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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION

SUPÉRIEUR *****
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UNIVERSITE DE DOUALA UNIVERSITY OF DOUALA
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FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF LEGAL AND
JURIDIQUES ET POLITIQUES POLITICAL SCIENCES
****** *****

DÉPARTEMENT DE DROIT PRIVE FONDAMENTAL

FILIÈRE : Droit Notarial

UV : Sociétés Civiles Immobilières

LES MESURES DE SUIVI ET DE CONTRÔLE PUBLIC DES


CHANTIERS EN CONSTRUCTION DE BÂTIMENT

Rédigé par : DJIOFACK BODOUANE DAMARIUS

Étudiant en master 1 professionnel en droit notarial

Sous l’encadrement : Dr KAMENI Guy Marcel

ANNEE SCOLAIRE 2019-2020


PLAN DETAILLE

INTRODUCTION

I- LES MÉTHODES DE SUIVI DES CHANTIERS


A) GÉNÉRALITÉS SUR LE SUIVI DES CHANTIERS
1- OBJECTIF DU SUIVI D’UN CHANTIER
2- LE RÔLE DU SUIVI
3- LES PERSONNES CONCERNÉES PAR LE SUIVI
B) PRINCIPES GÉNÉRAUX DE SUIVI DE CHANTIER
1- PRÉPARATION EN AMONT DU CHANTIER
a- ÉTUDE DE PRIX
b- PRÉPARATION
2- SUIVI DE L’EXÉCUTION DU CHANTIER
a- ÉTAT D’ENVASEMENT
b- SUIVI COMPTABLE
C- FIN DE CHANTIERS
II- LES MÉTHODES DE CONTRÔLE DES CHANTIERS
A) GÉNÉRALITÉ SUR LE CONTRÔLE DES CHANTIERS
1- LES PERSONNES CHARGÉES DU CONTRÔLE
2- LES OBJECTIFS VISÉS PAR LE CONTRÔLE
B) LE PROCESSUS DE CONTRÔLE
1- PRÉPARATION DU CONTRÔLE
2- CONDUITE DU CONTRÔLE
3- DÉTERMINATION DES MESURES À PRENDRE
4- RAPPORT DU CONTRÔLE
C) CLÔTURE DU CONTRÔLE

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
Constatant avec regret l’effondrement des immeubles en construction et même ceux
achevés dans les différents villes du Cameroun entrainant de nombreux dégâts matériels et
même des pertes en vie humaine quelque fois que le ministre du développement urbain de
l’habitat (MINDUH) alors de l’époque monsieur ROBERT TCHATAT pris la décision de
faire sortir la lettre circulaire n°0002/LC/MINDUH du 29 novembre 2011 relative aux
mesures de suivi et de contrôle public des chantier de construction des bâtiments. Le suivi
d'un ’chantier est le reflet de l’évolution d’un projet. Les comptes rendus sont dédiés à tous
les intervenants d’un projet (client, entreprise …). Le suivi d’un chantier donne les outils et
repère pour l’analyse de l’évolution des délais. Les mesures de suivi et de contrôle publie
des chantiers de construction touchent tous les aspects et point dans un chantier et
permettent aux responsables de ces chantiers de s’inscrire dans une démarché légale dans
ce domaine

Dès lors, le problème qui se pose est celui de savoir quelles sont les méthodes de suivi
et de construction en bâtiment. Entre autre, comment s’organise le suivi et le contrôle public
des chantiers ?

Il serait judicieux pour nous afin de comprendre ces notions d’en faire une dissociation
notamment en ce qui concerne les méthodes de suivi (I) et de contrôle (II) publique des
chantiers de construction et bâtiments .
I. LES MÉTHODES DE SUIVI DES CHANTIERS

Il est primordial que l’encadrement du chantier mette en place le système de préparation


du chantier et instruire ou démarrage du chantier un suivi budgétaire

A- GÉNÉRALITÉS SUR LE SUIVI DES CHANTIERS

1- OBJECTIF DU SUIVI D’UN CHANTIER

- Donner les repères nécessaires au bon suivi du chantier tel que planning, réunion de
chantier et réception ;
- Éviter les conflits liées à la méconnaissance des responsabilités de chaque intervenant ;
- Limiter les aléas de chantier : perte de temps, modification, reprises d’ouvrage,
malfaçons et retards.

