CM - Risques Sur Chantier 2023-24

Prévention des Risques sur
les Chantiers
Département GCCD
CM 2023 / 24
LP chargé.e d’affaires bâtiment

Prévention Risques sur Chantiers
 Organisation :
Les principes : horaires et participation
 Durées :
1 jr. cours magistral -> le vendredi 15/09
0,5 jrs. cours magistral +

0,5 jrs. TD -> le vendredi 22 septembre
 Tour de table (expérience, attentes et projet

professionnel)
2
Sommaire
 1 – Acteurs de la construction
 2 – Responsabilités et principes fondamentaux de droit
 3 – Inventaire des risques
 4 – Risques sanitaires
 5 – Risques chimiques
 6 – Exposition au plomb
 7 – Le bruit
 8 – Les poussières
 9 – L’amiante
 10 – Chutes de dénivelé
 11 – Risques électriques
 12 – Équipements spéciaux
3
1ère demi-journée
 7 – Le bruit
4
2ème demi-journée
 7 – Le bruit
5
3ème demi-journée
 7 – Le bruit
6
ACTEURS DE LA
CONSTRUCTION
7
Acteurs de la construction
Les différentes étapes de la vie d’un bâtiment

REALISATION EXPLOITATION
CONCEPTION
VERIFICATIONS
PERMIS DE CONSTRUIRE RECEPTION
MAÎTRE D'OUVRAGE VENTES LOCATIONS

MAÎTRE D'ŒUVRE NOTAIRE EXPLOITANT
ARCHITECTE PROPRIETAIRE BAILLEUR
PILOTE LOCATAIRE
ENTREPRENEURS SYNDIC
CONTROLEUR TECHNIQUE HLM
COORDONNATEUR SPS
8
Le maître d’ouvrage - MO
Personne physique ou morale, désignée par ce terme dans les documents du

marché, et pour le compte de qui les travaux et ouvrages sont exécutés.
Il a l’entière responsabilité de la définition du programme, de la fixation de
l’enveloppe financière prévisionnelle, du choix des modalités de réalisation
de l’opération et de la désignation des différents intervenants.
Son rôle : Détermine la localisation.
Définit dans le programme les objectifs et les besoins.
Arrête l’enveloppe financière prévisionnelle.
Assure le financement.
Choisit le processus de réalisation de l’ouvrage.
Conclut les contrats avec le Maître d’œuvre et les
entrepreneurs.
9
Le maître d’œuvre - MOE
Personne physique ou morale chargée par le maître d'ouvrage de concevoir

l'ouvrage, de diriger et contrôler l'exécution des travaux, et de proposer leur
réception.
Reçoit du MO tout au partie des éléments de conception et d’assistance
Son rôle :Les études d’esquisses (ESQ).
Les études d’avant-projets (APS+APD).
Les études de projets (PRO).
L’assistance apportée au MO pour la passation du contrat de travaux.
Les études d’exécution et examen de la conformité au projet.
La direction de l’exécution et l’examen du contrat de travaux.
L’ordonnancement, le pilotage et la coordination du chantier.
L’assistance apporté au MO lors des opérations de réception et
pendant la période de garantie de parfait achèvement.
10
L’entrepreneur
Son rôle : Celui qui réalise l'ouvrage et dont il demeure responsable

jusqu'à sa réception par le maître d'ouvrage.
Il a pour devoir de signaler au maître d’œuvre les erreurs

éventuellement contenues dans les documents qui ont été
remis ou dans les ordres qu'il a reçus.
11
Les Entreprises
Entrepreneur général :
Entrepreneur titulaire d'un marché unique qui a pour objet l'ensemble des travaux
concourant à la réalisation d'un même ouvrage.
Entrepreneurs séparés :
Entrepreneurs ayant signé indépendamment les uns des autres des marchés
étudiés séparément par chacun d'eux, relatifs à des travaux concourant à la
réalisation d'un même ouvrage.
Sous-traitant :
Personne physique ou morale à laquelle un entrepreneur appelé "entrepreneur
principal" confie, par un sous-traité et sous sa responsabilité, l'exécution d'une
partie du contrat d'entreprise conclu avec le donneur d'ordre
12
Le contrôle technique dans la construction
Le contrôle technique de construction est régi par

la loi du 4 janvier 1978 sur l’assurance construction
(appelée loi SPINETTA)
et il examine à la demande et pour le compte d’un Maître d’Ouvrage, la
conception et l’exécution des ouvrages réalisés dans le cadre d’une
opération de construction
Son objet est de contribuer à la prévention des aléas techniques
susceptibles d’être rencontrés dans la réalisation des ouvrages
Le contrôle porte notamment sur les problèmes qui concernent la solidité
de l’ouvrage et la sécurité des personnes
13
ACTEURS DE LA PRÉVENTION
Acteurs de la prévention
Acteurs au sein de l’entreprise
Le chef d’entreprise
 Est le garant de la politique de prévention conduite au sein de son entreprise
 Il doit initier et orienter la démarche, mettre en place une organisation et des
moyens adaptés
L’encadrement
 Il a la connaissance individuelle et personnelle des salariés
 S’assure de la bonne application des règles en matière de prévention sur le terrain
 Il remonte des informations (problèmes de sécurité, besoins en équipements, etc
…) du terrain vers la direction
Le salarié
 Acteur de la démarche de prévention dans l’entreprise car il a une connaissance
précise du terrain
 Il éclaire l’encadrement sur le contraintes directement vécues à son poste de travail
Acteurs au sein de l’entreprise
Le salarié compétent pour la protection et la prévention des

risques professionnels (PPRP)
 Depuis le 1è juillet 2012, obligation de l’employeur de nommer au moins un salarié
compétent pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques
professionnels de l’entreprise
 A un rôle d’expert et d’appui auprès de la direction et de toute hiérarchie pour la gestion
de la santé et la sécurité au travail
 Fait vivre de manière intégrée la prévention des risquee dans l’entreprise
 Conseille la direction et sensibilise les différents acteurs à la démarche de prévention
Sauveteurs secouristes du travail (SST)

 Sont des salariés volontaires ou désignés, formés pour porter secours à tout moment
au sein de l’entreprise et à toute victime d’un accident de travail
 Sont sensibilisés aux risques professionnels, jouent un rôle d’appui dans la démarche
de prévention.
Acteurs externes
Service de santé au travail

