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,Cours du 12 septembre : Guerre et paix (introduction)

Introduction:

conflits:
guerre: deux acteurs qui ont un désaccord et qui utilisent la violence (civil et international)
état islamique: Al-Qaïda → (afrique de l’ouest)

1979 : Union sovietique envahit l’afghanistan


- Etats Unis et Chine sont les 2 plus grandes puissances du monde, grande influence
dans le monde
- Toujours beaucoup de conflits et guerre civil en Afrique
- Cyber conflits → domaine virtuel
- Changements climatiques → actualité (ex: est de la Libye avec une inondation)

possibilité de créer un état d’insécurité permanent ?


↪ guerres et compétitions entre grandes puissances
- Rapport entre les sociétés et environnement

ORDRE INTERNATIONAL:

- 2 pays vainqueurs de la 2eme guerre mondial = Etats Unis et URSS


↪ deviennent deux ennemis lors de la guerre froide = monde bipolaire de 1945-1991,
L'URSS s'effondre → monde unipolaire de 1991-2001
aujourd’hui → monde multipolaire
démocratie fragilisé aux Etats Unis (ex de Trump en janvier 2021→ renverser les résultats
du vote par la force
- Russie essaye d’envahir l’Ukraine = puissance russe limitée
- Chine a connu une croissance économique extraordinaire
- Chine est une dictature brutale → représente un modèle non democratique ?

LES INTERVENTIONS MILITAIRES


- Peut être seul/avec des alliés (coalition), virtuel…
- Interagir en commerçant ensemble/ faisant des traités
- Positive ou désagréable basé sur un conflit physique ou virtuel
- Limiter la guerre = maintenir la paix ou médiation comme l’ONU
- Se questionner sur le contexte qui a mené à ces interventions ?

L’AVENIR DU CAPITALISME
- Économie et sécurité
- Est ce que la pauvreté peut causer la guerre → Pas forcément
- Est ce que la guerre cause la pauvreté → oui
- Pays vont en guerre pour besoin de ressources naturels
- L'interdépendance économique est bonne pour la guerre ?
- Espionnage économique
- Progrès technologiques amène un niveau de bien être économique et matériel mais
cause des pertes d'emploi → cause la pauvreté chez certains et la richesse chez
d’autres
- Progrès technologique mène à de nouvelles armes → bilan mortel humain ↗
L’AVENIR DE LA DÉMOCRATIE
- Démocratie n'est jamais parfaite = peut toujours s'améliorer
- Etats Unis menace de recule
- Enjeu → conflits
- Populisme (Trump) elite vs le peuple
- Nativisme = racisme, xénophobisme parle de favoritisme ouvertement → menace
pour la démocratie
- Guerre plus fréquente ?

CHANGEMENTS CLIMATIQUES
- Lien entre climat/conflit pas évident
- Est-ce que le changement climatique cause des guerres ?
- 1ere guerre du changement climatique 2011 = Syrie = énorme sécheresse
- Changements climatiques vont causer plusieurs choses : montée des eaux/ sécurité
alimentaire/ accès à l'eau → mène à la pauvreté

LES PROCHAINES SEMAINES


- guerre / paix / sécurité / stratégie
- evolution de la guerre (causes/ formes contemporaines / compétition entre
puissances)
- régulation de la guerre

guerre: Lutte armée entre États, considérée comme un phénomène historique et social
paix: Rapports entre personnes qui ne sont pas en conflit.

Cours du 14 septembre : Définir les thermes (1) guerre et paix

David et Schmitt
droit de la personne: un idéal pour l’Homme, qlq chose qu’on cherche à atteindre → 1 point
de vue
Une guerre (bellum) peut être:
1. régionale: implication de qqs pays, peuvent être liés à l’indépendance des nations…
2. internationale: implication de beaucoup de pays dans le monde
3. civile: à l'intérieur du pays
4. guerre de sécession : guerre civile
5. urbaine: se battent dans la ville
6. cyberguerre : guerre virtuelle

Définir la guerre :
- Un contact violent entre deux entités distinctes mais similaires d'après Quincy Wright
- Un acte de violence dont le but est de forcer l’adversaire à exécuter notre volonté
d'après von Clausewitz
- La simple poursuite politique par d'autres moyens
- L’ultime instrument de la politique
- Une guerre est une forme de politique où on utilise la violence
UNE GUERRE (2)
- François Géré : “L’usage de la force armée pour dénouer une situation conflictuelle
entre deux ou plusieurs collectivités politiquement organisées” (page 49)
- Nature fondamentale = caractéristique plus fondamentale de la guerre
↪ invariante
- Deux types d’acteur non-étatique ex: groupes criminels, acteurs religieux, fondations
privés…
internationale = à l'extérieur des frontières d'un etat
civil = violence contenue à l'intérieur d’un pays

UN CONFLIT
- conflit armé, Sipri = Lutte armée, combat entre deux ou plusieurs groupes ou États
qui se disputent un droit, combat prolongés entre les forces militaires de deux
gouvernement ou plus, ou entre un gouvernement et au moins un groupe armé
organisé (SIPRI)
- majeur = plus de 1,000 morts au combats/ an
- mineur = 25-999
Victimes directes = meurt sur le coup
Victimes indirect = victime indirect d’un préjudice (ex: meurt de famine)

UNE CRISE
- moment d’incertitude, cours potentiellement une bougie d’allumage
- conflit non armé → conflit armé

LA PAIX
- absence de guerre
- ex de la guerre entre Iran et Irak (1880-1888)
- 3 types de paix :
❖ démocratique (Emmanuel Kant et la paix perpétuelle)
↪ démocratie vont elles en guerre les unes contre les autres?
❖ économique
↪ interdépendance économique et conflit armé
- 1914 : Etats Unis / Chine
↪ augmente les frictions réelles ou potentielles mais augmente aussi les coûts de la
guerre
- cause / corrélation
❖ institutionnelle
- arrive le plus lorsque l’ONU est créée: institution où les pays peuvent échanger, sans
violence
- echange d'informations, communication
- pour les plus petits états, moins redouter les rapports de puissance

LA PAIX NÉGATIVE / POSITIVE

- absence de guerre
- paix négative : froide
- paix positive : absence de guerre + absence de violence structurelle aussi (ex :
violence qui vient des catastrophes naturelles)

Cours du 19 septembre : Définir les thermes (2) stratégie et sécurité

LA STRATÉGIE
approche classique = traditionnellement
- guerre = utilisation de violence pour atteindre nos objectifs
- stratégie = comment on fait ?
= facteurs qui facilitent, retardent ou interdisent le recours à la force.
- Planification et conduite des opérations militaires
↪ Comment atteindre nos objectifs politiques ?

