LA PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS 3 EME ANNEE BUT

1er Jour :

Rappels,
Les Accidents et Maladies prof.
Cadre juridique,
Les acteurs de la prévention,
Les 9 principes généraux de la prévention,
Principaux risques,
Les effets sur la santé du travailleur,

 Le Danger : c'est la propriété intrinsèque d'une substance, d'un équipement, ou d'une

méthode de travail, de causer un dommage pour la santé des salariés.

 Le Risque : c'est le résultat de l'exposition du travailleur à un danger

 Prévention : c’est la gestion du risque, notamment anticiper le danger avant qu’il ne se

produise réellement, également avant qu’il ne cause des dégradations pour les travailleurs,
pour les usagers, ou pour les équipements et locaux de travail

Il existe plusieurs types de prévention :

- Primaire correspond aux actions prioritaires permettant d’intervenir au plus tôt sur les
facteurs de risques, notamment pour les supprimer ou les réduire ;

- Secondaire : est le 2eme niveau, il correspond aux moyens de suivi des risques et
aussi de l'état de santé des salariés qui sont mis en œuvre ;

- Le dernier niveau est la Tertiaire, qui consiste à limiter les conséquences d'un
risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi ;

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Les travailleurs sont exposés à de multiples dangers physiques mais aussi aux dangers
psychiques, on parle alors de RPS

 Chaque jour, deux personnes meurent au travail et plus de 100 sont blessées
gravement.
 La Sécurité au travail, est la responsabilité de l’entreprise, mais nécessite également la
vigilance de tous !
 Objectif 1er de la prévention est de diminuer la fréquence et la gravité des Accidents de
Travail
 Les conséquences des accidents du travail en France coûtent cher :
- d’un point de vue humain,
- d’un point économique, pour l’entreprise et pour la société.

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Donc, lutter contre les accidents du travail graves et mortels représente un défi important.

 Le taux de cotisation des entreprises est fixé en fonction de leur sinistralité (accidents du

travail, accidents de trajet et MP) et du nombre de salariés. Chaque sinistre selon sa gravité
correspond un coût moyen. Plus il y a d’accidents dans une même entreprise, plus cela coûte
cher.

 En pratique l’accident du travail doit répondre à plusieurs critères :

– Un évènement précis (ou une série d’évènements soudains) que l’on peut dater ;
– Survenu par le fait ou à l’occasion du travail ;
– Susceptible de provoquer une atteinte à la santé (au sens large), du salarié.

 Tout accident, survenant sur le temps et sur le lieu du travail est considéré comme un
d’accident de travail, qu’il y ait un arrêt de travail ou non, et même sans consultation médicale
 C’est à la victime d’apporter les preuves.
 L’accident sur le trajet domicile /travail (ou inversement) est aussi considéré comme un
accident de trajet.
 Il est obligatoire de déposer une déclaration auprès de l’employeur

Les règles en matière de santé, sécurité et de prévention sont définies par la partie IV du code
du travail
**Décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail ainsiqu'à la
prévention médicale dans la fonction publique
** D’autre codes sont également disponibles pour donner les obligations à l’’employeur (ex : code

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santé pour la partie alimentaire)

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** EVALUATION DES RISQUES :
Consiste à calculer le niveau de criticité des dangers .
Ce calcul se base sur la fréquence d’exposition, sur la gravité et sur la probabilité de
survienne le danger

 L’Etape préliminaire correspond à la préparation de l'évaluation :

- Création un groupe de travail, au sein duquel sont définis :
-L’organisation à mettre en place : désignation d’une personne ou d’un groupe qui
coordonne et rassemble les informations et il pilotera la démarche,
-Le champ d’intervention (aussi nommé "unité de travail" (voir ci - dessous)),
-Les outils mis en œuvre pour l’évaluation (documents, grilles, check-lists,logiciels
spécifiques…),
-Les moyens financiers,
-La formation interne nécessaire,
-La communication.

 Dans La 2eme on identifiera les risques

 La 3 eme étape consistera à les Classer

 Pour finir proposition d’actions de préventives/correctives

Le repérage des risques et les actions hiérarchisées seront inscrits dans un Document unique
, nommé DUERP ou DUER ou EvRP

Ce doc obligatoire est mis en place (dès 1 salarié) pour faciliter et harmoniser la transcription
des dangers auxquels les travailleurs pourront être exposés.

