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PROGRAMME

Chapitre I : Evaluation et maîtrise des risques

1. Notions de base
- Danger
- Risque
- Acteurs de la prévention
- HSE
2. Indicateurs relatifs aux accidents de travail et aux maladies
professionnelles
- Taux de fréquence
- Taux de gravité ....
- Valeur moyennes d’exposition
- Valeur limite d’exposition
PROGRAMME

Chapitre I : Evaluation et maîtrise des risques

3. Analyse des risques liés à une situation de travail


4. Arbre de cause
5. Prévenir les risques
- Le port des équipements de protection individuelle
- L’utilisation des moyens de protection collective
- Le respect des bonnes pratiques
6. Stockage des produits chimiques
7. Gestion des déchets chimiques
8. Suivi médical
PROGRAMME

Chapitre II : Santé au travail et protection de


l’environnement

1. Aspects en matière d’hygiène et santé publique

2. Notions d’hygiène de l’habitat

3. Domaines de la protection de l’environnement

4. Rôle et missions des différents organismes en matière de santé et

sécurité du travail
L’ingénierie de sécurité vise à concevoir des installations sûres
tout en réduisant le risque associé à chaque danger identifié à un
niveau acceptable

1-Objectifs

• Assurer la sécurité du personnel


• Préserver l’environnement
• Protéger les installations
• Minimiser les risques d’atteinte à l’image de marque de la
compagnie

2-Concevoir une installation avec des procédés intrinsèquement


plus sûrs
• Identifier, éviter, prévenir, maîtriser et atténuer les risques.
Pratiques de conception

Principes fondamentaux de l’ingénierie de sécurité

• Éviter les incidents dangereux

• Prévenir les fuites et déversements de fluides

• Prévenir l’inflammation de fluides

• Atténuer les conséquences

• Évacuer et porter secours


Arbre des dangers simplifié (API RP 14J)

API RP 14J – Recommended Practice for Design and Hazards Analysis for
Offshore Production Facilities (Pratique
recommandée pour la conception et l’analyse des dangers des installations de
production en mer)
Les étapes clés du processus d’ingénierie de sécurité sont appliquées à toutes les phases
du projet, mais il est plus facile (et plus économique) de les mettre en œuvre le plus tôt
possible
Introduction : maîtrise des dangers majeurs

 Les expériences passées montrent que les développements


technologiques majeurs donnent naissance à des dangers
significatifs et imprévus.

 Les techniques d’analyse des risques ne servent à rien si les


accidents potentiels n’ont pas été initialement identifiés.

 L’identification des dangers est un prérequis pour toute


activité humaine.
Identifier – Qu’est‐ce qui pourrait mal tourner ?
Quelle serait l’ampleur des conséquences ?

Nous devons envisager les


conséquences pour le personnel, le
public, l’installation, la production
et notre image de marque, à court
comme à long terme.
À quelle fréquence l’événement se produira‐t‐il ?

Nombre de verres « à risque » x


fréquence de la « garden party »
1.Définition

C’est une politique internationale de gestion destinée à mettre en œuvre les


conditions et les dispositions d’hygiène, de sécurité et de l’environnement dans le
milieu de travail

2.Objectifs

§ Fournir un lieu de travail sain et sans danger pour tous les employés
§ Minimiser l’impact des activités, des produits et des services sur l’environnement
§ Application des réglementations de l’environnement, l’hygiène et la sécurité
par intégration dans l’ensemble des pratiques de travail
§ Amélioration continue de fonctionnement de l’entreprise
Organisation du système national de prévention des risques professionnel

IGP :insp du travail


INPRP/INST NATIO DE LA PROTECTION DES RISQUES DU TRAVAIL
L’élaboration de toute • Les enjeux de la prévention des risques
politique de sécurité et
professionnels (PRP) tendent à:
santé au travail (SST) et
l’établissement de tout • Protéger la santé et la sécurité des travailleurs.
programme de prévention • Créer un emploi de qualité
des risques
• Adapter au mieux le travail à l’homme
professionnels nécessite
une connaissance • Répondre aux obligations de la prévention
approfondie du système • Favoriser le dialogue social dans le cadre de la
déjà en place et des PRP. ( prévention des risques professionnels)
besoins tant au niveau
national qu’au niveau de
• Contribuer à la performance de l’entreprise par
l’entreprise l’existence d’une ressource humaine protégée
1- Identification des dangers potentiels (HAZID) au moment de
l’installation et choix de ceux qui sont pertinents pour le projet
et nécessitent une analyse plus poussée.

2- L’étude HAZID (HAZard IDentification) a pour objectif


général de focaliser l’attention de l’équipe qui la réalise sur :

• l’impact de l’environnement sur les installations,

• l’impact des installations sur leur environnement,

• les interférences entre les éléments principaux,

• les dangers généraux.


 La méthode HAZID est un exercice de brainstorming, réalisé
suivant une check‐list standard et se nourrissant des expériences
passées des participants.
 Elle s’occupe principalement des dangers extérieurs aux
procédés et des conséquences associées aux événements
redoutés comme les rejets de procédé.

