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1. Notions de base
- Danger
- Risque
- Acteurs de la prévention
- HSE
2. Indicateurs relatifs aux accidents de travail et aux maladies
professionnelles
- Taux de fréquence
- Taux de gravité ....
- Valeur moyennes d’exposition
- Valeur limite d’exposition
PROGRAMME
travail
Chapitre I :
Evaluation et maîtrise des risques
1. Notions de base
1.4. HSE :
par exemple,
• création d’un nouveau poste de travail, l’engagement de nouveaux
salariés, l’installation d’une nouvelle machine, l’introduction d’un
nouveau procédé ou l’introduction d’un nouveau produit.
L’ enregistrement de l’évaluation des risques est toujours
avantageux lors des contrôles et des examens.
Un bon enregistrement peut servir en tant que:
base pour les réexamens et les évaluations des risques à venir;
• preuve destinée aux organismes de contrôle;
• information à transmettre aux personnes concernées.
1.1. Un danger :
Accident
Classification des risques :
Identification
Dangers liés :
• au degré de pathogénicité des agents biologiques
• aux objets coupants, tranchants et piquants
• à la libération de produits biologiques allergisants ou toxiques
• à l’incertitude face à la pathogénicité de différents agents
• aux produits dangereux pour l’environnement
Modalités d’exposition
• Toute situation de travail où existe la possibilité de contamination
par différentes voies (inhalation, ingestion, contact, pénétration
suite à une lésion).
• Toute situation pouvant entraîner une propagation accidentelle
dans l’environnement
• Travail de laboratoire sur microorganismes
• Travail en contact avec des animaux
• Contact avec des produits ou installations contaminés (p. ex.
stations d’épuration, opérations d’assainissement, digestion
anaérobique ,etc.)
• Soins aux personnes en milieu hospitalier
• Travail en contact avec des produits agroalimentaires
Moyens de prévention
• Information, formation et instruction des salariés
• Ventilation correcte des locaux
• Bonne gestion des déchets
• Utilisation des moyens de protection individuelle (faire porter
des protections respiratoires, lunettes, gants, écran facial, etc.)
• Réduction des temps d’exposition et limiter le personnel exposé
• Procédures de décontamination
• Vaccinations et surveillance médicale des salariés concernés
VIII. RISQUES CHIMIQUES
Risques d’infections, d’allergies,
d’intoxications ou de brûlures.
Identification
Dangers liés :
• aux propriétés physico-chimiques (produits
corrosifs, comburants,
explosifs ou inflammables)
• aux propriétés toxicologiques (produits
irritants, nocifs toxiques,
cancérogènes, mutagènes, etc.)
• aux propriétés éco-toxicologiques
• à l’incertitude scientifique sur les dangers
des produits
Modalités d’exposition
• Toute situation de travail où existe la possibilité de contamination
par différentes voies (inhalation, ingestion, contact, pénétration
suite à une lésion)
• Toute situation où les produits sont susceptibles de déclencher ou
de propager un incendie
• Emission de gaz, poussière ou fumée
Moyens de prévention
• Information, formation et instruction du personnel
• Remplacer par des produits non dangereux et, si cela n’est pas
possible, par des moins dangereux
• Réduction des quantités
• Limitation du nombre de salariés exposés et du temps d’exposition
• Vérification et entretien périodique des systèmes de captage à la
source
• Organisation et conditions de stockage adaptées
• Port d’équipements de protection individuelle
• Ventilation correcte des locaux
• Surveillance médicale du personnel concerné
IX. RISQUES PHYSIQUES
Risques liés au bruit, aux vibrations et
aux rayonnements.
Identification
• Différents moyens de transport,
installations, machines (bruit et
vibrations)
• Présence de sources de rayonnements
ionisants
• Présence de sources de rayonnements
électromagnétiques
• Présence de sources de rayonnements
infrarouge ou ultraviolet
Modalités d’exposition
• Bruit émis de façon continue par des machines, compresseurs,
outils, moteurs, etc.