- “coordonner et diriger toutes les ressources de la nation ou d’une coalition, afin


d’atteindre l’objectif politique de la guerre “(Hart)
- « Le recours à la force, ou la menace d’emploi de la force, pour accomplir des
objectifs politiques » (Gray)

★ Stratégies classiques (1)

IMPORTANT: stratégie militaire se développe sur un équilibre entre les 3 aspects


(navale, terrestre, aérienne)

● Ecole continentale : + ancienne


- exploiter les conditions du terrain (le sol) → afin qu’une armée puisse se
battre
- Approche offensive:
- Machiavel (1469-1527) guerre = détruire l’adversaire → meilleure stratégie
Clausewitz (1780-1831) guerre est la continuation de la politique = guerre est
une façon d'amener la violence à la politique ; but de soumettre l’ennemie à
notre volonté
- Approche défensive:
Sun Tzu (-500), père des forces spéciales (militaires) meilleure stratégie=
victoire sans engagement (détruire l’adversaire est très coûteux, que ca
marche ou non) il faut vaincre l’adversaire sans engagement direct (ex:
espionnage, attaquer nourriture des adversaires, décourager)

★ Stratégies classiques (2)

❖ École navale:
Maîtrise des mers est l'élément le + important pour assurer la survie d’une
grande puissance
❖ Ecole aérienne
Maîtrise de l’air essentielle au succès d’une stratégie militaire offensive

★ Stratégies classiques (3)


❖ Ecole révolutionnaires
- Laurence d’Arabie, Mao Zedong en Chine (1949), Che Guevara à Cuba
- Objectif : prendre le pouvoir, opposer un régime, opposer une occupation étrangère
(ou une combinaison)
- Installer un nouveau régime
- plusieurs tactiques : terrorisme, guérilla, insurrection
- Cléf: asymétrie de puissance

★ Un champ en expansion
- Débat après la Guerre Froide : entre traditionalistes et les modernes qui veulent
élargir le débat

★ Sécurité/insécurité
def direct: lorsqu’il y a l’absence d’une guerre ou l’absence d’une menace militaire,
certaine sécurité
MAIS
↪ def élargie: absence de menace à l’individu, préservation des valeurs chères à une
société, “risque d'éparpillement”

★ Approche classique
- Sujet = Etat
- Domaine = militaire
- Donc etudes de sécurité: guerre entre états
- Age d’or : GF

★ Remise en question de l'approche classique


- Acteurs autres que l’état comme sujet :
- infranationaux : mercenaires (vendent leur services à quiconque paye), milices,
minorités…
- transnationaux (acteur non gouvernemental qui à une présence dans plusieurs
pays; acteurs privés) : firmes multinationales, ONG, mvmt religieux
- supranationaux : (composé d’etats présent dans plusieurs etat) organisation
internationales
- la sécurité : seulement dans le domaine militaire ?
- la sécurité humaine comme réponse
➢ Sujet = individu
➢ Domaine - social, économique , environnemental;
➢ Descriptive (réalité telle qu’elle est ) ou normative (idéalisée) ?

★ La privatisation de la sécurité
- Surtout depuis les années 90,
- En Irak, 2007 = 80 000 contractuels (sécurité diplomatique, formation, logistique)
- Pourquoi ?
- Coûts, absence de surveillance
- Problèmes
- (-) d’imputabilité, contrat social (état - monopole de la force)
À noter : le gouvernement à le monopole sur la violence

Cours du 21 septembre : Les approches théoriques (1)

ÉCOLES DE PENSÉES/THÉORIES

- Théorie : une façon de penser/concevoir, ensemble d’outils conceptuels, prisme pour


voir le monde, l'interpréter, le comprendre
- Acteurs principaux: États → principes guidant leurs actions ? Règles régissant leurs
interactions
- Théorie peut nous aider à décrire un phénomène social ou d'expliquer ce qui se
passe actuellement. Elle est dite descriptive. Peut également nous aider à faire
arrêter la guerre et à trouver des solutions, elle est dite normative.

ECOLE RÉALISTE
- => approche traditionnelle (réaliste) → approche principale
- Pour comprendre la guerre, il faut rappeler que l’État détermine les résultats de
guerre ou de paix
- Type d’interaction → militaire
- Thucydide : Hobbes, Machiavel
- monolithique (variétés)

★ CONCEPTS CLÉS
- anarchie : absence d’une autorité centrale capable de réguler les interactions
↳Certaines hiérarchies d’autorité
- système international : pas d'état gouvernemental
- chacun pour soi, pour les réalistes, la possibilité de la guerre est permanente car il
n’y a rien pour l'arrêter → Etats ont peur et vivent dans l’incertitude de ne jamais
connaître les intentions des autres. (ex: pays proche de la Russie pendant la guerre
Russie-Ukraine)

RÉALISME CLASSIQUE, STRUCTUREL


- Pères du réalisme classique: EH, Carr, Hans Morgenthau
- Importance de la nature humaine, surtout désir négatif comme l’obsession,
l’agressivité. BCP d’Humains ont un désir de régner, contrôler les gens…
- → aspect psychologique
- Waltz regarde pourquoi les guerres se répètent, pourquoi y a-t-il le même résultat,
les points communs qui unifient tous ces cas de guerre → Anarchie du système
international
- Cause de la guerre se trouve au niveau de la structure anarchique
- La structure du système international impose une certaine régularité aux interactions
entre états
- Système bipolaire= stable pour Waltz (2)
- Décision irrationnel est coûteuse
- Rationalité : baser ses décisions sur un calcul coûts-bénéfices
ÉCOLE LIBÉRALE

- Partie libérale aux Etats Unies (gauche)


- Libéralisme : pensée libérale et philosophique → accepte plusieurs éléments de
base du réalisme mais les modifie,
- Acteurs principaux : ÉTAT comme les réalistes mais également d’autres acteurs
comme les trans- et supranationaux (ex : ONU,ONG)
- Les libéraux rejettent le pessimiste concernant la condition d’’anarchie → il y a un
progrès possible mais difficile, on peut limiter la condition anarchique.

PILIERS DE LA PAIX LIBÉRALE

● Institutions
- Mécanismes de communication et de résolutions pacifiques des différends
- Socialisation, propagation de normes positives
● Commerce
- L'interdépendance économique favorise la construction de la paix
- + les états sont interdépendants et font du commerce + les états voudront
éviter de rentrer en guerre.
● Démocratie
- Les démocraties ne font pas la guerre l’une contre l’autre
Si on avance dans ces 3 conditions, on pourra sûrement construire une paix durable, et
atténuer l’anarchie le plus possible.

Cours du 26 septembre : Les approches théoriques (2)

ÉCOLES DE PENSÉES

définition : une façon de penser, un prisme pour voir le monde, l’interpréter, le comprendre.
Permet d’organiser nos pensées.
théorie descriptive : décrit la réalité tel qu'elle est au moment ou l’on se parle
théorie normative: décrit le monde tel qu’il devrait être

ÉCOLE CONSTRUCTIVISTE
- s'oppose aux réalistes
- Pour comprendre le monde et la réalité sociale il faut aller au-delà de la dimension
matérielle et regarder les idées qui construisent la réalité.
- réalité : produit d'une compréhension mutuelle et des idées dominantes
ex: bombes nucléaire
- France et Allemagne = relation de paix a l’heure d'aujourd'hui
- → normes positives peuvent changer la réalité
- réalistes sont beaucoup plus pessimistes quant a la possibilité du progrès
- sujet tabou : esclavage, contre l’utilisation de l’arme nucléaire
↪(norme et convention social)

ÉCOLE CRITIQUE (1)


- Concept de l'école critique : ensemble d'écoles faisant partie de l'école critique mais
qui présente beaucoup de variétés
- Idée selon lequel la pensée réaliste renforcent le statu quo
- critique : 1ere étape pour souligner les défauts de la pensée réaliste dominante /
provoquer le débat / disséminer les idées émancipatrices nouvelles
=> Changer les idées dominantes les actions et la nature même du système
international

ÉCOLES CRITIQUES (2)


- Etat ne doit pas être le sujet principale de la sécurité
→ Source des principales menaces
- le sujet : sécurité humaine (societe, environment)
- Robert Cox : La théorie par qui, pour qui ?
théorie explicative et critique

ÉTUDES DE GENRE
- Études féministes : victimes principales de la menace que pose l'état = femmes
- etats violents envers leurs groupes civils
- structures du système international sont oppressives
- constructions sociales= idées qui gouvernent le monde genre ont des effets (-) pour
les femmes ; insécurité est genrée (désavantageuses pour un genre et avantageuse
pour l’autre)

