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Guide « Sécurité »

Introduction

La santé et la sécurité au travail deviennent une préoccupation de plus en


plus forte des entreprises, car au-delà des impératifs humains et sociaux,
ces sujets constituent un enjeu économique et juridique.

Les accidents du travail ne doivent plus être perçus comme une fatalité
mais comme un dysfonctionnement de l’entreprise. La sécurité doit être
gérée au plus haut niveau et être intégrée dans le management de
l’entreprise.

Les tribunaux sanctionnent également plus lourdement les atteintes à la


santé ou à la sécurité des salariés, et la responsabilité civile ou pénale des
chefs d’entreprise peut être engagée.

La mise en oeuvre des principes généraux de prévention peut s’appuyer


sur les axes de travail suivants :

 Eviter les risques,


 Evaluer les risques qui ne peuvent être évités,
 Réduire les risques à la source,
 Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou
moins dangereux,
 Mettre en place une organisation pour planifier la prévention,
 Mise en place de moyens adaptés,
 Adaptation de ces mesures selon les changements,
 Amélioration continue des situations existantes.

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SOMMAIRE

Introduction___________________________________________1
SOMMAIRE____________________________________________2
EVALUATION DES RISQUES_______________________________3
1/ Identifier les risques_____________________________________3
2/ Classer les risques_______________________________________4
3/ Proposer des actions de prévention__________________________5
4/ Les sources de renseignements pour réaliser l’évaluation des
risques__________________________________________________5
SECURITE COLLECTIVE__________________________________6
1/ Respect de l'affichage et de la signalisation___________________6
2/ Incendie_______________________________________________9
3/ Bruits et vibrations_____________________________________11
4/ Eclairage_____________________________________________15
5/ Aération et assainissement_______________________________16
6/ Les équipements de travail_______________________________18
7/ Vérifications périodiques des appareils et équipements_________18
8/ Matières dangereuses___________________________________20
9/ Interventions d’entreprises extérieures_____________________22
10/ Formation à la sécurité_________________________________24
11/ Une obligation générale de formation à la conduite___________26
SECURITE INDIVIDUELLE_______________________________29
1/ Protection contre les risques physiques_____________________29
2/ Protection contre les risques chimiques_____________________33
3/ Protection contre le risque amiante_________________________34

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EVALUATION DES RISQUES

L’évaluation des risques s’inscrit dans l’obligation générale du chef


d’entreprise de veiller à la santé et à la sécurité au travail des salariés.

Le chef d’entreprise doit formaliser par écrit dans un document unique les
résultats de l’évaluation des risques, les mettre à jour et les tenir à
disposition.

Méthode d’évaluation des risques :

1/ Identifier les risques


C’est repérer tous les risques auxquels peuvent être exposés les salariés.
Exemples de risques :

 Chute de plein pied,


 Chute de hauteur,
 Manutention manuelle,
 Engins et appareils de levage,
 Machines et équipements de travail,
 Circulation (y compris routière),
 Chute d’objets,
 Bruit,
 Produits chimiques,
 Produits biologiques,
 Produits cancérigènes,
 Rayonnements ionisants,
 Incendie, explosion,
 Electricité,
 Travail sur écran,
 Organisation du travail,
 Eclairage,
 Rayonnements non ionisants,
 Température,
 Interventions entreprises extérieures,
 Entreprises extérieures,
 Autres.

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2/ Classer les risques

La classification des risques permet d’estimer leur importance. A toutes


les unités de travail, chaque danger et chaque risque sont évalués par les
différents acteurs. Cette concertation est l’occasion de mettre en commun
les différentes approches. Le chef d’entreprise transcrit ensuite sous sa
responsabilité le résultat de l’évaluation de chaque risque dans le
document unique en vue de préparer un plan d’action de prévention.

Le chef d’entreprise peut par exemple analyser les risques selon les
critères ci-après, après les avoir adaptés à son entreprise :

Exemples de critères :

 régularité de réapparition du risque,


 fréquence de répétition du risque,
 nombre de salariés concernés au poste ou susceptibles d’être
concernés dans l’environnement immédiat,
 gravité des conséquences possibles (atteinte des salariés, atteinte
de points stratégiques de l’entreprise),
 accidents de travail, presque accidents ou maladies professionnelles
observés à ce poste,
 nuisances à l’environnement immédiat du poste (autres postes,
processus de fabrication,..),
 nuisances à l’environnement de l’entreprise (population, espaces
naturels),
 autres critères.

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3/ Proposer des actions de prévention

Le choix et les moyens des mesures de prévention ne sont pas les mêmes
pour toutes les entreprises. Toutefois, il est conseillé de faire figurer les
actions de prévention, de protection ou de réduction des risques
envisagées ou déjà existantes.

Exemples :

 amélioration des conditions de travail : température des locaux,


aération/ventilation, éclairage, exposition au bruit, rythmes et
horaires de travail,…
 réduction des manutentions manuelles,
 mise en place de protection collective des salariés,
 mise en place d’équipements de protection individuelle,
 réalisation d’actions de prévention, d’information ou de formation
des salariés,
 suppression ou réduction de la situation dangereuse : vérifications
périodiques des installations électriques, limitation de l’exposition ou
remplacement des produits dangereux,…
 optimisation de l’organisation des déplacements et de la circulation
au sein de l’entreprise.

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4/ Les sources de renseignements pour réaliser l’évaluation des


risques

Il convient d’associer à cette démarche les délégués du personnel, le


médecin du travail et l’ensemble des salariés qui disposent de
connaissances et de l’expérience de leur propre situation de travail.

Certains documents peuvent être déjà disponibles en interne :

 fiche d’entreprise du médecin du travail,


 analyse des accidents du travail et des maladies professionnelles,
des incidents et des dysfonctionnements,
 fiches de données de sécurité mises à disposition par le fournisseur
de produits chimiques,
 rapports d’organismes agréés….

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SECURITE COLLECTIVE

1/ Respect de l'affichage et de la signalisation

A. Affichage sur les lieux de travail

Le chef d'établissement est tenu d'afficher un certain nombre de


consignes, d'adresses, de numéros d'urgence et d'informations dans son
entreprise :

 Consignes incendie : pour les PME mettant en oeuvre des matières


inflammables, une consigne doit être établie et affichée d'une
manière très apparente :

 dans chaque local dont l'effectif est supérieur à cinq personnes,


 dans chaque local ou chaque dégagement desservant un groupe de
locaux dans les autres cas.

Exemple de consigne incendie :


 alarme : toute personne apercevant un début d’incendie doit :
1. prévenir le standard en précisant le lieu exact du début d'incendie,
2. attaquer le feu avec l'extincteur approprié,
3. évacuer si on lui en donne l'ordre ou si sa sécurité est menacée.
 alerte : elle est donnée par le standard qui :
1. appelle les pompiers (téléphone n° 18) en précisant "Feu Etablissement
…… adresse ……………………"
2. prévient la direction et le personnel

Les membres de l’équipe incendie suivent les consignes particulières qui


leur ont été remises.