• Bruit d’impulsion des machines et outils travaillant par chocs
• Exposition à une amplitude sonore trop importante
• Vibrations émises par des moyens de transport, machines et outils
• Utilisation d’appareils générant des rayonnements ionisants
• Utilisation d’appareils générant des rayonnements optiques
• Utilisation d’appareils générant des rayonnements
électromagnétiques
Utilisation de matières émettant des rayonnements ionisants
(matières radioactives)
• Toute situation où il y a possibilité de contamination, d’exposition
externe ou interne à des rayonnements
• Toute situation où des personnes peuvent se trouver à proximité
d’une source de rayonnement
Moyens de prévention
• Informer, former et instruire le personnel
• Essayer de supprimer les sources de bruit ou de vibrations
• Limiter le temps d’exposition du personnel
• Disposer les installations bruyantes dans des locaux séparés
• Installer des protections sonores
• Installer des isolations contre les vibrations
• Entretenir régulièrement les machines, outils et moyens de
transport
• Contrôles périodiques
• Respect des cinq règles de sécurité *
* Les 5 règles de sécurité:
1 -Mise hors tension,
2- Protection contre la remise sous tension,
3 -Contrôle de l’absence de tension,
4 -Mise à la terre et court-circuit,
5 -Séparation, isolation, protection des parties voisines sous tension.
XI. TRAVAIL SUR ECRAN
Risques pour la santé sur des postes de
travail non ergonomiques.
Identification
• Dangers liés à la sollicitation visuelle
(brillance de l’écran, distance entre l’écran
et la personne, taille des caractères, etc.)
• Dangers liés à une mauvaise posture (cou,
dos et membres supérieurs)
• Dangers liés à l’ambiance: éclairement,
bruit, température, etc.)
Modalités d’exposition
• Durée du travail sur écran
• Type du travail (saisie, dialogue, transcription)
• Organisation du travail (autonomie, pauses, etc.)
• Contraintes ergonomiques (écran, clavier, souris, table, siège,
etc.)
• Eclairage mal adapté
Moyens de prévention
• Formation et information du personnel
• Mode de travail autonome
• Variation des travaux
• Pauses régulières
• Eclairage et sonorisation adaptés
• Adaptation de l’ergonomie du poste à l’utilisateur
• Adaptation de l’éclairage
• Pauses régulières
• Suivi médical
Risque d’accidents causés par l’action
mécanique (coupure, perforation,
etc.) d’une machine, d’une partie de
machine, d’un outil portatif.
Identification
• Dangers liés aux équipements et
matériels en mouvement
• Dangers liés aux matériaux usinés,
analysés ou traités (fluides
chauds, vapeurs, poussières, copeaux, etc.)
• Dangers liés aux produits utilisés pour
l’usinage, l’analyse ou le
traitement de matériaux
Modalités d’exposition
• Parties mobiles accessibles au personnel
• Fluides ou matières pouvant être projetés
• Utilisation d’outils tranchants
• Toutes situations au cours desquelles il y a possibilité
d’écrasement, de cisaillement, de happement, de heurt, de choc,
d’enroulement, etc.
Moyens de prévention
• Formation et information du personnel
• Protection des organes des machines en mouvement
• Utilisation d’équipements de travail adaptés
• Vérifications périodiques
• Signalisation des éléments ou zones à risques
• Dispositifs d’arrêt d’urgence
• Aménagement du poste de travail
• Utilisation de machines et outils conformes à la
réglementation
• Utilisation selon les indications du constructeur /
fournisseur
XIII. EQUIPEMENTS SOUS PRESSION
Risques d’accident causé par une machine, une
partie de machine sous pression.
Identification
• Dangers liés aux équipements et matériels en
mouvement
• Dangers liés aux matériaux usinés, analysés ou
traités (fluides chauds, vapeurs, poussières,
copeaux, etc.)
• Dangers liés aux produits utilisés pour
l’usinage, l’analyse ou le
traitement de matériaux
Modalités d’exposition
• Situations de libération du contenu sous pression, lors du
fonctionnement, de l’ouverture, de la charge de l’appareil ou de
projection d’objets sous pression
Moyens de prévention
• Formation et information du personnel
• Utilisation d’équipements adaptés
• Inspections périodiques
• Entretien préventif
• Mise à disposition de consignes
• Utilisation des appareils par du personnel compétent
• Ventilation et captage des émissions à la source
• Utilisation selon les indications du constructeur/fournisseur
XIV. AUTRES RISQUES
Afin de compléter la liste ci-dessus,
il convient d’en citer encore
quelques-uns.
