture complète avec
celle-ci.

Ζυγός magazine was one of the longest-running and best-known art magazines in Greece. This
article studies the extent of the reach of French artists, theorists and art critics, through the articles
they wrote for the magazines and the texts that were published in response, on the one hand,
and through the references to other French writers made by the Greek contributors on the other.
This examination reveals that Ζυγός magazine espoused a moderate vision of modernity, one that
accepted abstract art as the cutting edge, while defending the idea of a middle ground between art
that faithfully reproduced nature and the complete opposite.

Christine Peltre, Image et tourisme dans l’après-guerre : tradition et nouveauté d’un


« Monde en couleurs », p. 257-274.

Si l’histoire du tourisme en Grèce est alors déjà riche, les années 1950 semblent lui apporter un
renouvellement avec la parution du guide Odé (1953). Aux côtés d’écrivains tel Jean Cocteau, des
personnalités contemporaines comme Hercule Joannidès l’ouvrent à la modernité. L’expression
graphique accentue cette tendance, avec les scènes inédites d’Edy Legrand, dans l’esprit des artistes
de la Villa abd-el-Tif, côtoyés en Afrique du Nord, qui ont cherché à renouveler l’orientalisme.
Si cette illustration n’échappe pas au risque du pittoresque réducteur et atemporel, elle innove

444
RÉSUMÉS

cependant en dessinant une autre image de la Grèce. Son authenticité est accentuée par le recours
aux lettres grecques, dans un esprit différent des œuvres de Gérôme ou Alma-Tadema. Avec un
chromatisme aigu, proche des œuvres d’Hélène Zogolopoulou ou de Charles Lapicque, Edy Legrand
représente un ailleurs moderne et populaire, voisin de celui de Théophilos qui séduira le public de
l’exposition parisienne en 1961, loin du « mirage blanc » que fut longtemps la Grèce.

While tourism in Greece was already quite extensive, the fifties saw a renaissance with the
publication of the Odé guide (1953). With help from writers such as Jean Cocteau, modernisers
like Hercule Joannides brought it up to date. The graphics added to the update with pages designed
by Edy Legrand, in the vein of the artists of the Villa abd-el-Tif, that he frequented in North Africa,
who sought to renew Orientalism. While these illustrations did indeed project a certain quaintness,
they were nevertheless quite innovative in the way they projected another image of Greece. Greek
lettering added a touch of authenticity, that differed from work by Gérôme or Alma-Tadema.
Legrand’s use of colour was not unlike that of Hélène Zogolopoulou or Charles Lapicque, and his
work represented a modern, popular “elsewhere”, not unlike the world conjured up by Theophilos
that was such as hit with visitors to the Parisian exhibition in 1961, and far from the “white mirage”
that Greece was seen to be for so long.

Lucile Arnoux-Farnoux, La réception de la littérature grecque en France du Mataroa


à la fin de la dictature (1945-1975) : le rôle des éditeurs et des traducteurs, p. 277-298.

Les années 1945-1975 constituent trois décennies fastes pour la diffusion de la littérature grecque
en français, avec une augmentation exponentielle du nombre de traductions et un accueil critique
très favorable. L’article s’attache à analyser les différents facteurs qui contribuent à ce phénomène,
dans une perspective de sociologie de la littérature. La situation s’explique tout d’abord par le
contexte politique en Grèce, qui attire l’attention du public français sur ce pays, et par la présence
à Paris de nombreux intellectuels et artistes exilés, pendant la guerre civile, puis la dictature. À cela
s’ajoutent les mutations du monde éditorial français qui, après la guerre, s’ouvre très largement aux
littératures étrangères. Il faut enfin reconnaître le rôle crucial joué par les traducteurs, en particulier
la nouvelle génération qui apparaît à partir de 1945, ainsi que par un certain nombre d’écrivains et
poètes français qui servent d’intermédiaires et d’introducteurs. Ensemble, ces médiateurs culturels
privilégiés permettent aux lecteurs français de découvrir l’œuvre de poètes et prosateurs de premier
plan, de Cavafis à Ritsos et de Kazantzakis à Vassilikos.

