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Notions de santé sécurité au travail

2.1 Concept de santé sécurité au travail

La santé et la sécurité au travail ne sont pas des préoccupations nouvelles.

Il faut remonter à 1840 pour connaître le tout premier pas de ce long chemin que nous connaissons
encore aujourd’hui : un médecin, le docteur René Villermé « Tableau physique et moral des ouvriers
employés dans les manufactures de coton, de laine et de soie ».

Puis dès 1841 apparaît une loi sur le travail des enfants, en 1893 ce sera une loi concernant l’hygiène et la
sécurité, en 1898 on parlera des accidents de travail et s’ensuivront comme ça des dizaines d’évolutions.

Mais en réalité, nous pouvons remonter bien plus loin dans l’histoire.

Source : La revue du praticien

Dans l’antiquité égyptienne, un médecin nommé Metm, a la responsabilité de contrôler la santé des
participants aux chantiers des pyramides.

Ce document servant de support pédagogique est la propriété d'Enaco, celui-ci doit être utilisé à des fins exclusivement pédagogiques et personnelles. Toute reproduction ou diffusion sans
autorisation de son auteur ou de ses ayants droits est passible de sanctions pénales conformément à l'article L335-2 du Code de la propriété intellectuelle.
Source : Larousse

Hippocrate (né en – 460) contribue à faire évoluer la médecine en associant des causes naturelles aux
symptômes des maladies. Il explique la colique de plomb de l’ouvrier métallurgiste.

La santé au travail concerne tous les individus d’une organisation ou d’une entreprise. Il s’agit d’une
approche globale.

Elle concerne autant les conditions physiques que psychosociales, touche à l’environnement également.

L'employeur doit veiller à la santé et à la sécurité de ses travailleurs en mettant en place des actions de
prévention, d'information et de formation.

Il est aussi responsable, concernant les postes de travail, de l’évaluation des risques professionnels.

Un document répertorie ces risques, le DUER, Document Unique d’Evaluation des Risques. Des actions
de prévention appropriées à la nature des activités de l’entreprise doivent être mises en œuvre.

Sa responsabilité pleine et entière est engagée s’il ne respecte pas cette obligation.

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autorisation de son auteur ou de ses ayants droits est passible de sanctions pénales conformément à l'article L335-2 du Code de la propriété intellectuelle.
Le risque professionnel en lien avec les conditions de travail peut entraîner une dégradation de l’état de
santé des individus et déboucher sur un accident, voire une maladie.

L’employeur doit alors s’assurer de la suppression ou au moins de la réduction à un niveau acceptable,


de ces risques, pour garantir la sécurité de ses collaborateurs, tant concernant la santé physique que
mentale. Afin d’y parvenir, il se réfère au Code du Travail qui stipule les mesures nécessaires.

Selon la définition du Bureau International du Travail et de l’OMS, « la santé au travail visent différents
objectifs précis, destinés à protéger les intérêts des salariés ».

Le premier objectif réside dans le fait de garantir un niveau maximum de bien être aux collaborateurs.

Le deuxième objectif consiste en la prévention des risques et la protection des salariés.

Le dernier enjeu est le maintien des individus sur un poste et des fonctions adaptés à leurs
compétences.

Source : Michel Guillemin, « Les dimensions insoupçonnées de la Santé au Travail »

La santé au travail est souvent vue du prisme des salariés bénéficiaires.

Cependant, n’oublions pas les avantages procurés aux employeurs lorsque la bonne santé au travail est
au rendez-vous :

• Absentéisme en baisse ;
• Bonne gestion du stress ;
• Bonne gestion des changements ;
• Augmentation de la productivité et de la performance ;
• Développement positif de l'image de l'entreprise.

Le risque professionnel est une possibilité relevant de toutes les situations de travail, plus ou moins
récurrente et grave selon la nature du travail et ses conditions d’exercice. Les conséquences possibles
sont : l''accident du travail (AT) ou la maladie professionnelle (MP).

La classification des risques :

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• Mécaniques : coups, écrasement, coupures, projections, contraintes, gestes répétitifs.
• Physiques : vibrations, niveau sonore trop élevé, température trop forte ou trop basse, intempéries
éclairage, qualité de l'air, courant électrique, incendie et explosion.
• Chimiques : inhalation, ingestion, contact cutané.
• Biologiques : exposition à des agents infectieux et allergisants.
• Radiologiques : radiations ionisantes et radioéléments, de rayonnements laser, de radiations UV et IR,
rayonnements électromagnétiques divers…
• Psychologiques : agression physique ou verbale, harcèlement moral ou sexuel, stress.