2- LE RÔLE DU SUIVI

Le suivi d’exécution du chantier commence avec la saisie quotidienne des


informations dans le but de vérifier les engagements pris par le responsable du chantier
lors de la préparation concernant les délais, les résultats et les couts.
Cela s’articule sur 03 points clés :
- Le contrôle de l’avancement physique du chantier ;
- Le contrôle des dépenses par rapport au budget ;
- Le contrôle du résultat ou stade et du résultat en fin d’affaire.
3- LES PERSONNES CONCERNÉES PAR LE SUIVI
- Maitre d’ouvrage, charges d’opération, conducteurs de travaux, assistants et toute
personne en charge du suivi d’une opération de construction ou de réhabilitation ;
- Technicien de maintenance ;
- Architecte ;
- Sous-traitants et tâcherons ;
- Les sous-traitants sont suivis par le biais de leur contrat.

Contrairement aux sous-traitants qui possèdent d’ores et déjà une structure d’entreprise
permettant les procédures de facturation, les tâcherons doivent faire l’objet d’un suivi
comptable rapproché.
B- PRINCIPES GÉNÉRAUX DE SUIVI DE CHANTIER

1. PRÉPARATION EN AMONT DU CHANTIER

Elle est exigeante mais nécessaire. Elle prévoit le chantier dans tous ses aspects matériel,
Humain et comptable. Ainsi elle doit pouvoir anticiper les problèmes d’organisation.

a. ÉTUDES DES PRIX

Au départ de toute affaire, les études de prix permettent de déterminer le prix


permettant de déterminer le prix de l’opération pour la soumission à l’appel de l’offre.

Les études sont généralement conduites à l’aide du logiciel Pentagone produit par la
société Logik. Celui-ci permet de déterminer un prix de vente par ligne de bordereau, par
agrégation progressive des ressources élémentaires (ayant chacun un prix) en ressource
composées puis en sous détails et enfin de bordereau.

Grâce au logiciel Pentagone, l’entreprise fait un gain conséquent en temps et établit en


même temps une base de gestion qui permettra un contrôle des dépenses informatisé pour
les cadres de chantier.

b. PRÉPARATION

Une fois le marché obtenu, la phase (a) est alors conduite par le responsable du projet
(conducteur de travaux généralement). Cette phase a pour objectif :

- Choix définitif des méthodes d’exécution ;


- Choix quasi définitif du personnel ;
- Choix définitif du matériel ;
- Préparation des achats, présentation des sous-traitants, fournitures, gaz-oil, lubrifiants,
tuyaux ;
- Actualiser l’étude de prix en fonction des éléments résultant de la préparation du
chantier ;
- Établir le planning ;
- Définir les postes de chacun ;
- Mettre en place le suivi du chantier notamment par l’établissement d’un circuit de
collecte rigoureux des informations nécessaires à la préparation des bilans mensuels
d’activité.

Cette mise en place doit être faite en vue de 032 objectifs :

 LE SUIVI DE DÉLAIS :

Il doit répondre à des objectifs adoptés par l’ensemble des responsables à tous les
niveaux. Afin de coordonner chacune des étapes de l’opération, un planning détaillé sera établit,
et permettra ainsi de faire un suivi de l’avancement des articles et une évaluation des résultats
d’exécution en fonction des objectifs.

 LE SUIVI DU RÉSULTAT

Pour le chantier dans sa globalité et/ou pour chaque secteur (si le chantier est important
et que la direction désire suivre séparément plusieurs postes), il faudra :

- Mettre en place le système de saisie des informations comptables. Par exemple : il


faudra être capable de distinguer les heures/couts de main d’œuvre terrassement, les
heures/couts de main d’œuvre d’ouvrage.
- Adopter le plan comptable analytique.

 LE SUIVI DES DÉPENSES.

De la même façon pour le chantier dans un ensemble et/ou par secteur, il faudra ( au niveau
de Pentagone) déterminer un droit a dispensé par rubrique de dépenses que l’on pourra
comparer à la comptabilité du chantier, puis à la Comptabilité Analytique d’Agence
(C.A.E)

2. SUIVI DE L’EXÉCUTION DU CHANTIER

Le suivi de l’exécution du chantier commence avec la saisie quotidienne des


informations dans le but de vérifier les engagements pris par le responsable de chantier lors
de la préparation concernant les détails, les résultats et les couts.

