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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER

SUPERIEUR EDUCATION
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UNIVERSITE DE DOUALA THE UNIVERSITY OF
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FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES **********
ET POLITIQUES FACULTY OF LAW AND
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DEPARTEMENT DE DROIT PRIVÉ FONDAMENTAL

FILIÈRE : Droit Notarial

UE : Sociétés Civiles Immobilières

LES MESURES DE SUIVI ET DE CONTROLE


DE CHANTIER PUBLIC DE BATIMENT

Par :

AHANDA Dominique
Niveau : M1

Enseignant : Dr KAMENI Guy Marcel, Chargé de Cours

Année académique 2019 - 2020


INTRODUCTION

Les vocables marchés publics font référence aux contrats concluent entre l’État, les
collectivités territoriales décentralisées, les établissements publics et les personnes morales de
droit privé dans le but de répondre aux besoins de ces derniers en matière de fourniture de
service et de travaux. Il s’agit de la construction d’édifice, leur aménagement intérieur et
extérieur, leur entretien, leur restauration ou leur démolition, des routes, des ouvrages d’art,
etc. Les travaux y relatifs sont effectués par des entreprises de différentes tailles. Des petites
et moyennes entreprises (PME), aux grands groupes nationaux (Groupe SOMAF SARL,
BATI Service, BUNS, le groupe FOKOU-Foberd, le groupe KETCH etc.) et internationaux
aux filiales Cameroun (ASQUINI-ENCORAD, KOOP CAMEROUN, RAZELSA, SOGEA
SATOM CAMEROUN, ARAB CONTRACTORS CAMEROON LTD, CHINA ROAD AND
BRIDGE CORPORATION etc.), auxquels s’ajoutent les bureaux d’études (BEC LA
ROUTIÈRE SARL, BETA CONSULT, ECTA BTP, SADEG, SCET CAMEROUN, etc.…),
acteurs pertinents dans le cycle de montage et de gestion de projet.

Ainsi, la conduite d’un projet, mieux encore, la conduite d’un chantier, requiert une
organisation sérieuse, qui procède de la détermination de l’objectif à atteindre, du choix des
hommes ou des appareils, de la détermination de l’enveloppe financière, du respect des délais,
du respect du cahier des charges et enfin du respect du cadre normatif dans un souci
d’efficacité, d’efficience et même d’économie. C’est dire que le secteur du bâtiment et
précisément dans son volet chantier public comme tous les autres secteurs d’activité est
organisé au Cameroun comme partout dans le monde par différents textes. Lesquels fixent le
processus de suivi et de contrôle de chantiers. Dès lors, contrôler et suivre les travaux dans un
chantier public de bâtiment pourrait se résumer à une action de contrôle évaluation dans le but
de vérifier ou de s’assurer du bon niveau d’avancement ou non des travaux au regard d’une
norme. C’est un contrôle de qualité et de conformité par lequel les travaux en cours de
réalisation ou à la fin sont soumis à une vérification sur la base des termes de référence
précise afin de s’assurer que le résultat obtenu est ou sera obtenu dans les meilleures
conditions et qu’il sera conforme au résultat recherché.

Cette tâche faut-il le rappeler, n’est pas aussi simple tant elle implique différents
acteurs, entrainant une répartition/attribution des rôles, avec comme corollaire la
séquenciation des interventions et invite au respect de la norme, seule boussole en la matière.
Ce faisant, l’on peut s’interroger sur le modus operandi en matière de suivi et de contrôle des
travaux de construction, d’aménagement, de restauration ou de démolition.
En d’autres termes, quelles sont les mesures de suivi et contrôle des chantiers publics de
bâtiment ?

Donner des éléments de réponse à cette interrogation nous suggère une démarche qui nous
permettra d’identifier d’une part les mesures de suivi (I) et d’autre part les mécanismes de
contrôle des chantiers publics (II).

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I- Les mesures de suivi des chantiers publics

Le suivi de l’exécution des travaux publics est fait par des acteurs spécifiques (A) qui
exercent leur droit de surveillance au travers de différentes actions (B).

