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Introduction:
conflits:
guerre: deux acteurs qui ont un désaccord et qui utilisent la violence (civil et international)
état islamique: Al-Qaïda → (afrique de l’ouest)
ORDRE INTERNATIONAL:
L’AVENIR DU CAPITALISME
- Économie et sécurité
- Est ce que la pauvreté peut causer la guerre → Pas forcément
- Est ce que la guerre cause la pauvreté → oui
- Pays vont en guerre pour besoin de ressources naturels
- L'interdépendance économique est bonne pour la guerre ?
- Espionnage économique
- Progrès technologiques amène un niveau de bien être économique et matériel mais
cause des pertes d'emploi → cause la pauvreté chez certains et la richesse chez
d’autres
- Progrès technologique mène à de nouvelles armes → bilan mortel humain ↗
L’AVENIR DE LA DÉMOCRATIE
- Démocratie n'est jamais parfaite = peut toujours s'améliorer
- Etats Unis menace de recule
- Enjeu → conflits
- Populisme (Trump) elite vs le peuple
- Nativisme = racisme, xénophobisme parle de favoritisme ouvertement → menace
pour la démocratie
- Guerre plus fréquente ?
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
- Lien entre climat/conflit pas évident
- Est-ce que le changement climatique cause des guerres ?
- 1ere guerre du changement climatique 2011 = Syrie = énorme sécheresse
- Changements climatiques vont causer plusieurs choses : montée des eaux/ sécurité
alimentaire/ accès à l'eau → mène à la pauvreté
guerre: Lutte armée entre États, considérée comme un phénomène historique et social
paix: Rapports entre personnes qui ne sont pas en conflit.
David et Schmitt
droit de la personne: un idéal pour l’Homme, qlq chose qu’on cherche à atteindre → 1 point
de vue
Une guerre (bellum) peut être:
1. régionale: implication de qqs pays, peuvent être liés à l’indépendance des nations…
2. internationale: implication de beaucoup de pays dans le monde
3. civile: à l'intérieur du pays
4. guerre de sécession : guerre civile
5. urbaine: se battent dans la ville
6. cyberguerre : guerre virtuelle
Définir la guerre :
- Un contact violent entre deux entités distinctes mais similaires d'après Quincy Wright
- Un acte de violence dont le but est de forcer l’adversaire à exécuter notre volonté
d'après von Clausewitz
- La simple poursuite politique par d'autres moyens
- L’ultime instrument de la politique
- Une guerre est une forme de politique où on utilise la violence
UNE GUERRE (2)
- François Géré : “L’usage de la force armée pour dénouer une situation conflictuelle
entre deux ou plusieurs collectivités politiquement organisées” (page 49)
- Nature fondamentale = caractéristique plus fondamentale de la guerre
↪ invariante
- Deux types d’acteur non-étatique ex: groupes criminels, acteurs religieux, fondations
privés…
internationale = à l'extérieur des frontières d'un etat
civil = violence contenue à l'intérieur d’un pays
UN CONFLIT
- conflit armé, Sipri = Lutte armée, combat entre deux ou plusieurs groupes ou États
qui se disputent un droit, combat prolongés entre les forces militaires de deux
gouvernement ou plus, ou entre un gouvernement et au moins un groupe armé
organisé (SIPRI)
- majeur = plus de 1,000 morts au combats/ an
- mineur = 25-999
Victimes directes = meurt sur le coup
Victimes indirect = victime indirect d’un préjudice (ex: meurt de famine)
UNE CRISE
- moment d’incertitude, cours potentiellement une bougie d’allumage
- conflit non armé → conflit armé
LA PAIX
- absence de guerre
- ex de la guerre entre Iran et Irak (1880-1888)
- 3 types de paix :
❖ démocratique (Emmanuel Kant et la paix perpétuelle)
↪ démocratie vont elles en guerre les unes contre les autres?
❖ économique
↪ interdépendance économique et conflit armé
- 1914 : Etats Unis / Chine
↪ augmente les frictions réelles ou potentielles mais augmente aussi les coûts de la
guerre
- cause / corrélation
❖ institutionnelle
- arrive le plus lorsque l’ONU est créée: institution où les pays peuvent échanger, sans
violence
- echange d'informations, communication
- pour les plus petits états, moins redouter les rapports de puissance
- absence de guerre
- paix négative : froide
- paix positive : absence de guerre + absence de violence structurelle aussi (ex :
violence qui vient des catastrophes naturelles)
LA STRATÉGIE
approche classique = traditionnellement
- guerre = utilisation de violence pour atteindre nos objectifs
- stratégie = comment on fait ?