ÉCOLE IDÉALISTE
- Critiques et idéalistes
- Critique mette plus l’accent sur l’accent sur le statu quo et les idéalistes proposent
des idéaux pour le remplacer
- Platon et Socrate = idéalistes, font parti de la tradition
- Prévenir la guerre / construire une paix durable basée sur le respect de la règle du
droit
- Instaurer une gouvernance mondiale = (+ de règles, d’institutions)
- utopie = idéale totalement inatteignable
- idéal à poursuivre

Cours du 28 septembre : dilemme de sécurité, securitisation

- Réalistes : explication centrale des conflits (à leurs explication du système


internationale)
- La mécanique du système de sécurité n’est pas constante, quand une guerre éclate,
cet outil nous aide à expliquer la guerre en simplifiant les choses.
- Dilemme : lorsqu’on fait face à un choix difficile et les deux options sont mauvaises,
très semblables.
- Libéraux (-pessimistes que les réalistes)
- Anarchie = peur / incertitude => on ne peut pas connaître les intentions de nos
“voisins”
- dilemme de sécurité = outil conceptuel. Imagine qu'il y a deux états, a et b et qu'il
vivent dans un système anarchique. Ils ne peuvent pas être certains des intentions,
ils n'ont pas de certitude. Donc l'état A va s'acheter des armes pour se défendre au
cas, même si elle n'a aucune intention d'attaquer. A a juste peur que B les attaque.
L'état B non plus n'a l'intention d'attaquer A, mais voit À s'acheter des armes, donc
vit dans l'incertitude. Cela devient une escalade, ou une course à l'armement.
- Système international anarchique: les états ont peur-
- La centralité de l'incertitude: un état ne peut jamais être certain des intentions d'un
autre. Donc, ils s'arment - pour se défendre
- Ce faisant, ils créent de l'inquiétude chez leurs voisins - qui, pour ne pas se faire
prendre de vitesse, décident de s'armer aussi
- D'où une spirale, une course aux armements

Dilemme d'interprétation
- L'armement de mon voisin est-il défensif ou offensif? (Si les états achètent leurs
armes juste au cas ou pour attaquer)
- Le système de sécurité n'est pas automatique. C'est au cas par cas. L'interprétation
que l'état A fait de ces achats d'armes, ça va dépendre comment B le perçoit. En
pratique, on ne peut souvent pas faire la distinction
- Comment vont-ils répondre ?

Dilemme de réponse
"Comment ma réponse serait-elle perçue par mon voisin?
D'où le paradoxe de sécurité: il est possible que même si les deux états ne le souhaitent
pas, l'escalade se produise quand même

Trois réponses:

1. Logique fataliste
- Réalisme: le dilemme est inévitable
- Le système de sécurité peut être inévitable? Les réalistes disent non, ils sont
pessimistes. La logique est inévitable. Lorsque la logique s'applique on n'y peut pas
grand chose. Les réalismes sont très pessimistes pour la Chine et les États-Unis.

2. Logique d'accommodation

Courses aux armements


- Paradoxe fondamental (dilemme); les états acquirent des armes pour se défendre -
s'il ne le font pas, ils seront menacés par d'autres états (surtout prédateurs), qui eux
vont acquérir des armes,
- Mais en même temps, en cherchant à se défendre et à assurer leur sécurité, les
états nuisent à leur sécurité, en étant plus vulnérables à la possibilité d'une escalade.
- Par exemple, un état se sentent obligés d'en acheter à cause des autres états, ils
considèrent qu'ils n'ont pas le choix
- Paradoxe: Il en a qui achètent des armes pour se sentir en sécurité, mais l'autre état
va m'en acheter plus, va falloir qui s'en achètent plus après, ce qui n'est pas
nécessairement sain. Courses aux armements
- Je voulais pas m'acheter des armes, mais je m'en suis acheter. Et j'achète des
armes, mais je nuis à ma sécurité.
La sécuritisation
- (Sécurisation: rendre un objet-sujet-espace plus sûr)
- Se demander comment un enjeu devient un enjeu de sécurité...
- Constructivisme et École de Copenhague
- Sécuritisation: comment-pourquoi un sujet devient-il un enjeu sécuritaire
- Processus durant lequel un acteur déclare qu'un enjeu particulier (ex:drogue)
constitue une menace existentielle; si ce discours est accepté par l'audience
pertinente, il permet de suspendre la politique normale et d'employer des mesures
d'urgence
- L'acte de langage
- La sécurisation comme négociation entre acteur (influent) et audience

La désécuritisation

- Dimension normative évidente: s'il peut y avoir sécuritisation... il peut aussi y avoir
désécuritisation
- La réduction de l'agenda sécuritaire, et le retour à la politique normale
- Si un enjeu est sécuritaire, elle peut se sécuriser. Ça veut dire l'inverse. La
sécurisation n'aurait pas fonctionné. Par exemple, la drogue et arrêter d'en parler. Pour
ramener l'enjeu au niveau médical, social et non militaire afin de le désensibiliser

Cours du 3 octobre : Concepts clés (2): coercition, sécurité humaine

Diplomatie coercitive
- stratégie coercitive vise à contraindre un État ou un acteur sub étatique, à changer
de comportement et à faire une action contre sa volonté , par la menace et en
dernier recours l'utilisation de la force.

Dissuasion
- stratégie coercitive visant à empêcher une cible de changer son comportement
- (ex: convaincre un adversaire que s’il m’attaque, je pourrai lui imposer un coût
important)
- ex: dissuasion nucléaire

Contrainte
- stratégie coercitive visant à forcer la cible à changer son comportement
- (ex: Etats-unis demande à la corée du nord de supprimer ses armes nucléaires (et
donc à changer son comportement) sinon E-U vont leur faire mal)
- meilleure menace = celle qui n'a pas à être mise en oeuvre
→ importance de la crédibilité

Sanctions économiques
- punir un pays en réduisant son bien-être économique, par des pénalités
commerciales ou financières, afin de le forcer à changer son comporte
(ex de Cuba, les Etats Unis n’ont pas réussi à changer le comportement de leur
adversaire donc les sanctions ont étouffé l'économie urbaine pendant 64 ans →
Affaiblir leur adversaires.
objectifs :
- contraindre
- punir/affaiblir
Sanctions (2)
- plusieurs outils : gel des avoirs, sanctions commerciales, financières, interdictions de
voyage, blocus naval ou aérien
- Est ce que ça fonctionne ?
oui / non

Sécurité humaine
- conception traditionnelle de la securité : chercher à protéger tous les individus
contre des menaces militaires, environnemental, économique, alimentaire, médical,
personnel ou politique
- un état peut être en sécurité mais certains individus de ce même état peuvent être en
situation d'insécurité
- protection contre la crainte (def étroite)
- protection contre le besoin (def élargie)

Responsabilité de protéger

- communauté internationale a le droit et la responsabilité d’intervenir pour protéger


des populations vulnérables quand l’état dans lequel elles se trouvent ne peut pas ou
ne veut pas les protéger.