Il s’agit notamment de risques liés:
• à l’expérimentation animale
• à l’utilisation de laser
• à l’utilisation de liquides
cryogéniques et de gaz
• à la plongée
• à l’hygiène
• à l’organisation du travail
• à l’intervention d’une entreprise
extérieure
• au tabac, à l’alcool et aux drogues
• aux différentes formes de
harcèlement
• au stress
POSTES A RISQUES
Extrait: Art. L. 316-4. du Code du Travail
Acteurs externes
Acteurs internes
❖ Employeur :
-
-Au cœur de l’entreprise, tout salarié a l’obligation de prendre soin de
sa santé et de celle de ses collègues concernés par ses actes au travail.
Pour être en mesure de les calculer, il faut avoir en main trois données
fondamentales
1. Le nombre d’heures travaillées (effectivement) pendant la
période de référence :
Il faut s’adresser au service des ressources humaines ou au
responsable de la paie;
C’est la mesure de la durée moyenne des absences dues aux lésions professionnelles
durant la période de référence.
Exemple de calcul
JORA
A la suite d’un accident du travail, les protagonistes sont souvent sous le coup de
l’émotion, et ont du mal à analyser sereinement la situation, en privilégiant les
jugements hâtifs et subjectifs, en recherchant des boucs émissaires, avec une opinion
immédiate souvent bien arrêtée, dans un contexte accusateur et conflictuel : « c'est la
faute à la Direction qui n’investit pas en matière de sécurité, c’est la faute au chef
d’atelier qui impose des cadences trop élevées, c'est la faute au travailleur qui n’a pas
respecté les consignes,.. », alors qu'il n'existe pas d'accident à cause unique, les causes
d'un accident sont toujours multiples et reliées logiquement entre elles jusqu’au
dénouement fatal.
Comment construire un arbre des
causes ?
Corde Le moteur
mauvais tombe
état
Corde
casse
Non Bras
Ignorer utilisation
Nouvel écrasé
leur de la
embauché
existence chaîne
métallique Emboiter
le moteur
Elle repose sur des méthodes et des outils qui s’applique par le respect des bonnes
pratiques de prévention et aussi en particulier les trois valeurs essentielles dans le milieu
professionnel ( transparence, respect du salarié et dialogue social) .
Les EPC et les EPI :
Les E.P.I. sont des dispositif ou équipements destiné à être porté par une
personne en vue de se protéger contre un ou plusieurs risques susceptible de
menacer sa sécurité ou sa santé.
Les E.P.C. sont des dispositifs ou équipement destinés à mettre par hors de
porté par éloignement, par obstacle ou par isolation à un ou plusieurs risques.
EPI :
❑ Protection de la tête :
Casque de protection
EPI :
❑ Protection des yeux :
Lunettes de sécurité
Lunettes en verre
panoramique
EPI :
❑ Protection du visage :
EPI :
❑ Protection respiratoire :
- Bouchons d’oreille
- Stop bruit
- Casque anti-bruit
EPI :
❑ Protection des mains et des bras :
- Chaussures de sécurité
- Bottes de sécurité
EPI :
❑ Protection du corps :
Vêtements:
- Imperméable aux
gaz, aux liquides
- De protection à la
pluie, contre le froid
EPC :
Quatre principes régissent les moyens de protection collective :
Encoffrement
Dispositif de Filet de
Revêtement
decaptage protection
machines
Panneaux
Garde-corps
des
depour
fumées
anti antichute
sol antidérapant
bruit
éviter
de soudage
les projections nocives
EPC :
Quatre principes régissent les moyens de protection collective :
1. Désignez un emplacement de stockage défini pour chacune des substances chimiques et retournez le
produit à ce même emplacement après chaque utilisation.
2. Stockez les matières et les équipements dans des armoires ou sur des étagères conçues pour le
rangement.
3. Attachez les étagères et les autres unités de rangement. Assurez-vous qu'elles sont équipées de
rebords afin d'éviter la chute des récipients (dans les régions sujettes aux tremblements de terre).
