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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale

Institut National de la Prévention des Risques Professionnels


INPRP

séminaire EU-AFRIQUE DU NORD


stratégie pour la sécurité et la santé au travail
du 20 au 22 avril 2015
Melia Hôtel, bilbao, spain

Dr.F.ILES
Directrice Générale INPRP
farida.iles@gmail.com
Sécurité et santé au travail

-Dispositif législatif et réglementaire


-Présentation de l’INPRP

année 2015
INTRODUCTION
L’évolution de la prévention des risques professionnels,
depuis l’indépendance, s’est faite progressivement.
Ayant hérité de la législation française en la matière, la
prévention était prise en charge dans peu de secteurs
sinon, absente.

Les différentes initiatives économiques et le


déploiement industriel suivis de réformes et
restructurations dans les organisations jusqu’à
l’avènement des nouvelles technologies ont fait que la
prévention soit prise en charge de façon multiforme.
Le Ministère du Travail à travers ses structures et ses
institutions a assuré une couverture évolutive aussi
bien en matière de législation, d’assistance que de
communication.
 Le ministère du travail de l’emploi et de la sécurité
sociale, en charge de la sécurité et de la santé au travail
en liaison avec les institutions concernées et les
partenaires sociaux, veille à l’élaboration et à la mise en
place de la politique et des programmes nationaux de
prévention des risques professionnels.
 Cette politique nationale s’inscrit dans le cadre de la
démarche internationale et des orientations et
recommandations de la Conférence Internationale du
Travail qui dans sa 91éme session en 2003
recommandait un plan d’action pour la promotion de
la sécurité et de la santé au travail dans le cadre
de « Stratégie globale en matière de sécurité et de
santé au travail.
Cependant aujourd’hui, considérant l’orientation de
l’Algérie vers une économie de marché une
reconfiguration de l’action de prévention a été initiée
par le Ministère du Travail afin de permettre aux
entreprises, qui ont pris ou doivent prendre en
considération de nouveaux paramètres, de disposer du
référentiel nécessaire à leur adaptation.
Nous pouvons dire ainsi que face à de nouveaux
problèmes, nous apportons de nouvelles réponses par
une interaction dynamique entre les différents
opérateurs et acteurs de la prévention.
Cette interaction se traduit par une articulation assez
flexible des mécanismes de la prévention, permettant :
un suivi de proximité de la réglementation,
l’adaptation des normes liées à la sécurité et la santé au
travail et leur intégration systématique aux schémas
organisationnels des organismes et des entreprises.
Les enjeux de la prévention des risques professionnels
tendent à :

 Protéger la santé et la sécurité des travailleurs.


 Créer un emploi de qualité
 Répondre aux obligations de la prévention
 Favoriser le dialogue social
 Contribuer à la performance de l’entreprise par
l’existence d’une ressource humaine protégée.
L’Algérie a mis en place tout un dispositif de
prévention basé sur un ensemble de moyens :
 Législatifs et réglementaires
 Technique : services d’hygiène et sécurité, services
de médecine du travail, Institut de Prévention des
Risques Professionnels……
 Des lieux de concertation : commission d’hygiène et
de sécurité, Conseil national à l’hygiène, la sécurité
et la médecine du Travail
 De contrôle : inspection du travail
Aussi le gouvernement s’est attelé, en application d’une
politique de prévention des risques professionnels
clairement affichée et de concert avec les partenaires
sociaux, à entreprendre une série d’actions de nature à
favoriser la mise en œuvre de cette politique.
C’est dans ce contexte qu’ont été retenus les grands axes
suivants :

Consolidation et adaptation du système de SST par :


 la réactivation du Conseil national d’hygiène, de sécurité et de
médecine du travail
 la création de l’Institut national de prévention des risques
professionnels (INPRP) et le lancement de ses activités
 la dotation de l’OPREBATP d’un nouveau statut lui permettant
un meilleur déploiement de ses actions
 renforcement des capacités de contrôle (Inspection du travail,
contrôleurs de la sécurité sociale.)
 amélioration continue des activités de médecine du travail
 la mise en place de structures et organes de concertation au
niveau des entreprise : services d’hygiènes et de sécurité du
travail, commissions paritaires d’hygiène et de sécurité.
 Renforcement du cadre juridique : de nombreux
textes réglementaires ont été promulgués durant
les cinq dernières années.

