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Introduction sécurité

Comment éviter les incidents‐ accidents ?

Connaître les dangers relatifs aux :


• Produits : Inflammabilité, toxicité ...
• Procédés : Pression, démarrage/arrêt, travaux ...
• Ambiance de travail
• “Hommes”

Réduire les risques à travers différents moyens


• Matériel & techniques : conception améliorée, dispositifs de sécurité
• Organisation : système de management SHE, procédures ...
• “Hommes” : savoir & comportement
Inventaire des risques spécifiques

 Environnement professionnel + dangers permanents Risques


DES DANGERS PERMANENTS (1)

PRODUITS PROCÉDÉS

AMBIANCE DE "HUMAIN“
TRAVAIL

RISQUES PROFESSIONNELS SPÉCIFIQUES (2)


Comment réduire les risques professionnels ?

INITIÉS DÈS LA DESTINÉES À FORMER, ÉLÉMENTS ESSENTIELS PAR LES


CONCEPTION GUIDER L'ACTION, ET À CONNAISSANCES ET LE
ADAPTÉS AU SERVICE DÉVELOPPER LA COMPORTEMENT
DEMANDÉ RÉFLEXION
UTILISÉS CORRECTEMENT
MAINTENUS EN BON ÉTAT
Incidents –
Accidents
Définitions ‐ KPIs Incident ou accident ?

Anomalie
Toute situation ou action qui a le potentiel
pour causer un incident
• Conditions ou pratiques dangereuses:
Sol glissant
• Travaux en hauteur sans harnais
• Procédures non adaptées
• Equipements hors norme/dangereux
• Conditions environnementales
• Personnel non compétent

• Incident mineur
Evènement à conséquences mineures(gravité 1)
dans les quatre domaines humain,
environnemental, pertes de matérielles de
production),mais des conséquences plus graves
ont été évitées grâces aux circonstances,
Comment éviter les incidents‐ accidents ?

• Incident sans accident


Evènement qui n’a pas causé de dommage
corporels,mais qui a eu comme conséquences
des atteintes à l’environnement et /ou des
pertes matérielles/de production ou une
atteinte à l’image de marque,

• accident
Evènement ou des personnes ont été blessées
(et qui a eu, dans certains cas ,comme autres
conséquences des atteintes à l’environnement,
des pertes matérielles, de production ou une
atteinte à l’image de marque
Facteurs humains
Forces et faiblesses de l’humain

FORCES FAIBLESSES
 Intelligence  Connaissance Insuffisante ou
 Capacité à : inappropriée
• Analyser  Manque de concentration
• Réfléchir (habitudes, routine)
• Adapter  Trop de confiance/facilité
• Innover  Maladresse, imprudence
 Expérience  Oubli, négligence
Erreur humaine : un facteur majeur d’incidents

Exemples de causes d’incidents

En Réduisant les erreurs humaines ,on peut réduire


une des causes principales d’accident
Filtres de sécurité
Filtres sécurité – Exemple d’incident
question de volonté

 Une volonté

• D'améliorer les conditions de travail


• De préserver la santé des intervenants
• D'éviter le développement des situations à risques
• D'assurer la protection de l'environnement
• De développer l'esprit critique de chacun face aux différentes
opérations

 Un travail n'est jamais à ce point urgent ou important qu'on ne


puisse le faire :

• Dans le respect de la sécurité, de la santé, de l’environnement


• En professionnel
Mode de fonctionnement et procédures

 Mode de fonctionnement

Direction qui affirme clairement ses principes, ses objectifs, ses valeurs
• Répartition des tâches : qui fait quoi, comment on le fait
• Outils : groupes de réflexion HSE, méthodes de résolution de
problèmes,

 Procédures

Règles de base, modes opératoires, procédures de maintenance,
procédures en situations dégradées, ….
• Écrites, validées, connues, bien expliquées et bien comprises,
révisées chaque fois que nécessaire
• Valorisent le savoir faire individuel et collectif
Contrôle, suivi et moyens d’identification
Recommandations pour comportement individuel