 Numéro des secours d'urgences :


XXX : numéro de tous les secours
XXX : police ou numéro de la gendarmerie de la localité
XXX : pompiers
XXX : Centre anti-poisons de votre région

 Adresse et numéro d'appel du médecin du travail

 Adresse et numéro d'appel de l'inspection du travail et nom de


l'inspecteur du travail ou du contrôleur du travail

 Liste nominative des sauveteurs secouristes du travail (SST)

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 Informations de sécurité sur un poste de travail concernant les


risques, appareils de protection à utiliser, la conduite à tenir en cas
d'accident.

Mais, le simple affichage d'une consigne de sécurité ne suffit pas. Pour son
application, il faut que celle-ci soit diffusée et expliquée aux salariés afin
qu'ils aient une connaissance effective de la consigne et des modes
opératoires.

B. Signalisation

Elle concerne aussi bien le balisage des voies de circulation dans


l’entreprise que l’accès aux différents lieux où s’exerce l’activité pour
informer les transporteurs, les visiteurs, etc…
Elle servira à identifier les tuyauteries rigides et les bouteilles de gaz
transportables.
Elle servira à informer sur les risques par des avertissements, des
obligations, des interdictions et des informations de secours (accidents,
incendie).
En fonction de l’évaluation des risques et de sa politique de prévention, le
chef d’entreprise peut avoir recours à des signalisations occasionnelles ou
complémentaires.
Quelques exemples :

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a) Obligation, sauvetage et secours

b) Interdiction

Interdiction de Entrée interdite Interdit aux Ne pas toucher Interdit aux


fumer aux personnes véhicules de piétons
non manutention

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c) Avertissement

N.B
Les panneaux de signalisation doivent être simples, résistants, visibles,
compréhensifs. Ils doivent être enlevés lorsque le risque disparaît.
On peut aussi utiliser les panneaux du Code de la route pour signaler des
obligations (piétons, limitation de vitesse, sens interdit, etc.).

2/ Incendie

Le risque incendie est une des priorités en matière de sécurité des


personnes, des biens et de l'environnement. Des actions de prévention et
de protection doivent être menées par le chef d'entreprise.
Les réglementations dans ce domaine peuvent être diverses :
 Code du travail pour les salariés,
 ERP (Etablissement Recevant du Public), par exemple une surface de
vente, un magasin d'usine,
 Environnement dans le cadre d'une installation classée.

Il faut veiller à ce que les extincteurs soient :


 en nombre suffisant, adaptés aux risques d'incendie,
 faciles d'accès, repérables et utilisables par le personnel proche,
 accessibles en hauteur et les plus légers possibles pour le personnel
féminin.
Aucun produit ni matières stockées ne doivent cacher la visibilité et l'accès
au matériel incendie.

 Exercices de prévention, de lutte, d'évacuation le Code du travail


prévoit que "des exercices au cours desquels la personne apprend à
reconnaître les caractéristiques du signal sonore d'alarme générale, à
se servir des moyens de premier secours et à exécuter les diverses
manoeuvres nécessaires” sont obligatoires dans les établissements où
sont manipulées et mises en oeuvre des substances ou préparations
classées explosives, comburantes ou extrêmement inflammables,
ainsi que des matières dans un état physique susceptible d'engendrer
des risques d'explosion ou d'inflammation instantanée. "Ces exercices
et essais périodiques doivent avoir lieu tous les six mois. Leur date et
les observations auxquelles elles peuvent avoir donné lieu sont
consignées sur un registre tenu à la disposition de l'inspecteur du
travail".

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 Les consignes et la signalisation : les équipements de lutte contre


l'incendie doivent avoir une couleur spécifique (rouge) et être
signalés par des panneaux de localisation. Une signalisation doit
baliser les chemins à emprunter par le personnel pour l'évacuation
vers la sortie la plus rapprochée. Les dégagements qui ne servent pas
habituellement de passage pendant la période de travail doivent être
signalés par la mention sortie de secours. Les panneaux de
signalisation doivent être opaques ou transparents, lumineux, et
regroupés avec l'éclairage de sécurité.
 L'éclairage de sécurité : l'éclairage de sécurité est obligatoire pour les
établissements occupant des salariés ou recevant du public (ERP). Il
intervient en cas de défaillance de l'éclairage normal et doit permettre
:
 l'évacuation sûre et facile des personnes,
 les manoeuvres intéressant la sécurité.

 Moyens d'alerte :
 détection humaine ou automatique,
 alerte des secours : en fonction de l'organisation du travail (de
nuit, travail posté), le chef d'entreprise doit mettre en place une
procédure pour prévenir les sapeurs-pompiers en cas d'incendie.

 Alarme sonore en cas d'incendie et d'évacuation : une alarme sonore


doit être installée dans les établissements (quelle que soit leur
importance) où sont manipulées et mises en oeuvre des matières
inflammables.
Les dispositifs d'alarme doivent suivre la réglementation des SSI
(Systèmes de Sécurité Incendie). La nature de l'installation incendie
est évaluée en fonction du risque, de la taille et de l'activité de
l'établissement. Elle doit être conforme à la réglementation du Code
du travail et à la réglementation des ERP.
 Registre incendie : Il doit être ouvert et tenu à jour dans les différents
établissements et être à la disposition de l'inspection du travail. Il
comporte :
 l'organisation à mettre en oeuvre,
 les dates des exercices et essais périodiques,
 les observations sur ces derniers.

 Le matériel de lutte contre les incendies :


 compartimentage anti-feu (porte coupe feu, murs spéciaux...),
 matériel d'extinction : extincteurs portatifs ou à extinction
automatique (sprinkler),

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 matériel de protection individuelle (gants, masques,


combinaisons ignifugées).

Les matériels incendie doivent être conformes aux normes en vigueur,


agréés par les assurances, vérifiés périodiquement et annuellement.

Classe de feux Exemples Agents extincteurs


Classe A Bois, Eau pulvérisée
Feux de solides Cartons Jet plein ou jet diffusé
Eau + Mouillants
Mousse
Poudres ABC
Classe B Hydrocarbures, Poudres BC et ABC
Feux de liquides Alcool CO²
ou de solides Mousses
liquéfiables Hydrocarbures
Halogénés
Classe C Gaz Poudre BC et ABC
Feux de gaz
Classe D Sodium Poudre spéciale
Feux de métaux Magnésium

 Le permis de feu : il est établi dans un but de prévention des dangers


d'incendie et d'explosion occasionnés par les travaux par point chaud
(soudage, découpage, ... ). Il est délivré par le chef de l'entreprise
utilisatrice ou son représentant qualifié. Le permis de feu doit être
inclus dans le plan de prévention.