• Elle s’intéresse à l’ensemble du cycle de vie des installations,


depuis leur construction jusqu’à leur arrêt. Elle s’occupe
également des opérations simultanées (SIMOPS) et/ou coactivités.
Section 1 : Dangers externes

• Impact des dangers naturels et environnementaux sur l’installation


• Impact de l’installation sur l’environnement naturel
• Impact de l’installation sur l’environnement humain
• Effet des dangers liés à l’activité humaine sur l’installation
• Dangers liés à l’infrastructure supportant les installations

Section 2 : Dangers liés aux installations

• Dangers des systèmes procédés : impact sur les installations


• Dangers des systèmes utilités : impact sur les installations
• Autres dangers dans les installations

Section 3 : Dangers pour la santé

• Dangers pour la santé générés par les installations


I. Les ingénieurs métier responsables de l’étude répondent par écrit aux actions.

II. À réception des réponses écrites, une réunion de REVUE D’ACTIONS


HAZID est organisée.

III. Pendant la réunion, les mesures correctives proposées ainsi que leurs
niveaux de performance sont évalués.

IV. Un dossier HAZID et un registre des éléments critiques pour la sécurité


à jour sont émis pour servir de référence ultérieure.
À noter :
• L’étude HAZID et la REVUE D’ACTIONS constitueront le DOSSIER D’ÉTUDE
HAZID qui fera partie du dossier sécurité de l’installation.

• Ce DOSSIER D’ÉTUDE HAZID sera revu par la nouvelle équipe projet en


charge à chaque PHASE du projet (ingénierie de base, de détail, construction,
démarrage…)
Dangers pour l’environnement

• Les compagnies opératrices s’efforcent de réduire l’impact environnemental


des activités à venir à chaque étape du projet : conception, construction,
exploitation et abandon

• comment

• En mettant en place « la meilleure technologie disponible » en phase de


conception, et l’approche « zéro rejet nocif » ;

• • En respectant les réglementations, les normes et les spécifications internes ;


• En améliorant constamment les performances avec des objectifs et des
engagements réalistes ;
• En prévenant les pollutions accidentelles et en les confinant ;
• En recherchant une reconnaissance externe avec la certification ISO 14001.
Dangers pour l’environnement
Règles de protection de l’environnement
1. Standards de la compagnie
2. Respect strict de toutes les exigences réglementaires applicables du pays hôte
3. Spécifications générales
4. Normes de la Banque mondiale, si nécessaire.

QUELQUES EXEMPLES :
Air → SCÉNARIO DE RÉFÉRENCE
 Réduire les émissions atmosphériques (GES, NOx, SO2…)
 Pas de torchage ni de mise à l’atmosphère continus pendant les activités normales
 Technologie à faible émission de NOx (objectif pour les turbines à gaz < 75 mg/m3)

Eau / Effluents rejetés


• Minimiser la consommation d’eau douce prélevée dans l’environnement
• Réinjection des eaux de production (scénario de référence) ou traitement selon des
standards très élevés. Teneur en HC :

Offshore : < 30 mg/l*


Zones côtières et à terre : < 10 mg/l*
(*sauf si des exigences réglementaires plus contraignantes doivent être respectées)
Gestion des déchets
• Séparation, ramassage, étiquetage, stockage, transport et
recyclage/valorisation ou élimination dans des installations approuvées

Gestion environnementale du projet. Trois outils essentiels :

• EBS (état initial environnemental) : analyse de l’état initial du site (état de


référence pour contrôles et comparaisons ultérieurs)

• EIA (étude d’impact environnemental) : description détaillée des impacts


des activités prévues sur le site et mesures d’atténuation pour réduire ces
impacts à un niveau aussi bas que possible

• EMP (plan de management environnemental) : outil essentiel dédié à la


préservation de l’environnement pendant les phases de construction et
d’exploitation (comprend les plans anti‐pollution, de gestion des déchets,
de gestion des produits chimiques, de gestion de la biodiversité,
Autres analyses des risques environnementaux et/ou outils de modélisation :

• DREAM : analyse des risques pour les rejets opérationnels (rejets aqueux,
produits chimiques)

• Divers modèles 3D d’intervention et de lutte anti‐pollution


• Divers modèles de dispersion dans l’atmosphère
Concept de zone d’impact et de zone à accès réglementé

Dangers pour le personnel et le public

 Zone d'accès réglementé : personnel de l’installation

• Cette zone se situe dans le périmètre de l’installation et, de ce fait, est sous le
contrôle de la compagnie. Elle est exposée en permanence aux opérations normales de
l’installation ou exceptionnellement aux conséquences d’une situation d’urgence
causée par une défaillance majeure.

