TD - Mécanique Des Structures 1 - Partie 1

TD1 Outils mathématiques
► Exercice 1 :
(1) Déterminer la norme des vecteurs suivants :
(2) Dessiner les vecteurs et Calculer et donner la valeur de l’angle entre les
vecteurs et
(3) Calculer
► Exercice 2 : Soit deux vecteurs et
(1) Calculer les normes de et . Calculer leur produit scalaire et dire s’ils forment une
base orthonormée du plan
IUT Génie Civil 1 ère année Mécanique des structures Année 2023 - 2024 95
► Exercice 3 : soit trois forces : , et représentées sur la figure ci-dessous

(1) Projeter ces trois forces sur les axes et
(2) On suppose que , donner l’expression de et de en fonction de et
de . Faire l’application numérique avec et
(3) Sachant que la distance vaut , donner l’expression des moments des forces au
point O en fonction de et . Faire l’application numérique avec
► Exercice 4 : soit deux éléments (AB) et (BC) de longueur L. une force est appliquée au
point C cf. la figure ci-dessous
(1) Donner les coordonnées des vecteurs et
(2) Calculer les moments dus à au point B puis au point A
𝑦⃗
𝐵
𝑥⃗
𝐴 𝐶
𝑧⃗
► Exercice 5 : soit un parallélogramme dont les côtés et valent

respectivement et
(1) Calculer l’aire du parallélogramme
(2) On donne les coordonnées des vecteurs et , calculer
puis et conclure sur l’interprétation géométrique de la norme du produit
vectoriel
(3) On donne l’expression de la norme du produit vectoriel : ,
démontrer le résultat de la question précédente
TD2 Actions mécaniques
► Exercice 1 : soit un réservoir cylindrique en béton armé de masse volumique

posé dans un lac
(1) Calculer le poids du réservoir
(2) Calculer la poussée d’Archimède ( ). Le réservoir est-il en équilibre ?
► Exercice 2 : Soit un ressort en acier de raideur . On décide poser une bille de masse . Le
système est en équilibre
(1) Déterminer le raccourcissement du ressort en
fonction de et
(2) Faire l’application numérique avec , 𝑦⃗
𝑥⃗
Proposition 1 : Proposition 2 : On souhaite maintenant comparer deux

Poteau en béton armé Poteau acier matériaux pour la construction d’un
bâtiment. On s’intéresse plus
particulièrement à la raideur des poteaux.
La raideur d’un poteau en compression se
calcule avec la relation suivante :
avec :
A : l’aire de la section en m²
E : le module d’élasticité en Pa
L : la longueur de la barre en m
(3) Parmi les deux propositions, laquelle

faut-il choisir pour avoir la configuration la
plus rigide ?
(4) Estimer les déplacements en tête de
poteaux si on admet qu’une force de 300
tonnes arrive des étages supérieurs
Poteau BA Profilé HEA 160 (5) Si maintenant, on construit en zone
• à calculer • sismique, laquelle faut-il privilégier ?
• •
► Exercice 3 : soit un barrage en béton armé de masse volumique posé sur un

substratum rocheux imperméable
(1) Calculer le poids du barrage
(2) Calculer la pression au pied du barrage. Puis calculer la résultante des efforts de pression due
à l’eau et préciser la position de cette force
(3) Calculer les moments par rapport au point de et . Discuter du non renversement du
barrage autour de l’axe
(4) Le coefficient de frottement entre le barrage et le sol vaut . Calculer la force de
frottement due au poids du barrage. Discuter du non glissement du barrage sur sa base
𝐿 = 50 𝑚
𝐻 = 30 𝑚 𝑦⃗
𝑂 𝑥⃗
𝑝 𝑧⃗
𝐵 = 10 𝑚
► Exercice 4 : Pour acheminer l’eau de Saint Clément jusqu’à Montpellier on a construit un

canal de 20 km environ. Le franchissement principal est constitué de 53 grandes arches
surmontées de 182 arches plus petites. Le canal est fait de deux parois verticales d’épaisseur
et d’une couverture d’épaisseur posées sur les voutes. La
maçonnerie en pierres calcaires de masse volumique ne résistant pas à la
traction, il faut vérifier les conditions d’équilibre : rotation autour du point A et glissement
sur sa base. Il existe deux plans de symétrie (longitudinal et transversal)
Couverture 𝑒 = 0,25 𝑚
Canal Paroi
ℎ = 1,35 𝑚
𝐴
𝑂
𝑥
𝑐 = 0,35 𝑚 𝑑 = 0,66 𝑚
(1) Isoler la paroi et la couverture et effectuer le bilan des actions mécaniques extérieures. Ecrire ces
actions à l’aide de torseurs
(2) En complément des actions mécaniques proposées à la question précédente, prenons en
considération l’infiltration de l’eau au pied de la paroi qui participe au soulèvement. C’est ce qu’on
appelle un renard hydraulique. La modélisation est donnée par le torseur suivant :
On supposera que la résultante s’applique au milieu de la paroi
Calculer les moments autour du point A de toutes les forces
(3) La paroi est-elle stable vis-à-vis du renversement ?