The three decades between 1945 and 1975 constituted a rich period for Greek literature in French,
as there was an exponential rise in the amount of work translated and the critical reception was warm
for the most part. This article will analyse the various factors that contributed to this phenomenon,
from the perspective of the sociology of literature. The situation can, first of all, be explained by the
political context in Greece at the time, that got extensive coverage in France, and by the presence in
Paris of many exiled artists and intellectuals, first during the civil war, then during the dictatorship.

445
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

In addition, at the time, the French publishing world was really opening up to foreign literature in
general. Finally, we must recognise the crucial role played by the translators, in particular the new
generation that appeared after 1945, as well as a certain number of French writers and poets who
served as intermediaries and representatives. Together, these cultural mediators made it possible for
French readers to discover the work of exceptional Greek poets and writers from Cavafis to Ritsos
and from Kazantzakis to Vassilikos.

Titika Dimitroulia, Transferts culturels franco-helléniques en période de crise : les


traductions dans les revues Νέα Εστία et Ελεύθερα Γράμματα (1945-1951), p. 299-316.

Notre article porte sur les traductions de la littérature française dans deux revues littéraires, Νέα
Εστία et Ελεύθερα Γράμματα, durant les années troublées de l’immédiat après-guerre et de la
guerre civile grecque (1945-1951). Il fait partie d’un projet de recherche plus vaste, concernant les
traductions de la littérature française dans les revues littéraires grecques de 1945 à 1975. En ayant
recours à la sociologie de la traduction, nous répertorions les récits et poèmes publiés dans les deux
revues, qui sont très différentes sur le plan esthétique et idéologique, et nous étudions la place des
auteurs, des œuvres, des traductions et des traducteurs ou traductrices dans les champs littéraires
de départ et d’arrivée. Notre but est de retracer l’image de la littérature française et de la France
elle-même que dessinent ces traductions, contribuant à la réflexion sur la dynamique de la traduction
dans le cadre des transferts culturels et à l’histoire de la traduction néohellénique.

Our article examines the translations of French literature in two literary magazines, Νέα Εστία
and Ελεύθερα Γράμματα, during the unsettled post-war and Greek civil war years (1945–1951).
It is part of a vaster research project regarding translations of French literature published in Greek
literary magazines from 1945 to 1975. From the perspective of the sociology of translation, we list
the prose and poems published in the two magazines, that were very different in terms of aesthetics
and ideology, and we examine the place of the writers, works, translations and translators in the
literary fields of the French originals and the Greek translations. Through these translations, we
intend to retrace the image of French literature and of France itself, contributing to the thinking
on the dynamics of translation in cultural exchange and the history of neo-Hellenic translation.

Ourania Polycandrioti, Les trajets multiples de transferts culturels : le cas de Roger


Milliex, p. 317-329.

Les liens que Roger Milliex entretenait avec la France et la Grèce étaient forts et nourris d’une
profonde culture classique, d’un esprit méditerranéen et romantique et d’un idéalisme philhellène.
Tout en ayant quitté la France, il n’a jamais cessé de maintenir des liens avec Paris et les milieux
intellectuels qu’il fréquentait, mais aussi avec Marseille, sa ville natale. Dans cette étude, nous
traitons des relations entre cet éminent intellectuel français vivant en Grèce et une revue française

446
RÉSUMÉS

régionale aux aspirations internationales, en essayant de retracer les multiples transferts culturels
en jeu. Il s’avère que le rôle des individus et de leurs histoires personnelles est inséparable du rôle
des institutions dans lesquelles ils sont impliqués. Les transferts culturels sont ainsi souvent le
résultat de cet entrecroisement de personnalités différentes, des trajets, des ambitions et des histoires
personnelles, des stratégies des institutions mineures ou majeures.

