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francis fukuyama (politologue étasunien) → “the end of history and the last man” en 1992
↳ thèse majeur: la fin de la guerre froide montre une victoire universelle de la démocratie et
du libéralisme dans le monde
ET DONC (logiquement) de la fin des conflits
⇒ influence majeur du XXème siècle en terme de politique
il s’inspire notamment de Hegel par la reprise de l’expression “fin de l’histoire”
CEPENDANT cette thèse est réfutée par la persistance actuelle des conflits mondiaux
à noter → les conflits récents font beaucoup moins de victimes que les anciens conflits
exemples: 2GM - 900 soldats français / jours tués
DE PAR la surmédiatisation des conflits, ceux actuels paraissent plus importants
1
actuel = depuis la fin de la GF (1991)
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pays en -stan
A - les facteurs
B - les acteurs
1) conventionnels
- états
- organisations internationales (ex: OTAN / casques bleus )
- sociétés militaires privées (ex: Blackwater / Wagner )
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auquel s’ajoute un conflit ethnico-religieux et un conflit de ressources
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terrorisme ≠ islamisme
DEPUIS 1991 “gendarme du monde”
MAIS depuis attentats du 11 septembre hégémonie remise en cause
exemples de conflits:
- 1991: guerre du Golfe (éliminer la menace husseinite d’une région de ressources)
- 2001: intervention post attentat en Afghanistan (éliminer Ben Laden5)
- guerre de yougoslavie
DE NOS JOURS, la guerre n’est plus une notion simple, aux bornes définies
⇒ complexification
POURQUOI ?
- privatisation: intervention d’entreprises de groupes armés (mercenaires)
PB: pas de combat par idéologie mais par argent
exemple → groupes tchétchènes des deux côtés du conflit ukrainien
- hybridation: avec l’invention d’internet et les évolutions technologiques d’autres
acteurs entrent en jeu
exemple: cyberattaque / drones
+ guerre de désinformation / propagande (réseaux sociaux)
- implication de l’opinion internationale (“Vietnam, la bataille du riz” de Aillaud)
- multiplicité des acteurs
- diversité des modes de combats
- multifactorialité
- impersonnalisation du soldat (cf. vietnam)
définition guerre = opposition entre 2 partis, à des fins de contrôle du pouvoir et/ou d’un
territoire avec recours à l’usage de la force et qui conduit à plus de 1000 morts/an6
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Al Qaida
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sinon conflit
↳ guerre civile ou intra-étatique (entre états moins puissant et acteurs non conventionnels)
- Yémen (sunnites vs chiites)
- Centrafrique (chrétien vs musulman)
CEPENDANT mise à part les belligérants, le peuple doit être convaincu de la paix
exemple: Accords d’Oslo8 (1993) → conflit israelo-palestinien (sous l’égide des EU9)
+ accords d’Abraham → réel décalage entre les intérêts gouvernementaux et le peuple
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aucune autre paix envisagée par les deux partis
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entre Rabin et Arafat
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Clinton
AXE 1: LA DIMENSION POLITIQUE DE LA GUERRE (des conflits
inter-étatiques aux enjeux transnationaux)
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les étrangers ne comptent pas
↳ Machiavel (15ème siècle - Renaissance)
fin de la quête d’une guerre juste → chercher à pacifier au sein d’une ère de guerres privées
opposant les nobles qui se font justice eux même
⇒ nécessité de renforcer le pouvoir central qui mènera à des souverains toujours plus
puissants et à la formation d’un Etat de droit
“l’état dispose du monopole de violence légitime” - Max Weber (19ème siècle)
Clausewitz est acteur / témoin du passage des conflits limités du 18ème s. aux guerres
déchaînées du 19ème s.
↳ la guerre ne constitue pas une fin en soi, mais un “moyen”, une continuation de la politique
du pays quand le conflit n’a pu être résolu diplomatiquement
≠ il rompt avec les théories antiques et médiévales des guerres justes de la guerre en tant
que mal nécessaires servant des causes justes
↳ contraindre l’adversaire à se plier à sa volonté par la violence
LES MODÈLES CLAUSEWITZIENS
théorie pratique
guerre meurtrière
↳ atteinte aux soldats et aux civils: pas de frontières
ex: bataille extrêmement violente (bataille de Zorndorf en 1758) 12
+ déportation des Acadiens
ICI la violence est une fin en soi → annonce d’une “montée aux extrêmes”
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France et Autriche historiquement ennemies s’allie pour contrer l’essor de la Prusse
12
bilan = 30 000 hommes
ISSUES → bouleversement des puissances européennes
- Prusse : naissance d’une identité nationale
↳ Frédéric II: grand stratège militaire gagnant par sa stratégie défensive + sa stricte
discipline amènent à la paix→ “moyens utilisés limités aux objectifs politiques”
⇒ modèle européen à la fin du 18ème
- Grande - Bretagne: : 1ère puissance mondiale
(thalassocratie assurée par la révolution industrielle → construction navale)
⇒ fin d’une limitation des moyens
- France: recul de la puissance par la perte de colonies (ex: Québec)
conclusion: conflit d’une ampleur mondiale qui annonce l’arrivée d’une “guerre absolue”:
↳ on lutte aux quatres coins du monde avec la naissance
↳ naissance d’une “montée aux extrêmes” (guerre violente / plus coûteuse où les moyens
sont décuplés)
↳ naissance d’une conscience nationale
MAIS la guerre reste toutefois ici un OUTIL à finalité politique pour les gagnants
ouvrage de Clausewitz en grande partie amenée par ces guerres dont il est vétéran
POUR lui tournant → “guerre absolue”
pendant plus de 20 ans, la france connaît un état de guerre permanent
- france révolutionnaire: “nation en armes”
- france impériale: “grande armée” (700 000 hommes de 20 nations)
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en réalité que 500 morts (duc de Brunswick)
théorie application
“emploi de toutes les forces possibles pour non pour guerre totale
arriver à un objectif défini par les autorités
publiques”14
conclusion: la guerre n’est plus politique mais elle bouleverse les sociétés
→ annonce des guerres mondiales qui suivront aux 21ème siècle
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mm que guerre réelle
II. aux enjeux transnationaux: le modèle clausewitzien mis à
l’épreuve
caractéristiques:
→ “petite guerre” (Clausewitz)
→ pas de frontières entre les civils / soldats
→ acteurs non conventionnels bien moins puissant VS Etat
MAIS exploitation des failles
1) guerrilla
- dépend principalement de la population
- se base sur le harcèlement des groupes armées étrangères
ex: guerre du Vietnam (1955-1975), guerre d’Indochine
2) terrorisme
- discréditer l’adversaire par une lourde propagande
- créer la terreur partout en continu
- mettre en évidence la fragilité de l’état
(montrer aux populations que l’état ne les protège pas)