(4) Vérifier la stabilité vis-à-vis du glissement. Le coefficient de frottement entre la paroi et la voûte
est de 0,6
► Exercice 5 :
Démontrer les résultats du cours pour une charge constante le long d’une poutre de
longueur . La valeur de la charge et sa position horizontale.
𝑦
𝑞 𝑥 =𝑞
𝑥
0 𝐿
► Exercice 6 :
Démontrer les résultats du cours pour une charge linéaire, le long d’une poutre de longueur .
A l’origine la charge est nulle et à l’extrémité la charge vaut
𝑦
𝑞
𝑞
𝑞 𝑥 = 𝑥
𝐿
𝑞
𝑥
0 𝐿
(1) Comprendre pourquoi l’expression de la charge s’écrit :

(2) Déterminer la valeur de la résultante
(3) Déterminer la position de la résultante sur l’axe des abscisses :
► Exercice 7 :
Soit une poutre de longueur L subissant une charge trapézoïdale. A l’origine la charge et à
l’extrémité la charge vaut
𝑞
𝑦
𝑞 𝑥
𝑞 𝑥 = 𝑞 −𝑞 +𝑞
𝐿
𝑥
0 𝐿
(1) Déterminer la valeur de la résultante . On pourra découper la surface trapézoïdale en

une partie rectangulaire et une partie triangulaire.
(2) Une seconde manière de faire est de comprendre pourquoi l’expression de la charge vaut
puis de calculer directement la résultante
(3) Déterminer la position de la résultante sur l’axe des abscisses : . Soit en faisant un
barycentre des positions avec les résultantes, soit par calcul direct
► Exercice 8 :
Soit une poutre de longueur mètres subissant une charge .
𝑦 𝑞 𝑥 = 𝑞 ⋅ sin(𝑥)
𝑥
0 𝜋

(2) Dire où se situe elle se situe sur l’axe des abscisses
TD3 Principe fondamental de la statique
► Exercice 1 : Dire pour chaque système suivant s’il est iso ou hyperstatique et donner
le degré d’hyperstaticité le cas échéant. Dans le cas favorable donner les réactions
dans les liaisons.
(1) 𝐹⃗ (2) 𝐹⃗ (3) 𝐹⃗
𝐴 𝐵 𝐴 𝐵 𝐴 𝐵
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
2 2 2 2 2 2
(4) (5) (6)

𝐹⃗ 𝐹⃗ 𝐹⃗
𝐴 𝐵 𝐴
𝐴 𝐵 𝐵 𝐶
𝐿
𝑦
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
2 2 2 2
TD4 Principe fondamental de la statique
(7) (8) (9) 𝑞

𝑞 𝐶
𝑀 𝐻
𝐴 𝐵 𝐴 𝐵 𝐴
𝐵
𝐿 𝐿 𝐿
2𝐿 𝐿
2 2
3 3
𝐿
𝐿
(10) 𝐷
(11) 2 (12)
𝐹⃗
𝐻
𝐹⃗
𝐶 𝐶 𝐶
𝐵 𝐵
𝐻 𝐻 𝐻
𝐴 𝐷 𝐴 𝐷 𝐴 𝐵
𝐿 𝐿 𝐿
TD5 Treillis
𝐹
𝐹
• Exercice 1 : 𝐹
Soit un modèle de ferme ci-contre. On

considère que le modèle treillis peut
s’appliquer ici
𝛼
4𝐿
(1) Reproduire le schéma de la structure et identifier chaque nœud par une lettre et
chaque barre par un chiffre
(2) Pour un modèle plan, le degré d’hyperstaticité est donné par la relation :
: le nombre de barres, : le nombre de nœuds, : le nombre d’inconnues de liaison avec

l’extérieur
(3) Après avoir déterminé les inconnues extérieures, isoler le nœud A, faire l’inventaire des
forces, écrire les équations d’équilibre et déduire les efforts dans les barres 1 et 2
(4) Isoler le nœud B, faire l’inventaire des forces, écrire les équations d’équilibre et déduire
les efforts dans les barres 3 et 4
(5) Poursuivre la démarche jusqu’à achèvement du problème
TD6 Efforts internes
► Exercice 1 : Pour chaque système mécanique suivant, déterminer l’expression des

efforts et tracer les diagrammes associés. On précisera la valeur et la position des
efforts extremums
(1) 𝐹⃗ (2) (3)
𝐹⃗ 𝐹⃗
𝐿 𝐿
𝐿 𝐿 Rappel : 𝑌 = 𝐹 et 𝑀 = 𝐹𝐿
2 2
2 2
Rappel : 𝑌 = −𝐹 et 𝑌 = 2𝐹
Rappel : 𝑌 = 𝑌 =
(4) (5) (6) 𝑞

𝑞
𝑀 𝐻
𝐿 𝐿 𝐿
2𝐿 𝐿
3 3 2 2
Rappel : 𝑌 = 𝑞𝐿 et 𝑌 = 𝑞𝐿 Rappel : 𝑌 = et 𝑌 = − Rappel : 𝑌 = 𝑞𝐿
TD7 Efforts internes
► Exercice 1 : Pour chaque système mécanique suivant, déterminer les réactions aux
appuis, déterminer les actions dans les liaisons intérieures, déterminer l’expression
des efforts de cohésion et tracer les diagrammes associés. On précisera la valeur et la
position des efforts extremums
(1) (2)
𝐹⃗
2𝐿 𝑞
3
𝐿
𝐿
𝐿 2
𝐿
𝐿 𝐿
3
2 2
TD1 Outils mathématiques – éléments de correction
► Exercice 1 :
(1) Déterminer la norme des vecteurs suivants :
(2) Dessiner les vecteurs et Calculer et donner la valeur de l’angle entre les
vecteurs et
On sait que est aussi égal à

En égalisant les deux expressions de , on arrive à :
TD1 Outils mathématiques – éléments de correction
(3) Calculer
► Exercice 2 : Soit deux vecteurs et
(1) Calculer les normes de et . Calculer leur produit scalaire et dire s’ils forment une
Les deux vecteurs sont orthogonaux entre eux et leur norme vaut 1, ils forment bien une
► Exercice 3 : soient trois forces : , et représentées sur la figure ci-dessous