 Zone d’impact : public


• Cette zone s’étend au‐delà du périmètre de l’installation. Elle est donc exposée en
permanence aux opérations normales de l’installation ou exceptionnellement aux
conséquences d’une situation d’urgence causée par une catastrophe majeure, mais dans
une certaine mesure.
Critères de rayonnement acceptables pour les torches pour le
dimensionnement des zones d’impact et à accès réglementé (GSEP‐SAF‐262)
Points‐clés à retenir

• L’identification des dangers est un prérequis pour toute activité humaine


• L’étude HAZID est la pierre angulaire de toute activité d’ingénierie de la sécurité
• Les 7 étapes d’une étude HAZID sont :
• Dangers (identification)
• Conséquences
• Fréquence
• Mesures de prévention
• Règles
• Coût
• Mesure correctives retenues
• L’étude HAZID doit être effectuée au tout début du projet et revue à chaque
phase (avant‐projet, ingénierie de base, ingénierie de détail…)
• La protection de l’environnement est une partie importante de l’étude HAZID

• Les zones à accès réglementé sont liées à des dangers dont les conséquences
sont acceptables pour le personnel de l’installation

• Les zones d’impact sont liées à des dangers dont les conséquences sont acceptables
pour le public et l’environnement.
Fondamentaux
du safety
engineering
Généralités
• Principaux thèmes
• Définitions
• Ordres de grandeur
 Approche probabiliste (grandes lignes)
 Approche déterministe
• Identification des dangers (HAZID)
• Analyse des conséquences
• Études de danger et d’opérabilité (HAZOP)

 Pratiques de conception
• Approche API RP 14J
• Concept de sécurité
• Revue technique de projet (PTR)
Généralités : principaux thèmes

 Protection de la vie
• Personnel (COMPAGNIE et ENTREPRENEURS)
• Public

Protection de l’environnement
 Protection des biens

• Dommages aux INSTALLATIONS


• Dommages à l’environnement (effet domino) et aux infrastructures
publiques

 Continuité de l’activité
→ Image de marque et réputation de la compagnie
Généralités : définitions
Dangers et risques
• Danger
• Source potentielle de blessure physique ou d’atteinte à la santé des
personnes ou de dommages aux biens ou à l’environnement (guide ISO 51)

• Risque
• Entité à deux dimensions (P, C) (ISO) caractérisant un événement
redouté par sa probabilité d’occurrence P et la gravité des conséquences C qui en découlent

Le RISQUE ne se présente que si l’on s’expose au danger ou si l’on s’en approche.


Généralités : définitions
Processus de réduction du risque
• Risque acceptable
• Risque accepté dans un contexte donné en
fonction des valeurs actuelles de la société
(ISO)
• Critères de total EP dans la GS SAF 041

 Risque résiduel
• Risque subsistant après que des
mesures de prévention ont été prises(ISO)

 Prévention
• Moyens destinés à réduire la probabilité
d’occurrence d’un événement dangereux (d’après
ISO)
 Atténuation
• Réduction des conséquences d’un
événement dangereux (d’après ISO)
Méthode basée sur
les scénarios
Analyse des risques
technologiques (TRA)

Commun aux deux


méthodes

Méthode QRA
Analyse quantitative
des risques (QRA)
 APPROCHE PROBABILISTE
APPROCHE DÉTERMINISTE
• Pour tous les DANGERS
• L’autorité compétente décide identifiés P est estimé à partir
de quels DANGERS les des bases de données
installations doivent être • Pour tous les scénarios de
protégées. dangers possibles, la
Exemple : pour Total, les probabilité P du résultat (feu,
définitions se trouvent dans la explosion…) est estimée à
GS SAF 253 partir d’arbres d’événements
• Quelques scénarios de dangers • Les conséquences C sont
crédibles et concevables sont estimées pour chaque résultat
définis et analysés dangereux
• Les conséquences de ces • Les risques (P, C) de tous les
scénarios sont estimées et scénarios sont tracés et
comparées aux critères comparés à une matrice de
acceptables établis par les risques, ou additionnés (dans le
codes, normes, lois, GS SAF cas de la QRA) et comparés aux
critères de risques acceptables
Approche déterministe

Approche déterministe

Analyse des conséquences

• Méthodologie déterministe permettant d’estimer


l’ampleur des conséquences des rejets d’hydrocarbures
inflammables et toxiques, feux et explosions dans les
installations de la COMPAGNIE et aux alentours
Approche probabiliste
 Analyse de risque
• Utilisation systématique des informations disponibles pour
identifier les dangers et estimer le risque (ISO)

 Évaluation des risques


• Procédure basée sur l’analyse de risque permettant de
déterminer
si les risques sont acceptables (ISO)

 Appréciation des risques


• Processus global comprenant une analyse de risque et une
évaluation des risques (ISO)
ordres de grandeur
Approche probabiliste / la méthode QRA

Définitions

Analyse quantitative des risques


• Approche formelle et systématique permettant d’identifier
les événements potentiellement dangereux et d’estimer la
probabilité d’occurrence et les conséquences sur les personnes,
l’environnement et les biens des accidents se développant à
partir de ces événements

Principe ALARP
• Principe selon lequel tous les risques doivent être amenés à
un niveau « aussi faible que raisonnablement possible »
Approche probabiliste / la méthode QRA

 L’APPROCHE DÉTERMINISTE

• Identification des dangers (HAZID) « HAZard Identification »

• Analyse des conséquences

• Études de danger et d’opérabilité (HAZOP)

• Pratiques de conception (API RP 14J)


Approche probabiliste / la méthode QRA

Définitions
 Analyse quantitative des risques

• Approche formelle et systématique permettant d’identifier les


événements potentiellement dangereux et d’estimer la probabilité
d’occurrence et les conséquences sur les personnes,
l’environnement et les biens des accidents se développant à partir
de ces événements