 Mise en place de mécanismes de dialogue :


mesures concertées lors de rencontres
Gouvernement /Partenaires sociaux (Bipartites,
Tripartites) ainsi qu’au sein du Conseil national
d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail.
CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE EN SST

1. Références en matière de SST dans la Constitution


du pays :

L'Etat algérien dans sa Constitution et en son article 55


assure à tous les citoyens le droit à la protection, à la
sécurité et à l'hygiène dans le travail.
1.1 Principaux textes législatifs et réglementaires de SST :
Lois, Décrets, Arrêtés :

Tout un arsenal juridique est constitué et ne cesse de s'étoffer


afin d'assurer ce droit constitutionnel. La diversité des sujets
et préoccupations se rapportant à la sécurité et la santé au
travail fait que la législation qui l’encadre relève de plusieurs
domaines juridiques :
Droit du Travail : Règles générales d’hygiène, de sécurité,
médecine du travail, organisation de la prévention, contrôle,
appui technique (organismes de prévention).
 Le principal texte de référence en vigueur en la matière est la
loi 88-07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène, la sécurité et
la médecine du travail.
Droit Social : Régime de sécurité sociale (assurance
accidents du travail et maladies professionnelles),
promotion et financement de la prévention des risques
professionnels ; le principal texte de référence en
vigueur en la matière est la loi 83-13 du 2 juillet 83,
relative aux accidents du travail et aux maladies
professionnelles.
L’initiation de règlements se rapportant à la SST et à la
réparation des accidents du travail et des maladies
professionnelles, dans les deux domaines ci-dessus
cités, est une attribution du Ministre chargé du travail
de l’emploi et de la sécurité sociale.
Toutefois, pour certaines questions elle est, selon le cas,
partagée avec d’autres membres du gouvernement ou
laissée à d’autres.
Il en est ainsi :
 de certains textes traitant d’aspects administratifs
et/ou opérationnels, relatifs à la gestion de la
médecine du travail, ou de prévention sanitaire sur
les lieux de travail (exemple liste des travaux où les
travailleurs sont fortement exposés aux risques
professionnels, prévention des risques liés aux
rayonnements ionisants, etc..) qui sont
conjointement pris avec le Ministre chargé de la
santé, étant entendu que les questions de santé au
travail s’inscrivent dans le cadre de la politique de
santé publique, en vertu de la loi 85-05 relative à la
protection et à la promotion de la santé.
 de nombreux autres textes en rapport avec les
questions de SST et relevant de législations
particulières (code des transports, code de
l’environnement, code minier..) initiés par d’autres
départements ministériels que celui du travail.
1.2. La Loi 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène,
à la sécurité et à la médecine du Travail :

 Applicable à tous les employeurs, cette loi définit les


voies et moyens pour assurer aux travailleurs les
meilleures conditions d’hygiène, de sécurité et de
médecine du travail, à travers un ensemble de
dispositions traitant de règles générales d’hygiène, de
sécurité, et de médecine du travail, de formation et
d’information, d’organisation de la prévention, de
financement et de contrôle.
 La loi 88/07 désigne les personnes responsables
(employeur et ses structures), les organes de
concertation (Commission paritaire d’hygiène et
sécurité, Comité d’hygiène et de sécurité inter-
entreprises), ainsi que la structure d’exécution (Service
d’hygiène et de sécurité en milieu de travail).
Parmi les principales dispositions de cette loi, nous
relevons ceci :