 Toutes les entreprises doivent adhérer à un service de santé au travail
(médecine du travail)
 Prévient toute altération de la santé des salariés du fait de leur activité
professionnelle
 Assure le suivi médical des salariés et conseille les salariés et le chef
d’entreprise sur les problématiques relatives aux conditions de travail et sur
les actions à mettre en œuvre
L’organisme professionnel de prévention du bâtiment et

des travaux publics (OPPBTP)
 Accompagne les professionnels du bâtiment et des TP pour prévenir les
accidents de travail et le maladies professionnelles et d’améliorer les
conditions de travail
 Il exerce des actions d’information, de conseil et de formation
Acteurs externes
L’inspection du travail
Son rôle : Contrôler, informer, conseiller, concilier, décider
L'inspecteur du travail est soumis à un certain nombre d'obligations
(discrétion, impartialité ...) et de droits, en tête desquels la protection
contre les obstacles à l'exercice de ses missions.
Les missions sont étendues tout comme ses moyens d'actions (droit
d'entrée dans l'entreprise, de constater les infractions...) :
 contrôler l'application du droit du travail (code du travail, conventions
et accords collectifs) dans tous ses aspects : hygiène et sécurité,
fonctionnement des institutions représentatives du personnel (comité
d'entreprise, délégués du personnel,...), durée du travail, contrat de
travail, travail clandestin...
 conseiller et informer les employeurs, les salariés et les représentants
du personnel sur leurs droits et obligations,
 faciliter la conciliation amiable entre les parties, notamment lors des
conflits collectifs,
Acteurs externes
La Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail

sont des organismes de droit privé exerçant une mission de service public.
Les missions bien spécifiques en matière de risques professionnels, de
retraite et dans le secteur sanitaire et médico-social :
 Aider les entreprises à évaluer les risques d'accident du travail et de
maladies professionnelles (AT / MP) dans un but de prévention,
 Participer à la tarification de l'assurance accidents du travail et
maladies professionnelles (AT / MP),
 Développer des actions de formation, de conseil et de prévention
sanitaire et sociale dans le domaine de la maladie,
 Développer une politique d'actions sociales au service des populations
en difficultés grâce à leur service social,
 Participer à l'organisation de l'offre de soins des hôpitaux et des
cliniques ainsi qu'à l'allocation de leurs moyens,
 Calculer et gérer la retraite des salariés, payer les pensions
correspondantes et proposer des aides diverses aux retraités.
Acteurs externes
L’institut national de recherche et de sécurité (INRS)

pour la prévention des accidents du travail et des
maladies professionnelles
 Travaile avec l’Etat et les organismes de prévention pour mettre
en œuvre la politique nationale de prévention des risques
professionnels
 Réalise des missions d’étude et de recherche, d’assistance, de
formation et d’information en matière de prévention des risques
professionnels
L’institut de recherche et d’innovation sur la santé et

la sécurité au travail (IRIS-ST)
 Consacré aux questions de la santé et de la sécurité des artisans
du BTP
Acteurs externes
Le Coordonnateur S.P.S
S’assure de la sécurité et de la santé de toutes les personnes qui

interviennent sur un chantier.
Intervient au cours de la conception et au cours de la réalisation de

l’ouvrage pour mettre en œuvre les principes généraux de prévention
LA COORDINATION SPS
22
LES RISQUES DANS UNE ENTREPRISE
RISQUES RISQUES
EXPORTES IMPORTES
RISQUES
D'ENVIRONNEMENT
L’ENTREPRISE
RISQUES
INTERNES
23
LES RISQUES DANS PLUSIEURS ENTREPRISES
E1
RISQUES
INTERNES
le risque connu,
exporté par
l'un,
devient le
risque inconnu,
E2 importé par
l'autre
RISQUES
INTERNES
E3
RISQUES
INTERNES
24
LES PRINCIPES DE PREVENTION
c d
Adapter f
Combattre le travail
les Remplacer
à
l'homme ce qui est
risques
dangereux MAITRE D'OUVRAGE
à la Par ce qui l'est COORDONNATEUR
b Evaluer les risques
source moins MAITRE D'OEUVRE
qui ne peuvent Code du L 235.1 : abcefgh

Travail
être évités Planifier la prévention
L 230.2 - organisation - g
PGP
Tenir
Eviter compte CHEF D'ETABLISSEMENT
Donner de ET
les risques Prendre l'évolution
des
des ENTREPRISES
de la technique
a
instructions
appropriées
mesures de
protection L 230 .2 : a bcdefghi
aux collective
travailleurs en priorité
sur mesures
de protection
e
individuelle
TRAVAILLEUR INDEPENDANT .
i L 235 .18 : abcef
25 h
La coordination SPS – Principes de prévention
Ces principes sont pris en compte notamment :

- lors des choix architecturaux et techniques
- ainsi que dans l'organisation des opérations de chantier, en
vue :
 1° De permettre la planification de l'exécution des
différents travaux ou phases de travail se déroulant
simultanément ou successivement ;
 2° De prévoir la durée de ces phases ;
 3° De faciliter les interventions ultérieures sur l'ouvrage.
Lorsque, sur un même site, plusieurs opérations de bâtiment ou de génie

civil doivent être conduites dans le même temps par plusieurs maîtres
d'ouvrage, ceux-ci se concertent afin de prévenir les risques résultant de
l'interférence de ces interventions.
26
Ils permettent au maître d’ouvrage et au maître d’œuvre de

concevoir l’ouvrage en adoptant
un comportement général d’anticipation

et de prévention des risques
En favorisant une En améliorant

bonne gestion de efficacement la
la sécurité en prévention des risques
phase de chantier liés aux interventions
ultérieures d’entretien.
27
Ils permettent :
 Au coordonnateur SPS de faire des préconisations
quant aux conséquences des choix:
 Architecturaux
 Techniques
 D’organisation,
 De planification.
 À l’entrepreneur d’anticiper les situations de travail

(PPSPS) en prenant une part active
au dispositif de coordination SPS
28
La coordination SPS – prévention technique

ACTIOND’INTEGRATION de la
SECURITE à la CONCEPTION
 Objectifs : Prévention
Eliminer le RISQUE
INTRINSEQUE
Prévention par
Réduire le NIVEAU de RISQUE éloignement
ou interposition
Assurer une PROTECTION GLOBALE Protection