a. ÉTAT D’AVANCEMENT

L’avancement du chantier se mesure pour l’essentiel par la comparaison des plannings


prévisionnels et réels par poste de travaux (c’est-à-dire par section) ce suivi de l’avancement
conduit à analyser les répercutions que des écarts éventuels peuvent avoir sur les délais
d’exécution et d’approvisionnement. Cette analyse pour également constituer la base des
réclamations. Un bas moyen simple de suivre l’activité est aussi de comparer les courbes
en(S) du chiffre d’affaires cumulé réel et prévisionnel (abscisse : mois ; ordonnée ;
montant).

b. SUIVI COMPTABLE
 ÉTABLISSEMENT DES SITUATIONS INTERNES ET ADMINISTRATIVES
 La situation interne (chiffre d’affaire) : constitue un droit recette : c’est la
valorisation au prix de vente des travaux réellement effectués (mérités) par
l’entreprise ;
 Situation administrative (facture client) : représente ce que le chantier a
réellement facturé au client (d’après les conditions fixées par le marché) ;
 L’écart entre la situation interne (SI) et la situation administrative (SA) doit être
contrôlé et analysé tous les mois.
 BILANS FLASH

Le bilan flash et la comptabilité du chantier c’est-à dire la comptabilité qui est tenue sur le
chantier. Cela par opposition à la C.A.E (comptabilité analytique d’exploitation) qui est tenue
par l’agence.la différence entre les deux comptabilités tient :

 Au délai d’établissement : immédiatement pour la comptabilité de chantier (J+1) et


avec un décalage de 20 jours à un mois en général pour la C.A.E.
 Au détail : les bilans flash distinguent les couts par section alors que la C.A.E ignore
en générale les sections.

 DROIT À DÉPENSES

Le droit à dépenser est la valorisation des quantité réellement exécutés (intérêt) exprimées et
déboursés par nature de charges (c’est à dire par rubrique) .il est déterminé par le logiciel
pentagone par la mécanique inverse de celle qui a servi lors de l’étude de prix ,comme suit :

Étude de paix : ressource élémentaire lignes bordereau

Droit à dépenses(en quantité) : ligne du bordereau ressources élémentaire


(francs)

Le droit à dépenses est en fait le budget par période (pour les coûts fixés) et par ressources
(pour les coûts variables) fourni par pentagone et établir à partir de la phase(B).

Le droit à dépenses est comparé avec :

 Les dépenses comptables évaluées sur le chantier à chaque fin de mois (Bilan flash)
 Les dépenses comptables réelles au mois M+1 (issues de comptabilité : C.A.E)

Cette comparaison permet à déterminer les causes ponctuelles ou concurrentes d’écartés

 ANALYSES COMPARATIVES

 Résultat prévisionnel au stade : C’est la différence entre la situation interne et le droit à


dépenses obtenue avec les mêmes intérêts .Il mesure le résultat prévisionnel au stade
selon les hypothèses émise lors de la phase (b) ;
 Écarts budget : c’est la comparaison entre les dépenses obtenues d’après le bilan flash
(ou d’après la C.A.E) et le droit à dépenses ; cette comparaison permet d’évaluer la
quantité de gestion et de suivi du chantier.

C- FIN DU CHANTIER

En fin de chantier, est réalisé un rapport qui reprend :

 Les principales caractéristiques du chantier ;


 Les faits, évènement significatifs ;
 Le planning, réalisé ;
 Les états pentagones (budget, ressources, frais de chantiers, sous-détails) avec les
données réelles ;
 Les éléments principaux de rendement sur les points clés du chantier ;

II- LES MESURES DE CONTRÔLES DES CHANTIERS PUBLICS

A- GÉNÉRALITÉ SUR LE CONTRÔLE DES CHANTIERS

1- LES PERSONNES CHARGÉES DU CONTRÔLE

Le contrôle des chantiers publics est la charge des inspecteurs de travail étant chargés
de respecter la législation national, il est primordiale qu’ils la connaissent parfaitement de
même que leurs propres prérogatives.

2- LES OBJECTIFS VISÉS PAR LE CONTRÔLE

Les prérogatives des inspecteurs peuvent inclure, entre autres, le droit :

 de pénétrer dans les locaux sans avertissement préalable, de procéder à des examens
pour s’assurer que les dispositions légales pertinentes sont observées ;
 d’interroger des témoins d’examiner et de recueillir les informations documentaires ;
 de prélever des matériaux pour analyser et de provoquer des mesures coercitives
(obliger les responsables à prendre des mesures, y compris a effet immédiat dans les
cas de danger imminent pour la sécurité ou la santé des travailleurs et infliger des
sanctions).