 L’organisme employeur est tenu d’assurer l’hygiène et la


sécurité aux travailleurs,
 La médecine du travail constitue une obligation pour
l’employeur. Elle est à la charge de celui-ci,
 La médecine du travail a une fonction essentiellement
préventive et accessoirement curative.
 Tous les travailleurs sont soumis à des examens
médicaux obligatoires,
 Les représentants des travailleurs sont obligatoirement
associés aux décisions relatives aux activités de médecine
du travail au sein de l’entreprise.
Le contrôle de l’application des dispositions
législatives et réglementaires relatives à l’hygiène, la
sécurité et la médecine du travail est dévolu à
l’inspection du travail et la loi 90-03 du 06 février
1990 relative à l'Inspection du travail détermine les
missions et compétences de l'inspection du travail
ainsi que ses attributions.
Le cadre juridique en matière de SST repose, en sus de
cette loi, sur un ensemble de textes réglementaires dont
les principaux sont :
 le décret exécutif n° 91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux
prescriptions générales de protection applicables en
matière d’hygiène et de sécurité en milieu du travail, qui
définit les mesures et règles relatives à :
 l’hygiène générale des locaux et de leur dépendance
 la sécurité sur les lieux de travail
 la prévention des risques d’incendie
 le décret 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la
médecine du travail qui fixe les règles générales d’organisation,
de financement et de fonctionnement de la médecine du travail
au sein de tout organisme employeur.
 le décret exécutif n°96-209 du 18 mo harram 1417
correspondant au 5 juin 1996 fixant la composition,
l’organisation et le fonctionnement du conseil national
d'hygiène de sécurité et de médecine du travail.
 le décret exécutif n°01-341 du 11 chaabane 1422 correspondant
au 28 octobre 2001 fixant la composition , les attributions et le
fonctionnement de la commission nationale d'homologation
des normes d'efficacité des produits et des dispositifs ou
appareils de protection.
 le décret exécutif n°02-427 du 3 Chaoual 1423
correspondant au 7 décembre 2002 relatif aux condition
d'organisation de l'instruction, de l'information et de la
formation des travailleurs dans le domaine de la prévention
des risque professionnels.
 le décret exécutif n°01-342 du 28 octobre 2001 relatif aux
prescriptions particulières de protection et de sécurité des
travailleurs contre les risques électriques au sein des
organismes employeurs
 le décret exécutif n°99-95 du 19 avril 1999 relatif à la
prévention des risques liés à l'amiante.
1.3 Loi 83-13 du 2 juillet 1983, relative aux accidents du
travail et aux maladies professionnelles.

Cette loi institue un régime unique en matière


d’accidents du travail et de maladies professionnelles.
Elle concerne les accidents du travail et les maladies
professionnelles auxquels sont exposés les travailleurs.
Tout travailleur affilié aux assurances sociales est
bénéficiaire des dispositions de cette loi. A ce titre, elle
porte sur la réparation des accidents du travail, des
maladies professionnelles, la rééducation
fonctionnelle et la réadaptation professionnelle.
Dans l’ensemble, son contenu traite de ce qui suit :
En matière d'accidents du travail:
 La loi 83-13 du 02 juillet 1983 relative aux accidents du travail
et aux maladies professionnelles :
 définit l'accident du travail.
 définit l’accident du trajet ;
 fixe les procédures de déclaration de l'accident et les obligations qui
pèsent sur l'employeur et le salarié en la matière;
 fixe les procédures d'instruction du dossier;
 fixe les procédures de constatation des lésions;
 définit les modalités d'indemnisation et les taux y afférents.
En matière de maladies professionnelles :

 La loi 83-13 du 02 juillet 1983 relative aux accidents du


travail et aux maladies professionnelles :

 définit les maladies professionnelles et édicte le principe


d’établissement de tableaux qui sont élaborés par une
Commission tripartite des maladies professionnelles (Arrêté
interministériel du 10 avril 1995).
 fait obligation au médecin de déclarer toutes les maladies
ayant un caractère professionnel,
 fait obligation à l’employeur de déclarer tous les
procédés utilisés susceptibles de provoquer des maladies
professionnelles à :

 l'organisme de la sécurité sociale (CNAS);


 l'Inspection du travail;
 le directeur de Wilaya de la santé
 les organismes chargés de l’hygiène et de la sécurité
Autres réglementations portant sur la SST.
 Décret n° 86-132 du 27 Mai 1988 fixant les règles de
protection des travailleurs contre les risques des
rayonnements ionisants ainsi que celles relatives au
contrôle de la détention et de l’utilisation des
substances radioactives et des appareils émettant
des rayonnements ionisants.
 Décret présidentiel n° 05-117 du 2 Rabie El Aouel
correspondant au 11 Avril 2005 relatif aux mesures
de protection contre les risques des rayonnements
ionisants.
 Décret exécutif n° 99-95 du 3 moharrem 1420
correspondant au19 avril 1999 relatif à la prévention
des risques liés à l’amiante.
 Décret exécutif n° 05-09 du 8 janvier 2005 relatif
aux commissions paritaires et aux préposés à
l’hygiène et à la sécurité.
 Arrêté interministériel du 27 Octobre 2003 relatif à
la protection des travailleurs contre les risques liés à
l’inhalation des poussières d’amiante.
 Arrête du 10 février 1988 fixant les modalités de
détention et d'utilisation des substances
radioactives et des appareils émettant des
rayonnements ionisants.
 Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant les
limites de dose annuelles d'exposition aux
rayonnements ionisants.
 Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant les
limites dérivées de concentration dans l'air et les
limites d'incorporation annuelles ainsi que les
valeurs de facteurs de qualité et de débit de fluence
des neutrons.
 Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant la
délimitation et la signalisation particulière des
zones réglementées et interdites.
 Arrêté interministériel du 10 février 1988 précisant
les conditions d'utilisation des dosimètres
individuels destines au contrôle des équivalents de
dose par les travailleurs soumis aux risques
d'exposition externe.
 Arrêté interministériel du 10 février 1988 fixant les
méthodes de contrôle en matière d'utilisation des
sources radioactives et des appareils émettant des
rayonnements ionisants.
 Arrêté interministériel du 9 juin 1997 fixant la liste
des travaux ou les travailleurs qui sont fortement
exposés aux risques professionnels.
 Arrêté interministériel du 28 rajab 1422
correspondant au 16 octobre 2001 fixant les
modalités d'application de l'article 30 du décret
exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à
l'organisation de la médecine du travail.
 Arrêté interministériel du 2 avril 1995 fixant la
convention-type relative à la médecine du travail
établie entre le secteur sanitaire ou la structure
compétente ou le médecine habilité.
 Arrêté interministériel du 5 mai 1996 fixant la liste
des maladies présumes d'origine professionnelle
ainsi ses annexes 1 et 2.
 Arrêté interministériel du 16 octobre 2001 fixant
les normes en matière de moyens humains, de
locaux et d'équipement des services de médecine
du travail
 Arrêté interministériel du 16 octobre 2001 fixant
le rapport type du médecin du travail.
 Arrêté interministériel du 16 octobre 2001 fixant
le contenu, les modalités d'établissement et de
tenue des documents obligatoires établis par le
médecin du travail.
1.6. Correspondance entre les instruments
normatifs de L’OIT et la législation Nationale :