(1) Projeter ces trois forces sur les axes et
et
et
et
(2) On suppose que , donner l’expression de et de en fonction de et

de . Faire l’application numérique avec et
Si alors et
D’où et
( ) ( )
AN : et
(3) Sachant que la distance vaut , donner l’expression des moments des forces au
point O en fonction de et . Faire l’application numérique avec
, et
► Exercice 4 : soient deux éléments (AB) et (BC) de longueur L. une force est appliquée
au point C cf. la figure ci-dessous
(1) Donner les coordonnées des vecteurs et
et
(2) Calculer les moments dus à au point B puis au point A
𝑦⃗
𝐵
𝑥⃗
𝐴 𝐶
𝑧⃗
► Exercice 5 : soit un parallélogramme dont les côtés et valent

respectivement et
(1) Calculer l’aire du parallélogramme
L’aire du parallélogramme se calcule comme le produit de la base et de la hauteur. Ici la
base vaut 4 et il facile de déterminer la hauteur grâce à la longueur du segment
et de de l’angle
(2) On donne les coordonnées des vecteurs et , calculer

puis et conclure sur l’interprétation géométrique de la norme du produit
vectoriel
On peut conclure que la norme du produit vectoriel est égale à l’aire du parallélogramme
défini par ces deux vecteurs
(3) On donne l’expression de la norme du produit vectoriel : ,

démontrer le résultat de la question précédente
Il suffit de se reporter à la définition de l’aire du parallélogramme et de voir que la
définition de la norme du produit vectoriel correspond exactement à l’aire en question
► Exercice 1 : soit un réservoir cylindrique en béton armé de masse volumique

posé dans un lac
(1) Calculer le poids du réservoir
(2) Calculer la poussée d’Archimède ( ). Le réservoir est-il en

équilibre ?
donc le système réservoir n’est pas en équilibre. On peut même affirmer qu’il
remonte.
► Exercice 2 : Soit un ressort en acier de raideur . On décide poser une bille de masse
. Le système est en équilibre
(1) Déterminer le raccourcissement du ressort en fonction de et
Le ressort est soumis à une force de compression qui correspond au poids de la bille
On sait que la force de rappel du ressort est donnée par
Il vient que :
En projetant sur l’axe vertical, on obtient
(2) Faire l’application numérique avec ,
(3) , ,
, ,
Le béton est plus raide que l’acier
(4) Une charge de 300 tonnes correspond à un effort de

On sait que
(6) Pour se prémunir vis-à-vis des séismes, il est possible d’orienter la conception vers des
matériaux ductiles. C’est-à-dire des matériaux qui acceptent d’importantes déformations
avant de rompre.
► Exercice 3 : soit un barrage en gros béton de masse volumique

posé sur un sol un substratum rocheux imperméable
(1) Calculer le poids du barrage
é é
(2) Calculer la pression au pied du barrage. Puis calculer la résultante des efforts de
pression due à l’eau et préciser la position de cette force
On précise que la force est appliquée à de H en partant du pied du barrage soit 10 m

et au milieu de la longueur
(3) Calculer les moments par rapport au point de et . Discuter du non

renversement du barrage autour de l’axe
On peut procéder sans poser de calcul
On remarque que les deux moments s’opposent. 𝐵

Dans la suite des applications, on pourra prendre 2
en compte le signe du moment avec la règle du
tire bouchon. 𝑃
𝑦⃗
𝑊
𝐻
Comme le moment dû au poids du barrage est 3
inférieur au moment dû aux forces de pression, on
𝑂 𝑥⃗
conclut qu’il y a un risque de renversement
(4) Le coefficient de frottement entre le barrage et le sol vaut . Calculer la force

de frottement due au poids du barrage. Discuter du non glissement du barrage sur sa
base
A partir de la loi de coulomb, on déterminer la force de frottement entre le barrage et

le sol : où est la réaction normale du sol sur le barrage. On devine
facilement que
La force de frottement s’oppose au glissement et sa norme est inférieure à celle de la
force de pression. Risque de glissement
► Exercice 4 : Pour acheminer l’eau de Saint Clément jusqu’à Montpellier on a construit

un canal de 20 km environ. Le franchissement principal est constitué de 53 grandes
arches surmontées de 182 arches plus petites. Le canal est fait de deux parois
verticales d’épaisseur et d’une couverture d’épaisseur
posées sur les voutes. La maçonnerie en pierres calcaires de masse volumique
ne résistant pas à la traction, il faut vérifier le non-basculement de la
paroi autour du point A. Il existe deux plans de symétrie (longitudinal et transversal)
𝑦
Couverture 𝑒 = 0,25 𝑚
Paroi
Canal
ℎ = 1,35 𝑚
𝐴
𝑂
𝑥
𝑐 = 0,35 𝑚 𝑑 = 0,66 𝑚
(1) Isoler la paroi et effectuer le bilan des actions mécaniques extérieures. Ecrire ces
actions à l’aide de torseurs
Les actions mécaniques sont :
Le poids du mur :
Le poids de la couverture :
²
La poussée hydrostatique : é
𝑦
𝑊
𝐺
Paroi
𝑃 𝐺
𝑊
𝐵
𝑂
𝐴 𝑥
(2) En complément des actions mécaniques proposées à la question précédente, prenons en

considération l’infiltration de l’eau au pied de la paroi qui participe au soulèvement. C’est ce
qu’on appelle un renard hydraulique. La modélisation est donnée par le torseur suivant :
On supposera que la résultante s’applique au milieu de la paroi

Calculer les moments autour du point A de toutes les forces
On détermine les moments au point A avec la formule de transport :
²
 pour le poids du mur :
Le torseur transporté au point A : ²
( )²
 la couverture :
Le torseur transporté au point A : ( )²
la pression hydro :
Le torseur transporté au point A :
l’effet de renard :
Le torseur transporté au point A :
(3) La paroi est-elle stable vis-à-vis du renversement ?

