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REPUBLIQUE TUNISIENNE
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
RESSOURCES HYDRAULIQUES ET DE LA PÊCHE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Juin 2010
DEDICACE
A ma mère, que dieu la protège, pour l’amour qu’elle porte, pour toute la peine qu’elle s’est
donnée. A celle qui a sacrifiée toute sa vie pour nous, et qui m’a donné l’énergie et la volonté
nécessaires tout au long de mes études, et qui a eu la patience de supporter mes fatigues. A la
femme la plus affectueuse et la plus douce au monde qui m’a été toujours source d’amour et
d’espoir, qu’elle trouve dans ce modeste travail l’expression de mon amour filial et de mon
éternelle reconnaissance ;
A mon père, que dieu protège, pour l’effort qu’il a déployé pour ma formation et mon
éducation. A l’être le plus cher au monde qui n’a jamais cessé de m’encourager, de me donner
la force, de m’inciter à travailler et de m’aider. En témoignage de mon affection, de mon
profond attachement et de ma reconnaissance pour tout ce qu’il a sacrifié pour moi. Ce travail
n’est que l’aboutissement de ses prières et de ses encouragements et j’espère que ce soit pour
lui une première récompense ;
A mes frères Ridha, Brahim et Khalil, mes sœurs Hana, Aida, Rabia et Samira, qui ont été
toujours à coté de moi et qui n’ont jamais cessé d’être source d’amour et d’encouragement et
pour la confiance qu’ils m’ont toujours accordée ;
A tous ceux qui m’ont enseigné, encouragé et soutenu, dés les années du primaire jusqu’à ce
jour là et j’espère que ce travail soit la récompense de leurs efforts.
REMERCIEMENTS
Dans un esprit, de natures à rendre hommage à toutes les potentialités qui ont eu la peine de
me soutenir énergiquement dans l’élaboration de ce travail, je tiens à remercier :
Monsieur Ali ben Hmida qui m’a accepté pour passer mon projet de fin d’études au sein de
son établissement SAFI, qui l’a proposé ce sujet et m’a ensuite guidé pendant le déroulement
de ce travail.
Monsieur Ayed Abdel Fattah, monsieur Chaieb Firas, monsieur Kalbi Ramzi et pour ses
aides, ses conseils, pour les efforts qu’ils ont prouvés afin d’accomplir toutes les taches de ce
travail surtout par la documentation et pour la lecture attentive qu’ils ont portés à ce travail.
Madame Lili Chabaane Zohra qui a accepté de m’encadrer pour le projet de fin d’études.
J’exprime toute ma reconnaissance et mes respects les plus sincères pour leur soutien,
patience, et assistance, ainsi que pour les spéciaux conseils qu’elle n’a cessé de me prodiguer
tout au long de ce travail et pour la lecture concentrée qu’ils ont portés à ce projet.
Enfin, je tiens à remercier également les membres de jury qui m’ont fait l’honneur de juger
mon travail, ainsi que les enseignants de l’INAT pour leur abnégation dans la formation et
l’attention qu’ils m’ont accordées.
SOMMAIRE
Introduction
Chapitre 1 Problématiques et objectifs ................................................................................ 15
Chapitre 2 Elaboration d’une base de données géographique et présentation de la zone
d’étude et des données de base .............................................................................................. 17
2.1 Introduction ............................................................................................................... 17
2.2 Modélisation de la base de données .......................................................................... 17
2.2.1 Acquisition des données ........................................................................................ 17
2.2.2 Conception de la base de données géographique ................................................... 18
2.2.2.1 Modèle conceptuel de données(MCD) ........................................................... 18
2.2.2.2 Modèle logique de données(MLD) ................................................................. 21
2.2.2.3 Modèle physique de données(MPD) .............................................................. 21
2.4 Géotraitement et Analyse spatiale ............................................................................. 26
2.4.1 Requêtes spatiales .................................................................................................. 26
2.5.1 cadre géographique ................................................................................................ 27
2.5.2 Milieu physique ..................................................................................................... 27
2.5.2.1 Relief .............................................................................................................. 27
2.5.2.2 occupation des sols ......................................................................................... 27
2.5.3 Données démographiques, urbanistiques et économiques ..................................... 28
2.5.3.1 Population ....................................................................................................... 28
2.5.3.2 Urbanisation.................................................................................................... 28
2.5.4 Données climatiques .............................................................................................. 30
2.5.4.1 Température .................................................................................................... 30
2.5.4.2 Vents ............................................................................................................... 30
2.5.4.3 pluviométrie .................................................................................................... 31
2.5.5 Réseau hydrographique et découpage en bassins versants .................................... 33
2.5.5.1 Réseaux existants ............................................................................................ 33
2.5.5.2 Le découpage des bassins versants ruraux et urbains ..................................... 34
Chapitre 3 Diagnostic de situation actuelle vis-à-vis des inondations ............................... 38
3.1 Introduction ............................................................................................................... 38
3.2 Aménagements existants ........................................................................................... 38
3.2.1 Réseau de protection extérieur ............................................................................... 38
Références bibliographiques
Les annexes
RESUME
L’objet de cette étude est la conception et le développement d’une base de données SIG dans
la cadre de la protection de la ville de Jammel contre les inondations.
L’intérêt de l’utilisation des SIG réside également dans la possibilité de projeter différents
scénarios d’urbanisation et des aménagements particuliers sur une zone urbaine donnée, et de
tester leurs influences sur le comportement hydrologique du bassin versant.
Cette étude met également l’accent sur des scénarios d’aménagement qui sont susceptibles de
résoudre les problèmes d’inondations pour une période de retour cinquentennale. La
durabilité, l’efficacité des structures et les limites financières sont à la base du choix
d’aménagement.
Une variante a été proposée pour la protection de la ville de Jammel contre les
inondations qui est composée de deux étapes qui sont liées :
- La première étape se base sur les revêtements des canaux à l’extérieur de la ville
qui sont actuellement en terre et la réhabilitation d’un tronçon du canal d’oued
Hardoub. Le cout de cette étape est de l’ordre de 5.700.770 DT
- La deuxième étape se base sur le renforcement des dalots d’Oued Hardoub. Le cout de
cette étape est de l’ordre de 1290 DT.
Le cout total de ce projet s’élève à environ 5.700.770 DT
La deuxième phase de notre démarche consiste à constituer une base de données qui décrira
toutes les composantes d’un hydrosystème urbanisé. Cette base de données rassemblera toutes
les informations utiles pour une réflexion sur les écoulements de l’eau en ville, et décrira tous
les éléments de la ville susceptibles de structurer ou affecter les écoulements.
SUMMARY
The purpose of this study is the design and the development of a GIS database in the context
of protecting the Jammel city against flooding.
The advantage of using GIS is also the possibility to project different scenarios of
urbanization and development on a specific urban area, and to test their influences on the
hydrological behavior of watersheds.
This study also focuses on development scenarios that are likely to solve the flooding
problems for a return period cinquentennale. Sustainability, efficient structures and financial
limitations are the basis for management decisions.
A variant has been proposed to protect the city against flooding Jammel which is composed of
two steps that are linked:
- The first step is based on the linings of canals outside the city that are currently in the
ground and the rehabilitation of a section of river channel Hardoub. The cost of this
alternative is of the order of 5,700,770 DT.
- The second stage is based on building scuppers Oued Hardoub. The cost of this stage is of
the order of 1290 DT.
The second phase of our approach is to build a database that describes all components of a
water system is urbanized. This database will gather all relevant information to reflect on the
flow of water in town, and describe all elements of the city that could affect the structure or
flow.
ملخص
انغشض يٍ ْزِ انذساصت ْٕ تصًٍى ٔتطٌٕش لاػذة بٍاَاث َظى انًؼهٕياث اندغشافٍت فً صٍاق حًاٌت
يٍزة اصتخذاو َظى انًؼهٕياث اندغشافٍت ًْ أٌضا إيكاٍَت نًششٔع صٍُاسٌْٕاث يختهفت يٍ انتحضش ٔانتًٍُت فً يُطمت
حضشٌت يحذدة ٔ ،اختباس تأثٍشْا ػهى انضهٕن انٍٓذسٔنٕخً نًضتدًؼاث انًٍاِ
ْزِ انذساصت تشكز أٌضا ػهى تطٌٕش انضٍُاسٌْٕاث انتً يٍ انًحتًم أٌ حم يشاكم انفٍضاَاث نهؼٕدة انى فتشة
انخًضٍٍُاث .االصتذايت ٔكفاءة انٍٓاكم ٔانمٍٕد انًانٍت ًْ األصاس التخار انمشاساث اإلداسٌت.
ٔلذ تى التشاذ انبذٌم نحًاٌت انًذٌُت ضذ انفٍضاَاث انزي ٌتكٌٕ يٍ يشحهتٍٍ ٔانتً ًْ راث انصهت :
ٌٔ--ضتُذ ْزا خطٕة أٔنى ػهى بطاَت لُٕاث خاسج انًذٌُت انتً ًْ حانٍا فً أسض انٕالغ ٔ ،إػادة تأٍْم خزء يٍ َٓش لُاة
. حشدٔب .تكهفت هذه الخطوة ْٕ يٍ أخم يٍ 750055دٌُاسا
--تمٕو انًشحهت انثاٍَت ػهى تمٌٕت انًُشاث انًائٍت نٕاد حشدٔب .تكهفت هذه الخطوة ْٕ فً حذٔد 0920دٌُاسا .