Il permet une diffusion à l’ensemble des agents quel que soit leur place dansl’entreprise

Il est mis à jour 1 fois/an

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 IL EXISTE DE NOMBREUX RISQUES DANS LE MONDE PROFESSIONNEL ET CE QUE L’ON

SOIT DANS DES MÉTIERS TECHNIQUES, INTELLECTUELS, OU PHYSIQUES.
 CERTAINES ACTIVITÉS ONT DES RISQUES SPECIFIQUES (QUI LEUR SONT PROPRES).

Les risques biologiques concernent de nombreux secteurs d’activité : les métiersde la santé,
les services à la personne, l’agriculture, les industries agroalimentaires, les métiers de
l’environnement
Les agents biologiques (bactéries, champignons, virus…) peuvent être à l’origine de maladies
chez l’homme : infections, intoxications, allergies et parfois cancers
Les Risques PSYchosociaux (communément appelé RPS) peuvent se retrouverdans tous les
domaine d’activité

Ils sont la conséquence du Stress, de la pression psycho-, des cadences de trav-

, des horaires imposés aux travailleurs, mais aussi du à la surcharge de travail,manque de clarté
dans le partage des tâches, modes de management…).
Ces risques peuvent interagir entre eux : ainsi le stress au travail peut favoriserl'apparition de
violences entre les salariés qui, à leur tour, augmentent le stress dans l'entreprise.
Indépendamment deleurs effets sur la santé des individus, les R.P.S ont un impact sur le
fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail…)

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** Les Effets sur la santé :

 L’exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences délétères sur la santé
des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires,de TMS, troubles anxio-
dépressifs, d’épuisement professionnel, qui pourraient conduire au suicide dans les cas
extrèmes.

** Prévention :

> Comme l’impose la réglementation, les risques psychosociaux doivent être pris
en compte au même titre que les autres risques professionnels. Il est nécessaire de
les évaluer, de planifier des mesures de prévention adaptées et de donner la priorité
aux mesures collectives susceptibles d’éviter les risques le plus en amontpossible.

Pour prévenir les risques psychosociaux, une démarche de prévention collective,centrée

sur le travail et son organisation est à privilégier. Elle s’intéresse aux principaux facteurs
de risques connus.

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Il existe plusieurs définitions pour cette notion (Code du Trav)

 Le travailleur isolé est défini comme un employé effectuant une tâche, seul.

 On considère un travailleur comme isolé lorsqu'il est hors de vue ou de

portée de voix d'autres personnes, sans possibilité de recours extérieur.

** En l’absence de définition réglementaire du travail isolé, c’est l’évaluation des

risques qu’est tenu de mener l’employeur qui doit permettre d’identifier les situations
d’isolement prolongé ou ponctuel, habituel ou fortuit, et les risques associés. Il revient
ensuite à l’employeur de déterminer les mesures appropriées à leur prévention.

On entend par ** horaires décalés :

- les jours travaillés les samedis, les dimanches,
- le travail de nuit
- et des horaires en décalage sur une journée par rapport à une journée de travail classique
(qui va de 8h-16h, avec une pause de 20mns pour un travail consécutif de 6H).
Ces différents types d'horaires peuvent se cumuler, par exemple : travailler de nuit le dimanche.

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** les conséquences possibles du travail décalé :

- Les troubles de l'humeur,

- Augmentation du risque de dépression,
- Augmentation de l'anxiété,
- L'irritabilité,
- Des troubles de la personnalité sont fréquemment rapportés par les travailleurs de nuit

 Conduire pour le travail est souvent plus contraignant que conduire pour les besoins de la
vie courante.
Conduire pour se rendre au travailet en revenir expose à des risques d’accident de la route.
 L’accident sur le trajet domicile /travail (ou inversement) est aussi considéré comme un
accident de trajet.
En mission, et en trajet domicile/travail, le risque routier est à l’origine d’environ 30 % des
accidents mortels en lien avec le travail.
Le nombre d’accidents lors des trajets domicile/travail est beaucoup plus élevé que celui des
accidents en mission

 La route représente la première cause de mortalité en lien avec le travail

 Les déplacements au sein de l’entreprise sont aussi la cause d’accidents (chute de plain-
pied, glissades…), les chutes de plain-pied sont des glissades, trébuchements, faux-pas
et autres pertes d'équilibre sur une surface plane.