Les inspecteurs de travail intervenant sur les chantiers doivent aussi connaitre les pratiques
et procédures internes de l’inspection du travail (système de travail)
Lorsqu’ils inspectent des chantiers, les inspecteurs doivent être familier du secteur et posséder
une solide connaissance :

 De l’organisation du travail et de la gestion d’un projet de construction et d’un chantier


type ;
 Des difficultés auxquelles toute les parties prenantes aux projets sont confrontés, c’est-
à-dire toutes les personnes tenues de satisfaire à des obligations légales potentielles,
comme les clients, l’entreprise, principal, les sous-traitants et les travailleurs et des
pratiques de travail sures dans le secteur, nationale et reconnues au niveau
internationales ;
 Les inspecteurs de travail qui interviennent dans le secteur de la construction doivent
connaitre le cycle de la construction, la législation nationale pouvant imposer des
obligations aux intervenants à différent stade et/ou tout au long du cycle. Par exemple,
les urbanistes doivent peut-être tenir compte des distances de séparation entre les
bâtiments industriels et les habitations, et les architectes examiner comment la façade
du bâtiment sera nettoyée et concevoir un accès sûr à une installation sur le toit.

B- LE PROCESSUS DE CONTRÔLE

Il y en a plusieurs mais l’on s’accentuera essentiellement sur 04 étapes qui sont


nécessaires dans le processus de contrôle :

- préparation du contrôle
- conduite de contrôle
- détermination des mesures à prendre
- rapport du contrôle

1. PRÉPARATION DU CONTRÔLE

Il est crucial de préparer correctement le déroulement du contrôle. Sinon, celle-ci risque de


ne pas être efficace voire de se relever contreproductive. Les inspecteurs de travail doivent
s’assurer que la législation nationale est respectée. Une préparation adéquate garantira que
toutes les questions pertinentes sont abordées, promouvant ainsi la conformité à la législation
et par voie de conséquence, une amélioration des conditions de travail.
Cette préparation peut impliquer la cartographie de toutes les parties prenantes qui pourront
être présentes sur le chantier, celles-ci étant susceptibles de disposer d’information importante
pour préciser le mode d’organisation du chantier au de renseigner sur des facteurs de natures à
affecter la conformité de législation. Parmi ces parties prenantes figureront :les clients, les
entrepreneur principaux ; les sous-traitant ; les gestionnaires de projet ;les autorités qui
accordent les permis, les fournisseurs ;les prestataires de service(sécurité restauration par
exemple) et les travailleurs pendant la planification du contrôle il convient d’évaluer si des
représentants d’autres organismes ou administration devraient accompagner des inspecteurs du
travail pendant la visite ,notamment les représentants de l’administration fiscale, de la police
d’autres inspections(inspection de le sécurité sociale par exemple), des inspecteurs de
l’environnement et des inspecteurs chargés du contrôle des bâtiments.

La présence de représentations, d’autres administrations dépendra des thèmes sur lesquels


portera l’inspection et des informations concernant le chantier dont l’on dispose déjà. Quand
des inspections doivent être menées conjointement avec d’autres administrations, il est crucial
que chacune participe au processus de planification et que toutes connaissent précisément les
objectifs de la visite, rôle de chaque institution, les méthodologies utilisées, la personne ou
l’organisme qui dirige les opérations et la façon dont les informations seront partagés et
communiquées

2. CONDUITE DU CONTRÔLE

Lorsque les inspecteurs du travail arrivent sur un chantier ils examinent les conditions et
observent les activités sue le chantier avant d’entrer dans les locaux. Cela est particulièrement
important lors d’inspections sur la sécurité et la santé au travail, car les méthodes de travail sont
susceptibles de changer quand les employeurs et les travailleurs savent qu’une inspection est
en cour et les travailleurs non –déclarés risquent de disparaitre lorsque les inspecteurs arrivent.

Il peut être utile que les inspecteurs fassent des photos ou des vidéos des méthodes de travail
constatées, celles-ci pouvant faire l’objet de discussions pendant l’inspection et être requise à
l’appui d’une mesure serait prise.

Quand il étudie le chantier, les inspecteurs du travail verront peut-être des panneaux de sécurité
informant sur la nécessité de porter des équipements de protection individuelle (EPI)

Il arrive très souvent lors d’un contrôle que les inspecteurs du travail demandent en plus
de la direction du chantier à discuter avec les travailleurs sur le chantier ou leurs représentants,
sans témoins.
Les inspecteurs du travail peuvent aussi chercher à obtenir les informations détaillées
sur tous les entrepreneurs et sous-traitant présent sue le chantier.