Roger Milliex maintained strong links with both France and Greece, nurtured by his extensive
classical knowledge, his romantic Mediterranean spirit and his Philhellenic idealism. Even though
he had left France, he kept his connections with Paris and the intellectual circles he ran in but also
with his home town of Marseille. In this study, we will cover the connections between this eminent,
Greece-based, French intellectual and a regional French magazine with international aspirations, in
an attempt to retrace the multiple cultural exchanges in play. It turns out that the role played by
individuals and their personal stories are inseparable from the role of the institutions with which they
were involved. Cultural exchanges were often the result of the intersection of these various characters,
journeys, personal ambitions and histories, and of the strategies of minor or major institutions.

Michel Grodent, De Kazantzakis à Vassilikos : littérature, politique et cinéma, p. 331-341.

À la croisée des disciplines, Nikos Kazantzakis et Vassilis Vassilikos s’offrent comme deux beaux
exemples d’écrivains requis par le langage cinématographique. L’un et l’autre ont vu une ou plusieurs
de leurs œuvres adaptées pour le grand écran. Du Christ recrucifié (devenu en France Celui qui doit
mourir, sous la direction de Jules Dassin) à Z (thriller politique mis en scène par Costa-Gavras)
se pose la question de la réception critique (via les quotidiens ou les revues) en tant qu’elle révèle
notamment des manières d’interpréter la Grèce contemporaine au miroir de l’Antiquité. Au fil de
l’analyse se découvre progressivement une parenté entre deux créateurs engagés, appelés à chercher
un équilibre entre le pôle communicatif (politique au sens large) et le pôle poétique du langage.
Chemin faisant sont produits des témoignages émanant d’auteurs prestigieux comme Marguerite
Duras et mises en évidence, dans le cas de Z particulièrement, les stratégies de transposition du
littéraire vers le visuel.

Nikos Kazantzakis and Vassilis Vassilikos are two great examples of writers at the intersection of
disciplines, sought after by the language of film. Both had one or a number of their books adapted
for the big screen. From Christ recrucified (that, in France, became Jules Dassin’s Celui qui doit
mourir) to Z (a political thriller adapted for the screen by Costa-Gavras) comes the question of their
critical reception in newspapers and magazines in as much as it reveals how contemporary Greece
was interpreted through the mirror of antiquity. Our analysis progressively reveals a connection
between two committed creatives, and their attempts to find a balance between the communicative
(politically, in its broad sense) and poetic sides of the language. The journey leads us to testimonies
from prestigious authors such as Marguerite Duras and, in the case of Z in particular, reveals
strategies for taking the literary and transposing it in the direction of the visual.

447
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Myriam Olah, Les temps de pierre : traduction, édition et réception de Yannis Ritsos,
p. 343-352.

Le parcours traductorial et éditorial de l’œuvre composée par Yannis Ritsos apporte un éclairage sur
sa réception en France, marquée par la solidarité internationale envers le poète déporté. Il inscrit
ses textes dans une poésie de la résistance sans frontières. L’étude comparative reflète l’impact des
exils successifs sur l’écriture de Yannis Ritsos, censuré dans son pays. La consultation des archives
conservées au musée Benaki à Athènes révèle sa connaissance de la langue française et l’ampleur
de sa correspondance avec les intellectuels qui l’ont soutenu lors de sa persécution en Grèce.
La traduction et la publication de ses textes inédits qui ont circulé de façon clandestine ont permis
de le faire connaître en France. Parallèlement, les mises en musique dénonçant la dictature ont
également contribué à la diffusion de la force poétique et politique de ses compositions.

Yannis Ritsos’ journey as a translated and published writer throws light on how his work was received
in France, marked by the level of international solidarity toward the deported poet. His work is
imbued with the poetry of resistance without borders. A comparative study reflects the impact
successive periods of exile had on Yannis Ritsos’ output which was censored in his native land. The
archives preserved in the Benaki museum in Athens reveal his command of French and the extent
of his correspondence with the intellectuals who supported him while he was being persecuted in
Greece. He made his name in France thanks to the translation and publication of his work that
was then circulating secretly. In parallel, his work denouncing the dictatorship set to music also
contributed to the poetic and political force of his compositions.

Lizzie Tsirimokou, La Muse militante : Aragon et les Grecs (1945-1975), p. 353-363.