La législation algérienne en vigueur en matière de


sécurité et de santé au travail émane des
conventions de l’O I T. ratifiées.
N° Intitulés des conventions ratifiées Années
C 003 Convention sur la protection de la maternité, 1919 1962
C 006 Convention sur le travail de nuit des enfants (industrie) ,1919 1962
C 013 Convention sur la Céruse (peinture), (1921) 1962
C 014 Convention sur le repos hebdomadaire (industrie) ,1921 1962
C 017 Convention sur la réparation des accidents du travail, 1925 1962
C 018 Convention sur les maladies professionnelles, 1925 1962
C 019 Convention sur l’égalité de traitement 1962
(accident du travail) ,1925
C 024 Convention sur l’assurance – maladie (industrie) ,1927 1962
C 032 Convention sur la protection des dockers contre les accidents 1962
(Révisée) ,1932
C 042 Convention (Révisée), des maladies professionnelles, 1934 1962
C045 Convention sur les travaux souterrains (femmes)

C 056 Convention sur l’assurance- maladie des gens de mer, 1936. 1962
C 062 Convention concernant les Prescriptions de sécurité (bâtiment), 1962
(1937)
C 073 Convention sur l’examen médical des gens de mer, 1946. 1962
C 077 Convention sur l’examen médical des adolescents (industrie) : 1946. 1962

C 078 Convention sur l’examen médical des adolescents (travaux non 1962
industriels) : 1946.
C 081 Convention sur l’inspection du travail : 1947 1962
C 089 Convention sur le travail de nuit (femmes) (Révisée) ,1948 (et protocole, 1962
1990)
C 092 Convention sur le logement des équipages (révisée) : 1949. 1962
C 115 Convention sur la protection contre les radiations 1960
C 119 Convention sur la protection des machines : 1963. 1969
C 120 Convention sur l’hygiène (commerce et bureaux) : 1964. 1969
C 127 Convention sur Poids maximum : 1967 1962
C136 Convention sur le Benzène ; 1971
C139 Convention sur le Cancer Professionnel ; 1974
C 144 Convention sur les consultations tripartites relatives aux normes 1984
internationales du travail, 1978
C148 Convention sur le Milieu de Travail (pollution de l’air, bruit et vibrations) ;
1977
C 155 Convention concernant la sécurité, la santé des travailleurs et le milieu de 1981
travail
C 167 convention concernant la sécurité et la santé dans la construction 1988
Coopération Internationale

L’Algérie est membre de l’Organisation Internationale du Travail


depuis 1962.
Au niveau des quatre pays qu’il couvre, le bureau de l’OIT à Alger
assure :
 la conception et réalisation des programmes en consultation
avec le Bureau sous-régional du Caire et avec l’appui des services
techniques du BIT Genève.
 l’élaboration de rapports sur la coopération du BIT par pays.
 la veille au développement,à la mise en œuvre,au suivi et à
l’évaluation des activités de l’OIT dans les pays qu’il couvre en
fournissant appui technique,administratif et logistique.
 un partenariat grâce à l’information et la communication
régulière sur le rôle et activités de l’OIT dans les pays couverts et
au siège.
La coopération du BIT avec l’Algérie peut être
décomposée par domaines comme suit :

