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- Santé physique
- Santé mentales
Définition de la Santé au travail : Il faut promouvoir la santé physique, mentale et le bien être sociale
(c’est-à-dire les relations avec les autres).
Santé
Politique de prévention pour que les départs des salariés ne soient plus liés aux conditions de
travail.
Prévenir les salariés des risques.
Adaptation des postes en entreprise.
Quand on parle de « santé », ce n’est pas uniquement de la maladie et de l’infirmité. Souvent le côté
mental et psychologique est mis de côté alors qu’il fait partie intégrante de la « santé au travail ».
La santé au travail se joue lors de la conception et de son organisation. L’ANACT dit qu’il faut
travailler dans des environnements favorables pour préserver la santé de nos salariés.
Sécurité
Sécurité : Absence de tout danger au cours du travail. Absence de toutes circonstances qui peut
entrainer un problème de sécurité (lésions…etc.).
Moyen Age : La prévention pour les ouvriers => Utilisation de vessies de porc
13ème siècle : Arnaud De Villeneuve publie le 1er ouvrage sur ‘hygiène professionnelle et les maladies
des métiers.
1700 : Essai sur les maladies des artisans (cartographie des maladies par métiers)
1775 : POT identifie une substance chimique identifiée comme cause de cancer (cancer des
ramoneurs à Londres).
1810 : Les mines et les carrières ont recours à des médecins d’entreprise et des visites d’embauche.
De plus, on a un décret qui oblige au patronat de payer des frais médicaux pour les ouvriers blessés
lors des AT.
1840 : Rapport Villermé (possibilité de le télécharger), il identifie les causes de mauvaise santé des
ouvriers. Il a publié un rapport volumineux sur l’état de santé dans les mines, les usines…etc. Ce
rapport a conduit à l’interdiction partielle du travail des enfants. Cela va s’étendre sur le travail de
nuit, les durées et
1898 : Adoption de la loi sur les AT qui instaure la réparation forfaitaire limité à la perte de salaire.
1913 : Règlement sur l’hygiène et de la sécurité => Contexte : Ministère de la Défense (usine de
guerre)
Après 1er guerre mondiale : LECLERC et MAZELLE, l’idée est d’adapter le travail à l’homme et non
l’inverse.
1942 : Obligation d’avoir recours à un MDT dans une entreprise de plus de 50 salariés
Dans les années 90, on parlera plus de prévention et de l’amélioration des conditions du travail
2001 : Document unique
2010-2014 : Diminuer les risques d’AT et de MAPL (plus axée sur la prévention)
Chiffres « Santé et Sécurité au travail » : CPAM, CRAM, CARSAT, Caisse nationale des assurances
maladies des travailleurs salariés…etc.
NB de décès :
Taux de fréquence : c’est le nb d’accidents de travail avec arrêt qu’on connut un ensemble de salariés
ayant travaillé un million d’heures
Indice de fréquence :
Taux de gravité : Nb de journées perdues par incapacité temporaire pour 1000 heures travaillées.
A ces indicateurs, il faut regarder l’âge de la victime, sa CSP, le type de lésions, les facteurs qui
auraient permis d’éviter les accidents.
Chiffres clés
3 catégories :
- AT (80%)
- MALP (7%)
- Accident de trajet (13%)
C’est la proportion la plus touchée mais qui a le plus réduit.
Les MALP ont tendance à augmenter notamment sur les troubles musculo- squelettiques.
Toutes les 15 secondes un AT
Dans une entreprise de 1000 salariés, les arrêts maladies représentent 40 ETP
Coûts AT :
Contentieux : C’est la responsabilité du chef d’entreprise qui est en jeu. Obligation légale => Doc
unique.
- MDT : Eviter toute altération des salariés sur le lieu de travail, surveiller régulièrement la santé des
salariés (tous les 2 ans ou moins en cas de poste à risque), Rôle de proposition.
Aujourd’hui, on a une obligation de résultats en termes de prévention. C’est la raison pour laquelle il
faut absolument intégrer les politiques de prévention dans notre travail.