A- Les acteurs du suivi des chantiers publics

Le schéma actantiel du suivi des chantiers publics fait intervenir différents acteurs dans
la conduite du projet à réaliser. Nous proposons ci-dessous un descriptif des rôles du maitre
d’ouvrage (1), du maitre d’œuvre (2) et du ministre des marches publics (3).

1- Le suivi par le maitre d’ouvrage ou maitre d’ouvrage délégué

Le maitre d’ouvrage est la personne pour qui est réalisé le projet. Il est l’entité
commanditaire des travaux, c’est le propriétaire de l’ouvrage. Il peut s’agir de l’État, des
collectivités territoriales décentralisées, des entreprises publiques, etc. Cette dernière est
porteuse d’un besoin avec pour résultat escompté la réalisation d’un produit appelé ouvrage.
Dès lors, la maitrise d’ouvrage est à l’origine de l’idée de base du projet et représente les
utilisateurs finaux, à qui l’ouvrage est destiné. Il va suivre le chantier du moins son évolution
par l’intermédiaire de son maitre d’œuvre à travers des consultations et orientations.

2- Le maitre d’œuvre

La maitrise d’œuvre ou maitre d’œuvre est la personne physique ou morale choisie par
le maitre d’ouvrage pour la conduite opérationnelle des travaux en matière de cout, de délai et
de choix technique. Le tout conformément à un contrat et à un cahier des charges.

Dans le champ des marchés des travaux publics, le maitre d’œuvre peut être chargé par
le maitre de l’ouvrage à l’effet de l’assister pour la consultation des entreprises et pour la
conclusion du ou des marché(s) avec le ou les entrepreneur(s). Il est également chargé de
diriger l’exécution du ou des marché(s) des travaux et d’assister le maitre de l’ouvrage pour la
réception des ouvrages et du règlement des comptes avec les entrepreneurs. Dès lors, le maitre
d’œuvre est chargé de l’opérationnalisation du projet, il se doit d’ailleurs à cet effet d’utiliser
de façon efficiente les moyens humains et matériels disponibles en vue d’atteindre l’objectif
poursuivi dans le temps, dans le respect des normes et en faisant les économies si possibles.
D’où le triptyque rapidité, qualité et économie, trois concepts clés dans la conduite d’un
chantier, sous le regard vigilent il faut le préciser du ministère des marchés publics.

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3- Les ministères des Marchés Publics

Le décret numéro 2018/366 du 20 juin 2018 confère au ministère des Marchés Publics
un rôle certain dans le suivi et le contrôle des chantiers publics. On peut donc comprendre
pourquoi dans l’organigramme du ministère, l’on retrouve en bonne place une division de la
programmation et du suivi des marchés publics article 7 du décret numéro 2012/075 du 08
mars 2012 portant création, organisation et fonctionnement des commissions de passation des
marchés publics. C’est à ce niveau que le ministère à travers la collecte des données des
marchés publics, la mise à jour trimestrielle des plans de passation des marchés, la synthèse
des rapports d’exécution des marchés publics, la collecte des informations sur le règlement
des marchés publics, etc.… exerce pleinement son droit de surveillance et de contrôle des
marchés publics. On peut d’ailleurs comprendre cette démarche du ministère des travaux
publics qui consiste à publier la liste des entreprises en situation irrégulière après l’abandon
des chantiers. Une démarche qui vise à écarter du champ des soumissionnaires des chantiers
publics toute entreprise indélicate.

B- Les différentes actions de suivi des chantiers

Il s’agit entre autres du suivi administratif (1) et de l’organisation des réunions de chantier
(2).

1- Le suivi administratif

Cette étape regroupe l’ensemble des diligences permettant une organisation rigoureuse et
une bonne tenue de tous les documents relatifs au chantier (photos, plans, bons de livraisons,
factures, etc.)

2- L’organisation des réunions de chantier

Un chantier peut durer des mois ou même des années en fonction de sa dimension et
de l’ampleur du projet. Dès lors, pour que le suivi du chantier se fasse dans de bonnes
conditions, il faut impérativement organiser, planifier, coordonner et surveiller les
travaux. Il s’agit de maintenir entre les différents acteurs de façon permanente, le contact
qui permet d’évaluer ce qui est fait, de repréciser ce qu’il y’a à faire, redéployer le
personnel et surtout dresser des comptes rendus adresses a tous les acteurs. Le suivi du
chantier consiste donc en la surveillance de l’évolution qualitative du chantier avec
possibilité d’ajustement des plans de départ, le tout soumis au contrôle.