= facteurs qui facilitent, retardent ou interdisent le recours à la force.
- Planification et conduite des opérations militaires
↪ Comment atteindre nos objectifs politiques ?
❖ École navale:
Maîtrise des mers est l'élément le + important pour assurer la survie d’une
grande puissance
❖ Ecole aérienne
Maîtrise de l’air essentielle au succès d’une stratégie militaire offensive
★ Un champ en expansion
- Débat après la Guerre Froide : entre traditionalistes et les modernes qui veulent
élargir le débat
★ Sécurité/insécurité
def direct: lorsqu’il y a l’absence d’une guerre ou l’absence d’une menace militaire,
certaine sécurité
MAIS
↪ def élargie: absence de menace à l’individu, préservation des valeurs chères à une
société, “risque d'éparpillement”
★ Approche classique
- Sujet = Etat
- Domaine = militaire
- Donc etudes de sécurité: guerre entre états
- Age d’or : GF
★ La privatisation de la sécurité
- Surtout depuis les années 90,
- En Irak, 2007 = 80 000 contractuels (sécurité diplomatique, formation, logistique)
- Pourquoi ?
- Coûts, absence de surveillance
- Problèmes
- (-) d’imputabilité, contrat social (état - monopole de la force)
À noter : le gouvernement à le monopole sur la violence
ÉCOLES DE PENSÉES/THÉORIES
ECOLE RÉALISTE
- => approche traditionnelle (réaliste) → approche principale
- Pour comprendre la guerre, il faut rappeler que l’État détermine les résultats de
guerre ou de paix
- Type d’interaction → militaire
- Thucydide : Hobbes, Machiavel
- monolithique (variétés)
★ CONCEPTS CLÉS
- anarchie : absence d’une autorité centrale capable de réguler les interactions
↳Certaines hiérarchies d’autorité
- système international : pas d'état gouvernemental
- chacun pour soi, pour les réalistes, la possibilité de la guerre est permanente car il
n’y a rien pour l'arrêter → Etats ont peur et vivent dans l’incertitude de ne jamais
connaître les intentions des autres. (ex: pays proche de la Russie pendant la guerre
Russie-Ukraine)
● Institutions
- Mécanismes de communication et de résolutions pacifiques des différends
- Socialisation, propagation de normes positives
● Commerce
- L'interdépendance économique favorise la construction de la paix
- + les états sont interdépendants et font du commerce + les états voudront
éviter de rentrer en guerre.
● Démocratie
- Les démocraties ne font pas la guerre l’une contre l’autre
Si on avance dans ces 3 conditions, on pourra sûrement construire une paix durable, et
atténuer l’anarchie le plus possible.
ÉCOLES DE PENSÉES
définition : une façon de penser, un prisme pour voir le monde, l’interpréter, le comprendre.
Permet d’organiser nos pensées.
théorie descriptive : décrit la réalité tel qu'elle est au moment ou l’on se parle
théorie normative: décrit le monde tel qu’il devrait être
ÉCOLE CONSTRUCTIVISTE
- s'oppose aux réalistes
- Pour comprendre le monde et la réalité sociale il faut aller au-delà de la dimension
matérielle et regarder les idées qui construisent la réalité.
- réalité : produit d'une compréhension mutuelle et des idées dominantes
ex: bombes nucléaire
- France et Allemagne = relation de paix a l’heure d'aujourd'hui
- → normes positives peuvent changer la réalité
- réalistes sont beaucoup plus pessimistes quant a la possibilité du progrès
- sujet tabou : esclavage, contre l’utilisation de l’arme nucléaire
↪(norme et convention social)
ÉTUDES DE GENRE
- Études féministes : victimes principales de la menace que pose l'état = femmes
- etats violents envers leurs groupes civils
- structures du système international sont oppressives
- constructions sociales= idées qui gouvernent le monde genre ont des effets (-) pour
les femmes ; insécurité est genrée (désavantageuses pour un genre et avantageuse
pour l’autre)
ÉCOLE IDÉALISTE
- Critiques et idéalistes
- Critique mette plus l’accent sur l’accent sur le statu quo et les idéalistes proposent
des idéaux pour le remplacer
- Platon et Socrate = idéalistes, font parti de la tradition
- Prévenir la guerre / construire une paix durable basée sur le respect de la règle du
droit
- Instaurer une gouvernance mondiale = (+ de règles, d’institutions)
- utopie = idéale totalement inatteignable
- idéal à poursuivre
Dilemme d'interprétation
- L'armement de mon voisin est-il défensif ou offensif? (Si les états achètent leurs
armes juste au cas ou pour attaquer)
- Le système de sécurité n'est pas automatique. C'est au cas par cas. L'interprétation
que l'état A fait de ces achats d'armes, ça va dépendre comment B le perçoit. En
pratique, on ne peut souvent pas faire la distinction
- Comment vont-ils répondre ?