La projection sur l’axe des moments donne l’équation suivante :
² ( )²
L’application numérique donne : la stabilité est

vérifiée
Vérifier la stabilité vis-à-vis du glissement. Le coefficient de frottement entre la paroi et la

voûte est de 0,6
Le mur a tendance à glisser sous l’effet de la force hydrostatique
Il résiste grâce à la résistance au glissement. Cette résistance est obtenue avec le contact
mur / voute. C’est parce que le mur + la couverture ont un poids et qu’il y a contact au
niveau du sol. Il y a résistance au glissement => loi du frottement de Coulomb.
le poids du mur engendre une force qui résiste et qui vaut :
Idem pour la couverture qui ne touche pas le sol mais qui ajoute au poids du mur :
On applique le principe fondamental de statique. Cette fois nul besoin de déplacer quoi que
ce soit. On travaille ici avec des forces, des résultantes, des glisseurs, en fait des invariants
La projection sur l’axe horizontal donne :
Application numérique : la stabilité vis à vis du glissement

est assurée
► Exercice 5 :
► Exercice 6 :
(1) Il s’agit d’une équation de droite. L’ordonnée à l’origine est nulle. Le coefficient
∆ é
directeur vaut :
∆
(2)
Remarque : ça correspond bien à l’aire du triangle

(3)
► Exercice 7 :
(1) 𝑄
On coupe le trapèze en un rectangle et un triangle
C’est l’aire d’un trapèze
(2)
Même raisonnement que pour l’exercice 6. l’ordonnée à l’origine de la droite vaut et le
coefficient directeur
Remarque : ça correspond bien à l’aire du triangle
(3)
En passant par le calcul direct, on obtient évidemment la même chose
► Exercice 8 :
(2) Dire où se situe elle se situe sur l’axe des abscisses
Par symétrie on voit que la charge concentrée se situe au milieu de la poutre de longueur
TD3 Principe fondamental de la statique – éléments de correction
dans les liaisons.
(1) 𝐹⃗ (2) 𝐹⃗ (3) 𝐹⃗
2 2 2 2 2 2
On détermine le degré d’hyperstaticité avec la relation suivante :
Où :
o : le nombre d’inconnues extérieures
o : le nombre d’inconnues intérieures
o : le nombre de solides
On obtient les résultats suivants : pour le système (1) le système est

hypostatique. Physiquement cela se manifeste par la possibilité de mouvement
d’ensemble de la poutre sur l’axe horizontal
Pour le système (2) le système est isostatique. Conséquence : on est capable de

calculer toutes les actions de liaisons à partir des seules équations de la statique. Les
inconnues du problème sont ,
On écrit alors les conditions d’équilibre (= principe fondamental de la statique)
De l’équation (3) on tire que
Puis en injectant le résultat de dans l’équation (2) on tire que
On vient donc de déterminer toutes les inconnues de liaison ,
Pour le système (3), le système est hyperstatique. Il n’est donc pas possible d’avoir
toutes les inconnues de liaison. Cependant compte tenu du fait que le système n’est pas
chargé horizontalement, on peut déduire que le résultat est exactement le même que
pour le cas (2)
dans les liaisons.
(1) 𝐹⃗ (2) 𝐹⃗ (3) 𝐹⃗
2 2 2 2 2 2
(4) (5) (6)

𝐹⃗ 𝐹⃗ 𝐹⃗
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
2 2 2 2
(4) 𝑀
𝐹⃗ 𝐹⃗
𝑋
𝐿 𝑌
Pour le système (4) le système est isostatique. Les inconnues du problème sont ,
On vient donc de déterminer toutes les inconnues de liaison , et
(5) 𝑀
𝐹⃗ 𝐹⃗
𝑋
𝑌 𝑌
𝐿 𝐿
2 2
Pour le système (5) le système est hyperstatique. Les inconnues du problème sont
, et
On ne peut pas résoudre le problème en l’état
(6) (6)
𝐹⃗ 𝐹⃗
𝑋
𝑌 𝑌
𝐿 𝐿
2 2
et
(7)
𝑞 2
𝑄= 𝑞𝐿
3
𝑋 𝐿
𝑌 3 𝑌
2𝐿 𝐿
3 3
et .
Avant de pouvoir écrire les équations d’équilibre, il est nécessaire de « convertir » la
charge répartie en charge ponctuelle . Ici la charge est constante sur les deux tiers
de la poutre. Par conséquent il suffit de multiplier par pour avoir .
Cette opération préalable est impérative car il faut bien voir que dans les équations c’est
bien la somme des FORCES EXTERIEURES qu’il faut faire.


On a l’habitude de réintégrer la charge répartie dans les résultats
et
(8)
𝑀 𝑀
𝑋 𝑋
𝑌 𝑌
𝐿 𝐿
2 2
Pour le système (8) le système est hyperstatique. Les inconnues du problème sont
, et . On ne peut pas résoudre le problème en l’état
Pour poursuivre un peu les calculs, on va changer le problème et considérer que l’appui
de droite est un appui simple. Dès lors l’inconnue n’existe plus et le problème devient
isostatique
𝑌
(9)
(9) 𝑞
𝐻 𝑄 = 𝑞𝐿
𝑋
𝑌
𝐿
Pour le système (9) . Ici il y a deux solides et trois inconnues de liaisons
extérieures. En plus il faut compter 1 liaison intérieure : une liaison simple entre les deux
solides d’où . Le problème est évidemment solvable
On commence par isoler l’ensemble de la structure (les 2 barres) et on écrit les équations
d’équilibre.
On remarque que l’appui de gauche n’est pas chargé
𝐿
(10) (10)
𝑄 = 𝑞𝐿
𝑋
𝑌 𝑌
𝐿
𝑀
𝑀
Pour le système (10) le système est isostatique.
Les inconnues du problème sont , et . 𝑋 𝑋
Il y a une autre manière de voir les choses, on peut 𝑌 𝑌
considérer que le système est constitué de 3 barres (3
solides) mais il faut alors compter les inconnues de
liaison intérieures. Les liaisons entre la traverse
horizontale et les poteaux sont de prime abord des 𝑋
encastrements (il est parfois intéressant d’introduire une 𝑌 𝑌
articulation cf. problème suivant) soit 6 inconnues
intérieures supplémentaires. Cela n’affecte en rien le
degré d’hyperstaticité de la structure
On s’intéresse aux inconnues de liaisons extérieures
Les étudiants motivés pourront se convaincre que et que
𝐿
𝐿
2
𝐹⃗ 𝐹⃗
𝑋
𝐻 𝑌
𝑋 𝑋
𝑌 𝑌
𝐿
Pour le système (11) . Ici il y a deux solides et 4 inconnues de liaisons extérieures.
En plus il faut compter 2 inconnues liaisons intérieures : d’où .
Il faut procéder en 2 coups, on isole en premier toute la structure et on écrit les équations
d’équilibre. Dans ce cas ne pas tenir compte des inconnues intérieures car c’est bien la
somme des actions EXTERIEURES qui doit être nulle
On voit que le système comporte 4 inconnues et seulement 3 équations donc impossible