COLLECTIVE
Assurer une PROTECTION PONCTUELLE Protection

INDIVIDUELLE
Protéger contre un RISQUE RÉSIDUEL CONSIGNE

FORMATION
ACTIONSUR LE
29 COMPORTEMENT
La coordination SPS
Le maître d'ouvrage désigne un coordonnateur en matière de sécurité et

de protection de la santé dès le début de la phase d'élaboration de
l'avant-projet sommaire, au sens de l'article 4 du décret nº 93-1268 du 29
novembre 1993 relatif aux missions de maîtrise d'œuvre confiées par des
maîtres d'ouvrage publics à des prestataires de droit privé, ou de la
phase d'élaboration de son équivalent, lorsque l'opération n'est pas
soumise à une telle élaboration.
Lorsque le maître d'ouvrage désigne, pour la phase de réalisation de

l'ouvrage, un coordonnateur distinct de celui de la phase de conception,
d'étude et d'élaboration du projet, cette désignation intervient avant le
lancement de la consultation des entreprises.
30
La coordination SPS
Le Champs d’Application ( Circulaire du 10.04.96 )
Plusieurs notions à prendre en compte :
- Le nombre d’entreprises appelées à intervenir
- La notion de Chantiers temporaires ou d’Opérations
- La notion de travaux de bâtiment ou de Génie Civil
31
La coordination SPS
Opération
Une ou plusieurs prestations de services ou de travaux réalisées par une ou plusieurs entreprises
afin de concourir à un même objectif.
Chantier ( Circulaire du 10.04.96 )
Le concept de chantier doit faire référence à des notions de lieu et de temps, à la différence de la
notion d’opération. Il doit être temporaire.
Éléments structurants ( Circulaire du 10.04.96 )
Il s’agit d’éléments porteurs, les murs, les planchers, les charpentes et les éléments
d’infrastructure liés aux fondations
Opération ( Circulaire du 10.04.96 )
Elle est constituée par un ensemble de travaux assurés par plusieurs entreprises en vue de
concourir à un même objet. Elle suppose donc une suite ordonnée d’actes préparatoires
antérieurs à la réalisation de l’ouvrage
Entreprises ( Circulaire du 10.04.96 )
Toute entité qui participe à l’acte de construire, à la différence des simples fournisseurs ou
visiteurs qui sont amenés à circuler sur le chantier. Cette acception comprend, au sens de la loi,
les notions de travailleurs indépendants et de sous traitants
32
La coordination SPS

Notion de chantier
-Chantiers temporaires et non permanents
-Tout lieu ou sont exécutés des travaux de bâtiment ou de génie civil concourant à un
même objectif et sur lequel existe un risque de co-activité
Notion d’opération de bâtiment ou de génie civil
Le code du travail défini l’opération comme étant « une ou plusieurs prestations de
services ou de travaux réalisés par une ou plusieurs entreprises afin de concourir à un
même objectif »
Une opération rend indispensable « une suite ordonnée d’actes qui suppose une
méthode, une combinaison, une recherche de moyens en vue de produire un résultat
précis »
Actes préparatoires qualifiés de préparation, de planification et d’organisation des
futurs travaux
33
La coordination SPS

Travaux de Bâtiment :
Les travaux de Terrassement
Les travaux de construction
Les travaux d’installation
Les travaux de démolition
Les travaux d’entretien et de rénovation qualifiés de
structurants
Les travaux portant sur des immeubles par nature ou par
destination, à l’exclusion des travaux de démontage,
d’entretien ou de maintenance des équipements de travail…
34
La coordination SPS

Travaux de Génie Civil:
Les travaux de Génie civil industriel ( limites lettre DRT 10.10.95 )
Les travaux sur les Ouvrages d’art
Les travaux sur les ouvrages maritimes et fluviaux
Les travaux sur les routes et autoroutes
Les travaux sur les voies ferrées
Les travaux sur les réseaux d’eau ( distribution, assainissement )
Les travaux de voiries et de réseaux divers
Les travaux dans les stades et piscines
- Les travaux d’entretien et de rénovation qualifiés lourds et pour lesquels

l’analyse préalables des risques fait apparaître des risques de co-activité,
nécessitant un projet finalisé ( Point 2.3 circulaire et limites lettre DRT 10.10.95 )
35
La coordination SPS
Les exclusions ( Circulaire du 10.04.96 )

Les travaux de bâtiments ou de génie civil entrant dans le champs d’application du décret du 20
février 1992 (lettre ministérielle du 10.10.1995)
L’entretien et la maintenance sur réseaux en exploitation
Le fauchage et l’élagage d’arbres
Les interventions lors d’accidents de circulation tels que le balisage, le nettoyage des chaussées, le
transbordement de marchandises
Les interventions isolées pour études ( relevés de terrain, géomètres, laboratoires routiers, balisage
de voie pour signalisation …)
L’entretien des réseaux d’assainissement
Le nettoyage des équipement routiers
Le nettoyage des abords, la réparation des glissières
-La réfection, l’entretien ou la maintenance de très faible importance ou le risque né de
l’exploitation est le risque principal alors que celui de co-activité généré par les travaux
envisagés, est accessoire
-Les travaux de Niveau III pour lesquels l’analyse préalable des risques ne fait
apparaître aucun risque de co-activité BTP et aucun risque d’exploitation ( lettre DRT
36 03.10.1995 )
La coordination SPS
 Le MO a obligation d'organiser
Une Coordination SPS
 Pour tout chantier de Bâtiment ou de
Génie Civil avec au moins
2 entreprises
y compris
sous-traitantes
ou
travailleurs
37
indépendants
La coordination SPS
Coordonnateur SPS
Désigné
par le Maître d'Ouvrage  Personne
morale
 Phase de
conception  Personne
 Phase de physique
réalisation
38
La coordination SPS
Mission de
Coordination SPS
CONTRAT
 Spécifique à ÉCRIT...  Spécifique
la mission de à chaque
coordination opération
SPS
39
La coordination SPS
 Contenu du contrat :
 Identification de la mission
et du coordonnateur
 Définition de la mission (phases, exclusions…)
 Moyens attribués
 Autorité conférée par le Maître d'Ouvrage
 Modalités de présence du coordonnateur
 En phase de conception
40  En phase de réalisation
La coordination SPS
 Obligation d'élaborer et d'utiliser certains

outils :
 Le RJC
qui trace et fait connaître,
les actions d'intégration de la sécurité
 Le DIUO
qui intègre, dès la phase de conception,
la sécurité à l'ouvrage
 Le PGC
qui intègre, dès la phase de conception,
41 la sécurité au chantier
La coordination SPS
 Classement des opérations de bâtiment et

de Génie Civil
Catégorie 1
Catégorie 2
Catégorie 3
42
La coordination SPS
Classement des opérations de bâtiment et de Génie Civil

Catégorie 1:
Opérations soumises à l’obligation de constituer un CISSCT
Volume de travaux > 10000 Hommes/Jour