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3/ Bruits et vibrations

A. Le bruit

C’est un facteur de risque important pouvant entraîner des dommages


physiques et psychologiques, pouvant aller jusqu’à l’accident du travail et
à la maladie professionnelle.

 Démarche du chef d’entreprise


 Suppression des bruits
Exemples : installation de compresseurs hors des locaux de
travail (locaux techniques)
 Réduction des bruits
Exemples : installation de silencieux sur des refoulements ou
échappements, capotages antibruit, traitement acoustique des
locaux (panneaux absorbants, écrans amovibles)
 Prescriptions minimales de sécurité et de santé des travailleurs
(mesurage et état des lieux)

Niveau d’exposition
Notes d’application
sonore quotidien
1. 75 dB(A) * Niveau seuil : valeur au-dessous de laquelle une exposition continue
et/ou répétitive ne produit aucun effet nocif pour la santé et la
sécurité des travailleurs.
Notons cependant que les connaissances scientifiques actuelles ne
permettent pas de définir des niveaux précis d’exposition couvrant
tous les risques pour la santé, notamment en ce qui concerne les
effets non auditifs du bruit.
2. 80 dB(A) * Niveau d’action : information des travailleurs. Protection individuelle
à la demande. Droit à la surveillance médicale si ce niveau est
dépassé.
3. 85 dB(A) ou Identifier les salariés concernés, mesurer leur exposition tous les
135 dB trois ans en cas de modification susceptible d’accroître le bruit.
(niveau de Mesurage prévu dans un document soumis pour avis aux délégués
pression du personnel et au médecin du travail.
acoustique de Mettre à la disposition des travailleurs exposés des protecteurs
crête) individuels adaptés.
Informer les travailleurs exposés sur les risques, sur les moyens mis
en oeuvre pour les prévenir, sur le rôle de la surveillance médicale
spéciale, les former en conséquence.
4. 90 dB(A) ou Outre les mesures précédentes :
140 dB (niveau de - établir et mettre en oeuvre un programme de mesures de nature
pression technique ou d’organisation du travail destiné à réduire l’exposition
acoustique de au bruit,
crête) - prendre toutes les dispositions pour que les protecteurs individuels

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soient utilisés,
- signaler de façon appropriée les lieux de travail bruyants.
5. 105 dB(A) Si le niveau d’exposition sonore quotidienne atteint 105 Db(A)
réglementer l’accès des lieux.

* ATTENTION : un niveau sonore d’exposition quotidienne inférieur à 85 dB(A)


n’exclut pas la possibilité d’un niveau de pression acoustique de crête égale ou
supérieur à 135 dB entraînant des mesures spécifiques 3 ou 4 du tableau.

 Durée maximale d’exposition

Niveau Sonore intégré sur une Durée d’exposition


durée représentative en Décibel Maximale quotidienne
A dB(A)
85 8H

88 4H

91 2H

94 1H

97 30 min
100 15 min

Ce tableau donne les durées maximales d’exposition sonore quotidienne à


ne pas dépasser. L’exposition au bruit doit demeurer à un niveau
compatible avec la santé des travailleurs et le bruit doit être réduit au
niveau le plus bas possible compte tenu des techniques. Les mesures
réalisées doivent tenir compte de la fluctuation du poste de travail ; il est
souvent procédé à des mesures par dosimétrie individuelle.

En tout état de cause, le salarié doit rester à des niveaux d’expositions


inférieurs à ceux mentionnés dans le tableau ci-dessus, toutes sources
sonores prises en compte (y compris les bruits occasionnels, par exemple
soufflette).

 Port de protections individuelles adaptées


C’est seulement en cas d’impossibilité de suppression ou de réduction des
bruits à la source que le personnel doit être doté de protections
individuelles.
 Port continu
o Bouchons d’oreilles pré modelés fabriqués en silicone,
caoutchouc ou autre matière souple, ils sont disponibles en
plusieurs tailles et doivent être adaptés au porteur.

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o Bouchons d’oreilles réalisés sur mesure généralement en


résine synthétique acrylique ou silicone, ils sont moulés sur le
conduit auditif du porteur et sont de ce fait individualisés
offrant un grand confort permettant par exemple de
sélectionner des fréquences d’affaiblissement (le porteur peut
ainsi converser avec ses collègues sans être gêné par le bruit
ambiant).

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 Port intermittent
o Les serre-tête composés de deux coquilles reliées par le
dessus du crâne, ils sont recommandés pour des interventions
de courte durée dans une zone bruyante,
o Les serre nuque : l’arceau se place derrière la nuque mais ils
s’utilisent comme les serre-tête.
o Les casques enveloppants recouvrent une grande partie de la
tête et sont munis de coquilles qui recouvrent les oreilles. Ils
peuvent être équipés d’écouteurs et permettent même une
communication verbale avec d’autres correspondants.

B. Les vibrations

Les vibrations des machines ou des outils exposent les salariés à des
troubles graves pour la santé.
Les vibrations des machines peuvent aussi provoquer des dégâts au
niveau de la structure des immeubles ou installations.

Conseils utiles :
 Pour une machine neuve, le risque bruit ou vibrations doit être pris
en compte lors du choix.
 Pour une machine en service, la diminution des vibrations peut être
obtenue par un système de fixation au sol (Silentbloc) ou par
réinstallation sur une dalle antivibration.

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4/ Eclairage

Les locaux de travail doivent disposer d’une lumière naturelle suffisante.


Pour les constructions neuves ou après rénovation, les locaux de travail
doivent obligatoirement comporter à hauteur des yeux des baies
transparentes donnant sur l’extérieur (ainsi la seule mise en place d’un
éclairage naturel par le plafond est insuffisante).

Valeurs minimales pour les locaux de travail

Valeurs minimales
d’éclairement (en lux)
Types de locaux
en tout point du local et à tout
moment
Locaux affectés au travail et leurs
dépendances
40
Voies de circulation intérieures
 60
Escaliers et entrepôts
 120
Locaux de travail, vestiaires, sanitaires
 200
Locaux aveugles affectés à un travail

permanent
Espaces extérieurs
 Zones et voies de circulation extérieures 10
 Espaces extérieurs où sont effectués des 40
travaux à caractère permanent

Valeurs minimales au poste de travail

Si certains organes intérieurs doivent être inspectés fréquemment, des


dispositifs d’éclairage appropriés doivent leur être associés de sorte que le
niveau d’éclairement soit adapté à la nature du travail à effectuer (selon
norme X 35-103).

Exemple de poste Valeur minimale


Mécanique : machines outils, soudure 300 lux
Dactylographie, montage de pièces, salle 500 lux
de contrôle
Travail petites pièces 750 lux
Industrie du vêtement, piqueuse, travail 1000 lux
sur table à dessin.

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En plus des valeurs minimales mentionnées ci-dessus, le poste de travail


prendra en compte les contrastes et les implantations des diverses
sources lumineuses.