Dilemme de réponse
"Comment ma réponse serait-elle perçue par mon voisin?
D'où le paradoxe de sécurité: il est possible que même si les deux états ne le souhaitent
pas, l'escalade se produise quand même
Trois réponses:
1. Logique fataliste
- Réalisme: le dilemme est inévitable
- Le système de sécurité peut être inévitable? Les réalistes disent non, ils sont
pessimistes. La logique est inévitable. Lorsque la logique s'applique on n'y peut pas
grand chose. Les réalismes sont très pessimistes pour la Chine et les États-Unis.
2. Logique d'accommodation
La désécuritisation
- Dimension normative évidente: s'il peut y avoir sécuritisation... il peut aussi y avoir
désécuritisation
- La réduction de l'agenda sécuritaire, et le retour à la politique normale
- Si un enjeu est sécuritaire, elle peut se sécuriser. Ça veut dire l'inverse. La
sécurisation n'aurait pas fonctionné. Par exemple, la drogue et arrêter d'en parler. Pour
ramener l'enjeu au niveau médical, social et non militaire afin de le désensibiliser
Diplomatie coercitive
- stratégie coercitive vise à contraindre un État ou un acteur sub étatique, à changer
de comportement et à faire une action contre sa volonté , par la menace et en
dernier recours l'utilisation de la force.
Dissuasion
- stratégie coercitive visant à empêcher une cible de changer son comportement
- (ex: convaincre un adversaire que s’il m’attaque, je pourrai lui imposer un coût
important)
- ex: dissuasion nucléaire
Contrainte
- stratégie coercitive visant à forcer la cible à changer son comportement
- (ex: Etats-unis demande à la corée du nord de supprimer ses armes nucléaires (et
donc à changer son comportement) sinon E-U vont leur faire mal)
- meilleure menace = celle qui n'a pas à être mise en oeuvre
→ importance de la crédibilité
Sanctions économiques
- punir un pays en réduisant son bien-être économique, par des pénalités
commerciales ou financières, afin de le forcer à changer son comporte
(ex de Cuba, les Etats Unis n’ont pas réussi à changer le comportement de leur
adversaire donc les sanctions ont étouffé l'économie urbaine pendant 64 ans →
Affaiblir leur adversaires.
objectifs :
- contraindre
- punir/affaiblir
Sanctions (2)
- plusieurs outils : gel des avoirs, sanctions commerciales, financières, interdictions de
voyage, blocus naval ou aérien
- Est ce que ça fonctionne ?
oui / non
Sécurité humaine
- conception traditionnelle de la securité : chercher à protéger tous les individus
contre des menaces militaires, environnemental, économique, alimentaire, médical,
personnel ou politique
- un état peut être en sécurité mais certains individus de ce même état peuvent être en
situation d'insécurité
- protection contre la crainte (def étroite)
- protection contre le besoin (def élargie)
Responsabilité de protéger
Sécurité sociale
- Preserver la continuite de l'identité d'une société
- survie du “nous”
- –… s’applique à un acteur étatique, ou infra/trans/supra
- Beaucoup de conflits intra-étatiques depuis la fin de la guerre froide
- Sécession, insurrection…
Sécurité environnementale
- De + en + importante
- Préservation des conditions écologiques qui permettent le développement de
l’activité humaine (Buzan)
- (ex: montée des eaux)
- Relation cause/corrélation (rare que l'environnement soit la cause de la guerre)
→ problèmes environnementaux peuvent contribuer à la guerre
- Une cause parmi plusieurs
- … quand même: la rareté des ressources peut contribuer à un conflit (le causer/le
rendre plus probable/l'empire/le prolonger)
La guerre
- si son caractère est en constante évolution, ses fondements, eux, ne changent pas
- Pourquoi étudier cette évolution?
- Pour mieux identifier des solutions potentielles
Evolution
- guerres baissent au fil des siècles qui continue
- aucune guerre entre grandes puissances depuis 1945
- Ceci dit, malgré une baisse en fréquence, il y a eu augmentation du nombre de morts
par grande guerre (jusqu’en 1945 tout au moins): les 27 guerres entre grandes
puissances du 16e siècle ont fait un million de morts, contre 90 millions pour les deux
grandes guerres du 20e siècle.