L'accident de travail un événement non souhaité survenant pendant l'exécution du contrat de travail, et
qui engendre un dommage corporel (exemples : brûlure, fracture d'un membre).

La maladie professionnelle : il s'agit de maladies diverses (respiratoires, cutanées), survenant à cause du


type d’activité elle-même ou des conditions d’exercice l'activité.

Un danger professionnel est le risque qu’un élément puisse entraîner des conséquences négatives à
cause de son utilisation ou de sa mise en œuvre, sur la santé et la sécurité des salariés.

Un facteur de risque est un critère qui peut dévoiler le danger et engendrer un risque. Le facteur de
risque accroît la potentialité du dommage, c'est-à-dire le risque avéré. Il y a des facteurs techniques,
humains, et des facteurs organisationnels liés :

• Facteurs techniques : machines, poste de travail, produits, ventilation et éclairage signalisation des
zones risquées ;
• Facteurs humains : respect des consignes de sécurité, formation de chacun, mise en œuvre des
procédures ;
• Facteurs organisationnels : management, taux de productivité et de qualité.

Face à ces problématiques, plusieurs possibilités, en amont (préventif) :

La prévention : son objectif premier est de limiter le risque. Il s’agit de comportements et de règles à
respecter. La prévention réside dans le fait d’anticiper les facteurs qui peuvent amener à l'accident.

Pour cela, lorsqu'un accident se produit, il faut analyser les facteurs de risques et leurs conséquences
(arbre des causes) dans le but d'éviter une récurrence de l’accident. (Capitalisation de l'expérience).

La protection constitue toutes les mesures ayant pour objectif de réduire la gravité des conséquences
d'une situation dangereuse, sans pour autant pouvoir en supprimer totalement le risque.

2.1 Fonction santé sécurité au travail

La santé et la sécurité au travail sont l’affaire de tous. Chacun à son poste doit se sentir concerné par sa
propre santé et sécurité, comme celle des autres collaborateurs de l’entreprise.

La responsabilité de chacun est engagée dans ce processus.

Bien que la prévention relève de nombreux acteurs internes et externes à l’organisation, les principaux
sont :

Le médecin du travail

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Il s’entretient avec les collaborateurs au moment des visites médicales, ou sur demande des salariés ou
employeurs. Il peut se prononcer sur l’aptitude ou au contraire l‘inaptitude d’un salarié à l’occupation de
son poste de travail.

Il a aussi pour rôle d’apporter conseils et accompagnement aux entreprises concernant leurs actions
préventives. C’est pourquoi, il participe au CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de
Travail).

Le CSE

Dans les entreprises d’au moins 11 salariés (seuil de mise en place du CSE) et de moins de 50 salariés, la
délégation du personnel au CSE a pour mission, outre la présentation des réclamations individuelles et
collectives, de contribuer à la promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail dans
l’entreprise. Elle peut, à ce titre, réaliser des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies
professionnelles ou à caractère professionnel, dans les conditions mentionnées ci-dessous.

Le comité dispose du droit d’alerte en cas d’atteinte aux droits des personnes et en cas de danger grave
et imminent.

Dans certaines entreprises ou établissements, une commission santé, sécurité et conditions de travail
(CSSCT) doit être mise en place. Une telle commission peut également être mise en place à titre
facultatif.

Ces commissions se voient confier, par délégation du CSE, tout ou partie des attributions du comité (par
exemple les enquêtes mentionnées ci-dessous) relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de
travail, à l’exception du recours à un expert et des attributions consultatives du comité. (Source :
Travail.gouv)

LES ACTEURS DE LA PRÉVENTION, À L'INTÉRIEUR DE L’ENTREPRISE :

Avant tout, les collaborateurs.

Ils sont en effet les premiers concernés et les mieux placés pour déceler et mettre en œuvre les mesures
nécessaires et pertinentes.

Les autres acteurs internes :

• Le CSE ;
• Les managers et responsables de services, les personnes dédiées à des fonctions particulières en
matière de sécurité et de santé au travail ;
• Les services de ressources humaines.