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II- Les mécanismes de contrôle des chantiers publics

Contrôler c’est comparer les réalisations aux prévisions avec en ligne de mire le contrôle
de conformité entre la réalisation et la norme. Cela s’opère aussi bien a priori (A) qu’a
posteriori (B) par des acteurs précis, auxquels peuvent s’associer d’autres structures de
contrôle (C).

A- Du contrôle a priori

Il est fait pour être exercé aussi bien par l’observateur indépendant que par des
commissions spécialisées de contrôle.

1- L’observateur indépendant

L’observateur indépendant a pour mandat d’évaluer le déroulement du processus


d’attribution du marché public et de signaler au président de la commission avec copie à
l’agence de régulation des marchés publics, les manquements au respect de la règlementation,
aux règles de la transparence et au principe d’équité. Il doit également s’il y a lieu, signaler
des pratiques contraires à la bonne gouvernance notamment les cas de trafic d’influence, les
conflits d’intérêt et de délit d’initié.

Dans le cas où le président de la commission maintiendrait sa décision malgré l’avis de


l’observateur indépendant, ce dernier signale alors le vice de forme relevé dans un rapport
transmis à l’agence de régulation des marchés publics, qui se chargera d’apprécier la validité
et la pertinence des observations avant de transmettre ses propres recommandations à
l’autorité chargée des marchés publics. Cette dernière peut sur la base du rapport de
l’observateur indépendant ou sur la base du rapport de l’agence de régulation des marchés
publics, annuler l’attribution du chantier public effectuée en violation de la règlementation ou
en marge des règles de transparence et d’équité. À côté de cet observateur indépendant existe
les commissions spécialisées de contrôle.

2- Des commissions spécialisées de contrôle

Les commissions spécialisées de contrôle des marchés publics sont au nombre de


quatre (4) et sont placées auprès de l’autorité chargée des chantiers publics.

Leur mandat est d’émettre un avis sur la passation des chantiers, les propositions
d’attribution, les projets de chantier et d’avenant.

À côté du contrôle a priori, les acteurs du contrôle des chantiers publics exercent
également une action de vérification dans un but plus ou moins correctif. C’est le contrôle a
posteriori.

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B- Le contrôle a posteriori

Il est exercé par l’auditeur indépendant (1), l’autorité chargée des marchés publics et
l’agence de régulation des marchés publics (2).

1- L’auditeur indépendant

Il est recruté par l’agence de régulation des marchés publics à qui il remet son rapport.
L’audit porte sur tous les chantiers supérieurs à cinq cent millions (500.000.000) de francs
CFA et vingt-cinq pourcent (25%) de chantiers dont le montant se situe entre trente (30) et
cinq cent millions (500.000.000) francs CFA.

Les audits permettent d’identifier un grand nombre de dysfonctionnement (le manque


de transparence, le non-respect des prescriptions règlementaires, etc.)

2- La régulation et la surveillance

Cette mission est dévolue à deux entités à savoir l’autorité chargée des marchés publics
et l’agence de régulation des marchés publics. L’autorité chargée des marchés publics dans sa
mission de contrôle peut annuler l’attribution d’un chantier effectué en violation de la
règlementation et des règles de bonne gouvernance.

L’Agence de Régulation des Marchés Publics est la structure de diffusion des


informations sur les marchés publics et les acteurs de ce secteur d’activité. C’est également
elle qui est chargée de veiller sur la transparence dans le processus d’attribution des marchés.
À cet égard, l’Agence de Régulation des Marchés Publics tient une liste des entreprises dont
les contrats ont été résiliés et qui conformément à l’article 102 du code des marchés publics
ne peuvent sauf dérogation spéciale exclusivement accordée par l’autorité chargée des
marchés publics soumissionner pour un nouveau marché public avant une période de deux ans
à compter de la date de résiliation.