Le projet de norme EN 12464 donne d’autres valeurs :

 réparation de véhicules : 750 à 1000 lux pour la peinture et 500 lux


pour la carrosserie
 bureaux : travail sur écran 500 lux (valeur INRS) et 500 lux pour
l’écriture / lecture
 magasins : 500 lux

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5/ Aération et assainissement

 L’assainissement renvoie à la pollution spécifique pouvant entraîner


des dommages pour la santé.
 Les locaux à pollution spécifique sont des locaux dans lesquels des
substances dangereuses ou gênantes sont émises sous forme de
gaz, vapeurs, aérosols, autres que celles liées à la seule présence
humaine.

Résultats à atteindre :
 extraire les polluants
 aérer pour obtenir assez d’air neuf
 éviter les inconvénients (courants d’air, variations de température)
 obtenir un air purifié, sans odeur désagréable
 obligation du maître d’ouvrage lors de la construction et
l’aménagement des locaux de travail

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A. Pour les locaux à pollution non spécifique

 Ventilation naturelle (ouvrants accessibles et manoeuvrables) ou


introduction d’air neuf. Il faut :
 respecter le débit minimum d’air neuf à introduire :

Désignation des locaux Débit minimal d’air neuf par


occupant (en mètres cubes
par heure)
Bureaux, locaux sans travail physique 25
Locaux de restauration, locaux de vente, 30
locaux de réunion 45
Ateliers et locaux avec travail physique léger 60
Autres ateliers et locaux

 empêcher la pénétration, dans de tels locaux, d’air en provenance


de locaux pollués,
 prévoir un système de filtration de l’air neuf s’il y a un risque de
pollution par introduction de l’air,
 le recyclage de l’air est possible mais :
o il doit être filtré avant réintroduction,
o l’air recyclé n’est pas pris en compte dans les débits d’air neuf
introduit,
o le recyclage doit être arrêté en cas de panne du système de
filtration.

B. Pour les locaux à pollution spécifique

Les principes à retenir :

 suppression du risque : vase clos ou autre procédé


 captation à la source : réseaux d’extraction
 en complément : ventilation générale
 dans tous les cas, nécessité d’air de compensation et d’air neuf
 les installations de ventilation ne doivent pas provoquer de gène
(courant d’air – température – humidité – bruit – vibration)
 organisation des rejets des polluants

Contrôles périodiques :

 Tous les ans pour les locaux à pollution spécifique ou non spécifique.
 Tous les 6 mois si l’air est recyclé.

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6/ Les équipements de travail

Il faut distinguer trois générations d'équipements de travail :


1. Les équipements assujettis à la mise en conformité, c'est-à-dire ceux
en service dans l'entreprise au 1/01/1995 et maintenus en service après
le 1/01/2002. A l'heure actuelle (2008), tous ces équipements doivent
avoir fait l'objet d'une mise en conformité effective.
2. Les équipements d'occasion, c'est-à-dire ceux vendus postérieurement
au 1/01/1998, pour lesquels un certificat de conformité doit être fourni à
l'acquéreur par le vendeur.
3. Les équipements neufs, c'est-à-dire ceux mis sur le marché pour la
première fois après le 1/01/1998 et pour lesquels l'acquéreur doit faire
attention aux trois points suivants :
 certificat de conformité (à lui remettre)
 notice d'utilisation en français (à lui remettre)
 marquage CE (marquage européen) apposé sur l'équipement.

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7/ Vérifications périodiques des appareils et équipements

 Les équipements de travail :


 machines ou ensemble de machines,
 appareils de levage et de manutention,
 appareils à pression (compresseur).

 Les vérifications et contrôles sont effectués, soit par une personne de


l'établissement, compétente et dûment qualifiée (désignée par
l'employeur ou le chef d'établissement), soit par une personne ou une
société extérieure exerçant cette activité.
Par exemple :
 appareils de levage,
 appareils à pression (contrôle et épreuves et prévention),
 installations électriques (vérification initiale).
 Différents types de vérification :
 à la mise en service,
 à la mise en service après opération de maintenance,
 vérifications générales périodiques.

Un registre doit renseigner et mentionner la qualité, l'adresse du


vérificateur, la date de la vérification et les observations.
La date des travaux effectués à la suite des observations ainsi que le nom
de l’intervenant seront notés dans le rapport de vérification. Il est
souhaitable de garder les factures des prestations et fournitures. Les
rapports sont conservés pendant cinq ans.

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Principales vérifications périodiques obligatoires


Objet de la Types d’appareil ou d’installation Périodicité
vérification
Installations Toutes installations 1 an
électriques

Appareils de levage - Appareils mus mécaniquement et installés à 12 mois


demeure
(ponts roulants, trémies, portiques …) 12 mois
- Appareils mus à bras 6 mois
- Chariots de manutention à conducteur porté 6 mois
- Appareils mobiles (grues mobiles, grues auxiliaires 12 mois
sur véhicule) 3 mois
- Ponts élévateurs de véhicules 6 mois
dont organes de suspension 12 mois
- Elévateurs « poste de travail » mus mécaniquement 6 mois
- Ascenseurs et monte-charge
dont chaînes, crochets et câbles
Machines - Presses 3 mois
- Massicots 3 mois
- Compacteurs à déchets 3 mois
- Centrifugeuses 12 mois
Aération - Locauxà pollution spécifique et non spécifique 12 mois
assainissement - Locaux à pollution spécifique avec système de 6 mois
des locaux de travail recyclage

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8/ Matières dangereuses

Le chef d’établissement devra dans le cadre de l’évaluation des risques


prendre en compte les conséquences possibles du transport, de
l’utilisation et de l’élimination de ces matières ou substances.
Sont considérées comme dangereuses les substances ou préparations
pouvant être classées dans différentes catégories, elles donnent lieu à un
étiquetage spécifique.

A. L’entreprise et les salariés

Les fiches de données sécurité doivent être délivrées par le fournisseur


lors de la livraison des substances et le chef d'entreprise devra signer un
récépissé.
En conséquence, il doit mettre en place, dans le cadre de sa responsabilité
d'employeur, les moyens de prévention qui s'imposent, notamment la
formation à la sécurité des travailleurs concernés et les fiches de postes.
Par ailleurs, il transmet les fiches de données sécurité au médecin du
Travail.
Tout responsable de la mise sur le marché de substances ou préparations
dangereuses, à l'intérieur de la Communauté, doit fournir à l'utilisateur
professionnel une fiche de données sécurité comportant différentes
indications :
 identification du produit chimique et de la personne physique ou
morale responsable de sa mise sur le marché,
 informations sur les composants,
 identification des dangers,
 description des premiers secours à porter en cas d'urgence,
 mesures de lutte contre l'incendie,
 mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle,
 précaution de stockage, emploi et manipulation,
 procédure de contrôle de l'exposition des travailleurs et
caractéristiques des équipements de protection individuelle,
 propriétés physico-chimiques,
 stabilité du produit et sa réactivité,
 informations toxicologiques,
 informations écotoxicologiques,
 informations sur les possibilités d'élimination des déchets,
 informations relatives au transport, au stockage,
 informations réglementaires relatives au classement et à
l'étiquetage du produit.