4. Évitez de ranger des substances chimiques sur les paillasses, sauf celles en cours d'utilisation. Évitez
aussi de stocker des matières et des équipements sur le dessus des armoires.
5. Évitez de stocker des matières lourdes en hauteur.
6. Ne rangez pas d'appareils ou de matières dans les sorties, corridors, surfaces sous les tables ou
paillasses et zones contenant du matériel d'urgence.
7. Étiquetez correctement tous les récipients de substances chimiques.
8. Évitez de ranger des substances chimiques dans des hottes, sauf celles en cours d'utilisation.
9. Stockez les produits volatils ou les substances chimiques odoriférantes dans une armoire ventilée.
10. Stockez les liquides inflammables dans des armoires de rangement approuvées pour les
liquides inflammables.
11. N'exposez pas les substances chimiques stockées à la chaleur ou à la lumière solaire
directe.
12. Assignez la responsabilité des installations de stockage à une personne en titre et à un
adjoint.
13. Limitez l'accès aux zones de stockage.
14. Conservez un inventaire de toutes les substances chimiques.
14. Stockage des bouteilles de gaz :
Une armoire spéciale peut être nécessaire en cas de gaz toxiques et réactifs ou de larges
quantités de gaz asphyxiant. Ce type d'armoire est conçue pour la détection des fuites et des
changements de bouteille en toute sécurité avec une ventilation et un système de
déverrouillage d'urgence.
Chapitre I : Evaluation et maîtrise des risques
dangereuses.
considérer le coût de la mise au rebut, les dangers potentiels pour les individus en
Les déchets se composent de matières qui sont mises au rebut, qui doivent
l'être ou qui ne servent plus leur objectif initial.
Une matière peut se transformer en déchet si elle est abandonnée ou si elle est
considérée comme « déchet intrinsèque » ; par exemple, dans le cas d'un
produit déversé.
Les étapes principales de la gestion des déchets chimiques sont les suivantes :
Les déchets chimiques doivent être conservés dans des récipients clairement
marqués.
Si les déchets ont été créés dans le laboratoire, veuillez en indiquer la source
sur le récipient et les enregistrer immédiatement sur un registre disponible à cet
effet.
- Corrosivité : La plupart des acides et des bases utilisés couramment dans un laboratoire
sont corrosifs.
- Réactivité : La réactivité est liée aux substances qui sont instables, qui réagissent
violemment à l'eau, qui sont capables d'exploser si elles sont exposées à certaines sources
de déclenchement ou qui produisent des gaz toxiques.
- Toxicité : La toxicité est liée aux substances qui ont tendance à être extraites des déchets
dans certaines circonstances, comme dans une décharge contrôlée.
❑ Évaluation de matières inconnues :
- Utilisation de récipients de collecte de déchets : stockez les déchets dans des récipients
clairement étiquetés dans un lieu désigné qui n'interfère pas avec le fonctionnement
normal de l’industrie. Dans certaines circonstances, un lieu de stockage ventilé peut être
approprié.
- Marquage des déchets dangereux : indiquez sur chaque récipient de déchets dangereux
l'identité de la matière, ses dangers (inflammable, corrosive), et les mots
« Déchets dangereux ».
- Choix de récipients appropriés : récoltez les déchets dans des récipients ables qui sont
compatibles avec leur contenu.
❑ Transport des déchets
Le transport des déchets entre les laboratoires et la zone d'accumulation nécessite une
attention particulière aux règles de la sécurité. Les matières transportées doivent être
conservées dans des récipients appropriés et clairement marqués. Un plan doit être
prévu pour le contrôle des déversements en cas d'accident pendant le transport.
2. Prise en considération de la réduction du danger
1. MALADIES TRANSMISSIBLES :
Maladies contrôlables par l'hygiène du milieu:
Les maladies à transmission hydrique (la fièvre typhoïde, le choléra, l'hépatite virale,
l'envenimation Scorpionique).
Les maladies contrôlables par la vaccination (la tuberculose, la rougeole, la diphtérie, le
tétanos).
Les autres maladies transmissibles prévalantes :
- Les zoonoses (la brucellose, la rage, la leishmanioses, le kyste hydatique).
