Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
. Etudie les guerres de l’époque moderne (7 ans, révolution, napoléon) = analyse théorique
des guerres d’aujourd’hui
Types de guerres :
= guerre révolutionnaire française (1789), guerre civile syrienne (2011), guerre Salvador (
Guerre d’intervention = Combat mené sur un territoire éloigné de l’un des belligérants,
prévu par alliance ou par intérêt géopolitique
La guerre est un conflit armées opposant au moins 2 groupes distincts (états, tributs, groupes
ethniques ou religieux,...) limité dans le temps et l’espace et ayant causé des pertes dans les
camps belligérant.
- Intensité se mesure dans la fréquence des combats, leurs ampleur spatiale et temporelle
ainsi que dans les modes de conflit : guérillas
DE LA GUERRE (à influencer Lenine, Mao ,...)
Idées principales :
- Guerre totale (ou absolue) -> utiliser l’ensemble des moyens dont on dispose pour
détruire l’ennemi = anéantissement (=/ guerre réelle = jusqu’à réalisation des
ambitions)
- Guerre continuation de la politique par d’autres moyens -> guerre fais parti de la
politique, dernier recours, poursuite des relations politiques par d’autres moyens
- Brouillard de guerre -> chaque guerres sont différentes, idée de hasard, de manque
de certitude (zone d’ombre) qui rend impossible de prévoir le déroulement d’une
guerre
- Petite guerre -> nouveaux types de guerre (guerre asymétrique), attaque ciblé d’un
groupe pour casser le moral, être imprévisible.
> Conflit armé interétatique classique à dimension géopolitique mondiale (guerre totale)
Bataille marquante :
Bataille de Zorndorf (1758) = violence du conflit (Prusse gagne avec beaucoup de perte)
> Guerre au delà des continent des belligérants : Amérique du nord, Antilles, Indes
Traités (1763) :
Conséquences :
Clausewitz :
> Citoyens français se rassemblent pour affronter la monarchie -> représente la République
Le nombre de citoyen en colère surpasse l’armée de soldat entrainé du roi : idéologie commune
unifie
> nouvelle génération de meneur, généraux arrive avec le mérite : Napoléon ou Hoche
Clausewitz :
ET NAPOLEONIENNES
> 1796-1814
Clausewitz :
- Brouillard de guerre
GUERRE FROIDE
Modèle Clausewitz s’applique en partie (guerre deviennent plus complexe) :
Génocide : Rwanda
Moyens réguliers -> irréguliers (toujours idée de Petite Guerre et Courage et Audace)
Vision de la guerre doivent s’actualiser même si celle de Clausewitz peut encore marcher
PAIX
GUERRE DE 30 ANS
> 1618 - 1648
> Beaucoup de pertes pour l’époque = nécessite mise en place d’une paix
contre
Elément déclencheur :
= nouvelle ère diplomatique nationale (1er congrès européen d’une telle ampleur)
Met en place :
. Souveraineté (état possède la volonté, autres états n’ont aucun droit ni autorité sur lui)
. Equilibre des puissances (guerre provient de la volonté d’un pays d’aller au delà de ses
frontières)
= paix durable basé sur un contrat (change des traités précédents qui étaient privés =
territoire et mariage)
Passage d’une paix garanti par des puissances supérieures (église) à une paix définis par le
système international
A partir de ce moment là, les guerres doivent être déclaré et la population est protégée.
Au vu des atrocité des guerres mondiales : paix par équilibre des puissances à échouer
> attaquer = aller contre la paix = se mettre les pays membres à dos
> Armée (casques bleus) non permanente chargé de protéger population et aider les pays
durant la guerre
> guerre froide paralyse l’ONU : URSS et Etats-Unis utilise constamment leurs droits de veto
= pas de décisions prises (politique de la chaise vide de l’URSS)
> 2 système en compétition : OTAN pacte militaire Américain / Pacte de Varsovie pacte
soviétique =/ sécurité collective
Kofi Annan (1938-2010) = mandat représentatif des obstacles et des victoires de l’ONU
> Rwanda : génocide des Tutsi (1994) et Ex-Yougoslavie : génocide des Srebrenica (1995)
> accusé d’être outil des grands puissances et de ne pas agir contre ses états membres
ONU prône maintient de la paix et respect des Etats et leurs souveraineté mais doit donc
recourir à la force contre la volonté des Etats et protéger
Le système de paix semble devoir être réadapter car ses problèmes demeurent encore
aujourd’hui (ex : Russie avec Ukraine)
GEOPOLITIQUE / THEME 1 : FAIRE LA GUERRE, FAIRE LA PAIX :
FORMES DE CONFLITS ET MODES DE RESOLUTION
Définition terme
La guerre est un conflit armé, opposant au moins deux groupes humains (tribus, villes, états,
empires, alliances militaires, voire des organisations régionales), limité dans le temps et dans
l’espace et provoquant parmi les forces armées des pertes humaines.
Différentes échelles
L’université d’Uppsala et l’université de Harvard ont établi des définitions quantitatives de la guerre
souvent reprises. Le terme de “guerre” ou de “conflit majeur” est réservé aux conflits ayant pour
enjeu le territoire ou le gouvernement, et ayant causé la mort d’au moins 1000 personnes au cours
d’une année du fait de l’usage des armes. Entre 25 et 1000 morts par an, le conflit est qualifié de
“mineur”. Le SIPRI de l’université de Stockholm distingue les “conflits armés majeurs” (au moins
10000 morts annuels), les “conflits armés de forte intensité” (de 1000 à 9999 morts) et les “conflits
armés de faible intensité” avec 25 à 999 morts.