de résoudre totalement. On va quand même utiliser les équations (2) et (3) pour
déterminer et
De (3) on tire que :
On isole maintenant un seul des deux solides, par exemple le poteau de gauche et on
écrit les équations d’équilibre. Les inconnues et deviennent des inconnues
extérieures
De (6) on tire que

De (4) on tire que
De (5) on tire que (le poteau est en compression, logique)
Enfin de (1) on tire que
𝐿
(12) (12)
𝐻
𝐹⃗ 𝐹⃗
𝑋
𝐻 𝑌
𝑋 𝑋
𝑌 𝑌
𝐿
Pour le système (12) . Ici il y a deux solides et 4 inconnues de liaisons extérieures.

En plus il faut compter 2 inconnues liaisons intérieures : d’où .
Là encore il faut procéder en 2 coups, on isole en premier toute la structure et on écrit les
équations d’équilibre. Dans ce cas ne pas tenir compte des inconnues intérieures car c’est
bien la somme des actions EXTERIEURES qui doit être nulle
On voit que le système comporte 4 inconnues et seulement 3 équations donc impossible

de résoudre totalement. On va quand même utiliser les équations (2) et (3) pour
déterminer et
On isole maintenant un seul des deux solides, par exemple la bielle inclinée de gauche et
on écrit les équations d’équilibre. Les inconnues et deviennent des inconnues
extérieures
De (5) on tire que

De (6) on tire que
De (4) on tire que (la bielle est en traction, logique)
Enfin de (1) on tire que
TD5 Treillis plan : éléments de correction
Exercice 1 :
(1) On peut remarquer avant toute chose que le treillis est symétrique en géométrie et en
charge. En revanche les appuis sont différents mais n’influencent pas le problème dans la
mesure où il n’y a pas de charge horizontale. On peut alors dire que le comportement du
treillis est symétrique
E
10
6
C G
7
2 13
3 5 9 11
A H
1 B 4 D 8 F 12
(2) Le degré d’hyperstaticité est donné par

avec
Le treillis est isostatique

Petite remarque, on a vu au TD 3 qu’on pouvait déterminer le degré d’hyperstaticité avec une

relation plus générale du type H égale les inconnues moins les équations
Ici on a 39 équations parce que l’on a 13 solides (barres), 3 inconnues extérieures (facile à voir)
et 36 inconnues intérieures (pas facile à voir, il faut compter correctement, par exemple un
nœud à 3 barres compter 4 inconnues)
La relation plus générale fonctionne aussi OUF !
(3)
On isole le nœud A et on écrit les équations d’équilibre
On tire que et que
Remarque – il est préférable de représenter les efforts par des vecteurs ayant pour origine les
articulations.
Tels que représentés, ces vecteurs sollicitent les barres en traction (principe des actions
réciproques). De fait, si le signe de l’effort est positif la barre est en traction sinon elle est en
compression
On isole le nœud B et on écrit les équations d’équilibre
Et ainsi de suite…jusqu’à l’obtention des efforts dans toutes les barres
On isole le nœud C et on écrit les équations d’équilibre

C
On isole le nœud E et on déduit immédiatement que :
Enfin on peut représenter sur le nœud D les efforts

(aucun calcul) puis on peut proposer une synthèse page
suivante
Barre Charge (kN) Sollicitation
B1 Traction
B2 Compression
B3 0 -
B4 Traction
B5 Compression
B6 Compression
B7 Traction
TD6 Efforts internes – éléments de correction
(1) 𝐹⃗ Déterminons les diagrammes de sollicitation
Idée 1 : A. Barré de Saint Venant : si c’est une poutre on a le

droit de réduire la réaction de la matière à un torseur dit de
cohésion au CG de la section. Cela traduit dans le plan 3 effets :
de la flexion, du cisaillement et de la traction-compression
𝐿 𝐿
2 2 Idée 2 : On coupe virtuellement et on isole une partie de la
structure
Idée 3 : On applique le PFS pour déduire les efforts de cohésion en fonction de la position
Règle 1 : On coupe à chaque discontinuité (liaison, action et changement de direction)
Coupons donc entre l’appuis de gauche et la force au milieu de la poutre et isolons la partie
de gauche
𝑉(𝑥)
𝑀(𝑥)
𝐺 𝑁(𝑥)
𝑥
𝐹
𝑌 =
2
On applique ensuite le PFS sur le tronçon de poutre que l’on a isolée
pas de compression, ni de traction dans la poutre