Et
Plus de 10 entreprises ( Opérations de bâtiment )
Ou
Plus de 5 entreprises ( Opérations de Génie Civil )
CISSCT
43
La coordination SPS
Catégorie 2:
Opérations soumises à l’obligation de déclaration préalable
Volume de travaux > 500 Hommes/Jour

Ou
Plus de 30 Jours, et effectif supérieur à 20 à un moment
quelconque
Déclaration Préalable
44
La coordination SPS
Catégorie 3:
Opérations soumises à l’obligation d’établir un plan général
de coordination simplifié et autres opérations ne relevant
pas des 1 ère et 2ème catégories
Volume de travaux < 500 Hommes/Jour

Ou
Moins de 30 Jours, et effectif inférieur à 20 à un moment
quelconque
45
La coordination SPS
La catégorie 3 Avec Travaux à Risques Particuliers
Arrêté du 25.02.2003 relatif à la liste des travaux à risques Particuliers

- Élaboration par le CSPS d’un Plan Général de Coordination Simplifié pour les
opérations comportant des travaux présentant de risques particuliers inscrits sur la list
- Élaboration par écrit du PGC Simplifié avant la consultation des entreprises
En cas de découverte de Travaux à risques Particuliers après le début des travaux:
- Élaboration d’un PGC Simplifié par le CSPS avant toute poursuite des travaux
- Réalisation d’avenants, le cas échéant aux différents contrats passés avec les
entreprises chargées de l’exécution des travaux.
- Réalisation par les entrepreneurs appelés à exécuter l’un des travaux à risques
particuliers d’un PPSPS Simplifié pour les opérations soumises à PGC Simplifié
préalablement à la réalisation des travaux ou à la poursuite des travaux
46
La coordination SPS
Les documents de la Coordination SPS

Le Registre Journal
Le Dossier d’interventions Ultérieures sur l’Ouvrage
Le Plan Général de Coordination SPS et le Plan Général de
Coordination Simplifié
L’inspection commune et l’inspection commune avec le chef
d’établissement
Le Plan Particulier Sécurité et Protection de la Santé et le Plan
Particulier Sécurité et Protection de la Santé Simplifié
Le Dossier de Maintenance des Locaux de travail
47
La coordination SPS
Le Registre Journal
Document ouvert à la signature du contrat par le CSPS

Contient :
- Compte rendu d’inspections communes
- Observations et notifications aux MO, MOE, Entreprises …
- Nom et adresse, date, durée d’interventions et effectifs des Entreprises
- Procès Verbal de passation de consignes avec le CSPS lui succédant
- Copie PV remise DIUO
- Conservation pendant 5 ans par le CSPS à la réception de l’ouvrage
48
La coordination SPS
Le Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage
- Ouvert par le coordonnateur en phase conception, dès le début des

études
- Complété tout au long de l'opération
- Finalisé à la réception des travaux
- Suit l'ouvrage pendant toute sa vie
Contient :
- "un dossier rassemblant toutes les données de nature à faciliter la
prévention des risques professionnels lors d'interventions ultérieures"
- il comporte le dossier de maintenance des locaux de
travail,(DMLT) que le M.O. doit transmettre aux utilisateurs des locaux de
travail
49
La coordination SPS
Le Plan Général de Coordination

- établi par le coordonnateur en phase conception (avant DCE)
pour les chantiers de catégorie 1, 2 et 3 (comportant des risques
particuliers R.238.25.1)
- il énonce : ( R 238 22 )
1 . les renseignements administratifs
2 . l'organisation générale concertée
4 . les sujétions liées aux interférences des activités d'exploitation sur site
5 . les mesures pour assurer le bon ordre et la propreté du chantier
6 . l'organisation des secours
7 . les modalités de coopération entre entreprises
8 . la mission éventuelle du CISSCT
- il est joint au dossier de consultation des entreprises

- il est mis à jour par le coordonnateur en phase réalisation
50
La coordination SPS
Le Plan Général de Coordination Simplifié

2 situations possibles:
1 établi par le coordonnateur en phase conception
( avant la phase de consultation des entreprises ),
- pour les chantiers de catégorie 3 comportant des risques particuliers
- il prend en considération: ( R.238.25.1) les mesures propres à prévenir
les risques découlant de l’interférence (ou de la succession) de ces
travaux avec les autres activités des différents intervenants sur le
chantier
2 établi après le début des travaux et avant toute reprise des
travaux par le coordonnateur qui découvrirait des travaux comportant des
risques particuliers
- les sujétions découlant de ce plan sont, le cas échéant,
réglées par voie d’avenant aux contrats des entreprises
51
La coordination SPS
L’ Inspection Commune avec les entreprises

Quand :
- Réalisée par le CSPS préalablement à l’intervention de toutes entreprises
y compris les entreprises sous traitantes
But :
- Organiser, entre les différentes entreprises (présentes ou non en même
temps sur le chantier ):
- la coordination de leurs activités simultanées ou successives
- Les modalités :
* de leur utilisation en commun des installations, matériels et circulations
verticales et horizontales
* leur information mutuelle et l’échange entre elles des consignes en
matière de SPS
- Permettre à l’entreprise d’établir son PPSPS ou PPSPS Simplifié
52
La coordination SPS
Les Plans Particuliers de SPS et PPSPS Simplifiés
SEUILS
Si PGC/PGC Simplifié
Etabli par toutes les entreprises, y

compris sous traitantes
Hors coordination SPS :

1 seule entreprise
53
La coordination SPS

DIFFUSION
L’entreprise l’adresse  au coord. SPS
 aux organismes
(pour G.O. / lot principal, risques particuliers)
L’entreprise le tient sur le chantier
Le CSPS le communique à chaque entrepreneur
OBLIGATOIREMENT celui - du G.O. ou lot principal

- des travaux à risques particuliers
la liste des noms et adresse de tous les
contractants
54 SUR DEMANDE les autres

La coordination SPS
MODIFICATION
Mises à jour: l’entrepriseindique les mesures de substitution,

d’une efficacité au moins équivalente
Les substitutions sont portées à la connaissance:

- du coordonnateur
- des organismes (OPPBTP, CRAM, IT)
55
La coordination SPS
Les Plans Particuliers de SPS
CONSERVATION
Par l’entreprise, pendant 5 ans

- à compter de la réception de l’ouvrage
56
La coordination SPS
CONSULTATION
Avant intervention pour avis :

par : - médecin du travail
- membres du CHSCT (à défaut DP)
Consultation facultative - Tout avis joint au PPSPS
Sur le chantier (PPSPS tenu sur le chantier)

par : - CISSCT
- CHSCT (à défaut DP)
- OPPBTP, CRAM
- constamment à disposition de l ’I.T.
57
La coordination SPS
DÉLAI D’ÉTABLISSEMENT
30 jours à réception du contrat signé :