Responsabilité de protéger (2)

❖ Seuil intolérable de violence


❖ Cause juste
❖ Dernier recours
❖ Cadre multilatéral et autorisation“appropriée”
❖ Moyens proportionnels

Sécurité sociale
- Preserver la continuite de l'identité d'une société
- survie du “nous”
- –… s’applique à un acteur étatique, ou infra/trans/supra
- Beaucoup de conflits intra-étatiques depuis la fin de la guerre froide
- Sécession, insurrection…

Sécurité environnementale
- De + en + importante
- Préservation des conditions écologiques qui permettent le développement de
l’activité humaine (Buzan)
- (ex: montée des eaux)
- Relation cause/corrélation (rare que l'environnement soit la cause de la guerre)
→ problèmes environnementaux peuvent contribuer à la guerre
- Une cause parmi plusieurs
- … quand même: la rareté des ressources peut contribuer à un conflit (le causer/le
rendre plus probable/l'empire/le prolonger)

Cours du 5 octobre : Les causes de la guerre


La nature humaine
- La nature belliqueuse peut mener la guerre, mais pk, comment? certains se
demandent
- L'évolution pousse les humains à vivre en groupe, vie + facile car + de sécurité…
- Quand on vit en groupe, l’interaction entre les membres va être politique → il y aura
donc une identité du groupe (religion, langue…) surement contradictoire à un autre
groupe
- Certains individus vont être naturellement + ambitieux à gouverner le groupe
(recherche constante de statut, reconnaissance par les pairs)
Psychologie politique
- permet d’étudier la psychologie des politologues (ex: comprendre leurs décisions)
- Émotions: dépendant de leurs émotions, les politologues vont être + ou _
susceptibles à faire la guerre
- Perceptions: comment un politologue perçoit-il ses adversaires? Quelles sont ses
intentions? questions de perceptions → interprétation de l’autre pays
- Biais heuristiques: façons un peu tordues d'interpréter l’information. Il y a différentes
façons de penser qui vont changer la façon d'interpréter la situation

Régime politique et guerre


- Quel genre d’influence la nature du régime (système politique) va impacter l'entrée
en guerre?
- École libérale: démocratie ne vont pas en guerre entre elles → PK? 2 raisons:
1. culture du compromis: dans une dictature, les politiciens décident par
eux-même d’entrer en guerre, sans demander au peuple
2. contre-pouvoirs:
- “paix dictatoriale”? NON, c’est lorsque les dictatures ne vont pas en guerre entre
elles
La puissance
- Un pays est puissant lorsqu’il possède bcp d’atout, capacités physiques,
économiques, militaires.. pourtant ca ne veut pas dire que le pays va surement
gagner (ex: États-Unis-Afghanistan)
- Un pays est puissant lorsqu’il est apte à influencer l’autre pays
- Réalistes: états cherchent systématiquement à maximiser leur puissance
- Libéraux: puissance est importante mais elle est surtout économique

Les théories systémiques


- Anarchie du système international a toujours existé et va toujours exister donc la
guerre sera toujours probable
- Polarisation peut être uni/bi/multipolaire → pas de réponse universel, chacun a sa
propre théorie

La théorie de la transition de la puissance


- Certains disent que la présence d’un état hégémonique (une seule grande
puissance) garantit la paix
- dissuasion nucléaire

Cours du 12 octobre: Le caractère de la guerre en évolution (1)

La guerre
- si son caractère est en constante évolution, ses fondements, eux, ne changent pas
- Pourquoi étudier cette évolution?
- Pour mieux identifier des solutions potentielles

Evolution
- guerres baissent au fil des siècles qui continue
- aucune guerre entre grandes puissances depuis 1945
- Ceci dit, malgré une baisse en fréquence, il y a eu augmentation du nombre de morts
par grande guerre (jusqu’en 1945 tout au moins): les 27 guerres entre grandes
puissances du 16e siècle ont fait un million de morts, contre 90 millions pour les deux
grandes guerres du 20e siècle.
● En raison de l’absence de grande guerre interétatique, la tendance du nombre de
victimes par conflits est à la baisse... mais le nombre de conflits, lui, augmente
● Il est donc trop tôt pour conclure à un déclin de la guerre

David et Schmitt p 193 (nombre de victimes par types de conflits armés depuis 1946)

en moyenne, les guerres depuis 1945 sont moins mortelles


David et Schmitt p 193 graphique : nombre de guerre en moyenne par année depuis 1946
- fin de la 2e guerre mondial
- a retenir : le nombre de guerre à explorer depuis 1946 → guerres civils (en dessous
de 20 à 50)

Le choc des civilisations?

● Samuel Huntington (1993)


● Sa thèse: les conflits futurs (post-Guerre froide) se trouveront surtout aux points de
rencontre entre les civilisations
- Soit entre deux états voisins (appartenant chacun à une civilisation différente), soit
au sein d’un état déchiré
- Inde/Pakistan; Ukraine
● Occidentale, confucéenne, japonaise, islamique, africaine, hindoue,
slave-orthodoxe, latino-américaine
● Une thèse très critiquée, et controversée
- Un problème empirique, en particulier: beaucoup de conflits sont intra-civilisationnels

Conflits interétatiques (1)

● En déclin – oui, mais en voie de disparition?


● Pourquoi en déclin?
- Normes
- Coûts
- Avancées technologiques peuvent etre benefiques a l'heure d'aujourd'hui mais
coûtent cher
- Démocratisation

Conflits interétatiques (2)


● Pas en voie de disparition – selon les réalistes
- Les conflits sont inévitables
- Plusieurs réalistes acceptent que la guerre entre grandes puissances est peu
plausible
- Mais les guerres entre plus petits états, ou entre grands et petits états, ne
disparaîtront pas
- Déclin des États-Unis?

Guerres civiles

● Définition: « un combat armé mené au sein des frontières d’une entité souveraine
reconnue par des groupes organisés assujettis à une autorité commune au début
des hostilités » (Kalyvas)

Trois grandes générations

● La Guerre froide
- Un nombre croissant de guerres civiles
- Deux raisons: la vague de décolonisation (états fragiles, contestés), et la rivalité
EU-URSS dissuasion nucléaire
● L’après-Guerre froide
- Une baisse (limitée)
- Deux raisons: davantage d’opérations de paix de l’ONU, et fin du conflit ÉU-URSS
● Depuis les années 2000
- Nombre reparti à la hausse
- Beaucoup de ces guerres civiles se trouvent au Moyen-Orient ou dans des pays à
majorité musulmane
- Pourquoi?

Causes des guerres civiles

● Facteurs ethniques
- Environ la moitié des guerres civiles depuis le 20e siècle
- ...mais il s’agit d’un terme contesté
- Ethnie, religion, secte?
- Anthony Smith: un groupe constitue un groupe ethnique si ses membres partagent
les caractéristiques suivantes: un nom commun, la croyance en une ascendance
commune, des éléments de culture partagés (langage, religion), des mémoires
historiques collectives et un attachement à un territoire particulier
● La privation relative (Gurr): de larges inégalités entre groupes ethniques génèrent
des frustrations (griefs) pouvant mener à une guerre civile
Causes des guerres civiles

● Facteurs économiques
- La cupidité (greed) comme facteur déterminant
● Les guerres civiles sont plus susceptibles d’émerger quand ces conditions sont
présentes:
- La pauvreté
- La possibilité de s’enrichir
● La question des ressources naturelles
- Augmentent les chances de conflit?
- La question de la part du gâteau
- La « malédiction des ressources » (resource curse)

Les populations civiles

● De plus en plus de victimes civiles


- ...mais les chiffres sont contestés
● Pourquoi?
- Davantage de guerres civiles
- Développement technologique

Cours du 17 octobre : Le caractère de la guerre en évolution (2)

- La guerre est globalisée:


Plus un phénomène local, tout est plus proche, on a toute les informations
même si on est pas à un endroit précis
- La guerre est privatisée:
Compagnies privées, gouvernement achète ses services (ex: Wagner)
- La guerre est médiatisée:
Personnes envoient des milliers d’images, vidéos en direct d’une guerre (ex:
Israël-Hamas, Ukraine-Russie)

- La guerre n’est pas que militaire:


On peut gagner la guerre, vaincre l’adversaire militairement mais perdre la guerre
d’un point de vue politique (ex: États-Unies, Afghanistan)
- Questions clés pour bien comprendre un adversaire:
- Quelle est la menace politique?
- Comment la violence est-elle utilisée?
- Quels moyens non-violents? (espionnage, menace, propagande..)
- L’adversaire a-t-il des alliés domestiques?
- Quelle est sa stratégie internationale?
- Le terrorisme: differentes définition, causes (maladies mentales, religion..), il faut
comprendre comment le terrorisme agit

Le Canada a-t-il raison de vouloir augmenter le nombre d’immigrants ?

réponse : oui, selon moi le Canada doit laisser le pays s’ouvrir aux immigrants afin
de renforcer la diversité des cultures, de plus que celle-ci permet également de
renforcer la croissance de l'économie canadienne, les immigrants amènent des
travailleurs qualifiés et compétents sur le marché du travail. Ils aident aussi à réunir
les familles en donnant aux individus une chance de se réunir.