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Toutes ces informations sont utiles à la formation des personnels.

B. L’entreprise et le stockage

Dans le cas de manipulation de ces substances et surtout pour le


transvasement, tout récipient, sac ou enveloppe contenant une substance
classée dangereuse doit avoir une étiquette ou une inscription indiquant
toutes les données et conseils relatifs au produit (local isolé et ventilé).

C. L’entreprise et le transport

Les entreprises qui transportent ou manipulent les matières dangereuses


doivent nommer un conseiller à la sécurité en interne ou en externe,
désigné et répertorié auprès de la Préfecture. On pourra consulter la
Direction Régionale de l’Equipement.

D. L’entreprise et l’environnement

Même si l’entreprise n’est pas soumise à la réglementation des ICPE


(Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), outre les
risques lors du stockage, des transvasements, des manipulations en
interne, l’entreprise est responsable de ces produits appelés déchets
dangereux jusqu’à leur totale élimination.
Elle doit s’assurer des qualifications des sociétés chargées de la collecte,
du transport ou de l’élimination de ces déchets qui ne peut se faire qu’en
centre agréé.
T Xi Xn o

TOXIQUE IRRITANT NOCIF COMBURAN


T

C F E N

CORROSIF FACILEMENT EXPLOSIF DANGEREUX POUR


INFLAMMABLE L’ENVIRONNEMENT

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Guide « Sécurité »

9/ Interventions d’entreprises extérieures

Sont visées les entreprises dites extérieures qui font intervenir leur
personnel aux fins d'exécuter une opération ou de participer à l'exécution
d'une opération, quelle que soit sa nature, industrielle ou non, dans une
entreprise dite utilisatrice ou dans ses dépendances ou chantiers.
Le chef de l'entreprise utilisatrice doit fixer les conditions de leur
intervention en vue d'assurer la coordination nécessaire au maintien de la
sécurité.
Pour les travaux de 400 heures par an ou travaux dangereux (cf. liste ci
après), ces conditions d'intervention font l'objet d'un document écrit, le
plan de prévention, rédigé avant le début des travaux.
Pour être efficace, la prévention doit être pensée en même temps que la
préparation des travaux à effectuer par les entreprises extérieures.
L'initiative est à prendre par l'entreprise utilisatrice aux différentes étapes
préalables à l'opération :
 appel d'offres et commande,
 réunion et visites préalables,
 établissement du plan de prévention,
 information des salariés sur les risques et mesures prises et accueil
dans l'entreprise utilisatrice,
 suivi des interventions.

Liste des travaux dangereux pour lesquels le plan de prévention


doit être obligatoirement écrit quelque soit la durée des travaux :

 travaux exposant à des rayonnements ionisants


 travaux exposant à des substances et préparations explosives,
comburantes, extrêmement inflammables, facilement inflammables,
très toxiques, toxiques, nocives, cancérogènes, mutagènes, toxiques
vis-à-vis de la reproduction
 travaux exposant à des agents biologiques pathogènes
 travaux effectués sur une installation classée faisant l'objet d'un
plan d'opération interne
 travaux de maintenance sur les équipements de travail, autres que
les appareils et accessoires de levage, qui doivent faire l'objet des
vérifications périodiques prévues à, ainsi que les équipements
suivants :
o véhicules à benne basculante ou cabine basculante,
o machine à cylindre,
 travaux de transformation au sens de la norme NF P82-212 sur les
ascenseurs, monte-charge, escaliers mécaniques, trottoirs roulants
et installations de parcage automatique de voitures

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Guide « Sécurité »

 travaux de maintenance sur installations à très haute ou très basse


température
 travaux comportant le recours à des ponts roulants ou des grues ou
transstockeurs
 travaux comportant le recours aux treuils et appareils assimilés mus
à la main, installés temporairement au-dessus d'une zone de travail
ou de circulation
 travaux exposant au contact avec des pièces nues sous tension
supérieure à la TBT
 travaux du bâtiment et travaux exposant les travailleurs à des
risques de chute de hauteur de plus de 3 mètres
 travaux exposant à un niveau d'exposition sonore quotidienne
supérieure à 90 dB(a) ou à un niveau de pression acoustique de
crête supérieure à 140 dBA
 travaux exposant à des risques de noyade
 travaux exposant à un risque d'ensevelissement
 travaux de montage, démontage d'éléments préfabriqués lourds
 travaux de démolition
 travaux dans ou sur des cuves et accumulateurs de matière ou en
atmosphère confinée
 travaux en milieu hyperbare
 travaux nécessitant l'utilisation d'un appareil à laser d'une classe
supérieure à la classe 3 A selon la norme NF 60825
 travaux de soudage oxyacétylénique exigeant le recours à un permis
de feu
 travaux exposant à l’inhalation des poussières d'amiante.

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Guide « Sécurité »

10/ Formation à la sécurité

Les employeurs doivent organiser une formation pratique et appropriée


des travailleurs à la sécurité du travail. Son but est d'instruire le salarié
des précautions à prendre pour sa propre sécurité et celle des autres
personnes.

A. Le salarié doit recevoir une information sur :


a) Les risques liés à la circulation dans l'entreprise.

L'information porte sur :

 les règles de circulation des véhicules ou engins de toute nature sur


les lieux du travail et dans l'établissement,
 les chemins d'accès aux lieux dans lesquels le salarié est appelé à
travailler, mais aussi aux vestiaires, restaurants, etc.
 les issues et dégagements de secours à utiliser en cas de sinistre,
 les instructions d'évacuation pour le cas notamment d'explosion, de
dégagement accidentel de gaz ou de liquide inflammable, si la
nature des activités exercées le justifie.

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Guide « Sécurité »

b) Les risques liés à l'exécution du travail.


L'information porte sur :

 les comportements et les gestes les plus sûrs en ayant recours, si


possible, à des démonstrations,
 l'utilité des mesures de sécurité prescrites,
 les modes opératoires retenus s'ils ont une incidence sur sa sécurité
ou celle des autres salariés,
 le fonctionnement des dispositifs de protection et de secours et les
motifs de leur emploi.

c) La conduite à tenir lorsqu'une personne est victime d'un


accident ou d'une intoxication sur les lieux de travail.

Le salarié doit recevoir les instructions nécessaires pour qu'il puisse,


lorsqu'il est témoin d'un accident :

 prendre les dispositions concourant à la sauvegarde de la victime,


 sauvegarder sa propre intégrité physique.