- par le M.O.
- par l ’entrepreneur pour le S/T
8 jours (mêmes conditions) pour les sous-traitants :

- du second œuvre en bâtiment
- des travaux accessoires en G.O.
58 sauf risques particuliers
La coordination SPS
SOURCES
Le PGC (par le M.O. ou le titulaire)
Un document indiquant l ’organisation générale retenue par le titulaire et

ayant une incidence sur la sécurité (pour les S/T, remis le cas échéant par
le titulaire)
Inspection commune
PPSPS : - G.O. ou lot principal

- Travaux à risques particuliers
- Autres sur demande
Noms et adresse des contractants (remis par CSPS, dès conclusion du
contrat)
59
La coordination SPS
La Mission de Coordination SPS

Sous la Responsabilité de la MOA, le CSPS :
- Veille à la mise en Œuvre les principes Généraux de Prévention ( Phase conception
et Réalisation)
Phase Conception:
- Élabore le PGC
- Constitue le DIUO
- Ouvre le RJ dés la signature du contrat
- Définit les Sujétions afférentes à la mise en place et à l’utilisation des PC, des
Appareils de levage, des accès provisoires et des installations générales,
notamment les installations électriques, et mentionne dans les pièces écrites leur
répartition entre les différents corps d’état ou de métier qui auront à intervenir sur le
chantier
- Assure le passage des consignes et la transmission des documents au CSPS de
60 Réalisation si différents
La coordination SPS
La Mission de Coordination SPS

Sous la Responsabilité de la MOA, le CSPS :
Phase Réalisation:
- Organise entre les différentes entreprise y compris les sous traitants la coordination de leurs
activités simultanées ou successives…..et préalablement à leur intervention procède à une inspection
commune … ( PPSPS a l’ issue )
-Veille à l’application des mesures de coordination qu’il a définies et les procédures de travail
qui interfèrent
- Tient à jour et adapte le PGC ou le PGC Simplifié
- Complète le DIUO
- Tient compte des interférences avec les activités d’exploitation sur le site ou à proximité
- Inspection commune
- Communication des consignes de sécurité arrêtées avec le chef d’établissement
- Préside le CISSCT
- Prend les dispositions nécessaires pour que seules les personnes autorisées puissent
accéder au chantier
61
non
 opération de
 bâtiment
 ou génie civil
?
oui
non travaux :
 >1 an > 50 p non y- a-t-il
deux entreprises
 à un moment
ou plus
 >10 jours
? ?
oui oui
Coordination Cas particulier dans un
établissement non
SPS en activité
?
ou oui
Plan non
"structurants" non
travaux le
de ?
 chantier peut être
 isolé / clos
Prévention? ?
Plan de oui oui
 Prévention
définir accès à
Les RISQUES
indépendant
des activités de non•quels
sanitaires
 travaux BTP sont
l'établissement • vestiaires
 prépondérants • restauration
non ? ? de l'établissement
oui oui Coordination
62  SPS
LES RESPONSABILITÉS
Responsabilités et principes fondamentaux de droit
La responsabilité civile
Le but : réparation financière d’un dommage:
Tout fait quelconque de l’homme, qui cause un dommage à autrui,

oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer »
« Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non

seulement par son fait, mais encore de sa négligence ou de son
imprudence »
Responsabilité engagée : l’employeur

La responsabilité civile de l’employeur
De par l’obligation de résultat en matière de santé et de sécurité, la

responsabilité du chef d’entreprise peut être recherché au titre de la
faute inexcusable en cas d’accident de travail ou de maladie
professionnelle d’un de ses salariés
Faute inexcusable :
- reconnue lorsque l’employeur avait ou aurait dû avoir conscience du

danger auquel était exposé le salarié et qu’il n’a pas pris les mesures
de prévention ou de protection nécessaires pour l’en préserver
- conséquence : le versement d’une réparation supplémentaire
(indemnisation, majoration de la rente, etc…) par le chef d’entreprise à
la victime ou à ses ayants droits.
Obligations de sécurité du salarié
 Il doit faire preuve de prudence et de diligence

 Il ne doit pas nuire aux autres salariés
 Il ne doit pas dégrader le matériel et les équipements de travail
 Il doit obéir à l’employeur dans le cadre des consignes, ordres et
instructions données
 Il doit alerter de toute situation qui présente un danger grave et imminent
si manquements
Sanctions disciplinaires
La responsabilité pénale
VIOLATIONS DE LA RÉGLEMENTATION
Les responsabilités pénales

Tout le monde dans l’entreprise est concerné par la responsabilité pénale.
Le chef d’entreprise :
Il est responsable de l’organisation.
Il doit donner à sa structure les moyens
de répondre aux obligations issues de la
législation du travail.
Si des manquements sont à l’origine d’un
accident, et en assume la responsabilité.
Les hiérarchiques :
Ils sont responsables de la sécurité des salariés
qu’ils encadrent, qu’ils soient délégataires ou non.
En cas de délégation, ou de description de poste
précisant leur rôle en matière de sécurité, ils
peuvent être tenus responsables lors d’accident,
si ils n’ont pas satisfait à leurs obligations.
Exemples
de
sanctions
Les responsabilités pénales
L ’ensemble des salaries :

A condition :
• qu’ils aient été correctement formés aux consignes et modes
opératoires de sécurité,
• que les équipements mis à leur disposition soient conformes,
• que les E.P.I. adaptés leur soient fournis ;
Un opérateur qui ne respecte pas les procédures, désactive une protection est,
lui aussi, pénalement responsable.
LES RISQUES
71
Inventaire des risques
Définitions
– Un danger, est la propriété intrinsèque d’un équipement,
d’une substance, d’une méthode de travail, de causer un
dommage pour la santé, ou l’intégrité physique des travailleurs.
72
Définitions
– Un risque, correspond à l’exposition d’un travailleur à un

danger.
73
Définitions
– Évaluer, c’est donner une valeur, le risque est une

notion évaluable et non une probabilité de
survenance d’un accident !
– Unité de travail, cela peut être, un poste de travail,

un ensemble de postes ou de situations de travail,
présentant des caractéristiques identiques.
74
Les principales causes d’accidents du travail en BTP
Machines
et Outils
Risques sanitaires
Chutes de
plain-pied Manutention manuelle
ou Chutes ou
de hauteur Manutention mécanique
Points chauds
Véhicules
Électricité
75
Exercice « recherche des dangers »
76
Exercice « recherche des dangers »
77
Risques sanitaires
Produits chimiques Bruit Légionelles Points chauds
Amiante Plomb
Bois Equipements
de protection
78
Risques chimiques
Les dangers
IRRITATIONS, BRÛLURES par contact