Le MDT
Le rôle du MDT : il s’occupe des visites médicales. Il a un rôle préventif et conseille l’employeur. Dans
ce cadre-là, on parle beaucoup de médecin préventeur. Il conseille les salariés, les IRP et le CHSCT. Il
a pour but d’améliorer les conditions de vie, de travail d’hygiène. Il en charge l’adaptation des postes,
des techniques et des rythmes de travail au sein de l’entreprise. Il protège les salariés contre les
nuisances et de produits dangereux. Il prévient les AT. Il suit personnellement le personnel dès leur
embauche jusqu’à leur sortie de l’entreprise. C’est lui qui va juger si la maladie est professionnelle ou
pas. Il valide les mi-temps thérapeutique. Il va avoir un rôle de prévention sur toutes les questions
relatives au harcèlement moral et sexuel. Il travaille sur la pénibilité au travail et axe ses actions sur
les populations dites à risque en fonction de leur âge et de leur situation (exemple : femmes
enceintes).
Qu’à l’occasion de la DPAE, l’employeur doit déclarer le salarié auprès de l’organisme de médecine
au travail (Article 1221-2 du Code du travail).
Il prévoit que l’examen médical doit s’assurer que le salarié est médicalement apte par rapport à
l’emploi visé. S’il n’est pas apte, on va lui proposer soit une adaptation du poste ou soit lui proposer
un autre poste. Cette visite permet de voir si le salarié a une maladie transmissible. Le MDT doit
prévenir le salarié sur les risques d’expositions auxquels le salarié va être confronté. Il doit
sensibiliser le salarié sur les moyens de prévention relatifs à son poste.
La visite médicale est tous les 24 mois mais à tout moment, l’employeur ou le salarié peut demander
une visite médicale.
Certains salariés sont plus protégés que d’autres notamment les jeunes de moins de 18 ans, les
femmes enceintes, les travailleurs handicapées, les personnes exposées aux produits dangereux…etc.
Il a une surveillance accrue sur les travailleurs de nuit.
Il y aura une visite médicale suite à un arrêt maladie de longue durée suite à une maladie
professionnelle ou un accident du travail. Le MDT va juger si le salarié est apte à reprendre. La longue
durée c’est à partir de 30 jours. Le MDT doit conseiller le salarié ou bien de préconiser le
reclassement du salarié.
Les visites médicales sont considérées comme du temps de travail que ce soit en en dehors ou dans
le temps de travail. Les frais de transport sont pris en compte par l’employeur en cas d’éloignement.
Concernant la mi-temps thérapeutique, c’est le salarié doit aller voir le médecin traitant dans un
premier temps et ensuite cela passera par le MDT. La prescription portera sur le %. Le MDT remet un
document reconnaissant la mi-temps thérapeutique à la CRAM et l’autre volet est remis à
l’employeur. Le salarié envoie la prescription du médecin à l’employeur et la caisse d’assurance
maladie.
PPRP (protection, prévention des risques professionnels) résulte de l’application d’une directive
européenne qui a abouti à une loi en 2012 et introduit dans le Code du travail. L’employeur doit
désigner dans son entreprise quel que soit le nombre de salariés, un ou plusieurs salariés compétents
pour s’occuper des activités de prévention et de protection professionnelles. Soit la personne peut
faire partie de l’entreprise, soit il peut être externe à l’entreprise. Il existe aussi des services de santé
interentreprises.
Ses missions
Présence des infirmiers obligatoire à partir de 200-800 salariés dans le secteur industriel (plus un
infirmier supplémentaire par tranche de 600 salariés supplémentaires) et 500-1000 salariés dans le
secteur tertiaire (1 infirmier supplémentaire par tranche de 1000). Si l’entreprise n’a pas l’effectif
pour mettre en place un infirmier, elle peut le faire à la demande du CE et/ou du MDT.
Rôle : Assistance au MDT, Effectue des visites médicales, Animation de stages de prévention,
d’écoute…etc.
Si les dispositions légales ne sont pas respectées, l’employeur encoure une amende de 3500 euros.
On doit mettre en place un registre des accidents bénins. Cette déclaration doit être envoyée à la
CRAM chaque année. Le risque c’est des sanctions financières et civiles.
CHSCT
Les réunions du CHSCT ont lieu tous les trimestres (une fois tous les 3 mois).
La personne qui pilote le CHSCT est l’employeur (Président). Le secrétaire est désigné par les
membres du CHSCT eux-mêmes.
- Le MDT
- L’inspecteur du travail
- Les membres du CHSCT
- Autres personnes en fonction de l’ordre du jour
- Les représentants syndicaux
- …etc.
Ses attributions :
- Pénibilités
- Mener des enquêtes à la suite des AT
- Propositions d’actions suite à de le harcèlement moral et sexuel
- Amélioration des conditions de travail au sein de l’entreprise
- Enquêtes/Témoignages
- … etc.