Il faut toutefois préciser que cette mission n’est pas simple. L’Agence de Régulation
des Marchés Publics rencontre des énormes difficultés à obtenir toutes les informations et
documents des diverses commissions.

Au regard de ce qui précède, il appert que les marchés publics sont un secteur d’activité
encadré et l’on pourrait même dire que la reforme mise en œuvre dans le champ des marchés
publics fut un succès au plan institutionnel et règlementaire en témoignent les audits menés
par les consultants internationaux. Seulement il faut relever que ces consultants internationaux
ont également souligner que l’une des défaillances du système des marchés publics au
Cameroun est la non application effective ni systématique des sanctions et le dispositif
répressif peu opérationnel. C’est du reste ce qui pourrait expliquer le récent changement à la
tête du conseil d’administration de l’ARMP consécutivement au décret numéro 2020/271 du
11 mai 2020 et l’existence des autres mécanismes de contrôle.

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C- Les autres mécanismes de contrôle des chantiers publics

Il s’agit entre autres du contrôle exercé par le contrôle supérieur de l’État (1), des
tribunaux de droits communs (2), de la chambre des comptes de la cour suprême (3), du
programme national de lutte contre la corruption (4) et de la commission nationale anti-
corruption (5).

1- Le Contrôle Supérieur de l’État

Le contrôle administratif de gestion est effectué par les inspecteurs d’État. Ces
derniers ont le pouvoir de requérir les pièces justificatives de l’agent de contrôle et en cas de
résistance, ils ont le pouvoir de recourir à la force publique. Il est évident ici que le but
poursuivi est de s’assurer de la conformité et de la régularité dans l’exécution du projet du
point de vue financier.

Précisions au passage que les fonctionnaires du ministère du Contrôle Supérieur de


l’État ne peuvent subir l’autorité judiciaire. Dès constatation de l’irrégularité, une demande de
renseignement officielle est adresse à l’autorité concernée avec un délai de réponse. Si la faute
est avérée, ces agents de l’État peuvent poser des scellés, bloquer les comptes bancaires des
intéressés et demander la suspension de la signature, etc.

2- Les tribunaux de droit commun

Une fois le ministère de la justice saisi, le dossier est transmis au tribunal compétent.
Les magistrats traitent les dossiers, attendent souvent une qualification pénale de la plainte
alors que les inspecteurs ne se basent que sur une qualification financière des infractions.
Toute chose qui ne facilite pas toujours la compréhension des dossiers.

3- La chambre des comptes de la cour suprême

La chambre des comptes exerce un contrôle externe et établit un rapport annuel sur la
dépense publique adressé au président de la république et au parlement.

En effet les soumissionnaires qui s’estiment lésés peuvent introduire à toutes les étapes
de la procédure des requêtes soit auprès du maitre d’ouvrage soit auprès de l’autorité chargée
des marchés publics en transmettant une copie à l’ARMP. Ces requêtes interviennent à
différents niveaux de la procédure conformément à l’article 93 du code des marchés publics,
entre la publication de l’avis d’appel d’offres y compris la phase de pré qualifications des
candidats et l’ouverture des plis ; à l’ouverture des plis, entre les publications des résultats et

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de l’attribution et après la publication des résultats d’attribution. Cependant, cette voie
administrative n’exclut pas un recours juridictionnel auprès des juridictions administratives.

La revue réalisée en 2005 a permis de constater qu’il existait un nombre important


d’infractions relatives aux marchés publics et qui se retrouvent dans une multitude de textes à
savoir : code des marchés publics, code pénal, lois diverses. Il résout également que les
infrastructures sont mal définies, tout comme des concepts qui les sous-tendent. La
multiplicité des acteurs et la nature spécifique de leurs pouvoirs rendent la prise de sanctions
extrêmement difficile.

