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UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE I

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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF
POLYTECHNIQUE DE YAOUNDE ENGINEERING OF YAOUNDE
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DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL DEPARTMENT OF CIVIL
ENGINEERING

THEME : RISQUES ENCOURUS PAR : l’entreprise


et le client dans l’exécution d’un projet
d’investissement
GROUPE 6

Membres du Groupe :

APOBA MOGA ESTHER MAPERLE


ABO'OZE NGUEMA STEVE B.
BELL ISSI FRANCOIS KEVIN
EKO EKO RALPH DONALD
HAMMAN ADAMA MAMOUDOU
MINLO MINKOMA SAMIRA
WOINA KAYATO KOKOH

Sous la direction de : Dr ATANGANA TABI, Ingénieur de génie civil

Année académique 2023/2024


Table des matières
INTRODUCTION ..................................................................................................... 2
I. LES RISQUES ENCOURUS PAR L’ENTREPRISE EN CHARGE
D’EXECUTION D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT ................................... 3
I.1.1 Quelques Notions ......................................................................................... 3
Projet ............................................................................................................... 3
Risque ............................................................................................................. 3
I.2. Les Risques Encourus Par L’entreprise ......................................................... 3
I.2.1. Les risques liés au non-respect des procédures administratives dans le
cas des marchés publics ........................................................................................ 3
I.2.2. Les risques liés au non-respect du code de travail ..................................... 4
I.2.3. Les risques liés aux erreurs techniques ...................................................... 8
I.2.4. Les risques liés au non-respect des aspects environnementaux ................. 9
II. LES RISQUES AUXQUELS S’EXPOSENT LE CLIENT
BENEFICIAIRE ....................................................................................................... 9
II.1. Risque de perte en capital ............................................................................... 10
II.2. Risque de liquidité .......................................................................................... 10
II.3. Risque de marché ........................................................................................... 10
II.4. Risque de contrepartie .................................................................................... 10
II.5. Risque de change ............................................................................................ 10
II.7. Risque réglementaire ...................................................................................... 10
CONCLUSION ........................................................................................................ 11
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.............................................................. 12

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INTRODUCTION
Lors de l'exécution d'un projet d'investissement, l’entreprise en charge se voit être confrontée à de
multiples risques ; le client ayant commandé le projet également. Ceux-ci pouvant être liés soit à la
complexité ou aux délais du projet, soit aux imprévus, ou encore aux coûts. Ces risques touchent alors
les deux partis : l’entreprise et le client mais ne les affectent pas de la même manière. Ainsi dans la suite
de notre devoir, nous étudierons les risques encourus par une tierce entreprise ayant en charge
l’exécution d’un projet d'investissement, ainsi que ceux encourus par le client.

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I. LES RISQUES ENCOURUS PAR L’ENTREPRISE EN CHARGE
D’EXECUTION D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

I.1.1. Quelques Notions


 Projet
Il désigne un ensemble d’actions ou de travaux qu’une personne, une société, une administration se
proposent d’entreprendre pour atteindre un but. Cette notion est précisée par les trois caractéristiques
essentielles suivantes :
o Un projet vise un objectif précis, unique et mesurable ;
o Un projet dispose d’un budget déterminé ;
o Un projet a une durée limitée, le délai d’exécution
 Risque
Il peut être défini comme étant un danger éventuel, plus ou moins prévisible inhérent à une situation
ou une activité.