L’œuvre pléthorique d’Aragon a dûment laissé son empreinte forte sur la littérature grecque
contemporaine – surtout sur la période vivement engagée de celle-ci (1945-1975). Une pléiade
d’auteurs grecs (poètes et prosateurs) ont ainsi été conduits à étudier, traduire et faire connaître
l’œuvre d’Aragon, en tant que figure emblématique de la gauche, non seulement française mais
européenne. Ce bilan de la réception d’Aragon en Grèce ne se veut pas exhaustif, mais tâche de
montrer combien l’astre du poète français a influencé la pensée créatrice et critique d’un Ritsos, d’un
Tsirkas, d’une Melpo Axioti – pour ne citer que les noms littéraires les plus illustres en Grèce durant
les trois décennies de l’après-guerre. Il s’agit d’un « double mandat », politique et idéologique d’une
part, artistique et littéraire d’autre part, qui a tenu bon et préservé son envergure, vu les conditions
politiques et sociales (guerre mondiale, guerre civile, petite parenthèse démocratique, dictature des
colonels) exigeant le geste combatif d’une muse, précisément « militante ».

Aragon’s plethoric oeuvre duly left its mark on contemporary Greek literature – in particular on
those writing in Greece’s politically charged period (1945–1975). A myriad of Greek writers, in both
poetry and prose, studied, translated and spread the word about Aragon’s work as an iconic figure of

448
RÉSUMÉS

the French, and European left. This overview of Aragon’s reception in Greece is not intended to be
exhaustive, but it will attempt to show the extent to which the French poet came to influence the
creative and critical thinking of writers like Ritsos, Tsirkas or Melpo Axioti – the most prestigious
names in Greek letters from the three decades that followed the end of the Second World War. The
movement was two-fold, on the one hand political and ideological, and on the other artistic and
literary, and it has held his ground and preserved its scope, given the political and social conditions
(world war, civil war, a short window of democracy, military junta), that required the fighting words
of an “activist” muse.

Marilisa Mitsou, « L’enfer c’est les autres » : Jean-Paul Sartre et l’existentialisme dans la
Grèce d’après-guerre, p. 365-381.

En mars 1947, en pleine guerre civile, une revue grecque publiait la première traduction de
Huis clos (1944), accompagnée d’un commentaire ambivalent du poète Takis Papatsonis et d’une
lettre de Jean-Paul Sartre, dans laquelle il exprimait sa solidarité à « nos amis de Grèce » et son
aspiration à une société libérée. À partir de cette date, l’existentialisme français aura une place
privilégiée dans l’actualité éditoriale hellénique. Mais quels aspects du mouvement existentialiste
les intellectuels grecs retiennent-ils dans les années 1950 et 1960 ? Avec quelles problématiques
de l’existentialisme dialoguent-ils ? Comment les thèses sartriennes sur la liberté, l’humanisme,
la morale, la religion, la littérature de « production » et l’art engagé sont-elles appréhendées par
les philosophes, critiques littéraires, poètes et journalistes grecs tourmentés par leurs propres
inquiétudes existentielles ? L’article interroge les différents moments de la réception de la philosophie
existentialiste en Grèce entre la fin de l’Occupation et la dictature des colonels.

In March 1947, while the country was in the midst of a civil war, a Greek magazine published
the first translation of Huis clos (1944), accompanied by an ambivalent commentary from poet
Takis Papatsonis and a letter from Jean-Paul Sartre, in which he expressed his solidarity with “our
friends in Greece”, and his hopes for a free society. From this date on, French existentialism had
a special place in the Hellenic publishing scene. What aspects of the existentialism movement
did Greek intellectuals retain on into the 1950s and 1960s? Which existentialist issues did they
engage with? How did Sartre’s theories on freedom, humanism, morality, religion, the literature
of “production” and committed art connected with Greek philosophers, literary critics, poets and
journalists, who were tormented by their own existential worries? This article examines the various
stages of the reception of existential philosophy in Greece between the end of the Occupation and
the rise to power of the military junta.

