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Fascicule 5
1
Contents
1 Introduction 3
3 Ecoulements monophasiques 5
3.1 Loi de Darcy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.2 Conservation de la masse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.3 Modèle incompressible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
4.1.1 Saturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.1.2 Perméabilités relative et e¤ective . . . . . . . . . . . . 7
4.1.3 Pression capillaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.1.4 Mobilité d’un ‡uide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.2 Loi de Darcy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4.3 Equation de continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4.4 Loi de la pression capillaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4.5 Modèle diphasique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.6 Nouvelle formulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.6.1 Pression globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.6.2 Conditions aux limites et initiale . . . . . . . . . . . . 14
5 Ecoulements miscibles 15
5.1 Intérêt du déplacement par ‡uide miscible pour l’exploitation
des gisements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.2 Equations des écoulements de ‡uides incompressibles miscibles
en milieu poreux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.2.1 Equation de la pression . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.2.2 Equation de la concentration . . . . . . . . . . . . . . . 16
2
6 Ecoulements multiphasiques en milieu poreux 17
6.1 Caractéristiques du milieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
6.2 Les inconnues du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
6.3 Caractéristiques des phases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
6.4 Equations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
6.4.1 Equation de conservation de la masse . . . . . . . . . . 18
6.4.2 Equation reliant ‡ux et pression . . . . . . . . . . . . . 18
6.4.3 Equations thermodynamiques . . . . . . . . . . . . . . 18
6.4.4 Equations complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.4.5 Nombre d’équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.5 Quelques exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1 Introduction
La modélisation des phénomènes de transport en milieu poreux intervient
dans divers domaines (chimie, agriculture, hydrogéologie, nappes aquifères,
problèmes de pollution, ingénierie pétrolière...).
Dans les problèmes de pollution des nappes phréatiques par des produits
chimiques (les engrais en agriculture, décharges publiques ...) l’eau de pluie
chargée de ces produits (ou en poussant ces produits) s’in…ltre à travers le
sous sol pour attérir dans les eaux souterraines.
En ingénierie petrolière, pour exraire de l’huile de pétrole, on injecte de
l’eau (par des puits d’injection) qui pousse l’huile qu’on récupère à la sor-
tie (par des puits production). Comme le sous sol est un milieu poreux,
une étude mathématique des écoulements de ‡uides dans les milieux poreux
s’impose aussi dans ce domaine. Pour une introduction et dé…nition rigoureuses
des milieux poreux voir, par exemple, les livres de Marle [5], Aziz Settari [1],
Chavent Ja¤ré [3], et Bear Bachmat [2].
3
Ys
Yf
4
2.3 Echelle macroscopique
Par des techniques expérimentales ou mathématiques (homogénéisation) on
peut déterminer les caractéristiques suivantes d’un milieu poreux.
Dé…nition 2.2 = porosité du milieu poreux = Rapport du volume des
parties vides au volume total.
Remarque 2.3 La porosité se calcule expérimentalement en prenant un échan-
tillon du milieu poreux et de faire le rapport des vides par rapport au volume
total de cet échantillon.
En fait la porosité est une propriété locale. Elle di¤ère d’un point à l’autre.
On dé…nit alors la porosité locale (en un point) en prenant des échantillons
au voisinage de ce point. Ces échantillons ne doivent être de volume ni trop
grand ni trop petit.
Des méthodes expérimentales (laboratoire) donne une idée sur la porosité
d’un milieu poreux en extrayant des blocs par forage.
K = tenseur des perméabilités absolues du milieu poreux.
Remarque 2.4 K est une matrice symétrique dé…nie positive.
Lorsque K = I on dit que le milieu est isotrope. Sinon on dit qu’il est
anisotrope.
3 Ecoulements monophasiques
On considère un ‡uide de viscosité qui s’écoule dans un milieu poreux de
caractéristiques ( ; K).
où 8
>
> ~q est la vitesse du ‡uide
>
>
< P sa pression
sa viscosité
>
>
>
> sa densité
:
~g le vecteur accélération de la pesanteur
5
3.2 Conservation de la masse
La loi de la conservation de la masse s’écrit :
@
+ div( !
q)=0 (2)
@t
Remarque 3.1 Lorsque le ‡uide est incompressible alors = cte et l’équation
(2) devient
div !q =0 dans (3)
= 0 [1 + Cf (P P0 )] (4)
6
4.1.1 Saturation
Dé…nition 4.1 On appelle saturation Si du ‡uide i le pourcentage de volume
occupé par le ‡uide i:
PC = cT
où T est la tension interfaciale qui est une caractéristique des ‡uides consid-
érés.