I.2. Les Risques Encourus Par L’entreprise


I.2.1. Les risques liés au non-respect des procédures administratives dans le cas des marchés
publics
L’entreprise en charge de la réalisation des travaux des marchés publics doit se conformer au code des
Marchés du décret n° 2018/366 du 20 Juin 2018. Le non-respect des réglementations peut souvent
conduire à :
 Des litiges entre l’entreprise et le maitre d’ouvrage :
ARTICLE 91. - 1) Les litiges résultant des marchés publics peuvent, en tant que de besoin, faire l’objet
d’une tentative de règlement à l’amiable.
2) La tentative de règlement à l’amiable prévue à l’alinéa (1) ci-dessus reste sans incidence sur la
procédure de règlement de droit commun, sauf dérogation découlant des accords ou conventions de prêt
ou d’autres conventions internationales.
3) Les modalités de règlement à l’amiable sont précisées par décret du Premier Ministre.
 Les risques de résiliation de contrat :
ARTICLE 102. - 1) Le co-contractant de l’Administration dont le marché est résilié pour des raisons
évoquées à l’article 100 du présent Code, à l’exception des cas visés aux (a) et (g) dudit article ne peut,
sauf dérogation spéciale exclusivement accordée par l’Autorité chargée des Marchés Publics,
soumissionner pour un nouveau marché public avant une période de deux ans à compter de la date de
notification de la résiliation.

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2) Lorsque l’interdiction visée à l’alinéa ci-dessus concerne une personne physique ou une
entreprise unipersonnelle, celle-ci s’applique également sur toute autre entreprise créée ultérieurement
par le mis en cause pendant ladite période.
3) Le Maître d’Ouvrage ou le Maître d’Ouvrage Délégué est tenu de transmettre systématiquement
les actes de résiliation à l’organisme chargé de la régulation des marchés publics en vue notamment de
la constitution d’une base des données.
ARTICE 103.- Nonobstant la réparation à laquelle il peut être condamné pour non -exécution de ses
obligations, le co-contractant dont le marché est résilié pour défaillance supporte les frais engagés pour
pourvoir à son remplacement.
 Les risques de sanctions aux atteintes à la réglementation
Art.105. - 1) Les auteurs des marchés publics établis en violation des dispositions du présent Code sont
passibles des sanctions prévues par les lois en vigueur ; notamment la loi n°73/7 du 07 décembre 1973
relative au droit du trésor pour la sauvegarde de la fortune publique et la loi n°74/18 du 5 décembre 1974
relative au contrôle des ordonnateurs, gestionnaires et gérants des crédits publics et des entreprises de
l’Etat telle que modifiée par la loi n°76/4 du 8 juillet 1976, sans préjudice de l’invalidation desdits
marchés, ainsi que toutes poursuites disciplinaires et judiciaires.
2) Les violations des dispositions du présent Code sont considérées comme constitutives d’atteintes à la
fortune publique et sont sanctionnées conformément aux lois en vigueur.
ARTICLE 107. - 1) La responsabilité du maître d’œuvre ou de tout autre surveillant des procédures de
passation ou d’exécution d’un marché est engagée en cas de complicité.

I.2.2. Les risques liés au non-respect du code de travail


Les travaux de construction sont de travaux nécessitant le plus souvent de nombreuses ressources
(matérielles et humaines). En effet selon la nature des travaux l’entreprise en charge emploie de
nombreux travailleurs qui auront des taches spécifiques dans la réalisation du projet.
Ainsi, la loi n°92-007 du 14 Août 1992 du Code de Travail au Cameroun qui selon ARTICLE 1
de la présente loi régit les rapports de travail entre les travailleurs et les employeurs ainsi qu’entre ces
derniers et les apprentis placés sous leur autorité.
 Rappel de quelques articles fondamentaux du Code Travail du Cameroun