انًشحهت انثاٍَت يٍ انُٓح انزي َتبؼّ ْٕ بُاء لاػذة انبٍاَاث انتً تصف خًٍغ يكَٕاث َظاو انًٍاِ انحضشٌتٔ .لاػذة انبٍاَاث
ْزِ ،بدًغ كافت انًؼهٕياث راث انصهت نتؼكش ػهى حشكت انًٍاِ فً انًذٌُت ٔ تصف خًٍغ ػُاصش انًذٌُت انًؤثشة ػهى
انٍٓكهت ٔ انتذفك.
الكلمات الرئيسية :انفٍضاَاث ،انًخاطش ٔانحًاٌت َٔظى انًؼهٕياث اندغشافٍت ٔلاػذة انبٍاَاث ٔانتكهفت.
Abréviations Désignations
BV Bassin Versant
T Température
RR 88 Route Régionale 88
DT Dinars Tunisien
TC Temps de Concentration
LISTE DE FIGURES
INTRODUCTION
L’eau s’inscrit dans un système complexe dont la bonne gestion dépend des moyens
de connaissance et d’accès à l’information. L’utilisation des technologies de l’information et
de la communication offre un vaste panorama de possibilités pour établir de nouvelles
approches pour la collecte et l’utilisation des données sur l’eau, tout en révolutionnant
l’efficacité de l’information et le rapport coût-efficacité des programmes de données. A cet
égard, les systèmes d’information géographique(SIG), qui allient la cartographie et la gestion
de base de données, offrent des représentations optimisées et individualisées de ce milieu ou
les acteurs sont nombreux.
Les SIG offrent donc la possibilité de disposer de données historique et actualisées sur
les données hydrologiques, sa disponibilité, sa gestion dans le cadre des réseaux
hydrographiques ou de situations de risque d’inondation, et les étudier en les alliant à la
cartographie. Or, les résultats de cet outil ne peuvent être fiables que si la qualité des données
est bonne.
Dans cet objectif, se situe notre sujet visant la conception et le développement d’une
base de données à référence spatiale pour l’étude de protection contre les inondations.
Les projets de protection contre les inondations réalisés en Tunisie ont été engagés depuis
1974 pour couvrir tous les gouvernorats du pays. C’est à la suite de l’exploitation des
ouvrages réalisés et l’observation de leurs impacts sur la population, l’urbanisation, la
circulation et l’environnement qu’a été décidé de lancer une étude pour la réalisation d’un
bilan diagnostic, l’évaluation et le confortement de ces projets pour une meilleure gestion des
ouvrages réalisés.
Aussi, les aménagements de protection contre les inondations d’une ville ainsi réalisés ne
peuvent désormais assurer la protection de toute la ville à cause de l’extension et de la
densification rapide de l’espace bâti et de la multiplication des aménagements sur des espaces
qui n’étaient pas recensés à risque d’inondations.
L’objectif de cette étude est de développer une méthodologie utilisant les systèmes
d’information géographique (SIG) pour cartographier les zones à risque d’inondation et de
produire une carte de risque qui peut être utilisée comme document de référence pour les
décideurs.
Les systèmes d’information géographique (SIG) sont de plus en plus utilisés pour l’étude des
phénomènes de surface et forment des outils essentiels dans les systèmes interactifs d’aide à
la décision et opérationnels pour des opérations de gestion du risque (Wachal and Hudak,
2000 ; Shrimalil et al., 2001 ; Lee, 2004 ; Bou Kheir et al., 2006)
La Tunisie mène une politique d'identification des dangers dus aux crues et de mise en œuvre
d'aménagements de protection. Le nombre et la diversité de ces aménagements rend
nécessaire la mise en place d'une base de données structurée pour en assurer l'entretien, la
gestion et garantir un fonctionnement optimal de ces ouvrages. Cette base doit permettre à
terme d'assurer le suivi et la planification financière et en ressources humaines du maintien de
ces ouvrages en état de fonctionnement.
C’est dans ce cadre qu’un projet de fin d’étude a été proposé par le bureau d’étude SAFI
intitulé : « Conception et développement d’une base de données à référence spatiale pour
l’étude de protection contre les inondations». Le principe de ce projet est la conception d’une
base de données, la création d’une application pour l’exploitation de cette base et l’application
de ce travail sur un prototype réelle. La ville de « Jammel », située dans le gouvernorat de
Monastir est prise comme prototype pour tester notre application.
2.1 Introduction
La méthodologie générale adoptée dans le présent projet peut être schématisée par la figure
suivante :
Intégration des
données dans la base
Développement de
l’application
Les cartes de base utilisées pour ce travail sont des cartes topographiques du sahel tunisien.
Nous avons utilisés : Jammel Nord-Est, Nord-Ouest, Jammel Sud-Est et Sud-Ouest de 1994.
Ces cartes produites par l’Office de la Topographie et de la Cartographie (OTC) à l’échelle
1/25000 ont été choisies comme support de fond pour cette étude. Elles ont été géoréférencées
sur Arc Gis 9.0 selon la projection UTM de la Tunisie (zone 32, hémisphère Nord)
Les divers analyses du thème d’études et les discussions réalisées avec les divers intervenants
ont permet de proposer le modèle conceptuel des données(MCD) (figure3). Celui-ci sert de
plate-forme de communication et de travail entre le concepteur et les utilisateurs. Le
formalisme du MCD dans MERISE est basé sur trois concepts à savoir :
Les entités constituent l’ensemble des données nécessaires à la protection contre les
inondations. Dans cette étude, nous avons mis en place 37 entités dont 3 sont à référence
spatiale, 3 entités non spatiales et concernent le domaine de contrôle de crue (tableau 1).
Les attributs forment les informations élémentaires de toute entité. Le premier attribut est
l’identifiant de l’entité qui se distingue des autres attributs par un caractère gras souligné. Le
modèle conceptuel de cette étude.
Une association définit un type de lien ou de relation, entre deux ou plusieurs entités. Cette
association est déterminée selon la logique de conception du modèle. Une cardinalité, dans
une association, exprime le nombre de participations possibles d’une occurrence de chaque
entité à l’association. Ce nombre étant variable, nous notons la cardinalité minimum (0 ou 1)
et la cardinalité(N).
Après avoir conçu le MCD, on vérifie sous Power AMC les erreurs et les avertissements du
modèle (figure 2).
Etant donné que les données de terrain sont de nature très variée, la solution que nous avons
envisagé consiste à intégrer la base de données saisie sur Access dans une géodatabase
personnelle crée sur ArcGIS 9.0. L’avantage d’une telle méthode est de pouvoir effectuer des
requêtes spatiales au travers de l’outil SIG. ArcGIS comprend une suite d’application
intégrées : ArcMap, ArcCatalog et ArcToolbox. A l’aide de ces trois applications, nous avons
pu effectuer toutes les taches SIG, de la plus simple à la plus avancée, y compris la
cartographie, la gestion des données, l’analyse géographique, la mise à jour des données et le
géotraitement. Toutes les données nécessaires sur la ville de Jammel ont été collectées et
implantées dans la base de données. Cette tache suppose, non seulement la prise en
considération des données cartographiques ainsi que celles concernant tout les aménagements
existants, un diagnostic sur le terrain sont necessaires pour prendre en considération l’état de
divers aménagements existants.
Le projet de protection contre les inondations concerne la ville de Jammel. Celle-ci est une
ville du Sahel tunisien, située à une vingtaine de kilomètres au sud Ouest de Monastir,
rattachée administrativement au gouvernorat de Monastir, elle est le chef-lieu d'une délégation
de 55 272 habitants et constitue une municipalité de 41 736 habitants d’après le recensement
de 2004 Elle est entourée par les villes de Beni Hassen, Menzel Kamel, Zaouiet Kontoch et
Touza. La ville s'est développée autour d'un noyau historique centré sur la grande mosquée,
adossée à la zaouïa d'Oum Ezzine El Bouhlia, célèbre sainte de la ville. Les zaouïas de Sidi
Messaoud, Sidi Barka, Lella Hlima, Sidi Belkhiria et tant d'autres ont quant à elles été bâties
au début du XIXe siècle. Toutes témoignent du rôle de Jammel comme important centre du
soufisme dans le Sahel. La ville de Jammel couvre une superficie de 1300 ha. Elle se situe
dans une région caractérisée par une topographie régulière et assez plate. Cette région est
traversée par plusieurs écoulements qui convergent vers la ville (figure 8).
La région de Jammel est caractérisée par une topographie uniforme caractérisée par des pentes
douces et faibles. D’une façon générale, la ville se situe dans une vaste plaine qui s’élargie
entre Zéramdine, Beni Hassen et Jammel. Cette plaine d’altitude moyenne oscille entre 100 m
au niveau de Zéramdine et 20m en aval de Jammel. Les seuls piémonts sont constitués de
petites collines entre Zéramdine et Béni Hassen en aval de la RVE858 et dont une partie de
ces collines constitue l’amont du bassin versant de l’Oued Hardoub qui contourne la ville de
Jammel. Le point culminant de la ville de Jammel se situe à la cote 70m, alors que le point le
plus bas se trouve à la cote 20m. Ces deux points sont diamétralement opposés. Le relief
entourant la ville donne la formation de plusieurs oueds drainant des bassins versants de petite
taille et dont le plus important est celui de l’Oued Hardoub.
A l’extérieur de la ville, les zones se trouvant à proximité des limites du plan d’aménagement
de 1997 sont en cours d’urbanisation. La révision du plan d’aménagement trouve ses
justifications dans les extérieurs urbaines. Cette révision est en cours d’approbation et couvre
une superficie de 1300 ha, soit une extension de 340 ha. A l’extérieur du plan
d’aménagement, les sols sont quasiment plantés en arboriculture dont l’olivier et le plus
dominant. En général, les parcelles agricoles sont structurées et les limites sont matérialisées
par des tabias en terre.