Dans le cas où la courbure est un arc de sphère de rayon R alors la
2
courbure c = et on a :
R
2T
PC = (6)
R
Dans le cas où la courbure n’est pas sphérique on a :
1 1
Pc = T ( + ) (7)
R1 R2
où R1 et R2 sont les rayons de courbure principaux de l’interface.
7
Air
eau
Solide
Eau
Bord
8
Fig. 4 : Forces capillaires d’équilibre à l’interface entre deux ‡uides
immiscibles.
9
Dé…nition 4.3 On appelle mobilité totale de deux ‡uides 1 et 2 la quantité
kr 1 kr2
k = k1 + k2 = + (9)
1 2
S1 + S2 = 1 dans (11)
La loi de la conservation de la matière s’écrit
@Si
(x) + div !
qi = 0 dans , i = 1; 2 (12)
@t
Remarque 4.6 PC dépend des saturations Si des deux ‡uides; d’après (11)
on peut écrire que PC = PC (S1 ):
10
Fluide non mouillant 2 Fluide mouillant 1
8 !
>
> qi = Kki rPi dans ]0; T [ , i = 1; 2
>
< S1 + S 2 = 1 dans ]0; T [
@Si
>
> (x) + div !
qi = 0 dans ]0; T [ , i = 1; 2
>
: @t
PC = P1 P2
~q = !
q1 + !
q2
(k1 + k2 )!
q1 = k2 !
q1 k1 !
q2 + k1 (!
q1 + !
q2 )
11
on obtient :
@S k 1 k2 k 1 k2 k1
(x) div( KrP1 KrP2 (!
q1 + !
q2 ) = 0
@t k 1 + k2 k 1 + k2 k1 + k2
ou encore
@S k1 k2 k1
(x) div KrPC + div (!
q1 + !
q2 ) =0
@t k1 + k2 k1 + k 2
On introduit les notations suivantes :
8
>
> k1 (S)k2 (S)
>
> a(S) = PC (S) 0
>
> kR1 (S) + k2 (S)
< S
(S) = 0 a( )d
(13)
>
> k1 (S)
>
> b(S) =
>
> k1 (S) + k2 (S)
:
d(S) = k1 (S) + k2 (S) mobilité totale
et remarquons que
0
k1 k2 a(S) (S)
KrPC = KrPC = KrPC
k 1 + k2 PC (S) PC (S)
0
(S)
= 0
KPC0 (S)rS = 0 (S)KrS
PC (S)
= Kr (S)
Alors l’équation en saturation ci-dessus s’écrit sous la forme
@S
(x) div [K(x)r (S)] + div [b(S)~q] = 0 (14)
@t
12
Lemme 4.8 La pression globale P véri…e
Démonstration 4.9
1 1
rP = r(P1 + P2 ) + r (S) = r(P1 + P2 ) + 0 (S)rS
2 2
1 1
= r(P1 + P2 ) + b(S) Pc0 (S)rS
2 2
1 1
= r(P1 + P2 ) + b(S) rPc (S)
2 2
1 1
= r(P1 + P2 ) + b(S) r(P1 P2 )
2 2
1 1 1 1
= rP1 + rP2 rP1 + rP2 + b(S)r(P1 P2 )
2 2 2 2
k1
= rP2 + r(P1 P2 )
k1 + k2
1
= [(k1 + k2 ) rP2 + k1 r(P1 P2 )]
k1 + k2
k1 rP1 + k2 rP2
=
k 1 + k2
c’est à dire :
(k1 + k2 )rP = k1 rP1 + k2 rP2
c’est à dire
~q = Kd(S)rP
En résumé le système devient :
Equation en pression :
~q = Kd(S)rP
(18)
div !
q =0
13
Equation en saturation :
(
0 S(x; t) 1
@S (19)
(x) div [K(x)r (S)] + div [b(S)~q] = 0;
@t
Remarque 4.10 Le problème (18), (19) est constitué d’une équation el-
liptique (l’équation en pression) couplée avec une équation parabolique non
linéaire de type di¤usion-convection (l’équation en saturation). Les incon-
nues sont au nombre de 5 : les trois composantes de la vitesse de …ltration
totale ~q, la pression globale P et la saturation S.