et / ou
INTOXICATION
Voie digestive
Voie cutanée
Voie respiratoire
79
Produits chimiques
 En France : + de 200 000 molécules chimiques

répertoriées
 Production mondiale annuelle de substances
chimiques :
– + de 400 millions de tonnes
– + 3 000 nouvelles molécules synthétisées
chaque année
80
Produits chimiques
 Produit commercialisé ou non, d’origine

naturelle ou fabriqué, utilisé ou émis sous
différentes formes (solide, poudre, liquide, gaz,
poussière, fumée, brouillard, particules,
fibres…)
 Numéro CAS : Numéro d'enregistrement unique
établi pour tout produit chimique, polymère,
séquence biologique et alliage par le Chemical
Abstracts Service, très pratique pour toute
recherche d’information (utilisé par toutes les
sources documentaires d’information)
81
Produits chimiques
Risques
pour la
santé
 Comment les Risques

reconnaître et Risques Produit pour
d’explosion chimique l’environ-
les nement
comprendre ?
 Comment les
évaluer ?
Risques
 Comment les d’incendie
maîtriser ?
82
Produits chimiques : ils sont partout
 A votre travail ou à la maison, vous

côtoyez divers produits chimiques :
– Sous forme pure ou substance*
Ex : acétone, bicarbonate de soude, white-spirit
– Sous forme de mélanges

composés de plusieurs
substances
Ex : peintures, diluants, javel, produits de nettoyage
* Une substance correspond à une espèce chimique mais

peut contenir des impuretés ou des stabilisants
83
84
Manipuler les produits chimiques
 Connaître les effets des produits

chimiques
 Savoir identifier les produits chimiques
 Manipuler les produits avec précaution
 Bien utiliser les équipements de
protection
 Maîtriser les conditions de stockage
 Connaître les réflexes en cas d’incident
85
Etiquetage
des produits chimiques
86
L’étiquette constitue
une première information de sécurité
 L’étiquette permet d’identifier la nature

des dangers que présente le produit et les
précautions à prendre pour le manipuler
87
Règlement
européen n°
1272/2008,
dit CLP
88
Pictogrammes de danger
89
Pictogrammes de danger
90
91
Mentions de danger
 Une mention de danger est une phrase qui décrit la nature

et le degré du danger que constitue un produit chimique.
 Elles sont codifiées dans la réglementation :

– Lettre R (Risk) suivi de 2 chiffres dans l’ancien système
– lettre H (Hazard) suivie de 3 chiffres dans le règlement
CLP
 Ce code n’est pas nécessairement inscrit sur l’étiquette.
92
Conseils de prudence
 Il s’agit de phrases qui donnent quelques indications pour
stocker, manipuler ou éliminer le produit chimique et que
faire en cas de fuite ou d’accident
 Chaque conseil de prudence est affecté d’un code :

– Lettre S (Safety) et 2 chiffres dans l’ancien système
– Lettre P (Precautionary) et 3 chiffres dans le règlement
CLP
93
En résumé
 Pour décoder l’étiquette, il faut :

– Regarder les pictogrammes qui
signalent les dangers les plus
importants
– Lire attentivement les mentions de
danger qui précisent les dangers
particuliers des produits
– Prendre connaissance des conseils
de prudence. Ils aident à définir les
mesures de prévention.
94
Risques chimiques
Intoxication et voies de pénétration dans le corps
Voie digestive Voie respiratoire Voie cutanée
Système digestif Poumons
Sang Sang Sang
Foie Reins
Sang
95 TOUT L’ORGANISME
Risques chimiques
Réaction dangereuse du mélange des produits chimiques
CHLORE
Gaz Toxique et
Corrosif
96
Risques chimiques
Effets sur la Santé
Lésions (peau, muqueuses)
Accident Maladie
Cancérogènes
Mutagènes
Toxiques pour la reproduction
97
Risques chimiques
Exemples dans le BTP
98
Risques chimiques
Les situations de travail

Maladie induite par les contacts cutanés
avec le White Spirit
99
Risques chimiques
avec les résines
100
Risques chimiques

avec les bétons
101
Risques chimiques

Maladie induite par inhalations
aux poussières de béton
102
Exposition au plomb
Plusieurs formes
 Métal :
- Les canalisations, les tuyaux
 Ses composés utilisés dans les peintures :
- La céruse : pour la protection des supports et la

bonne tenue des peintures
- Le minium : un anti corrosion
- Le litharge : un siccatif
- Les chromates : des pigments pour les couleurs
103
Exposition au plomb
Les dangers
INGESTION ou INHALATION
de POUSSIÈRES DE PLOMB
ou VAPEURS et FUMÉES
contenant du plomb
intoxications graves
104
Exposition au plomb
Les dangers
DIFFUSION du plomb dans l’organisme
Urines
Élimination
Sueur - Selles
ABSORPTION OS
digestive ou SANG STOCKAGE
pulmonaire Tissus « MOUS »
cerveau, reins,
foie, rate
Femme enceinte FŒTUS
105
Exposition au plomb
Les dangers
INTOXICATION
 Troubles réversibles : - Anémies

- Atteinte du système digestif
 Troubles irréversibles : - Anémies

- Atteinte du système nerveux
SATURNISME
Maladie professionnelle
106
Exposition au plomb
Sur les chantiers, en particulier :
Les décapages de surface de peintures au plomb, minium, bois

« cérusés » :
mécaniques : grattage, brossage, sablage,
ponçage...
POUSSIÈRES
 thermiques : chalumeau (< 450°C)

VAPEURS, FUMÉES
 chimiques
SOLVANTS
107
Exposition au plomb

Sur les chantiers, aussi :
Le soudage, le découpage au chalumeau :
 de tuyaux, tabliers, feuilles de plomb

 de charpente métallique
Les travaux dans les cheminées et les fours :
 cheminées industrielles
 incinérateurs d’ordures ménagères
Tous les travaux sur les sites contaminés :
108  construction, démolition, rénovation

Le Bruit
109
Le Bruit
Niveaux sonores, nocivité/fréquence
110
Le Bruit
Nuisances du bruit
1,7 millions de salariés sont exposés à des bruits > à 85 dB(A)