 Le contrat de travail individuel


ARTICLE 23. - 1) Le contrat de travail est une convention par laquelle un travailleur s’engage à mettre
son activité professionnelle sous l’autorité et la direction d’un employeur, en contrepartie d’une
rémunération.
2) Les contrats de travail sont passés librement.
ARTICLE 24. - 1) Quels que soient le lieu de la conclusion du contrat et la résidence de l’une ou l’autre
partie, tout contrat de travail conclu pour être exécuté au Cameroun, est soumis aux dispositions de la
présente loi.
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 De la conclusion et de l’exécution du contrat de travail
ARTICLE 25.- 1) Le contrat de travail peut être conclu pour une durée déterminée ou indéterminée.
a) Le contrat de travail à durée déterminée est celui dont le terme est fixé à l’avance par la volonté des
deux parties. Il ne peut être conclu pour une durée supérieure à deux ans et peut être renouvelé pour la
même durée.
Est assimilé à un contrat de travail à durée déterminée mais ne peut être renouvelé :
 Le contrat dont le terme est subordonné à la survenance d’un événement futur et certain dont la
réalisation ne dépend pas exclusivement de la volonté des deux parties, mais qui est indiqué avec
précision ;
 Le contrat conclu pour un ouvrage déterminé.
ARTICLE 26. - 1) Les travailleurs visés à l’alinéa 4 de l’article 25 peuvent être recrutés par une
entreprise de travail temporaire.
2) Est considéré comme entrepreneur de travail temporaire, toute personne physique ou morale dont
l’activité exclusive est de mettre à la disposition provisoire d’utilisateurs, des travailleurs qu’elle
embauche et rémunère.
3) Il ne peut être fait appel aux travailleurs visés au paragraphe précédent que pour des tâches non
durables et dans les seuls cas définis à l’article 25 alinéa 4.
4) L’ouverture d’une entreprise de travail temporaire est soumise à l’agrément préalable du ministre
chargé du Travail.
5) Le contrat de travail liant l’entreprise de travail temporaire à un travailleur mis à la disposition
d’un utilisateur, doit être écrit.
6) Pour chaque travailleur mis à la disposition d’un utilisateur, un contrat de mise à disposition doit
être conclu par écrit entre ce dernier et l’entreprise de travail temporaire. Sa durée ne peut excéder un
an avec le même utilisateur.
7) Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret pris après avis de la
Commission nationale consultative du travail.

 De la suspension et de la résiliation du contrat de travail


ARTICLE 32. - Le contrat est suspendu :
a) en cas de fermeture de l’établissement par suite du départ de l’employeur sous les drapeaux, quel
qu’en soit le motif ;
b) pendant la durée du service militaire du travailleur ou de son rappel sous les drapeaux, quel qu’en
soit le motif ;

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c) pendant la durée de l’absence du travailleur dans le cas d’une maladie dûment constatée par un
médecin agréé par l’employeur ou relevant d’un établissement hospitalier reconnu par l’État, durée
limitée à six mois ; ce délai est prorogé jusqu’au remplacement effectif du travailleur ;
d) pendant la durée du congé de maternité prévu à l’article 84 ;
e) pendant la période de mise à pied prononcée dans les conditions définies à l’article 30 ;
f) pendant la durée du congé d’éducation ouvrière défini à l’article 91 ;
g) pendant la période d’indisponibilité résultant d’un accident de travail ou d’une maladie
professionnelle ;
h) d’accord parties pendant l’exercice des fonctions politiques ou administratives d’une élection ou
d’une nomination ;
i) pendant la période de la garde à vue ou la détention préventive du travailleur ;
j) pendant l’absence du travailleur appelé à suivre son conjoint ayant changé de résidence habituelle
et en cas d’impossibilité de mutation. Cette durée est limitée à deux ans, éventuellement renouvelable
d’accord parties ;
k) pendant la durée du chômage technique, dans la limite de six mois maximum ; le chômage
technique étant défini comme l’interruption collective de travail, totale ou partielle, du personnel d’une
entreprise ou d’un établissement résultant, soit de causes accidentelles ou de force majeure, soit d’une
conjoncture économique défavorable
ARTICLE 35. - 1) Pendant la durée du préavis, l’employeur et le travailleur sont tenus au respect de
toutes les obligations réciproques qui leur incombent.