449
Liste des auteurs

Areti Adamopoulou est professeur d’histoire de l’art à l’École de beaux-arts de l’université d’Ioannina,
en Grèce. Elle a étudié l’archéologie et l’histoire de l’art à l’université Aristote de Thessalonique
(DEA, PhD) et à l’université d’Essex, et est l’auteur de plusieurs articles en grec, anglais et
français dans des magazines spécialisés et dans des ouvrages collectifs. Sa recherche se concentre
sur l’art contemporain, la relation entre identité nationale et art, l’histoire de l’art et le marché
de l’art.

Lucile Arnoux-Farnoux est maître de conférences en littérature comparée à l’université de Tours. Ses
travaux portent en particulier sur les questions de réception et de transferts culturels entre la
France et la Grèce au xxe siècle. Elle a codirigé l’ouvrage collectif Le double voyage : Paris-Athènes
(1919-1939) (EFA, MMB 12, 2018). Elle a par ailleurs traduit en français des œuvres d’écrivains
grecs classiques ou contemporains.

Titika Dimitroulia est professeure au département de langue et de littérature françaises à l’université


Aristote de Thessalonique, traductrice et critique littéraire. Ses intérêts de recherche portent sur la
littérature européenne et mondiale, la traduction littéraire, les études littéraires numériques. Son
dernier livre traite de la rencontre entre la traductologie et les études mémorielles (Μετάφραση και
μνήμη. Η μετάφραση ως μνήμη και η μνήμη στη μετάφραση, 2021).

Panayotis Farantatos est architecte et professeur assistant en architecture et design à l’université


d’Aarhus au Danemark. Formé à Athènes (Université nationale technique d’Athènes) et à Oslo
(Universitetet i Oslo), il consacre ses recherches à l’histoire et à la théorie de l’architecture du
xxe siècle, au mouvement moderne et à ses avant-gardes.

Michel Grodent  est docteur en philosophie et lettres de l’Université libre de Bruxelles. Ancien
collaborateur du quotidien Le Soir pour la rubrique « sciences humaines », il est traducteur du
grec et auteur de plusieurs ouvrages dont La Grèce existe-t-elle ? (Éditions de la Différence, 2010),
dialogue ironique entre l’helléniste et son double.

Konstantina Kalfa est architecte-ingénieure diplômée de l’Université nationale technique


d’Athènes, titulaire d’un master sur l’histoire, la théorie et la philosophie de l’architecture
et auteur d’une thèse soutenue en 2015. Ses intérêts de recherche portent sur l’histoire des
discours architecturaux et leurs conséquences dans la consolidation des différentes formes
architecturales.

451
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

Polina Kosmadaki, docteur en histoire de l’art de l’université Paris-Sorbonne, est conservateur en chef du
département des peintures, gravures et dessins au musée Benaki d’Athènes et enseigne l’histoire
de l’art à l’Université ouverte de Grèce. Elle participe depuis 2008 aux programmes de recherche
de l’École française d’Athènes et du musée Benaki sur les échanges culturels entre la France et
la Grèce, et a organisé en 2019 l’exposition Christian Zervos & Cahiers d’art. The Archaic Turn.

François Loyer est directeur de recherche honoraire à la Sorbonne, après avoir été journaliste puis
professeur d’université. Sa thèse de 3e cycle en 1966 portait sur l’Architecture de la Grèce
contemporaine (1834-1966). Il participe depuis 2004 aux recherches sur les échanges franco-grecs
menées dans le cadre de l’École française d’Athènes et a publié en 2017 L’architecture de la Grèce
au XIX e siècle (1821-1912), EFA, MMB 10, 2017.

Nikos Magouliotis a étudié l’architecture à Athènes (Université nationale technique d’Athènes) et à


Oslo (The Oslo School of Architecture and Design, AHO). Depuis 2017, il prépare une thèse
de doctorat à l’ETHzürich (Eidgenössische Technische Hochschule – Institute for the History
and Theory of Architecture « gta ») sur l’historiographie de l’architecture populaire et byzantine
en Grèce aux xviiie et xixe siècles. Ses intérêts portent sur le populaire et le primitif, en tant que
constructions historiographiques et entités historiques.