2.5.3.2 Urbanisation
Le plan d’aménagement de la ville de Jammel a été approuvé en 1997. Ce plan a été révisé et
son approbation par décret est en cours d’approbation. La version révisée a servi pour la
présente étude de protection de la ville contre les inondations. D’après les renseignements
collectés auprès des responsables de la municipalité, l’urbanisation a évolué d’une manière
importante dans plusieurs zones à l’extérieur des limites de l’ancien plan d’aménagement. Ces
extensions ont été retenues par le nouveau plan d’aménagement. Ce développement est
observé en particulier au sud du canal Ariba à l’Est (cités EL Mourouj, Ennozha,…) et à
l’ouest du canal de l’oued Hardoub (cités Ettadhamen, Jawhara,…).La création de nouveaux
lotissements se fait par des privés mais malheureusement les réseaux d’assainissement des
eaux pluviales et la voirie ne sont pas réalisés dans la majorité des lotissements. A l’exception
du centre ville, la densification des zones urbaines commence à être forte surtout dans les
zones limitrophes du noyau urbain central de la ville. Le rythme rapide de développement
urbain observé nécessite le renforcement des infrastructures hydrauliques existantes de
protection de la ville contre les inondations.
Elle est au centre d'une région d'oliveraies et célèbre l'olivier lors d'un festival qui a lieu
pendant la saison de la récolte en novembre ou décembre de chaque année. C'est aussi un
centre industriel important notamment pour l'industrie textile. L'activité la plus ancienne est la
fabrication de briques présente dès l'époque du protectorat.
En effet, comme à Moknine, le paysage industriel est marqué par ces usines aux cheminées
visibles utilisant l'argile ou la marne de la région pour les besoins du Bâtiment et des travaux
publics(BTP). L'industrie manufacturière occupe par ailleurs la moitié de la population active
de la délégation. Une zone industrielle y est aménagée en 2005 sur 7,5 hectares mais c'est le
long de l'axe routier qui la relie à Moknine que se sont installées principalement les usines.
La zone d’étude est soumise à un climat semi-aride, doux en hiver et chaud en été. Les
données climatologiques de la zone d’étude sont fournies par les résultats des observations
effectuées par la direction de la ressource en eau (DRE) au niveau de la station du Jammel et
la station Jammel CFPA.
2.5.4.1 Température
Les températures mensuelles moyennes, calculée sur une longue période (1985-2006) à partir
de relevés de la station météo de Monastir. Les maxima, minima mensuelles absolues et
moyens enregistrés sur la même période sont présentés dans le tableau 2:
2.5.4.2 Vents
Dans la région d’étude, les vents les plus violents sont les vents de direction Nord et Nord-
Ouest. La vitesse du vent peut atteindre les 33 m/s. En été les vents chauds (Sirocco) sont de
direction Sud-Ouest et participent largement dans le phénomène d’évaporation (tableau 3).
Tableau 3 : Vitesses moyennes des vents mesurés à la station de Monastir
Mois Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc
Vent
(m/s) 22,68 23,94 23,79 23,15 21,21 20,89 18,73 19,1 23,63 21,57 22,68 24,73
2.5.4.3 pluviométrie
Les pluies sont amenées par des dépressions de vent d’Est ou Sud-est et se chargent
d’humidité au-dessus de la Méditerranée orientale. Les orages sont limités en superficie,
souvent formés d’un noyau très restreint à forte intensité, suivi d’une traine qui peut intéresser
une superficie beaucoup plus vaste. Les pluies donnant lieu à un ruissellement important sont
en général à caractère orageux. L’aménagement d’un territoire menacé souvent par les
inondations des variations de la pluviométrie. En effet, ce facteur constitue un élément décisif
pour le calcul hydraulique.
a. Pluviométrie mensuelles
b. Pluviométrie journalière
L’analyse de la pluviométrie a été faite à partir des données enregistrées par la station de
Jammel. Le tableau (5) donne la pluviométrie journalière calculée pour différentes périodes de
retour, en utilisant la loi de Gumbel et qui est donc représentée par une droite dans le plan Y,
P.
Avec :
- Yt = variable de Gumbel
- T = période de retour
Pluies journalières : Pt = a*(yt – y0) avec a = coefficient du courbe IDF
Cette droite est bien définie si l’on fournit les deux valeurs :
Au-delà de T=100 ans, on a une deuxième droite définie par P100 et par P1000 correspondant à
y1000 = 6,9 . Ce qui permet de calculer :
PT = P100 + [(P1000 – P100)/ (y1000 – y100)*(yt – y100)] pour T< 1000 ans
c. Pluviographe-Courbes (IDF)
Les courbes IDF utilisées sont celles de la région de Sousse (annexe 5).
- Coefficients a et b :
Les coefficients a et b sont déterminés à partir des courbes IDF de la région de Sousse. Les
intensités pluviométriques sont exprimées par la loi suivante :
Équation 1 :
I(t,T)= a(t,T) tb
Avec :
A l’intérieur de la ville, les eaux ruisselées atteignent l’oued en prenant deux grands axes
d’écoulement :
Le premier axe :
Les écoulements s’accumulent au niveau de la place de la république, il s’agit des eaux de
ruissellement des cités Ennour, stade, Ezzouhour et Jammel Nouvelle. Ces eaux rejoignant un
canal à deux voiles en pierres maçonnées pour se déverser dans Oued Bab El Gharbi. Le
canal a été réalisé par la municipalité de Jammel, il a une largeur de 3m et une hauteur
moyenne de 1,5m.
Le deuxième axe :
Dans le cadre de la présente étude, la délimitation des bassins versants a été effectuée sur la
base :
Les lignes de partage des eaux sont déterminées compte tenu aussi bien de la topographie que
des limites imposées par les aménagements existants (routes, digues, pistes,…). Le découpage
adopté a été finalisé pour s’adapter aux fins de la présente étude. Le réseau hydrographique se
développe à partir de plusieurs bassins versants qui couvrent des superficies variables :
L’oued Hardoub est considéré l’oued le plus important traversant la ville de Jammel. Il prend
naissance prés de la ville de Zarmdine. Le canal Hardoub aménagé par la DHU, sur la
ceinture nord de la ville de Jammel pour canaliser les écoulements de l’oued Hardoub, reçoit
en plus les eaux des oueds Bni Asker, Ariba et Hakmine. Le bassin versant de l’oued
Moknine couvre une superficie de 1393,25ha dont 15% incluse dans le plan d’aménagement
urbain de la ville de Jammel. La pente moyenne de l’oued Hardoub est 0,7%
Le basin versant de l’oued Bni Asker couvre une superficie de 575,73ha. La pente moyenne
de l’oued est de 1,7%. L’oued Bni Asker déverse dans le canal ceinture aménagé par DHU.
‘Le bassin versant de l’oued Ariba couvre une superficie totale 156,94ha. La pente moyenne
de l’oued est de 1,6%. A son aval, l’oued Ariba déverse dans un canal ceinture aménagé par
DHU
Bassin versant Oued Hakmine :
Ce bassin est rural couvre une superficie totale de 141,04ha. La pente moyenne de l’oued est
de 2,2%. Les apports du bassin versant de l’oued Hakmine sont contrôlés par un barrage crée
en 1980. La digue du barrage est en terre, de longueur 70m et de hauteur 15m. Ce barrage est
équipé d’un évacuateur de crues et d’une vidange de fond de diamètre DN 1000. La vidange
du barrage a été dimensionnée pour un débit de 5m3 /s correspondant à une vidange de 7m
dans le barrage. Les eaux issues du barrage sont dirigées vers le canal secondaire de l’oued
Ariba pour rejoindre le canal Hardoub.
Le bassin versant d’oued Bni Fouli couvre une superficie totale de 217,51ha. La pente
moyenne de l’oued est de l’ordre de 1,5%. Le cours d’eau Bni Fouli s’épande dans la plaine
après son passage de la route RR 88 et une partie des apports atteint le fossé existant
d’assainissement OMIVAN (Office de Mise en Valeur de Nabhanna).
Le bassin versant intermédiaire couvre une superficie totale de 48,92 ha dont la pente
moyenne de l’oued est de l’ordre de 2%. Les caractéristiques de ces bassins versants sont
représentées dans le tableau 7.
3.2Aménagements existants
La ville de Jammel est entourée au Sud par des collines drainées par plusieurs petits oueds qui
se dirigent vers la ville et menacent la sécurité des riverains. Nous citons l’oued Hardoub,
l’oued Béni Asker, oued Ariba et son affluent Ariba 1, l’oued Hakmine et l’oued Béni Fouli.
Depuis plusieurs années, la ville de Jammel est protégée par trois ceintures de canaux et un
barrage sur l’oued Hakmine.
3.2.1.1 Canal Sud existant
Ce canal, appelé canal Ariba, traverse de l’Est vers l’Ouest la zone d’extension urbaine au
Sud de la ville. A son extrémité amont, il reçoit les eaux de crue de l’oued Ariba et les rejets
de l’évacuateur de crue de barrage Hakmine. L’entonnement du canal est assuré par des
endiguements et un ouvrage de chute en maçonnerie. La section du canal, en terre, est de
forme trapézoïdale de largeur au fond environ 4,0 m et de profondeur 3 à 4 m. Au niveau de la
route Ben Hassen, le canal est bordé par des constructions qui se trouvent à 1 m des berges
rive gauche, et 5 m environ en rive droite. Le franchissement de la route est assuré par un
dalot de (4*2,0) à moitié comblé de dépôts solides piégés par une conduite ONAS qui barre
l’ouvrage à l’aval. A l’amont de l’ouvrage et sur environ 10 m le canal présente une section
en maçonnerie de largeur au fond 4 m et de profondeur 2,5 m. Les eaux de crue de l’affluent
Ariba 1, en partie acheminées par la route Ben Hassen, sont mal réceptionnées au niveau de
l’ouvrage, elles continuent donc vers le centre ville ou elles provoquent des inondations. A
l’aval, le canal conserve sa section en terre mais de hauteur 2 à 2,5 m. Il montre une érosion
intense sur les berges et des griffons d’érosion régressive en rive gauche résultant des
écoulements diffus des eaux de l’affluent Ariba. Ce dernier inonde la zone d’extension
urbaine de la cité El Bassatine. Le franchissement de la route se fait par un dalot de 2(3*2,5).