 Intégrer l'aspect HSE dans toutes les tâches


 Porter l'équipement de protection individuel adapté et en bon état
 Pratiquer les exercices de sécurité périodiques
 Respecter les procédures et remonter toute difficulté d'application
 Respecter les systèmes de sécurité
 Rester attentif à toute modification opératoire
 Ne pas effectuer trop d'opérations en même temps
 Réfléchir avant d'entreprendre une action
 Être vigilant sur l'environnement de travail
 Rester en éveil face à toute action qui se déroule :
si l'imprévu survenait, que se passerait-il ?
 Ne pas sous‐estimer une information
 Utiliser tous ses sens : déceler la situation qui se dégrade
 Se renseigner / prévenir en cas de doute
 Intervenir auprès d'une personne qui ne
respecte pas les règles "de sécurité"
Être exemplaire
Définition des facteurs humains et implications

 La notion de FACTEURS HUMAINS consiste à utiliser les


connaissances scientifiques pour améliorer les interfaces entre les
HOMMES, les INSTALLATIONS et les SYSTÈMES de MANAGEMENT
dans le milieu du travail

 Implications lorsque les facteurs humains ne sont pas pris en


compte dans le design et les opérations :

• Incidents indirects avec des personnes faisant des erreurs


• Blessures / maladies directement liées au non traitement des
problèmes de ‘facteurs humains’
• Productivité et efficacité réduites
Caractéristiques des installations/systèmes associés favorisant les erreurs humaines

 Ne correspond pas aux attentes


De l’opérateur
 Nécessite des aptitudes au delà
de ce que peut faire l’opérateur
 Engendre de la fatigue
 Met à disposition de l’opérateur des
installations ou de l’information inadéquate
 Introduit inutilement de la difficulté et
du danger
Suggestions pour réduire les erreurs humaines

 Garder bien présent à l’esprit la notion de facteurs humains


 Designer l’environnement de travail quotidien de manière
ergonomique.
 S’assurer que les équipements (vannes, appareils de régulation,
...) sont facilement accessibles et ne nécessitent pas de force
excessive pour la manœuvre
 S’assurer que les systèmes de pilotage des installations sont
faciles à lire et ne contiennent pas trop d’informations
 S’assurer que les procédures sont claires, disponibles et faciles à
suivre
Actions pour changer les comportements

 On développe des comportements de sécurité ou de non sécurité selon les avantages


ou inconvénients constatés en agissant de telle ou telle façon

 Pour aller vers plus de sécurité, il faut :


• Renforcer et promouvoir les avantages du comportement sécurité
− Trainings répétitifs, promotion des règles, infos sur résultats, récompenses…
• Diminuer les désavantages du comportement sécurité
− Donner du temps pour la sécurité, faciliter infos, équipements ergonomiques et
confortables…
• Renforcer et promouvoir les désavantages du comportement non sécurité
− Sanctions, démos de mécanismes d’accidents…
• Diminuer les avantages du comportement non sécurité
− Contrôles, audits, barrières…
Produits dangereux
Classification
Toxicité
Classification des produits danger

Étiquetage caractérisant la nature du danger

O Comburant F+ Hautement
E Explosif
inflammable
T+ Très toxique T Toxique Xn Nocif

C Corrosif N Dangereux pour


Xi Irritant
l'environnement
Signalisation du danger
Panneaux de signalisation des sources de dangers associés aux
produits sur les lieux de travail

Emplacement où une atmoshère explosive


peut se présenter

Matières inflammables ou haute


température

Matières explosives risque


d'explosion
Matières toxiques Matières
corrosives

Matières nocives ou
irritantes
Risque biologique

Matières
comburantes
Risques liés aux produits

Les risques qui découlent des dangers produits sont :