Anny Malama est responsable des publications au Musée national d’art contemporain d’Athènes
(EMST). Elle collabore aussi avec l’Université ouverte de Grèce dans le cadre du programme
d’étude « Civilisation européenne ». Ses recherches et publications dans des revues grecques et
internationales, des ouvrages collectifs et des catalogues d’exposition portent sur les caractéristiques
de la modernité, les manifestations du modernisme et les éléments qui constituent le domaine
artistique en Grèce. Elle est membre de l’équipe éditoriale de la revue Ιστορία της Τέχνης (futura,
istoriatechnisinfo.wordpress.com).

Nicolas Manitakis est historien, professeur assistant au département de langue et de littérature françaises
de l’université d’Athènes. Ses principaux centres d’intérêt portent sur l’histoire des relations franco-
helléniques, l’histoire de l’éducation et l’histoire des migrations. Il a coédité le livre Mataroa, 1945.
Du mythe à l’histoire (EFA, MMB 14, 2020).

Marilisa Mitsou est directrice d’études sur la Grèce moderne et contemporaine à l’EHESS, Paris
(CRH-GEHM). Elle a enseigné pendant vingt ans (1997-2019) à la Ludwig-Maximilians-
Universität de Munich. Ses recherches portent sur l’histoire culturelle de la Grèce (xviiie-xxie siècles),
les transferts culturels entre la Grèce, la France et l’Allemagne, l’historiographie et la mémoire.

Myriam Olah enseigne la littérature comparée à l’université de Lausanne où elle a soutenu une thèse
consacrée à Yannis Ritsos. Après la codirection d’un ouvrage intitulé Création(s) en exil. Perspectives
interdisciplinaires, elle a publié en 2020 (R)écrire les mythes sous l’oppression. Poétiques et langues
croisées : Yannis Ritsos et Sándor Weöres.

Mara Papavasileiou est architecte-ingénieure diplômée de l’Université nationale technique d’Athènes,


titulaire d’un master en stratégies territoriales et urbaines à Sciences Po Paris. Elle exerce
aujourd’hui son activité professionnelle à Athènes au sein de l’agence Micromega Architecture &
Stratégies dont elle est cofondatrice.

452
LISTE DES AUTEURS

Christine Peltre est professeur émérite en histoire de l’art contemporain à l’université de Strasbourg. Elle
a publié plusieurs ouvrages sur les représentations du voyage et de l’orientalisme, parmi lesquels
Le Voyage de Grèce : un atelier en Méditerranée (Citadelles & Mazenod, 2014) et Les Orientalistes
(Hazan, 2018). Elle a dirigé l’ouvrage collectif La Croisière. Imaginaires maritimes (XIX e-XXI e siècle)
(Mare & Martin, 2020).

David Peyceré est conservateur général du patrimoine. Auteur d’une thèse à l’École nationale des
chartes, La main-d’œuvre étrangère dans la mine de Decize (Nièvre) pendant l’entre-deux-guerres
(1988), il est depuis 1995 responsable du Centre d’archives d’architecture du xxe siècle (Institut
français d’architecture), aujourd’hui Centre d’archives d’architecture contemporaines (Cité de
l’architecture et du patrimoine). Il y participe à plusieurs ouvrages sur les architectes français du
xxe siècle, notamment Les frères Perret, l’œuvre complète (Norma, 2000).

Ourania Polycandrioti est directrice de recherches à l’Institut de recherches historiques de la Fondation


hellénique de la recherche scientifique. Elle est coordinatrice de la Section de recherches
néohelléniques et responsable scientifique du programme « Lettres grecques modernes et histoire
des idées, xvie-xxe siècles » de l’IRH.

Poppy Sfakianaki est docteur en histoire de l’art de l’université de Crète. Ses recherches portent sur l’art
moderne, et plus particulièrement sur la presse artistique du xxe siècle ainsi que sur les transferts
culturels franco-grecs.