l’effort tranchant est constant le long de la première moitié de la poutre
le moment de flexion évolue linéairement. On voit qu’il est nul lorsque
et qu’il atteint un maximum pour
On va maintenant couper sur la deuxième partie, après la force qui constitue une
discontinuité
−𝐹
𝑉(𝑥)
𝑀(𝑥)
𝐺 𝑁(𝑥)
𝐿/2
𝐹
𝑌 = 𝑥
2
On applique ensuite le PFS sur le tronçon de poutre que l’on a isolé
le moment de flexion évolue aussi linéairement. On voit qu’il est

nul lorsque et qu’il atteint un maximum pour
On peut ainsi tracer les diagrammes des sollicitations
𝑁(𝑥)
𝑉(𝑥) 𝐹 𝑀(𝑥) 𝐹𝐿
2 4
𝑁=0
−𝐹 2
(2) 𝑉(𝑥)
𝐹⃗ 𝑀(𝑥)
𝑀 = 𝐹𝐿
𝐺 𝑁(𝑥)
𝑥
𝐿 𝑌 =𝐹
Ici il n’y a pas de discontinuité le long de , on coupe donc une seule fois, on isole l’un des
deux tronçons et on applique le PFS
pas de compression, ni de traction dans la poutre

l’effort tranchant est constant le long de la poutre
le moment de flexion évolue linéairement. On voit qu’il est nul
lorsque et qu’il atteint un maximum pour
𝑁(𝑥)
𝑉(𝑥) 𝑀(𝑥)
𝑁=0
−𝐹 −𝐹𝐿
(3)
𝐹⃗ 𝑉(𝑥)
𝑌 = −𝐹 𝑀(𝑥)
𝐺 𝑁(𝑥)
𝑥
𝐿 𝐿
2 2
Ici l’appui intermédiaire est une discontinuité donc 2 coupures nécessaires. On coupe entre
les deux appuis, on isole la partie de gauche et on applique le PFS
le moment de flexion évolue linéairement. On voit qu’il est nul lorsque

et qu’il atteint un maximum pour
On va maintenant isoler le tronçon de droite

−𝐹
𝑥 𝐿−𝑥
𝐺
−𝑁(𝑥) −𝑀(𝑥)
−𝑉(𝑥)
le moment de flexion évolue linéairement. On voit qu’il est nul

lorsque et qu’il atteint un maximum pour
𝑁(𝑥)
𝑉(𝑥) 𝑀(𝑥)
𝑁=0 𝐹
−𝐹
−𝐹𝐿
2
𝑄(𝑥) = 𝑞𝑥
(4)
𝑞 𝑉(𝑥)
𝑀(𝑥)
𝐺 𝑁(𝑥)
4𝑞𝐿 𝑥/2
𝑌 =
9 𝑥
2𝐿 𝐿
3 3
Ici il existe une discontinuité au niveau de la fin de la charge répartie donc 2 coupures
nécessaires. On coupe entre et , on isole la partie de gauche et on applique le PFS
l’effort tranchant évolue linéairement sur ce premier tronçon

²
le moment de flexion évolue linéairement de façon quadratique
(= par une fonction du 2nd degré)
On va maintenant isoler le tronçon de droite

𝑥 𝐿−𝑥
𝐺
−𝑁(𝑥) −𝑀(𝑥) 2𝑞𝐿
−𝑉(𝑥) 9
le moment de flexion évolue linéairement.

8𝑞𝐿²
𝑁(𝑥) 81 2𝑞𝐿²
𝑉(𝑥) 2𝑞𝐿 𝑀(𝑥)
27
9
𝑁=0
4𝐿 2𝐿 𝐿 4𝐿 2𝐿
4𝑞𝐿
− 9 3 9 3
9
Comment on fait pour trouver la position et la valeur du moment maximum ?
On sait que le lien entre l’effort tranchant et le moment de flexion est : . Donc
en annulant l’effort tranchant, on trouve la position sur d’un extremum de
Puis on réinjecte cette valeur dans l’expression du moment de flexion
On en profite pour vérifier que le moment avec l’expression du tronçon de gauche est le
même qu’avec le tronçon de droite pour
8𝑞𝐿²
𝑁(𝑥) 81 2𝑞𝐿²
𝑉(𝑥) 2𝑞𝐿 𝑀(𝑥)
27
9
𝑁=0
4𝐿 2𝐿 𝐿 4𝐿 2𝐿
4𝑞𝐿
− 9 3 9 3
9
(5) (5)
𝑉(𝑥)
𝑀 𝑀(𝑥)
𝐺 𝑁(𝑥)
𝑀
𝑌 =
𝐿
𝐿 𝐿 𝑥
2 2
On doit couper deux fois, une entre l’appui de gauche et le moment extérieur et une autre
après. On isole d’abord le tronçon de gauche
On va profiter de la symétrie du problème pour tracer la seconde partie sans poser de calcul
𝑉(𝑥)
𝑁(𝑥) 𝑀
𝑀 𝑀(𝑥)
𝐿
𝑁=0
𝐿 𝐿 𝐿
𝑀
− 2
𝐿
𝐿
2
𝑌 = 𝑞𝐿 𝑌 = 𝑞𝐿
(6) 𝑞 𝑞
𝑌 = −𝑞𝐿
Le tirant vertical est très facile à traiter. Il est soumis à de la traction seule et si on coupe
quelque part sur la hauteur en lui faisant faire une rotation de 90 ° on a :
𝑉(𝑥)
𝑀(𝑥)
𝑁(𝑥)
𝑌 = −𝑞𝐿
𝑥
𝑞
𝑉(𝑥)
𝑀(𝑥)
𝑁(𝑥)
𝑥
Là encore, on va profiter de la symétrie car l’appui de gauche n’est pas chargé.
On va profiter de la symétrie du problème pour tracer la seconde partie sans poser de calcul
𝑉(𝑥)
𝑁(𝑥) 𝑁 = 𝑞𝐿 𝑉=0 𝑀=0
𝑞𝐿 𝑀(𝑥)
𝐻 2
𝐿 𝐿
𝑁=0 𝐿 𝐿
2 𝑞𝐿²
−
8
𝐿
2
On commence par isoler la structure complète et on applique le PFS. On aboutit à
𝐵
𝐷
𝑀
𝑋 𝐴
𝑌
𝑌
Puis on isole le poteau seul et on applique le PFS. On compte bien trois
efforts intérieurs un au point B et 2 au point C. 𝐶
On va calculer les moments au point C comme ça avec l’équation des 𝑋
moments en C on atteint directement l’inconnues 𝐵
𝐵
𝑋
𝑞𝐿
𝑀 =
2
𝐴
𝑌 = 𝑞𝐿
On a déterminé les efforts dans les liaisons en B et en C
On va maintenant isoler le tirant (CD). Il faut faire attention à prendre