 Risques pour la santé de l'homme:
• l'intoxication
• les brûlures chimiques
• les brûlures thermiques, …
 Risques pour les personnes et les installations :
• le feu
• l'explosion, …
 Risques pour l'environnement :
• la pollution du milieu naturel, …
Critères de danger

Toxicité aigüe
 le “seuil des effets létaux” (S.E.L) correspond à la concentration, pour une
durée d’exposition donnée, au dessus de laquelle on peut observer une
mortalité au sein de la population exposée.
 le “seuil des effets irréversibles” (S.E.I) correspond à la concentration, pour
une durée d’exposition donnée, au dessus de laquelle des effets irréversibles
peuvent apparaître au sein de la population exposée.
 le “seuil des effets réversibles” (S.E.R) correspond à la concentration, pour
une durée d’exposition donnée, au dessus de laquelle la population exposée peut
présenter des effets réversibles.
 le “seuil de perception” (S.P) correspond à la concentration entraînant la
détection sensorielle de la substance chimique par la population exposée.

ref : guide technique relatif aux valeurs de référence de seuils d’effets des phénomènes
accidentels des installations classées
Toxicité chronique ou à long terme : Valeurs limites d’exposition
 La valeur limite d'exposition professionnelle (VLEP) de certains agents
chimiques est définie par décret. C'est la limite supérieure acceptable de la
moyenne pondérée en fonction du temps et de la concentration de l'agent
dans la zone de respiration d'un travailleur pour une période de référence.
 Il existe deux types de valeur d'exposition :
• la V.M.E. : c'est la valeur admise pour la moyenne d'exposition sur 8 heures
• la V.L.E. : c'est la valeur limite d'exposition pour une durée de 15 mn
(moyenne pondérée). (ce n'est pas la valeur maximale d'une concentration instantanée).
La VME et la VLE s'expriment en parties par million (ppm) ou en mg/l.
Prévention du risque chimique

1. Principe de classement des substances et préparations dangereuses


2. Déclaration des substances et préparations (concerne les fabricants,importateurs,
vendeurs)
3. Informations sur les risques présentés par les produits (FDS)
4. Règles générales de prévention du risque

• Évaluer les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs


• Assurer une évacuation efficace des vapeurs, poussières sur le poste de travail
• Informer les travailleurs de risques et de mesures prises pour les éviter
• Contrôler les valeurs limites et remédier aux dépassements
• Réglementer l ’accès des lieux de travail et mettre en place une signalisation

5. Contrôle du risque chimique sur les lieux de travail


6. Règles de prévention contre les risques cancérogènes,
7. Dispositions d’urgence
8. Dispositions spécifiques à certains agents chimiques dangereux (benzène, chlorure de vinyle)
9. Mesures d ’applications
Contrôle de toxicité

Moyens les plus couramment utilisés


• Papier réactif (acétate de plomb
pour détecter l’H2S)
• Tubes Draeger (précision de 10 à
20 %). Détection de : oxyde de
carbone, benzène, hydrogène
sulfuré, anhydride sulfureux,
acide chlorhydrique, …
• Analyses de laboratoire
Fiches de Données de Sécurité

1. L'identification du produit chimique et de la personne,


physique ou morale, responsable de la mise sur le marché
2. Les informations sur les composants, notamment leur
concentration ou leur gamme déconcentration nécessaires
à l'appréciation des risques
3. L'identification des dangers
4. La description des premiers secours à porter
en cas d'urgence
5. Les mesures de lutte contre l'incendie
6. Les mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle
7. Les précautions de stockage, d'emploi et de manipulation
8. Les procédures de contrôle de l'exposition des travailleurs et les
caractéristiques des équipements de protection individuelles adéquats
9. Les propriétés physico‐chimiques
10. La stabilité du produit et sa réactivité
11. Les informations toxicologiques
12. Les informations éco toxicologiques
13. Des informations sur les possibilités d'élimination des déchets
14. Les informations relatives au transport

15. Les informations réglementaires relatives


en particulier au
classement et à l'étiquetage du produit

16. Toutes autres informations disponibles


pouvant contribuer à la sécurité ou à la santé
des travailleurs
Inflammabilité
EP
Sous quelles conditions un combustible s ’enflamme‐t‐il ? Mécanisme de combustion
• Présence simultanée :
• du combustible
• du comburant (oxygène de l’air)
• d’une source d’ignition

 L’oxygène de l ’air est le principal comburant (21 %


dans l’air)
Produits inflammables

Quels sont les états des produits dangereux


(combustibles) ?
Ces matériaux brûlent‐ils dans l’état cité ?