Panayotis Tournikiotis enseigne la théorie de l’architecture à l’École polytechnique d’Athènes. Il a publié


des essais critiques et des livres sur l’architecture et la ville, traitant en particulier de l’époque
moderne et contemporaine. Le Corbusier et Athènes capitale constituent deux grands chapitres,
toujours ouverts, de son activité récente.

Kostas Tsiambaos est architecte, professeur assistant en histoire et théorie de l’architecture à l’École
polytechnique d’Athènes. Il a été chercheur invité à l’université de Princeton à l’automne 2019
(bourse Stanley J. Seeger) et dirige actuellement un programme scientifique sur l’architecture et
l’identité grecque dans les villes d’Odessa et de Marseille.

Yannis Tsiomis (1944-2018) était architecte et urbaniste diplômé de l’École polytechnique d’Athènes et
des Beaux-Arts de Paris. Il était directeur d’études à l’EHESS (Centre de recherches historiques)
et professeur à l’École d’architecture de Paris-La Villette. Il a écrit et dirigé plusieurs ouvrages sur
le projet urbain. Il a notamment publié Athènes à soi-même étrangère (2017).

Lizzie Tsirimokou est professeure émérite de littérature générale et comparée à l’université de Thessalo-
nique où elle a enseigné la théorie de la littérature et la littérature comparée (1979-2016). Membre
de l’Association internationale de littérature comparée (AILC/ICLA), de l’Hellenic Authors’ Society
(Εταιρεία συγγραφέων) et du conseil administratif de la Société culturelle de l’École Moraïtis
(Εταιρεία Σπουδών), elle a publié dans diverses revues et ouvrages collectifs, et collabore comme
critique littéraire au journal athénien To Vima. Ses recherches portent sur l’histoire des idées et de
la littérature grecque et européenne des temps modernes (xviiie-xxie siècles).

Sofia Tzima est docteur en histoire de l’art de l’université de Strasbourg et ancienne boursière de la
Fondation des bourses de l’État grec. Sa thèse de doctorat a pour titre ZYGOS : une revue d’art en
Grèce (1955-1966) entre grécité et modernisme.

453
Table des matières

C  
3 Athènes-Paris, 1945-1975 : le double voyage en temps de crises, par Lucile Arnoux-
Farnoux

17 Du Mataroa à la Junte : les relations intellectuelles et culturelles franco-helléniques sous


le signe du renouveau, par Nicolas Manitakis

P ’
37 Le double voyage des architectes, du Mataroa à la fin de la dictature, par Panayotis
Tournikiotis

47 La troisième voie de l’architecture moderne, par François Loyer

69 Les cours de Georges Candilis aux Beaux-Arts dans les années 1960 : entre anthropologie
et politique, par Yannis Tsiomis

81 Projets de Georges Candilis pour la Grèce (1958-1969) : Athènes, Phalère, Patras,


Spetses, par Nikos Magouliotis et Panayotis Tournikiotis

105 La maison Spiteris : un « malentendu » de soixante ans, par Kostas Tsiambaos

125 La maison de Iannis Xenakis pour François-Bernard Mâche à Amorgos : une réalisation
par correspondance, par Konstantina Kalfa et Mara Papavasileiou

141 Le poids du monde : pour une réhabilitation de Thanos Tsingos, par Panayotis
Farantatos

161 Jean Dubuisson en Grèce, 1946-1949, par David Peyceré

E, , 


181 Expositions d’art à Paris et Athènes après 1945 : orientations et objectifs politiques,
par Areti Adamopoulou

197 Art grec contemporain : l’exposition collective d’artistes grecs à Paris en 1959 et le « goût
de notre temps », par Anny Malama

455
PARIS-ATHÈNES 1945-1975

209 Tériade et la Grèce, 1945-1979 : une relation entre le mythe et la réalité, par Poppy
Sfakianaki

227 Pierre Restany, Nikos Kessanlis et le mec’art : « un engagement théorique et pratique


commun », par Polina Kosmadaki

247 Histoire et critique d’art françaises dans la revue Ζυγός, de 1955 à 1966, par Sofia
Tzima

257 Image et tourisme dans l’après-guerre : tradition et nouveauté d’un « Monde en


couleurs », par Christine Peltre

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277 La réception de la littérature grecque en France du Mataroa à la fin de la dictature
(1945-1975) : le rôle des éditeurs et des traducteurs, par Lucile Arnoux-Farnoux