Γ3
Γ1 Γ2
~q:~n = qd
sur 1
S=1
14
- Sur 2 ; où a lieu la production, on suppose qu’on opère à pression
constante donnée et on suppose qu’on opère avant le temps de percée :
P = P0
sur 2
S=0
- Conditions initiales
8
> Trouver la vitesse ~q; la pression P et la saturation S telles que
>
>
>
> Dans ]0; T [
>
> 8
>
> > ~q = Kd(S)rP
>
> >
>
>
> < div ! q =0
>
>
>
> 0 S(x; t) 1
>
> >
>
>
> >
: (x) @S div [K(x)r (S)] + div [b(S)~q] = 0
>
>
< @t
Conditiosn
8 ! au bord (21)
>
> > q :~n = qd
>
> >
> sur 1 ]0; T [
>
> >
< S=1
>
>
>
> !q :~n = 0 sur 3 ]0; T [
>
> >
>
> >
> P = P
>
> >
:
0
sur 2 ]0; T [
>
> S=0
>
>
>
> Condition initiale
>
:
S(x; 0) = S0 (x) dans
5 Ecoulements miscibles
5.1 Intérêt du déplacement par ‡uide miscible pour
l’exploitation des gisements
Lorsqu’un ‡uide tel que l’eau déplace, dans un milieu poreux, un autre ‡uide
tel que l’huile, avec lequel il est immiscible, le déplacement n’est jamais total
car les forces capillaires retiennent dans les pores une partie du ‡uide déplacé.
C’est pourquoi, lorsqu’un gisement d’huile est exploité par déplacement par
un ‡uide non miscible avec cette huile, la récupération ne peut être totale.
En …n d’exploitation, la saturation en huile dans le gisement est partout
15
au moins égale à la saturation résiduelle, valeur minimale possible pour un
déplacement par un ‡uide non miscible avec l’huile.
En cherchant un procédé de récupération plus e¢ cace, on a songé à utiliser
pour déplacer l’huile, un ‡uide miscible avec elle. Dans ces conditions, les
forces capillaires sont supprimées et une récupération totale est en principe
possible.
dl q12 q1 q2 dt q22 q1 q2
D(x; ~q) = (x)dm I + +
j~qj q1 q2 q22 j~qj q1 q 2 q12
avec
- I matrice identité
- dm : coe¢ cient de di¤usion moléculaire
- dl : coe¢ cient de dispersion longitudinale
- dt : coe¢ cient de dispersion transversale
16
6 Ecoulements multiphasiques en milieu poreux
On s’intéresse ici aux équations régissant l’écoulement d’un ‡uide (compsé
de plusieurs phases, plusieurs constituants) dans un milieu poreux RN
(N = 1; 2; 3).
Exemple 6.1 Dans le modèle ”black oil” il y a trois phases (eau, huile liq-
uide et gaz), notées w; o; g et trois constituants (eau, huile lourde et huile
légère) notés w; h; l:
17
krp = krp (Sp0 ) = Perméabilité relative de la phase p en présence des
autres phases.
c
p = p (P; Xp ) = Viscosité de la phase p
6.4 Equations
6.4.1 Equation de conservation de la masse
Pour chaque constituant c on a :
! !
@ X X
Xpc p Sp + div Xpc p !
qp = fc (22)
@t p p
! krp
qp = K grad p p~
g (23)
p
18
avec
Xpc =M c
Ypc =P
Xpc0 =M c0
c0
Np le nombre de phases
Nc le nombre de constituants
19
P
Et (24) en donne (nc 1):
c
P
Le nombre total d’équations est donc :1 + Np + nc + N:Np = Nombre
c
d’équations P P
(Remarquer que (nc 1) + Nc = nc ):
c c
Yol
= K(P ) (27)
Ygl
Exemple 6.5 (Dead oil) On suppose qu’il y a deux phases (eau, huile)
notées w; o et que chaque phase ne contient qu’un seul constituant; on peut
supprimer les inconnues Xpc ; ainsi que les équations (22) et (24). Il s’agit
donc d’un modèle avec deux phases immiscibles. Dans ce modèle on pose :
20
P = pression de la phase huile (de sorte que PCo = 0). On notera aussi
PCw = PC = PC (Sw ) = pression capillaire eau/huile.
Les équations deviennent
8
< @ ( w Sw ) + div( w q!
>
w ) = fw
@t (28)
> @
: ( o So ) + div( o !
qo ) = fo
@t
8
krw
< q!