Solide : Bois, PVC, métaux, .. non


Liquide : Essence, GO, méthanol, acétone, xylène, … non
Gaz : GPL, hydrogène, H2S, CO, ... oui

Y a‐t‐il une restriction à la règle ci‐dessus ?


• Les solides finement divisés (poussières) : soufre,
polyéthylène,
sodium, aluminium, magnésium, plomb, céréales, farine, …
• Les liquides finement divisés (brouillards) : fuels, GO,
huiles, ...
Limites d’inflammabilité

• Les vapeurs combustibles et l’air doivent être dans des


proportions convenables (limites d ’inflammabilité) :
A quelle température un combustible liquide émet‐il des vapeurs inflammables
?
 Point éclair : température à laquelle le liquide émet suffisamment de vapeurs
pour permettre une courte inflammation en présence d ’une flamme. Les
vapeurs s ’enflamment et s’éteignent aussitôt.
 Point de feu : température à laquelle les vapeurs sont émises en quantité
suffisante pour alimenter la combustion.
 Point d’auto‐inflammation : température à laquelle les vapeurs s ’enflamment
spontanément.
• 1 : les vapeurs
sont en trop grande proportion
• 2 : le mélange air/combustible
est en proportions convenables
• 3 : les vapeurs de combustible ne
sont pas en concentration suffisante
Mécanisme de l’explosion

Quand les vapeurs émises sont dans les proportions idéales :


• la réaction amorcée en un point du mélange gazeux par une source
d ’inflammation libère de l ’énergie sous forme de chaleur
• si la chaleur libérée est suffisante, la combustion se propage de proche en proche
• les gaz chauds produits provoquent de hautes températures et pressions :
• Réaction explosive
L’inflammation peut prendre la forme :
• d’une déflagration : onde de pression en avant du front de flamme de quelques dizaines de
m/s avec une surpression de 4 à 10 bars
• d’une détonation : le front de flamme est lié à une onde de choc se propageant à environ
1000 m/s avec une surpression de 20 à 30 bar
Effets sur l’organisme humain

Surpressions néfastes à l’homme :


20 hPa ou mbar, seuils des effets délimitant la zone des effets indirects par bris de
vitre sur l'homme
50 hPa ou mbar, seuils des effets irréversibles délimitant la « zone
des dangers significatifs pour la vie humaine »
140 hPa ou mbar, seuil des effets létaux délimitant la «zone des
dangers graves pour la vie humaine» mentionnée à l'article L.
515‐16 du code de l'environnement
200 hPa ou mbar, seuil des effets létaux significatifs délimitant la
« zone des dangers très graves pour la vie humaine» mentionnée
à l'article L. 515‐16 du code de l'environnement
Un apport d ’énergie même très faible peut déclencher une
combustion dans une ATmosphère EXplosive
Quelles sont les sources d ’inflammation possibles ?
• L ’apport d ’énergie peut être du à :
• une flamme
• une élévation de température
• une étincelle
• la foudre
• un moteur à explosion
• Une flamme :
• soudure
• découpage chalumeau
• Une élévation de température :
• le mélange est amené à sa température d’auto‐inflammation. Le
produit s’enflamme spontanément sans présence de flamme ou
d’étincelle.
• L’élévation de température peut être due à :
− des appareils chauds (fours, échangeurs, tuyauteries, …)
− des points chauds (sciage mécanique, matériel électrique, …)
− des échauffements anormaux (frottements, grippages, d’organes de
machines,
palier garniture, …)
− des réactions chimiques exothermiques
En cours de procès, certains produits peuvent être à une
température supérieure au point d ’auto‐inflammation. Toute fuite
induit un feu.
Une étincelle :
• chocs ou frottements métal sur métal ou sur
béton (tronçonnage à la
meule, embout de flexible, …)