Chaque année, on déplore > 800 surdités professionnelles
Mais le bruit entraîne aussi :
111
Le Bruit
Le bruit dans le BTP
112
Le Bruit
Les engins
de chantier La communication
sur chantier
113
Le Bruit
Réalisation du
gros œuvre
Les équipements
La conception de protections
de l’ouvrage auditives
La préparation de
114 chantier incluant le BET
Le Bruit
85
80
115
Les Poussières
Les dangers
 Poussières : tous les bois sont dangereux
- Bois exotiques, résineux, feuillus (+ colle, insecticide…)
 Voies de pénétration
- Buccale . Inflammation
. Allergies : - respiratoires
- Respiratoire - cutanées
. Cancer de l’ethmoïde
- Cutanée (os frontal)
116
Les Poussières
Les dangers
NATURE ALLERGIE
CANCER
DES BOIS CUTANÉE RESPIRATOIRE
Résineux Faible Faible Très faible
Feuillus Moyen Moyen Fort
Exotiques Fort Fort Faible
117
Les Poussières
Les mesures générales de prévention
 Capter les poussières à la source

(choix des machines, ponceuses en particulier…)
 Nettoyer, à l’aide d’aspirateurs et non de balais
 Assurer une épuration de l’air avant de le rejeter

à l’extérieur
 Assurer une surveillance médicale spéciale

des personnes exposées (Arrêté du 11-07-77)
118
 AUX SUBSTANCES CHIMIQUES

L’Amiante
Un matériau résistant
 INCOMBUSTIBLE
800°
 ÉLECTRICITÉ
 USURE
 AUX MICRO- ORGANISMES
119  IMPUTRESCIBLE
L’Amiante
Les dangers
INHALATION
de fibres d’amiante
Les fibres les plus fines sont

Les mécanismes de piégées dans les alvéoles.
défense des poumons
permettent le rejet
d’une partie des fibres Migration dans les tissus pulmonaires
inhalées.
La plèvre pariétale est atteinte
Pathologies
120
L’Amiante
Exemples d’utilisation dans le BTP
121
L’Amiante
122
L’Amiante
123
L’Amiante
124
L’Amiante
Les protections
Deux choix de protections :
 Les protections individuelles.
 Les protections collectives.
125
L’Amiante
Les protections individuelles
 Respiratoires.
126
L’Amiante
Les protections individuelles
 Vestimentaires.
127
L’Amiante
Les protections collectives
128
L’Amiante
Les protections collectives
129
Traitement des MCA – retrait, encapsulage, recouvrement

La réglementation du travail distingue deux modes de traitement
de l’amiante : le retrait et l’encapsulage
La réglementation santé publique utilise le terme de confinement
La notion
d’encapsulage
recouvre :
« tous les procédés mis en œuvre, tels que encoffrement,

doublages, fixation par revêtement, imprégnation, en vue de
traiter et de conserver, de manière étanche, l’amiante en place
et les matériaux en contenant afin d’éviter la dispersion de
fibres d’amiante dans l’atmosphère ». Art R. 4412-96 CT
130
Une solution d’encapsulage, répond à une triple condition :

solidité + durabilité + étanchéité
131
Le Recouvrement des sols

La pose d’un sol neuf avec une technique solide,
durable et étanche (application d’une résine ou d’un ragréage
préalables) constitue un encapsulage.
Les poses libres ou faiblement liées (sols clipsés,

dalles ou lés posés directement sur l’ancien sol, le cas échéant avec
adhésif ou poissant.), constituent des solutions de
recouvrement.
132
Le Recouvrement des sols
Le recouvrement n’est pas une technique

de traitement de l’amiante même s’il offre
une certaine protection mécanique.
C’est pourquoi les fabricants

précisent ainsi que le revêtement
est posé sur sol amianté en travaux
dits « sous-section 4 ».
133
Le retrait ou l’encapsulage d’un MCA doivent

répondre aux exigences posées par la sous-
section 3 du décret n°2012-639 du 4 mai 2012
Les autres intervention sur les MCA doivent

répondre aux exigences posées par la sous-
section 4 du même décret
134
Traitement des MCA – Distinction entre travaux de
retrait/encapsulage et autres intervention sur MCA
En conclusion,
la distinction repose sur la finalité des travaux
Relèvent de la SS3 les

travaux dont l’objectifs
est de traiter un risque lié
à la présence d’un MCA.
Relèvent de la SS4 les travaux

dont la finalité n’est pas le
traitement du MCA mais qui
impliquent une intervention sur ce
dernier ou à proximité de ce
dernier susceptible de provoquer
l’émission de fibres dans l’air.
135
Traitement des MCA – Analyse des risques

Evolution réglementaire de 2012 :
Disparition de la distinction
« friable » / « non friable »
une évaluation des risques désormais

centrée sur la nature de l’intervention
Cette évaluation initiale détermine le niveau des

protections individuelles et collectives à mettre en œuvre.
136
Traitement des MCA – Analyse des risques

La détermination du niveau de risque :
Le niveau de risque lié à une opération sur des matériaux

amiantés est défini par rapport aux 3 seuils suivants :
1er niveau = niveau
d’empoussièrement < 100
fibres /litre d’air ;
2ème niveau = niveau d’empoussièrement

< 6 000 fibres /litre d’air ;
3ème niveau = niveau d’empoussièrement

< 25 000 fibres /litre d’air.
Au-delà de cette valeur, les travaux sont donc désormais

137 interdits
Traitement des MCA – Protection collective
Protéger les travailleurs mais aussi les occupants
Les obligations du CT concernent avant

tout les entreprises de travaux mais
impliquent de plus en plus les donneurs
d’ordre.
L’évaluation du risque apparait dans le plan

de retrait ou de confinement ou dans le
mode opératoire établi par l’entreprise en
charge de l’intervention.
138
Traitement des MCA – Protection collective
En fonction du résultat de cette analyse, l’arrêté du 8 avril 2013
définit les moyens de protections collectives qu’elle doit mettre en
œuvre.
Dans tous les cas où une opération de retrait est

envisagée en site occupé, tous les travaux préparatoires à
l’opération devront être réalisés, lorsque cela est
techniquement possible, une fois que l’entreprise aura mis
en place les protections collectives nécessaires à
139 l’opération de retrait elle-même.
Chutes de dénivelé
Principales causes de chutes
Matériel
Hommes
Chutes d'objets
Chutesdénivellation
- Froid (engourdissement)
- Perte d'outil ou matériel
- Ouvertures non protégées - Escalier
- Absence de plinthe - Surface de travail en hauteur ou
140 exposée au vide
Localisation
OU ?
 Circulation, accès
 Chantiers avec ouvertures de plancher non protégées
 Lieux de travail
 Endroits difficiles d'accès, mal éclairés
 Travaux en hauteur
141
Protections collectives
Modifié par Décret 2004-924

du 01/09/2004
3m
De 1m à 1,1 m
142
143
144
145
Mesures préventives
146
Protections individuelles
147
Les échelles
148
Les échelles
NON !
NON !
149
Risques électriques
Les risques
AUTRES RISQUES
ÉLECTRISATION ARC ÉLECTRIQUE
Démarrage intempestif
Projection de particules Chute
Brûlures Rayonnements U.V. et I.R. Incendie
Électrocution Gaz toxiques Explosion