l’opposé des efforts au point C pour respecter le principe des actions
réciproques
𝑌 = 𝑞𝐿
3𝑞𝐿 𝐶
𝑋 =− 𝑌
2
Ici c’est très facile, il y a deux forces qui s’opposent
pour garantir l’équilibre
d’où 𝐷 𝑋
On a trouvé toutes les actions de liaisons 𝑌 = 𝑞𝐿

extérieures et intérieures 𝑞
On va maintenant s’attaquer aux efforts internes

dans chaque élément. On commence par la poutre 3𝑞𝐿 𝐵 𝐷 3𝑞𝐿
𝑋 =−
(BD), ici encore il faut faire attention au sens des 𝑋 =
2 2
efforts en B et en D. Il faut prendre l’opposé de ceux
calculés précédemment pour satisfaire au principe
des actions réciproques
On coupe entre B et D, on isole le tronçon de 𝑞

𝑉(𝑥)
3𝑞𝐿
gauche et on applique le PFS 𝑋 = 𝑀(𝑥)
2
𝑁(𝑥)
𝑥
𝑥 𝐿−𝑥
Puis on coupe entre D et la fin de la poutre, on isole
𝑞
le tronçon de droite et on applique le PFS 𝐺
−𝑁(𝑥) −𝑀(𝑥)
−𝑉(𝑥)
𝑥 𝐿−𝑥
𝑞
𝐺
−𝑁(𝑥) −𝑀(𝑥)
−𝑉(𝑥)
Pour l’élément (CD), on peut remarquer qu’il s’agit d’un

𝑌 = 𝑞𝐿
tirant c’est-à-dire un élément qui est soumis à deux
forces, à ses extrémités qui s’opposent et qui sont
orientées vers l’extérieur de la barre. 3𝑞𝐿 𝐶
𝑋 =−
4
Pour mieux voir le truc, on « fabrique » la résultante à
chaque extrémité qui vaut

𝐷 3𝑞𝐿
𝑅 𝑋 =
4
𝑌 = 𝑞𝐿 𝑌 = −𝑞𝐿
3𝑞𝐿
𝑋 =− 3𝑞𝐿
4 𝑋 =
4
𝐷
𝑌 = −𝑞𝐿 𝑅
On peut aussi faire le calcul classique. On doit en 𝑌 = 𝑞𝐿

𝑦⃗
priorité caler un repère local dans la direction de la
barre puis projeter les deux efforts et dans le
repère local. En effectuant le PFS, on retrouve le 𝑋 =−
3𝑞𝐿 𝑥⃗
résultat énoncé précédemment 4 𝑀(𝑥)
𝑉(𝑥)
𝑥
Enfin on s’occupe du poteau. Là encore, on doit 𝑁(𝑥)

caler un repère local. On effectue 2 coupures
Sur la 1ère coupure on a les efforts de cohésion
4𝑞𝐿
𝑋 =−
3
𝐵
𝑞𝐿 𝑞𝐿
𝑥 𝑥 𝑀 =
𝑀 = 2
2
Sur la 2ème coupure on a les efforts de cohésion
𝑦⃗ 𝑦⃗
𝑌 = 𝑞𝐿 𝑌 = 𝑞𝐿
Diagrammes d’effort normal 𝑦⃗
𝐶 𝐶 𝐶 7
𝑞𝐿
2
𝑥⃗
𝑦⃗
𝑥⃗
𝐵 𝐵 𝐷
𝐷 𝐵 𝐷
𝑥⃗
𝐴
𝐴
𝑦⃗
Diagrammes d’effort tranchant 𝐶
𝑦⃗
𝐶
𝑞𝐿 𝐶
4𝑞𝐿
2
3 𝑦⃗
𝑥⃗
𝐵 𝐵
𝐷 𝐵 𝑥⃗ 𝐷
𝑞𝐿 𝐷
−
𝑥⃗
2
𝐴 𝐴
𝑦⃗
Diagrammes du moment de flexion
𝐶 𝐶 𝑦⃗
𝐶
𝑦⃗
𝑥⃗
𝑥⃗
𝐵 𝐵
𝐷 𝐵 𝐷
𝐷
𝑥⃗
𝑞𝐿²
−
𝐴 𝑞𝐿² 8
𝑦⃗ 𝐴 −
2
► Exercice 2 :
(2)
𝐹⃗ 𝐹⃗
𝐵 𝐶
𝐸
𝐿 𝑌
𝐿
𝐿 2 𝐿
𝐴 𝐷
𝑋 𝑋
𝑌 𝑌
Le problème a 4 inconnues de liaison extérieure et une seule inconnue de liaison intérieure

donc on peut résoudre à priori.
En isolant intégralement la structure et en appliquant le PFS on a 3 équations
Ensuite en isolant successivement l’élément ABCE puis l’élément CD, on a
Et l’action à l’intérieur de la liaison C vaut

si on parle de l’élément ABCE sur la barre CD
si on parle de l’élément CD sur l’élément ABCE
On va maintenant s’intéresser à ce qui se passe à l’intérieur de la barre (CD).