Les étincelles sont


provoquées par
arrachement de
particules portées à
haute température
(> 1000°C)
Une étincelle :
• postes de soudage électriques
• matériel électrique autre que celui dit de « sécurité »
• électricité statique (opérations de chargement / déchargement,
échantillonnage)
Électricité statique
Les composés pyrophoriques

o Ils s’oxydent très rapidement


avec l’oxygène de l’air
dégageant suffisamment de
chaleur pour s’enflammer
• le sulfure de fer (semblable
aux particules de rouille et
résultant de l’action de l’H2S
sur les métaux ferreux)
• les catalyseurs
Prévention contre les risques d’incendie
Prévention contre les risques d’incendie

 En particulier pendant la réalisation de travaux,

il est nécessaire de prendre des précautions pour prévenir le

risque d ’incendie.

 Supprimer l’un des 3 éléments du triangle du feu :

• supprimer ou contrôler le mélange air / combustible

• supprimer les sources d’inflammation


Supprimer ou contrôler le mélange air / combustible

 Supprimer les mélange air / combustible :


• avant tout travail à feu, faire une mesure d’atmosphère
• pendant un travail à feu, si besoin faire des mesures
d’atmosphères (appareil portable ou balise)
 Pour rendre non inflammable un mélange gazeux, on peut :
• diminuer la concentration de gaz ou vapeur jusqu’à être < LIE
(dégazage, inertage, ventilation, …)
• diluer le combustible dans un jet d’eau pulvérisée ou de vapeur
• éviter la mise en contact entre le combustible et l’air (écran de
mousse, eau pulvérisée, …)
Supprimer les sources d’inflammation

Supprimer :
 La flamme :
• Pas d’allumettes ou briquets dans les zones à risque
 La foudre :
• Systèmes d ’étouffement à l’azote ou à la vapeur sur les soupapes et les
évents
 Les points chauds créés par le travail :
• Les moteurs thermiques. Quand la réglementation ne l’interdit pas, seuls
les moteurs diesel peuvent être utilisés en atmosphère explosive.
Ces moteurs doivent être des moteurs Diesel de sureté conformes aux
réglementations en vigueur
 Supprimer les étincelles :
• chocs d ’outils (utilisation d ’outils en bronze)

Attention, l’utilisation des outils en bronze ne supprime pas tout danger ;


l’humidification peut éviter la formation d’étincelles
• frottements d’une machine tournante : prévoir des protecteurs
d’accouplement anti‐étincelle
• prises de masse de groupes électriques (soudure à l’arc)

Attention, il est interdit de connecter une prise de masse sur :


une tuyauterie
un appareil contenant des combustibles, des produits chimiques
• l’établissement ou la rupture de circuits électriques
• la mise en contact accidentelle de conducteurs sous tension

Attention, ne pas faire passer de câble au‐dessus


des tuyauteries,des réservoirs, etc.
• l’électricité statique
 Pour éliminer l’ensemble des charge et
rendre l’ensemble de l’installation neutre,
il est nécessaire de réaliser une mise à la
terre efficace.

 Elle protège aussi de la foudre et des


courants de circulation (vagabonds
Composés pyrophoriques

Supprimer les composés pyrophoriques : sulfures de fer

• Réaliser un lavage chimique acide et faire barboter les gaz émis dans
une solution de soude pour neutraliser l ’H2S.