● En raison de l’absence de grande guerre interétatique, la tendance du nombre de
victimes par conflits est à la baisse... mais le nombre de conflits, lui, augmente
● Il est donc trop tôt pour conclure à un déclin de la guerre
David et Schmitt p 193 (nombre de victimes par types de conflits armés depuis 1946)
Guerres civiles
● Définition: « un combat armé mené au sein des frontières d’une entité souveraine
reconnue par des groupes organisés assujettis à une autorité commune au début
des hostilités » (Kalyvas)
● La Guerre froide
- Un nombre croissant de guerres civiles
- Deux raisons: la vague de décolonisation (états fragiles, contestés), et la rivalité
EU-URSS dissuasion nucléaire
● L’après-Guerre froide
- Une baisse (limitée)
- Deux raisons: davantage d’opérations de paix de l’ONU, et fin du conflit ÉU-URSS
● Depuis les années 2000
- Nombre reparti à la hausse
- Beaucoup de ces guerres civiles se trouvent au Moyen-Orient ou dans des pays à
majorité musulmane
- Pourquoi?
● Facteurs ethniques
- Environ la moitié des guerres civiles depuis le 20e siècle
- ...mais il s’agit d’un terme contesté
- Ethnie, religion, secte?
- Anthony Smith: un groupe constitue un groupe ethnique si ses membres partagent
les caractéristiques suivantes: un nom commun, la croyance en une ascendance
commune, des éléments de culture partagés (langage, religion), des mémoires
historiques collectives et un attachement à un territoire particulier
● La privation relative (Gurr): de larges inégalités entre groupes ethniques génèrent
des frustrations (griefs) pouvant mener à une guerre civile
Causes des guerres civiles
● Facteurs économiques
- La cupidité (greed) comme facteur déterminant
● Les guerres civiles sont plus susceptibles d’émerger quand ces conditions sont
présentes:
- La pauvreté
- La possibilité de s’enrichir
● La question des ressources naturelles
- Augmentent les chances de conflit?
- La question de la part du gâteau
- La « malédiction des ressources » (resource curse)
réponse : oui, selon moi le Canada doit laisser le pays s’ouvrir aux immigrants afin
de renforcer la diversité des cultures, de plus que celle-ci permet également de
renforcer la croissance de l'économie canadienne, les immigrants amènent des
travailleurs qualifiés et compétents sur le marché du travail. Ils aident aussi à réunir
les familles en donnant aux individus une chance de se réunir.
GOUVERNANCE GLOBALE
LE DROIT INTERNATIONAL
- aspect essentiel de la gouvernance international
- Un contrepoids à l'exercice de la puissance ? = ex du Canada et des EU (puissance
des EU > Canada) loi du + fort
- Des règles pour structurer les relations entre états
● Très large
- le droit de la guerre, les droits de la personne, la gouvernance des espaces
communs (droit de la mer)
- vient de traités entre pays, ils s’entendent entre ces traités
● sources multiples : traités, coutume
● D'un point de vue juridique, les pays sont égaux, ils ont les mêmes droits,
mais d’un point de vue politique, certains pays ont bcp + d’influence que
d’autres.
● pilier : La souveraineté, qui confère le droit à l'existence, l'égalité juridique
entre etats , le droit à l'auto-défense, le droit à la juridiction exclusive sur un
territoire donné
SÉCURITÉ COOPÉRATIVE/COLLECTIVE
● Paix négative pendant la guerre froide (URSS et EU = pas non stable et
chaleureuse)
● Comment en arriver à une paix ?
- une paix durable, institutionnalisée, basée sur le respect de la règle de droit,
sur des habitudes internalisées de coopération; avec des acteurs soumis à
des normes de coopérations; tous les acteurs conviennent de régler
systématiquement leur différends de manière pacifique
- les acteurs renonceraient donc a un droit d=souverain - celui de faire la
guerre
● Sécurité collective : elle cherche à transformer le système, effort visant à changer le
système, paix positive
- processus à long terme qui cherche à transformer la vision qui a stimulé et
perpétré la course aux armements entre puissances.
- un idéal, pas (encore?) une réalité
dilemme de sécurité, peut-il être éliminé? → réalistes pensent que non, libéraux pensent
qu’il peut être mitigé, idéalistes pensent qu’il peut être éliminé en théorie.