- Les maladies sexuellement transmissibles et le SIDA
2. LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES (le cancer, les maladies nutritionnelles, les
maladies cardio-vasculaires, la toxicomanie, la Santé Mentale).
3. LES ACCIDENTS (les accidents de la route, les accidents de travail et les maladies
professionnelles).
La santé publique est au cœur des efforts des gouvernements pour améliorer et
promouvoir la santé et le bien-être de leurs citoyens. Pendant des siècles, le domaine de la
santé publique était cantonné à l'hygiène, à l'assainissement et à la lutte contre les
maladies transmissibles, mais ces dernières années il s'est élargi pour englober de
nouvelles préoccupations sociales. On attend de l'infrastructure de la santé publique
qu'elle apporte une réponse aux problèmes posés par les nouvelles technologies, par les
effets de la mondialisation, par la migration et par la menace potentielle du terrorisme
biologique (OMS, 2002).
En 1946, pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :
≪ La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas
seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ≫.
L’OMS, en 1952, en donne la définition suivante :
≪ La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et
d’améliorer la santé et la vitalité mentale et physique des individus, par le moyen d’une
action collective concertée visant à :
• Assainir le milieu ; (Environnement)
• Lutter contre les maladies ; ( Maladies transmissibles et chroniques)
• Enseigner les règles d’hygiène personnelle ; ( Education Sanitaire)
• Organiser des services médicaux et infirmiers en vue d’un diagnostic précoce et du
traitement préventif des maladies ; ( Soins de santé primaires)
• Mettre en œuvre des mesures sociales propres a assuré à chaque membre de la collectivité
un niveau de vie compatible avec le maintien de la sante ( Développement économique,
Justice sociale ) ≫.
Démarche de la santé publique
Exemples :
❑ Programme de lutte contre la mortalité infantile.
❑ Les programmes de santé maternelle et infantile.
❑ Les Programmes de Santé en Milieu Spécifique (le programme de santé au travail, le
programme de santé scolaire).
❑ Les Programmes de Santé – Environnement (le programme de lutte contre le
scorpionisme, contrôle sanitaire aux frontières).
Chapitre II : Santé au travail et protection de l’environnement
• Avant utilisation de tout produit de nettoyage, une formation au préalable doit être réalisée
afin d’assurer une bonne efficacité de nettoyage.
Les facteurs influençant l’efficacité d’une opération de nettoyage et
de désinfection :
• Action chimique
• Action mécanique
• Temps d’action
• Action de la température
Choix du produit
• Détergents
• Désinfectants
• Détartrant
• Dégraissant
• Agglutinants
Détergent (pH) TYPE DE SALISSURE
2 cuillères à café
Crudités (salades, carottes, persils, pommes de terre…) 4 à 5 gouttes
(0, 50 centilitres)
Dose normale
-Matériel de découpe, de tranchage, de mélange, de pâtisseries
Désinfection courante des
et de crèmes glacées
surfaces classiques 1 cuillère à soupe 1 verre
-Ustensiles de lavage (lavettes, brosses
(bois, verre faïence, (1,25 centilitre) (12,5 centilitres)
-Bacs de plonge, égouttoirs, surfaces de stockage, clayettes
plastique,
(cageots).
carrelages,…etc.)
-Poubelles
1 verre à moutarde
Dose très forte -Installations sanitaires 1 litre
(12,5 centilitres)
-Surfaces très contaminées
Principales opérations de nettoyage
Lavage des mains
• Éviter le port de bijoux, montre…,
• Le lavage de la vaisselle :
a- Le lavage manuel
• Désinfecter les bacs de la plonge
N.B: utilisation de l’eau chaude est indispensable pour une bonne détergence et un
bon rinçage.
• Une fois terminé un lavage et une désinfection de tout le matériel utilisé est
indispensable (bacs, ustensiles de lavage et séchage…)
b- Le lavage à la machine
• Débarrasser la vaisselle des restes
• Assurer un prélavage à 35-40° C
• Un lavage chimique
• Rinçage (90-95° C)
• L’entretien de la machine doit se faire à chaque fin de service,
l’entretien des injecteurs se fera d’une manière hebdomadaire .
• Mensuel
• désinfection complète.
Chapitre II : Santé au travail et protection de l’environnement
sécurité du travail