150
Les effets
151
Distances de sécurité
152
Distances de sécurité
153
Les habilitations
Opérations particulières :
Indice T : indique que le titulaire peut travailler sous tension

Indice N : indique que le titulaire peut effectuer des travaux de nettoyage
154 sous tension
Prévention du risque électrique
• Conformité initiale
• Contrôle annuel
Prévention technique • Choix du matériel :-
classes- IP
• Dispositifs de protection
Formation : habilitation électrique
Procédures : consignation électrique

155
Équipements spéciaux
Les banches
156
Balisage des zones de démolitions
157
Les terrassements
158
Le blindage
159
Distance de sécurité
Réseaux enterrés 1,50 m minimum
160
Grillages avertisseurs
Electricité Eaux usées
Gaz Chauffage urbain
Eau Fibre optique
Télécommunications
161
Manutentions
162
Manutentions
163
Manutentions
164
Manutentions mécanisées
165
Amarrages des charges
166
Amarrages des charges
167
Utilisation des engins de levage
168
Circulation sur les chantiers
169
Travaux par points chauds
LE TRIANGLE DU FEU
COMBURANT
COMBUSTIBLE O2
ÉNERGIE D’ACTIVATION
170
Les légionnelles
Des bactéries présentes dans

les milieux aquatiques
naturels ou artificiels
dont la température
est comprise entre 6°C et 63°C
développement entre 20°C et 45°C

développement optimal entre 35°C et 45°C
destruction au-delà de 63°C

171
Les légionnelles
INHALATION d’AÉROSOLS
contenant des légionelles
infections respiratoires :
les LÉGIONELLOSES
• la maladie du légionnaire
172
• la fièvre de Pontiac (forme bénigne)
Les légionnelles
Le développement des légionelles est influencé par :
La température
La stagnation de l’eau (dans les canalisations ou réservoirs)
Dans une moindre mesure par :

• la présence de biofilm
• la corrosion
• la nature des matériaux constitutifs des canalisations
• la présence de boues, tartre, matières en suspension...
173
Les légionnelles
Vecteurs de contamination
INSTALLATIONS SANITAIRES
• réseaux de distribution d’eau chaude et froide
• douches - robinets
INSTALLATIONS de CLIMATISATION
• centrales de climatisation
• centrales de traitement d’air (CTA)
INSTALLATIONS de REFROIDISSEMENT
• tours aéro-réfrigérantes
• circuits de refroidissement industrie
BASSINS, FONTAINES, ARROSAGES AUTOMATIQUES

DANS LES SERRES
EAUX THERMALES et ÉQUIPEMENTS MÉDICAUX
174 PRODUCTEURS d’AÉROSOLS
Causes probables
Bras
morts
Canalisations d’eau
peu ou pas puisée
175
Absence de vannes de chasse

Causes probables aux points bas du réseau ECS
Absence ou traitement
d’eau inadapté Température insuffisante
au réseau ECS pour le stockage
Mauvais état
des canalisations
176 Surdimensionnement des canalisations
Légionelles – mesures préventives
- Conception :
 éviter les zones de stagnation et bras morts

 distribution courte
 température de distribution en tous points > à 50°C
 température de stockage possible à 70/75°C
 accessibilité pour opérations de maintenance
- Entretien :
 vidange, nettoyage et désinfection du stockage 1 fois par an

 rinçage après toute opération de nettoyage
 nettoyage des pommes de douche et mousseur de robinetterie
177  traitement de choc

EPI – protection des membres inférieurs et des

mains
178
EPI – protection de la tête
179
EPI – protection de la tête
180
EPI – vêtements de protection
181
EPI – anti-chutes
182
EPI - signalisation
183

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Prévention des Risques sur

LP chargé.e d’affaires bâtiment

0,5 jrs. cours magistral +

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Les différentes étapes de la vie d’un bâtiment

MAÎTRE D'OUVRAGE VENTES LOCATIONS

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Le maître d’œuvre - MOE

Personne physique ou morale chargée par le maître d'ouvrage de concevoir

Son rôle : Celui qui réalise l'ouvrage et dont il demeure responsable

Il a pour devoir de signaler au maître d’œuvre les erreurs

Le contrôle technique dans la construction

Le contrôle technique de construction est régi par

Le salarié compétent pour la protection et la prévention des

Sauveteurs secouristes du travail (SST)

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L’institut de recherche et d’innovation sur la santé et

S’assure de la sécurité et de la santé de toutes les personnes qui

Intervient au cours de la conception et au cours de la réalisation de

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Lorsque, sur un même site, plusieurs opérations de bâtiment ou de génie

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un comportement général d’anticipation

En favorisant une En améliorant

La coordination SPS – Principes de prévention

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Assurer une PROTECTION PONCTUELLE Protection

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Le Champs d’Application ( Circulaire du 10.04.96 )

Plusieurs notions à prendre en compte :

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Le Champs d’Application ( Circulaire du 10.04.96 )

Le Champs d’Application ( Circulaire du 10.04.96 )

Le Champs d’Application ( Circulaire du 10.04.96 )

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Les exclusions ( Circulaire du 10.04.96 )

 Obligation d'élaborer et d'utiliser certains

 Classement des opérations de bâtiment et

Classement des opérations de bâtiment et de Génie Civil

Volume de travaux > 10000 Hommes/Jour

Classement des opérations de bâtiment et de Génie Civil

Volume de travaux > 500 Hommes/Jour

Classement des opérations de bâtiment et de Génie Civil

Volume de travaux < 500 Hommes/Jour

La catégorie 3 Avec Travaux à Risques Particuliers

Arrêté du 25.02.2003 relatif à la liste des travaux à risques Particuliers

En cas de découverte de Travaux à risques Particuliers après le début des travaux:

Les documents de la Coordination SPS

Document ouvert à la signature du contrat par le CSPS

Le Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage

- Ouvert par le coordonnateur en phase conception, dès le début des