OU
• Effectuer un lavage à l’eau avant ouverture de la capacité
et maintenir toujours humide
• Le stockage des déchets doit être réalisé dans des fûts remplis d’eau
(à enfouir ou à incinérer) dans la mesure ou le produit n’est pas
sensible à l’eau.
Sinon, travailler sous azote
Zones classées ATEX
(zones dangereuses)
Zones classées ATEX

 Zones classées
• Zone 0 : une atmosphère explosive gazeuse et/ou
poussiéreuse est
présente en permanence ou pendant de longues périodes

• Zone 1 : une atmosphère explosive gazeuse et/ou


poussiéreuse est
susceptible de se former en fonctionnement normal

• Zone 2 : une atmosphère explosive gazeuse et/ou


poussiéreuse n'est pas susceptible de se former en
fonctionnement normal

• Zones hors danger : la probabilité d'apparition de gaz ou de


vapeurs inflammables est négligeable
 Délimitation des zones
• La délimitation des zones à risques d'explosion répond à un
double objectif :
 Limiter l'étendue de ces zones à risques
 Mettre en place un matériel électrique adapté

 Remarques
• Les tuyauteries soudées ne comportant ni bride, ni connexion, ni
raccord, ne sont pas considérées comme des sources de
dégagement à l'origine d'une zone 2
• Une enceinte sous pression peut être à l'origine d'une zone 1 ou
d'une zone 2 très étendue
Risques liés au comportement des fluides

Capacité pleine de gaz

 Les molécules d’un gaz se déplacent librement et sont soumises à une


agitation incessante et désordonnée
 L’agitation des molécules provoque de multiples chocs contre les parois
créant la pression
 Cette pression exercée dépend du nombre de chocs par unité de
surface (Pression = Force / Surface). Elle est fonction :
• du nombre de molécules de gaz
• de la surface offerte aux chocs
• de l’agitation des molécules qui augmente
avec la température
Conséquences d’un apport ou d ’un retrait de chaleur à un corps

Capacité pleine de liquide


Tout liquide tend à se dilater quand la température augmente ; il y a une expansion thermique.
Elle peut entraîner des surpressions considérables capable de rompre tous les équipements non
protégés.

Dans le cas d’un ballon en acier plein


d’eau à 20°C, une montée en
température de 30°C entraîne une
pression de l’ordre de 180 bars, soit
en moyenne 6 bars/°C
Ne jamais remplir complètement une capacité de GPL

 Élévation de pression approximative en


fonction de l’élévation de température
dans un récipient de gaz liquéfié.
 Tant qu’il y a un ciel gazeux au dessus du
liquide , la pression monte lentement
suivant la courbe de TV.
Dès que le liquide occupe toute la
capacité (par sa dilatation), la pression
augmente brutalement.
 Ces risques peuvent apparaître dans les capacités
isolées (sphères, camionsciternes,
wagons‐citernes, bouteilles d ’échantillon, …)
 Ne jamais remplir complètement une capacité ;
laisser un ciel gazeux
Règle : laisser un ciel gazeux de 3% à 50°c

 La température maximale de référence pour les conditions normales de


stockage est de 50°C.
 Elle est prise à 40°C si l’équipement est muni d’un pare‐soleil

 La règle couramment utilisée est de laisser un ciel gazeux au moins égal à 3 %

du volume total du récipient quand le liquide est à 50°C.


Attention aux capacités et tuyauteries isolées

Précautions
• Surveiller les niveaux : dans les sphères en particulier (le volume
n ’est pas proportionnel au niveau)
• Attention aux capacités laissées pleines après les épreuves hydrauliques
• Attention aux tuyauteries isolées. L’expansion thermique peut entrainer des ruptures
de joints ou même de la tuyauterie
Soupapes d’expansion thermique
Apport de chaleur avec changement d ’état