Au niveau de la route de carrières et la route de Zeramdine, le canal en terre présente une
section de largeur environ 6,0 m et de profondeur environ 2 m. Comme le tronçon amont, des
ravinements sillonnent les berges en rive gauche résultant des eaux de crue de l’oued Béni
Asker qui inondent les zones d’extension urbaine des cités El Feteh et El Amen. Les
franchissements des routes sont assurées par des dalots de 2*(3*2,5). A l’aval et à l’amont
proche de la route de Menzel Kamel, le canal fléchit vers le Nord et conflue avec l’oued
Hardoub.
A l’amont de la confluence avec le canal de ceinture Sud, l’oued Hardoub suit la piste vers la
ville d’Essouassi A la traversée des zones urbaines, il est canalisé jusqu’à la voie ferrée. Le
canal est aménagé dans une emprise limitée à 30 m. il présente une section large d’environ 20
m mais peu profonde 1 à 1,5 m à l’amont de la route de Menzel Kamel dont le franchissement
se fait par un dalot de 2*(3*1) et un cassis. A l’aval, il devient moins large 10 à 15 m et plus
profond 2 à 3 m. Une conduite SONEDE, aérienne, enrobée au béton, barre le canal et
étrangle l’écoulement. Au niveau de la voie ferrée, la traversée se fait par un pont maçonné de
3*(7*2). A l’amont du pont, le canal reçoit le dalot EP 2*(3*0,8) en cours de réalisation
suivant la route RR 93.
Le canal de l’oued Beni Fouli est composé de deux canaux : Un premier canal de renvoi à
l’amont, de largeur environ 100 m, réceptionne les eaux de crue de l’oued Béni Fouli et
renvoi les eaux à l’aval de la route de Moknine en ceinturant à l’Est des zones à extension
urbaine. En tête de ce canal, un bassin de réception assure l’évacuation des eaux vers
l’ouvrage de traversée de la route de Moknine qui est un dalot de 3*(1,5). A l’aval le canal
présente une section en terre de 3 à 4 m de large et environ 2,0 m de profondeur. Le canal se
termine dans les champs d’oliviers et les eaux sont récupérées en partie par une deuxième
ceinture qui contourne la ville à l’Est et au Nord, le reste suit les routes et se dirigent vers le
centre ville. La ceinture aval de l’oued Béni Fouli est un canal de largeur environ 4 à 6 m et
Les crues de l’oued Hakmine sont contrôlées par un barrage situé dans un verrou à l’Est
proche de la ville. Ce barrage de hauteur environ 12 m est conçu de façon à stocker les
apports des crues rares et à se vider à débit faible. L’ouvrage de vidange est une conduite DN
1000 enrobée sous le barrage qui aboutit dans un canal maçonnée de largeur 3m et de hauteur
2,0 m. la retenue normale se situe à environ 5 à 7 m du fond. L’évacuateur de crue est un dalot
souterrain de 2*1,75 qui aboutit dans un canal se jetant dans le canal de ceinture Sud. Les
eaux, restituées à l’aval par la conduite de vidange, sont véhiculées par les routes vers le
centre ville. Le débit de vidange, estimé à 5,0 m3/s en cas de crue de 100 ans, reste important
et génère l’érosion des routes, l’inondation des zones urbaines et le dépôt des transports
solides dans la ville.
3.2.2.1 Un canal C1
Il est à ciel ouvert, crée par la municipalité pour évacuer les eaux pluviales qui s’accumulent
au niveau de la place de la république, ce canal longe les voies ferrées pour rejoindre l’oued
Bab El Gharbi au niveau du pont sur les voies ferrées. Ce canal est nommé « canal cité
Marzouki ». Il draine les bassins urbains situés entre les avenues de Martyrs, avenue de la
liberté et Ahmed Kheireddine. Ses dimensions sont :
- Largeur moyenne : 4 m
- Hauteur moyenne : 2 m
3.2.2.2 Un canal C2
Ce canal a été construit par la municipalité. Il draine des voies entre les avenues de la liberté
et Habib Bourguiba. Ce canal déverse directement dans l’oued Bab El Gharbi au méme
endroit que le canal de l’oued Hardoub au niveau du pont sur les voies ferrées. Les
dimensions de ce canal sont :
Ce canal prend naissance dans les quartiers Ennozha et El Mourouj, il collecte les eaux
pluviales issues du bassin intermédiaire (BV n°6) et débouche dans le canal OMIVAN.
L’accessibilité entre le centre ville et les zones urbaines situées en amont de deux canaux
(Hardoub et Ariba) est assurée par plusieurs ouvrages de traversées, l’état observé de chaque
ouvrage est détaillé ci-dessous :
Le pont SNCFT :
Cet ouvrage est constitué de trois traversées de 8 m de longueur et 2,77 m de hauteur. Il est
dimensionné par transiter la crue centennale sans débordement et la hauteur de crue reste au
dessous du niveau des voies ferrées. Actuellement la section hydraulique de l’ouvrage est
réduite par les dépôts solides et les déchets charriés par les eaux. Cette diminution de la
section hydraulique a réduit la capacité de transit de l’ouvrage.
Cet ouvrage a été réalisé sur la DHU en 2003. Il est formé de 9 dalots de 2,5 et 1,5 m chacun.
Il a remplacé un ancien ouvrage constitué d’un cassis et 10 buses sur l’évacuation des eaux de
crues.
obstacle qui a réduit la section de passage des eaux. La solution consiste en le déplacement de
cette conduite.
Pont sur la route de Menzel Kamel :
Cet ouvrage est ancien, de faible dimension (2*3,1*4 m). Il doit être renouvelé par un pont
permettant d’assurer le transit des débits de crues.
Les deux pistes reliant Jammel à Zeramdine se rejoignent en amont du canal. Cet endroit
particulier localise la jonction du canal secondaire (Oued Ariba) avec l’oued Hardoub ; le
début du canal DHU et la traversée de la piste Jammel-Zéramdine. Le tronçon entre la
jonction de l’oued Hardoub avec le canal secondaire et la piste sera aménagé.
Cet ouvrage est constitué de trois dalots de dimensions 4,5 m*1,5 m, il est en bon état.
Ce pont assure la traversée du canal secondaire et par conséquent la liaison des cités El Amen
et El Fath et la zone industrielle avec le centre ville. Il est constitué de 7 dalots de section
unitaire de 1,5 m*2,0 m.
Cet ouvrage assure la liaison de la cité des jardins avec le centre ville, il est constitué de trois
dalots d’une section unitaire de 3 m*1,1 m. il est en bon état
événements pluvieux redoutables. En même temps, la pression exercée par l’urbanisation rend
les territoires et les populations qui les occupent toujours plus vulnérables, face au risque.
Malgré que la situation vis-à-vis des inondations dans la ville de Jammel soit nettement bien
contrôlée, les eaux pluviales ruisselées à l’intérieur de la ville présentent de problèmes surtout
pour la circulation et le déplacement de la population dans certaines zones de la ville.
Les visites de terrain et l’analyse de la cartographie de la ville, ont permis d’identifier
plusieurs zones inondables. L’analyse réalisée sur les écoulements superficiels issus des
bassins intérieurs de la ville, nous a permis de tracer les cheminements hydrauliques de ces
écoulements. Les zones affectées par des stagnations d’eaux sont matérialisées sur la figure
12. Nous avons identifiés les zones ou les risques des inondations sont bien ressentis :
- Zone 1
Cette zone se trouve en amont du canal Oued Ariba et plus exactement au niveau de la citée
El Yassmine coté canal. Elle souffre des stagnations momentanées des eaux ruisselées d’un
petit bassin versant situé en amont de la citée. Ces eaux s’accumulent dans la partie basse de
la cité derrière la digue protégeant le canal. Pour dégorger la zone, plusieurs zones ont été
percées dans la digue.
- Zone 2
La piste reliant Jammel à Zeramdine au niveau de la citée Amen traverse le canal DHU Oued
Hardoub. En cas de crues, la traversée du canal par cette piste est interrompue. Actuellement,
la municipalité a aménagé un accès dans l’emprise disponible entre le canal et les
constructions permettant ainsi d’éviter la traversée du canal.
- Zone 3
La piste reliant Jammel à Menzel Kamel au niveau de la citée Ettatawer traverse le canal
DHU Oued Hardoub. En cas de crues, la traversée du canal par cette piste est interrompue
(RR 88)
- Zone 4
Cette zone se trouve en amont du canal Oued Hardoub et plus exactement au niveau de la
citée Ettadhamen et de la citée El Omrane.
- Zone 5
Cette zone se situe au niveau de la cité El Mourouj, l’avenue 7 novembre et le collège Msaadi.
Elle subit des stagnations momentanées des eaux de pluies. En effet, les eaux ruisselées du
bassin versant de l’Oued Bni Fouli s’accumulent au niveau du collége et une partie de la cité
El Mourouj avant de rejoindre superficiellement le canal OMIVAN. Actuellement, pour
assainir la situation observé dans la cité El Mourouj, la municipalité a réalisé un dalot assurant
le drainage de la zone basse de la citée et l’évacuation des eaux vers le canal OMIVAN.