B. Une formation pratique et appropriée

Elle tient compte :

 des salariés appelés à en bénéficier, de leur formation, de leur


expérience professionnelle, de leur qualification, de la langue qu'ils
parlent ou qu'ils lisent,
 des risques propres à l'établissement ou au chantier,
 des risques auxquels le salarié est exposé,
 des tâches qui seront effectivement confiées au salarié.

Elle s'intègre dans la formation ou les instructions professionnelles que


reçoit le salarié.

C. Une formation pour tous les salariés

 La formation doit être dispensée de manière systématique :


 aux salariés nouvellement embauchés, aux salariés intérimaires,
 aux salariés qui changent de poste de travail ou de technique de
travail,
 aux salariés qui reprennent leur activité après une absence de plus
de 21 jours et pour lesquels le médecin du Travail a demandé cette
formation.

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Guide « Sécurité »

En outre, il y a lieu de mettre en oeuvre la formation renforcée à la


sécurité pour les salariés sous contrat de travail temporaire et à durée
déterminée affectés à des postes présentant des risques particuliers pour
leur santé ou leur sécurité, liste des postes établie par le chef
d’établissement et du Médecin de Travail.

 La formation est également dispensée à l'occasion de certains


événements, lorsque ceux-ci le nécessitent :
 modification des conditions habituelles de circulation sur les lieux du
travail ou dans l'établissement,
 modification des conditions d'exploitation présentant notamment des
risques d'explosion ou d'incendie,
 accident du travail, maladie professionnelle ou maladie à caractère
professionnel trouvant l'une de leurs origines dans les conditions de
circulation dans l'établissement ou le chantier.

D. Une formation spécifique pour certains salariés

Les salariés affectés à des travaux comportant un risque précis doivent


bénéficier d'une formation spécifique.

Il en est ainsi notamment dans les cas suivants :

 emploi de machines, y compris les machines portatives,


 manipulation ou utilisation des produits chimiques,
 opérations de manutention, opérations d'entretien des matériels et
des installations de l'établissement,
 conduite de véhicules, d'appareils de levage ou d'engins de toute
nature,
 travaux mettant en contact avec des animaux dangereux (cette
disposition concerne essentiellement les salariés agricoles).

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Guide « Sécurité »

11/ Une obligation générale de formation à la conduite

Tout conducteur d’un équipement de travail mobile automoteur ou d’un


équipement de travail servant au levage, quel que soit le secteur d’activité
dans lequel il exerce (industrie, distribution, bâtiment...) doit avoir reçu
une formation adéquate. Elle s’impose pour tous ces équipements, même
si pour la conduite de ceux-ci il n’est pas nécessaire d’être titulaire d’une
autorisation de conduite.
La formation peut être dispensée en interne par des formateurs
compétents appartenant à l'entreprise ou venant de l'extérieur. Elle peut
être organisée dans un organisme de formation spécialisé.

A. L'autorisation de conduite pour certains équipements

L’obligation de formation est générale pour l'ensemble des équipements


de travail servant au levage et des équipements de travail mobiles
automoteurs. Elle est complétée de l’obligation d’être titulaire d’une
autorisation de conduite pour les équipements suivants :

 grues à tour,
 grues mobiles,
 grues auxiliaires de chargement de véhicules,
 chariots automoteurs de manutention à conducteur porté,
 plates-formes élévatrices mobiles de personnes,
 engins de chantier télécommandés ou à conducteur porté.

La délivrance de cette autorisation est de la responsabilité du chef


d’établissement. L'évaluation, effectuée sous la responsabilité du chef
d’établissement, préalable à la délivrance de l’autorisation de conduite, est
fondée sur les trois éléments suivants :

a) Un examen d'aptitude réalisé par le médecin du travail.


b) Un contrôle des connaissances et du savoir-faire de
l'opérateur pour la conduite en sécurité de l'équipement de
travail.

c) Une connaissance des lieux et des instructions à respecter


sur le ou les sites d’utilisation.

B. Application de l’autorisation de conduite dans certaines


situations de travail

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Guide « Sécurité »

 l'intervention d'une entreprise extérieure.


Dans ce cas, le conducteur de l'équipement de travail mobile ou servant
au levage est salarié d'une entreprise extérieure intervenant dans une
entreprise utilisatrice.
L’employeur du salarié, c’est-à-dire le chef de l’entreprise extérieure, reste
responsable des mesures de prévention nécessaires à la protection de son
personnel. Il est donc responsable de la formation du conducteur et
délivre l'autorisation de conduite en tenant compte des trois éléments de
l'évaluation rappelés ci-dessus. En particulier, lorsqu'il s'agit de la
conduite d'un équipement de travail mis à disposition de l'entreprise
extérieure par l'entreprise utilisatrice, il convient de vérifier que la
formation du conducteur est adaptée à la conduite de l'équipement
concerné.
Les informations relatives aux lieux et les instructions à respecter sur le
site d'utilisation doivent tenir compte des mesures de prévention établies
en commun par les deux chefs d'entreprise.

 Coordination de chantier
L'employeur est responsable de la formation du conducteur, des trois
éléments de l’évaluation ainsi que de la délivrance de l'autorisation de
conduite.
Les informations relatives aux lieux et les instructions à respecter sur le
site d'utilisation doivent, dans ce cas, tenir compte des mesures décidées
dans le cadre de la coordination.
 Travail temporaire
Lorsque le conducteur de l'équipement de travail est salarié d'une
entreprise de travail temporaire, c'est l'entrepreneur de travail temporaire
qui est responsable de la formation à la conduite et de l'évaluation des
connaissances et savoir-faire de l’opérateur. Etant chargé des obligations
en matière de médecine du travail, c'est également l'entrepreneur de
travail temporaire qui s'assure de l'aptitude médicale.
En revanche, c'est le chef de l'entreprise utilisatrice, responsable des
conditions de l'exécution du travail, notamment en matière d'hygiène et
sécurité, qui s'assure que le conducteur a la connaissance des lieux et des
instructions à respecter sur le ou les sites d'utilisation. C’est lui qui délivre
l'autorisation de conduite.
L'autorisation de conduite sera délivrée pour la durée de la mission, mais
sa validité pourra être prolongée, sans qu'il soit nécessaire de renouveler
le document l'attestant, pour des missions successives dans la même
entreprise, sous réserve que les conditions de sa délivrance restent
satisfaites.

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Guide « Sécurité »

SECURITE INDIVIDUELLE

1/ Protection contre les risques physiques


A. Formation

L’employeur a pour obligation de former et d’informer toute personne


nouvellement embauchée, y compris les intérimaires, les travailleurs
revenant d’un arrêt de travail d’au moins 21 jours et les salariés des
entreprises extérieures sur les risques présents dans l’entreprise. Cette
formation doit être pratique et adaptée à la sécurité du travail au sein de
l’établissement en fonction de sa taille, de son secteur d’activité et du
caractère des risques qui ont été identifiés et des types d’emploi occupés
par les salariés.
De plus, le salarié doit recevoir une formation sur les précautions à
prendre pour sa propre sécurité et celles des personnes travaillant dans
l’entreprise.
Une formation à son poste de travail sous la tutelle d’une personne
expérimentée de l’entreprise est également obligatoire afin de connaître
tous les dangers liés aux tâches à exécuter.