4- Du programme national de lutte contre la corruption

La stratégie de lutte contre la corruption mise en place par le gouvernement se retrouve


dans le programme national de gouvernance qui se définit comme un facilitateur et un
régulateur de l’activité économique et sociale. Il comprend cinq grands axes dont la lutte
contre la corruption. Cette structure est rattachée aux services du premier ministre et est
composée de responsables sectoriels des différents ministères qui élaborent un plan d’action
autour des cinq grands axes. Le programme a permis la création de l’observatoire national et
des cellules de lutte contre la corruption au niveau des différents ministères.
L’observatoire national de lutte contre la corruption crée en janvier 2000, à compétence
pour entamer des poursuites en matière de corruption. Il est composé de membre de la société
civile et du secteur privé qui participent à l’organisation et l’exécution des missions sur le
terrain. Les membres ont participé à la mise en place de l’ARMP. Il exerce des contrôles
inopinés sur le terrain et publie un rapport annuel transmis à la primature, qui donne son
accord et qui permet ensuite à l’observatoire de saisir le parquet. Toutes les arrestations
effectuées sous son activité sont publiées au journal de l’observatoire, crée en janvier 2005.

Des cellules de lutte contre la corruption ont également été créées au sein de chaque
ministère et ont compétence en matière de marchés publics. Elles peuvent effectuer des
contrôles inopinés et transmettent leur rapport au premier ministre qui le valide et qui peut
solliciter l’intervention de l’observatoire national. Elles fonctionnent en parallèle avec
l’inspection générale. Elles n’ont cependant pas un caractère indépendant du point de vue
financier puisqu’elles dépendent des subventions.

5- La Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC)

Placée sous l’autorité du président de la république, la CONAC est un organisme


public indépendant crée en mars 2006 et charge de contribuer à la lutte contre la corruption
dans tous les secteurs dont celui des marchés publics.

Elle a pour mission entre autres, de suivre et d’évaluer l’application effective du plan
gouvernemental de lutte contre la corruption, de recueillir, de centraliser et d’exploiter les
dénonciations et informations dont elle est saisie, de mener toutes études ou investigations et
de proposer toutes mesures de nature à prévenir ou juguler la corruption, de procéder le cas
échéant au contrôle physique de l’exécution des projets, ainsi qu’a l’évaluation des conditions

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de passation des marchés publics, de diffuser et de vulgariser les textes sur la lutte contre la
corruption.

CONCLUSION

Notre analyse axée sur le suivi et le contrôle des chantiers publics de bâtiment, nous a
permis de mettre en lumière les mesures de suivi et de contrôle des chantiers publics. Cette
démarche a été pour nous l’occasion d’élargir le schéma actantiel dans le processus de suivi et
contrôle des marchés publics. Ce faisant l’on a pu opérer un distinguo entre le suivi en tant
que surveillance de l’évolution des travaux et le contrôle en tant que respect de la norme.
Toutefois il faut dire que si du point de vue de l’arsenal juridico textuel le système de gestion
des marchés publics, des études à l’exécution en passant par les appels d’offres et autres
attributions est appréciable, il reste tout de même de l’avis de certains experts, perfectible. Il
subsiste des lacunes dans la détection rapide des dysfonctionnements et dans l’application des
sanctions à l’endroit des contrevenants à cause essentiellement de la multitude des acteurs et
de la nature spécifique de leurs attributions. Toutes choses qui rendent la prise de décisions
lentes et parfois difficiles.

8
REFERENCES

I- Article

NGAKETCH TADOUM Jean marie and MEBADA MEBADA Grégoire,


« Du dispositif de contrôle de marchés publics au Cameroun »

II- Textes législatifs et règlementaires

 Décret numéro 2001/048 du 23 février 2001 portant création,


organisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Marchés
Publics (ARMP)

 Décret numéro 2012/075 du 08 mars 2012 portant création,


organisation et fonctionnement des commissions de passation des
marchés publics

 Décret numéro 2013/287 du 04 septembre 2013 portant organisation


des services du contrôle supérieur de l’État

 Décret numéro 2018/366 du 20 juin 2018 portant code des Marchés


Publics

 Décret numéro 2020/271 du 11 mai portant nomination du Président du


Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Marchés
Publics (ARMP)

III- Sites web

 https://g.co/kgs/KL2D7b
 https://www.ffbatiment.fr
 https://www.larousse.fr
 https://fr.m.wikipedia.org

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