L’armement : (acquisition d’armes)
- Un élément clé du dilemme
- Le commerce des armes
- peut être officiel ou illicite
- en 2019 : les ventes d’armes = 100 milliards $
- principaux producteurs ; EU, France, RU, Allemagne, Russie, Chine = pays
occidentaux
- principaux importateurs : Inde, Arabie saoudite, Egypte, Emirats arabes unis, Chien
- certains pays ne vendent pas à leurs ennemis comme les EU, la Russie vend à
n'importe qui
● plus dynamiques régionales
- système de prolifération des armes légères: plus de 600 millions en circulation,
entraîne de gros impact
- nouvelles technologies (drones, missiles) circulent de + en +, peuvent être spatial;
naval; terrestre, sont téléguidées de l'extérieur
● Causes
● réalistes nous disent que c’est l’anarchie du système international qui cause le
problème et non l’idée d’armement
- explications systémiques = système / anarchie
- explications domestiques
- Les théories organisationnelles (les militaires et le statut bureaucratique)
- les théories culturelles : la culture stratégiques des militaires
- les théories économiques : nourrir l'industrie de défense; l’attrait du développement
technologique.
Sécurité coopérative/collective
● (RETOUR SUR JEUDI DERNIER)
● Sécurité collective : elle cherche à transformer le système
- processus à long terme qui cherche à transformer la vision qui a stimulé et
perpétré la course aux armements entre puissances
● Sécurité coopérative : gérer, mais pas éliminer le dilemme de sécurité
- on ne peut pas fondamentalement changer la nature anarchique du système
international
Désarmement
il s'agit d'un exemple de securite collective
convention de 1959 sur la démilitarisation de l’Antarctique
convention interdisant les armes biologiques, 1972
convention sur les armes chimiques de 1993 ; INTERDIT LA PRODUCTION, LE
STOCKAGE ET L’UTILISATION
- façon de terminer une guerre → si les deux pays ne peuvent pas vraiment gagner
mais il y a une volonté des 2 côtés de vouloir régler le problème. Ils vont alors
négocier, soit les 2 pays le font tout seul soit ils font appel à un médiateur.
- résolution de conflit: « l’application non coercitive des méthodes de négociation et de
médiation, par des tiers partis, en vue de désamorcer l’antagonisme entre
adversaires et de favoriser entre eux une cessation durable de la violence »
-gestion de conflit: pas de résolution, mais les conséquences de la violence sont
contenues, atténuées par les adversaires eux-mêmes, ou par des tiers parties
-conflit terminé: un accord entre les protagonistes met fin à la violence -mais les
causes profondes ne sont pas réglées
-conflit résolu: causes profondes éliminées; il n’y a pas de possibilité de recours à la
violence
- prévention: « une action concertée ayant pour objectif la dissuasion, la résolution,
et/ou l’arrêt des conflits avant leur éclatement »
- diplomatie préventive→ le rôle de la diplomatie est essentiel. Des individus vont
essayer de trouver des solutions pour prévenir les guerres, ils doivent donc avoir de
l’expertise sur les 2 pays, avoir des expertises linguistiques
- diplomatie: quotidien des relations entre états pour communiquer
- approche féministe: Dénoncer l’absence de place faite aux femmes (et autres
groupes vulnérables ou minoritaires) dans les négociations pour mettre fin aux
conflits (et dans l’étude de l’impact de ces conflits)
- - il y a de femmes impliqués, + le processus de pays avaient des chances d'échouer
- La résolution est un processus qui consiste à rendre compatibles des positions
initialement conflictuelles
- Dans une situation de conflit, les 2 pays ne se font logiquement pas confiance, ils
peuvent également peut être ne pas faire confiance au médiateur. Est-ce que les 2
pays vont être honnêtes, vont penser que l’autre pays va l'être également? Le rôle du
médiateur est d’avoir conscience de cela et donc d’y remédier. Les parties doivent
également souhaiter l’intervention de médiation par un tiers. Les puissances
extérieures pertinentes doivent appuyer politiquement et matériellement, car même si
il y a un accord de paix et que les deux pays sont laissé sans aucun soutien, le cycle
de violence va surement recommencer car les deux pays seront dévastés, avec la
frustration des séquelles de la guerre
- Les casques bleus: les pays membres de l’ONU déploient des soldats pour
maintenir ou restaurer la paix
- Après la guerre froide, certains pays acceptent d’envoyer des soldats de leurs pays