Cours 2 novembre Gouvernance sécuritaire au XXIe siècle (2)

GOUVERNANCE GLOBALE

- gouvernance globale : actions collectives cherchant à réguler les rapports entre


etats et entre acteurs non étatiques par l’implantation de normes et d’institutions
- objectif : Compenser la faiblesse des etats pour régler ensemble les problèmes
globaux- surtout les défis transnationaux
concept de gouvernance : ensemble des règles qui vont régir toutes les interactions entre
etats et d'autres acteurs
normes : conventions sociales qui nous dit ce qui est acceptables ou non
alliances: on va coopérer
ensemble et si 1 se fait attaquer, l’autre aussi
coalition: on va coopérer ensemble mais si y en a 1 qui se fait attaquer, l’autre ne se fait
pas considéré comme attaquer

3 modèles de gouvernance globale


- selon le degré d’institutionnalisation et de hiérarchie
- attention : actuel vs idéale soit realite vs solution proposée
1) Societe des etats: les etats souverains coexistent dans une “société anarchique”;
cette anarchie peut être régulée par un ensemble de règles et de pratiques
Primauté des Etats (contrôle des etats)
2) Le régime: “ un ensemble de principes implicites ou explicites, de normes, de règles
et de processus décisionnels ou convergent les attentes des acteurs à l'intérieur du
domaine donné des relations internationales” (Krasner)
- regime = rares
- union européenne
3) L'hégémonie: gouvernance globale basée sur une asymétrie majeure de puissance
(dominance), (ex: en créant des règles, en imposant des institutions..)
- ne peut être durable si elle est basée sur la coercition; plus l'hégémonie est
acceptée, plus elle est durable
- les Etats-Unis ?
ECOLE IDÉALISTE
- Le progrès est-il possible ? (progrès au niveau de la paix international) → réalistes
nous disent que non
- idéalistes disent que le progrès devrait être possible, l’histoire ne doit pas être
cyclique mais linéaire. Veulent construire un système international plus hiérarchique
pour ainsi construire une paix durable, théorie normative, font des propositions pour
essayer de se rendre vers cette pensée
- par un gouvernement mondial ou la gouvernance mondiale ?
- est ce possible ? (on sait pas) souhaitable ? comment ?
→ pas réaliste

LE DROIT INTERNATIONAL
- aspect essentiel de la gouvernance international
- Un contrepoids à l'exercice de la puissance ? = ex du Canada et des EU (puissance
des EU > Canada) loi du + fort
- Des règles pour structurer les relations entre états
● Très large
- le droit de la guerre, les droits de la personne, la gouvernance des espaces
communs (droit de la mer)
- vient de traités entre pays, ils s’entendent entre ces traités
● sources multiples : traités, coutume
● D'un point de vue juridique, les pays sont égaux, ils ont les mêmes droits,
mais d’un point de vue politique, certains pays ont bcp + d’influence que
d’autres.
● pilier : La souveraineté, qui confère le droit à l'existence, l'égalité juridique
entre etats , le droit à l'auto-défense, le droit à la juridiction exclusive sur un
territoire donné

SÉCURITÉ COOPÉRATIVE/COLLECTIVE
● Paix négative pendant la guerre froide (URSS et EU = pas non stable et
chaleureuse)
● Comment en arriver à une paix ?
- une paix durable, institutionnalisée, basée sur le respect de la règle de droit,
sur des habitudes internalisées de coopération; avec des acteurs soumis à
des normes de coopérations; tous les acteurs conviennent de régler
systématiquement leur différends de manière pacifique
- les acteurs renonceraient donc a un droit d=souverain - celui de faire la
guerre
● Sécurité collective : elle cherche à transformer le système, effort visant à changer le
système, paix positive
- processus à long terme qui cherche à transformer la vision qui a stimulé et
perpétré la course aux armements entre puissances.
- un idéal, pas (encore?) une réalité

● Sécurité coopérative : elle cherche à atténuer, mais pas éliminer le dilemme de


sécurité, moins ambitieux
- proposition pour que les etats se rejoignent et travaillent ensemble
- pensée libérale : On ne peut pas fondamentalement changer la nature
anarchique du système international on trouve des solutions pour en atténuer
les conséquences

L’AVENIR DES NORMES DE SÉCURITÉ INTERNATIONALE

● Les normes : “des attentes collectivement partagées de comportement approprié


dans un domaine précis” (Katzenstein)
● Quelle est leur évolution ?
- positive ; progrès
- mais attention , des normes peuvent aussi régresser
● Trois normes “positives” essentielles- mais menacées ?
- Le legitimite est définie par le multilatéralisme (très positive au 20eme s)
- La démocratie est essentielle à la paix
- La discrimination entre civils et combattants
Démocratie recule dans plusieurs pays (ex : La Hongrie)

Cours 7 novembre: Réguler les moyens de la guerre

dilemme de sécurité, peut-il être éliminé? → réalistes pensent que non, libéraux pensent
qu’il peut être mitigé, idéalistes pensent qu’il peut être éliminé en théorie.
L’armement : (acquisition d’armes)
- Un élément clé du dilemme
- Le commerce des armes
- peut être officiel ou illicite
- en 2019 : les ventes d’armes = 100 milliards $
- principaux producteurs ; EU, France, RU, Allemagne, Russie, Chine = pays
occidentaux
- principaux importateurs : Inde, Arabie saoudite, Egypte, Emirats arabes unis, Chien
- certains pays ne vendent pas à leurs ennemis comme les EU, la Russie vend à
n'importe qui
● plus dynamiques régionales
- système de prolifération des armes légères: plus de 600 millions en circulation,
entraîne de gros impact
- nouvelles technologies (drones, missiles) circulent de + en +, peuvent être spatial;
naval; terrestre, sont téléguidées de l'extérieur
● Causes
● réalistes nous disent que c’est l’anarchie du système international qui cause le
problème et non l’idée d’armement
- explications systémiques = système / anarchie
- explications domestiques
- Les théories organisationnelles (les militaires et le statut bureaucratique)
- les théories culturelles : la culture stratégiques des militaires
- les théories économiques : nourrir l'industrie de défense; l’attrait du développement
technologique.

Sécurité coopérative/collective
● (RETOUR SUR JEUDI DERNIER)
● Sécurité collective : elle cherche à transformer le système
- processus à long terme qui cherche à transformer la vision qui a stimulé et
perpétré la course aux armements entre puissances
● Sécurité coopérative : gérer, mais pas éliminer le dilemme de sécurité
- on ne peut pas fondamentalement changer la nature anarchique du système
international

Désarmement / contrôle des armements


● Et de sécurité collective / coopérative
● objectif general : dévoiler, limiter, réduire, voir éliminer les armes, afin de repousser
ou réduire, éventuellement éliminer la probabilité d’une guerre, ou d'en limiter la
violence
- quantité ou qualité des armes

Désarmement
il s'agit d'un exemple de securite collective
convention de 1959 sur la démilitarisation de l’Antarctique
convention interdisant les armes biologiques, 1972
convention sur les armes chimiques de 1993 ; INTERDIT LA PRODUCTION, LE
STOCKAGE ET L’UTILISATION

● arguments en faveur (et réponses réalistes) :


- Moral
- economique
- politique
- juridique

Contrôle des armements


● il s'agit d’un exemple de sécurité coopérative
● succes limites du désarmement
● donc , efforts + modestes, cibles : mitiger, et non pas éliminer, le dilemme de sécurité
● limiter le nombres de missiles nucléaires pendant la guerre guerre froide
● traité de non prolifération nucléaire
● Mesures de confiance : trust but verify
Cours 9 novembre: Peut-on prévenir et résoudre les conflits?