Ces chutes conséquences de la combinaison de plusieurs facteurs de risques qui peuvent être
liés aux dispositions techniques ou organisationnelles en place dans l’entreprise.

La prévention des chutes de plain-pied nécessite une approche globale

La démarche de prévention ne peut pas, à l’instar de nombreux autres risques, se limiter à la
« neutralisation » d’une source de danger ou d’une nuisance identifiées. Elle doit appréhender
dès le départ les situations de travail dans leur globalité. Elle doit ainsi porter
simultanément sur plusieurs facteurs liés à :

 l’espace de travail,
 l’ambiance physique susceptible d’influer sur les capacités d’attention,
 l’activité du salarié et l’organisation du travail.

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 Les TMS sont provoqués ou aggravés par l’activité professionnelle ;

ils concernent tous les secteurs d’activité et tous les salariés (femmes ou hommes), à tous les
âges.
Les TMS sont liés à une combinaison de facteurs relevant des conditions et de l’organisation du
travail, notamment :
> Les contraintes physiques :
la répétition des gestes, le port de charges lourdes, un travail statique prolongé, des postures
contraignantes (travail bras en l’air, accroupi, penché…), l’exposition aux vibrations (conduite
d’engins, utilisation d’outils vibrants), le travail au froid peuvent abîmer les articulations, les
muscles, les tendons… du dos et des membres.
 Les contraintes psychosociales :
De mauvaises relations de travail, un défaut d’entraide entre collègues, un manque de
reconnaissance, de sens, un travail complexe, exigences émotionnelles importantes, une
incertitude professionnel…
** Ces contraintes peuvent accentuer les contraintes déjà présentes, et devenir source de
stress &renforcer le risque de TMS.
 Les contraintes liées à l’organisation du travail :
des délais trop courts, l’absence d’autonomie ou l’impossibilité de choisir sa façon de faire, le
manque de pauses, de moyens pour bien faire son travail, ne permettent pas une récupération
suffisante et peuvent accroître les contraintes.

** L’évaluation des TMS passe par un diagnostic. Le but étant de rectifier les conditions de
travail. La plupart du temps il est nécessaire de faire appel à un ergonome.

 Les MP professionnelles sont classées par le Régime général de la sécu danstableau

selon un numéro et par rapport aux pathologies développée par le fait du travail.

 Pour celles qui concernent les TMS ont doit se référer au tableau N° 57

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 Depuis la mise en place de la loi du 09/11/2010 portant sur la réforme des retraites, la gestion
de la pénibilité au travail est introduite dans la liste des risques à prendre en compte.

 Pour la prise en charge de ces facteurs le C3P (compte personnel de pénibilité Professionnel)
a été mis en place depuis janvier 2015 pour 4 facteurs puis en juillet 2016 pour les 6 autres

 Ce système fonctionne par attribution de point, mais n’est pas rétro-actif, (seules les activités
répertoriées après 2015 seront prises en ligne de compte).

 Le C3P permet de générer des points selon l’exposition et selon l’année denaissance du
travailleur. Grâce à cela, il pourra partir plus tôt à la retraite ou entamer une reconversion
professionnelle lui permettant de sortir de la situation contraignante.

De nombreux incendies se déclarent chaque jour, en France.

Le nombre de victimes directes (décès, brûlés, intoxiqués par les fumées) reste
heureusement relativement faible.

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En revanche, les conséquences socio-économiques tant directes (dégât matériel, perte de

production…) qu’indirectes (perte de client, période de chômage technique, incertitude sur
l’activité…) s’avèrent très élevées.

La prise en compte du risque incendie et de sa prévention est fondamentale, d’autant plus

que la destruction par le feu d’un établissement entraîne très souvent sa fermeture définitive.

Deux entreprises sur trois ne se relèvent pas après un incendie majeur.

Le Code du travail donne obligation à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour
circonscrire tout début d'incendie dans l'intérêt du sauvetage des travailleurs.
** L’organisation des secours passe par la mise en place, sur les lieux de travail, d’un dispositif
d’alerte en cas d’accident ou de personne malade, la présence de sauveteurs secouristes du
travail et la mise à disposition d’un matériel de premiers secours.
** La lutte contre le risque incendie consiste principalement à :
 Supprimer les causes de déclenchement d’un incendie en mettant en place des mesures
techniques et organisationnelles
 Limiter la propagation et les effets d’un incendie tant au niveau humain que matériel,
 Former et informer le personnel

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2eme Jour

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