Intensité
La guerre dite classique ou conventionnelle oppose des armées nationales en uniforme organisées
en unités militaires. La guerre est qualifiée de non conventionnelle lorsque sont employés des
moyens tels que la guérillas, le terrorisme, les missiles balistiques, les armes chimiques ou les
cyberattaques.
Conflit interétatique
La guerre, lorsqu’elle est interétatique, oppose au moins deux Etats. Elle est qualifiée
d’intraétatique lorsqu’elle concerne des acteurs appartenant à un même Etat. Elle peut prendre la
forme de conflits séparatistes (Tchétchénie), ethniques (Rwanda), d’un mouvement de rebelles
contre un pouvoir en place (FARC en Colombie), de guerre civile. L’Etat national ou étranger est
souvent un acteur de ces guerres où il affronte des civils en armes, des mercenaires, des groupes
terroristes.
Guerre d’intervention
Une guerre d’intervention se déroule sur un théâtre éloigné du territoire de l’un des belligérants,
contrairement à la guerre autochtone qui concerne les seuls acteurs où se trouve le théâtre des
opérations du conflits. Dans les guerres d’intervention, les Etats jouent un rôle important (guerre du
Golfe, 1991).
Après une augmentation du nombre de conflits de 1945 à 1990 due à la décolonisation et à la guerre
froide, la conflictualité décroît. Mais, depuis quelques années, le nombres de morts et de conflits
augmente à nouveau du fait des guerres liées aux Printemps arabes de 2011 (Syrie, Libye, Egypte..)
et des conflits mineurs liés au terrorisme islamiste.
Diversification conflits
La plupart des guerres sont aujourd’hui des guerres intraétatiques. La privatisation et l’hybridation
de ces guerres sont de plus en plus marquées. Si la stratégie classique des Etats qui déploient forces
terrestres, maritimes et aériennes demeure, elle se diversifie avec l’apparition de nouveaux moyens
(forces spéciales, drones) et de nouveaux espaces (espace, cyberespace).
La résolution des conflits dépend de la volonté des acteurs à accepter l’arrêt des combats et la paix.
Les organisations internationales jouent un rôle croissant dans ce processus, en instaurant une
sécurité collective. (paix d’hégémonie, paix d’équilibre,paix de droit international (médiation))
(Selon le théoricien prussien Carl von Clausewitz (1780-1831) : « la guerre est le prolongement
de la politique par d'autres moyens ». Cette théorie soutient qu'un conflit armé est « la suite
logique d'une tentative d'un groupe pour protéger ou augmenter sa prospérité économique,
politique et sociale aux dépens d'un autre ou d'autres groupe(s))
-> Terrorisme
Guerre classique
La guerre classique apparaît au XVIIIe siècle. Guerre régulière et interétatique, elle oppose deux
Etats après une déclaration de guerre et s’achève par la signature d’un traité de paix. Les armées
sont encore composées de soldats professionnels. L’enjeu du conflit est de gagner des territoires
et/ou en puissance, ce qui contribue à alourdir les bilan humains (civils et militaires).
Carl von Clausewitz, soldat et officier prussien du début du XIXe siècle, a théorisé cette évolution de
la guerre. Témoin et acteur des guerres de la Révolution et de l’Empire, il devient un penseur majeur
de la guerre. Pour lui, la guerre n’est rien d’autre que la “continuation de la politique par d’autres
moyens”. Elle est donc un moyen, et non une fin. Les autorités militaires doivent donc se plier aux
objectifs politiques et non l’inverse. Son traité, De la guerre, devient une référence; il influence, au
XXe siècle, les stratèges des guerres mondiales comme les leaders des mouvements
révolutionnaires.
II / LE MODELE DE CLAUSEWITZ A L’EPREUVE DES “GUERRES IRREGULIERRES” : D’AL-
QAÏDA A DAESH
Après la Seconde Guerre mondiale, la guerre évolue vers des formes nouvelles : guérillas, attentats
se multiplient, tandis que les guerres régulières se raréfient. Le terrorisme islamiste naît dans les
années 1980-90. Mis en œuvre par des groupes et des organisations comme Al-Qaïda, l’Etat
Islamiste, les Talibans et Boko Haram, il vise, au nom d’une théorie politique, l’islamiste, à
déstabiliser les Etats Occidentaux, mais aussi d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie identifiés comme
ennemis.
Guerres irrégulières
Les actions menées par ces organisations relèvent des guerres irrégulières. Elles n’opèrent pas de
distinction entre les populations civiles er militaires, tant dans le recrutement des combattants que
dans les cibles choisies. Elles ne sont pas menées par des Etats et des armées régulières. Elles
empruntent à la guerre révolutionnaire des techniques de combats (actes terroristes), une forme de
mobilisation idéologique des soldats et la volonté de déstabiliser des Etats contestés.
Réponse Occidentale
Les Etats victimes, et notamment l’Occident, usent d’une rhétorique guerrière pour mobiliser leur
population face au terrorisme islamiste. Ils affirment “être en guerre” et “faire la guerre au
terrorisme”. Certaines interventions relèvent de la guerre classique : interventions d’armées
régulières et constitution de coalitions autour d’un objectif militaire précis. Toutefois, l’absence de
déclaration de guerre, le recours fréquent à des drones et à des unités spéciales, ainsi que le
traitement des prisonniers terroristes différent de celui des prisonniers de guerre montrent que la
qualification de guerre est discutable.