 Les conditions de travail


ARTICLE 80. - 1) Dans tous les établissements publics ou privés non agricoles, la durée de travail ne
peut excéder quarante heures par semaine.
2) Dans toutes les entreprises agricoles ou assimilées, les heures de travail sont basées sur 2400
heures par an, dans la limite maximale de quarante-huit heures par semaine.
3) Les prescriptions ci-dessus s’appliquent à tous les travailleurs, quels que soient leur âge et leur
sexe, et à tous les modes de rémunération.
4) Des décrets, pris après avis de la Commission nationale consultative du travail, déterminent les
circonstances et les limites dans lesquelles des dérogations à la durée du travail sont autorisées ainsi que
les modalités d’exécution et de rémunération des heures supplémentaires donnant lieu à majoration.
ARTICLE 96. - 1) Lorsque des conditions de travail non visées par les arrêtés prévus à l’article 95 sont
jugées dangereuses pour la sécurité ou la santé des travailleurs, l’inspecteur du travail ou le médecin
inspecteur du travail invite l’employeur à y remédier. En cas de contestation de l’employeur, le litige est
soumis à l’arbitrage de la Commission nationale de santé et de sécurité au travail.

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2) Dans tous les cas, l’inspecteur du travail ou le médecin-inspecteur du travail adresse rapport à ladite
Commission sur les conditions jugées dangereuses, en vue de l’élaboration éventuelle des mesures
réglementaires appropriées

 De l’administration du travail et de la prévoyance sociale


ARTICLE 104.- 1) L’administration du travail et de la prévoyance sociale est l’ensemble des services
chargés de toutes les questions intéressant la condition des travailleurs, les rapports professionnels,
l’emploi, les mouvements de main-d’œuvre,
 Les pénalités que risque les entreprises qui ne respectent pas le Code du Travail au
Cameroun
Les droits des travailleurs sont prévus par la réglementation en vigueur et selon le Code du travail du
Cameroun les pénalités liées au non-respect de celui-ci sont données par les articles suivants :
ARTICLE 168. - Sont punis d’une amende de 20.000 à l.500.000 FCFA :
 Les auteurs d’infractions aux dispositions des articles 26, 27 alinéa 2, 67, 68, 75 alinéa 1, 82 et
84 alinéas 1, 2, 3 et 4 ci-dessus.
 Toute personne qui commet à l’égard d’un travailleur affilié à un syndicat un acte de
discrimination tendant à porter atteinte à la liberté syndicale en matière d’emploi.
 Toute personne qui se rend coupable de l’une des pratiques visées à l’article 4 alinéa 2 ci-dessus.
 Toute personne qui porte atteinte à l’exercice régulier des fonctions de délégué du personnel.
 Toute personne qui contraint un travailleur à s’embaucher contre son gré ou qui l’empêche de
s’embaucher, de se rendre à son travail et, d’une manière générale, de remplir les obligations
imposées par son contrat.
 Toute personne qui, en faisant usage d’un contrat fictif ou contenant des indications inexactes,
se fait embaucher ou se substitue volontairement à un autre travailleur.
 Tout employeur, fondé de pouvoir, qui porte sciemment sur le registre d’employeur ou tout autre
document des attestations mensongères relatives à la durée et aux conditions du travail accompli
par le travailleur, ainsi que tout travailleur qui fait sciemment usage de ces attestations.
 Toute personne qui exige ou accepte d’un travailleur une rémunération, quelconque à titre
d’intermédiaire dans le règlement ou le paiement des salaires, indemnités, allocations et frais de
toute nature ou pour l’obtention d’un emploi ou le règlement d’un différend de travail quel que
soit l’objet.
ARTICLE 169. - Est puni d’une amende de l.000.000 à 2.000.000 FCFA, toute personne qui s’oppose
à l’exécution des obligations ou à l’exercice des pouvoirs qui incombent aux inspecteurs du travail et
aux médecins-inspecteurs du travail.
ARTICLE 173. - Les chefs d’entreprises sont civilement responsables des condamnations prononcées
contre leurs fondés de pouvoirs et préposés.