299 Transferts culturels franco-helléniques en période de crise : les traductions dans les
revues Νέα Εστία et Ελεύθερα Γράμματα (1945-1951), par Titika Dimitroulia

317 Les trajets multiples de transferts culturels : le cas de Roger Milliex, par Ourania
Polycandrioti

331 De Kazantzakis à Vassilikos : littérature, politique et cinéma, par Michel Grodent

343 Les temps de pierre : traduction, édition et réception de Yannis Ritsos, par Myriam
Olah

353 La Muse militante : Aragon et les Grecs (1945-1975), par Lizzie Tsirimokou

365 « L’enfer c’est les autres » : Jean-Paul Sartre et l’existentialisme dans la Grèce d’après-
guerre, par Marilisa Mitsou

383 Bibliographie

427 Index

435 Résumés des contributions

451 Liste des auteurs

455 Table des matières

456
� (1945-1975)
Lucile Arnoux-Farnoux est comparatiste, spécialiste de litté-
rature néo-hellénique (université de Tours). Elle a notam-
ment dirigé la publication du volume collectif Le double
voyage : Paris­Athènes (1919­1939) (EFA, 2018) et traduit
plusieurs romanciers grecs des xxe et xxie siècles.

Lucile Arnoux-Farnoux is a comparatist, who specialises in


Neo-Hellenic literature (université de Tours). She edited Le
double voyage : Paris­Athènes (1919­1939) (EFA, 2018) and
has translated the work of a number of Greek novelists from
the 20th and 21st centuries.

Les années 1945-1975 représentent un sommet dans les échanges culturels franco-grecs, en dépit – ou
peut-être justement à cause – des crises successives que connaît la Grèce durant cette période, depuis
la guerre civile (1944-1949) jusqu’à la dictature militaire (1967-1974). Le Paris de l’après-guerre exerce


encore un attrait incontesté sur les élites intellectuelles et artistiques grecques, qui y trouvent à la fois
un refuge contre l’arbitraire qui règne dans leur pays et une ouverture sur la modernité. La Grèce est à
Paris : des architectes grecs y font carrière, souvent en passant par l’atelier de Le Corbusier, une nouvelle
génération d’artistes y expose, tandis que la traduction de la littérature grecque en français connaît un
essor sans précédent. Mais le voyage se fait dans les deux sens, et la France est aussi en Grèce, à travers
l’influence exercée par les idées, aussi bien dans le domaine artistique que dans celui des lettres et de
la philosophie. Parmi les nombreux acteurs de ce double voyage, d’une rive à l’autre de la Méditerranée,
le lecteur rencontrera les noms de Candilis, Dubuisson, Xenakis, Restany, Kessanlis, Aragon, Ritsos,
Éluard, Kazantzakis, Sartre, Vassilikos, Milliex et bien d’autres.

Cultural exchanges between France and Greece peaked during the three decades that spanned from 1945
to 1975, despite, or perhaps because of, the successive crises Greece had to contend with during this
period, from the Civil War (1944–1949) to the military junta (1967–1974). Greek intellectual and artistic
elites were still very much drawn to post-war Paris, where they found both refuge from the chaos that
reigned in their native land and an opening on modernity. So, Greece came to Paris, a place where a
new generation of artists got a chance to show their work, where Greek architects made a name for
themselves, often starting off with a job in Le Corbusier’s studio, and where Greek literature was translated
into French like never before. However, this was a journey in both directions, and France also went to
Greece, where French ideas flourished, in art, literature and philosophy. The names of the people who
undertook this journey back and forth, from one shore of the Mediterranean to the other, include
Candilis, Dubuisson, Xenakis, Restany, Kessanlis, Aragon, Ritsos, Éluard, Kazantzakis, Sartre, Vassilikos,
Milliex and many others.

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