afin de protéger des paix, ramener la paix. 2 objectifs→ rétablir la paix, reconstruire
les sociétés
- 1948-2018: 71 opérations
-1989-2000: 38 opérations
- missions très complexes, de nombreux civils jouent un rôle (soldats, policiers,
conducteurs, cuisiniers…) + budget annuel: + de 7 milliards $, pays comme
l'Allemagne, les Etats-unis, le Japon contribuent
- le type de mission des casques bleus a bcp évolué, ça a commencé avec des
missions comme Chypre→ 2 pays ont cessé de se battre, le rôle des CB est de
maintenir la paix. Aujourd’hui, il n’y a pas de paix à maintenir, les CB courent bcp +
de risque
- mission de paix: le déploiement par les Nations unies, ou une autre organisation
internationale, de casques bleus, de policiers et personnel civil aux fins de
prévention/résolution d’un conflit
- notion de paix: (31 minutes zoom)
- maintien (peacekeeping): les parties au conflit consentent, les CB s’interposent et
maintiennent le cessez-le-feu
- rétablissement (peacemaking): le déploiement inclut aussi des négociations et la
médiation afin d’en arriver à un règlement
-consolidation (peace building): développer les infrastructures politiques ,
économiques et sécuritaire afin de résoudre le conflit
- imposition (peace enforcement): ici, les troupes peuvent utiliser la force
- 1989-1993 → nb de missions ↗ → dues à la fin de la guerre froide (nouveaux conflits
éclatent), - de blocage au conseil de sécurité
- depuis 1994 → davantage axées sur l’imposition de la paix, la stabilisation d’états
imploser, la reconstruction, la démocratisation. Souvent menées par un acteur autre
que l’ONU mais avec son autorisation
- résultats: la présence de CB réduit le risque de reprise d’un conflit de 55-85%
- Parfois, les populations non combattantes sont les victimes, il va alors y avoir une
remise en question du principe de non-interférence dans les affaires internes des
États. Aujourd’hui, il y a + d'importance à la protection des civils
- consolidation de la paix: très ambitieux → rétablir l’ordre, désarmer les
combattants, réformer/établir les institutions, aider les personnes… objectifs:
permettre la construction d’une paix durable: sécurité, gouvernance, reprise
socio-économiques, remédier aux traumatismes psychologiques
- missions de l’ONU deviennent de + en + compliqués, variés, dangereuses au fil du
temps
- casques blancs= civils déployés avec les missions de l’ONU, peuvent égalements
parfois devenir des cibles de groupes violents, terroristes ou autres
- L'arrêt des violences, c’est l’établissement d’une paix négative, elle est très fragile et
il y a des chances que le conflit revienne. Les populations civiles demeurent très
vulnérables: il n’y a pas de développement économique, de gouvernance, de
démocratisation… Il y a donc de + en + d’efforts pour créer une reconstruction
post-conflit, reconstruire une population qui a été dévastée, ravagée par le conflit →
comment donc passer d’une paix négative à une paix positive:
- 1. Créer une sécurité: éliminer tous les dangers face à la population, au
gouvernement etc… éliminer les groupes, groupes terroristes..
2. Relancer l’économie: créer des emplois, minimum de prospérité pour
(re)construire des écoles, hôpitaux, institutions…
3. Reconstruction sociétale: “réparer” les dommages psychologiques subis par la
population après des années de déchirures sociales très importantes
4. Reconstruction de la justice: savoir si on veut condamner des personnes
- Afin d’envisager une reconstruction, doit-on démocratiser le pays avant de stabiliser
la société ou l’inverse?
- 1 éléments très important des missions de paix de l’ONU aujourd’hui c’est d’envoyer
des équipes de spécialistes qui vont aider à démobiliser des combattants de la
guerre qui vient de se finir pour qu’ils ne posent pas d’obstacles
- État= monopole de la violence légitime sur 1 territoire donné → donc il doit contrôler
la force, l’utilisation de la violence
- Si on affaiblit l’armée et la police et qu’ils ne peuvent plus assurer la protection du
pays, le gouvernement va alors être capable de les contrôler démocratiquement mais
on sera pas a l’abris de menace. Si à l’inverse, on décide de ne pas affaiblir la police
pour pouvoir faire face aux manœuvres des groupes rebelles, l’armée ne va pas
accepter de se soumettre à l'autorité du gouvernement démocratique. Il y a donc un
équilibre très difficile à trouver.