- façon de terminer une guerre → si les deux pays ne peuvent pas vraiment gagner
mais il y a une volonté des 2 côtés de vouloir régler le problème. Ils vont alors
négocier, soit les 2 pays le font tout seul soit ils font appel à un médiateur.
- résolution de conflit: « l’application non coercitive des méthodes de négociation et de
médiation, par des tiers partis, en vue de désamorcer l’antagonisme entre
adversaires et de favoriser entre eux une cessation durable de la violence »
-gestion de conflit: pas de résolution, mais les conséquences de la violence sont
contenues, atténuées par les adversaires eux-mêmes, ou par des tiers parties
-conflit terminé: un accord entre les protagonistes met fin à la violence -mais les
causes profondes ne sont pas réglées
-conflit résolu: causes profondes éliminées; il n’y a pas de possibilité de recours à la
violence
- prévention: « une action concertée ayant pour objectif la dissuasion, la résolution,
et/ou l’arrêt des conflits avant leur éclatement »
- diplomatie préventive→ le rôle de la diplomatie est essentiel. Des individus vont
essayer de trouver des solutions pour prévenir les guerres, ils doivent donc avoir de
l’expertise sur les 2 pays, avoir des expertises linguistiques
- diplomatie: quotidien des relations entre états pour communiquer
- approche féministe: Dénoncer l’absence de place faite aux femmes (et autres
groupes vulnérables ou minoritaires) dans les négociations pour mettre fin aux
conflits (et dans l’étude de l’impact de ces conflits)
- - il y a de femmes impliqués, + le processus de pays avaient des chances d'échouer
- La résolution est un processus qui consiste à rendre compatibles des positions
initialement conflictuelles
- Dans une situation de conflit, les 2 pays ne se font logiquement pas confiance, ils
peuvent également peut être ne pas faire confiance au médiateur. Est-ce que les 2
pays vont être honnêtes, vont penser que l’autre pays va l'être également? Le rôle du
médiateur est d’avoir conscience de cela et donc d’y remédier. Les parties doivent
également souhaiter l’intervention de médiation par un tiers. Les puissances
extérieures pertinentes doivent appuyer politiquement et matériellement, car même si
il y a un accord de paix et que les deux pays sont laissé sans aucun soutien, le cycle
de violence va surement recommencer car les deux pays seront dévastés, avec la
frustration des séquelles de la guerre

Cours 14 novembre: Les soldats de la paix

- Les casques bleus: les pays membres de l’ONU déploient des soldats pour
maintenir ou restaurer la paix
- Après la guerre froide, certains pays acceptent d’envoyer des soldats de leurs pays
afin de protéger des paix, ramener la paix. 2 objectifs→ rétablir la paix, reconstruire
les sociétés
- 1948-2018: 71 opérations
-1989-2000: 38 opérations
- missions très complexes, de nombreux civils jouent un rôle (soldats, policiers,
conducteurs, cuisiniers…) + budget annuel: + de 7 milliards $, pays comme
l'Allemagne, les Etats-unis, le Japon contribuent
- le type de mission des casques bleus a bcp évolué, ça a commencé avec des
missions comme Chypre→ 2 pays ont cessé de se battre, le rôle des CB est de
maintenir la paix. Aujourd’hui, il n’y a pas de paix à maintenir, les CB courent bcp +
de risque
- mission de paix: le déploiement par les Nations unies, ou une autre organisation
internationale, de casques bleus, de policiers et personnel civil aux fins de
prévention/résolution d’un conflit
- notion de paix: (31 minutes zoom)
- maintien (peacekeeping): les parties au conflit consentent, les CB s’interposent et
maintiennent le cessez-le-feu
- rétablissement (peacemaking): le déploiement inclut aussi des négociations et la
médiation afin d’en arriver à un règlement
-consolidation (peace building): développer les infrastructures politiques ,
économiques et sécuritaire afin de résoudre le conflit
- imposition (peace enforcement): ici, les troupes peuvent utiliser la force
- 1989-1993 → nb de missions ↗ → dues à la fin de la guerre froide (nouveaux conflits
éclatent), - de blocage au conseil de sécurité
- depuis 1994 → davantage axées sur l’imposition de la paix, la stabilisation d’états
imploser, la reconstruction, la démocratisation. Souvent menées par un acteur autre
que l’ONU mais avec son autorisation
- résultats: la présence de CB réduit le risque de reprise d’un conflit de 55-85%
- Parfois, les populations non combattantes sont les victimes, il va alors y avoir une
remise en question du principe de non-interférence dans les affaires internes des
États. Aujourd’hui, il y a + d'importance à la protection des civils
- consolidation de la paix: très ambitieux → rétablir l’ordre, désarmer les
combattants, réformer/établir les institutions, aider les personnes… objectifs:
permettre la construction d’une paix durable: sécurité, gouvernance, reprise
socio-économiques, remédier aux traumatismes psychologiques
- missions de l’ONU deviennent de + en + compliqués, variés, dangereuses au fil du
temps
- casques blancs= civils déployés avec les missions de l’ONU, peuvent égalements
parfois devenir des cibles de groupes violents, terroristes ou autres

Cours du 16 novembre : La reconstruction post-conflit

- L'arrêt des violences, c’est l’établissement d’une paix négative, elle est très fragile et
il y a des chances que le conflit revienne. Les populations civiles demeurent très
vulnérables: il n’y a pas de développement économique, de gouvernance, de
démocratisation… Il y a donc de + en + d’efforts pour créer une reconstruction
post-conflit, reconstruire une population qui a été dévastée, ravagée par le conflit →
comment donc passer d’une paix négative à une paix positive:
- 1. Créer une sécurité: éliminer tous les dangers face à la population, au
gouvernement etc… éliminer les groupes, groupes terroristes..
2. Relancer l’économie: créer des emplois, minimum de prospérité pour
(re)construire des écoles, hôpitaux, institutions…
3. Reconstruction sociétale: “réparer” les dommages psychologiques subis par la
population après des années de déchirures sociales très importantes
4. Reconstruction de la justice: savoir si on veut condamner des personnes
- Afin d’envisager une reconstruction, doit-on démocratiser le pays avant de stabiliser
la société ou l’inverse?
- 1 éléments très important des missions de paix de l’ONU aujourd’hui c’est d’envoyer
des équipes de spécialistes qui vont aider à démobiliser des combattants de la
guerre qui vient de se finir pour qu’ils ne posent pas d’obstacles
- État= monopole de la violence légitime sur 1 territoire donné → donc il doit contrôler
la force, l’utilisation de la violence
- Si on affaiblit l’armée et la police et qu’ils ne peuvent plus assurer la protection du
pays, le gouvernement va alors être capable de les contrôler démocratiquement mais
on sera pas a l’abris de menace. Si à l’inverse, on décide de ne pas affaiblir la police
pour pouvoir faire face aux manœuvres des groupes rebelles, l’armée ne va pas
accepter de se soumettre à l'autorité du gouvernement démocratique. Il y a donc un
équilibre très difficile à trouver.
- Lien entre sécurité et économie: lorsque la situation d’un pays est trop insécure et
instable, il est presque impossible de relancer l’économie. Ce sont donc deux
facteurs qui avancent ensemble. Si la sécurité s’améliore mais que l’économie reste
atroce, il y aura bcp de ressentiments, de pauvreté et donc de rage, ca va donc
affecter la sécurité
- La paix est-elle possible sans justice? Si les auteurs de crimes ne sont pas
condamnés, la reconstruction est-elle possible? Procès peuvent être mis en place
- la justice transitionnelle: instruments et mécanismes juridiques/ non-juridiques ayant
pour objectif de corriger et réparer les héritages des violations de droits humains
perpétrés pendant un conflit armé.
- 1 développement majeur: le droit pénal international→ cherche à pénaliser les
individus qui sont responsable de sanctions grave, de violations de droits humains à
grandes échelles