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I.2.3. Les risques liés aux erreurs techniques
Les erreurs de conception se réfèrent aux erreurs, omissions ou irrégularités que les professionnels du
bâtiment (ingénieurs, architectes et géomètres) peuvent commettre par inadvertance pendant la phase de
réalisation d’un projet, affectant la sécurité, la fonctionnalité et la qualité du résultat final.
 Causes
Les causes qui conduisent à commettre ces erreurs sont principalement :
 La complexité excessive de certains projets de construction ;
 Le manque d’expérience ou de compétences des professionnels chargés de la rédaction du
projet ;
 Une connaissance peu approfondie des réglementations techniques et sectorielles ;
 Le manque de coopération entre les parties prenantes ;
 La négligence, l’imprudence ou l’inattention des concepteurs eux-mêmes.

 Les conséquences
La responsabilité d’une erreur de conception conformément aux dispositions législatives et aux règles
déontologiques en vigueur incombe au concepteur lorsque celui-ci, dans l’exécution de sa prestation,
n’utilise pas la diligence et l’expertise requise pour la bonne exécution de l’ouvrage.
o Le terme diligence fait référence à l’obligation du professionnel d’exécuter son travail aussi
scrupuleusement que possible.
o L’expertise représente l’ensemble des compétences et des capacités acquises par l’étude et
l’expérience, qui permettent au concepteur d’exécuter son travail selon les règles de l’art.
Les notions de diligence et d’expertise sont fondamentales car elles permettent d’évaluer l’ampleur du
dommage causé par le professionnel et de déterminer si ce dommage a été commis par faute (c’est-à-
dire par négligence ou imprudence) ou par faute grave (c’est-à-dire en raison d’une négligence ou de
choix manifestement grossiers et superficiels).
Bien que le concepteur soit toujours tenu personnellement responsable de ses erreurs, il est possible que,
dans certains cas, la responsabilité du dommage soit également étendue au maître d’œuvre chargé
d’exécuter les travaux. L’entrepreneur qui a la compétence pour identifier les défauts de conception
est, en fait, tenu de communiquer rapidement ces défauts au maître d’ouvrage. Si l’entreprise
contractante, bien qu’en ayant la faculté, ne signale pas les erreurs qui sont apparues pendant la
construction de l’ouvrage, elle devra contribuer à la réparation du dommage.
Ces erreurs ont souvent causé des problèmes à savoir
 Les problèmes de sécurité : ont souvent des ruptures de nombre édifices qui causent souvent
de grandes pertes en vie humaines ;
 Les dépassements des temps des délais et des coûts de construction qui aboutisses souvent à
des litiges entre le maitre d’ouvrage et l’entreprise en charge du projet ;
 Un impact négatif sur la qualité du résultat final qui va faire en sorte que l’entreprise en
charge de ce projet soit de moins en moins crédible.
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I.2.4. Les risques liés au non-respect des aspects environnementaux
D’après la loi N° 96/12 DU 5 AOUT 1996 Portant Loi-Cadre Relative A La Gestion De
l’environnement.
ARTICLE 80. - Est punie d’une amende de cinquante millions (50.000.000) à cinq cent millions
(500.000.000) de FCFA et d’une peine d’emprisonnement à perpétuité, toute personne qui introduit
des déchets toxiques et/ou dangereux sur le territoire camerounais.
ARTICLE 81. - (1) Est punie d’une amende de dix (10) millions à cinquante (50) millions de
FCFA et d’une peine d’emprisonnement de deux (2) à cinq (5) ans ou de l’une de ces deux peines
seulement, toute personne qui importe, produit, détient et/ou utilise contrairement à la
réglementation, des substances nocives ou dangereuses.
(2) En cas de récidive, le montant maximal des peines est doublé.
ARTICLE 82. - (1) Est punie d’une amende d’un million (1.000.000) à cinq millions
(5.000.000) de FCFA et d’une peine d’emprisonnement de six (6) mois à un (1) an ou de l’une de
ces deux peines seulement, toute personne qui pollue, dégrade les sols et sous-sols, altère la qualité
de l’air ou des eaux, en infraction aux dispositions de la présente loi.
(2) En cas de récidive, le montant maximal des peines est doublé.