3.4Etude hydrologique
La pente moyenne d'un bassin versant est assimilée à celle de son cours d'eau principal. Elle
est déterminée par la formule
Équation 2 :
I = L / (Lk / Ik) ²
Avec
2
Bassins en CjAj
Lj
Aj
Lj
série Aj
Lj
Aj
Ij
Dans laquelle:
A1, A2, ….. , An : sont les superficies élémentaires auxquelles correspondent les coefficients
C1, C2, ….., Cn.
Depuis les années 1990, la puissance des micros ordinateurs a permis le large développement
des Modèles Numériques de Terrain. Sous ce vocable on confond souvent l’ensemble de
programme permettant de traiter de la topographie d’une zone (le M.N.T. au sens strict) et les
altitudes aux nœuds d’un maillage régulier couvrant la zone d’étude (le Modèle Numérique
d’Altitude M.N.A). A partir d’un M.N.A., appelé souvent Modèle Numérique de Terrain
MNT, il est possible de calculer automatiquement tous les paramètres classiques tels que la
pente et l’orientation des versants. On peut également déduire de la topographie et à partir
d’un point exutoire donné, retrouver les contours d’un bassin versant, le réseau
hydrographique etc. La plus grande difficulté consiste à digitaliser le relief à partir de supports
cartographiques ; à savoir la numérisation de toutes les courbes de niveau et des points cotés.
3.4.2 Méthodes d’évaluation des débits de crues pour les différents
bassins versants
3.4.2.1 Méthodes de calcul hydrologique
a. Méthode de CAQUOT
Principe de la méthode
Équation 4 :
v/u 1/ u
Qk 1/ u
.I .C . Aw / u
Dans laquelle les divers paramètres sont des fonctions de a (T) et b (T) qui sont eux-mêmes
les paramètres de la relation :
Équation 5 :
I (t, T) = a (T). t b (T)
C = le coefficient de ruissellement
A = la superficie du B. V (ha)
U = 1 + 0,287.b (T)
V = - 0,41.b (T)
Équation 6 :
M L A
Équation 7 :
0.84 b T U
M
m
2
Limite d’application
Quelle que soit la période de retour choisie, cette méthode n’est valable que dans les
conditions suivantes :
b. Méthode RATIONNELLE
Principe de la méthode
Équation 8 :
i
Q C*S * (en : m3 / s)
3.6
Avec :
Équation 9 :
S
t c 76 * (en : mn )
I
Avec :
Équation 10 :
3
S *L
tc 1.1* (en : heures)
I
Avec :
L : Longueur de l’Oued en km ;
Tout comme pour les bassins versants de superficie inférieure à 25 km2, on utilisera ensuite
les graphiques « Loi - Intensité - Durée - Période de retour » en portant en abscisse le temps
de concentration (en heure) trouvé précédemment pour déterminer l’intensité I en mm/h
suivant la période de retour choisie. Le débit maximum du bassin versant sera alors donné par
la formule suivante en considérant un coefficient Ka appelé coefficient d’abattement:
Équation 11 :
i
Q Ka * Kr * S * (en : m 3 / s )
3.6
Avec :
On opérera ensuite, pour déterminer le débit maximum du bassin versant, de la même manière
que celle décrite ci-dessus en remplaçant le temps de concentration par le temps de base
trouvé. Elle est de la forme suivante :
Équation 12 :
i
Q C*S * (en : m 3 / s)
3.6
Avec :
Limites d’application
La méthode rationnelle est applicable pour des bassins versants dont la superficie est
inférieure à 250 km2.
c. Méthode de SPEED
Les pluies :
L’étude probabiliste des pluies journalières conduit à la formulation régionale des pluies de
temps de retour T qui suit une loi de Gumbel et qui est donc représentée par une droite dans le
plan Y, P :
Cette droite est bien définie si l’on fournit les deux valeurs :
Au-delà de T=100 ans, on a une deuxième droite définie par P100 et par P1000 correspondant à
y1000 = 6,9. Ce qui permet de calculer :
PT = P100 + [(P1000 – P100)/ (y1000 – y100)*(yt – y100)] pour T< 1000 ans
Équation 13 :
Qt = S0, 75* (Pt – P0)/12
Avec :
a. La méthode Caquot
Les débits de crues ont été évalués sur la base de caractéristiques des bassins versants urbains
et des paramètres de calage de la formule. Les résultats de calcul pour la méthode de Caquot
et pour les différentes variantes d’aménagements sont récapitulées par les tableaux suivants et
détaillés en annexe.
Tableau 13: débits de crues des différents nœuds de calcul –méthode de Caquot-
N°BV S (ha) Q2 Q5 Q 10 ans Q 20 ans Q 50 ans Q 100
3 3 3
ans ans (m /s) (m /s) (m /s) ans
équivalent 3 3 3
(m /s) (m /s) (m /s)
s
N14
297,9 15,4 22,3 35,6 41,3 19,9 70
N15
873,7 29,5 43,4 68,2 80,9 38,4 134,8
N16
2266,9 50,2 75,7 116,9 141,5 66,1 232
N17
217,3 10,4 15,109 24 28 13,5 47,3
N18
59,8 4,3 6,3 10 11,6 5,6 19,7
N19
23 1,6 2,3 3,7 4,3 2,1 7,3
N20
69,6 6,9 9,7 15,8 18 8,8 30,9
N21
129,5 13,6 19,2 31,3 35,5 17,4 61,2
N22
139,5 6,4 9,5 14,9 17,7 8,4 29,5
N23
268,9 27,8 39,2 63,9 72,5 35,6 124,9
b. La méthode rationnelle
Les débits ont été estimés pour les différents bassins versants en fonction des paramètres de
dimensionnement définis ci-avant.les résultats des débits sont récapitulés dans les tableaux14
et 15 :
BV2 575,7 1,75 2,30 8,9 13,1 17,9 22,0 25,1 31,6 8,59 12,5 17,2 21,1 24,1 30,3
BV3 156,9 1,59 1,26 13,4 19,1 26,6 32,1 33,8 46,8 3,50 5,0 7,0 8,4 8,8 12,3
BV4 141 2,19 1,02 15,4 21,9 30,7 36,7 37,5 53,8 3,63 5,2 7,2 8,6 8,8 12,7
BV5 162,2 1,50 1,32 13,0 18,6 25,8 31,2 33,0 45,4 3,51 5,0 7,0 8,4 8,9 12,3
BV6 55,1 2,01 0,67 20,5 28,8 40,7 48,1 46,4 71,2 1,89 2,6 3,7 4,4 4,3 6,5
BV7 79,8 0,40 1,79 10,6 3,5 21,1 25,7 28,4 37,2 1,88 0,6 3,7 4,6 5,0 6,6
BV8 59,6 0,40 1,55 11,7 3,9 23,2 28,2 30,5 40,9 1,55 0,5 3,1 3,7 4,0 5,4
BV9 52,9 1,00 0,92 16,5 5,4 32,7 39,1 39,4 57,4 1,94 0,6 3,9 4,6 4,6 6,8
BV1
0 6,9 8,20 0,12 65,8 20,1 128,9 144,1 109,7 222,5 1,01 0,3 2,0 2,2 1,7 3,4
BV1
1 6,6 0,50 0,46 26,2 8,4 51,7 60,4 55,4 90,2 0,39 0,1 0,8 0,9 0,8 1,3
BV1
2 16,3 1,60 0,41 28,6 9,1 56,5 65,7 59,2 98,4 1,04 0,3 2,1 2,4 2,2 3,6
BV1
3 46,6 1,80 0,77 18,5 6,0 36,8 43,7 43,0 64,4 1,92 0,6 3,8 4,5 4,5 6,7
Tableau 15: débits de crues des différents nœuds de calcul –méthode rationnelle-
I (mm/h) Débit de crue (m3/s)
Pente tc 2 5 10 20 50 100 2 5 10 20 50 100
BV S (ha) (%) (h) ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans
N14 297,9 1,59 1,74 10,8 15,6 21,5 26,2 28,8 38 5,37 7,8 10,7 13 14,3 18,9
N15 304,9 1,75 2,84 7,8 11,4 15,6 19,2 22,6 27,5 3,96 5,8 7,9 9,8 11,5 14
N16 1698,2 0,7 7,22 4,2 6,3 8,4 10,7 14,2 14,9 11,6 17,6 23,3 29,7 39,7 41,6
N17 211,1 1,5 1,52 11,8 17 23,5 28,5 30,8 41,4 4,09 5,9 8,1 9,9 10,7 14,3
N18 59,8 1 1,5 11,9 17,2 23,8 28,8 31 41,8 1,59 2,3 3,2 3,8 4,1 5,6
N19 23 0,5 0,86 17,3 24,4 34,3 40,8 40,8 60,1 0,88 1,2 1,8 2,1 2,1 3,1
N20 69,6 1,8 0,79 18,3 25,7 36,2 43 42,5 63,5 2,83 4 5,6 6,7 6,6 9,8
N21 129,5 3 0,57 22,7 31,6 44,9 52,8 49,9 78,5 6,54 9,1 12,9 15,2 14,4 22,6
N22 139,5 0,4 2,28 9 13,1 18 22,1 25,2 31,8 2,79 4,1 5,6 6,8 7,8 9,8
N23 268,9 0,4 3,3 7 10,4 14,1 17,5 21 24,9 4,21 6,2 8,4 10,5 12,6 14,9
c. Méthode de Speed :
Les résultats de calcul des débits donné par cette méthode et pour les différentes périodes de
retour sont récapitulées dans les tableaux 16 et 17:
Tableau 17: débits de crues des différents nœuds de calcul –méthode de Speed-
Sous S (ha)
Cours bassin Débits
d'eau Versant 10 20 50 100
N3 297,9 18,88 26,97 37,43 45,30
N2 873,7 42,33 60,48 83,94 101,59
N1 2266,9 86,41 123,48 171,35 207,39
N4 217,3 14,81 21,16 29,36 35,53
N7 59,8 10,68 15,26 21,17 25,62
N5 23 2,77 3,96 5,49 6,64
N6 69,6 6,39 9,13 12,67 15,33
N8 129,5 5,76 8,22 11,41 13,81
N9 139,5 10,10 14,43 20,03 24,24
N10 268,9 17,56 25,09 34,82 42,15
Les résultats des calculs des débits permettent de dégager les conclusions suivantes :
La formule de Speed donne des valeurs de débits supérieurs à ceux obtenues par la formule
rationnelle pour les bassins versants ruraux. Pour la période de retour centennale, l’écart entre
les deux valeurs obtenues est plus important pour les bassins versants dont la superficie est
supérieure de 10 km2. Pour les bassins versants dont la superficie est inférieure à 10 km2, les
débits estimés par les formules pour les formules rationnelles et Speed sont comparables. Pour
la période de retour décennale, les débits estimés par les deux formules sont incomparables
pour les bassins versants de superficie inférieure à 10 km2, alors que pour les bassins versant
de l’oued Hardoub (13,93 km2), les débits estimés par les formules rationnelle et Speed sont
respectivement égale à 22,85 m3/s et 60,09 m3/s, soit l’écart de 38%. L’écart maximal est
obtenu pour les crues décennales (38%) pour le bassin versant rural de l’oued Hardoub. La
comparaison des débits obtenus par les deux formules montre que l’écart est important à partir
d’une période de retour de 10 ans pour les bassins versants de superficie inférieure à 10 km2.