Le PV du CHSCT doit être bien construit car il peut servir de base aux différents plans d’actions.
Inspecteur du travail
Il peut intervenir sur les infractions commises en matière d’harcèlement moral et sexuel.
Moyens d’agir : il dispose d’un pouvoir d’investigation sans limite qui lui permet de rentrer dans
l’entreprise sans autorisation préalable. Il peut mener une enquête en interrogeant les salariés et en
demandant n’importe quel document.
Il peut faire appel à des organismes agrées pour vérifier l’état des locaux et du matériel.
Les sanctions : cela peut donner lieu à de simples observations, des mises en demeure et le cas
échéant dresser des PV pour des infractions pénales. Il peut saisir le juge des référés pour suspendre
une activité en cas de danger immédiat.
Toutes les notifications faites pas l’inspecteur du travail, il faut les garder pendant 5 ans.
La Cour de cassation l’a rappelé en 2002. L’article 4121-1 du Code du travail le précise également (à
chercher). L’absence d’accident ou de dommages ne suffit pas à atteindre le résultat. On peut
sanctionner l’employeur en cas d’exposition à un risque.
Article 4121-1 : Ces mesures comprennent des actions de prévention de risques professionnels, des
actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés
Article 4121-2 : Il doit éviter les risques ou sinon évaluer les risques qui ne peuvent être évité,
combattre les risques à la source, adapter le travail à l’homme, tenir compte de l’évolution de la
technique, remplacer ce qui est dangereux pas ce qui est moins dangereux (ou pas dangereux),
prendre en compte la technique, l’organisation du travail et les relations sociales, prendre des
mesures de protection collectives et enfin donner des instructions appropriées au travailleur.
Article 4121-3 : L’employeur évalue les risques en termes de santé et de sécurité des travailleurs
aussi bien les choix de procédé de fabrication, les équipements de travail, les substances de
fabrication chimique, aménagement ou définition des postes de travail. À la suite, il doit mettre en
place le plan de prévention.
- Chauffage
- Aération
- Eclairage
- Protection contre le bruit
- Matériel des premiers secours
Le droit du salarié :
- Le droit de retrait
- Le droit d’alerte
- …etc.
L’employeur qui manque à ses responsabilités, il engage sa responsabilité civile voir pénale.
Coca Cola : Observation des salariés par les salariés eux-mêmes. Résultat : Baisse du taux
d’AT
Elle se caractérise par une exposition à partir d’un certain seuil à un ou plusieurs facteurs de risques
professionnels pouvant laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé. Ils sont
pris en compte en fonctions des moyens collectifs et individuels mises en place par l’employeur.
Depuis 2012, tous les employeurs sont dans l’obligation de remplir des fiches d’exposition de
pénibilité individuelle. Cette fiche individuelle est établie en cohérence avec l’évaluation des risques.
Elle rentre dans le dossier médical du travail et elle transmise au service médical du travail qui le
transmet au médecin du travail. Les informations contenues dans ce document sont strictement
confidentielles et ne peuvent pas être communiqué à l’employeur. En cas de décès, les ayants droit
ont le droit de récupérer cette fiche.
Le salarié cumule des points sur ce compte dès lors qu’ils sont exposés à des risques professionnels
qui vont lui permettre :
Ce dispositif a été mis en place le 1er janvier 2015 avec 4 facteurs et en août on a ajouté les 6 autres
facteurs.
- travail de nuit
- équipe successives alternantes,
- travail répétitif
- activité exercé en milieu hyperbare (exemple : plateformes pétrolières)
- posture pénible
- manutention manuelle de charges
- vibration mécanique
- agents chimiques
- températures extrêmes
- bruit
Les 20 premiers points sont forcément dédiés à la formation professionnelle. L’employeur pourra se
référer au référentiel de la branche.
Affichages obligatoires
Le Code du travail et le Code pénal prévoient une amende entre 450 et 1500 euros.
RH et prévention
(Partie manquante)
En fonction du secteur dans lequel on travaille, il ne faut hésiter à adosser un manuel de sécurité.
- La DIRECTTE
- Le service de santé au travail interentreprises qui travaille sur l’amélioration des conditions
de travail (harcèlement, alcoolisme, tabagisme…etc.)
- La CARSAT : elle joue le rôle d’assureur des risques professionnels. L’entreprise lui verse une
cotisation. Ce taux varie en fonction d’un système de points basé sur les actions mises en
place en entreprise (AMELI). Elle a également un rôle de conseil.
- Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail (ARACT) : L’entreprise peut
avoir des aides et un fonds d’amélioration des conditions de travail.
- OPPBTP : Spécialisé dans le BTP
Qu’est-ce qu’on peut mettre en place au niveau de la prévention au sein d’une entreprise ?
- Check list : Permet d’identifier les différents risques (penser à proposer des listes évolutives
=> Exemple : enlever les points acquis)
- Livret d’accueil : Intégrer des informations relatives à la sécurité
- Journée d’intégration : Prévention et sensibilisation à la sécurité
- Formation au poste
- Challenge (Toyota « 0 accident »)
- …etc.
1ère étape : Identifier les unités de travail : salariés qui sont exposés aux mêmes types de risques
Répartition des unités de travail, les critères de répartition peuvent être les suivants
Importance d’étudier tous les postes. Il faut prendre en compte la polyvalence des salariés sur leur
poste de travail. Il ne faut pas oublier l’exposition aux risques du personnel temporaire : stagiaires,
intérimaires.
Méthode du croquis/plan :
Sur un plan, tracer des cercles de couleurs pour les unités de travail qui peuvent nous
paraitre semblables.
Quel travail ? Par qui ? Où ? Comment ?
En amont, faire un comité de pilotage.
2ème étape : Enquête terrain pour identifier les risques auxquels ils sont exposés
3ème étape : Hiérarchiser les risques selon la gravité, la fréquence, la probabilité de survenance
Cette évaluation va permettre d’établir un plan d’actions et des mesures correctrices pour limiter un
maximum les accidents.
- Actions de prévention primaire : diminuer aux max l’exposition des salariés à ces risques
- Actions de prévention secondaire : On va agir sur la gravité du dommage. On ne peut pas les
éviter.
- Actions de prévention tertiaire : Le risque est déjà survenu. On tente de limiter les dégâts.
En maison de retraite, le risque le plus fréquent est celui psychologique car le personnel côtoie des
personnes en fin de vie. Actions :
Dans le cadre de l’exposition à des produits dangereux (OTTOBOCK) => Hotte d’aspiration.
CAS PRATIQUE :
- Magasin
- LAD
- Atelier
- Logistique
- Fonctions support
A quels types de risques sont exposées ces unités de travail
- Atelier :
Risques liés à la température
Travail dans l’eau : Glissement/Chutes
- Logistique :
Risques de circulation
- Fonctions support
TMS
Correction : En amont, il faut définir les missions de chaque unité de travail. Pour endiguer ces
risques, mettre en place un comité de pilotage avec un membre de chaque CHSCT, y associer le MDT
et un collaborateur de chaque unité. Il serait également intéressant de faire un historique des AT
dans les différents services sur une durée donnée. Toute la documentation intérieure peut être
intéressante à utiliser.
La notion d’unité de travail varie d’une situation à une autre et d’une organisation. Elle doit
permettre d’appréhender l’ensemble des modes d’organisation du travail au sein d’une même
entreprise. Le découpage peut se faire par :
- Par atelier
- Par métier
- Par zone géographique
- Par types de produits utilisés
- …etc.
Dans l’élaboration du DU, on peut consulter pour un travail préparatoire :
- les AT
- les PV du CHSCT
- les absences des salariés
- les indicateurs RH (chez LIDL, les newsletters et les tableaux d’absentéisme)
- …etc.
Il est important d’avoir le ressenti des salariés. Il va s’agir ici de faire des enquêtes terrain : actions de
formations/procédures/durée du travail/les équipements utilisés…etc.
Le DU est devenu obligatoire depuis une loi de 2001 :
2008 : Elargissement aux risques thermiques
2014 : Elargissement à la pénibilité
Il faut rajouter en annexes tous les documents utilisés pour l’élaboration du DU.
Le DU est en 3 phases
- Phase préparatoire : Identification et hiérarchisation des risques
- Proposition d’actions
- Suivi et mise à jour
Pour la mise en place de la démarche, il faut faire un état des lieux des moyens disponibles et surtout
communiquer.
Pour identifier les risques des différentes unités de travail :
- Analyser toutes les tâches réalisées par les salariés
- Demander aux salariés à quels risques ils sont exposés
Classer les risques en fonction de la gravité potentielle et la probabilité de survenance en s’appuyant
sur une cotation.
Matrice gravité/probabilité
Evaluer les risques : Risques bruts et risques ponctuels (pondération) => Intéressant pour prioriser et
hiérarchiser.
Rattraper cette partie