> w = [Kgrad(P PC ) !
w g ]
w (29)
> kro
: !qo = [KgradP o
!
g ]
o
Sw + So = 1 (30)
Exemple 6.6 (Dead oil incompressible) w = cte; o = cte et =
(x): On pose S = Sw et le problème (28), (29) et (29) s’écrit
8
@S
>
>
> + div(q!w ) = fw
>
> @t
>
> @S
>
< + div(!qo ) = fo
@t (31)
>
> ! = krw [Kgrad(P P )
q !
g ]
>
>
w C w
>
> w
>
> ! kro !
: qo = [KgradP o g ]
o
21
qui est une équation en pression. (Voir Chapitre 2 de ce fascicule).
@ krw kro @P
+ =0
@x w o @x
d’où
krw kro @P
+ = qT
w o @x
cette constante en (x) est en fait le débit total (on note ici l’importance de
l’hypothèse d’incompressibilité).
Si on suppose que les viscosités w et o des deux ‡uides sont constantes
alors on est amené à résoudre l’équation avec pour seule inconnue S :
@S @Fw (S)
+ qT =0 (33)
@t @x
avec
kr w
w
Fw (S) = ”fractional ‡ow” de l’eau
kr w kr o
+
w o
@S @S
+ qT =0
@t @x
Il est plus réaliste de prendre w 6= 1 et o 2 [1; 50] suivant la nature de
l’huile, et des courbes plus creusées pour les fonctions krw et kro :
22
krw et kro 1
0. 75
0. 5
0. 25
0
0 0. 25 0. 5 0. 75 1
Fig. 8 : krw (S ) = S ; k ro (S ) = 1 S
krw et kro 1
0. 75
0. 5
0. 25
0
0 0. 25 0. 5 0. 75 1
Fig. 9 : krw (S ) = S 2 ; k ro (S ) = (1 S )2
0. 75
0. 5
0. 25
0
0 0. 25 0. 5 0. 75 1
Fig. 10 : Fw (S )
23
En général, on a
Fw0 0 et Fw0 (0) = Fw0 (1) = 0
Exemple 6.8 (Equation de l’imbibition en dimension 1:) Nous reprenons
l’exemple 6.7 ci-dessus en ajoutant la pression capillaire PC : (32)-(1) devient
:
@ krw kr @P @ kr @PC
+ o K w =0
@x w o @x @x w @x
d’où
krw kr @P kr @PC
+ o K w = Cte = qT
w o @x w @x
on a alors :
kr w
@P w @PC qT
K =K
@x kr w kr @x kr w kr
+ o + o
w o w o
et (32)-(2) donne alors
2 3 2 3
krw krw
@S @ 66K w @PC 7 6
7 + @ 6qT w
7
7=0
+
@t @x 4 krw kro @x 5 @x 4 krw kro 5
+ +
w o w o
24
a(S)
0. 2
0. 15
0. 1
0. 05
0
0 0. 25 0. 5 0. 75 1
Remarque 6.9 Par les exemples 6.7 et 6.8 on voit que l’équation en satura-
tion du modèle ”Dead oil incompressible”a un caractère hyperbolique (dû sim-
plement au terme de transport qui, dans l’exemple du balayage de l’eprouvette,
provient de l’injection d’eau pour pousser l’huile) et un caractère parabolique
dû à la pression capillaire. En général le terme de di¤usion est plutôt petit
par rapport au terme de transport; ceci nécessite la mise au point de schémas
numériques traitant convenablement le terme de transport.
d’où
krw kro @P krw kro
K + w o = Cte = qd = debit total:
w o @x w o
25
Le débit total est, ici, nul puisque l’eprouvette est fermée, alors on a
kr w kro
w + o
@P w o
=
@x krw kro
+
w o
@S @ ko kw
K ( o w) =0 (37)
@t @x ko + kw
où on a posé : 8
> kr
< kw = w la mobilité de l’eau
w
> k
: ko = r o la mobilité de l’huile
o
A titre d’exemple on peut prendre o = w = 1; krw = S, kro = 1 S;
= 1; k = 1; o = 1; w = 2 ce qui donne
@S @
+ S(1 S) = 0
@t @x
Cette équation est de type hyperbolique, le terme de transport est ici induit
par la gravité, mais il faut remarquer dans cet exemple que les deux phases
(eau, huile) se deplacent en sens contraire..
References
[1] K. AZIZ; A. SETTARI, Petroleum reservoir engineering, Applied Science
Publishers, London, 1979.
26
[4] V. GIRAULT; P. A. RAVIART, Finite Element Methods for Navier-
Stokes Equations, Lecture Notes in Mathematics 749, Springer-Verlag,
Berlin, 1981.
27