 Principe ALARP
• Principe selon lequel tous les risques doivent être amenés à un
niveau « aussi faible que raisonnablement possible »
Structure QRA globale
L’APPROCHE DÉTERMINISTE

• Identification des dangers (HAZID)

• Analyse des conséquences

• Études de danger et d’opérabilité (HAZOP)

• Pratiques de conception (API RP 14J)


HAZID

 Définition

• Acronyme pour HAZard IDentification, identification des dangers


• Ensemble de méthodes servant à identifier les dangers potentiels de
l’installation et à sélectionner ceux qui sont pertinents pour le projet et
nécessitent une étude plus poussée
 Quand ?

• Le plus tôt possible, dès que les plans d’implantation, relevés des
conditions environnementales et schémas de circulation des fluides sont
disponibles
• Avec un ingénieur, au stade de l’avant‐projet (mise à jour au cours des
différentes phases du projet)

 Comment ?
• En réunissant une équipe pluridisciplinaire de 6 à 8 personnes autour de la table
• En pratiquant un brainstorming suivant une check‐list type
HAZID – Avantages et limites

 Avantages  Limites

• Facile à réaliser  Ne fournit pas de solutions


• Favorise la cohésion et l’esprit d’équipe  Ne quantifie pas les risques
• Minimum de doc. nécessaire  Ne vérifie pas la conformité aux codes,
• Pas limitée aux dangers procédé normes et pratiques recommandées
• Traite le cycle de vie entier des
installations
• Traite d’activités différentes et
simultanées (construction, forage, etc.)
Analyse des conséquences

 Définition
• Méthodologie déterministe permettant d’estimer l’ampleur des
conséquences des rejets d’hydrocarbures inflammables et toxiques, feux
et explosions dans les installations de la COMPAGNIE et aux alentours

 Quand ?
• Le plus tôt possible, dès que la description de l’environnement des
installations, plans d’implantation, relevés des conditions environnementales et
schémas de circulation des fluides sont disponibles
• Avec l’ingénieur RESPONSABLE, au stade de l’avant‐projet (mise à jour au
cours des différentes phases du projet)

 Comment ?
• Spécification générale de Total EP GS‐EP‐SAF‐253
• Codes de calcul approuvés (PHAST, FRED, …)
• Première analyse de conséquences réalisée ou supervisée par une équipe
de spécialistes
Analyse des conséquences – Avantages et limites

Avantages  Limites
• Définit les distances de sécurité • GS‐EP‐SAF‐253 limitée aux
entre unités, par rapport à la dangers procédé
clôture • Événements catastrophiques
(zone à accès réglementé) et aux (pire cas) à traiter
zones habitées (zone d’impact) séparément (TRA)
• Ne fournit pas de solutions
 Documentation minimale pour limiter l’occurrence des
requise événements initiaux (même
 Globalement même démarche si elle limite l’escalade)
que pour application de la loi • Scénarios prédéterminés
et (ré)assureurs • Proposition de mesures
d’atténuation passives
uniquement (espacement…)
HAZOP

Définition
• Acronyme pour HAZard and OPerability study, étude de dangers et
d’opérabilité

• Inspection systématique des P&I D pour identifier :


− les dérives possibles par rapport aux conditions normales de
fonctionnement
− les conséquences de chaque dérive sur la sécurité et l’opérabilité
des installations et
sur la santé et la sécurité du personnel
− les causes des dérives, si nécessaire
Quand ?
• Pendant l’avant‐projet, dès que les P&ID sont disponibles, avant la
PTR1
• Pendant l’ingénierie de base, avant le gel des P&ID, avant la PTR2
• Pendant l’ingénierie de détail, par l’entrepreneur responsable

Comment ?
• Équipe dédiée de 3 à 5 personnes autour de la table
− indépendante de l’avant‐projet (on ne peut pas être à la fois juge et
partie !)
− présidée par le représentant de la compagnie, présence obligatoire de
personnel
procédé et opérations
• Dure environ une semaine (HAZOP grossière) ou plusieurs (HAZOP
détaillée)
HAZOP –Mots‐clés
HAZOP – Avantages et limites

Avantages
 Limites
• Pratique standard reconnue
 Limitée aux dangers procédé
par les tiers
 Ne quantifie pas les risques
 Fait partie du système d’AQ
 N’évalue pas l’ampleur des conséquences
(on ne peut être à la fois
 Limites pratiques de temps
juge et partie)
 Recommande des solutions
pour réaliser des HAZOP
pratiques pour minimiser
détaillées/complètes
l’occurrence des risques
 Vérifie la conformité de la
conception aux codes,
normes et pratiques
recommandées
Pratiques de conception

APPROCHE API RP 14J


 Prévention des rejets d’effluents
 Prévention des incendies
 Atténuation des conséquences
 Organisation de l’évacuation et du sauvetage
(E.E.R)
Pratiques de conception : ingénierie de sécurité
Pratiques de conception