1. Les normes internationales du travail :


 Ratification de 54 conventions.
 Contribution à la lutte contre le travail des enfants.
 Organisation d’une journée d’étude sur « la législation
du travail »
 Célébration de la journée mondiale contre le travail des
enfants.
2. Protection Sociale :
 Sécurité Sociale et Actuariat.
 Santé et Sécurité au Travail (élaboration du profil santé
et sécurité au travail en Algérie, l’appui à la
commémoration nationale de la journée mondiale de
sécurité et santé au travail).
 VIH/SIDA dans le monde du travail.
 Migration.

3. Promotion de l’emploi

4. Renforcement du dialogue social.


O.M.S. : Organisation Mondiale de la Santé

 L’Organisation mondiale de la santé est parmi les


premières représentations à s’y établir.
 L’action de l’OMS dans le pays répond à des objectifs
fixés conjointement avec les autorités sanitaires. Les
domaines d’intervention prioritaires retenus sont :
 la prévention et prise en charge des maladies non
transmissibles (tabac).
 la prévention des incapacités et des traumatismes.
 l’organisation des services de santé au travail.
1.4. Organes de prévention:

L’organisation de la prévention est fixée par la Loi 88-


07 avec ses articles correspondant 23-27.
Un ensemble de décrets d’application précise
l’organisation, les missions et attributions des organes
et structures chargés de la prévention :
Organisation du Système National de Prévention des
Risques Professionnels
Ministère du Travail de l’Emploi et de la Sécurité Sociale

Ministère de la CONSEIL NATIONAL D’HYGIENE ET


DE SECURITE ET DE MEDECINE DU TRAVAIL
Santé
STRUCTURES DE PREVENTION

IGT DRT

CNAS INPRP OPREBATP

ENTREPRISES
Service de Médecine du Comité
PUBLIQUES ET
Travail PRIVEES
Interentreprises

COMISSION PARITAIRE PREPOSE SERVICE D’HYGIENNE ET


D’HYGIENNE ET DE A L’HYGIENE DE SECURITE EN MILIEU
SECURITE ET A LA SECURITE DE TRAVAIL
1 - Au niveau National :

Le Conseil National d’Hygiène et de Sécurité est


l’Organe Tripartite de concertation (Etat- Employeurs
et Syndicats des travailleurs avec la participation
d’experts en SST).

Le Conseil national d’hygiène et de sécurité a un rôle


d’orientation, d’évaluation et de coordination en
matière de santé et sécurité au travail (voir texte
correspondant : chapitre 2)
2 - Au niveau de l’Entreprise :

Les organes et structures instituées sont :

 Les commissions paritaires d’hygiène et de sécurité.


 Les services d’hygiène et de sécurité.
 Les services de médecine du travail.
3 - Au niveau des Secteurs d’activité :

 Les Organismes spécialisés de prévention


(OPREBATP – l’INPRP….) sont chargés
essentiellement d’une mission d’assistance
aux organismes employeurs.
 Les principales dispositions régissant
l’organisation de la SST au niveau des organismes
employeurs sont indiqués en annexe, a travers les
missions et attribution des commissions paritaires
d’hygiène et de sécurité (décret exécutif n° 05-09
du 27 Dhou EL Kaada correspondant au 8 janvier
2005 relatif aux commissions paritaires et aux
préposés à l’hygiène et à la sécurité).
Conclusion sur la prévention des
risques professionnels
La prévention est souvent perçue comme une contrainte
supplémentaire et une perte de temps. De plus, elle coûte
cher et exige trop de moyens. Le principal obstacle est
cependant une mauvaise appréciation des bénéfices liés à la
prévention, en termes de réduction des accidents et de
protection de la santé au travail, mais aussi de réduction des
coûts.
Pour un travail en sécurité, il semble souhaitable de
sensibiliser non seulement le personnel, mais aussi
les employeurs, aux enjeux de la prévention. Ce n’est
qu’en intégrant la prévention aux processus de
l’entreprise et en faisant prendre conscience de son
importance à la direction de l’entreprise que l’on
obtiendra qu’une meilleure place lui soit accordée. Il
s’agit ainsi d’investir dans la prévention car non
seulement l’entreprise s’acquitte des obligations
légales,en tire le meilleur partie, anticipe les
changements et aussi réduit le nombre et le coût des
accidents de travail et des maladies professionnelles.
Merci pour votre attention

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