B. Les équipements de protection individuelle

Les équipements de protection individuelle (EPI) sont mis à la disposition


des travailleurs par l’employeur lorsque toutes les mesures de protection
collective ou d’organisation du travail possibles ont été mises en oeuvre et
qu’il persiste un risque.
L’employeur doit mettre à la disposition de ses salariés des EPI qui soient
appropriés à la nature des risques rencontrés dans l’entreprise et aux
conditions de travail, c’est-à-dire qu’ils doivent répondre aux règles de
l’ergonomie et être compatibles avec la réalisation de la tâche.
Le chef d’établissement est également chargé de veiller au bon
fonctionnement et à l’état hygiénique des EPI qu’il fournit gratuitement,
en réalisant les entretiens, réparations et remplacements nécessaires.
La démarche du chef d’entreprise :

a) Analyse des risques dans les ateliers

Cette étape doit prendre en compte la configuration spatiale du poste de


travail, la description de l’ensemble des tâches qui y sont réalisées et la
nature des risques liés à ce poste de travail.

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Guide « Sécurité »

b) Choix des EPI

Il s’agit de partir de l’analyse précédente pour réaliser un cahier des


charges précisant les caractéristiques que doivent présenter les EPI à
acquérir.
Puis, il faut prendre connaissance de l’offre disponible sur le marché afin
de commander un ensemble d’échantillons permettant de faire des tests
au porter sur une vingtaine d’opérateurs volontaires. Leurs observations
doivent permettre de mettre en évidence l’EPI idéal ayant le meilleur
rapport efficacité/confort.

c) Achat et mise à disposition des EPI

Lorsque l’EPI a été choisi, il doit être commandé dans toutes les tailles
nécessaires et il faut établir avec le fournisseur des délais de
renouvellement déduits de la durée d’usure établie préalablement lors de
la période de test. Chaque EPI doit également être livré avec sa notice
d’instructions.
Répertoires des EPI :

 Protecteurs de la tête
Casques de protection pour l’industrie (casques pour mines, chantiers de
travaux publics, …)
Couvres-chefs légers de protection du cuir chevelu (casquettes, bonnets,
résilles avec ou sans visières)
Coiffures de protection (bonnets, casquettes, suroîts… en tissu, en tissu
enduit…)
Normes européennes :
Casques de protection pour l'industrie : EN 397
Casquettes anti-choc pour l'industrie : EN 812
 Protecteurs de l’ouïe
Bouchons d’oreilles
Serre-tête et serre-nuque
Casques enveloppants
Normes européennes :
Recommandations pour l’acheteur : NF EN 458
Serre-tête : NF EN 352-1
Bouchons d’oreille : NF EN 352-2 et EN 352-7
Serre-tête : NF EN 352-3, EN 352-4, EN 352-5 et En 352-6.
 Protecteurs des yeux et du visage

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Guide « Sécurité »

Lunettes à branches
Lunettes-masques
Ecrans faciaux
Normes européennes :
Spécifications de construction et de performances : E N 166
Pour le soudage : EN 169, EN175, EN 379
Contre les rayonnements lasers : EN 207, EN 208.
Contre les rayonnements solaires : EN 172, EN 1836
Contre les UV : EN 170
Contre les IR : EN 171
Protecteurs de l’oeil et de la face de type grillagé : EN 1731
 Protections des voies respiratoires
Les appareils filtrants (masque équipé d’un filtre à ventilation libre ou
assistée)
Les appareils isolants (masque avec apport d’air depuis une source non
contaminée)
Normes européennes :
Appareils de protection respiratoire - Guide pour la sélection et l'utilisation
des appareils de protection respiratoire : EN CR 529
Pièces faciales : EN 136, EN 136-10, EN 140,EN 140-A1, EN 142, EN 148-
1, EN 148- 2, EN 148-3, EN 149 et EN 405.
Filtres et dispositifs absorbants : EN 141, EN 143, EN 371, EN 372, EN
403 et EN 404
Appareils isolants à air libre et à air comprimé : EN 138, EN 139, EN 144-
1, EN 144-2, EN 145 et EN 145-2.
Appareils pour l’évacuation : EN 400, EN 401, EN 402 ; EN 1061, EN
1146.
Appareils à ventilation assistée : EN 146 et EN 147.
 Protecteurs des mains et des bras
Gants (contre les perforations, coupures, vibrations, brûlures, gelures…)
Moufles, doigtiers, mitaines, maniques
Manchettes
Poignets de force
Normes européennes :
Exigences générales : EN 420
Risques mécaniques : EN 388
Risques thermiques : EN 511 et 407
Gants pour soudeur : EN 12477
Vibrations et chocs d’origine mécanique : ISO 10819
Gants de protection contre les rayonnements ionisants et la contamination
radioactive : EN 421
Gants en cotte de mailles et protège-bras pour utilisation de couteaux à
main : EN 1082.

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Guide « Sécurité »

 Protecteurs des pieds et des jambes


Chaussures, demi-bottes, bottes de sécurité
Genouillères
Protecteurs du coup de pied
Guêtres
Semelles amovibles
Crampons amovibles
Normes européennes :
Exigences et méthodes d’essais : NF EN 344
Chaussures ayant un embout résistant à des énergies de choc de 200
joules : NF EN 345
Chaussures ayant un embout résistant à des énergies de choc de 100
joules :NF EN 346
Chaussures n’ayant pas d’embout : NF EN 347
 Protecteurs du tronc et de l’abdomen
Gilets, vestes et tabliers de protection (contre les perforations, coupures,
projections de métaux en fusion…)
Gilets chauffants
Tabliers de protection contre les rayons X.
Normes européennes :
Tablier de protection requis lors de l'utilisation de couteaux à main : EN
412
Résistance à l'abrasion du matériau constitutif d'un vêtement de
protection : EN 530
Méthodes d'essai pour la résistance à la perforation : EN 863
 Protections du corps entier
Protection contre les chutes, dits « anti-chutes », harnais de sécurité
Vêtements de protection, dits de « sécurité » (deux pièces et
combinaisons), de protection contre les agressions mécaniques, contre les
projections de métaux en fusion et le rayonnement infrarouge, contre les
risques thermiques, contre la contamination radioactive
Vêtements anti-poussières, anti-gaz
Vêtements et accessoires (brassards, gants,…) fluorescents de
signalisation, réfléchissants
Couvertures de protection
Normes européennes :
Systèmes anti-chutes : EN 353-1, EN 354, EN 355, EN 360, EN 361, EN
362, EN 363.
Harnais de sécurité : EN 813
Exigences générales pour les vêtements de protection : NF EN 340
Vêtements contre les risques thermiques : NF EN 342, NF EN 531 et NF
EN 533

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Vêtement de protection utilisé pendant le soudage et les techniques


connexes : NF EN 470-1
Vêtement de signalisation à Haute Visibilité : NF EN 471
Spécifications des vêtements de protection contre le risque d'être happé
par des pièces de machines en mouvement : NF EN 510
Vêtement de protection - Propriétés électrostatiques : NF EN 1149-1

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Guide « Sécurité »

2/ Protection contre les risques chimiques

L’employeur est soumis aux mêmes obligations que pour les risques
physiques.