A – PRÉVENTION DES REJETS D’EFFLUENTS


 Conception mécanique et contrôle qualité
 Systèmes de sécurité de surface

• système d’arrêt (d’urgence) pour couper les sources d’hydrocarbures


• systèmes de protection contre les surpressions

 Contrôle et monitoring de la corrosion


 Protection contre les véhicules mobiles, chutes d’objets, etc.
 Vannes et isolations positives
 Contrôle des rejets d’hydrocarbures normaux

• mise à l’atmosphère/torchage sûrs


• drainage des liquides
Pratiques de conception
B – PRÉVENTION DES INCENDIES

 Conception des équipements électriques et équipements soumis à la


flamme selon codes, contrôle qualité
 Séparation entre sources de combustibles et sources d’inflammation
 Ventilation adéquate et mise en surpression des bâtiments
 Détection des gaz inflammables
 Systèmes de sécurité de surface
 système d’arrêt d’urgence (ESD) pour couper les sources de
combustibles et d’inflammation de l’unité
 Conception sûre des torches, évents et réseaux de drains
 Isolation des surfaces chaudes
C – ATTÉNUATION DES CONSÉQUENCES
 Détection feu
 Systèmes de sécurité de surface
• ESD pour couper les sources de combustibles et d’inflammation des
unités environnantes
• Dépressurisation d’urgence pour libérer les contraintes et réduire les
stocks
 Implantation de l’installation par rapport au vent, pentes, etc.
 Espacement
 Protection passive contre le feu et l’explosion
 Systèmes de protection incendie active
D – Évacuation et sauvetage
 Implantation de l’installation par rapport au vent, logistique
 Détection des gaz toxiques
 Ventilation adéquate et mise en surpression des bâtiments
 Voies d’évacuation et zones de rassemblement
 Équipements de protection individuelle
 Communications
 Moyens d’évacuation diversifiés
 Moyens de recherche et de sauvetage
Hiérarchie des activités de sécurité dans le processus de gestion des risques
Concept de sécurité
Il est de la plus haute importance de prendre en compte les questions HSE
aux stades précoces de la conception d’une installation
Le concept de sécurité a pour but d’assurer la conception sûre d’une
installation en réduisant le risque de chaque danger identifié à un niveau
raisonnable pour
• la sécurité du personnel
• la protection de l’environnement
• la protection des biens
• la minimisation des risques d’atteinte à l’image de marque de la compagnie
Le concept de sécurité décrit les exigences fonctionnelles et les lignes
directrices pour la maîtrise et l’atténuation des dangers dans les installations
(feux, explosions, toxicité, etc.)
Points‐clés à retenir
 Le danger est une source potentielle de blessure physique ou de dommages
aux personnes ou à l’environnement
 Le risque est une entité à deux dimensions caractérisée par la probabilité
d’occurrence et l’ampleur des conséquences d’un événement redouté
 Deux approches sont successivement utilisées en ingénierie de sécurité au
cours du développement d’un projet
• l’approche déterministe
• l’approche probabiliste
 L’analyse des conséquences sert à estimer l’ampleur des conséquences des
événements redoutés sélectionnés dans l’HAZID
Points‐clés à retenir

 L’HAZOP est une inspection systématique des P&ID fondée sur les
normes et l’expérience technique
 Les pratiques de conception de sécurité ont pour but
• de prévenir les rejets d’effluents
• de prévenir l’inflammation
• d’atténuer les conséquences des incidents
• de prévoir des moyens d’évacuation et de sauvetage
 Le concept de sécurité synthétise les exigences fonctionnelles et les
lignes directrices visant à contrôler les dangers d’une installation
 La revue technique de projet est un système d’audits internes qui doit
être appliqué systématiquement à chaque phase d’un projet
HSE: Hygiène Sécurité Environnement
EHS:Environment Health & Safety

1.Définition
C’est une politique internationale de gestion destinée à mettre en œuvre les conditions et
les dispositions d’hygiène, de sécurité et de l’environnement dans le milieu de travail
2.Objectifs
§
Fournir un lieu de travail sain et sans danger pour tous les employés
§
Minimiser l’impact des activités, des produits et des services sur l’environnement
§
Application des réglementations de l’environnement, l’hygiène et la sécurité par intégration
dans l’ensemble des pratiques de travail
§
Amélioration continue de fonctionnement de l’entreprise
.Organisation du système national de prévention des risques
professionnel
L’élaboration de toute politique de sécurité et santé au travail (SST) ainsi que l’établissement de tout
programme de prévention des risques professionnels nécessite une connaissance approfondie du système
déjà en place et des besoins tant au niveau national qu’au niveau de l’entreprise