Cours du 21 novembre : introduction aux droits de la personne


- émergence des droits humains: processus est incomplet, fragile et réversible. On
peut penser que c’est idéal et non une description de la vie d’aujourd’hui. Il y a des
reculs et des progrès: tout ce progrès la est donc fragile et pas garantie
- à l’origine, ces droits de la personne étaient des idées; des idéaux et des valeurs. Le
droit de la personne se fait d’un point de vue juridique mais pas seulement. C’est une
notion compliquée + multidisciplinaire.
- Contexte et evolution:
- Théories politiques: la primauté à la collectivité, au corps social ou à l’individu
- Antiquité: une vision holiste de la société, l’individu est un élément d’1 ordre naturel
hiérarchisé. femme et hommes ne sont pas égaux. Même les hommes n’étaient pas
égaux entre eux.
- Ancien testament: la dignité humaine, interdiction de vol et d’homicide→
reconnaissance du droit de la propriété et à la vie
- Renaissance: remise en question de la conception communautaire de la société.
Protestantisme (branche de la chrétienté) qui monte en puissance met en avant la
primauté de l’individu
- Laïcisation progressive: absolument centrale, séparer la religion du droit.
- Contrat social: comment régir les relations entre état et société, entre dirigeants et
dirigés? Hobbes et Léviathan→ les humains dans l’état de nature acceptent de se
soumettre à un pouvoir souverain- donc au dépend de leur liberté- afin d’assurer la
sécurité.
- Les lumières; Voltaire→ tolérance, liberté de conscience et d’expression, contre le
pouvoir arbitraire
- événements essentiels à l’évolution des droits de la personnes:
1. Magna Carta: un monarque accepte des limites à son pouvoir et reconnaît
que d’autres personnes, groupes ont des pouvoirs
2. Bill of rights: le parlement offre le pouvoir au roi à condition que le roi accepte
les droits du peuple et du parlement
3. Déclaration d’indépendance des États-Unis: liberté de religion, d’expression,
de presse. Procès équitable est un pilier essentiel de la règle de droit de la
démocratie
4. Déclarations des droits de l’homme: mentionnent plusieurs droits: liberté
civile, liberté de la presse→ on retrouve encore ces idées . Biologication, en
tant qu'humain, on a des droits inaliénable (l’état ne peut pas nous les
enlever)

Cours du 23 novembre : critiques et évolution


Contestations et critiques (1)
Église catholique:
- S’oppose aux Lumières, au rationalisme qui substitue la raison humaine à la loi
divine
- La résistance continue au XXe siècle

● Marxisme:
- les droits humains = hypocrisie qui permet à la classe dominante, la bourgeoisie, de
consolider son oppression des classes ouvrières. Les droits de la personne sont un
instrument au service de la bourgeoisie
- En pratique, c’est une fiction: les humains ne sont pas libres et égaux. En fait, les
classes possédantes exploitent le prolétariat
- La solution: la lutte des classes et la révolution du prolétariat (= la classe ouvrière)

Contestations et critiques (2)

● Fascisme et totalitarisme : subordination absolue de l’individu et de la société à l’état


- Le droit perd donc toute valeur protectrice; il devient un outil ou un instrument de
contrôle pour le pouvoir
- Le pouvoir est donc arbitraire, absolu
- Deux exemples: le nazisme et le stalinisme

Enracinement
- Progrès réel mais inégal au 19e siècle
● L’individualisme libéral se propage
● Liberté de presse (1881); syndicale (1884) en France

Déclaration universelle des droits de l’homme (1948)

● Résolution de l’Assemblée générale de l’ONU – donc ce n’est pas contraignant


● Égalité de tous les êtres humains, interdiction de la discrimination
● Droit à la vie, liberté
● Interdiction de l’esclavage et de la torture
● Libertés individuelles et protections contre l’arbitraire
(procès équitable, présomption d’innocence)

● Droit à la propriété
● Liberté de circulation dans les frontières nationales
● Liberté de pensée, conscience, religion, expression
● Droit au travail et protection contre le chômage, droit syndical, droit à l’éducation

Pactes de 1996
● Deux pactes en 1966, qui eux sont contraignants pour les états qui l’ont ratifié
(environ 160)

● Pacte international sur les droits civils et politiques

- Ce sont les droits de 1ère génération


- Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels

- 2eme génération

Les droits de 2e génération (1)


● Un principe nouveau: une assistance pour les citoyens incapables de pourvoir à
leurs besoins (le droit à la subsistance)

- De tels « droits-créances » sont débattus dès 1789, mais leur émergence est très
lente

● Constitution de 1848 en France:

- Elle réaffirme les droits politiques de 1789, mais pour la première fois, elle proclame
aussi des droits économiques et sociaux

- Un moment charnière: la conception classique, attachée à la seule défense des


libertés individuelles, doit trouver un équilibre avec les droits sociaux et économiques

- Développement de l’État-providence (welfare state)

Les droits de 2e génération (2)

Les droits des travailleurs, par exemple, se voient de plus en plus consolidés
au XXe siècle: liberté syndicale, droit de grève, droit à la sécurité matérielle,
droit à la protection de la santé...

● Aussi, protection contre le chômage, salaire minimum, pension de


vieillesse, droit à un logement décent…
● Il s’agit donc d’une mutation dans la conception des droits de la
personne

- À l’origine: une perspective individualiste, universaliste


- 2e génération: on prend dorénavant en compte les besoins particuliers des
individus
- Les droits politiques: revendiqués contre l’état; les droits économiques et
sociaux, eux, supposent une intervention active de l’état (...et donc, en théorie,
une limite à la liberté individuelle)
- Il ne s’agit pas tant d’une contradiction, mais plutôt d’une quête d’équilibre
- Chacun est nécessaire à la réalisation de l’autre

3e génération?

● 1 ère génération: assurer la liberté

● 2e génération: assurer l’égalité

● 3e génération: l’aspiration à la fraternité et à la solidarité – le droit au développement,


à la paix et à la sécurité, à un environnement sain
- Encore, la condition d’existence pour les deux premières générations?
- Il s’agit d’une évolution encore contestée, et pas universellement acceptée
Le droit international pénal

● Le procès de Nuremberg

● Les « crimes internationaux » : génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre

● Il faut attendre un autre 50 ans – soit la fin de la Guerre froide – avant de voir un
nouveau tribunal international: le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie
(1993) et pour le Rwanda (1994)

● 1998: la Convention de Rome et la formation de la Cour pénale internationale

- Toutefois, sa juridiction ne s’applique qu’aux États parties au traité (PAS les


États-Unis, la Russie, la Chine...)

Universalité: mythe ou réalité?

● Les droits de la personne – idéalement – doivent être le produit d’une adhésion


partagée et volontaire, et non pas d’une imposition
- Est-ce possible, dans un contexte de pluralité des cultures?