La comparaison des débits estimés par les deux formules nous oriente à retenir les valeurs des
débits obtenues par la formule rationnelle. Cette formule donne des résultats satisfaisants pour
les bassins versants de taille inférieure à 25 km2. Donc nous adaptons, compte tenu de ces
résultats, la formule rationnelle pour le dimensionnement des ouvrages de protection projetés
de la ville de Jammel
Conclusion partielle
Durant ce chapitre nous avons défini les différents éléments hydrologiques, ainsi que leurs
caractéristiques. Nous avons également précisé quelques formules calculant le débit et le
dimensionnement des ouvrages. Ces éléments et leurs caractéristiques seront intégrés dans la
base de données géographique. La conception de la base de données et la réalisation de
l’application seront détaillées dans les chapitres qui suivent.
La vérification des ces ouvrages se fait par les débits de période de retour cinquentenale. On
prend la revanche acceptable est égale à 20 cm
4.1.1.1 Canal Sud existant
Le canal Ariba est un canal en terre qui a l’objectif de protection contre les inondations. Les
caractéristiques sont comme suit :
- longueur : 213,99 m ;
- Débit transité : 10,57 m3/s
- Hauteur d’eau : 0,83 m.
- Vitesse : 2,98 m/s
- Revanche = 2 – 0,83 = 1,17 m > 0, 2 m
Ce tronçon de canal ne présente pas de problème
Tronçon 2:
- forme trapézoïdale : b= 4 m, h= 1 m ;
- longueur : 1979,18 m
- Débit transité : 29,36 m3/s
- Hauteur d’eau : 1,33 m.
- Vitesse : 3,67m/s
- Revanche = 1 – 1,33< 0,2 m
Ce tronçon présente un problème pour transiter un débit de période de retour
cinquentenale et de la même pour un débit centennale. Ce tronçon présente une
cause des inondations dans la cité El Mourouj et au niveau du collège de
Massaadi et nécessite donc d’être redimensionné.
4.1.1.4 Canal d’assainissement C 1
- forme trapézoïdale : b= 4 m, h= 2 m ;
- longueur : 581.1492 m
- Débit transité : 8,41 m3/s
- Hauteur d’eau : 1,00 m.
- Vitesse : 1,53 m/s
- Revanche = 2 – 1 = 1 m > 0, 2 m
Ce tronçon de canal ne présente pas de problème
4.1.1.5 Canal d’assainissement C 2
- forme trapézoïdale : b= 3,5 m, h= 1,5 m ;
- longueur : 549,7502 m
- Débit transité : 17,46 m3/s
- Hauteur d’eau : 0,83 m.
- Vitesse : 4,45 m/s
- Revanche = 1,5 – 0,83 = 0,67 m > 0, 2 m
Ce tronçon de canal ne présente pas de problème
- b= 4 m, h= 2 m ;
- Débit transité : 37,43 m3/s
- Hauteur d’eau : 2,16 m.
- Vitesse : 8,41 m/s
- b= 6 m, h= 2,5 m ;
- Débit transité : 37,43 m3/s
- b= 6 m, h= 2,5 m ;
- Débit transité : 83,93 m3/s
- Hauteur d’eau : 1,48 m.
- Vitesse : 9, 39 m/s
- b= 6 m, h= 1 m ;
- Débit transité : 171,35 m3/s
- Hauteur d’eau : 3,11 m.
- Vitesse : 9,18 m/s
- b= 3 m, h= 1,5 m ;
- Débit transité : 10,57 m3/s
- Hauteur d’eau : 0,61 m.
- Vitesse : 5,7 m/s
- b= 6 m, h= 0,8 m ;
- Débit transité : 29,36 m3/s
- Hauteur d’eau : 0,73 m.
- Vitesse : 6,64 m/s
Le tableau 18, synthétise l’état des différents ouvrages pour un débit centennal
- Les canaux à ciel ouverts en terre ou en maçonnerie avec toutes des formes :
rectangulaire, trapézoïdale, irrégulière, etc.…
- Les buses constituées d’éléments préfabriqués, qui peuvent être en plusieurs natures de
matériaux. Dans le présent projet, nous retenons des conduites en béton armé. La buse
sera retenue au cas où les hauteurs de recouvrement (au moins 70 cm au dessus de la
génératrice supérieure) peuvent être assurées.
- Les ponceaux, dont les ouvertures sont faibles par rapport à leurs longueurs
comprenant une ou plusieurs ouvertures. Il s’agit ici essentiellement de dalots. Ils
seront utilisés au cas où les hauteurs de recouvrement ne peuvent être assurées avec
des conduites.
- Les ponts (éventuellement).
Les facteurs influençant le choix des ouvrages hydrauliques
- Ouvrages de protection existants ou projetés : les traversées de routes, les pistes, les
voies ferrées et les oueds sont des contraintes dont dépendent les différents
aménagements projetés.
- Intérêt économique et social : les schémas d’aménagement sont aussi orientés par
l’intérêt économique et social attaché aux ouvrages projetés : moindre cout,
développement urbain et minimum d’exportation.
- Urbanisation : dans ce cas il est conseillé de tenir compte du plan d’aménagement, de
l’état actuel de l’urbanisation et du tracé naturel des écoulements. Ainsi le tracé
général des collecteurs suivra la plus possible les voiries existantes et projetés. Dans
tous les cas le domaine public hydraulique devrait être préservé, s’il n’est pas déjà
occupé. dans les zones urbaines résidentielles ou les zones exposées à une grande
fréquentation de la population, les écoulements existants nécessitent un entretien et un
contrôle continu puisqu’ils pourront subir des rejets de détritus par les riverains et par
le vent.
4.5Dimensionnement des ouvrages
Pour des raisons économiques les ouvrages rétablissant les petits écoulements sont le plus
souvent prévus avec un débouché inférieur à la largeur du thalweg, mais il convient toujours
de déterminer dans quelles conditions de hauteur d’eau (à l’amont) et de vitesse vont être
évacuées les crues correspondant au débit du projet. C’est en effet la hauteur d’eau amont,
plus que le débit, qui permet de caler le profil en long, de prévoir le niveau des protections
éventuelles et d’apprécier l’impact de l’ouvrage sur l’environnement. Pour déterminer cette
Lorsque l’ouvrage cadre bien avec l’écoulement et qu’il n’y a pas de resserrement notable, le
remous est négligeable et la hauteur « H » à l’amont de l’ouvrage et à l’intérieur de celui-ci
est la même, on calcule les dimensions de l’ouvrage au moyen de la formule de Manning
Strickler (pour un ouvrage de section constante et de pente constante) :
Équation 14 :
V = KRh2/3. i 0,5
où :
Rh = rayon hydraulique en m = S/ P
S = section mouillée en m2
P = périmètre mouillé en m
La hauteur H à laquelle correspond la surface mouillée S est donc calculée par utilisation de la
formule : Q = SV. On peut prendre une marge de sécurité entre le niveau max d’eau et la
génératrice supérieure de l’ouvrage (20 à 50 cm).
En général, la buse fonctionnera pour le débit maximum visé, avec la mise en charge amont
sur une hauteur « H » au-dessus du niveau du radier d’entrée et entonnement de l’eau dans
l’orifice à la façon d’un ajutage par lequel s’écoule l’eau d’un large réservoir. Un écoulement
graduellement varié et uniforme se produit avec remous amont (d’où l’épaisseur d’eau « H »
en amont), la section d’entrée constituant une « section de contrôle », c’est à dire celle qui
commande le débit. La vitesse de l’eau dans la buse est alors la vitesse critique. Le débit de la
buse ne peut être alors que celui que la section d’entrée peut laisser. Il ne sera limité par le
débit intérieur de la buse que si la pente du radier de celle-ci est inférieure à une certaine
valeur dite pente critique, ce qui, comme on le verra plus loin, est rarement le cas.