3.1.Les enjeux de la prévention des risques professionnels (PRP)


tendent à:
·
Protéger la santé et la sécurité des travailleurs.
·
Créer un emploi de qualité
·
Adapter au mieux le travail à l’homme
·
Répondre aux obligations de la prévention
·
Favoriser le dialogue social dans le cadre de la PRP.
·
Contribuer à la performance de l’entreprise par l’existence d’une ressource humaine protégée
.2.Acteurs et organes de prévention
Un ensemble de décrets d’application précise l’organisation, les
missions et les attributions des organes et structures chargés
de la prévention En Algérie, la prévention des risques
professionnels est placée sous la responsabilitédu:
3.2.1.Ministère du Travail de l’emploi et de la Sécurité sociale
Prenden charge
§
L’élaboration de la politique nationale de prévention des
risques professionnels.
§
La préparation et de l’initiation des textes législatifs et
réglementaires
§
L’évaluation et le contrôle de l’exécution des programmes de
prévention des risques professionnels. Ce ministère est assisté
par organe consultatif qui est:
Le Conseil National d’Hygiène, Sécurité et Médecine du Travail(CNHS/MT):
C’estune composante tripartite(représentants des employeurs, représentants
desTravailleurs, pouvoirs publics). Il participe par les recommandations et les avis
àl’établissement de programmes annuels et pluriannuels en matière de prévention
desrisques professionnels, en favorisant la coordination des programmes mis en
œuvre.Les Structures Centralesdu Ministère Travail de l’emploi et de la Sécurité sociale
Ø
D.R.T(Direction des Relation de Travail)
Estchargée essentiellement de la coordination, du suivi et de l’évaluation des programmes
de P.R.P, de l’animation des organismes de prévention, ainsi que de l’élaboration de textes
législatifs et réglementaires.
Ø
CNAS(la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés)
Estl’appui de la
DGSS (Direction Générale de la Sécurité Sociale)
qui règlelestarificationset les modalités de réparation des accidents du travail et des
maladies professionnelles. Elle participe, à l’élaboration de la politique de prévention
L’organe spécialisé du Ministère du travail est:
Ø
IGT (l’Inspection Générale du Travail
Doit assurer la surveillance etlecontrôle, ainsi que l’information et le conseil, pour toutce qui concerne
l’application des dispositions législatives et réglementaires relatives auxconditions de travail, à la santé et la
sécurité en milieu de travail, sont principalementassurées par l’inspection du travail.Les OrganismesSous
Tutelle Ministère du Travail
:
Ø
INPRP (Institut National de la Prévention des Risques Professionnels)
Sa création était par le décret 2000-253 du 23 Août 2000, en remplaçant l’Institut National d’Hygiène et de
Sécurité dissous par décret exécutif du 98-266 du 29 Août1998.C’est un établissement public à caractère
industriel doté de la personnalité morale et del’autonomie financière.Il a comme missions:
·
L’entreprendre de toute action visant à promouvoir la sécurité au travail
·
Le conseil et l’assistance(technique et documentaire)
·
Les études et la Recherche
·
La formation (en matière de prévention) et l’information(journaux, affiches, brochures, audiovisuels, site web).
·
Les enquêtes et les statistiques
·
La normalisation
Les laboratoires qui aident l’INPRP pour accomplir ses missionssont:
v
Laboratoire de Métrologie des Ambiances
: pour mesurer l’ambiance en milieu professionne lPolluants physiques: nuisances sonores, vibrations, rayonnements Mesure
des ambiances de travail: éclairage, ambiances thermiques Polluants chimiques: poussières, gaz et vapeurs
v
Laboratoire d’Analyse des Polluants
: (Toxicologie professionnelle) (En coursde réalisation)Il fait Le prélèvement et l’analyse des polluants particulaires et gazeux
en milieu travail.Pour l’évaluation et la maîtrise du risque chimique
Les futurs laboratoires
v
Laboratoire d’ergonomie
: développe l’ergonomie pour adapter le travail àl’homme à travers ses disciplines; l’anthropométrie, la biomécanique, la
physiologie dutravail…etc.
v
Laboratoire de biologie
: Analyse des facteurs de risques biologiques; micro-organismes présents dans le milieu du travail tels que les bactéries,
parasites
3.2.2.Ministère de la santéde la population et de la réforme hospitalière:
Collabore dans l’organisation du système national de prévention des risques professionnelpar:
Ø
La sous-direction de la santé au travail:
A pour missions:
·
Normalisation des services et des activités de médecine du travail
·
Evaluation des programmes
·
Contrôledes activités médicales de santé au travail par le biais des médecins dutravail inspecteurs répartis à travers
toutes les directions de la santé et de la population
Ø
INSP (Institut National de Santé Publique):
Il veille sur la réalisation des travaux d’études et de recherches en santé publique, permettant de fournir au ministère