II. LES RISQUES AUXQUELS S’EXPOSENT LE CLIENT


BENEFICIAIRE

 Définitions De Quelques Notions

 Un Client : est une Personne recevant d’une entreprise, contre paiement, des services
ou des fournitures commerciales.
 Un Bénéficiaire : quant ’a lui est une personne remplissant les conditions nécessaires ouvrant
droit à une aide, une prestation et bénéficiant de la prestation en cas de réalisation. Celui-ci reçoit
donc une prestation, mais ne l’a pas acquise lui-même et n’a rien payé directement.
 Le risque client : correspond à l’éventualité qu’un client n’honore pas le règlement de sa dette
à temps (avant la date d’échéance de la facture) voire jamais (on parle alors d’impayé). Que ce
soit un retard de paiement ou un impayé, ce risque est présent pour toute entreprise.

Dépendamment du contexte dans lequel le client bénéficiaire évolue, il s’expose à plusieurs risques
Nous avons entre autres :

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II.1. Risque de perte en capital
L'investissement comporte toujours un risque de perte en capital. Les performances passées ne
garantissent pas les performances futures, et il est possible que la valeur de l'investissement diminue,
voire soit complètement perdue.

II.2. Risque de liquidité


Certains investissements peuvent être difficiles à vendre rapidement, ce qui peut entraîner une perte
de liquidité pour le client. Si le client a besoin de récupérer rapidement son argent, il peut rencontrer
des difficultés à le faire.

II.3. Risque de marché


Les investissements sont soumis aux fluctuations du marché, ce qui peut entraîner des variations de
la valeur de l'investissement. Les marchés financiers peuvent être volatils et imprévisibles, ce qui
expose le client à un risque de perte.

II.4. Risque de contrepartie


Certains investissements impliquent une relation avec une contrepartie, telle qu'une institution
financière ou une entreprise. Il existe un risque que cette contrepartie ne puisse pas remplir ses
obligations, ce qui peut entraîner une perte pour le client.

II.5. Risque de change


Si l'investissement est réalisé dans une devise étrangère, le client est exposé au risque de change.
Les fluctuations des taux de change peuvent affecter la valeur de l'investissement.

II.7. Risque réglementaire


Les investissements sont soumis à des règlements et des lois qui peuvent changer et avoir un impact sur
la rentabilité ou la faisabilité de l'investissement. Le client peut être exposé à des risques réglementaires
tels que des changements fiscaux, des restrictions d'investissement, etc.

Il est important pour le client de comprendre ces risques potentiels et de consulter un conseiller
financier ou un professionnel de l'investissement avant de prendre toute décision d'investissement.

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CONCLUSION
En conclusion, ces risques énumérés plus haut dans notre travail peuvent avoir des conséquences
financières importantes, mais également affecter la réputation de l'entreprise et du client que ce soit en
terme de coûts et de délais. Nous notons donc l’importance de bien évaluer les risques avant de s'engager
dans un projet d'investissement, et de mettre en place des mesures pour les minimiser autant que
possible.
.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
o https://www.takavoir.fr/business-economie/quelle-est-la-difference-entre-preneur-dassurance-
assure-et-beneficiaire/

o https://www.hoopiz.fr/les-risques-clients
o https://www.leanpay.fr/blog/gestion-du-risque-client-definition-prevention-et-
action#Pr%C3%A9venir%20Le%20Risque%20Client
o https://www.bing.com/search?q=%09LES+RISQUES+AUXQUELS+S%E2%80%99EXPOSE
NT+LE+CLIENT+BENEFICIAIRE&qs=ds&form=QBRE

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