La vaporisation du liquide s’accompagne


• d’une consommation d’énergie (chaleur latente)
• d’une augmentation très importante de volume
 Dans le cas de l’eau, à 100°C et pression atmosphérique
• 1 litre d’eau donne 1600 litres de vapeur
• Une telle vaporisation peut entraîner une surpression immédiate
très importante avec destruction de matériel (destruction des
internes et même éclatement de la capacité)
La rupture d’un serpentin dans un bac peut créer un débordement par moussage (Froth‐over)
Précautions
 Contrôler la présence d’eau dans les coulages vers les bacs de stockage
 Purger en point bas les tuyauteries et les capacités
 Éliminer toutes traces d’eau après les épreuves
 Vérifier l’absence d ’eau dans les réservoirs de vidange (fûts, tonnes de
vidange, …)
 Vérifier le bon fonctionnement des purgeurs sur les lignes de vapeur
 Ne pas utiliser de vapeur dans les serpentins de réchauffage de
réservoirs de stockages de produits au‐dessus de 80‐90°C
Retrait de chaleur : risque de mise sous vide

 Précautions à prendre :
• mettre les évents et les purges à l’air libre (si pas de risque de créer un problème
d’atmosphère explosive)
• maintenir une légère surpression
− addition d’un corps pur léger (ex : propane dans le butane)
− injection de gaz inerte
− gaz de chauffe
• vérifier le bon fonctionnement des soupapes de respiration
• Selon la température, certains corps ont une tension vapeur inférieure à la
pression atmosphérique : par temps froid, il peut être nécessaire de pressuriser les
capacités
Dangers de surpression

Équipements sous pression


 Sont soumis à l’appellation et à la réglementation des
équipements sous pression les récipients, tuyauteries, accessoires
ayant:
• Une pression maximale en service(PS) ≥ 0,5 bar
• Un PS*V≥100 bar*l pour les fluide du groupe 1
 Un ensemble sous pression est constitué de plusieurs
équipements sous pression assemblés par un fabricant pour
constituer un tout intégré et fonctionnel
Équipements sous pression
• Les caractéristiques et le design des équipements et ensembles sous
pression
sont déterminés à partir d’une étude de procédé initiale qui englobe
obligatoirement une étude des risques.
• Les critères pris en compte pour le classement sont:
• La nature des fluides (gaz, liquide, vapeur)
• Le type de dangerosité qu’ils présentent
− Groupe 1 : explosifs, extrêmement inflammables, inflammables, très toxiques,
toxiques, comburants
− Groupe 2: tous les fluides non classés au groupe 1
• PS : pression maximale admissible en service (en bar)
• PE : pression d’épreuve initiale (1.5*PS)
• TS : température minimale/maximale admissibles
• V : volume interne (en litre)
• DN : dimension nominale
Équipements sous pression
Nécessité :
 Pour le/les fabricants et distributeurs d’équipements sous
pression de soumettre les appareils à une procédure d’évaluation
de la conformité
 Pour les exploitants :
• de définir des plans d’inspection périodiques
• de prévoir les modes et périodes de requalification (ré‐épreuves)
• de définir les modalités d’intervention pour travaux et/ou
modifications
• de définir les conditions d’exploitation en service normal
Équipements sous pression
Dérives redoutées pour les équipements sous pression
 Incursion dans le domaine plastique des matériaux(métaux) avec déformation
permanente due aux pressions ou températures excédant les PS ou TS
initialement envisagées
 Corrosion des matériaux
 Remplacement d’équipements, accessoires… par des équipements différents
de ceux initialement prévus et qualifiés
 Modification procédés sans étude de risque préalable
 Perte des documents nécessaires à la gestion des équipements sous pression
 Application incomplète ou aléatoire des plans d’inspection et programmes de
requalification
Équipements sous pression
Risques encourus
 Équipements à pression de gaz : Il faut craindre pour ces appareils
les projections d’éclats provenant de la rupture de l’enceinte ou
de la défaillance de parties fragilisées, mais aussi les fuites de gaz
qui peuvent conduire à des intoxications ou /et explosions
 Équipements à pression de liquides : les risques initiaux sont
évidemment les blessures par jets de liquides et par effets de
fouettement des canalisations et flexibles…

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