A. Les produits chimiques cancérogènes, mutagènes,


toxiques pour la reproduction

Cependant, il doit également si les produits chimiques utilisés sont classés


dans les substances CMR (cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques) :
 Substituer le produit classé par un produit non dangereux ou moins
dangereux.
 Si le remplacement n’est pas possible, il doit être utilisé en quantité
limitée, en vase clos ou en mettant en place une protection
collective (aspiration) afin de limiter le nombre de salariés exposés
et le niveau d’exposition.
 Mettre en place des E.P.I.
Pour tout salarié, l’exposition à une substance CMR ne peut se faire sans
une visite médicale préalable par le médecin du travail. De plus, le
médecin du travail doit être informé par l'employeur des absences pour
cause de maladie supérieure à 10 jours des travailleurs exposés à un
agent CMR. Le dossier médical des personnes exposées à un CMR doit
être conservé 50 ans après la fin de l’exposition.
Le chef d’établissement doit également s’assurer que les femmes
enceintes et les femmes allaitantes ne puissent être affectées ou
maintenues à un poste les exposant à un agent toxique pour la
reproduction.
Une fiche individuelle d’exposition doit être établie par l’employeur pour
tout salarié exposé à un agent CMR et une attestation doit être remise lors
du départ du salarié de l’entreprise.

B. Les équipements de protection individuelle

Les vêtements de protection chimiques répondant aux normes


européennes (EN 465, EN 369 et 468) sont classés en 6 types :
 Type 1 : étanche aux gaz
 Type 2 : étanche aux gaz, liaison non étanche
 Type 3 : étanche aux liquides
 Type 4 : étanche aux aérosols
 Type 5 : étanche aux particules
 Type 6 : étanchéité limitée aux éclaboussures et particules.

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Guide « Sécurité »

Les gants protégeant contre les risques chimiques sont classés en fonction
de leur étanchéité et de leur résistance par la perméation à l’agent
dangereux testé (Norme EN 374-3).
Il existe également des chaussures dont la semelle et la tige sont
imperméables et résistantes aux produits chimiques.
Exemple d’un EPI complet pour l’utilisation de produits phytosanitaires :
 Une combinaison satisfaisant aux risques de la classe 4, 5 et 6
(étanche aux vapeurs, aérosols, particules solides).
 Une paire de gants nitrile lavables satisfaisant à la norme EN 374- 3
relative aux risques chimiques.
 Deux masques jetables (norme EN 149 Protection contre les
particules fines et vapeurs organiques).
 Une paire de lunettes de protection satisfaisant à la norme EN 166
(résistante aux acides et aux solvants).

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Guide « Sécurité »

3/ Protection contre le risque amiante

A. Travaux d’entretien et de maintenance

Pour l’entreprise, deux situations peuvent se présenter concernant les


opérations d’entretien ou de maintenance exposant les salariés à
l’inhalation des poussières d’amiante.
En effet, ce problème concerne aussi bien les salariés d’une entreprise
extérieure que ceux de l’entreprise si ces travaux sont effectués par son
service d’entretien.
Exemples de travaux :
 dépose de revêtement de sol plastique,
 dépose de fibro ciment,
 travail de plomberie,
 démolition,
 démontage de joints
Pour ces travaux, il faut rechercher la présence éventuelle d’amiante
avant d’entreprendre les opérations d’entretien.
En cas de réponse positive, les règles suivantes doivent être respectées,
lesquelles dépendent du degré du risque.
 Niveau 1
 prélèvement d’un échantillon,
 déplacement de plaques de faux-plafond en carton d’amiante avec
des parements,
 travaux à proximité d’un matériau friable, c’est-à-dire susceptible
d’émettre des fibres sous l’effet de chocs, de vibrations ou de
mouvements d’air,
 manipulation de matériaux non friables.
Mesures et solutions pour les postes de premier niveau d’exposition. Les
mesures minimales à mettre en place seront du type :
 protection respiratoire par demi-masque filtrant jetable FFP3
(uniquement pour des travaux de courtes durées),
 pulvérisation à chaque fois que cela est techniquement possible en
tenant compte en particulier du risque électrique,
 sac à déchets à proximité immédiate,
 éponge ou chiffon humide de nettoyage si nécessaire.
 Niveau 2
 opérations limitées de perçage dans un matériau friable,

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 manipulation de tresses et d’éléments tissés, travaux sur du carton


d’amiante avec les outils manuels,
 travaux lourds dans un local floqué à l’amiante ou induisant des
chocs, des vibrations sur un matériau friable.
Mesures et solutions pour les postes de deuxième niveau d’exposition. Les
mesures minimales à mettre en place seront toujours du type :
 balisage de la zone,
 appareil de protection respiratoire filtrant anti-poussière P3 avec
ventilation assistée,
 vêtement de protection jetable,
 protection au sol par film plastique,
 pulvérisation à chaque fois que cela est techniquement possible en
tenant compte en particulier du risque électrique,
 nettoyage à l’aide d’un aspirateur à filtre absolu en fin de travail,
complété le cas échéant par un nettoyage à l’éponge humide.
 Niveau 3

 Travaux directs sur des matériaux friables, même en bon état de


conservation (flocage ou calorifugeage) comme le grattage d’une
partie d’un flocage ou l’intervention sur un calorifugeage en vrac ou
en bourre pour mettre le support à nu, le passage de câbles ou de
canalisations pris dans un flocage …
Mesures et solutions pour les postes de troisième niveau. Les mesures à
prendre vont consister à éviter la propagation des poussières émises en
dehors de la zone de travail :
 en imprégnant localement le flocage ou le matériau avec de l’eau ou
une solution mouillante avant l’intervention (en tenant compte en
particulier du risque électrique).
 en isolant la zone de travail de manière étanche par un sac à
manche si la surface de la partie à traiter est suffisamment réduite,
en confinant la zone si elle est plus étendue ou si l’utilisation du sac
à manche est impossible (flocage, parois, …).
 en protégeant les opérations au moyen de vêtements jetables et
d’un masque à ventilation assistée avec filtres TMP3.

B. Travaux de désamiantage
Il s’agit des opérations de retrait définitif de matériaux contenant de
l’amiante : flocages, calorifugeages, faux-plafonds.
Pour ces travaux, il doit être impérativement fait appel à une entreprise
qualifiée.

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