- Lien entre sécurité et économie: lorsque la situation d’un pays est trop insécure et
instable, il est presque impossible de relancer l’économie. Ce sont donc deux
facteurs qui avancent ensemble. Si la sécurité s’améliore mais que l’économie reste
atroce, il y aura bcp de ressentiments, de pauvreté et donc de rage, ca va donc
affecter la sécurité
- La paix est-elle possible sans justice? Si les auteurs de crimes ne sont pas
condamnés, la reconstruction est-elle possible? Procès peuvent être mis en place
- la justice transitionnelle: instruments et mécanismes juridiques/ non-juridiques ayant
pour objectif de corriger et réparer les héritages des violations de droits humains
perpétrés pendant un conflit armé.
- 1 développement majeur: le droit pénal international→ cherche à pénaliser les
individus qui sont responsable de sanctions grave, de violations de droits humains à
grandes échelles
● Marxisme:
- les droits humains = hypocrisie qui permet à la classe dominante, la bourgeoisie, de
consolider son oppression des classes ouvrières. Les droits de la personne sont un
instrument au service de la bourgeoisie
- En pratique, c’est une fiction: les humains ne sont pas libres et égaux. En fait, les
classes possédantes exploitent le prolétariat
- La solution: la lutte des classes et la révolution du prolétariat (= la classe ouvrière)
Enracinement
- Progrès réel mais inégal au 19e siècle
● L’individualisme libéral se propage
● Liberté de presse (1881); syndicale (1884) en France
● Droit à la propriété
● Liberté de circulation dans les frontières nationales
● Liberté de pensée, conscience, religion, expression
● Droit au travail et protection contre le chômage, droit syndical, droit à l’éducation
Pactes de 1996
● Deux pactes en 1966, qui eux sont contraignants pour les états qui l’ont ratifié
(environ 160)
- 2eme génération
- De tels « droits-créances » sont débattus dès 1789, mais leur émergence est très
lente
- Elle réaffirme les droits politiques de 1789, mais pour la première fois, elle proclame
aussi des droits économiques et sociaux
Les droits des travailleurs, par exemple, se voient de plus en plus consolidés
au XXe siècle: liberté syndicale, droit de grève, droit à la sécurité matérielle,
droit à la protection de la santé...
3e génération?
● Le procès de Nuremberg
● Il faut attendre un autre 50 ans – soit la fin de la Guerre froide – avant de voir un
nouveau tribunal international: le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie
(1993) et pour le Rwanda (1994)
Etats de droits :
- Quelle est la relation entre état de droit et respect des droits de la personne ?
- L'un vient-il avant l’autre ?
- enft les 2 notions sont indissociables
- def : son autorité s'exerce conformément à des règles connues d’avance; l’etat
reconnaît aux citoyens des droits qu'ils peuvent faire valoir à l'encontre du pouvoir
- Les droits humains sont enchâssés dans la constitution
(pouvoir s'exerce de manière arbitraire) = sans restrictions
- droits fondamentaux sont proteges par la constituions→ renforce encore +, ca assure
que les protections des droits de la personnes sont solides, qu’on ne peut pas les
changer avec une seule loi
- droits garanties: processus qui permettent de s’assurer que nos droits
fondamentaux sont garanties, implantés
- Ex : Corée du Nord = vrai nom République populaire democratique de la Corée
→ système autoritaire
Au Canada : la Charte canadienne des droits et libertés (1982)
Les droits- garanties:
- Pour être réelle, la reconnaissance des droits de la personne doit être
accompagnée de garanties- donc de sanctions en cas de violation
- Toute personne,en particulier, doit avoir accès à une recours effectif contre
tout acte qui porte atteinte à ses droits
- Accès, donc, à un juge, a un syst de plaintes
Démocratie
- L’expression ultime de la liberté politique
- englobe toutes les libertés pour les citoyens ( liberté d’expression, de religion..)
- elections libres et équitables peuvent parfois ne pas respecter tous les droits de la
personne
- Convention européenne des DH : le maintien des libertés fondamentales “repose
essentiellement sur un regain de politique véritablement demoncratique”
- La démocratie est une condition nécessaire mais pas suffisante pour le respect des
droits de la personne
- … mais aucun autre type de régime ne peut les assurer
- démocratie est nécessaire mais pas suffisante pour le respect des droits de la
personne
- liberté négative: liberté d’agir sans que l’État ne se mêle dans notre vie (on veut
critiquer le gouvernement = on a le droit)
- liberté positive: possibilité d’être son propre maître
- les 2 types de libertés sont nécessaires à la santé democratique
Deux menaces
- Démission des citoyens face à leurs droits politiques
- trop occupé à JOUIR ? de leur libertés civiles, ils en viennent à négliger, ignorer leurs
libertés politiques
Dans toute démocratie il y a un risque que la population soit tellement occupé à
profiter de nosmlibertes civiles (faire ce que l'on veut) qu'on en vient à oublier nos
libertés politiques (vote) ex→ taux de participation aux élections
● Tyrannie de la majorité: majorité peut agir de façon democratique pour brimer les
droits fondamentaux
- S'agit-il encore d'une démocratie si la majorité adopte des politiques qui
briment les droits de la minorité?