On coupe entre D et C
𝑁(𝑥)
Le poteau est soumis à de la compression seule 𝑉(𝑥)
𝑀(𝑥)
𝑥
𝑦⃗
3𝐹
𝑌 =
2
Pour l’élément ABCE, il y 3 coupures une première entre A et B, une seconde entre B et C
et une dernière entre C et E
𝑦⃗ 𝑦⃗
𝑁(𝑥) 𝑉(𝑥) 𝑉(𝑥)
𝑀(𝑥) 𝑀(𝑥)
𝑉(𝑥) 𝐵 𝐵
𝑀(𝑥) 𝑁(𝑥) 𝑁(𝑥)
𝑥 𝑥 𝑥
𝐿 𝐿 3𝐹
𝑌 =
𝑦⃗ 2
𝐹
𝑌 =− 𝐴 𝐴
2
𝐹 𝐹
𝑌 =− 𝑌 =−
2 2
On se rend vite compte que le poteau de gauche (AB) est soumis à de la traction
Pour la partie située entre B et C on a les efforts internes suivants :
Pour la partie située entre C et E, on a les efforts internes suivants :
𝑉(𝑥)
𝐹
𝐵 𝐶 2 𝐶
𝐸 𝐵 𝐸
𝐹 −𝐹
2 3𝐹
−
2
𝐴 𝐴
𝑁(𝑥) 𝑁(𝑥) 𝐷 𝐷
𝑀(𝑥)
𝐹
2 𝐶
𝐵 𝐸
𝐹𝐿
−
2
𝐴
𝐷

TD - Mécanique Des Structures 1 - Partie 1

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► Exercice 2 : Soit deux vecteurs et

► Exercice 3 : soit trois forces : , et représentées sur la figure ci-dessous

► Exercice 5 : soit un parallélogramme dont les côtés et valent

► Exercice 1 : soit un réservoir cylindrique en béton armé de masse volumique

Proposition 1 : Proposition 2 : On souhaite maintenant comparer deux

(3) Parmi les deux propositions, laquelle

► Exercice 3 : soit un barrage en béton armé de masse volumique posé sur un

► Exercice 4 : Pour acheminer l’eau de Saint Clément jusqu’à Montpellier on a construit un

On supposera que la résultante s’applique au milieu de la paroi

Calculer les moments autour du point A de toutes les forces

(3) La paroi est-elle stable vis-à-vis du renversement ?

(1) Comprendre pourquoi l’expression de la charge s’écrit :

(1) Déterminer la valeur de la résultante . On pourra découper la surface trapézoïdale en

Soit une poutre de longueur mètres subissant une charge .

(1) Déterminer la valeur de la résultante

(1) 𝐹⃗ (2) 𝐹⃗ (3) 𝐹⃗

(4) (5) (6)

(7) (8) (9) 𝑞

Soit un modèle de ferme ci-contre. On

: le nombre de barres, : le nombre de nœuds, : le nombre d’inconnues de liaison avec

► Exercice 1 : Pour chaque système mécanique suivant, déterminer l’expression des

(4) (5) (6) 𝑞

On sait que est aussi égal à

► Exercice 2 : Soit deux vecteurs et

► Exercice 3 : soient trois forces : , et représentées sur la figure ci-dessous

(2) On suppose que , donner l’expression de et de en fonction de et

(2) Calculer les moments dus à au point B puis au point A

► Exercice 5 : soit un parallélogramme dont les côtés et valent

(2) On donne les coordonnées des vecteurs et , calculer

(3) On donne l’expression de la norme du produit vectoriel : ,

► Exercice 1 : soit un réservoir cylindrique en béton armé de masse volumique

(2) Calculer la poussée d’Archimède ( ). Le réservoir est-il en

(2) Faire l’application numérique avec ,

Le béton est plus raide que l’acier

(4) Une charge de 300 tonnes correspond à un effort de

► Exercice 3 : soit un barrage en gros béton de masse volumique

On précise que la force est appliquée à de H en partant du pied du barrage soit 10 m

(3) Calculer les moments par rapport au point de et . Discuter du non

On remarque que les deux moments s’opposent. 𝐵

(4) Le coefficient de frottement entre le barrage et le sol vaut . Calculer la force

A partir de la loi de coulomb, on déterminer la force de frottement entre le barrage et

► Exercice 4 : Pour acheminer l’eau de Saint Clément jusqu’à Montpellier on a construit

(2) En complément des actions mécaniques proposées à la question précédente, prenons en

On supposera que la résultante s’applique au milieu de la paroi

Le torseur transporté au point A : ²

Le torseur transporté au point A : ( )²

Le torseur transporté au point A :

Le torseur transporté au point A :

(3) La paroi est-elle stable vis-à-vis du renversement ?

L’application numérique donne : la stabilité est

Vérifier la stabilité vis-à-vis du glissement. Le coefficient de frottement entre la paroi et la

Le mur a tendance à glisser sous l’effet de la force hydrostatique

Application numérique : la stabilité vis à vis du glissement

Remarque : ça correspond bien à l’aire du triangle

C’est l’aire d’un trapèze

Remarque : ça correspond bien à l’aire du triangle

En passant par le calcul direct, on obtient évidemment la même chose

(2) Dire où se situe elle se situe sur l’axe des abscisses

(1) 𝐹⃗ (2) 𝐹⃗ (3) 𝐹⃗

On obtient les résultats suivants : pour le système (1) le système est

Pour le système (2) le système est isostatique. Conséquence : on est capable de

De l’équation (3) on tire que