de tutelle, les instruments scientifiques et techniquesnécessaires au développement des programmes d’action
sanitaire, de promotion de lasanté publique et à leur coordination intra et intersectorielleOrganesinterministérielstel
que
:
Ø
Le Comité Interministériel amiante:
A été créé par l’arrêté n°86 du 11 Septembre 1996.Il a mis en place un plan d’action pour la gestion du risque
amiante
Ø
Le Comité Médical National de Médecine du travail:
Etait créé en Juin 1989, c’est un organe permanent chargé de la contributionà ladéfinition et à la mise en œuvre des
programmes de médecine du travail.
Ø
COMENA (Le commissariat de l’énergie Atomique)
Créé au 1er Décembre1996, il exerce une mission d’expertise et de recherche dans ledomaine des risques liés aux
rayonnements ionisants, d’origine naturelle ou utilisés enmilieu industriel ou médicalLes activités de radioprotection
ont été rattachées au centre de recherchenucléaired’Alger (CNRA) dont dépend le centre de radioprotection et de
sûreté (CRS).
3.3.Les acteurs de la prévention en entreprise3.3.1.Chef d’entreprise
Est l’acteur principal de la prévention en entreprise. Il veille à la santé et à la sécurité deses salariés par la mise en
œuvre de mesures appropriées, par l’édiction d’un certainnombre de règles applicables par les travailleurs qu’il
emploie.
3.3.2.Médecin de travail
Accompagne et conseille l’employeur et les salariés pour la mise en œuvre des mesuresde prévention des risques.
Il a essentiellement 2missions :
·
la surveillance médicale des salariés (par des visites périodiques)
·
la surveillance des conditions de travail (par l’étude des postes et des conditionsd’exposition aux risques).
3.4.Autres acteurs de la prévention3.4.1.CHS (Commission paritaire d’Hygiène et de Sécurité)
Est instituée obligatoirement, au sein del’organisme employeur occupant plus de 09travailleurs dont la relation de
travail est à durée indéterminée.Elle est chargée de procéder à l’analyse des risques auxquels les salariés sont
exposés etde proposer à l’employeur les mesures qui lui paraissent nécessaires. Elle est présidée par l’employeur
ou son représentant et composé d’une délégation salariale. Le médecindu travail assiste à ses réunions avec voix
consultative
.4.3.Un préposé à l’hygiène et à la sécurité
sera désigné par le chef de l’unité oude l’établissement.
3.4.4.Les comités interentreprises
Sontobligatoirement institués lorsque, sur un même lieu de travail, plusieurs entreprisesrelevant de la même
ou de plusieurs branches professionnelles sont regroupées en vuede l’exercice d’une activité pour une durée
déterminée et font appel à des travailleurs,dont la relation de travail est à durée déterminée, soit sous forme
de réalisation(bâtiment, travaux publics et hydraulique)
3.4.5.Service d’hygiène et de sécurité
L’organisme employeur est tenu delecréer selon:
·
L’importance de l’organisme employeur ou la nature de ses activités
·
Le nombre de travailleurs employés est supérieur à cinquante (50) travailleurs
4.Eléments et outils d’un système de management4.1.TerminologieSystème
(ISO 9000-2005)Ensemble d'éléments corrélés ou interactifs
Management
(ISO 9000-2005)Activités coordonnées pour orienter et contrôler un organisme
Processus
(ISO 9000-2005)Ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforme des éléments d'entrée
enéléments de sortie
Procédure
(ISO 9000-2005)Manière spécifiée d'effectuer une activité ou un processus
4.2.Système de management
Un système de management est une structure éprouvée pour
gérer et améliorer lesstratégies, les processus et les procédures
en vigueur dans l’entreprise.Il accompagnel’entreprise pour
réaliserses objectifs, en développant ses potentiels, par la mise
enœuvredes outils et éléments de gestion et de contrôle.Un
système de management efficace peut aider l’entreprise à :-
Gérer les risques sociaux, environnementaux et financiers-
Améliorer ses efficacités-Réduire ses coûts-Augmenter la
satisfaction de ses clients et de sespartenaires-Préserver sa
marque et son image-S’améliorer en permanence-Encourager
l'innovation-Surmonter les obstacles commerciaux-Mieux
décrypter le marché
4.3.Système de management de la santé et de la sécurité au
travail(SMS)
:Un système de management de la santé et de la sécurité au
travail (SMS) est undispositif de gestion combinant personnes,
politiques, moyens et visant à améliorer les performances
d'une entreprise en matière de santé et de sécurité au travail
(S&ST). C'estun outil qui permet de mieux maîtriser
l'organisation de l'entreprise et de progresser encontinu en
intégrant la SST à toutes les fonctions.L’adoption d'un tel
système est l’expression d’une approche globale etgestionnaire
de la prévention des risques professionnels. C’est une
démarche volontairevise à :