3. DÉTERMINATION DES MESURES À PRENDRE

Après le passage des inspecteurs du travail dans le chantier public ces dernier
s’effectuent à faire le bilan de la visite. Bilan qui leur permettra d’avoir l’état réel du chantier
et de prendre des mesures nécessaires y afférents.

Ces mesures visent pour la plus part à veiller et à rappeler les dispositions légales
nationales en la matière aux quelles le conducteur des travaux dérogent manifestement ou par
ignorance.

Ces mesures varient selon la nature des chantiers et le constat fait par les inspecteurs
du travail.

La plus part du temps, les mesures prise par les inspecteurs du travail sont relatives à
celle suivante :

 Donner des conseils oraux


 Donner des conseils écrits
 Émettre des informations d’amélioration détaillant les actions correctrices requises
dans un délai fixé ;
 Émettre des informations d’arrêt d’interdiction requérant la cessation immédiate d’une
activité là où il existe une menace grave et imminente pour la sécurité ou la santé des
travailleurs ;
 Infliger des sanctions comme des amendes, ou porter l’affaire devant les tribunaux en
vue de poursuites pénales ;
 Infliger des sanctions accessoires comme l’interdiction de participer aux appels d’offre
ouverte (marché publique) la révocation de licence ou la divulgation de l’identité des
contrevenants dans les médias ou sur les sites web institutionnels. Le niveau de risque est un
facteur important pour déterminer les mesures qui seront prises.

4. RAPPORT DU CONTRÔLE

Un contrôle n’est pas réellement faire que lorsque celles ou ceux qui ont participé ont produit
un rapport d’inspection. Le rapport d’inspection est généralement un document interne servant
à consigner des observations positives et négative faites pendants le contrôle.il devrait contenir
les mesures que l’inspecteur ou l’inspection demande aux employeurs ou aux travailleurs de
prendre. Ces informations seront utilisées aux inspecteurs du travail qui visiteront le chantier à
l’avenir. Les rapports peuvent être produits sur papier ou à partir des technologies
informatiques.
C- CLÔTURE DU CONTRÔLE

Lorsque le contrôle des conditions de travail sur le chantier et l’examen de la


documentation sont terminés, les inspecteurs du travail devraient organiser une réunion de
clôture et de discuter avec les représentants des employeurs et des travailleurs des questions
soulevées par l’inspection.

La réunion de clôture offre la possibilité d’une discussion ouverte et ne devrait pas se


transformer en confrontation .l’inspection doit faire appliquer la loi et donner des conseils et
des informations de manière équilibre .il devras formuler explicitement les mesures à prendre
afin que la législation nationale soit respecté .il pourras par la suite effectuer des visites de suivi
afin de vérifier l’effectivité des mesures qui ont été prises.

Les inspecteurs du travail doivent faire preuve de discernement et posséder des


compétences de communications pendant la visite et à la fin de celle-ci il est en outre primordial
qu’ils soient capables de résumer les principales conclusions de la visite.
CONCLUSION
Il est important de noter que tant en ce qui concerne la méthode de suivi ou celles de
contrôler qu’elles visent à faire respecter les disparitions légales en matière de construction en
évitant autant que possible les déraillements ou leur non-respect. Le contexte de concurrence
qui prévaut au sein du BTP entrain un suivi et un contrôle rigoureux des édifices en construction
dans le but d’avoir des immeubles qui respectent les normes nationales et même internationale
mais vu le nombre effréné d’effondrement d’immeuble qu’on ne cesse d’enregistrer dans les
villes camerounaises depuis la sortie de la circulaire n°0002/LC/ MINDUH du 29 novembre
2011 relative aux mesures de suivi et de contrôle public des chantiers l’on est en droit de se
demander si ces mesures de suivi et contrôle sont réellement mises en application ?
BIBLIOGRAPHIE

- La Lettre circulaire n°0002/LC/MINDUH du 29 novembre 2011 relative aux


mesures de suivi et de contrôle public des chantiers de construction des bâtiments
- Mr Wilfried ZEBAZE DONGMO ; ministère de l’habitat et du développement urbain
(MINDHU) (cadre /cep/DEPC/MINDHU)
- Le contrôle des chantiers de construction par l’inspection du travail (guide à l’inspection
des inspecteurs du travail)

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