Équation 15 :
Q = 1, 75 r H 3/2 en m3/s
La formule ci-dessus n’est en principe valable que dans la mesure où la charge d’eau à
l’amont de l’ouvrage est comprise entre 1,6 r et 2,4 r. Pour H supérieur à 2,4 r, soit 1,2 fois le
diamètre, on pourra encore l’expliquer mais elle ne pourra donner que des résultats moins
certains. La revanche r’ à l’intérieur de la buse peut alors être sensiblement évaluée à 0,83 r
pour H = 1,6 r et à 0,36 r pour H = 2,4 r.
Les dalots :
L’écoulement est dénoyé, le débit maximal de l’ouvrage est donné par la formule :
Équation 16 :
Q = 1,68 L H3/2
Avec :
H : La charge en amont en m
La vitesse ne devrait pas dépasser 4 à 5 m/s afin de ne pas détériorer les parois du dalot. Les
conditions d’application de ces formules sont :
La charge H à l’amont du dalot doit être comprise entre 80% et 120% de la hauteur intérieure
du dalot (0,8h<H>1,2h). L’écoulement aval du dalot doit être bien assuré à l’aide d’une pente
de fuite suffisante si le niveau aval réagit sur l’amont. L’écoulement est dénoyé, le débit
transité dépend à la fois des cotes des niveaux amont et aval. Pour éviter la submersion du
seuil et assurer un écoulement dénoyé, le niveau aval H1 au dessus du seuil sera tel que H1
inférieur à 0,75 H.
Les dimensionnements des ouvrages hydrauliques ont été réalisé sur la base des données
topographiques obtenues à partir du plan d’aménagement. Les canaux traverseraient les zones
urbaines et les dimensions calculées pour une crue centennale sont importants, nous
proposons donc que les canaux évacuent la crue cinquentenale, alors que les dalots à
l’intérieur des zones urbaines, les débits adoptés sont ceux de période de retour 10 ans.
4.5.2.2 Consistance des variantes proposées
Les différentes solutions proposées ont été identifiées sur la base :
- Renforcer la protection des zones urbaines exposées aux risques d’inondations causés
par l’Oued Hardoub.
- Renforcer le réseau d’assainissement en eaux pluviales à l’intérieur de la ville.
a. Les revêtements des canaux :
A cause de l’extension rapide des zones urbaines au prés des canaux O. Hardoub, O. Ariba et
O. Bni Fouli, on ne peut pas augmenter la base des canaux et pour cette raison, on choisit le
revêtement des ces canaux comme une solution pour assurer la protection de la ville (tableau
19).
Avec : Le coefficient de Manning = 0,014
Pour le tronçon 3 d’O. Hardoub, même on avec les revêtements, il est incapable de transiter le
débit cinquentenale. Pour cela on le recalibrer le canal en ajoutant une hauteur est égale à 0,3
m. Les caractéristiques sont présentées dans le tableau 21.
Le coût global de la protection du la ville de Jammel avec le renforcement des dalots s’élève
au minimum à 5 700 770 Dinars (tableaux 22 et 23).
CONCLUSION GENERALE
Ce travail a été mené au sein de Bureau d’étude SAFI. Ce fut une occasion efficace pour
s’intégrer au domaine de la géomatique d’une part et aux études de la protection cintre les
inondations des villes d’autres part.
Le travail qui nous a été confié dans ce projet était la conception et le développement d’une
base de données à référence spatiale pour l’étude de la protection contre les inondations. Pour
ce faire, deux grandes parties ont été dégagées. La première concerne l’étude des théories
afférentes au sujet. Cette étude s’est décortiquée en deux parties :
La base pourra aussi être étendue en fonction de nouvelles exigences. En effet, le MLD
répond à une demande à un instant « T » mais n’est pas fixe et peut évoluer et s’adapter aux
besoins.
Ce travail peut être sans doute amélioré en considérant plusieurs points de vue que nous avons
déjà cités. Il peut être aussi adapté pour répondre à d’autres besoins.
L’avantage de mener ce projet fut triple, du fait qu’il m’a été possible de m’exercer sur le
domaine géomatique, de concevoir avec le domaine hydraulique et d’évaluer mes capacités
de communication dans un environnement professionnel.
Concernant l’application elle-même, il a été possible grâce à cette étude de proposer les
réhabilitations nécessaires et les aménagements à proposer pour mieux protéger la ville de
Jammel contre les inondations qu’ils sont les revêtements des canaux et le renforcement de
dalots.
Annexes
1. Bassin Versant
Couche N°1:BV
Couche N°2:SBV
Géométrie : polygone
Couche vectorielle : SBV
Critères de représentation: ligne de crête.
Description attributaires :
Codification Description Type
ID_SBV Identifiant de l’objet Entier
No_SBV Nom du basin versant Texte
Surf_BV Surface du bassin versant Réel
SBV_Perim Périmètre du bassin versant Réel
Pente_moy_SBV Pente moyenne du bassin Réel
versant
Ind_f_SBV Indice du forme du bassin Réel
versant
Coef_ruis_SBV Coefficient de ruissellement Réel
du bassin versant
SBV_Taux_Urb Coefficient d’urbanisation (0- Réel
1)
SBV_Observ Observation Texte
3. exutoire :
Couche N° 3: EX
RESEAU HYDROGRAPHIQUE :
1. Réseau hydrographie
2. lac collinaire:
Couche N°6: lac collinaire
Géométrie : polygone
Couche vectorielle : LA
Critères de représentation: La limite extérieure de l’étendu du retenu
Description attributaires
Codification Description Type
ID_LA Identifiant du lac collinaire Entier
Nom_LA Nom du lac collinaire Texte
Cap_ini_LA Capacité initiale du lac Réel
collinaire
Haut_dig_LA Hauteur de la digue Réel
Larg_cret_LA Largeur de la crête Réel
Pent_tal_LA Pente du talus Réel
Nat_dig_LA Nature de la digue du lac Texte
collinaire
Usag_LA Usage Texte
Durée_LA Durée de vie du lac collinaire Entier
Date_LA Date de mis en eau dans le Entier
lac collinaire
Vol_dig_LA Volume de digue Réel
Surf_LA Surface du lac collinaire Réel
3. digue de protection :
Couche N°7: digue de protection
Couche vectorielle : DI
Description attributaires
Codification Description Type
ID_DI Identifiant Entier
Rev_DI Revanche de la digue Réel
Nat_mat_DI Nature de matériaux Texte
Long_DI Longueur de la digue Réel
Larg_DI Largeur de la digue Réel
Haut_DI Hauteur de la digue Réel
Pent_tal_DI Pente du talus Réel
2. conduites :
Définition: tronçon de cours d'eau.et Cours d’eau d’origine naturelle pouvant avoir
subi des aménagements par l’homme, de forme rectangulaire ou trapézoïdale.
Géométrie : ligne
Couche vectorielle : Conduites
Critères de représentation: axe du cours d'eau.
Description attributaires :
Définition: Ces ouvrages assurent le transit, d’un coté à un autre de plate forme
ferroviaire ou routier, des eaux de ruissellement des bassins versants, des petits cours
d’eau et des dispositifs de drainage.
1. Dalots :
Définition: tronçon de cours d'eau.et Cours d’eau d’origine naturelle pouvant avoir
subi des aménagements par l’homme, de forme rectangulaire ou trapézoïdale.
Description attributaires :
Codification Description Type
ID_DAL Identifiant de l’objet Entier
Type_DAL Type du dalot Texte
Sect_DAL Section du dalot Réel
Long_DAL Longueur du dalot Réel
Larg_DAL Largeur du dalot Réel
Pente_DAL Pente du dalot Réel
Cap_DAL Capacité du dalot Réel
haut_DAL Hauteur de dalot Réel
Nbre_DAL Nombre de dalot Entier
Nreg_DAL Nombre de regards Entier
Obser_DAL Observation Texte
Pent_DAL Pente Réel
2. Buses :
3. Cassis :
4. Ponts :
1. mur de soutènement :
Géométrie: ligne
Description attributaires
2. ouvrage de chute :
Géométrie: polygone
Description attributaires
Codification Description Type
3. gabions :
Géométrie: point
Description attributaires
Puits :
Définition: Trou profond creusé dans la terre pour en tirer de l'eau, pour
descendre dans une mine ou pour l'exploitation d'un gisement de pétrole.
Géométrie: point
Description attributaires
Codification Description Type
LA PEDOLOGIE :
1. La pédologie :
Couche N°18 : la pédologie
Définition: Science de l'étude de la formation et l'évolution des sols sous l'action
naturelle : climat, activité biologique, végétation
Géométrie: polygone
Description attributaires
Codification Description Type
ID_PE identifiant Entier
Prof_moy_PE Profondeur moyenne Réel
Typ_roch_PE Type de roche mère texte
Cap_abs_PE Capacité d’absorption Réel
Prof_moy_nap_PE Profondeur moyenne Réel
de la nappe
Per_PE perméabilité Réel
Rug_PE rugosité Réel
Typ_sol_PE Type de sol Texte
Text_sol_PE Texture de sol texte
LA GEOLOGIE :
1. couches géologiques :
Géométrie: polygone
Description attributaires
Codification Description Type
ID_CG identifiant Entier
3. faille :
Couche N°20 : la faille
Définition: 'est une discontinuité ou fracture affectant l'écorce terrestre
Géométrie: ligne
Description attributaires
Codification Description Type
ID_FA identifiant Entier
Ag_FA Age de faille Réel
Typ_FA Type de faille texte
4. pendage :
Géométrie: point
Critère de représentation:
Description attributaires
Codification Description Type
ID_PEN identifiant Entier
Ang_PEN Angle Réel
Dir_PEN Direction de pendage texte
LA TOPOGRAPHIQUE :
1. courbes de niveaux :
2. points cotés :
Définition:
Géométrie: point
Critère de représentation:
Description attributaires
Codification Description Type
ID_PC Identifiant Entier
Coord_X_PC Coordonnée X des Réel
points cotés
Coord_Y_PC Coordonnée Y des Réel
points cotés
Coord_Z_PC Coordonnée Z des Réel
points cotés
RESEAU DE TRANSPORT :
1. route :
2. Voie ferrée :
RESEAU CONCESSIONAIRES :
1. réseaux d’ONAS :
Géométrie: ligne
Critère de représentation: axe de conduite.