- non ; une démocratie dont donc endosser ces protections
Justice sociale
- justice et égalité : comment assurer un équilibre entre égalité des droits et juste
répartition de la richesse
- tous et toutes ne sont pas égaux (riches privilégiés au niveau politiques
économiques )
- egalité des chances: égalité devant la loi tous égaux devant la loi
- la loi doit être la même pour tous
- avec le temps, le concept de justice sociale évolue aussi vers la non-discrimination:
comment reequilibrer les rapports entre groupes favorises et défavorisés
- parce que si la loi est ‘’vraiment” la même pour tous, elle risque de solidifier les
inégalités existantes
- On parle donc aussi d’égalité des chances
Mesures préférentielles
- discrimination positive: vise à reduire les inegalités en favorisant les membres dun
groupe defavorisé
- quotas, mesures de redistribution
- Par exemple, le affirmative action aux Etats Unis, favorisant l'accès aux universités
Liberté et sécurité
- Locke : état de nature (pas de société, pas de gouvernement, pas d’institution = loi
du plus fort) =>liberté absolue
- Pour jouir de notre liberté, on est contraint à respecter des restrictions, trouver un
équilibre est donc compliqué, il faut s’ajuster constamment, débattre etc… RÔLE de
l’etat
- Sécurité = condition nécessaire à la pleine jouissance des droits humains
- mais il s’agit de 2 impératifs parfois en tension ! on ne peut pleinement assurer la
sécurité de la société dans empiéter au moins en partie sur les droits fondamentaux
des citoyens
- Une mesure policière, donc doit trouver un équilibre entre limités à la liberté et
menace à l'ordre public
Deux exemples
- La lutte contre le terrorisme
equiliobre difficle : comment adopter des mesures de contre-terrorisme
proportionnelles, necessaires, et raisonnables ?
ex : les technologies de surveillance
- La santé publique
La vaccination obligatoire ?
- quelles sont les restrictions nécessaires qui contribuent à un bien collectif plus
important que ces restrictions?
Etrangers
- tension entre la souveraineté étatique et l'universalité des droits humains
- En pratique, l’etat discrimine contre les non-citoyens
- Même dans les démocraties les plus parfaites, il y aura toujours des droits que le non
citoyens n’aura pas = bénéfices gouvernementaux que les citoyens n’auront pas
- apatrides = pas de citoyenneté
- et aucun texte ne remet en qst a prérogative souveraine des états à certains niveaux
(refuser l'accès à son territoire, le droit de vote)
Réfugiés
- réfugié = individu qui fuient les persécutions dont ils sont, ou craignent d'être,
victimes dans leur pays
- encore une tension , tout état peut contrôler l'accès à son territoire
- pas de droit fondamental à entrer dans n’importe quel pays
- convention de genève de 1951 (celle sur les réfugiés) n’oblige pas les pays à
accepter tous les réfugiés potentiels, mais elle énonce le principe de
non-refoulement (renvoyer un immigrant dans son pays d’origine)
https://docs.google.com/document/u/1/?authuser=1&usp=docs_web
Minorités
- personnes différentes de la majorité (ethniques, religieuses, linguistiques, sexuelles)
- Citoyens d'un pays qui se différencient sur la base de particularités
- ex du Canada = minorités francophones au québec
Minorities (2)
- pacte sur les droits civiques et politiques en disent très peu sur les
minorités→ raisons politiques: états n’aiment pas se faire critiquer, rapprocher
son traitement sur les minorités
conclusion
- droits de la personnes ne font qu'évoluer, ils sont de mieux en mieux
- il faut reconnaître les défis, mais reconnaître aussi que la situation s'améliore
- Optimisme : comprend pas que malgré le progrès au fil des siècles ,dans les
dernières années, la situation se détériore.
- Pessimisme : le verre est à moitié vide ou moins et il ne se remplit pas
- histoire de l'évolution des droits de la personen : mit une marche triomphale, ni une
cause perdue d'avance mais un combat perpétuel