LES ACTEURS DE LA PRÉVENTION, À L'EXTÉRIEUR DE L’ENTREPRISE :

D’autres acteurs, externes à l’entreprise, jouent un rôle de conseil et d’accompagnement dans la mise
en œuvre du plan de prévention : L’Assurance Maladie – Risques professionnels au travers de ses caisses
régionales (Carsat, Cramif, CGSS) ;

• Le médecin du travail ;
• Les fédérations professionnelles ;
• L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS).

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Source : Ameli.fr

Les services de santé au travail jouent un rôle de conseil auprès des employeurs et des salariés pour
réduire le risque de dégradation de la santé des personnes à cause de leur travail.

Le Code du travail oblige l’employeur d’organiser ou d’adhérer à un service de santé au travail dans le
but de contrôler régulièrement la santé des collaborateurs.

Les services de santé au travail œuvrent essentiellement à éviter toute dégradation de la santé des
salariés à cause de leur travail. Pour ça, ils :

• Mènent des actions de santé au travail, dans l’objectif de maintenir la santé physique et mentale des
salariés durant toute leur carrière ;
• Avisent les employeurs, les salariés et leurs représentants sur les actions nécessaires afin d'éviter ou
de réduire les risques professionnels, d'améliorer les conditions de travail ;
• Organisent le contrôle de l'état de santé des salariés en fonction des risques concernant leur santé et
leur sécurité au travail ;
• Concourent au suivi et participent à la traçabilité des expositions professionnelles et à la veille
sanitaire.

Il s’agit donc d’une fonction partagée et collective engageant la responsabilité individuelle de chaque
individu.

3.3 Réglementation santé sécurité au travail

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Source : Travail.emploi.gouv

Avec le décret 2016-1908 du 27 décembre 2016 relatif à la « modernisation de la médecine du travail », les
4 missions légales du Service de Santé au Travail Interentreprises sont exposées : action en entreprise,
conseil, surveillance de l’état de santé, traçabilité et veille sanitaire.

ACTION EN ENTREPRISE

L’action en milieu de travail participe à une véritable démarche de prévention des risques
professionnels.

Toutes les actions menées dans le cadre de cette mission sont organisées par le Médecin du Travail.

SURVEILLANCE DE L’ÉTAT DE SANTÉ

Le médecin du travail assure un suivi personnel de la santé des salariés en lien avec les spécificités du
poste de travail et de ses conditions d’exercice.

Il est le même pour tous les travailleurs. Chacun rencontre un médecin dès l’embauche.

CONSEIL

Le service de santé au travail interentreprise assure une mission de conseil auprès de l’employeur, des
salariés, du CSE et des services sociaux dans l’objectif de réduire ou de supprimer les risques
professionnels et d’améliorer les conditions de travail.

TRAÇABILITÉ ET VEILLE SANITAIRE

Le Médecin du Travail s’implique dans des enquêtes et des études de santé publique.

Les données recueillies de façon anonyme servent à influencer et orienter les politiques de prévention
en matière de santé au travail.

Cette vidéo résume parfaitement le service rendu par cette instance :

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Services de Santé au Travail Interentrepris…
Interentrepris…

Source : Présanse - prévention et santé au travail

Le code du travail précise la nature de l'obligation juridique de prévention pour tous les employeurs
(article L4121-1) :

"L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et
mentale des travailleurs.

Ces mesures comprennent :

1° Des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail ;

2° Des actions d'information et de formation ;

3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.

L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances
et tendre à l'amélioration des situations existantes."

La directive européenne n°89/391/CEE du Conseil du 12 juin 1989 détermine neuf principes généraux de
prévention « concernant la mise en œuvre de mesures visant à promouvoir l’amélioration de la sécurité
et de la santé des travailleurs au travail ».

L'article L. 4121-2 du code du travail dispose que l'employeur met en œuvre les mesures de prévention,
d'information et de formation, d'organisation du travail et des moyens, sur le fondement des principes
généraux de prévention suivants :

"1° Éviter les risques ;

2° Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;

3° Combattre les risques à la source ;

4° Adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail
ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue
notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la
santé ;

5° Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;

6° Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;

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7° Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l'organisation du
travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants, notamment
les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel ainsi que ceux liés aux agissements
sexistes ;

8° Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de
protection individuelle ;

9° Donner les instructions appropriées aux travailleurs."

La législation distingue trois typologies de risques professionnels.