● Plusieurs critiques: une invention de l’Occident, et un outil impérialiste de domination


néocoloniale
● Un équilibre est-il possible entre universalité des valeurs et reconnaissance de la
diversité locale?
- Lochak : une voie médiane existe, entre un universalisme éradicateur des
différences et un relativisme niant l’existence de valeurs universelles

Cours du 28 novembre : État de droit, démocratie, justice sociale

Etats de droits :
- Quelle est la relation entre état de droit et respect des droits de la personne ?
- L'un vient-il avant l’autre ?
- enft les 2 notions sont indissociables
- def : son autorité s'exerce conformément à des règles connues d’avance; l’etat
reconnaît aux citoyens des droits qu'ils peuvent faire valoir à l'encontre du pouvoir
- Les droits humains sont enchâssés dans la constitution
(pouvoir s'exerce de manière arbitraire) = sans restrictions
- droits fondamentaux sont proteges par la constituions→ renforce encore +, ca assure
que les protections des droits de la personnes sont solides, qu’on ne peut pas les
changer avec une seule loi
- droits garanties: processus qui permettent de s’assurer que nos droits
fondamentaux sont garanties, implantés
- Ex : Corée du Nord = vrai nom République populaire democratique de la Corée
→ système autoritaire
Au Canada : la Charte canadienne des droits et libertés (1982)
Les droits- garanties:
- Pour être réelle, la reconnaissance des droits de la personne doit être
accompagnée de garanties- donc de sanctions en cas de violation
- Toute personne,en particulier, doit avoir accès à une recours effectif contre
tout acte qui porte atteinte à ses droits
- Accès, donc, à un juge, a un syst de plaintes

Le rôle des juges:


● Le/la juge : le meilleur garant des libertés
- un rôle essentiel : le pouvoir de sanctionner les violations de droits fondamentaux
- … donc de protéger les libertés contre l’arbitraire du pouvoir
● la qst de l’accès
- Procédural (complexe ou pas ?), géographique, financier, délais
- S’il y a trop d’obstacles, les droits-garanties sont affaiblis
● Vers la gouvernance des juges ?

Démocratie
- L’expression ultime de la liberté politique
- englobe toutes les libertés pour les citoyens ( liberté d’expression, de religion..)
- elections libres et équitables peuvent parfois ne pas respecter tous les droits de la
personne
- Convention européenne des DH : le maintien des libertés fondamentales “repose
essentiellement sur un regain de politique véritablement demoncratique”
- La démocratie est une condition nécessaire mais pas suffisante pour le respect des
droits de la personne
- … mais aucun autre type de régime ne peut les assurer
- démocratie est nécessaire mais pas suffisante pour le respect des droits de la
personne
- liberté négative: liberté d’agir sans que l’État ne se mêle dans notre vie (on veut
critiquer le gouvernement = on a le droit)
- liberté positive: possibilité d’être son propre maître
- les 2 types de libertés sont nécessaires à la santé democratique

Deux menaces
- Démission des citoyens face à leurs droits politiques
- trop occupé à JOUIR ? de leur libertés civiles, ils en viennent à négliger, ignorer leurs
libertés politiques
Dans toute démocratie il y a un risque que la population soit tellement occupé à
profiter de nosmlibertes civiles (faire ce que l'on veut) qu'on en vient à oublier nos
libertés politiques (vote) ex→ taux de participation aux élections
● Tyrannie de la majorité: majorité peut agir de façon democratique pour brimer les
droits fondamentaux
- S'agit-il encore d'une démocratie si la majorité adopte des politiques qui
briment les droits de la minorité?
- non ; une démocratie dont donc endosser ces protections

Justice sociale
- justice et égalité : comment assurer un équilibre entre égalité des droits et juste
répartition de la richesse
- tous et toutes ne sont pas égaux (riches privilégiés au niveau politiques
économiques )
- egalité des chances: égalité devant la loi tous égaux devant la loi
- la loi doit être la même pour tous
- avec le temps, le concept de justice sociale évolue aussi vers la non-discrimination:
comment reequilibrer les rapports entre groupes favorises et défavorisés
- parce que si la loi est ‘’vraiment” la même pour tous, elle risque de solidifier les
inégalités existantes
- On parle donc aussi d’égalité des chances

Mesures préférentielles
- discrimination positive: vise à reduire les inegalités en favorisant les membres dun
groupe defavorisé
- quotas, mesures de redistribution
- Par exemple, le affirmative action aux Etats Unis, favorisant l'accès aux universités

Cours du 30 novembre : Enjeux et conclusion

Les limites de la liberté


- La liberté de chacun a pour limites la liberté de l’autre d'un côté, les exigences de la
vie en société de l’autre
- aucun droit ne peut s'exercer sans limite, il nous faut des limites (liberté d’expression
a des limites appropriées)
- la def de ces limites est crees par la loi → les coutumes et perceptions changent, on
s’adapte
- déclaration de 1789: la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui
- La juste mesure : toute restriction à la liberté doit être proportionnelle, nécessaire et
raisonnable
- la légitime défense des valeurs de la société peut justifier l’interdiction de certaines
actions

Liberté et sécurité
- Locke : état de nature (pas de société, pas de gouvernement, pas d’institution = loi
du plus fort) =>liberté absolue
- Pour jouir de notre liberté, on est contraint à respecter des restrictions, trouver un
équilibre est donc compliqué, il faut s’ajuster constamment, débattre etc… RÔLE de
l’etat
- Sécurité = condition nécessaire à la pleine jouissance des droits humains
- mais il s’agit de 2 impératifs parfois en tension ! on ne peut pleinement assurer la
sécurité de la société dans empiéter au moins en partie sur les droits fondamentaux
des citoyens
- Une mesure policière, donc doit trouver un équilibre entre limités à la liberté et
menace à l'ordre public
Deux exemples
- La lutte contre le terrorisme
equiliobre difficle : comment adopter des mesures de contre-terrorisme
proportionnelles, necessaires, et raisonnables ?
ex : les technologies de surveillance

- La santé publique
La vaccination obligatoire ?
- quelles sont les restrictions nécessaires qui contribuent à un bien collectif plus
important que ces restrictions?

Etrangers
- tension entre la souveraineté étatique et l'universalité des droits humains
- En pratique, l’etat discrimine contre les non-citoyens
- Même dans les démocraties les plus parfaites, il y aura toujours des droits que le non
citoyens n’aura pas = bénéfices gouvernementaux que les citoyens n’auront pas
- apatrides = pas de citoyenneté
- et aucun texte ne remet en qst a prérogative souveraine des états à certains niveaux
(refuser l'accès à son territoire, le droit de vote)

Réfugiés
- réfugié = individu qui fuient les persécutions dont ils sont, ou craignent d'être,
victimes dans leur pays
- encore une tension , tout état peut contrôler l'accès à son territoire
- pas de droit fondamental à entrer dans n’importe quel pays
- convention de genève de 1951 (celle sur les réfugiés) n’oblige pas les pays à
accepter tous les réfugiés potentiels, mais elle énonce le principe de
non-refoulement (renvoyer un immigrant dans son pays d’origine)
https://docs.google.com/document/u/1/?authuser=1&usp=docs_web
Minorités
- personnes différentes de la majorité (ethniques, religieuses, linguistiques, sexuelles)
- Citoyens d'un pays qui se différencient sur la base de particularités
- ex du Canada = minorités francophones au québec
Minorities (2)
- pacte sur les droits civiques et politiques en disent très peu sur les
minorités→ raisons politiques: états n’aiment pas se faire critiquer, rapprocher
son traitement sur les minorités

conclusion
- droits de la personnes ne font qu'évoluer, ils sont de mieux en mieux
- il faut reconnaître les défis, mais reconnaître aussi que la situation s'améliore
- Optimisme : comprend pas que malgré le progrès au fil des siècles ,dans les
dernières années, la situation se détériore.
- Pessimisme : le verre est à moitié vide ou moins et il ne se remplit pas
- histoire de l'évolution des droits de la personen : mit une marche triomphale, ni une
cause perdue d'avance mais un combat perpétuel

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