-Limiterles dysfonctionnements en SST,-Assurerune cohérence


globale avec les autres démarches de management.Les
avantages attendusdu SMSsont:-Diminution des accidents et
des maladies professionnelles-Assurance de prévention et de
protection des salariés-Action sur les situations dangereuses
pour éviter l’accident-Favorisation et maintien des bonnes
pratiques(en hygiène)-Amélioration de la motivation du
personnel et les conditions de travail,-Utilisation d’un moyen
de contrôle de la gestion en place
4.4.Système de management environnemental SME
Le management environnemental, aussi appelé gestion environnementale, ou éco-
management, désigne les méthodes de gestion d'une entité (entreprise, service…) visantà
prendre en compte l'impact de ses activités sur l’environnement, à l’évaluer et à leréduire.
Il s'inscrit dans une perspective de développement durable.Les principaux objectifs du
SME sont de :-Respecter la réglementation.-Maîtriser les risques pour le site.-Maîtriser les
coûts déchets par des économies d'énergie et de matière première.-Valoriser l'image de
l'entreprise.-Communiquer entransparence vis-à-vis du personnel, des parties intéressées,
desclients, des assureurs, etc.
4.5.Les différents outils de management
sont:
ü
stratégies/Structure
Une politiquede prévention et de gestion des risques professionnelle n’a de sens que sielle
correspond aux valeurs des acteurs concernés. De cette politique vont découler
lesstructures les plus appropriées à mettre en place et les stratégies générales
àdévelopper (responsabilités, voies de communication, contrôles, etc.)
Technique
Le matériel, les machines, les outils de travail, les installations, les appareils et lesinstruments→ choisis et sélectionnés,
en fonction de:
·
Leurs performances
·
leurs qualités techniques
·
la sécurité intrinsèque de leur utilisationEn mettant en place des règles en la matière (selon des procédures des
modesopératoires clairs et détaillés «standard operating procedures»), pour que la techniquesoit sous contrôle, dans les
conditionsde déroulement normal des opérations que dans ledéroulement anormal (pannes, arrêtsd’urgence,
dysfonctionnement, etc.) ou dans lessituations particulières (essais, réglages,maintenance, mises hors service, etc.)
Organisation
Plus l’organisation du travail selon des processus bien déterminés, on doit prêter attention à:
·
La maitrise du changement
Leschangementsconcernent aussi bien les personnes(changement provisoire du postede travail sans être formé),
que les locaux, les installations(modification douteuse desmachines), les procédures (modification incertaine des
procédures)etbiend’autreschoses encore.
·
La qualité totale
Intégré l’entreprise dans la standardisation ou la normalisation afin d’assurer une qualitédes postes de travail, de
l’environnement professionnel et de la vie au travail
ü
Personnel
On mentionne 3 aspects
·
L’embauche
Le choix destravailleurs pour occuper telle ou telle tâche constitue une étape critiquedont on aura besoin de d’un
médecindu travail et unpsychologue du travail pour lesfranchir correctement
·
La formation et l’information
Au départ à l’embauche les taches critiques au sein de l’entreprise nécessite uneformation fondamentale qui va être
mise à jour par la formation continue, plusl’information en matière des risques et dangers qui doit être bien
détaillés, approfondieet mis à jour
·
La motivation / sensibilisation
Motiver le personnel à tous les niveaux de la hiérarchie, par une bonne communicationcommençant par la
sensibilisation du rôle (aide professionnel) et de la responsabilité dechaque acteurdans l’objectif de développer les
outils adéquats pour l’amélioration duHSE au sein de l’entreprise
5.Normes et normalisations5.1.La norme
Les normes sont des règles techniques non obligatoires et différentes des texteslégislatifs et réglementaires issusdes
codes et des pouvoirs publics. Cependant,certaines normes peuvent être rendues obligatoires par des décrets et
arrêtés.Toutes les normes sont conformes à la législation et à la réglementation. Bien quenon obligatoires pour leur
mise en place, les normes sont quand même des règlesqu’ilfaut suivre et respecter.Les normes s’adressent en priorité
aux constructeurs et fabricants d’appareils,machines et produits divers ; en suivant les spécifications et les règles
contenues dansces normes, les producteurs et les vendeurs sont garantis de fournir auxconsommateursdes produits
de qualité qui respectent la réglementation en vigueur.
Les normes sont élaborées par des organismes dont les plus connus sont au niveau:
·
International-L’ISO (International Organization for Standardization) –1947-Le CEI
(Commission Électrotechnique Internationale)-L’UIT (Union Internationale des
Télécommunications)
·
Européen-Le CEN (Comité Européen de Normalisation) –1961-Le CENELEC (Comité
Européen de Normalisation pour l'Électrotechnique)-L'ETSI
(EuropeanTelecommunicationsStandard Institut)
·
Français-L’AFNOR (Association Française de Normalisation)-L’UTE (Union Technique de
l’Électricité)
·
Des pays étrangers-Le SSC (Standards Council of Canada)-L’IBN (Institut Belge de
Normalisation)-L’ASTM (American Society for the Testing of Materials)-LE SNV
(Schweizerischen Normen Vereinigung)-Le DIN (Deutsche Industrie Normen)-Le BSI
(British Standard Institute)-L’ANSI (American National Standard Institute)
5.2.La normalisation
« ... C’est un référentiel accepté par tous. Utilisées par des industriels comme référencesincontestables, les
normes simplifient et clarifient les relations contractuelles.Elles proposent des solutions à des questions
techniques et commerciales. Le champd’application de la normalisation est très vaste. Il concerne tous les
produits, lesbiensd’équipement et les services. »AFNOR (l’Association Française deNORmalisation)

5.3.Les normes de HSE5.3.1.TerminologieLa roue de Deming PDCA (la démarche d’amélioration continue)
Leconcept de la «roue de Deming», désigné en anglais par «Plan, Do, Check, Act(PDCA)» s'applique à tousles
processus. La roue de Demingpeut être décritesuccinctement comme suit:
Planifier
: établir les objectifs et les processus nécessaires pour fournir des résultatscorrespondant aux exigences des
clientset aux politiques de l'organisme.
Faire
: mettre en œuvreles processus.
Vérifier
: surveiller et mesurer les processus et le produit par rapport aux politiques,objectifs et exigences du produit
etrendre compte des résultats.
Agir
: entreprendre les actions pour améliorer en permanence les performances des processus.

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