L’accident du travail

L'accident du travail arrive à un travailleur sur son lieu de travail ou à une personne travaillant pour le
compte de son employeur, n’importe où ailleurs que dans l’entreprise (par exemple des interventions
chez le client).

L’accident peut découler d’une action directement liée à la fiche de poste ou de mission du salarié, ou
peut découler du contexte global lié au travail, comme une chute dans les escaliers pour rejoindre son
bureau.

Pour être classifié comme « accident du travail », ce dernier doit présenter trois critères :

• L'accident arrive soudainement (par exemple, la chute dans les escaliers) ;


• L’accident engendre des dommages corporels (une plaie, une fracture, une brûlure) ;
• Au moment de l’accident, la subordination juridique du salarié à son employeur doit être vérifiée
(accident lors d’un déplacement professionnel).

L’accident de trajet

Il arrive durant le trajet habituel emprunté par le salarié pour se rendre de son domicile à son lieu de
travail ou inversement.

La maladie professionnelle

La maladie est dite professionnelle lorsqu’elle découle de manière directe de l’exposition du salarié à un
risque pour sa santé.

Les conditions de travail peuvent aussi engendrer ce type de conséquences.

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Source : INRS

Ces dernières années, une maladie professionnelle a fait un bond énorme dans les statistiques : les
troubles psychologiques liés au stress.

Invisibles au début, leurs conséquences peuvent être dramatiques et aller jusqu’au suicide du salarié.

Je vous invite à répondre à ce rapide quizz en ligne pour vous permettre d’évaluer, vous aussi, votre
niveau de stress et ses conséquences : LIEN (Source : morteltontaf).

La gestion des risques

Quatre étapes permettent de la structurer :

• La préparation : désigner un référent, s’informer, se doter d’outils permettant d’évaluer les risques ;
• Le repérage : capitaliser sur les expériences pour analyser les dangers ;
• Le classement : prévoir des ajustements ;
• La résolution : proposer des actions de prévention.

La cotisation aux accidents du travail

L’employeur peut souscrire une assurance concernant les risques professionnels. Il règle alors une
cotisation calculée sur les salaires. C’est l’URSSAF qui la collecte.

Le taux de la cotisation tient compte de la taille et du secteur d’activité de l’organisation pour s’adapter
aux facteurs de risques.

L’information des salariés

L’employeur doit jouer un rôle d’informations en direction de ses collaborateurs au sujet des situations à
risque.

La formation des salariés

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Pour favoriser la sécurité et la santé au travail, il est important d’organiser en interne la formation des
collaborateurs afin que chacun soit sensibiliser aux précautions nécessaires et se sente ainsi concerné
par la conduite à tenir en cas d’accident.

L’évaluation des risques professionnels

Deux critères sont généralement retenus par les entreprises en vue de mesurer la sécurité au travail. Ils
apparaissent dans le bilan social annuel. Ils donnent l’image de la performance sociale, en plus d’autres
critères (financiers pour la performance économique).

• Le taux de fréquence

C’est le rapport entre le nombre d’accidents du travail et le nombre d’heures travaillées.

• Le taux de gravité

C’est le rapport entre le nombre de jours d’arrêt de travail et le nombre d’heures travaillées.

Pour éviter au maximum leur arrivée, il faut évaluer les risques professionnels.

La prévention des risques professionnels

Le manque de prévention génère encore beaucoup d’accidents et de maladies professionnels.

Les actions préventives peuvent s’organiser en trois niveaux :

• La prévention primaire est le fait de travailler à déceler le risque avant que ne survienne le problème.
• La prévention secondaire, c’est le dépistage. Elle tente de dévoiler des symptômes au plus tôt pour
éviter la survenue d’une maladie professionnelle.
• La prévention tertiaire capitalise sur l’expérience afin d’éviter les récurrences de dysfonctionnements.

Le nombre de cas reconnus comme maladies professionnelles ne fait qu’augmenter au fil des ans.

De ce fait, le gouvernement a décidé de renforcer la prévention en matière de santé au travail. L’enjeu


est de passer d’une politique de réparation à une véritable stratégie préventive.

De plus, les avancées technologiques croissantes et leurs conséquences sur la modification de


l’aménagement des postes de travail amènent à une vigilance croissante.

C’est une approche centrée sur l’humain que prévoient les services en charge de la santé et de la
sécurité au travail.

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