Description attributaires :
Codification Description Type
RA_ID Identifiant de l’objet Entier
Type_ON Type de la conduite Texte
Prof_ON Profondeur des réseaux Réel
Larg_ON Largeur des réseaux Réel
Long_ON Longueur de la conduite Réel
Diam_ON Diamètre de la conduite Réel
Pente_ON Pente de la conduite Réel
Cap_ON Capacité de la conduite Réel
Nbre_ON Nombre de conduites Entier
Nreg_ON Nombre de regards Entier
RA_Obser Observation Texte
2. réseaux de SONEDE :
Géométrie: ligne
3. réseaux de STEG :
Géométrie: ligne
Critère de représentation: axe de conduite.
Description attributaires
Codification Description Type
ID_ST Identifiant Entier
Ten_ST Tension Réel
Pui_ST Puissance Réel
Long_ST Longueur des réseaux Réel
Dia_ST Diamètre des réseaux Réel
Prof_ST Profondeur des réseaux Réel
Typ_ST Type des réseaux Texte
4. Réseaux de TELECOM :
Géométrie: ligne
Critère de représentation: axe de conduite.
Description attributaires
Codification Description Type
ID_TE Identifiant Entier
Prof_TE Profondeur des réseaux Réel
Typ_TE Type des réseaux Texte
Long_TE Longueur des réseaux Réel
PLAN D’AMENAGEMENT :
1. plan d’aménagement :
Couche N°30 : historique de crue
Définition: cette couche présente l’historique de crue
Description attributaires
Codification Description Type
ID_HC Identifiant Entier
Nom_PA Nom De plan Texte
d’aménagement
Long_PA Longueur du pan Réel
d’aménagement
Nat_deg_VI Nature de dégâts observés Texte
OCCUPATION DE SOLS :
1. Occupation de sols :
Définition: cette couche présente l’occupation des sols dans la totalité des bassins
versants. Dans cette couche, on présente toute forme d’occupation rencontrée dans
l’ensemble du bassin versant.
Géométrie: polygone
Critère de représentation: limite de l’unité
Description attributaires
Codification Description Type
ID_OCC Identifiant Entier
Typ_OCC Type d’occupation Texte
Sup_OCC Superficie d’occupation Réel
Long_OCC Longueur d’occupation Réel
Nat_sol_OCC Nature des sols Texte
d’occupation
Pent_OCC Pente Réel
2. Habitat
Description attributaires :
Codification Description Type
Géométrie: point
Description attributaires
Codification Description Type
ID_STA Identifiant Entier
Coord_X_STA Coordonnée X de la Réel
station
Coord_Y_STA Coordonnée Y de la Réel
station
Plu_moy_STA Pluie moyenne de la Réel
station
Site :
Visite :
Historique de crue :
Tableau 25: débits de crues des différents nœuds de calcul –méthode de Caquot-
I Débit de crue
S (ha)
(mm/h) (m3/s)
BV
50 100 5 10 20 50 100 5 10 20
ans ans 2 ans ans ans ans ans ans 2 ans ans ans ans 50 ans 100 ans
BV1 1393,26 0,6 0,6 4,9 7,4 9,8 12,4 16,1 17,5 11,39 17,1 22,9 28,9 37,3 40,7
BV2 575,735 0,6 0,6 8,9 13,1 17,9 22,0 25,1 31,6 8,59 12,5 17,2 21,1 24,1 30,3
BV3 156,943 0,6 0,6 13,4 19,1 26,6 32,1 33,8 46,8 3,50 5,0 7,0 8,4 8,8 12,3
BV4 141,047 0,6 0,6 15,4 21,9 30,7 36,7 37,5 53,8 3,63 5,2 7,2 8,6 8,8 12,7
BV5 162,213 0,6 0,6 13,0 18,6 25,8 31,2 33,0 45,4 3,51 5,0 7,0 8,4 8,9 12,3
BV6 55,1189 0,6 0,6 20,5 28,8 40,7 48,1 46,4 71,2 1,89 2,6 3,7 4,4 4,3 6,5
BV7 79,8346 0,8 0,8 10,6 3,5 21,1 25,7 28,4 37,2 1,88 0,6 3,7 4,6 5,0 6,6
BV8 59,6503 0,8 0,8 11,7 3,9 23,2 28,2 30,5 40,9 1,55 0,5 3,1 3,7 4,0 5,4
BV9 52,9152 0,8 0,8 16,5 5,4 32,7 39,1 39,4 57,4 1,94 0,6 3,9 4,6 4,6 6,8
BV10 6,93949 0,8 0,8 65,8 20,1 128,9 144,1 109,7 222,5 1,01 0,3 2,0 2,2 1,7 3,4
BV11 6,65733 0,8 0,8 26,2 8,4 51,7 60,4 55,4 90,2 0,39 0,1 0,8 0,9 0,8 1,3
BV12 16,3486 0,8 0,8 28,6 9,1 56,5 65,7 59,2 98,4 1,04 0,3 2,1 2,4 2,2 3,6
BV13 46,6332 0,8 0,8 18,5 6,0 36,8 43,7 43,0 64,4 1,92 0,6 3,8 4,5 4,5 6,7
I Débit de crue
BV S (ha)
(mm/h) (m3/s)
50 100 5 10 20 50 100 10
ans ans 2 ans ans ans ans ans ans 2 ans 5 ans ans 20 ans 50 ans 100 ans
14,000 297,99 0,6 0,6 10,8 15,6 21,5 26,2 28,8 38,0 5,37 7,8 10,7 13,0 14,3 18,9
15,000 304,929 0,6 0,6 7,8 11,4 15,6 19,2 22,6 27,5 3,96 5,8 7,9 9,8 11,5 14,0
16,000 1698,19 0,59 0,59 4,2 6,3 8,4 10,7 14,2 14,9 11,61 17,6 23,3 29,7 39,7 41,6
17,000 211,141 0,59 0,59 11,8 17,0 23,5 28,5 30,8 41,4 4,09 5,9 8,1 9,9 10,7 14,3
18,000 59,8547 0,8 0,8 11,9 17,2 23,8 28,8 31,0 41,8 1,59 2,3 3,2 3,8 4,1 5,6
19,000 23,0059 0,8 0,8 17,3 24,4 34,3 40,8 40,8 60,1 0,88 1,2 1,8 2,1 2,1 3,1
20,000 69,6392 0,8 0,8 18,3 25,7 36,2 43,0 42,5 63,5 2,83 4,0 5,6 6,7 6,6 9,8
21,000 129,494 0,8 0,8 22,7 31,6 44,9 52,8 49,9 78,5 6,54 9,1 12,9 15,2 14,4 22,6
22,000 139,485 0,8 0,8 9,0 13,1 18,0 22,1 25,2 31,8 2,79 4,1 5,6 6,8 7,8 9,8
23,000 268,979 0,8 0,8 7,0 10,4 14,1 17,5 21,0 24,9 4,21 6,2 8,4 10,5 12,6 14,9
Sous
Cours bassin Superficie Débits
d'eau Versant (Km2) 10 20 50 100
O.Hardoub BV1 13,93 60,1 85,87 119,17 144,23
O.Bni Asker BV2 5,76 30,97 44,26 61,42 74,34
O.Ariba BV3 1,57 11,68 16,7 23,17 28,04
O.Hakmine BV4 1,41 10,79 15,41 21,39 25,89
O.Beni Fouli BV5 1,62 11,98 17,12 23,75 28,75
BV6 0,55 5,33 7,62 10,57 12,79
BV7 0,8 7,04 10,06 13,96 16,89
BV8 0,6 5,66 8,08 11,22 13,57
BV9 0,53 5,17 7,39 10,25 12,41
BV10 0,07 1,13 1,61 2,23 2,7
BV11 0,07 1,09 1,56 2,17 2,62
BV12 0,16 2,14 3,06 4,25 5,14
BV13 0,67 6,17 8,82 12,24 14,81
14,000 2,97 18,88 26,97 37,43 45,30
15,000 8,73 42,33 60,48 83,94 101,59
16,000 22,61 86,41 123,48 171,35 207,39
17,000 2,15 14,81 21,16 29,36 35,53
18,000 1,39 10,68 15,26 21,17 25,62
19,000 0,23 2,77 3,96 5,49 6,64
20,000 0,70 6,39 9,13 12,67 15,33
21,000 0,61 5,76 8,22 11,41 13,81
22,000 1,29 10,10 14,43 20,03 24,24
23,000 2,70 17,56 25,09 34,82 42,15
t1 5,5 5,5 3 2 3 5
I1 5 7,5 15 24 22 19
T2 3 3,5 2,1 1,1 4,5 3,5
I2 7,5 10 19 35 18 24
Test de
vérification
des
calculs
I (mm/h) = a * t b (h)
I (mm/mn) = a1* tb (mn)
a1 = a / 60 (1+b)